Non, ce n'est pas un nouveau chapitre (pas si vite quand même). En fait, j'ai fait quelques corrections mineurs mais j'ai aussi rajouté tout un paragraphe à la fin sur Arthur Pendragon le cousin d'Hariel. A vous de voir si vous voulez le lire.
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Vocabulaire :
- Fukukaichou : Vice-présidente du Conseil des Élèves. C'est comme ça que mes gens s'adressent généralement à Tsubaki s'ils ne sont pas intimes.
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Check Mate DxD
Chapitre 33 : L'Incarnation du Diable/Akuma no Gutaika
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Hariel se tenait devant la porte des bains mais hésitait à rentrer. Son regard allait successivement des panneaux de bois clos à l'énorme loup qui prenait presque la totalité du couloir.
« J'ai réussit à te faire aller jusqu'ici mais je pense que là on va avoir un problème » dit-il.
« Ne vous inquiétez pas, Maître » dit Fenrir. « Je peux arranger cela. »
Le cercle de Loki apparut alors sous lui et le corps du loup géant se mit à briller d'une lueur bleuté avant de se mettre à rétrécir. Quand la lumière et le cercle disparurent, Hariel se trouvait face à un chien-loup d'un blanc neigeux aux yeux dorés. Avec ses plus d'un mètre et demi au garrot, il était plus gros qu'un chien classique mais c'était déjà une nette amélioration pour sa mobilité.
« Pourquoi ne m'as-tu pas dit que tu pouvais faire ça ? »
« Vous ne me l'avez pas demandé Maître »
Soupirant face à cette logique somme toute imparable, Hariel poussa la porte des bains et commença à se déshabiller. Il plaça ses habits de fêtes dans une panière aux côtés de ceux des autres filles puis se dirigea vers les douches.
« Je crois que je vais vous attendre ici, Maître » dit Fenrir.
« Certainement pas » dit Hariel, les mains sur les hanches. « Tu ne rentre pas dans le bain sans être d'abord passé à la douche.
Le chien grogna mais avança aux côtés du jeune garçon qui s'assit sr un tabouret en bois et prit la pomme de douche juste devant lui. Il s'aspergea d'eau tiède puis fit la même chose avec son compagnon qui laissa échapper un petit jappement qui le fit rire. Il se savonna puis prit une bouteille de shampoing qu'il versa presque entièrement sur le dos de Fenrir. Il se mit à frotter vigoureusement et le chien se mit à prendre plaisir au massage. Mais c'est quand Hariel passa au ventre qu'il était presque en extase. Ses pattes et sa queue bougeaient tous seuls et il gémissait.
« Oh oui, oui Maître ! Juste là, oui, c'est bon… »
« Tu sais » dit Hariel alors qu'il le rinçait. « Tu n'es pas obligé de m'appeler Maître tu sais. »
« Vous avez promis de vous occuper de moi alors vous êtes mon Maître. »
« Mais je ne suis pas un Maître. Je ne me sens pas de posséder les autres… »
« Pourtant, d'après ce que je sais, les Démons ont des serviteurs non ? »
« Oui mais nous les employons » le contredit Hariel. « Ils reçoivent un salaire. »
« Même les Suites ? »
Hariel ouvrit la bouche…et la referma. C'est vrai, les Serviteurs qui formaient les Suites n'étaient pas payés. Mais en même temps, ni lui ni personne de son Clan ne les considère vraiment comme des serviteurs malgré le fait qu'ils les nomment comme ça. C'était plus comme…des membres de la famille.
« On peut être serviteur et être volontaire pour cela » continua Fenrir. « Moi je le suis. Plus que cela, j'en ai besoin. J'ai besoin de quelqu'un qui me tienne en laisse. J'ai besoin de pouvoir le reposer sur quelqu'un. »
« Comme Loki ? C'est pour ça que tu es resté autant de temps avec lui ? »
« Quand il a brisé Gleipnir, la chaîne indestructible qui me retenait prisonnier, je lui en étais reconnaissant mais je me sentais vide. Il en a profité et il l'a utilisé. Je le haïssais mais je ne voulais pas le quitter, je ne voulais pas rester seul. »
Hariel se pencha alors vers lui et mit ses bras autour de son cou en frottant sa joue dans la fourrure mouillée de la Créature.
« Tu n'es plus seul. Je resterai toujours avec toi. »
Puis il se leva et alla prendre une serviette avant de se diriger vers la source chaude intérieur situé après la salle de douche, Fenrir toujours sur les talons. Il poussa la porte et se retrouva sur un balcon surplombant la pièce d'eau. Deux escaliers arrondis descendaient en direction du bassin de forme rectangulaire avec une fontaine au centre.
« Hariel-chan ! » s'exclama Asia avant de stopper en voyant le grand chien blanc qui l'accompagnait.
« Minna, je voudrais vous présenter Fenrir. Fenrir, voici les filles de la Suite de ma tante Rias » dit Hariel avant de présenter chacune d'elle individuellement.
« C'est un honneur de toute vous rencontrer, même le chat » dit-il en inclinant sa large tête.
« Chien » le salua simplement Koneko.
« Je ne suis pas un chien ! » s'exclama Fenrir.
« Et bien en fait » dit Hariel. « Sous cette forme, tu es bien un chien. »
« Maître… » gémit la bête à l'hilarité générale.
« De quoi parlez-vous ? » demanda Hariel en entrant dans le bain chaud.
Fenrir renifla l'eau et préféra se coucher près du bord, le bout de ses pattes antérieures effleurant la surface liquide.
« Je faisais remarquer à Xenovia-san à quel point Irina-san avait l'air d'aller bien » dit Asia.
« C'est vrai » dit Hariel.
Mais il ne regardait plus Asia. Fenrir, qui depuis déjà quelques temps jetait des coups d'œil à Akeno, s'était levé avant de se diriger calmement vers elle.
« Je vous prie d'accepter mes plus humbles excuses pour vous avoir attaquée tout à l'heure » dit-il.
« Ara, mais qui a dit que je le regrettais ? » demanda Akeno avec un petit sourire. « Cette fête commençait à devenir ennuyeuse. »
« Mais comme cet homme vous a défendu, j'ai pensé... »
« Attention Fenrir, tu t'avances sur un terrain miné » dit Hariel qui les avait rejoints à la nage.
« Dans ce cas veuillez aussi excuser ma maladresse » dit Fenrir.
« J'ai entendu parler de ce qui s'est passé » dit Hariel en s'asseyant à côté de Koneko. « Est-ce que ça va ? »
La jeune fille acquiesça.
« C'est triste d'avoir sa propre sœur pour ennemie » dit Akeno.
« On ne peut pas effacer les liens de sangs » dit Koneko.
« C'est vrai »
« C'est pourquoi j'ai décidé de ne pas m'en préoccuper » repris la fille-chat. « Je vais juste essayer de devenir plus forte. »
« Voilà qui est rassurant » dit Akeno avec un petit rire.
Mais Hariel sentait bien qu'il sonnait faux. Comme Fenrir s'était allongé à côté de lui, il posa sa main sur sa tête et se mit à caresser la fourrure humide. Fenrir aussi avait un ennemi de sa propre famille. Son père ne pardonnerait sans doute pas sa trahison. Les liens de sang son plus épais que l'eau, disait le proverbe. Qu'on le veuille ou non, les liens familiaux sont forts, tenaces…et parfois sources de souffrances…
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Quand Hariel entra dans la salle de réunion avec Rias et sa Suite, il remarqua immédiatement l'absence d'Odin et il en était soulagé. Ayant partagé les sentiments de Fenrir qui se trouvait encore à ses côtés, il connaissait la haine que le loup avait pour le Roi du Nord qui l'avait emprisonné. Lui-même ressentait une légère rancune à l'encontre du Dieu mais c'était surtout à cause transfert d'émotion.
Rossweiss, elle, était toujours là cependant. Elle se tenait debout derrière le siège vide que devait avoir occupé Odin. A sa gauche se tenait Azazel qui s'était levé à leur entrée et à sa droite, Shemhazai qui se tenait à côté de Michael. L'autre côté de la table était occupé par les Quatre Grands Satan au complet.
« Ah, vous voilà ! » s'exclama Azazel. « Nous attendons plus que…ah les voilà. »
Hariel se retourna en entendant le bruit de la porte et vit entrer Sona accompagnée de Tsubaki et Saji.
« Tout d'abord je dois vous dire que dans le but de vaincre Loki, Odin est répartie en Scandinaves chercher Mjöllnir. »
Hariel se retint de hoqueter et caressa les flancs de Fenrir qui avait frissonné. Azazel n'avait pas dit qu'il allait envoyer Thor, le possesseur du marteau, mais bien qu'il allait l'amener lui-même. Savoir qu'une arme si puissante allait être utilisée sur le champ de bataille par rien de moins que le plus puissant des Dieux du Nord était effrayant. La foudre manipulé par le marteau pouvait faire ressembler les plus puissants éclairs d'Akeno à des pétards mouillés.
« Cependant je doute qu'il arrive à temps » repris Azazel. « D'après Ajuka, Loki ne pourra pas être scellé plus d'une journée. »
« Une journée ? Seulement ? » s'étonnait Rias.
« Loki est un Dieu, Onee-sama, et pas des moindres » dit Hariel. « Il est déjà impressionnant qu'un sceau fait en aussi peu de temps et dans l'urgence puisse tenir aussi longtemps. »
« Je ne sais pas si c'est un compliment ou alors l'aveu du fait que tu sous-estimais mes pouvoir, Hariel-kun » dit Ajuka ce qui lui valu une petite révérence un peu narquois de la part du jeune garçon.
« Si Loki récupère et revient à l'assaut, il faudra lui faire face de toutes nos forces. »
« Il viendra » dit Fenrir. « C'est certain. »
« Même si une seul personne du niveau d'un Maoh se battait contre lui, on peut craindre que les dégâts s'étendent encore plus loin que lors de la Grande Guerre. C'est bien ça ? »
« Si ça arrive, alors le Ragnarok que souhaite Loki sera une réalité et cela servira les dessin de la Chaos Brigade. »
« En clair, ce sera le début de la fin » soupira Hariel.
« C'est probablement leur but » dit Azazel.
« Mais si Mjöllnir arrive à temps… » commença Akeno.
« Nous ne pouvons pas prendre de risque » l'interrompit Rias. « Onii-sama…ou plutôt Maoh Lucifer-sama, j'aurais une requête à vous soumettre. »
« Je suppose que tu veux te porter volontaire pour retenir Loki jusqu'à ce que le marteau arrive » soupira-t-il.
« Nous pouvons tout juste téléporter une douzaine de personne jusque là où il se trouve » dit Ajuka. « Avec un peu de temps nous pourrions en envoyer d'autres mais pas plus d'un ou deux. C'est une mission difficile.
« Je suis plus que consciente du danger » dit Rias.
« On dirait que tu n'es pas la seule volontaire » dit Serafall.
Rias se retourna et vit Sona marcher dans sa direction.
« J'irai avec ces deux membres de ma Suite » dit-elle en désignant Tsubaki et Saji.
« Elle ne veut pas m'écouter » soupira Serafall avant de se retourner vers Sirzechs. « Et puis cette fois, ils seront officiellement nos représentants. Rias-chan et Sona-chan sont liés par le sang à des Maoh. Beaucoup ne prendront pas ombragés que ce soient eux qui soient choisis. »
« Avec les deux qui ont été choisis avant, ça fait déjà une petite troupe » dit Azazel. « Nous n'avons pas le luxe de faire les difficiles de toute façon. »
« Il y a déjà deux autres volontaires ? » demanda Rias.
« Oui » répondit Michael.
Il jeta un regard derrière lui et Irina sortit de l'ombre.
« Dans son état actuel, il ne peut pas y avoir de meilleur candidat » dit l'Archange.
« Laissez-moi faire » dit la jeune Religieuse.
« L'adversaire est un Dieu Asgard » dit Rossweiss. « Je viendrais aussi »
Hariel allait ouvrir la bouche pour parler mais Fenrir le devança.
« Avec la permission de mon Maître, je voudrais également me porter volontaire » dit-il.
« Fenrir ! »
« Tu es bien conscient que tu devras te battre contre ton propre père » dit Sirzechs.
« Je ne serai sans doute pas le seul » répondit le loup d'un ton mystérieux.
Sentant que les personnes de l'assistance hésitaient à faire confiance au loup, Hariel prit la parole à son tour.
« Je me porte garant de Fenrir » dit-il. « Et je vous accompagnerai aussi. »
« Maître, non, je vous en prie ! » s'exclama Fenrir en se tournant vers lui. « C'est trop dangereux ! »
Hariel se baissa et embrassa son front.
« Je te l'ai dit, je ne te quitterai plus »
« Puisque tout est dit, il ne le reste plus qu'à vous souhaiter bonne chance » dit Sirzechs.
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Quelques heures plus tard, douze des treize volontaires se trouvaient sur le cercle de téléportation créé par Ajuka pour les amener là où il avait envoyé Loki. Il y avait donc Irina, Sona et ses deux Serviteurs, Hariel et Fenrir et Rias, Yuuto, Akeno, Koneko, Xenovia et Issei. Rias avait demandé à Asia et Gasper de rester au Domaine pour organiser la défense au cas où ils n'arriveraient pas à retenir Loki et qu'il reviendrait ici. Il ne manquait plus que Rossweiss.
« Excusez mon retard » dit celle-ci en arrivant. « Je voudrais également me présenter officiellement : je suis l'assistante personnelle de sa Majesté Odin, Rossweiss. Je suis une Walkyrie. »
Elle avait quitté son tailleur formel pour revêtir son armure de combat. Sur un maillot, des mitaines longues et des bas noirs, elle portait une jupe lavande à jupons roses ouverte sur le devant et des manchettes bouffantes de la même couleur autour des biceps. Par-dessus encore, elle portait un pectoral d'armure blanc et bleu sombre rehaussé d'or avec des bottes et des gantelets d'armure des mêmes couleurs. Elle portait également une ceinture duquel pendait des plaques de métal blanc et or qui recouvrait les côtés de sa jupe et des barrettes métalliques en formes d'ailes avec des rubans roses qui retenait ses cheveux.
Ses formes ainsi révélés par l'armure avaient provoqués des murmures extasiés de la part d'Issei et Saji qui s'étaient vus fermement et douloureusement rappelés à l'ordre par leurs maîtresses.
« C'est presque l'heure d'y aller, non ? » demanda Hariel.
« Désolé de vous laisser tous le travail, les jeunes » dit Azazel.
« Grayfia ? » appela alors Sirzechs.
« Ceci sont des larmes de Phoenix » dit-elle en leur présentant un coffret contenant trois petites fioles brunes à capuchon rouge. « Vu l'urgence de la situation, nous n'avons pas pu en réunir plus, mais nous espérons que ça suffira. »
« Puisqu'on ne peut pas se permettre d'envoyer un Fou pour vous soigner, il faudra s'en contenter » dit Sirzechs.
« Merci beaucoup » dit Rias en prenant le coffret.
« Mais quoi qu'il se passe, ne tentez pas l'impossible » rajouta Sirzechs.
« Très bien »
Derrière elle, Koneko était encore un peu hésitante. Pourtant, c'était elle qui avait supplié Rias de la laisser venir et celle-ci avait cédé.
« Issei-senpai » dit-elle en tirant la manche du jeune garçon. « Pourrais-tu me donner du courage s'il te plaît ? »
Elle rougissait en prononçant ces mots.
« Tout ira bien » dit Issei d'une voix chaude en prenant la jeune fille par les épaules. « Quoiqu'il puisse t'arriver, je te protégerai avec mon corps. »
Encore plus rouge, Koneko lui rendit son sourire.
« Ara ara, Issei-kun » se moqua Akeno. « On dirait que tu as même fini par capturer le cœur de Koneko-chan. »
« Mais qu'est ce que tu dis, Akeno-san ! »
« Moi aussi je voulais que tu me donne du courage… »
Son ton semblait joyeux mais il n'en était rien. Elle repensait sans cesse à son père et, comme à chaque fois, elle se détournait pour qu'on ne voie pas son sourire disparaître.
« Bien » dit finalement Ajuka, « je commence le transport.
Tous se mirent au centre du cercle et celui-ci se mit à briller. Quand enfin les voyageurs purent voir à nouveaux où ils se trouvaient, ils virent qu'ils se trouvaient aux milieux d'une immense pleine rocailleuses pleines de falaises de pierres sombres encore obscurcit par le ciel vert recouvert de nuage. Devant eux se dressait la pyramide qui emprisonnant Loki.
« Alors notre ennemi est le Dieu Maléfique du Nord » soupira Issei.
« Putain ! C'est encore plus dure quand on sort juste d'entraînement » geignit Saji. « Mais si ça permet à Kaichou de réaliser son rêve, je suis partant »
« Son rêve ? Quel rêve ? »
« Elle voudrait construire une école de stratégie pour le Jeu de Classement où tous les Démons, même ceux des plus basses classes pourraient aller. »
« C'est un rêve super mais je vois pas le rapport avec ce qu'on va faire ici »
« Beaucoup de Démons se moquent de l'idée même d'une école comme celle là pour les Démons de Basse Classe. »
« C'est vrai que les Démons sont une société féodale » soupira Issei.
« Mais justement, si on signe un traité de paix avec un autre culte… »
« Alors ça voudra dire que la société Démoniaque peut changer » dit Hariel qui avait écouté la conversation d'une oreille intéressée.
Il ignorait complètement que Sona avait de tels rêves.
« Mon rêve à moi » continua Saji. « C'est d'aider Kaichou à réaliser son rêve et de devenir professeur dans son école et je ne laisserai personne, pas même du Dieu, se mettre en travers de son chemin. »
« Oui, faisons tous de notre mieux » approuva Issei.
« Il arrive ! » dit alors Rossweiss.
La pyramide s'éleva alors dans les aires alors que son éclat devenait plus fort. Des fissures se mirent à apparaître à la surface et bientôt, la pyramide entière se brisa en millions de fragments et Loki, le Dieu Nordique de la malice et de la discorde, apparut en flottant dans les aires.
« Loki-sama ! » lui cria alors Rossweiss. « Se retourner ainsi contre son Roi ne peut être toléré ! Vous devriez réfléchir aux conséquences de vos actes ! »
« Inutile, Walkyrie » dit Fenrir en reprenant sa forma normale. « Loki n'écoute rien, ni personne, pas même sa propre raison. La seule manière de l'arrêter est par la force. »
« Mon fil à raison. Il paraît que tu es talentueuse, Walkyrie, mais n'est ce pas orgueilleux de ta part de t'en prendre à un Dieu ? »
« Peut-être que mes paroles ne suffiront pas à vous arrêter, Loki-sama, mais je sais que j'aurais essayé d'user des mots pour vous résonner et que mon âme n'aura pas été souillé par une attaque en lâche. »
« Non, ça c'est plutôt mon rayon » plaisanta Loki. « Mais je trouve que vous êtes bien peu et peu puissant pour accueillir Ragnarok. »
Il y eu alors comme des éclairs dans le ciel et des rayons de lumière pulvérisèrent des rochers de chaque côtés de Loki. Des nuages de fumée émergèrent alors deux loups immenses. L'un des deux avait un pelage noir et son corps était recouvert de motifs et d'entrelacs qui brillaient d'un éclat aussi rouge que ses yeux et que le symbole de soleil sur son front. Le second était comme un miroir de l'autre, son pelage était blanc et les symboles sur son corps et ses yeux étaient bleu et lumineux. Sur son front brillait un symbole en forme de croissant de lune. Les deux bêtes montraient les crocs et grognaient.
« J'étais sûr qu'il les appellerait à ma place » dit Fenrir. « Ce sont mes fils, Sköll et Hati. »
Il s'avança en direction des loups et grogna à son tour.
« Paix, mes fils ! » s'exclama-t-il. « Il n'est nul besoin de combattre pour lui »
Mais les loups continuaient à grogner.
« Inutile » dit Loki. « Je savais que tu essayerais. »
Il leva le bras et un autre éclair encore plus puissant frappa le sol juste derrière lui. A cet endroit précis, la terre explosa et un immense serpent aux écailles argentées en surgit. Sa tête de Dragon était parée de deux palmures effilées comme des lames et de sa gueule pleine de crocs émergeait une langue bifide.
« Midgardsormr ! » s'exclama Fenrir.
Hariel souffla de surprise. Midgardsormr, le serpent de Midgard, aussi connu sous le nom de Jormungandr, la bête immonde, était un autre enfant de Loki. On le disait si long qu'il pouvait enserrer le monde dans ses anneaux.
« Que fais-tu ici mon frère ? Pourquoi combats-tu pour notre père alors que tu avais juré que jamais ta route ne croiserait à nouveau la sienne ? »
« Fuis ! Fuis, mon frère ! » siffla le serpent géant. « Elle est là ! Et elle n'est pas seule ! »
« Elle ? Qui elle ? Et qui est avec elle ? »
À ce moment là, tous entendirent des rires venir de chaque côté de Loki. C'était des rires aigus, qui glaçaient le sang dans les veines. A ce son, les oreilles de Fenrir se plaquèrent contre son crâne alors que sa queue se recourba entre ses pattes arrière. Les yeux exorbités il reçu à d'un pas pais il semblé figé par la peur.
Deux silhouettes se mirent alors à apparaître de chaque côté du Dieu du Nord. C'était des silhouettes de femmes, toutes deux très plantureuses et surtout très grandes, presque deux fois la taille du Dieu. Leur peau était bleue et leurs yeux étaient totalement noirs. Les cheveux de l'une étaient d'un bordeaux sombre, presque marron, comme du sang séché et tombaient, raides, dans son dos. Ceux de la secondes étaient du même noir que ses yeux et cascadaient sur ses épaules en épaisses boucles brillantes. Elles étaient vêtues en tout et pour tout d'un fin voile sombre qui dissimulait à peine leurs formes.
« Bonjour, mon cher Fenrir » dit celle de gauche qui avait les cheveux couleur sang séché.
« Ang…Angrboda ! » glapit Fenrir, paniqué.
« Allons, est-ce vraiment une façon de saluer ta mère ? »
« C'est toi ! C'est toi qui tiens Midgardsormr en ton pouvoir ! » grogna Fenrir chez qui la colère se disputait à la peur.
« Exact mon beau loup » roucoula l'autre femme. « Et j'ai du faire la même chose à nos enfants. Comme c'est triste, ils ne voulaient même pas m'obéir quand je leur ait dit de tuer leur père »
« Laisse-les partir, Iarnvidia ! »
« Ne t'inquiète pas, mon fils » reprit Angrboda, « Nous allons bientôt être réunis. »
Elle tendit sa main garnie de griffe en directions de Fenrir et Hariel sentit le pouvoir émerger d'elle.
« Fenrir ! » s'exclama-t-il en voyant le loup se tordre.
« Maître ! Ne…restez pas…là ! Angrboda utilise les liens de sang…entre nous pour… contrôler mon… corps. »
L'immense animal se retourna alors en direction du groupe en retroussant ses babines et en grognant.
« Écoutez-moi ! Ne vous préoccupez pas de nous ! Attaquez ! Attaquez-nous de toutes vos forces ! »
« Non ! » s'exclama Hariel.
« Ne…vous inquiétez pas Maître ! Nous sommes…résistant…Plus qu'elles… »
À ce moment là, Fenrir sauta en arrière et atterrit juste entre ses deux fils qui continuaient à montrer les dents.
« On a pas le choix… » dit Hariel en retenant ses larmes.
« Il y a tant de créature légendaires… » souffla Rias. « Fenrir était déjà impressionnant mais ses fils le sont presque tout autant. Et avec le Dragon Dormant… »
En effet même s'il était né de divinités et qu'il ressemblait plus à un serpent, Midgardsormr était un Dragon et l'un des Dragons-Rois comme l'était Tannin avant qu'il ne devienne un Démon. Son surnom de Dragon Dormant venait du fait qu'il avait été endormi par les Dieux du Nord comme ils avaient enchaînés Fenrir pour empêcher Ragnarok. Mais comme Fenrir avait été libéré par Loki, celui-ci avait éveillé son autre fils pour combattre à ses côtés.
A ce moment-là, Sköll et Hati sautèrent de part et d'autre du groupe alors que les longs anneaux de Midgardsormr se déroulaient autour d'eux.
« On est encerclé » souffla Issei. « Si on fuit on perd »
« Prenez garde jeunes Héros » siffla le serpent géant. « Mes anneaux peuvent enserrer le monde pour le maintenir en place. Ne vous laissez pas prendre par eux. »
« Mes crocs peuvent tuer des Dieux et mes griffes ne sont pas loins d'être aussi redoutables. Ma vitesse et celles de mes fils vous mettent à porter des uns et des autres. Prenez gardes ! »
« Père ! » gémit Iarnvidia. « Ils trichent ! »
« Qu'importe qu'ils sachent quelle mort les attends puisque cela ne les empêchera pas de mourir » dit Loki.
« Rappelez-vous, nous ne sommes pas là pour gagner » dit Rias au groupe qui l'entourait. « Nous devons nous contenter de gagner du temps et de survivre. »
« D'accord ! » dirent tout les autres d'une même voix.
« Vous allez regretter de vous être opposés à moi » dit alors Loki.
D'un simple mouvement de sa part, reprit simultanément par les deux femmes autour de lui, les quatre Créatures se jetèrent sur le groupe.
« On y va ! » s'exclama Issei.
« Je vais te montrer les résultats de mon entraînement ! » dit Saji à son tour.
« Buchou ! »
« Kaichou ! »
Sona et Rias, hochèrent la tête, donnant leur permission pour la demande de leurs Pions.
« Promotion : Reine ! »
Immédiatement après, Issei activa son Balance Breaker et se retrouva vêtu de sa Scale Mail. D'un coup d'aile surpuissant il se trouva face à Loki.
« Voici donc le Dragon-Empereur Écarlate » dit-il. « L'un des deux Dragons Célestes. »
« Comme il est mignon ! » rit Angrboda.
« Et si on jouait avec lui, père » supplia Iarnvidia.
« Oui, je pense qu'on va pouvoir s'amuser un peu. »
Il rendit le bras devant lui et fit apparaître son cercle magique duquel il tira des rayons lumineux qui foncèrent droit sur Issei. Mais celui-ci les écarta négligemment d'un revers d'aile.
« J'ai passé un certain temps à fuir le feu d'un Roi-Dragon. A ce niveau là… »
Mais Loki claqua simplement des doigts et, d'un bond prodigieux, Fenrir sauta sur Issei et déchira ses ailes. Le loup retomba au sol et leva la tête, gueule ouverte pour avaler le Démon. Ses mâchoires tremblaient. On voyait qu'il faisait un effort pour les refermer. Mais alors qu'elles allaient se refermer sur Issei, celui-ci fut percuté par Xenovia pour l'écarter du passage alors que Yuuto attaquait directement Fenrir, l'obligeant à reculer. Ils retombèrent au sol et se dressèrent entre le loup et leur ami.
« Ce serait bien de ne pas nous oublier ! » s'exclama Xenovia.
Celle-ci balança son épée en créant une vague d'énergie destructrice qui fonça sur leur adversaire. En même temps, Yuuto invoqua Sword Birth avec sa Sword of Betrayer. Des lames sortirent du sol juste sous le corps massif du loup et le bloquèrent dans un cul de sac en même temps qu'il était frappé par l'énergie de Durandal.
Kiba et Xenovia sont plus forts que jamais, pensa Issei.
« Ok ! A mon tour ! »
Il tendit sa main en avant et fit apparaître une immense sphère rouge, la plus grande qu'il ait jamais invoquée.
« Dragon Shot ! » s'exclama-t-il en la frappant du poing.
Xenovia et Yuuto sautèrent sur le côté pour se mettre hors d'atteinte alors que l'attaque touchait Fenrir.
« Ce n'est pas suffisants, Dragon, Cavaliers ! » s'exclama Fenrir. « Il vous faudra bien plus de force pour me blesser. »
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Dans le ciel, Loki, Angrboda et Iarnvidia regardaient le spectacle avec amusement. Ils étaient tellement distrait et sûr d'eux qu'ils ne sentirent l'attaque qu'au dernier moment. Les deux Jötunn s'écartèrent au dernier moment mais les éclairs violets les frôlèrent. Ils n'eurent pas le temps de voir d'où venait l'attaque qu'il y eut une explosion. Le Dieu et les deux Géantes émergèrent de la fumée à des endroits différents et se trouvèrent alors séparés les uns des autres.
Angrboda regarda autour d'elle et vit celui qui les avait attaqués. Hariel portait une tenue de combat semblable à celle qu'il portait quand il s'était battu contre Kokabiel mais d'un couleur cramoisi, la même que celle de ses cheveux attachés en chignon sur le dessus de son crâne. Il portait également une large ceinture avec une boucle dorée décorée de rubis formant le Blason Gremory. Autre différence, ses gants n'avaient pas de pierre pour lui permettre de contrôler ses pouvoirs. Il n'en avait plus besoin.
Toujours flottant dans le ciel au niveau d'Angrboda, il pointa deux doigts sur elle et lui envoya un éclair violet suivit juste après d'une boule de feu vert. La géante n'eut pas le temps de réagir et les deux attaques la touchèrent de plein fouet, la propulsant sur Iarnvidia. Surprise, l'autre géante n'avait pas pu réagir non plus et les deux tombèrent au sol.
« Écoutez-moi tous ! » cria alors Hariel. « La clé, c'est Angrboda et Iarnvidia. Fenrir à dit qu'elles étaient moins résistantes que leurs enfants. Si j'arrive à les battre, Fenrir et les autres seront libres de leur emprise. Il faudra le couvrir ! »
« Comme si j'allais te laisser faire » dit Loki en tendant une main vers lui.
« Pas si vite ! » dit alors une voix dans son dos.
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Pendant ce temps là, les autres avaient entendus le plan d'Hariel et alors qu'Issei, Xenovia et Yuuto occupaient Fenrir, Koneko se chargeait seul de Hati en le projetant à terre grâce à sa force herculéenne.
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« J'imagine alors que c'est lui notre adversaire » dit Rias.
Elle et Sona se trouvaient face à Midgardsormr accompagnées de leurs Reines respectives. Akeno attaqua la première en envoyant un éclair au Dragon qui fut projeté en arrière avant de se mettre à cracher du feu aux Démones qui s'envolèrent pour l'éviter.
J'en étais sûr, pensa Akeno, je n'ai pas assez de pouvoir.
« Il faut lui renvoyer ses flammes ! » s'exclama Tsubaki en voyant un jet de feu venir sur elle. « Mirror Alice ! »
D'un simple mouvement de bras, elle fit apparaître un miroir rectangulaire au cadre lumineux qui aspira les flammes avant de se briser en les renvoyant sur le serpent géant. Le feu se mit à dévorer sa tête et le serpent cria.
« Est-ce que c'était bien ce que je pense ? » demanda Rias.
« Le Sacred Gear Mirror Alice » acquiesça Sona. « Le miroir de Tsubaki renvoi le double d'une attaque lorsqu'il est brisé. »
« Comme c'est pratique. C'est tellement différent de nous qui nous battons de toutes nos forces. »
« Tu sais, si un jour…ou plutôt quand nous ferons un Jeu toutes les deux, sache que je ne me retiendrai pas. »
« Je n'en attends pas moins de toi. »
Tsubaki s'approcha de la te en feu du serpent et s'inclina.
« Je m'excuse pour les douleurs que je vous cause, Midgardsormr-san » dit-elle.
« La douleur de physique n'est rien face à la douleur de mon âme » siffla le serpent. « Il m'est déjà insoutenable de devoir obéir à cet homme qui est mon père mais penser qu'il puisse m'obliger à tuer m'est insoutenable ! Battez-vous ! Défendez-vous ! Et s'il le faut, tuez-moi ! »
« Dans ce cas, si moi aussi je montrais les résultats de mon entraînement » dit Rias avec un sourire.
Ce n'était pas parce qu'elle s'était concentré sur les études qu'elle n'avait pas développé ses pouvoirs pendants les jours précédents. Elle croisa les bras et invoqua le Pouvoir de Destruction qui déferla comme un tourbillon.
« Ne pense pas que je vais te laisser t'amuser seule » dit Sona.
Elle joignit les mains et un sceau d'attaque bleu avec le symbole Sitri apparut débat elle alors que de l'eau se matérialisait de nulle part. Le liquide bleuté prit la forme d'un serpent qui s'enroula autour de Midgardsormr dont la tête continuait à brûler à cause du renvoi de ses propres flammes. Le pouvoir de destructions le heurta alors et l'explosion créa un nuage de vapeur dont le serpent ressortit indemne.
« C'est bien un Dragon-Roi » dit Rias en se protégeant de la vapeur.
« Il vaut mieux éviter de nous presser dans se cas » dit Sona qui nettoyait ses lunettes. « Nous ne gagnerons rien à nous précipiter. Le but est de gagner du temps après tout. »
Rias sourit. Décidément, son amie ne changerait jamais.
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« Même s'il est plus petit, il reste un enfant de Fenrir » dit Rossweiss.
Elle et Irina se trouvaient face à Sköll qui grognait dans leur direction.
« Que ce soient ses griffes ou ses crocs, s'ils nous attrapent, c'est fini »
« Face à un adversaire pareil, mieux vaut ne pas se retenir » dit alors Irina.
Plus loin, alors qu'elle se battait avec Fenrir, Xenovia ne pouviez pas s'empêcher de regarder en direction de son amie et de s'inquiéter pour elle.
« Irina ! » lui cria-t-elle. « N'en fait pas trop ! Tu es humaine alors… »
« Inutile de t'inquiéter mon amie ! » l'interrompre la jeune Religieuse. « Regarde bien la nouvelle moi ! »
Elle joignit les mains en prière et une marque rouge ressemblant à un grand « A » ailé apparut sur le dessus de l'une d'elle. Aussitôt une lumière d'un jaune brillant apparut au dessus de sa tête et forma une auréole alors que deux ailes d'un blanc immaculé émergeaient dans son dos.
« Cette forme… » balbutia Yuuto.
« On dirait un ange ! » s'exclama Issei.
« Depuis quand est-tu devenu un Brave Saint ? » s'exclama le Cavalier.
« Je vous expliquerait plus tard ! » cria Irina avant de lever le doigt au ciel. « Oh Créature Innocente manipulée par un Dieu Maléfique, accepte la Bénédiction de Michael-sama ainsi que la rédemption de l'Ange réincarné que je suis ! »
Alors qu'elle disait ces mots des étincelles de lumières se rassemblèrent au bout de son doigt pour former une sphère qui s'agrandit pour former un anneau de lumière.
« Amen ! » dit elle enfin en lançant l'anneau sur Sköll alors que celui-ci fonçant sur elle.
L'anneau se plaça autour de son cou et l'étrangla au point qu'il fonça dans un rocher. Au même moment, Rossweiss se posa juste derrière lui et fit apparaître un cercle bleu qui fit pleuvoir des épines d'énergie sur le loup.
« On dirait qu'il n'a pas le niveau de son père ! » s'exclama-t-elle.
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Fenrir se débattait toujours avec les lames du Sword Birth en même temps que son esprit se débattait pour s'extraire de la domination de sa mère.
« On s'occupe de lui ! » s'exclama Yuuto alors que Xenovia pointait son épée sur lui, prête à l'utiliser si jamais il se dégageait.
« Ok, alors on s'occupe de l'autre » dit Issei.
Il regarda Koneko qui hocha la tête et tout deux se précipitèrent en direction d'Hati.
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Loki se retourna en entendant la voix et vit une ligne bleu lumineuse foncer vers lui. Il l'évita mais la ligne semblait le suivre.
« Tu te déconcentres ! » dit Saji en contrôlant son artefact.
Juché sur un piton rocheux, il pouvait presque se trouver au niveau du Dieu tout en pouvant observer ce qui se passait autour.
« Alors ils me sous estiment au point d'envoyer le plus faible contre moi ? » se moqua Loki.
« C'est moi qui me sent sous estimer là » lui répondit le Pion.
Mais Loki ne lui laissa pas le temps de finir et lui envoya une attaque de dards d'énergie.
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« Saji ! » s'exclama Issei en voyant le nuage de fumée juste là où se trouvait son ami. « Enfoiré ! »
« Attention, Issei-senpai ! » s'exclama alors Koneko.
Issei réussit à éviter de justesse la gueule de Hati et Koneko le frappa dans la mâchoire, d'abord avec le poing puis en lui donnant un double coup de pied qui le mit au sol dans un fracas de fin du monde. Issei vit alors les queues et les oreilles de chat de Koneko apparaître avant qu'elle ne fasse un saut périlleux arrière en retombant sur ses pieds juste devant le Dragon.
« Koneko-chan ? »
« Je vais accepter ce pouvoir » dit-elle. « Je veux montrer à tout le monde que je peux l'utiliser sans danger ! Je ne craindrai plus mon propre pouvoir ! Si je suis avec Issei-senpai, je n'ai peur de rien ! »
Elle se précipita alors en direction d'Hati et saisit le bout de son museau. Elle réussit à décoller ses pattes du sol avant de le faire tournoyer et de le lancer au-dessus d'elle. Elle serra alors son poing, le recula et, pour la première fois depuis quatre ans, pour la première fois depuis qu'elle avait abandonné le nom de Shirone pour celui de Toujou Koneko, des flammes bleus apparurent à son commandement et entourèrent son poing. Mais cette fois, au lieu de frapper, elle relâchant l'énergie qui vint frapper le loup géant dans le dos.
Au même moment, Issei s'était mit à son niveau et, ne lui laissant pas le temps de récupérer, le frappa de toute ses forces, le faisant traverser plusieurs rochers.
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Akeno avait vu du coin de l'œil les flammes fantomatiques de Koneko. Elle avait enfin accepté son pouvoir et par la même, elle avait accepté qui elle était. D'où l'on vient est quelque chose d'important, mais il ne détermine pas qui on est, seulement la manière dont on peut faire les choses. Ce n'était pas son passé, son ascendance, qui définissait Akeno. Ce qui la définissait, c'était ses choix. Elle avait choisis qui elle était. Le reste ne pouvait que l'aider à parvenir à rester qui elle voulait être.
Distraite, elle faillit ne pas voir la gueule béante de Midgardsormr foncer sur aile. Elle l'évita d'un coup d'aile et se posa au bord d'une falaise.
« Prends garde, jeune Démone ! » siffla le serpent. « L'heure n'est pas aux rêvasseries ! Je te conjure de ne pas laisser mes crocs se refermer sur ton corps ! »
« Ne t'inquiète pas, Dragon-Roi » s'exclama Akeno d'une voix forte. « Je suis la fille d'Himejima Shuri et de Baraqiel ! »
Elle sauta dans les aires pour éviter à nouveau la gueule de Midgardsormr et ouvrit ses ailes, ses quatre ailes. Ses plumes de Déchus volèrent autour d'elle alors qu'elle levait la main au ciel.
« Mais je suis surtout la Reine de Rias Gremory ! Himejima Akeno ! »
Au dessus d'elle apparut un immense cercle jaune d'où tomba un éclair droit sur la main qu'elle levait au ciel. Elle leva l'autre main d'où émergea une lumière bleuté qui exsudait l'énergie Sacrée et les joignit. Sa foudre devint d'un bleu lumineux et elle l'envoya directement sur le serpent géant qui s'effondra sous l'attaque.
Au sol, Rias regardait son amie avec des yeux émues. Elle avait tant espéré tout au long de ces années qu'Akeno mette son passé derrière elle et aujourd'hui elle l'avait fait, elle était allée de l'avant.
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Angrboda et Iarnvidia n'étaient pas des divinités mais leur pouvoir était réel. Elles étaient des Géantes, des Jötunn. Ils représentent la force brute et primordiale des origines, le chaos qui a précédé l'ordre amené par les Dieux. Géants et Dieux sont donc en perpétuels conflits malgré le fait qu'ils sont parents et que certains dieux sont enfant ou conjoints des Géants, comme Odin, fils de la Géante Bestla et bien sûr Loki qui épousa une Géante et en transforma une autre en louve pour qu'elle s'accouple avec son fils Fenrir. Angrboda et Iarnvidia.
Étant des forces de la nature, Les Géants étaient liés aux éléments et ces deux là étaient des Géantes des Glaces, puissantes parmi les puissantes et reine d'un monde de froid.
C'est la raison pour laquelle Erik les affrontait en utilisant le feu. Les flammes vertes de l'Emerald Blaze dansaient dans les aires en affrontant les soufflés glacés des deux femmes.
« Ne le trouvez-vous pas mignon, mère ? » demanda Iarnvidia.
« Assurément » ronronna Angrboda. « Je me demande si mon Seigneur accepterait que je le garde comme animal de compagnie. »
Mais à ce moment là, elle cria comme les flammes venaient de lui brûler la main.
« Finalement il serait mieux en trophée de chasse » siffla-t-elle.
Elle et Iarnvidia se mirent côté à côté et rendirent les mains en direction d'Hariel pour lui envoyer des souffle de glace. Concentrant son pouvoir, Hariel contra leur attaqué avec un souffle de feu. Les deux attaques se mirent à s'affronter. Celui qui arrivait à tenir le plus longtemps serait le gagnant.
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Loki regardait autour de lui. Midgardsormr était à terre, Hati aussi, Sköll était blessé, Fenrir était toujours coincé par les lames du Cavalier Gremory et les deux Géantes avaient maille à partir avec un Démon pré pubère.
« Bande de faibles… » cracha-t-il.
« Loki-sama ! » s'exclama Rossweiss qui venait d'arriver dans son dos. « Je vous prie un dernière fois de reconsidérer vos actes. Si vous arrêtez maintenant, sa Majesté Odin sera... »
« Ton insistance est des plus irritante. Après tout, je ne fais que corriger les erreurs de mon Roi. »
« Tu l'aura voulut ! » s'exclama la Walkyrie.
Elle tendit le bras et une dizaine des cercles magiques apparurent autour d'elle. Des rayons d'énergie bleu en sortirent et se dirigèrent vers le Dieu qui les intercepté à main nu. Il allait riposter quand il sentit une traction sur son bras. Il vit alors que son poignet était emprisonné par un câble bleu et lumineux. Il baissa alors les yeux et vit Saji qui se tenait juste en dessous de lui.
« On dirait que tu as mordu à ma ligne » dit-il.
Ceux qui l'avaient vu attaqués par Loki quelques instants plus tôt soupirèrent de soulagement.
« Je reconnais bien là mon rival ! » s'exclama Issei.
Alors que Hati revenait à la charge, il dégaine Ascalon et transperça le corps de la bête qui s'effondra au sol. Il n'était pas mort mais il faudrait du temps avant qu'il ne s'en remette.
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Loki eu une grimace de dégoût en regardant Absorption Line et invoqua un cercle magique pour la détruire.
« Un tel tour de passe-passe ne peut pas... »
Mais il ne put continuer car son sceau se brisa sans affecter la ligne qui le retenait.
« Impossible ! Je ne peux pas l'enlever ? »
« Azazel-sensei m'a appris quelque petits tours » dit Saji.
Alors qu'il disait ses mots, des lueurs violettes se mirent à parcourir son corps et à se rassembler au niveau de ses bras et des ses jambes faisant apparaître des extensions de son Sacred Gear qui recouvrirent ses jambes et ses deux bras. Il cligna des paupières et son œil gauche devint complètement noir avec une pupille dorée.
« J'ai absorbé tous les Sacred Gears de Vritra et maintenant je vais te faire goutter au feu de mon Dragon ! Blaze Black Flare ! »
Un feu violet et noir émergea alors de l'artefact et se rependit sur la ligne jusqu'à atteindre Loki.
« Est-ce que ce serait…les flammes noires de Vritra ? » cracha celui-ci alors que les flammes se rependaient sur son corps.
« La malédiction des flammes de Vritra n'est pas facile à enlever, même pour un Dieu tel que toi » dit Saji.
« Les Démons ambitieux son plutôt gênant, n'est-ce pas Divin Loki ? » se moqua Sona.
« Franchement, on peut jamais baisser sa garde avec ce prof » remarqua Issei en riant avant de concentrer son énergie pour régénérer ses ailes. « Prépare-toi, Loki ! »
« Bande d'insectes bruyants » dit le Dieu avec dégoût.
Son corps se mit à expulser de l'énergie qui dissipa la malédiction Blaze Black Flare et fit lâcher prise à Absorption Line. Une onde d'énergie pure parcourut à lors le ciel qui se mit à cracher des éclairs et qui déclencha une tempête de neige.
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Hariel sentit l'onde d'énergie et la tempête arriver sur lui mais il arriva à ne pas bouger. Malheureusement, la tempête de neige ne fit que renforcer le pouvoir des Géantes et il eu du mal à continuer des les contrer. Petit à petit, le souffle de glace d'Angrboda et Iarnvidia gagnait du terrain contre ses flammes.
« Tu faiblis, petit trophée, tu faiblis » ricana la première. »
« Nous naissons dans le froid et nous nourrissons du froid. Dans le froid, nous ne pouvons pas perdre ! » dit la seconde.
Hariel se mordit la lèvre. Moins puissant, moins endurant et affaibli par le froid qui se faisait de plus en plus intense, il ne pourrait pas résister longtemps. Si seulement il avait plus de pouvoir et plus de feu.
C'est alors une idée le frappa. Il n'avait pas besoin de plus de feu. Il avait seulement besoin d'un feu plus puissant. Tentant d'ignorer le froid, il se concentra non plus seulement sur ses flammes mais sur son pouvoir élémentaire de feu. Il devait une nouvelle fois changer la nature de son feu.
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« Loki-sama, arrêtez ça ! » cria Rossweiss qui tentait de se protéger du vent et de la neige avec son bras. « Si vous continuez, ce n'est pas seulement les Démons, mais aussi tous les autres cultes qui seront... »
« Il suffira de les anéantir avec Ragnarok et après il ne restera plus que moi ! » s'exclama Loki.
Le vent était si fort que Rias était tombé à genoux. Bravant les éléments, Issei avait réussit à voler jusqu'à elle et il la protégeait à présent de sa masse.
« C'est ce que je désire depuis toujours ! » continua Loki.
« Et qu'est ce que tu compte faire ? » lui demanda Rias.
« Attention ! Il est en train de relâcher son pouvoir Divin ! » cria Rossweiss alors que des aiguilles d'énergies tombaient du ciel. « Il va essayer de disloquer l'espace-temps »
Le vent soufflait si fort qu'il emportait les rochers. L'un d'eux frappa Yuuto de plein fouet qui perdit sa concentration. Fenrir détruisit alors les lames qui le retenaient et sortit du cul-de-sac où il se trouvait. Comme l'objectif de Loki était rempli, la tempête se calma mais le froid était encore bien présent.
« Il ne vous restes plus qu'a mourir en attendant Ragnarok et en vous faisant dévorer par mes enfants » dit le Dieu.
Il tendit les mains vers le ciel et tira un rayon vers le ciel ce qui fit pleuvoir des milliers d'autres rayons sur le sol.
Sachant que dans l'état actuel ses boucliers ne tiendraient pas, Hariel se désengagea de son duel de force avec les Géantes et se concentra sur sa défense. Certains de ses amis purent se protéger mais tous n'en eurent pas l'occasion. Issei recouvrait Rias de son corps et priait le diable pour que son armure tienne mais Yuuto et Xenovia n'avaient pas eu la moindre chance et avaient été touché de plein fouet par l'attaque. Ce fut aussi le cas pour Saji dont le support s'effondra sous ses pieds.
Enfin, l'attaque cessa et la fumée de l'attaque commença à se dissiper.
« En l'honneur de votre combativité je pense que je vais vous offrir le droit de voir votre nom rester dans l'histoire en tant que premières victimes de Ragnarok » dit Loki. « Soyez en reconnaissant. »
« Te fous pas de notre gueule. Dieu ou pas on va te faire ta fête ! » s'exclama Issei.
Rias invoqua alors un cercle de transfert qui lui permettait de communiquer avec Sona.
« On va s'occuper de lui, je peux te confier les blessés ? »
« Bien sûr » répondit la jeune fille.
Rias sortit de sa poche le coffret contenant les fioles de larmes de Phœnix et le lança à travers le cercle où il disparut. Rias savait que son amie en ferait bon usage. Elle s'envola en direction de Loki et Issei la suivit.
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Hariel soufflait lourdement. Il avait dépensé beaucoup d'énergie et son corps le ressentait. Une dizaine de minutes de repos aurait pu lui suffire pour se remettre d'aplomb mais il n'en eu pas l'occasion.
« On dirait que le petit trophée souffre, tant mieux » dit Angrboda.
« Le froid est si intense ! » s'exclama Iarnvidia. « Père et si fantastique »
« Et si nous reprenons là où nous en étions restés ma fille ? »
« Comme il vous plaira, ma mère »
Hariel eut juste le temps de convoquer ses flammes pour parer au souffle de glace des deux Géantes.
« Abandonne, petit trophée, abandonne »
« Tu ne peux rien contre le froid. Le froid est illimité »
« C'est là que vous avez tord ! » s'exclama Hariel. « Le froid n'est pas illimité. Il est impossible que quelque chose soit plus froid que le zéro absolue qui est situé à 273,15 degrés en dessous de zéro. A cette température, mêmes les atomes cessent de bouger. »
« Mais qu'est-ce qu'il raconte mère ? » demanda Iarnvidia.
« Le petit trophée cherche à gagner du temps »
Hariel eut un rictus. Comme souvent les utilisateurs de magie ignoraient tout des bases de la physique. Ça avait été le cas pour Kokabiel et c'était aussi le cas pour les deux Géantes. Il jeta un coup d'œil à ses flammes et vit quelles commençaient à prendre une couleur turquoise. Il y était presque.
« Par contre, sachez qu'il n'y a pas de limites encore découverte à la chaleur. Il est toujours possible pour un feu de brûler plus fort ! »
Hariel savait que c'était maintenant ou jamais.
« Sapphire Flames ! »
Les flammes vertes prirent aussitôt une teinte bleue et leur température se mit à augmenter. Le feu d'Hariel se mit à gagner du terrain contre le souffle glacé des Géantes qui peinaient à reprendre l'avantage. Elles sentaient déjà matrice chaleur des flammes se rapprocher d'elles.
« Votre glace n'est rien ! Le feu est infini ! »
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Irina s'envola mais les mâchoires de Sköll claquèrent tout près de ses chevilles. Elle se retourna pour attaquer le loup mais celui bondissait déjà dans sa direction. Alors que sa gueule allait vraiment se refermer sur elle, une forme familière se posta juste devant elle et repoussa la Créature.
« Xenovia ! Dieu merci tu vas bien ! »
« Sona du Clan Sitri a utilisé une larme de Phoenix pour me soigner. Dis, Irina, ça te dirai de ramener notre duo à la vie ? »
« Bonne idée ! » s'exclama la jeune Religieuse. « On sera le plus fort duo Ange et Démon ! »
Elle leva la main en l'air et Hauteclaire se matérialisait dans une lumière brillante.
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Yuuto sentit ses forces lui revenir d'un coup et la douleur qui traversait son corps s'évanouit. Il rouvrit les yeux et se redressa pour voir Tsubaki qui refermait une fiole de lames de Phoenix.
« Désolé que vous ayez dû me soigner, Fukukaichou »
« Ce sont les ordres de Kaichou » répondit simplement la jeune fille.
« Le combat devient désorganisé » dit le jeune homme en se relevant. « Peut être que nous pourrions nous battre ensemble pour le moment ? »
« On dirait que c'est ce qu'il y a de mieux à faire » répondit Tsubaki.
« Si je me bats aux côtés de la Reine du Clan Sitri, alors je serais rassuré » dit Yuuto avec un petit sourire en se tournant vars la jeune fille.
Tsubaki écarquilla les yeux puis se mit à regarder droit devant elle pour que le Cavalier ne la voie pas rougir.
« Allons-y, Kiba-kun » dit-elle finalement.
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Dans le ciel, Issei et Rias avaient été rejoints par Rossweiss qui flottait à leurs côtés. Le Dragon concentra son énergie et envoya un rayon rouge brûlant sur le Dieu du Nord qui l'arrêta avec un simple bouclier.
De son côté, Rias tentait d'analyser la situation. Ils n'avaient plus de larmes de Phoenix. Si jamais Loki reproduisait à nouveau l'attaque dévastatrice qu'il avait faite plus tôt, ils ne tiendraient pas. Il restait toujours aussi le risque que les fils ou les petits fils de Loki ne les tuent à sa place avant qu'Hariel n'ait pu les libérer de l'emprise des Géantes.
A ce moment-là, Rossweiss reçut un message à travers le communicateur caché dans sa barrette.
« Bien comprit » dit-elle avant de tourner la tête vers l'arrière. « Il arrive enfin ! »
Dans le ciel apparut alors un immense cercle bleu qui tournait sur lui-même. Un rai de lumière apparut alors au centre et quelque chose se mit à descendre doucement au centre. Ça avait la forme d'un marteau. Mjöllnir, le marteau qui apportait le jugement à la terre. Tout en métal cuivré, il était décoré de motifs à entrelacs bleutés.
« Sa Majesté Odin à dit que si le Dragon-Empereur Écarlate était là, c'était à lui de s'en charger » rajouta Rossweiss en se tournant vers Issei.
« Maudit sois-tu, Odin ! » s'écria Loki.
On pouvait sentir la peur dans sa voix. Il voulut se précipiter vers les Démon pour les empêcher de toucher au marteau de Thor mais il en fut empêché par la ligne de Saji.
« Je ne te laisserai pas t'en aller ! » lui cria le Pion.
Rias profita alors du fait que le Dieu était occuper pour ordonner à Issei d'y aller. Celui-ci acquis ça et se mit à voler en direction du marteau. Il y était presque, il pouvait presque le toucher.
« Attention Dragon Rouge ! » hurla alors la voix de Fenrir derrière lui.
Alors que ses doigts allaient effleurer le métal du manche, Issei tourna la tête et n'eut que le temps de voir la gueule du loup géant se refermer sur lui avant qu'une immense douleur se rependre dans tout son corps. Fenrir retomba au sol et se mit à trembler. Des larmes se mirent à couler de ses yeux et sa mâchoire se desserra. Issei tomba au sol et roula au bas de la colline sur laquelle se trouvait le loup qui s'était mit à crier sa douleur.
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Hariel ressentit la douleur émotionnelle plus qui n'entendit le cri de Fenrir. Celle-ci le transperça comme un poignard. Il sentait son remord, sa tristesse et son impuissance. Il se tourna en direction du loup et cessa son attaque sans s'en rendre compte.
Angrboda et Iarnvidia en profitèrent alors et lancèrent leur souffle de glace à toute puissance sur le jeune Démon. Hariel sentit le froid et voulut invoquer son feu pour faire fondre la glace mais c'était trop tard. Celle-ci l'avait déjà recouvert et grossissait autour de lui. L'immense bloc de glace qui contenait le jeune Démon se mit alors à tomber et s'écrasa au sol.
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La Scale Mail d'Issei se désagrégea, révélant le corps percé de trous du jeune Démon.
« Issei ! » s'exclama Rias en se posant puis s'agenouillant près de lui.
Au même moment, la lumière qui maintenait Mjöllnir dans les airs disparut et le marteau s'écrasa au sol.
« Issei ! » criait Rias. « Je t'en prie, tient bon ! »
« Bu…Buchou… » souffla Issei avec difficulté.
Les blessures étaient profondes et plus large que ce qu'il n'avait jamais reçu. De plus les crocs de Fenrir n'étaient pas n'importe quelles armes, elles avaient le pouvoir de tuer les Dieux. C'était plus que ce que pouvait supporter me corps d'Issei. Il se mourrait.
« Excusez-moi » continua-t-il. « J'ai encore merdé au moment le plus important. »
« Ne parle pas » le supplia Rias, les larmes aux yeux.
« Buchou, fuyez s'il vous plaît »
La respiration d'Issei était lourde et sifflante. Il était probable que le croc qui avait perforé son ventre avait endommagé l'un de ses poumons.
Autour d'eux les combats continuaient. Midgardsormr s'était réveillé, de même que Sköll et Fenrir se débattait à nouveau dans les lames du Sword Birth, son esprit trop endommagé par son acte pour tenter encore de contrer le contrôle mental de sa mère.
Rias, elle, pleurait à chaude larmes. Alors qu'Issei faisait des mouvements désespérés pour se lever elle essayait de le maintenir au sol, contre elle.
« Le…le marteau » balbutia-t-il en tendant la main vers l'arme fiché dans le sol à quelques mètres de là.
Mais sa main retomba au sol, flasque. Issei ne bougeait plus. Autour d'eux, les autres n'en croyaient pas les yeux. La tristesse le disputait à une colère froide. Mais contre qui la retourner sinon les créatures de Loki qui, bien qu'elles soient innocentes, ne cessaient de les attaquer encore et toujours.
« Réveille-toi, Issei ! » criait Rias en secouant le corps du jeune Démon. « Réveille-toi ! »
Mais Issei ne bougeait pas, son corps était froid.
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Saji tomba à genoux. Il avait ressentit comme les autres ce qui était arrivé. Il suffit d'une simple attaqué de Loki pour le mettre à terre et défaire sa ligne.
« Ragnarok va bientôt commencer » dit le Dieu Maléfique. « Admirez le Crépuscule des Dieux ! »
Alors que son corps se mettait à briller, l'espace commença à se déformer autour de lui. Rossweiss regardait le spectacle, impuissante, priant pour qu'on arrive rapidement pour utiliser le marteau vue que le Dragon-Empereur Écarlate, le seul à pouvoir manier l'arme, n'était plus.
Rias, elle était prostrée. Elle ressentait une immense douleur et une immense tristesse mais une autre émotion bataillent dans son être : la haine.
« Tu es le seul que je ne laisserai jamais mourir » dit-elle au corps sans vie du garçon qu'elle tait encore contre elle.
Une aura rouge se mit alors briller autour d'elle comme un feu puissant et sans limite.
« Dieu Maléfique Loki, comment as-tu osé ? » cracha-t-elle. « Mon Issei… »
Sentant l'afflux de pouvoir, le Dieu regarda au sol et vit les ondes de pouvoirs que diffusait le corps de la Démone. Des vagues de flammes rouges léchaient le sol sans discontinuer alors que l'air devenait lourd. La pression était si forte que des rochers se brisaient tous seuls.
« Tu peux provoquer Ragnarok, je n'en ai rien à foutre. Mais même si le monde est détruit et même s'il ne reste qu'une seule goutte de sang dans mes veines, je ne te pardonnerais jamais ! »
C'est alors que le pouvoir de Rias explosa. Le feu rouge de son énergie se mit à tourbillonner dans les aires en détruisant tout sur son passage. Le sol tremblait, le ciel tramblait et même l'espace, affaiblie par Loki, tremblait.
Mais Loki, lui, ne tremblait pas. Toute cette énergie l'excitait. Il était ravi de voire enfin le plein potentiel de la petite sœur de Lucifer. C'était un adversaire à sa mesure, un adversaire à la mesure de la bataille épique qu'était Ragnarok.
« Tu sais, Issei » disait Rias au centre du maelström d'énergie. « Je voudrais…j'aimerais tant… »
Elle n'entendait pas les vois de Sona, d'Akeno et des autres autour d'elle qui l'imploraient de se calmer faute de pouvoir la rejoindre tans l'énergie autour d'elle était puissante. Non, Rias ne voyait qu'Issei et n'entendait que la voix de son propre chagrin et de sa propre colère.
Mais pourtant, si quelque chose explosa, ce ne fut pas elle.
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Le corps d'Hariel était gelé, figé dans la glace, incapable d'utiliser ses pouvoirs. Pourtant son esprit, lui, était toujours en éveil. Il sentait la colère sans fin de sa tante qui avait perdu l'homme qu'elle aimait, la culpabilité de Fenrir, obligé de tuer sous les ordres d'un homme qu'il haïssait ainsi que la tristesse de Midgardsormr pour son frère et plus loin et plus étouffée, celle de Sköll et Hati, qui voyaient, qui entendaient mais qui ne pouvait rien dire ou faire.
Toutes ses émotions se bousculaient dans sa tête, humaines, animales, Démoniaques ou non, censées ou non. Son propre esprit se mit alors à ressentir ces émotions, à les accumuler dans sa tête jusqu'à les faire sienne. Il ressentait la tristesse pour ses amis, la culpabilité de ne pas avoir pu les aider et la colère, une immense colère pour ceux qui désiraient les détruire.
Sa colère put alors le pas sur sa raison et se mit à enfler, à enfler, à enfler et à mesure qu'elle enflait, son pouvoir se renforçait autour de lui, en lui. Au plus profond de son être, un sceau se mit à craquer et s'ouvrit. Puis il y en eu deux, puis trois…puis cent.
Angrboda et Iarnvidia regardaient la crise de colère de la petite Démone quand elles sentirent la glace craquer dans leur dos. C'était impossible. Leur petit trophée ne pouvait pas se libérer de son cercueil de froid. Et pourtant c'était le cas. Des lézardes étaient apparut à la surface du bloc et quelque chose se développait à l'intérieur, quelque chose de sombre, de puissant et surtout de mortel.
Les deux Géantes s'envolèrent pour éviter d'être pulvérisés. La glace avait explosé et ce qui s'en était échappée avait créé une colonne d'énergie noire et rouge autour d'elle. La pression était encore plus forte autour d'elle qu'autour de Rias. La colonne se perdait dans le ciel et semblait le percer comme une lame. L'espace-temps déjà bien affaibli par Loki semblait sur le point de se désagréger.
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L'afflux d'énergie avait tellement surpris Rias que celle qui se trouvait autour d'elle se mit à diminuer. Elle secoua sans le vouloir le corps d'Issei et quelque chose tomba de sa poche. C'était un petit étui sombre portant le Blason du Clan Phoenix.
Rias écarquilla les yeux en le voyant. Elle savait ce que c'était.
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Dans le brouillard de son esprit, Hariel ne voyait plus que ses propres sentiments s'entrechoquant avec ceux qu'il captait des autres autour de lui. Il n'y avait plus ni raison ni intelligence dans sa tête, seulement la colère, la culpabilité et la tristesse.
Calme-toi !
L'esprit quasi animal d'Hariel se cabra à ce commandement.
Calme-toi ! Répéta la voix. Ne laisse pas tes sentiments prendre le pas sur ta raison. Réfléchis ! Tu joue le jeu de Loki. Calme-toi…
La voix était comme de l'eau glacée sur les meurtrissures de son âme. Elle clamait la fièvre qui s'emparait de lui. Son cerveau se remit alors en route mais pas complètement, il y avait encore une part animale en lui, une part sauvage, une part qui criait vengeance.
A l'extérieur, la colonne sombre se mit à onduler et à clignoter puis explosa. L'énergie du Pouvoir de Destruction qui s'en échappa se figea avant d'être aspirer par quelque chose et de former une sphère d'un noir profond entouré d'une aura rouge sang. La sphère s'ouvrit alors comme une fleur et Hariel en émergea. Ses cheveux défait dansaient à cause du pouvoir qui pulsait de son corps et ses yeux étaient noirs. La puissance qu'il dégageait était phénoménale mais au contraire d'avant, elle était comme compressée, maîtrisée.
Les bandes formées par l'ouverture de la sphère se rassemblement sans le dos du jeune Démon et prirent la forme de sept paires d'ailes d'énergie sombre. Ce n'était pas de vrais ailes, elles n'étaient pas la manifestation du statut d'Hariel mais de celui qu'il deviendrait sûrement. Satan.
Il croisa les bras devant son torse et ceux-ci s recouvrirent d'énergie de Destruction mais au lieu de pulser et de vibrer, celle-ci était plus compact, liquide comme du pétrole. Hariel écarta alors les bras et le liquide s'étendit au-delà de ses bras avant de durcir et de prendre la forme de deux bras géants aux mains titanesques, noirs comme la nuit et vibrants de flammes rouges, extensions de ses propres bras.
Lentement, il se tourna vers Angrboda et Iarnvidia qui se préparèrent à souffler le froid mais il disparut. Surprises, les deux Géantes se figèrent et ne purent réagir quand Hariel réapparut juste devant elles et les balaya d'un revers de ses bras titanesque. Le coup était si puissant que les deux femmes passèrent au travers de plusieurs falaises avant de s'écraser au sol.
« Misérable insecte » cracha Angrboda en tentant de se relever.
Mais elle n'en eut pas le temps car Hariel était déjà au dessus d'elles. Le démon ferma son poing et le leva dans les aires avant de l'abattre de toutes ses forces sur les Géantes. Il leva son autre poing et l'abattit à son tour puis recommença encore, et encore, et encore, de plus en plus vite. Bientôt, ce fut une pluie de coups qui tomba sur Angrboda et Iarnvidia. Frénétique, Hariel ne pouvait plus s'empêcher de frapper, expulsant sa colère à chacun de ses coups.
0o0o0
Loki grimaça. Avec la perte des Géantes, il sentait le contrôle qu'il avait sur ses enfants et petits enfants s'amoindrir et il ne pouvait rien faire pour l'empêcher. Délaissant les autres, il se concentra sur Fenrir et profita de son esprit embrumé pour assurer son contrôle sur lui. Il fallait qu'il détruise Mjöllnir tant que personne ne pouvait l'utiliser jusqu'à l'arrivée d'Odin.
« Allez, Fenrir ! » s'écria-t-il. « Détruit-moi ce jouet. »
Le loup géant se secoua et brisa les lames qui le retenait avant de bondit en direction du marteau. Il ouvrit sa gueule pour briser l'arme mais quelque chose le retint. Juste en dessous de lui, un cercle octogonale violet était apparut et des chaînes de lumières en étaient sorties et l'avaient emprisonné.
« Mais qu'est ce que cela veut dire ! » s'exclama Loki.
« Est-ce que ce serait…Gleipnir ? » balbutia Rossweiss en voyant les chaînes.
« Gagné, petite Walkyrie ! » dit alors une voix familière. « Nous l'avons réparée et amené jusqu'ici. »
Tous levèrent la tête et virent la silhouette sombre de Kuroka assise au bord d'une falaise.
« Mmm, Shirone » dit-elle en détaillant sa sœur e en particulier ses appendices de chat. « On dirait que tu as enfin accepté ton pouvoir. »
« Je ne deviendrai pas comme toi, Nee-sama ! » s'exclama la jeune fille.
« Peut-être bien que oui, peut-être bien que non, qui sait ? Après tout nous sommes une race guerrière dont le cœur ne connaît pas de repos. Peut-être qu'un jour toi aussi tu le comprendras… »
« Qu'est ce que tu crois faire, sale fantôme d'Extrême-Orient ! » l'interrompit Loki en l'attaquant.
Mais le rayon d'énergie bleu qu'il envoya à la femme aux oreilles de chat fut intercepté par une lame.
« Qui es-tu ? » cracha Loki en direction de l'intrus.
C'était un homme jeune, à peu près une vingtaine d'année en apparence, assez grand, vêtue comme un majordome avec un habit en queue de pie, un gilet et une cravate avec épingle. Ses cheveux étaient blond paille, assez courts mais avec une petite tresse du côté gauche. Sa peau était pâle, ses yeux bleus derrière une paire de lunette aux verres ovales. Il portait à la taille un baudrier auquel était passé une épée mais il en tenait une seconde à la main.
« Je suis Arthur » dit-il d'une voix forte et claire, « de l'équipe de Vali. Nous allons prendre Fenrir avec nous, Seigneur Loki »
« Comment osez-vous… » cracha celui-ci.
« Vali veut ses crocs capable de blesser même une Dieu » dit Kuroka en utilisant son cercle pour transporter le loup jusqu'à eux.
Loki voulut répliquer mais Arthur pointa son épée vers le Dieu, celle qui avait utilisé juste avant pour parer son attaque. Pourvu d'une longue lame, la garde dorée ressemblait à la rune othala, un losange dont les arrêtes inférieures se continuaient comme pour former un X.
« Fait attention, Dieu. Cette lame n'est pas n'importe quelle lame » dit Arthur. « Même un Dieu comme toi ne ressortirait pas impacte d'un affrontement avec elle. »
« Alors Vali Lucifer ma trahit » siffla Loki de colère.
« C'est celui qui se fait avoir qui est en tort » dit Kuroka avec un petit rire.
Arthur planta son épée dans le sol et dégaina celle qu'il portait autour de la taille. Il se tourna vers Fenrir et pointa la lame sur son front.
« Maître ! Maître ! » s'exclama le loup, paniqué, qui avait repris ses esprits.
Arthur allait enfoncer l'épée dans le crâne de Fenrir quand il entendit un cri de rage dans son dos. Il eut juste le temps de se retourner et de lever son épée pour parer le coup de l'une des immenses mains d'Hariel. Celui-ci avait entendu les cris de son ami et l'avait aussitôt rejoint.
Sous la force du Démon, Arthur trembla un peu et serra les dents. De sa main libre, il tâtonna et trouva la poignée de sa grande épée qu'il brandit pour éloigner son assaillant. Hariel fut repoussé par l'énergie Sainte et tomba au bas de la falaise. Son pouvoir se mit alors à diminuer et ses bras et ses ailes se désagrégèrent.
C'est à ce moment-là qu'il reprit totalement ses esprits. Grâce à ses réflexes et à son cerveau hors du commun, réussit à comprendre ce qui se passait sans vraiment se souvenir de tout. Il vit le jeune homme blond qui se trouvait avec Kuroka planter à nouveau son Épée Sacrée dans le sol avant de brandit à nouveau son autre épée et de transpercer le front de Fenrir qui cessa de bouger.
Hariel faillit crier mais il savait que Fenrir allait bien. Le titillement dans ses mains lui faisait dire que cette épée était un fragment d'Excalibur, le dernier au monde et aussi le plus puissant, celui qui portait le nom d'Excalibur Ruler et qui avait le pouvoir de contrôler n'importe qui ou n'importe quoi : êtres, énergies, matière inerte, tout était soumis au commandement de celui qui possédait l'Épée. Planté ainsi dans le front de Fenrir, elle permettrait de le contrôler.
Non, Hariel ne pouvait pas laisser faire ça, il ne pouvait pas les laisser emmener Fenrir, son ami, celui qu'il avait juré de protéger, celui à qui il avait juré de toujours rester avec lui. Malheureusement, il n'en avait pas le pouvoir. Il sentait que les sceaux qui s'étaient ouvert plus tôt se refermait rapidement alors qu'il se sentait de plus en plus fatigué. En plus Arthur possédait une autre Épée Sainte. Il ne l'a connaissait pas mais il savait que comme ses semblables, elle était mortelle pour les Démons.
Mais lui aussi possédait une Épée Sacrée, la plus puissante qui soit. Il respira et referma aussi rapidement qu'il le put tout ses sceaux. Une fois ses cheveux devenus noirs, il se mordit le pouce jusqu'au sang et se mit à incanter.
« Depuis les profondeurs du Lac jusqu'aux hauteurs des Cieux »
Il tendit le pouce devant lui et une goutte de sang tomba au sol. Comme s'il était fait d'eau, des ondes se propagèrent à sa surface au contact du sang.
« J'invoquer ton nom à toi la Gardienne de L'épée Sacrée Excalibur ! »
Du sol devenu eau émergea le pommeau, puis la poignée, la garde et enfin la lame d'Excalibur tenue par la main de la Dame du Lac et scellée par des chaînes de sang. Hariel prit alors la poignée et retira l'épée de la poigne de l'être mythologique en brisant du même coup les chaînes.
L'énergie de l'épée rayonna en lui et il se sentit à nouveau en pleine forme. Cependant il savait que ce n'était qu'une illusion et que son corps ne tiendrait pas un long combat. Il espérait arriver à en finir vite.
Grâce aux pouvoirs de l'épée, il réussit à remonter la falaise et s'attaqua à nouveau à l'homme. Celui-ci évita Excalibur puis sortit sa propre épée du sol et bloqua Excalibur.
« Serait-ce… ? » dit-il avec un air surprit. « Oh, je vois, tu es Hariel James Andrammax Potter-Gremory, descendant du Roi Arthur, de la Reine Guenièvre et de Merlin Ambrosius et Porteur d'Excalibur. Vali m'a parlé de toi. »
« C'est un peu injuste, non » dit Hariel avec un petit sourire forcé. « Tu sais toutes ces choses sur moi alors que je connais même pas ton nom. »
Il prenait un ton dégagé mais il sentait ses forces s'amenuiser rapidement.
« Tu as raison, ce n'est pas juste. Mon nom est Arthur Pendragon. »
« Quoi ? » s'exclama Hariel.
« Je suis le descendant du Roi Arthur et de Morgan le Fay et mon épée se nomme Collbrande ! »
Hariel écarquilla les yeux. Ce n'était pas possible, ce n'était pas…Collbrande, l'Épée Sacrée dont le pouvoir surpassait même celui de Durandal et Excalibur.
« Je suis désolé, cousin » dit Arthur en repoussant Hariel.
Il avait accompagné son geste d'une décharge d'énergie sainte qui désarma Hariel et le fit glisser sur le sol jusqu'au bord de la falaise où il tomba. Il fit disparaître son épée et se tourna vers Kuroka.
« Il est temps de partir. »
La femme chat acquiesça mais une plainte les fit se retourner.
« …tié…pitié…vous en…prie »
Ils virent une main saisir alors le rebord de la falaise et Hariel se hissa en tremblant sur le plateau.
« …vous supplie…pas Fenrir…il a déjà…tellement souffert »
Son visage et ses mains étaient en sang, ses vêtements étaient déchirés et sales et ses yeux étaient comme voilés.
« Promis…ai promis de rester…avec lui…pi…tié… »
« Encore une fois je suis désolé, très cher cousin »
Il hocha la tête en direction de Kuroka qui prépara leur transport en disant bien à sa sœur qu'elle viendrait la chercher une autre fois. Hariel arriva à se remettre sur ses pieds et tendit la main vers le loup géant qui le regardait avec des yeux vides.
« Fen…rir » balbutia-t-il au moment où il disparaissait.
Il baissa la main et tomba en arrière dans le vide. Il sentit à peine tomber sur quelque chose de doux et moelleux qui le posa au sol avant de s'évanouir.
0o0o0
« Maudit sois-tu, Dragon Empereur d'Albâtre » cracha Loki. « Tu visais donc Fenrir depuis le début… »
C'est alors que dans son dos, il entendit un bruit.
[BOOST !]
« Toi ? C'est impossible ! » s'exclama le Dieu en se retournant.
« Surpris, non ? » dit Issei.
Debout en contrebas, il semblait en pleine forme et traînait derrière lui la masse imposante de Mjöllnir.
« Tu devrais être mort ! »
Issei sourit et sortit quelque chose de sa poche. C'était le petit cadeau que lui avait offert Revel Phoenix la veille et qu'il avait gardé sur lui.
« Il contenait une fiole de Larmes de Phoenix » dit-il. « Mais comme je pensais que c'était un bijou, je n'ai même pas essayé de l'ouvrir. »
« Issei, arrête de tergiverser ! » ordonna Rias.
« D'accord Buchou ! » s'exclama le jeune Démon. « On y va marteau géant ! »
Bandant ses muscles, il serra sa main gantée d'acier sur le manche de Mjöllnir et réussit à le lever au dessus de sa tête.
[BOOST !] déclama à nouveau Boosted Gear alors que des runes de couleur jaunes à paraissaient sur le métal.
Les runes se propagèrent alors à Mjöllnir et bientôt, le marteau en fut complètement recouvert. Elles brillèrent quelques instants et se dissipèrent.
Issei souffrait. Le marteau était lourd, très lourd. Heureusement, les larmes de Phoenix n'avaient pas fait que guérir ses blessures mais lui avaient aussi rendu son énergie. Sans cela, ça lui aurait été impossible de soulever l'arme.
« Comme si j'allais te laisser faire ! » s'exclama Loki.
Il voulut attaquer Issei mais une série d'éclairs jaune et bleu le frappa de plein fouet. Loki voulut se retourner contre Akeno mais celle-ci avait comme donné le coup d'envoi pour la riposte. Koneko lui envoya des boules de feu youkai, Irina des anneaux de Lumière et Sona une boule de feu bleu.
« Merde…bande de faibles… » jura Loki qui avait été touché de plein fouet.
C'est alors qu'une ombre gigantesque le recouvrit. Il se retourna et se trouva nez à nez avec la gueule de Midgardsormr.
« Il est temps de payer père ! » s'exclama le serpent avant d'envoyer un jet de feu sur Loki.
Celui-ci serra les dents et se protégea avec un bouclier qui finit par se briser. Voyant le vent tourner, il se décida à s'enfuir mais deux Absorption Line le saisirent par le bras.
« Je ne te laisserai pas fuir ! » s'exclama Saji.
« Maudit Vritra ! » cria Loki en tirant de toutes ses forces.
Au sol, Boosted Gear augmenta une nouvelle fois la puissance d'Issei qui la transféra au marteau qui tripla de taille.
« Tu nous as sous estimé et tu as perdu, Loki ! » s'exclama Issei en balançant le marteau.
« Sois maudit Dragon Rouge ! » s'écria Loki en voyant Mjöllnir arriver droit sur lui. « Et sois maudit Odin ! »
C'est alors que Mjöllnir le frappa. L'impact créa un immense sceau de Magie Scandinave qui figea Loki.
« Est-ce que ce serait… » balbutia Akeno.
« Oui » répondit Rossweiss. « C'est un sceau. Mjöllnir n'a pas été seulement crée pour détruire mais aussi pour sceller le mal. Loki va rester enfermer pendant très longtemps. »
La puissance du sceau était telle que des éclairs pleuvaient de partout autour d'eux. Loki ne bougeait qu'à peine, les bras écartés, les jambes raides, il se sentait s'enfoncer se plus en plus.
« Je ne me laisserai pas faire si facilement » dit alors la voix de Loki alors que le sceau se refermait sur lui. « Soyez maudits ! Puissiez-vous souffrir atrocement ! »
Puis le sceau se referma enfin, Loki disparut et Mjöllnir retomba au sol. L'influence d Dieux du Nord ne se faisant plus sentir, le ciel avait repris une teinte rouge normal et le soleil couchant baignait leur visage. Pourtant Issei et Rias frissonnaient. Les derniers mots de Loki leur avaient fait peur. Était-ce seulement des paroles en l'air ?
Mais pour les autres, le combat était finit et tout le monde pouvait souffler. Tsubaki regardait Saji balbutier timidement après que Sona l'ai remercié quand elle entendit une voix.
« Attention ! Démone au Miroir, derrière toi »
Tsubaki se retourna et vit Angrboda et Iarnvidia bondir sur elle. Il était trop tard pour bouger. Heureusement, Yuuto, qui les avait vu aussi, se précipita et réussit à la prendre dans ses bras pour la mettre hors de portée des Géantes. Xenovia lui lança alors Durandal et Yuuto se mit en garde avec l'Épée Sacrée.
« Misérables insectes, viles vermines ! » cria Angrboda. « Vous avez osé vous en prendre au grand Loki et vous allez payer ! Midgardsormr, mon fils, il est temps de venger ton p… »
Elle n'eut pas le temps de finir car une main avec une force titanesque s'était mise à serrer sa tête alors qu'une seconde main faisait la même chose avec celle de Iarnvidia. Ignorant les cris des deux Géantes, l'homme qui les tenait les souleva et leur enfonça la tête dans le sol. Quand la fumée se dissipa, tous purent reconnaître Sairaorg Baal.
« Vous vous êtes un peu relâchés sur la fin » dit-il. « Mais bon, il semblerait que vous n'ayez pas eu besoin de renfort.
Il s'avança vers Issei et l'interpela.
« Hyoudou Issei » s'exclama-t-il en lui donnant une tape sur l'épaule. « Un jour j'aimerai bien faire un Jeu contre toi et Rias. Je serai même prêt à mettre en jeu mon titre de Champion. »
« Quand cela arrivera, on ne perdra pas ! » s'exclama Rias en s'approchant.
« Exactement ! » approuva Issei.
« J'aime vos regards. Tester ma force dans un combat sans limite et complètement dingue avec toi sera un véritable plaisir, Dragon-Empereur Écarlate. »
Il regarda autour de lui et fronça les sourcils.
« Au fait, où est Hariel ? »
0o0o0
Les paupières du jeune Démon s'ouvrirent lentement. Il voyait flou. Une grande tâche rouge qui devait être le ciel était obstruée par deux grandes tâches, l'une blanche et bleu et l'autre noire et rouge. Il leva ses mains avec difficulté et se frotta les yeux. Quand il les rouvrit, il reconnut la forme de Sköll et Hati qui le regardait. Leurs yeux ne brillaient plus et ils ne grognaient plus. Cela voulait dire qu'ils n'étaient plus sous contrôle. Ils semblaient aller bien. La fourrure de Hati était tâchée de son sang par endroit mais ses blessures se refermaient déjà.
« Tu vas bien, Maître ? » demanda Sköll en penchant son museau noir vers Hariel.
La façon dont il l'avait appelait électrisa Hariel qui réussit à se redresser. Il regardait les deux loups géants qui le regardaient, assis au sol, et se mit à pleurer.
« Pourquoi pleure-tu, Maître ? » demanda alors Hati.
« Je…je…je suis dé…désolé » bégaya Hariel. « J'avais promis de protéger Fenrir…j'avais promis…et j'ai pas pu…j'ai pas pu…vous devez me haïr…je suis désolé… »
« Nous ne te haïssons pas Maître, nous somme triste avec toi pour la perte de notre père. »
« Mais nous t'aimons, nous, Maître. Nous t'aimons. »
Mais Hariel n'écoutait pas, il avait caché le visage dans ses mains et ne cessait de demander pardon aux deux loups. Soudain, il sentit quelque chose de lourd sur sa cuisse et quelque chose d'autre, quelque chose de râpeux et humide, essuyer ses larmes. Il baissa ses mains et vit alors deux adorables bébés chien-loup, des chiots-louveteaux, l'un blanc aux yeux bleus avec une tâche noire en forme de croissant sur le front et l'autre noir avec des yeux rouges et une tâche blanche au même endroit.
« Ne pleure pas Maître, nous on t'aime. »
« Puisque notre père ne peut pas rester avec toi, et bien nous on le fera »
Sous cette forme, leur voix était plus aiguë et enfantine ce qui les rendait encore plus mignon. Sans un mot, Hariel les prit dans ses bras et les serra très fort contre lui. Il pleurait encore mais ses larmes se perdaient dans la fourrure des deux chiots. C'est alors qu'il entendit, ou cru entendre une voix dans sa tête. C'était peut être son imagination, peut-être que son sentiment de culpabilité lui parlait dans sa tête. Et pourtant il était sûr d'avoir étendu la voix de Fenrir lui dire :
« Je te pardonne, Maitre »
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Hariel regardait fun air absent les gens qui se pressaient et se bousculer sur le quai de la gare pour essayer de faire monter leurs enfants dans le train. Lui était arrivé tôt, vers 10h30, et avait pu ainsi choisir tranquillement un compartiment du Poudlard Express.
Le jeune Démon soupira. On était déjà le premier Septembre et tout était passé si vite. Il sentit quelque chose de frais et humide sous sa main et tourna la tête pour voir Hati tenter de soulever sa main avec sa truffe pour lettre sa tête dessous et avoir des caresses. Hariel sourit et lui accorda son souhait. Aussitôt, Sköll voulut avoir sa part et monta sur les genoux de son maître pour se faire caresser par son autre main.
Les deux loups-chiens ne l'avaient pas quitté depuis la fin du combat avec Loki. Ils étaient restés dans sa chambre pendant tout le temps de sa convalescence qui avait tout de même duré cinq jours. C'était peu pour un humain mais pour un Démon, avec leur capacité de régénération et leur magie médicale, c'était énorme…et ennuyant.
Heureusement, il avait reçu la visite de tout le monde. Et chacun y était allé de sa version de leur combat contre Loki. Cela allait des plus tactiques aux plus exubérantes. Hariel avait cependant été heureux que Koneko et Akeno aient pu passer outre leur passé et accepter leur nature. Hariel savait comme personne que nier son être profond était quelque chose de difficile et de douloureux.
Il avait profité de la visite d'Irina pour lui demander quand elle était devenue un Brave Saint. En fait, il s'était avéré qu'Irina avait plus de culot qu'il ne pensait car elle avait tout simplement demandé à Michael qui avait accepté. C'est ainsi qu'elle était devenu son As, puisque le système des Braves Saints était basé sur des cartes à jouer comme celui de Pièces Démoniaque l'était sur les pièces d'échec. Elle lui avait dit que la Suite de Michael n'était pas très étendu, seulement trois autres cartes : un Neuf, un Dix et un Joker (une Carte rare et puissante). Mais c'était normal après tout. Contrairement aux Démons qui réincarnaient des êtres pour leur force, les Anges préféraient essentiellement réincarner des gens pour leur pureté et leurs vertus de cœur. C'est pour cela que les candidats étaient plutôt rares.
Une autre question qu'il avait posée était de savoir ce qui était arrivé à Midgardsormr. Personne n'avait pu lui répondre de façon précise. Le serpent géant avait disparu après la bataille et personne n'avait pu dire où il se trouvait. Rossweiss avait émis l'hypothèse qu'il était retourné dormir tout en maintenant le monde en place mais vu que le monde avait survécu à son réveil par Loki, il était fort possible qu'il ait voulu faire autre chose.
Il avait également profité de ce repos forcé pour contacter Balbok au sujet de son cousin Arthur pour savoir si cela remettait en cause son héritage et surtout leur plan. D'après ce que lui avait dit le gobelin, ce n'était pas le cas. En effet, la Maison Pendragon avait ceci de particulier qu'elle existait à la fois dans le Monde Magique et non Magique. C'était la raison pour laquelle elle avait deux Seigneur. Le père d'Arthur était le Seigneur Non Magique et Hariel était l'Héritier Magique. Cela avait été décidé des siècles auparavant quand Arthur avait accédé à la demande de sa demi-sœur Morgane Le Fay d'avoir un enfant avec lui. Ne voulant pas spolier son autre enfant né de son union avec Guenièvre et Merlin, il décréta que chacun de ses enfants règnerait sur l'un des deux mondes mais que seul son enfant officiel, celui qu'il avait eu avec sa reine et qui posséderait Excalibur, pourrait régner, c'est-à-dire Hariel.
Arthur et lui étaient cousins très éloignés mais cousins tout de même. Il n'était d'ailleurs pas n'importe quel Pendragon mais il était l'héritier du titre. Enfin, il l'était jusqu'à il y a quelques années quand il était partie de la maison pour trouver des adversaires dignes de lui et de Collbrande. C'était sans doute à cette époque qu'il avait rejoint la Chaos Brigade et Vali.
Bien sûr il avait aussi fallu que sa Tante et sa Suite reparte pour le Japon. Mais cette fois, Hariel ne serait pas avec eux. Il était triste de les voir partir alors qu'il les avait côtoyés sur une base quotidienne pendant plus de quatre mois, et quels mois ! Il s'était passé tellement de choses, le combat contre Raynalle, celui contre Kokabiel puis contre la Chaos Brigade puis contre Loki…en fait ils n'avaient fait que se battre. Hariel allait s'ennuyer sans toute cette adrénaline.
Son dernier petit plaisir avait été de voir le visage des jeunes Démon paniqués quand il leur avait rappelé leurs devoirs de vacances et surtout le fait qu'il ne serait pas la pour les aider. Rias s'était vengé quelques heures plus tard en le narguent avec une photo prise dans le train Gremory et où on voyait Koneko endormie sur les genoux d'Issei avec un sourire heureux.
Hariel était très jaloux d'avoir manqué ça. Mais en même temps il était heureux. Kuroka avait dit que les Nekoushou étaient une race de guerriers qui ne trouvaient jamais le repos. Mais peut-être que Kuroka n'avait jamais trouvé un endroit où se reposer, un endroit où elle pouvait se sentir en sécurité comme Koneko auprès d'Issei.
Il fut tiré de ses rêveries par la porte de son compartiment qui s'ouvrait.
« Excusez-moi, je peux m'assoir ici ? »
« Bien sûr » dit Hariel à la jeune fille.
Il l'aida à mettre sa grosse valise dans le filet au dessus des sièges puis tous les deux s'assirent l'un en face de l'autre. Ils se regardèrent quelques instants avant d'exploser de rire.
« Alors, comment j'étais ? » demanda Hermione.
« Parfaite, parfaite. On jurerait que tu viens de me rencontrer. »
« Ça fais un peu bizarre alors qu'on s'échange des mail depuis quatre ans » grimaça la jeune fille.
« Je sais…en même temps ce n'est pas si compliqué puisque tu ne sais toute la vérité à propos de moi que depuis… »
« Évitons de revenir là-dessus tu veux bien ? » l'interrompit son amie.
« Désolé » dit Hariel. « Tu m'en veux toujours. »
« Non » soupira la jeune fille. « Plus maintenant. »
Elle se mit alors à le détailler des pieds à la tête.
« Quoi ? » demanda Hariel.
« Eh bien tu m'avais juste habitué à être…plus exubérant aux niveaux des fringues. C'est vrai tu t'es quand même amené une fois en costume de bergère. »
Hariel regarda sa tenue. Il portait une jupe plissée à motifs écossais verts avec un vieux chemisier blanc à col en dentelle et manches bouffantes ainsi qu'un gilet de laine bordeaux par-dessus. Il portait un collant blanc de coton épais et des chaussures grises à boucles avec un nœud sur le devant. Il portait un collier fait de perles de plastiques blanches avec un médaillon en forme de cœur avec un faux brillant rose qui était en fait Proteus déguisé, des lunettes rondes un peu abîmés cachaient ses yeux et ses cheveux noirs étaient maintenus en arrière par un simple serre-tête. Cette fois-ci, il n'avait pas remis ses sceaux en place mais les avait métamorphosés, un tour qu'il avait appris pendant l'été en prévision de sa venue à Poudlard.
« Ça ? C'est ma tenue de camouflage. Je suis censé venir d'un orphelinat. Je vais pas porter du Gucci, non ? »
« Certes, mais attention, un peu plus et tu nous rejoue Olivia Twist. »
« Merci Hermione Dickens » grogna Hariel.
« Et les peluches ? » demanda Hermione en désignant les deux chiots. « C'est nouveau ou tu les as ajouté pour parfaire le personnage ? »
« Non, ils ne sont pas là pour faire joli. Je te présente Sköll et Hati. »
« Comme dans la mythologie scandinave ? » demanda candidement Hermione. « Ceux qui pourchassent le soleil et la lune ? »
« Et bien en fait… »
Mais Hariel n'eut pas le temps de finir car la porte de son compartiment s'ouvrit à nouveau.
« Les places sont libres ? » demanda le garçon qui était entré. « Les autres compartiment sont pleins. »
Hariel reconnu immédiatement le rouquin. C'était le fils, ou plutôt l'un des fils, de la femme qui l'avait « aidé » à trouver la voie 93/4. En fait, quand il était arrivé à la garde de King's Cross déposé par Grayfia déguisé en Mrs Ludworth, il s'était rendu compte qu'Hagrid ne lui avait pas dit comment trouver le quai de la voie 93/4. Bien entendu, il savait qu'il fallait passer au travers de la séparation entre les voix 9 et 10 mais le Hariel qu'il jouait l'ignorait. Il avait été assez embêté. Était-ce un oubli d'Hagrid calculé par Dumbledore ou non ? Et si oui, pourquoi ?
Fort heureusement il avait eu le temps d'y réfléchir puisqu'il n'était que dix heure et quart. Puis il avait entendu la femme. Bon sang, c'était tellement évident qu'il ne savait pas comment ses enfants avaient put ne pas comprendre. Comment ne pas comprendre qu'une petite bonne femme rousse qui faisait des aller-retour dans la gare en demandant d'une voix forte et clair si la voie était bien la 93/4 alors qu'elle avait au moins quatre enfants en âge d'aller à Poudlard et qu'elle-même aussi avait du aller sur cette même voie quand elle était jeune, n'était pas un agent de Dumbledore envoyé pour le guider lui vers le quai ? Bien sûr la femme avait été charmante et même maternelle. Encore une manœuvre intelligente de la part de Dumbledore qui voulait en quelque sorte lui offrir une figure maternelle de son propre camps. Quoi de mieux qu'une maman pour un orphelin ?
Et voilà maintenant que le fils, le benjamin, celui qui rentrait à Poudlard cette année, en même temps que lui se retrouvait à lui demander de s'assoir avec lui ? Ce n'était à nouveau pas une coïncidence.
Le garçon n'attendit pas de réponse de leur part et entra avant d'essayer de mettre sa valise en hauteur. Pour coller à son rôle du gentil Hariel, celui-ci l'aida avant de se rassoir près de la fenêtre, Hermione à côté de lui. Le garçon essaya de s'assoir en face de lui mais il fut interrompu par le hululement furieux d'Hedwige qui s'était mise là. La chouette s'envola et se posa en hauteur alors que le garçon prenait sa place sous le regard furieux de l'oiseau.
« Je m'appelle Ron, Ron Weasley. En fait c'est Ronald mais j'aime pas trop qu'on m'appelle comme ça » dit le garçon.
« Je m'appelle Hermione Granger » dit Hermione.
« Et moi Hariel Potter. »
Pendant un bref instant, Hariel crut voir une lueur étrange dans les yeux de Ronald. C'était un étrange mélange d'envie et de calcul. Mais elle se dissipa rapidement pour laisser place à une sorte de surprise mêlée d'admiration.
« Tu es Harry Potter ? »
« Hariel » corrigea celui-ci.
« Mais…euh…Harry Potter est pas censé être un garçon ? »
« J'en suis un »
« Alors pourquoi tu porte des vêtements de filles ? »
« Ça te regarde ? » s'exclama Hermione qui ne pouvait déjà plus de lui.
« Je demandais juste pas la peine de m'agresser » grogna Ron. « Et est ce que tu as vraiment cette…tu sais la… »
Comprenant qu'il parlait de sa cicatrice, Hariel retint un commentaire désobligeant et fit un signe discret à Hermione pour qu'elle fasse de même avant de repousser la mèche de cheveux qui la recouvrait. Ron ouvrit de grands yeux et continua à faire quelques commentaires.
Pendant ce temps là, le train avait commencé à s'ébranler et était sortit de la gare. Ils étaient à présent dans la proche banlieue de Londres qui était presque aussi urbanisé que le centre. Ron continuait à parler de tout et n'importe quoi. Surtout de lui. Apparemment les Weasley étaient tous sorciers depuis des générations, une vieille famille dont les membres avaient toujours été à Gryffondor. Ron avait rajouté qu'il ne savait pas ce que ses parents lui feraient s'il finissait à Serpentard. Ça ne fit que renforcer l'idée d'Hariel que les Weasley lui avaient été envoyé pour le mettre sur la bonne voie, celle qui menait à Dumbledore.
Hariel avait aussi analysé le garçon lui-même. Il avait des vêtements usés et assez anciens, reprisés à certains endroits. De ce qu'il avait vu des autres membres de la famille et de ce que lui avait dit Ron, les Weasley ne devaient pas être riche. Cela semblait gêner Ronald qui avait semblé être assez envieux d'Hariel qui avait sa propre chouette en plus des chiens. Il avait aussi vu son regard quand il avait sortit une pleine poignée de gallions pour payer des confiseries pour tous.
Et puis il y avait aussi autre chose. Les quatre qu'Hariel avait vus n'étaient pas les seuls garçons Weasley, Ron avait aussi deux grands frères qui étaient déjà rentré dans la vie active. D'après ce qu'il avait comprit, ces deux là s'étaient énormément démarqués lors de leurs études à Poudlard, l'aîné, Bill, qui était briseur de malédiction en Égypte pour le compte de Gringotts, au niveau purement scolaire alors que son frère Charlie, qui étudiait les Dragon en Roumanie, était devenu une star du Quidditch, le sport international sorcier. Les trois autres frères de Ron semblaient suivre cette même voie, Percy, le troisième fils en respectant et faisant respecter les règles et les Jumeaux, Fred et George, en les enfreignant avec leurs plaisanteries.
Précédé par tant de fortes personnalités, il était normal que Ron se sente un peu dans l'ombre de ses frères. Être ami avec le « Survivant », comme on l'appelait, devait lui apportait une notoriété différente de ses frères.
Au bout d'un moment, Hermione en avait eut assez, elle avait profité qu'un garçon nommé Neville Londubat vienne les voir pour leur demander s'ils n'avaient pas vu son crapaud pour lui proposer de l'aider. Bien sûr, elle n'était pas sadique au point de laisser Hariel seul avec Ron et avait embrigadé le garçon avec elle en l'envoyant avec Neville d'un côté du train alors qu'elle allait de l'autre.
Hariel resta donc seul avec ses animaux ainsi que Croutard, le rat de Ron, qui dormait sur un siège. Bien qu'il trouvait que ce rat avec quelque chose d'étrange sans savoir quoi, il empêcha Hedwige de le manger.
« On ne sait pas où ça a traîné » lui dit-il avant de recommencer à caresser ses deux chiens.
Hariel appréciait le silence seulement interrompu par les petits couinements de plaisir de Sköll et Hati. Au bout d'un moment, ses yeux se mirent à regarder de plus en plus ses mains et de moins en moins les chiens.
Il n'avait que peu de souvenirs de la bataille contre Loki après qu'il ait été gelé par Angrboda et Iarnvidia. Il savait qu'il s'était passé quelque chose mais c'était embrouillé. Comme il regardait ses mains, il avait l'impression d'avoir des flashes. Il voyait ses mains entourés du Pouvoir de Destruction devenu compact. Intrigué il leva sa main vers son visage et fit naître un peu d'énergie noire au creux de sa paume. Il se mit à se concentrer sur cette énergie et tenta de la contracter, de la compresser afin qu'elle devienne comme tangible.
Il se concentrait tellement dessus qu'il ne voyait pas le temps passer. Au bout d'un moment, l'énergie changea et commença à ralentir, à devenir plus liquide…
Le bruit de la porte de son compartiment le surprit et il referma sa main en faisant disparaître l'énergie. C'était Ron qui revenait d'aider Neville. Il s'assit à nouveau face à lui et se remit à babiller. Hariel ne l'écoutait que d'une oreille en répondant de temps en temps de manière évasive ce qui semblait contenter l'autre garçon. Hariel regarda à nouveau sa main et sourit. Comment allait-il appeler cette attaque ? Il se souvenait maintenant qu'à ce moment là le Pouvoir de Destruction avait aussi formédes ailes dans son dos. Sept paires d'ailes, comme son lui futur.
« Embodiment of the Devil… » murmura-t-il alors.
« Tu as dit quelque chose Harry ? » demanda Ron.
« Non, non » répondit celui-ci. « Rien du tout. »
À suivre...
Et voilà ! Un peu plus de 31 pages ! J'espère que ça vous va. Et comme promis, Hariel est dans le Poudlard Express direction Poudlard (of course)
Juste pour ceux qui ne le sauraient pas, le nom de sa nouvelle attaque, Embodiment of the Devil, ça veut dire « Incarnation du Diable », le titre du chapitre. Bon, bien sûr l'incarnation du Diable dont il est question pourrait aussi être Loki. On peut l'interpréter comme on veut.
Alors oui, je sais que Iarnvidia appelle Angrboda « mère » mais elle est bien sa belle-mère, il n'y a pas de sous entendu de procréation incestueuse entre Fenrir et sa sœur (ou demi sœur)…quoique dans la mythologie c'est souvent le cas.
Bon dans tout les cas je vous fais de gros bisous et je vous souhaite à dans deux semaines pour le chapitre suivant !