Check Mate DxD
Chapitre 37 : Mon propre chemin/jibun no michi
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Hariel avait le cœur léger pour la première fois quand il s'assit en face d'Hermione et Ron à la bibliothèque.
« Tu as l'air d'aller mieux » remarqua Hermione.
« C'est à cause de la lettre que tu as reçu ? » demanda Ronald.
« Heu…Oui » répondit Hariel en jetant un coup d'œil à Hermione.
Celle-ci haussa les épaules. Elle avait du lui dire qu'il avait reçu une chouette…ce qui en un sens n'était pas tout à fait faux.
« Mon ami qui était malade va mieux » dit-il.
En disant ces mots il avait regardé Hermione droit dans les yeux et celle-ci avait compris que le SMS qu'il avait reçu parlait d'Issei. Il lui avait parlé de ce qui s'était passé dés le lendemain de son retour. Cependant, depuis ce moment-là il avait été extrêmement inquiet et déprimé. C'était un vrai soulagement de le voir à nouveau sourire.
« J'y comprends rien ! » s'exclama alors une voix dans leur dos.
Les trois Serdaigle entendirent un retentissant « chut » provenant de la Bibliothécaire, Mme Pince, et ils se retournèrent pour voir un Gryffondor de leur année, Seamus Finnigan, se tasser sur lui-même en rougissant. Il était avec deux autres personnes, Ajit Singh et le cousin d'Hariel, Dean.
Y voyant une occasion de se rapprocher de lui, le jeune Démon proposa d'aller les aider.
« Pourquoi faire ? »
« Ils ont l'air d'avoir le même travail que nous en Potion, autant aller les aider. »
« Mais… »
« Bonne idée » dit Hermione en commençant à ranger ses affaires. « Le travail sera plus vite fait si on s'y met à plusieurs. »
Hariel fit de même, imité par Ron qui grognait encore un peu, puis se dirigea vers la table des Gryffondors.
« Salut, j'ai entendu que vous aviez un problème ? » dit-il.
« Ah ! Désolé, je vais faire moins de bruit » dit Seamus.
« Ce n'est pas ça, je voulais juste savoir si on pouvait faire le travail ensemble. C'est pour le cours de Potion n'est-ce pas ? »
« On a le droit de travailler ensemble ? » demanda Dean.
« Pourquoi on ne pourrait pas ? » demanda Hermione.
« Ben on est de maison différentes alors… »
« Ça n'empêche pas de travailler ensemble, on a les même devoirs »
« Moi je veux bien » dit Dean. « Et vous ? »
Les deux autres garçons acquiescèrent.
« Alors, c'est d'accord » dit Dean avec un sourire.
Hariel lui sourit en retour, content que ce premier contact avec son cousin soit couronné de succès. En le voyant de plus près, il pouvait voir quelques ressemblances avec son oncle Barclay dans la forme de ses pommettes ou celle de son menton.
« Ça va ? » demanda Dean.
« Oui, oui » dit Hariel en rougissant.
Il venait de se rendre compte que cela faisait de longues secondes qu'il dévisageait son cousin.
« Alors, on s'y met ? C'est bien Potion ? »
« Oui » répondit Dean. « Sur les utilisations du sang de Dragon. »
« Trouvez les 12 utilisation du sang de Dragon et détaillez en deux en citant une potion où le sang de Dragon aura l'utilisation citée » récita Ajit qui parlait pour la première fois.
« Et bien c'est assez clair, non ? » demanda Hariel. « On est six, il y a douze utilisations, on en fait deux chacun. »
« Quoi ! » s'exclama Ron. « On ne pourrait pas plutôt en choisir deux et mettre tous la même ? »
« Si on fait ça, on connaître jamais les usages des douze » résonna Hermione.
« Imaginez si le professeur Rogue vous interroge sur l'une des utilisation que vous n'avez pas marqué sur votre feuille ? »
Tous, et en particulier les Gryffondors dont la maison semblait être la bête noir du professeur, ne purent que penser qu'il en était tout à fait possible.
« Allez, ça ne durera pas si longtemps »
Ron et les Gryffondors grognèrent un peu mais l'argument d'Hariel avait fini par les convaincre. Ils travaillèrent ainsi pendant un peu plus d'une heure mais, comme Hariel l'avait prévu, ils finirent assez rapidement.
« J'habite au Pays de Galles avec mon père et ma mère » lui dit Dean alors que les deux garçons ramenaient les livres qu'ils avaient utilisés pour les ranger. « Et toi ? »
« Un orphelinat à une heure de Londres. »
« Oh ? Désolé »
« Ce n'est rien. J'ai l'habitude » dit Hariel en haussant les épaules. « C'est le professeur McGonagall qui est venu te voir pour te dire que tu étais un sorcier ? »
« Ouais. Mon père était dingue quand il l'a appris. »
« Il s'est…fâché ? » demanda Hariel un tantinet inquiet.
« Non, mais c'est un scientifique, tu sais. Il avait vraiment du mal à croire à la magie. Le professeur McGonagall à du faire des tas de sorts. A un moment elle en a eut assez et elle l'a transformé en crapaud pour quelques secondes. Là je crois que mon père a comprit » dit Dean en riant. « Ma mère par contre elle a été super calme. D'habitude c'est une angoissée mais là elle avait l'air de tout accepter. »
Et pour cause puisque Doria Thomas, sa mère, était parfaitement consciente que le père biologique de Dean, Barclay, était un sorcier et que Dean devait l'être aussi. Il comprenait dans une certaine mesure pourquoi elle avait gardé le secret mais les révélations allaient être difficiles. Hariel avait envie de lui dire mais il ne se sentait pas le droit de divulguer ce secret.
Les deux garçons retournèrent près des autres qui commençaient à ranger les affaires.
« On va se trouver un coin pour jouer aux cartes » dit Seamus. « Ça vous dit ? »
« Non merci, je vais rester travailler encore un peu » dit Hermione.
« Moi aussi » dit Hariel.
Il aurait encore voulue être avec son cousin mais il ne voulait pas abuser. Il savait que s'il ne se contrôlait pas, il allait se mettre à le suivre comme un petit chien et ce n'était pas l'idéal au niveau de la discrétion…ni au niveau relationnel.
« Et toi...heu, Ron ? Tu viens ? » demanda Seamus.
Le garçon hésita. Il voulait bien aller avec les Gryffondors, surtout qu'il n'avait pas vraiment envie de partir de la bibliothèque, mais en même temps, il aurait bien aimé rester avec Harry. Après tout c'était son devoir en tant que meilleur ami. Il hésita encore quelques instants puis suivit les garçons en dehors de la bibliothèque.
« Tu étais…très intéressé par Dean » dit Hermione sans lever les yeux de ton parchemin.
« Toujours aussi perspicace ma chère Hermione » dit Erik sans lever les yeux du sien.
« Je ne savais pas que c'était ton style. »
« Tu n'y es pas du tout. Dean est mon cousin. »
Il entendit un bruit de plume qui crisse sur le papier et un juron qui lui firent relever les yeux. Hermione tentait d'essuyer le pâté qu'elle venait se faire en apprenant la nouvelle.
« Ton…ton cousin ? » s'exclama-t-elle.
« Chut ! » souffla Hariel en posant un doigt sur ses lèvres. « Pas si fort ! »
« Alors c'est un…un »
« Non, ce n'est pas « un… » comme tu dis. C'est un cousin du côté de mon père. »
« Pourquoi vous vous êtes ignorés jusque-là alors ? »
« On ne s'est pas ignoré, il ignore que je lui suis apparenté. »
« Comment ça se fait ? »
Hariel soupira et raconta à son amie l'histoire de son oncle Barclay.
« Tu comptes lui en parler ? » demanda finalement Hermione quand il finit son histoire.
« Je ne pense pas non. Normalement c'est à sa mère de le lui dire. »
« Elle ne l'a pas fait en plus de dix ans » dit Hermione. « Elle ne l'a même pas fait après qu'ils aient reçu la visite de McGonagall. »
« Je sais, mais ce n'est quand même pas à moi de le lui dire. »
« Tu ne penses pas qu'il risque de t'en vouloir si sa mère lui révèle tout et qu'il se rend compte que tu ne lui as rien dit »
« Oui, je sais » gémis Harry en mettant sa tête dans ses bras.
Hermione regarda son amis quelques instants et sourit, amusée. Finalement, même les génies pouvaient avoir des problèmes.
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Des jambes graciles, un corps fin, un visage délicat encadré par cette magnifique chevelure noire et ces yeux, ces beaux yeux verts qui semblaient le transpercer à chaque fois qu'il posait ses yeux sur lui. A la fois délicieux…et intolérable. Il était un Malefoy, par Merlin ! Trembler devant un joli minois, surtout celui de Potter, ne faisait pas honneur à son nom. Et pourtant Draco était indéniablement attiré par lui comme un papillon par une flamme.
Il fallait qu'il lui parle, il fallait qu'il puisse rester avec lui. Mais comment faire ? Il n'avait pas fait une très bonne première impression et tout ça c'était de la faute de ce satané Weasley qui lui avait coupé l'herbe sous le pied en rencontrant Potter dans le train. Mais en même temps, il lui avait dit qu'ils étaient quand même amis, alors…alors il pouvait essayer de lui parler et peut-être qu'il arriverait à percer son secret.
En effet il ne l'avait dit à personne mais il l'avait vu, toi jours auparavant, disparaître dans une lumière rouge avec cette sang-de-b…non, non, non, il ne devait plus l'appeler comme ça. Potter tenait à elle et s'il voulait rester en bon termes avec lui, il devait aussi la respecter elle. Donc ce serait « Granger » mais qu'on ne lui demande pas de faire plus d'effort.
Donc il avait vu Potter et Granger disparaître dans une lumière rouge et il ne savait pas où ils avaient été allé. Décidément, Potter était un mystère digne de lui.
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« Bonjour Potter » dit Draco.
« Qu'est ce que tu veux, Malefoy ? Dégage ! » cracha Ron.
« Ne soit pas impoli, Ron » soupira Hariel. « Bonjour Draco. Tu sais, tu peux m'appeler Hariel si tu veux. Et je suis sûr que ça ne dérange pas Hermione et Ron que tu les appelles par leur prénom. »
« Moi ça me dérange » grogna Ron.
« Moi pas » dit Hermione. « Bonjour Draco, qu'est ce que tu viens faire ici. »
« Je me suis juste dit que si vous aviez des problèmes en Potion, je pourrais vous aider »
« Pas la peine, on a déjà fini » dit Ron.
« Le devoir peut-être mais il faut encore qu'on révise les cours. C'est mieux de le faire à plusieurs » dit Hermione.
« Merci, Granger » dit Draco en s'asseyant.
« Allons Draco, tu peux l'appeler Hermione »
« Je… » commença Draco.
« Oui ? » demanda Hariel.
Draco papillonna des yeux devant le regard en apparence innocent d'Hariel et referma la bouche. Intérieurement, il se morigéna. Non, non et non ! Il ne pouvait pas se soumettre de cette façon ! C'était dégradant ! Il regarda à nouveau Hariel qui lui sourit et il sortit ses affaires sans ajouter un mot de plus.
« Quoi ! Mais ! Mais on va pas l'accueillir comme ça cette sale fouine ! » s'exclama Ron en se faisant reprendre par la Bibliothécaire.
« Allons Ron… » commença Hariel.
« Qu'est-ce qu'il y a, Weasley, t'as peur qu'à côté de moi tu paraisses trop misérable. »
« Espèce de… » cria presque Ron en se levant.
« Monsieur Weasley, vous êtes dans une bibliothèque ! » lui cria Mme Pince. « Ne faites pas tant de bruit. »
« Mais… »
La Bibliothécaire lui fit les gros yeux et Ron préféra se rasseoir.
« Tu vas quand même pas le laisser me parler comme ça » siffla Ron à Hariel.
« C'est toi qui a commencé à l'insulter alors ne sois pas surpris s'il te répond. »
Draco eut un léger sourit goguenard qui s'effaça quand Hariel se tourna vers lui.
« Quand à toi » dit celui-ci avec des yeux furibonds, « Tu me feras le plaisir d'arrêter d'agir comme un gamin en lui répondant, c'est clair ? »
Draco fit la moue et hocha la tête comme un gamin pris en faute. Potter décidément était vraiment quelqu'un de très énervant.
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Hariel décida que finalement, il aimait bien Draco. C'était un jeune garçon extrêmement ambivalent et complexe. On sentait chez lui une éducation aristocratique et rigide dans laquelle on lui avait appris à se tenir et aussi qu'il était meilleur que tout le monde. Et pourtant, de temps en temps, Hariel pouvait voir transparaître la véritable personnalité du garçon.
Par certains côtés, il lui rappelait Issei. Le commentaire qu'il avait fait sur ses jambes à leur première rencontre (qui était en fait leur deuxième) en était la preuve. A de nombreuses reprises, il avait sentit le regard du garçon errer sur son corps de manière contemplative et ce malgré le manque de style de l'uniforme féminin. Il l'avait également vu rougir et bégayer quand une fois il avait percuté une fille de septième année à la poitrine généreuse. Cependant, une différence avec Issei était qu'il semblait avoir aussi des coups de cœurs pour les garçons comme par exemple pour Cedric Diggory, un Poufsouffle de quatrième année qui était particulièrement joli garçon.
Mais me plus souvent, Draco était froid, voir insensible et assez méchant, il faut l'avouer. Hariel suspectait qu'il s'agissait de l'éducation donnée par son père et il ne manquait pas une occasion d'essayer de faire ressortir cet autre côté du garçon qu'il préférait à l'autre.
Avec un peu de chance, peut-être qu'il serait par la suite un peu plus ouvert sur ses désirs. Hariel doutait qu'il arrive un jour au niveau d'Issei mais qu'il en prenne le chemin l'amuserait beaucoup.
En attendant il était assez content de voir le visage rougissant et intéressé de Draco quand il lui montrait (sans le faire exprès, bien sûr) sa culotte.
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Hariel sentit une vibration dans sa poche. Il sortit son potable en cachette et regarda la notification. C'était un mail de son oncle. Comme il était à la bibliothèque, il se dit que ce n'était pas le meilleur moment et le rangea. De toute façon, il serait bientôt midi et il avait décidé d'aller dans sa dimension après un repas rapide. Il verrait ce que son oncle avait à lui dire à ce moment là.
Enfin, la cloche sonna et lui, Hermione et Ron se levèrent pour se rendre à la Grande Salle. Draco était déjà devant la porte et les attendaient. Normalement, le jeudi, les Serpentards avaient Sortilèges. Draco avait dû se dépêcher pour arriver avant eux.
Certes Hariel aimait bien Draco mais son adhésion au groupe avait eut ceci de problématique qu'il avait du mal à se rendre dans sa dimension. Écarter Ron était assez facile, le garçon était allergique à la bibliothèque donc si Hariel disait qu'il y était, il ne serait jamais venu à l'idée de Ron de vérifier de visu si c'était vrai.
Draco par contre était plus malin. Il avait mémorisé l'emploi du temps d'Hariel et savait toujours où le retrouver. Les seuls moments où lui ou Hermione pouvaient être seul étaient les moments où Draco avait cours et pas eux c'est à dire une heure le mercredi après-midi et le jeudi matin ainsi que pendant une majeure partie de l'après-midi du jeudi à cause des cours de vol.
En parlant du vol, ces cours ci n'étaient pas vraiment les préférés d'Hariel. Pour lui, le vol était un moyen de locomotion plus qu'un plaisir. Voler lui permettait d'atteindre sa destination plus vite et pouvait l'aider quand il combattait mais ça n'allait pas plus loin. De plus, la manière de voler des sorciers, à cheval sur un balai, n'était pas des plus confortable ni des plus gracieuse.
Pendant les cours, ses camarades, à l'exception d'Hermione, ne faisaient que parler de ce sport, le Quidditch, que les sorciers adoraient et qui se jouait sur des balais. D'après ce qu'il en avait entendu, ce serait loin de lui plaire, ce jeu manquait tellement de subtilité et d'esprit d'équipe. Mais bon, peut-être que le voir en vrai serait mieux.
Il fut impossible à Hariel de s'éclipser pendant le repas et il ne put donc aller dans sa dimension. Heureusement, c'était jeudi et il pourrait y aller vers 15h30, quand Draco se rendrait dans le parc pour son cours avec Mme Bibine, le professeur de Vol.
Finalement, Hermione et lui réussirent à se débarrasser facilement de Ron puisqu'il avait été invité à jouer aux cartes par Seamus dans la salle commune de Gryffondor.
Pendant quelques instants, Hariel se tâta pour aller les rejoindre. Il lui arrivait de temps en temps de croiser son cousin mais pas autant qu'il le voudrait. Malheureusement, il avait du travail à faire et puis il y avait ce mail.
Quand il arriva dans sa dimension, il se dirigea vers une série de tableaux noirs, certains vierges et d'autres recouverts de calculs complexes. Il s'agissait de son travail de thèse sur la puissance des calculs de réseaux de neurones artificiels.
Hariel était fasciné par la mathématique des ordinateurs et en particulier des intelligences artificielles pour la robotique. Il espérait pouvoir terminer sa thèse cette année et enfin acquérir le titre de docteur. Bien sûr, il ne s'arrêterait pas là et comptait bien également faire une thèse dans ses deux autres matières, ingénierie biologique et ingénierie informatique. D'ailleurs il avait déjà en tête quelques idées pour un travail sur les ordinateurs quantiques.
Il travailla tout le reste de l'après-midi et quand Hermione lui dit qu'il était bientôt l'heure du dîner, il se rendit compte qu'il n'avait pas regardé son mail. Laissant son amie partir devant, il se rendit dans sa chambre qui était une version en plus sombre de celle d'Hermione. Il prit son ordinateur sur la console en dessous de la télé et monta sur son lit. Confortablement installé, il ouvrit sa boîte mail et la vida des quelques pubs qui s'y trouvaient.
A part le mail de son oncle, il y en avait un de Marcus, un autre de sa directrice de thèse ainsi qu'un bulletin numérique d'une revue de mathématiques. Il délaissa le bulletin pour plus tard et entreprit d'ouvrir les autres messages. Comme il était encore blessé par ce que lui avait dit son oncle la dernière fois qu'ils s'étaient vus, il préféra laisser son message pour plus tard. Il lut celui de sa directrice de thèse qui n'était rien de moins que le professeur Hunger, la doyenne de la faculté de Mathématiques. Il lu ensuite rapidement celui de Marcus et décida d'y répondre de même qu'à la doyenne Hunger.
Quand il eu fini, il se retrouva avec seulement celui de son oncle. Il soupira et l'ouvrit. Alors qu'il commençait à lire, ses yeux s'élargirent et il blêmit.
« Mon cher Hariel.
J'ai préféré ne t'écrire qu'une fois que tout le monde soit rentré sain et sauf à Kuoh. Il y a quelques heures, ta tante à été enlevée. Comme je te l'ai dit, elle va bien, comme tous les autres.
En fait, il apparaît que lorsqu'Issei a scellé Loki, celui-ci les a maudit lui et Rias pour les empêcher à jamais d'être heureux ensembles. C'est cette malédiction qui aurait renforcé la colère et la peine d'Issei à la disparition d'Asia et lui ait autant fait perdre le contrôle.
Cependant, chez Rias, la malédiction a prit une toute autre forme et elle s'est servit des sentiments que ta tante porte à Issei afin de capturer son esprit en prenant la forme du jeune Dragon. »
En lisant ces lignes, Hariel se dit qu'il ne devait pas s'agir que de son amour pour Issei mais aussi de sa contrariété de voir Issei, non seulement avec d'autres femmes mais aussi en étant plus proche d'elles. Hariel savait déjà que sa tante n'avait pas l'impression d'être aimée comme une femme par Issei mais comme une déesse, une maîtresse. Il n'y avait pas la complicité ou la simplicité qu'il pouvait y avoir dans la relations d'Issei avec les autres filles et c'était de cela que Rias souffrait.
Mais il était possible aussi, enfin il n'en avait qu'une intuition, qu'Issei ait peur de se déclarer aux femmes de peur que ses sentiments ne soient pas partagés. Après tout il y avait une certaine logique. Rias, Akeno ou n'importe quelle autre fille de la Suite de Rias étaient très belles et il avait du mal à les prendre aux sérieux quand elles disaient le trouver attirant. Il en découlait une certaine insécurité renforcé encore par le souvenir de la première femme avec qui il était sorti : Amano Yuuma, l'Ange Déchu Raynalle.
« Pour ne pas avoir à répondre de ses actes envers Odin et être forcé de libérer Rias de son emprise, Loki s'est lui-même scellé dans la glace. Cependant, avec l'aide de ton cousin Arthur Pendragon ainsi que de Vali Lucifer, du Roi Singe Bikou et de la Nekoushou Kuroka, les serviteurs de ta tante se sont rendus dans la Faille Dimensionnelle où elle avait été amenée.
Afin de lui faire reprendre ses esprits, ils se sont battus contre elle mais ils ont dû abandonner quand le charme qui les protégeait du vide de la Faille s'est dissipé et qu'ils en ont été éjectés. Seul Issei est resté et, à l'aide d'une nouvelle puissance éveillée par Ajuka sur son Sacred Gear, a pu la libérer.
La dérive dans le vide de la Faille leur a ensuite été épargnée par le Grand Rouge qui les a guidés hors de son domaine. »
C'était étonnant que le DxD se soit préoccupé d'eux. Ce n'était pas qu'il était égoïste, enfin, pas plus que les autres Dragons, mais pour un être de cette ampleur les Démons n'étaient rien de plus que de vulgaires mouches. Peut-être avait-il sentis le Dragon en Issei ?
« Ils ont ainsi pu rentrer sains et sauf et libérés de la malédiction de Loki.
Comme tu peux le voir, tout le monde va bien. Il n'est donc pas utile que tu viennes.
Ton oncle qui t'aime,
Sirzechs »
Hariel bouillonnait. Bien sûr qu'il allait venir ! Et tout de suite même ! Il regarda l'horloge et vit qu'il était plus de 18h. Cela voulait dire qu'il était à peu près 2h du matin au japon. Il jura. C'était trop tard pour y aller. Il serait cependant trop tôt pour y aller avant les cours le lendemain, tous seraient encore eux-mêmes en cours. Le mieux était d'attendre midi.
Perturbé, il descendit jusqu'à la Grande Salle pour le dîner. Si Hermione et Draco remarquèrent son état, ils n'en dirent pas un seul mot. Ce ne fut pas le cas de Ron qui le harcela de question jusqu'à ce qu'Hariel se fâché contre lui. Cela ne sembla pas décourager le garçon qui voulut repartir à l'assaut quelques minutes après en jouant la carte de l'amitié et de la confiance mutuelle. Heureusement, Draco veillait et prit bien gardé à lancer deux ou trois méchancetés à Ron pour le détourner de sa cible ce en quoi Hariel était profondément reconnaissant.
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« J'aurais dû savoir que tu viendrai quand même » dit une voix près d'Hariel.
Adossé au mur, le visage baissé, celui-ci ne bougea pas, il ne répondit même pas à son oncle.
Il était arrivé quelques instants plus tôt à l'ancien bâtiment et s'était dirigé vers la salle de réunion. Alors qu'il allait pousser la porte, il s'était figé en entendant la voix de Rossweiss. Au lieu d'entrer, il s'était mis à regarder par l'embrasure. Sa tante Rias, qui effectivement allait bien, négociait avec la Walkyrie son entrée dans sa Suite en tant que Tour.
S'était tout aussi profitable à elle qu'à sa tante après tout. En tant que magicienne, elle pouvait renforcer efficacement le rang de sa Suite notamment grâce à sa magie de téléportation extrêmement puissante qui pouvait s'avérer utile. Du côté de Rossweiss, les avantages n'étaient pas moindre avec notamment un salaire assez élevé, une retraite, une assurance maladie et bien sûr, du prestige.
Face à ces arguments, la Walkyrie avait bien sûr finit par accepter et s'était immédiatement faite réincarner en Démon.
C'est alors qu'Azazel avait prononcé les mots qui avaient donnés comme un coup au cœur à Hariel : sa tante avait désormais toutes ses Pièces. Elle pouvait à présent être considérée comme une Démone à part entière et un membre de la société Démoniaque.
A ce moment là, Hariel s'était sentit comme…abandonné en quelque sortes.
« Le lien entre un Démon et sa Suite est fort, presque plus fort qu'aucun autre chez notre race » dit Sirzechs en s'approchant de son neveu. « Je suis désolé d'avoir été un peu sec la dernière fois avec toi. Mais à partir de maintenant, ta tante va devoir se débrouiller seule avec sa Suite. »
« Je suis…de trop, n'est-ce pas ? » demanda Hariel d'une voix pleine de larmes.
Sirzechs s'approcha d'Hariel et le prit dans ses bras.
« Tu ne sera jamais de trop, pas avec ta propre famille. Rias comme moi t'accueillerons toujours à bras ouvert. Mais Rias à commencé son propre chemin et bientôt il sera temps que tu commences le tien. »
« Quand j'aurais…une Suite ? »
« Peut-être…ou peut-être que ça arrivera avant cela, je ne sais pas. »
Tout à coup, Hariel eut très très envie d'avoir sa propre Suite, un groupe soudé autour de lui, un groupe dépendant de lui et dont il dépendrait complètement. Mais pour le moment, il n'avait envie que d'une chose.
« Dit Sirzechs-oji-sama, je peux rester dans tes bras ? »
« Autant que tu veux Hariel »
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« La séance exceptionnelle du samedi 26 septembre 2011 va maintenant commencer » annonça Dumbledore d'une voix magiquement amplifiée.
Simeon Randall-Delûte, que l'on appelait ici Régent Pendragon-Emrys, monta rapidement dans les gradin et rejoignit les rangs du haut avant de s'assoit à côté d'un autre homme.
Très vieux, ridé et voûté, l'homme n'en avait pas moins une certaine prestance encore amplifié par le soin apporté à son apparence. Ses cheveux blancs étaient impeccablement plaqués en arrière et retenus par un bandeau de métal doré qui tranchait avec le noir de ses yeux. Son visage était allongé, son menton carré et impeccablement rasé avec un nez busqué et des lèvres fines qui ne semblaient pas avoir l'habitude de sourire. Il portait une robe noire toute simple mais d'un tissu de bonne qualité avec par-dessus un manteau de brocard noir rehaussé d'or montrant des motifs floraux et animaux et notamment des grues.
Fiermont Crane, Duc de la Maison Crane, de la Maison de Blackmore et de la Maison Idris, était le doyen du Magenmagot. À 118 ans, il était plus âgés que Dumbledore de sept ans mais était toujours bon pied bon œil malgré me fait qu'il ne se déplaçait plus guère qu'avec une canne.
Sa rencontre avec Simeon s'était faite un peu par hasard dès la deuxième cession ordinaire du Magenmagot, le jeudi 8, où ils s'étaient retrouvés un peu par hasard l'un à côté de l'autre. Fiermont avait remarqué le malaise de l'avocat devenu membre de l'assemblé juridique et législative du pays et avait commencé à lui donner des conseils. Ils s'étaient retrouvés la semaine suivante et depuis Simeon restait avec lui.
« Quelle est la raison de cette convocation ? » demanda Simeon.
« C'est votre première séance exceptionnelle » dit Fiermont.
Ce n'était pas une question, ni même une affirmation. C'était juste un fait.
Contrairement à d'autres pays, le Magenmagot ne se réunissait pas tout les jours. Tous les jeudis avaient lieux ce qu'on appelait les séances ordinaires où les membres discutaient des problèmes rencontrés dans la semaine. Ça pouvait être des problèmes sur l'actualité qui nécessitaient une action ou bien un délit qui méritait une sanction. Dans le cas d'un crime, il était décidé du nombre de membre qui feraient parti du jury délibératif du procès et ces membres étaient par la suite tirés au sort (sauf ceux qui désiraient être chargés du dossier).
Et puis il y avait les nouvelles lois qui pouvaient êtres votés. En fait, n'importe quel sorcier pouvait proposer une loi. Mais il devait avoir le soutien d'un membre du Magenmagot (voir même plusieurs) qui la présentait à l'assemblé pour le vote.
Mais aujourd'hui était une séance exceptionnelle. Généralement, cela arrivait si les membres n'avaient pas pu voter une loi pendant la séance ordinaire. Dans ce cas là, au lieu de la reporter d'une semaine, les membres se réunissaient le lendemain et ainsi de suite jusqu'à ce que la loi soit voté. Cependant, il arrivait aussi qu'ils soient convoqués par un ou plusieurs membres pour discuter d'une affaire urgente.
« De quoi va-t-il être question ? » demanda Simeon. « Vous pensez que c'est grave ? »
Fiermont haussa les épaules.
« C'est peu probable. Depuis que Fudge est Ministre, il a tendance à appeler des séances exceptionnelle pour un oui ou pour un non » grogna le vieillard.
Parce que le Ministre était lui aussi membre du Magenmagot. Il l'était à la fois en son nom propre, c'est-à-dire avec son propre titre, mais aussi en tant que Duc de Londres, un titre magique non héréditaire qui se transmet de Ministre en Ministre et qui lui donnait pas moins de 16 voix. Ce n'était rien par rapport aux 96 voix de Simeon ou même aux 42 de Fiermont mais le Ministre avait une cohorte de suiveur qui l'appuyaient de leurs propre voix.
Comme le Duc Crane l'avait deviné, la raison exceptionnelle pour lequel Fudge avait appelé cette séance exceptionnelle n'avait rien de vraiment exceptionnelle ni même de bien intéressant. D'un certain côté ce n'était pas plus mal car ça voulait dire que l'idée était de lui et non pas de ses « conseillers ». En effet le Ministre ne faisait pas partie des gens les plus dangereux contrairement au Seigneur Lucius Malefoy et à la Dame Dolores Ombrage, assis respectivement à droit et à gauche du Ministre. Eux ne proposaient jamais de projets, ils se contentaient de faire croire à cet imbécile qui les dirigeait que l'idée venait de lui.
C'était dans ces moments là que les propositions du Ministre devenaient importantes voir même inquiétante. En effet, les seuls buts à la fois de Malefoy et d'Ombrage étaient de limiter la liberté des sorciers pour asseoir leur pouvoir. Le Seigneur Malefoy le faisait en général en faveur de la noblesse et la Dame Ombrage, en défaveur de tout ce qui n'était pas complètement humain.
Lucius Malefoy était un homme grand, mince, bien charpenté et d'une grande beauté amoindrie par ses yeux gris, froids et méprisants. Il était toujours tiré à quatre épingles avec une robe de sorcier ornementé, un ruban de soie attachant ses longs cheveux blonds platine et avec une canne dont le pommeau était une tête de serpent. Bref, un cliché ambulant.
Dolores Ombrage, elle, faisait penser à un crapaud. Petite, trapue, avec un cou quasi inexistant, elle avait des yeux globuleux et une toute petite bouche pincée. Elle était, elle aussi, tirée à quatre épingles mais avec son propre style. Ses courts cheveux châtains bouclés étaient permanentés à la perfection et son tailleur rose n'avait pas un pli…bien qu'il aurait été mieux sur quelqu'un d'autre.
Un bruit de pas pressé se fit alors entendre tout près d'eux avant que quelqu'un ne s'asseye juste à côté de de Simeon.
« J'ai manqué quelque-chose ? » demanda la personne d'une voix essoufflé.
« Fudge à encore eut une idée mirobolante pour nous emmerder » dit simplement Fiermont en haussant le épaules et sans même regarder la jeune fille qui venait d'arriver.
« C'était bien la peine de me presser » soupira-t-elle en passant ses mains dans son épaisse chevelure dorée et bouclée qui cascadait jusqu'au bas de son dos.
« Normalement, vous vous devez d'être présente à l'annonce de la début de séance Linéa »
« Oui, oui » soupira la jeune fille en se tournant vers le vieil homme en lui souriant avec insolence.
Si Fiermont était le plus âgé de la pièce alors Linéa Mautière était la plus jeune. A seulement 19 ans, elle dirigeait sa propre maison après l'abdication de son grand-père, Vilnius, qui se trouvait trop âgé pour continuer. Bien qu'il y ait eut pléthore d'autres prétendants dont les propres parents de Linéa, c'est elle que le vieux Mautière avait choisis pour lui succéder. Malgré son âge, Vilnius avait vu que sa famille n'était qu'un ramassis d'enfants pourris gâtés qui auraient dilapidés la fortune familiales avant même d'avoir fini d'enfiler leur anneau. Linéa était, pour lui, la seule candidate possible et de loin. Fantasque, rebelle, elle n'écoutait guère que son grand-père et sa propre conscience et se fichait de l'avis des autres.
Deux ans auparavant, alors qu'elle était encore à Poudlard, elle avait été la petite nouvelle de l'assemblée et Fiermont l'avait aussi pris sous son aile. Depuis, elle avait gagnée en assurance et, selon Fiermont, en effronterie. Il était difficile de voir à quel point ils se respectaient mutuellement au vu des piques qu'ils se lançaient.
« Vous êtes en beauté, aujourd'hui, ma chère » dit Simeon en baisant sa main.
« Flatteur » rit Linéa en lissant tout de même le devant de sa robe de velours jaune rehaussé de broderies dorés au corsage et au bout de ses larges manches.
Contrairement à beaucoup de femme nobles et d'épouses de nobles, elle demeurait une femme simple bien qu'élégante. Aujourd'hui d'ailleurs, elle ne portait pour tout bijoux qu'un bandeau de bronze ouvragé qui décorant son front et une ceinture faite de disques du même métal et tout aussi ouvragée.
« Vous fumer » dit alors Linéa.
« Vous savez bien que non » lui répondit Simeon.
« Je parlais de votre poche, il y a de la fumée qui en sort. »
En effet, un fin filet de fumée rougeâtre sortait de la poche de son manteau. Rapidement, il sortit le parchemin qui s'y trouvait et l'ouvrit, interrompant la fumée.
« Votre petit maître vous appelle ? » demanda Linéa avec un petit sourire entendu.
C'était le cas. Le parchemin était comme une ligne direct avec Hariel afin que celui-ci puisse être tenu au courent par son avocat de tout ce qui se passait dans la Chambre du Magenmagot. Il possédait un second parchemin quasi identique (par souci de discrétion, le sien ne fumait pas quand il avait un message) et il lui suffisait d'écrire à l'intérieur pour que le texte disparaisse de son parchemin et apparaisse sur celui de Simeon. L'idée venait bien sûr de Balbok qui avait une nouvelle fois prouvé à quel point il faisait tout pour aider son client.
Simeon fouilla à nouveau son manteau et en sortit un étui qu'il ouvrit.
« Qu'est ce que c'est ? » demanda Linéa en voyant l'objet que l'avocat en sortit.
« C'est un stylo plume, Linéa » dit Fiermont.
« Ça ne ressemble pas à une plume…ah si » dit Linéa en voyant la pointe effilée fait d'or et d'argent qui se cachait sous le capuchon.
Intriguée, elle regarda Simeon caler le parchemin sur une tablette et cimenter à écrire.
« Ah, c'est juste une nouvelle sorte de plume auto-encreuse » dit Linéa avec une moue déçue.
« Pas du tout, très chère » dit Simeon en même temps qu'il écrivait sur le parchemin. « Ceci est un objet moldus »
« Mais, où se trouve l'encre si elle n'apparaît pas par magie ? »
« À l'intérieur » répondit l'avocat.
Il dévissa le stylo et montra la cartouche à la jeune femme avant de le remonter et de continuer à écrire.
« Je ne savais pas que les moldus étaient aussi inventifs… » dit alors Linéa.
« Parce que vous pensez que ça c'est du génie ? » se moqua Fiermont. « Sachez ma chère que les moldus sont allé sur la Lune. »
« Non ? Quand ça ? »
« Il y a plus de 30 ans ma petite, ça vous en bouche un coin, hein ? »
« Mais pourquoi est-ce que je n'en ai jamais entendu parler ? »
« Parce que les sorciers européen en général et les anglais en particulier sont trop condescendant l'égard des moldus pour s'intéresser à ce qu'il font. Il y a près de 15 ans, j'ai essayé de faire passer une loi pour la création d'un département qui serait chargé d'étudier l'avancée scientifique des moldus et de faire de leur étude une matière obligatoire à Poudlard. J'ai utilisé l'exemple de la conquête spatial et depuis tout le monde pense que je suis fou. Il n'y en a pas un ici qui croit que les moldus puissent avoir la possibilité de voyager dans l'espace. Les imbéciles. »
Pendant la discussion que Simeon avait écoutée d'une oreille, il avait expliqué la situation à Hariel qui lui avait demandé d'essayer de voter avec la majorité. Le projet de Fudge n'était pas assez dangereux pour qu'il se fasse remarquer en jouant l'opposition solitaire ou même en votant blanc. Satisfait, Simeon ferma le stylo.
« Je peux ? » demanda Linéa.
Simeon lui tendit le stylo et se mit à plier le parchemin.
« Quelle étrange décoration » dit-elle. « Un motif de serpent mais avec les couleurs de Gryffondor. »
En effet le stylo était laqué de rouge bordeaux avec des motifs dorés représentant un serpent.
« C'est parait-il le signe de mon année de naissance selon le zodiaque chinois » dit Simeon en rangeant le parchemin et en reprenant le stylo avant de le ranger à son tour.
« Un cadeau de votre petit maître ? »
« Vous n'arrêtez pas de dire « petit maître » mais qui vous dit que c'est un garçon ? » demanda Simeon.
« Je suis sûr que c'est un garçon » dit Linéa avec un sourire.
Simeon sourit à son tour. Si elle savait.
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Hariel soupira et repoussa discrètement le parchemin qui lui permettait de communiquer avec Simeon sous le parchemin sur lequel il faisait son devoir de Défense. Il espérait que personne autour de la table ne l'avait remarqué. Il savait que l'homme était un bon choix. Après tout, c'était un avocat très doué et il était particulièrement connu pour ses talents d'orateur. Il ferait des merveilles dans la Chambre pourvu qu'il s'y sente à l'aise.
Hariel se trouvait une nouvelle fois avec Dean et les autres Gryffondors à la bibliothèque où ils faisaient des recherches préliminaire sur les sortilèges de transfert dont ils allaient étudier la théorie la semaine suivante. Le professeur avait dit que pour les habituer à faire des recherches pour les cours, pendant toute leur première année elle ramasserait ce qu'ils avent trouvé et qu'il était possible qu'elle le note. Bien entendu, le sous entendu était assez clair : faites ça sérieusement sinon…inutile de finir cette phrase.
« Dis Hariel, tu penses que ça ira ? » lui demanda Dean.
Ils avaient tous remplis l'équivalent d'une feuille de papier A4 de renseignements sur ces sortilèges et Hariel estimaient ça suffisait. Les garçons furent heureux de l'entendre. On était samedi après-midi et tout ce qu'ils voulaient c'était s'amuser.
« Tu viens avec nous Hariel ? » demanda Dean alors que lui et les autres rangeant leurs affaires.
Hariel jeta un coup d'œil a Hermione qui lui fit signe d'y aller. Le jeune garçon sourit et hocha la tête avant de suivre son cousin.
Restée seule, Hermione leva les yeux de sa feuille et se mit à se caresser distraitement les lèvres avec sa plume. Finalement elle la posa et fouilla dans sa poche pour en sortir une enveloppe blanche marquée de son nom.
C'était la réponse d'Eleanor.
Hermione posa l'enveloppe devant elle et se mit à la regarder sans oser l'ouvrir. Elle ne savait pas pourquoi elle hésitait tellement. Avait-elle peur de la réponse ? Peut-être. Dans tout les cas, cette lettre lui posait des problèmes depuis la veille, au moment où elle l'avait reçue. Finalement, elle l'a prit et déchira plus qu'elle ne décolla le rabat pour en sortir la feuille de papier. Elle était datée du mercredi. Cela voulait dire que le hibou avait mit deux jours pour revenir…cela voulait aussi dire qu'il avait mit deux jours pour y aller. Elle avait donc reçu le courrier le dimanche.
« Ma chère 'Mione,
Tout d'abord, excuse-moi de te répondre aussi tard. Il est vrai que j'ai eu du mal à trouver les mots pour t'écrire cette lettre. La question que tu me posais n'était pas difficile mais je cherchais les mots adéquats pour te faire comprendre ce que je voulais dire.
Heureusement cet abruti de piaf semblait disposé à attendre tout le temps qu'il fallait pour avoir sa réponse.
C'est normal que tu veuille à tout prix être la meilleur, tu es comme moi et on tient toute les deux cela de maman (si tu lui répète ça, je nierais l'avoir ne serait-ce qu'insinué). Toi et moi on veut montrer au monde ce qu'on vaut. Ce n'est pas de l'orgueil, juste du perfectionnisme. Le problème c'est qu'être le meilleur, ce n'est pas un but en soit. C'est un moyen qui permet d'atteindre un but, mais un but, sûrement pas.
Il faut que tu te demande quel est ton but. Battre Hariel ? Être meilleur que lui ? Qu'est ce que ça t'apporterait ? Par expérience je te dirais que ça ne t'apporterait rien.
Alors quel but poursuis-tu ?
Tu n'es pas obligé d'y répondre…et surtout pas tout de suite. Franchement, qui serait assez idiot pour demander à des adolescents ce qu'ils veulent faire de leur vie ? Ceux qui le savent sont trop rare alors pas la peine d'essayer.
Le truc, c'est qu'en attendant de connaître ton but, tu dois te donner les moyens de pouvoir l'atteindre une fois que tu l'auras trouvé. Et pour se préparer, tout est bon à prendre. Si Hariel dit qu'il veut t'enseigner, quel que soit ce qu'il veut t'enseigner, alors laisse le faire. Mieux, sert toi de lui, pique lui tout ce que tu peux, sèche le sur place, ça lui apprendra à ce petit crétin et en plus ça lui fera plaisir.
S'il y a quelqu'un que tu dois battre, s'il y a quelqu'un que tu dois dépasser, c'est toi-même. Au diable les autres, à diable même les profs et l'école. Tu dois toujours te remettre en question et faire mieux que tu n'aies fait avant parce que c'est comme ça qu'on progresse. Parce que le progrès personnel ça va au-delà de toute institution scolaire.
Imagine, tu as des A partout, grand bien te fasse mais que vas-tu faire ? Te reposer sur tes lauriers ? Ça ne t'apportera rien parce qu'au final, les notes, ça importe peu. Les notes c'est simplement un outil qui permet aux profs, à l'école et même au gouvernement de voir si tu as bien assimilé ce qu'ils t'ont appris. Mais ça, c'est la base, la moyenne dirons-nous. Le vrai savoir c'est aller bien au-delà, c'est se servir de ce que t'ont appris les profs pour en apprendre encore plus.
Et c'est pareil pour Hariel. Ce qu'il va t'apprendre, ce n'est que les bases. Le reste ce sera à toi de l'apprendre (et si ça peut mettre Hariel sur le cul c'est encore mieux).
Voilà. C'est ce que je voulais te dire. J'espère que ça va t'aider.
J'espère te revoir bientôt.
Ta sœur qui t'aime,
Lenor »
Hermione lut la lettre une seconde fois puis la reposa sur la table. Elle se cala dans sa chaise et croisa ses bras. Finalement elle remit la lettre dans l'enveloppe, l'enveloppe dans sa poche et rangea rapidement ses affaires avant de sortir de la bibliothèque.
Elle se rendit jusqu'à la grande cage d'escalier et monta jusqu'au 7ème étage. Elle marcha d'un pas rapide jusqu'au fond d'un couloir et s'arrêta devant un grand portrait de plein pied représentant une femme bien en chaire vêtue d'une tunique blanche avec une couronne de fleur dans un paysage d'allure romaine.
Quand elle la vit arriver, la Grosse Dame (c'est comme ça que tout le monde l'appelait) arrêta de se regarder dans son miroir et se tourna vers elle.
« Que puis-je pour vous, très chère ? »
« Juste me laisser le passage » dit Hermione. « Gambit. »
La Grosse Dame hocha la tête puis le tableau se mit à basculer comme un battant de porte, révélant une entrée ronde. Hermione remercia le tableau et entra dans la salle commune de Gryffondor.
C'était la première fois qu'elle s'y rendait. C'était très…rouge…et assez bordélique. Il y avait des fauteuils et des canapés un peu partout, des tables recouvertes de livres et de parchemins le plus souvent abandonnés ou des personnes jouant à des jeux, des coussins sur le sol…un feu ronflait dans la cheminée et lançait des éclats orangés sur le cuir des fauteuils et les velours de lourds rideaux. L'un dans l'autre c'était assez chaleureux.
Elle repéra rapidement les garçons et alla vers eux. Elle remarqua aussitôt qu'Hariel n'était pas là.
« Salut Hermione » dit Seamus en la voyant. « Tu rejoins la partie ? »
« En fait je voulais parler avec Hariel » dit-elle.
« Pas de chance » dit Dean. « McGonagall est venu la chercher il y à peine dix minutes. »
« Pourquoi ? »
« Il paraît que le directeur voulait le voir » dit le garçon en haussant les épaules.
Il prit deux de ses cartes et les posa sur le paquet au milieu qui vibrait étrangement. Aussitôt que ses cartes eurent touchés les autres, elles explosèrent avec un bruit de pétard mouillé. Dean grogna et sous le rire moqueur des autres, les ramassa toutes pour les ajouter à sa main.
Hermione soupira et demanda :
« Et ce que l'un de vous sait comment aller à son bureau ? »
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Bien qu'il ne le montre pas, Hariel marchait sur des œufs. Devait-il accepter ou non une tasse de thé et des bonbons ? Et s'ils étaient ensorcelés ? Mieux valait ne pas y toucher…oui mais si ça paraissait suspect ? Et puis il y avait aussi les yeux du directeur. Il savait que le professeur pouvait lire l'esprit des gens aussi travers leurs yeux. Ses protections étaient-elles assez efficaces ? Mais s'il évitait son regard, est ce que Dumbledore n'allait pas se douter de quelque chose ?
Hariel détestait ne pas savoir quoi faire et il détestait ne pas avoir le contrôle total de la situation.
« Je suis content de te voir, mon garçon » dit le directeur avec sa voix de gentil grand-père.
« Est-ce que j'ai fais quelque chose de mal ? » demanda Hariel d'une voix qu'il trouva bien trop pitoyable à son goût.
Il voulait paraître comme quelqu'un de timide et effacé, pas comme une chiffre molle.
« Mais non, mais non, mon garçon, je voulais juste savoir si tout allait bien pour toi. »
« Oui, tout va très bien »
« Les cours, les professeurs ? »
Hariel réussit à faire semblant de rougir et se mit à marmonner.
« Rogue ne m'aime pas… »
« Le professeur Rogue, oui, je vois. Mais vois-tu, il n'aime pas grand monde mais c'est un excellent professeur. »
« Mai il n'arrête pas de m'enlever des points pour n'importe quoi ! » s'exclama Hariel
Il était assez content de sa petite comédie.
« Severus est un professeur exigeant qui enseigne une matière exigeante. Ne prends pas personnellement tout ce qu'il peut te dire. »
« Mais… »
Hariel se mordit la lèvre et se mit à bouder légèrement. Enfin, en apparence. Comme il sentait le regard du professeur sur lui, il ne leva pas les yeux vers lui et se mit à regarder autour de lui. Après tout, il paraîtrait moins suspect s'il faisait comme n'importe quel enfant se trouvant dans ce bureau.
Celui-ci se trouvait dans la première d'une triple échauguette auquel on accédait depuis le sommet de la tour de la grande cage d'escalier. Les trois petites tourelles étaient accolés les unes aux autres et étaient suspendus dans le vide. Il était difficile de croire qu'un tel phénomène soit structurellement solide, il devait donc y avoir de la magie là-dessous.
Le bureau du directeur se trouvait au sommet de la première échauguette et Hariel pouvait voir par derrière le bureau du directeur un double escalier menant à une porte juste sous la charpente qui devait mener aux deux autres où le directeur avait probablement ses appartements.
Le bureau était donc très haut de plafond et assez spacieux même si on pouvait s'y sentir à l'étroit. Les murs étaient recouverts de bibliothèques remplis de livres et de rouleaux mais la plupart étaient empilés sur le sol ou tout simplement en vrac de part et d'autres de la pièce. Plusieurs guéridons supportaient des structures argentés étranges qui laissaient de temps en temps échapper de la fumée et des petits bruits.
Le bureau du directeur était un meuble massif de bois brut avec des pieds en formes de pattes d'animaux avec sur le dessus un fatras assez colossal de parchemins, de plumes et de livres. Le directeur trônait derrière, dans un large fauteuil de cuir au dossier démesuré.
Juste à côté, il y avait un perchoir doré. Vide.
« As-tu pu apprendre des choses sur tes parents ? » demanda le directeur.
« Je ne sais pas à qui demander » dit Hariel avec un petit air pitoyable, mais pas trop.
« Je l'aurais fait avec plaisir car, vois-tu, tes parents étaient mes étudiants préférés, mais mes fonctions ne me le permettent pas. »
Par contre pour me parler, vous avez le temps, grogna Hariel dans sa tête.
« Je te conseil d'aller voir Hagrid. Je suis sûr qu'il doit avoir des histoires merveilleuses à te raconter. »
Et encore une fois il m'envoyait entre les pattes d'Hagrid, sa « créature ». Il pensait déjà savoir ce qu'il allait lui dire. Que ses parents étaient des gens formidables, beaux, généreux, etc. Et bien sûr, s'il pouvait rajouter une couche sur le grand, le merveilleux Dumbledore, ce serait encore mieux. Cependant Hariel n'était pas sûr de vouloir vraiment refuser d'y aller. Et si le garde chasse pouvait vraiment lui apprendre quelque chose sur ses parents ? Il ne pouvait pas laisser aller cette chance.
« J'irai » dit-il.
Ce n'était pas un mensonge.
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Hermione attendait depuis déjà dix minutes quand la gargouille s'écarta pour laisser passer Hariel.
« Qu'est ce qu'il te voulait ? » demanda Hermione, inquiète.
Après tout, même si elle avait du mal à bien le concevoir, elle était au courent des soupçons d'Hariel sur le directeur.
« Je ne suis pas sûr » dit Hariel. « Il m'a posé des questions pour savoir comment j'allais avec les cours et tout ça. »
« Il a peut-être eu des échos de tes réussites scolaires de la part des autres professeurs. »
« Peut-être » soupira Hariel. « En tout cas, quoiqu'il cherchait il ne l'a pas trouvé. »
Il accompagna sa remarque d'un mouvement de main qui fit voler ses cheveux.
« Au fait, qu'est ce que tu fait ici ? »
« Je voulais te parler » dit-elle.
Elle posa son sac et se plaça juste devant Hariel. Elle avait au moins une demi tête de plus que lui.
« Moi, Hermione Jane Granger, accepte de recevoir l'enseignement de toi, Hariel James Andrammax Potter-Gremory »
Hariel la regarda quelques instants avec des grands yeux et cligna plusieurs fois des paupières.
« Tu sais que ce n'était pas la peine d'en faite autant »
« Pourquoi faire simple quand on peut en faire des tonnes ? »
« Pas faux. Donc tu veux bien que je t'enseigne la magie ? »
« Oui »
« Dans ce cas, mettons-y nous tout de suite »
« Ok Coach ! »
« Coach ? C'est pas un peu…tu veux pas plutôt m'appeler Sensei ? »
« Mmm…non » dit Hermione avant de se mettre à courir en riant.
Hariel sourit à son tour. Que de rebondissements. Il parlait avec son cousin, il suivait la carrière de Simeon au Magenmagot et il allait apprendre la magie à Hermione. Tout cela bien sûr sans compter les cours et sa petite guerre contre Dumbledore. Décidément les prochaines années allaient êtres occupés.
Il se mit donc à suivre Hermione, tout en se rendant compte que les pas qu'il faisait à présent le menaient sur son propre chemin.
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Dans son bureau, Dumbledore s'était levé et s'était approché de l'une des machines étranges et argentés posé sur un guéridon. Chacune d'elle était un outil d'une précision remarquable et pouvait avoir des fonctions différentes. Celle-ci était liée à Hariel Potter.
Le vendredi précédent, l'appareil s'était activé pour lui dire que le garçon n'était plus dans l'école. Utilisant les pouvoirs donnés par l'école au directeur, il l'avait cherché par l'esprit et l'avait trouvé à l'infirmerie. Il avait passé les heures suivantes à analyser son appareil jusqu'à ce que celui-ci se calme de lui-même. Il avait donc fait une nouvelle recherche et cette fois il ne l'avait pas trouvé du tout, nulle part. Pourtant l'appareil ne disait rien cette fois. Il avait faillit lancer l'alerte quand enfin l'enfant était comme sortit de nulle part dans une salle qu'il était pourtant sûr d'avoir visité.
Il aurait voulu le faire venir immédiatement dans son bureau mais il préféra mener quelques investigations d'abord auprès de ses professeurs.
Tous étaient dithyrambiques. A les en croire, le gamin était une sorte de génie qui ne se trompait jamais en classe que ce soit en théorie ou en pratique. Même Severus l'avait surprit. Bien sûr, il n'avait fait aucun compliment mais il ne l'avait pas non plus insulté comme il pensait qu'il l'aurait fait. Il était juste resté…silencieux.
Quand il était allé voir Poppy, pour lui demander la raison pour laquelle le garçon s'était trouvé dans son infirmerie, lui avait seulement dit que l'enfant souffrait de maux de ventres. Le manque de précision de sa part l'avait intrigué mais tous les sorts de diagnostiques qu'il lui avait lancés n'avaient rien décelés. Elle n'avait pas été ensorcelée.
Et puis il y avait eu la veille.
A nouveau, l'appareil avait sonné et après avoir fait des diagnostics sur lui, il avait cherché le garçon. Celui-ci ne se trouvait nulle part. Son appareil se calma une nouvelle fois mais le garçon Potter n'était toujours pas en vu jusqu'à ce qu'il sorte de la même salle que la dernière fois alors qu'à nouveau le directeur l'avait fouillée de font en comble sans trouver de porte ou de passage secret.
C'est pour cette raison qu'il l'avait appelé cette après-midi-là dès son retour du Magenmagot, pour essayer de fouiller son esprit. Et là, rien. Enfin non, pas rien, mais juste les pensées d'un sorcier de onze ans tout ce qu'il y a de plus ordinaire…à l'exception de sa propension pour les vêtements de filles.
Et puis deux images étaient apparues. Deux images assez étranges, deux images qui avaient rient à faire là.
Celle d'une épée et celle d'une fille aux cheveux rouges.
A suivre...
Et voilà un autre chapitre. Alors ? Ça vous a plu ?
La thèse sur la puissance des calculs des réseaux de neurones artificiels n'est pas une invention, c'est une véritable thèse de 1993 par Pascal Koiran…j'ai vraiment pas les compétences scientifiques pour en créer un de toute pièce.
Nous avons donc fini la troisième saison de DxD. Mais l'histoire continue. Ares tout l'anime ne prends en compte que les 7 premiers volume du roman alors qu'il y en a 22 (et c'est en cours). De plus, une quatrième saison devrait sortir en 2018 mais je ne suis pas suffisamment cruel pour vous faire patienter jusque là et je vais donc maintenant m'inspirer des romans. Cependant, il y aura une légère différence car je vais un peu allonger le temps. En fait j'ai pas trop le choix sinon ben Hariel va tout rater. Non mais rendez-vous compte. Au volume 7 on est à la mi septembre et au volume 18 c'est Noël. 11 volumes en moins de quatre mois c'est de folie. Donc ben….je vais allonger un peu tout ça...
Le stylo plume offert par Hariel à Simeon représente son année de naissance : le serpent de feu. C'est aide 1977. Simeon à donc 34 ans. Le stylo, lui, est de la marque Cross avec un motif de serpent laqué de Bordeaux avec des ciselés et une plume en or de 18 carats…pour infos (oui, j'ai cherché sur internet).
Et voilà, c'est tout pour cette fois. Je vous dis donc à dans deux semaines !
