Check Mate DxD

Chapitre 47 : Mascarade / Narisumashi

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« M. Black, vous resterez après le cours » dit Severus.

Draco regarda son parrain avec étonnement. Il cessa de ranger ses affaires alors que son voisin de table, Blaise, partait sans un mot. Ça avait été difficile de revenir avec les Serpentards. Il y avait ceux qui lui jetaient des regards hostile et ceux qui, comme Blaise, l'ignoraient. Cependant il s'était attendu à pire. Il ne savait pas si son père avait parlé de sa trahison aux autres Mangemorts mais la nouvelle de son adoption par la Maison de sa mère par l'entremise du « Sang-de-bourbe » qui en était le Régent avait été publié dans les journaux.

Pourtant, il n'avait reçu aucune attaque. Était-ce grâce à Hariel ? Ou plutôt à l'Héritier Pendragon-Emrys ? C'était très possible. Nouveau sur la scène politique, l'Héritier était une force sur laquelle compter et aussi à redouter. Se le mettre à dos en s'en prenant à quelqu'un sous sa protection n'était pas des plus sages donc, en plus d'êtres protégé de Dumbledore, il l'était de ses camarades de maison. De route façon, il passait très peu de temps dans les cachots de Serpentard. Il en sortait aux premières heures pour faire du sport et s'entraîner avec Hariel et n'y rentrait que pour le couvre-feu.

Cependant, pour ce qui était de Severus, il ne savait pas trop. Son père, enfin, Lucius, avait toujours loué en même temps qu'il avait dénigré sa duplicité. C'était elle qui lui avait permis de manipuler Dumbledore pour lui faire croire qu'il était un espion à sa solde alors que c'est lui qu'il espionnait. C'est ce qui lui avait permis d'échapper à Azkaban, le directeur avait défendu son informateur. Pourtant, comme disait aussi Lucius, la duplicité faisait qu'on ne pouvait jamais vraiment lui faire confiance, que ce serait une erreur. C'était sans doute le seul conseil provenant de son ex-père que Draco prenait au sérieux. Il ne pouvait pas faire confiance à Severus.

Mais comme c'était son professeur (et accessoirement son directeur de maison), il n'avait pas trop le choix et devait bien lui obéir. Il recula tout de même d'un pas quand Severus, après que le dernier élève soit sortit, verrouilla la porte d'un coup de baguette. Draco essaya de se rassurer en se disant que la rouvrir serait facile avec ses nouveaux pouvoirs. Severus se leva ensuite et contourna son bureau pour se mettre juste devant Draco.

« Monsieur ? » interrogea Draco.

Severus ne répondit pas mais il se baissa pour prendre Draco dans ses bras. Celui-ci se tendit et ne bougea plus.

« Merlin merci, tu vas bien » dit l'homme d'une voix douce que Draco ne lui connaissait pas. « J'ai eu tellement peur quand j'ai sentit notre lien se rompre et puis Lucius m'a dit… »

Il ne finit pas sa phrase. A la place, il se releva mais garda une main sur son épaule.

« Je vois que tu as l'air en forme » continua-t-il.

« Oui…oncle Sev » dit Draco d'une voix hésitante.

« Bien, bien… » répondit Severus d'une voix tout aussi hésitante. « Donc tu habites chez l'Héritier Pendragon-Emrys ? »

« Oui » répondit Draco, encore hésitant.

Que pouvait-il dire ? Que ne pouvait-il pas dire ? Draco ne savait pas. Il ne voulait pas que par sa faute, son parrain sache des choses compromettantes contre Hariel et s'en serve contre lui.

« Ton père n'a pas été très…précis quand aux raisons pour lesquels tu as été trouvé mourant dans les bois. »

« Qu'est ce qu'il a dit ? » demanda Draco intéressé.

« Qu'il t'avait déshérité, sans en donner les raisons, puis que tu étais partit et que tu avais dû être attaqué à la sortie du domaine. Ta magie t'aurait alors permis de t'échapper mais comme tu ne pouvais plus retourner au manoir tu aurais réapparut au hasard et que tu étais mort de tes blessures. »

« Et quant il a su que j'étais en vie qu'est ce qu'il a dit ? »

« Rien du tout. »

Parce qu'il n'y avait rien à dire. Pour Lucius, Draco n'était plus son fils et donc n'existait plus. Ce qu'il pouvait faire n'était (en théorie) plus son affaire. Des Seigneurs Sang-Pur qui reniaient leurs Héritiers, même mineurs, ça arrivait tout le temps. A présent, Draco n'était plus un Malefoy, même par le sang. La magie de Seigneur de Lucius avait fait en sorte que Draco ne puisse plus être reconnu en tant que Malefoy par quiconque. Si Ted Tonks ne l'avait pas accepté dans la famille Black, il aurait été tout simplement sans nom.

« Draco, qu'est ce qu'il s'est passé ? »

« Rien du tout, c'est comme mon…C'est comme Lucius à dit. Je me suis fait attaquer et ma magie m'a sauvée. »

Severus savait-il qu'il mentait ? Probablement. Toujours est-il qu'il n'insista pas et changea de sujet.

« Je voulais savoir si tu avais remarqué un changement chez Hariel Potter. Je l'ai trouvé…moins performant que l'année dernière. Comme tu es son ami je me suis dit que tu devais savoir quelque chose… »

Cette fois, Draco était complètement ébranlé. Voir son parrain se préoccuper ainsi d'Hariel était des plus insolites. Après tout, il était parfaitement au courent de son histoire avec les Maraudeurs et en particulier la haine qu'il éprouvait pour James Potter et, par transition, sur son fils. Est-ce que c'était une ruse ?

« Je…je ne sais pas » dit Draco, préférant jouer la prudence. « Je pense qu'il est normal. »

Severus soupira.

« Je sais que tu te méfie de moi et je ne peux pas t'en blâmer. Sache juste que quelque soit mes relations avec ton père ou mes…« allégeances », je suis toujours ton parrain et que je suis de ton côté. »

« Très bien » dit simplement Draco. « Je peux y aller maintenant ? »

« Bien sûr, va » dit Severus après avoir soupiré à nouveau.

Draco récupéra son sac et se dépêcha d'aller vers la sortie. Ça lui faisait mal de chercher à fuir son parrain comme ça. Bien que peu chaleureux, Severus s'était toujours montré plus paternel que son propre père. Mais Severus avait été un espion pour le Seigneur des Ténèbres et lui était ami avec son pire ennemi et avait explicitement dit qu'il se rangeait de son côté. Comment lui faire confiance avec alors ?

0o0o0

Le cercle magique d'un rouge rubis apparut dans une petite rue de Londres. Hariel et Draco en émergèrent et le jeune Seigneur Démon amena son serviteur jusqu'à une galerie couverte toute proche.

Draco écarquillait les yeux face à cette architecture très semblable à celle des sorciers mais en même temps bien plus moderne. Les galeries étaient voûtées par des structures de métal et de verre décorées de corniches de style légèrement antique et supporté par des colonnes à la grecques avec des chapiteaux ornementés. Les boutiques qui la parsemaient étaient sur deux niveaux avec au rez-de-chaussée de grandes vitrines avec des cadres de bois peints et au dessus des sortes d'appartements avec de simples fenêtres rectangulaires. Le tout était dans des tons bruns et beiges rehaussé d'or.

Hariel expliqua à Draco que ce n'était pas les colonnes qui supportaient les voûtes mais une structure en acier recouverte de décoration de plâtre peint. Draco avait déjà vu de l'acier et il savait à présent ce que c'était mais ce qu'il voulait savoir, c'était pourquoi le dissimuler de cette façon. Selon Hariel, la technique de l'acier moulé et riveté utilisé dans le bâtiment était apparut au XIXe siècle mais qu'à l'époque, pour tout solide et facile à construire que c'était, on trouvait cela très moche et on avait tendance à les cacher derrière des décorations en plâtre ou en pierre.

Arrivés à un croisement entre deux galeries formant une place octogonale irrégulière, Hariel s'arrêta.

« Bien, je vais te laisser ici » dit-il. « Tu as tout ce qu'il te faut ? »

« Oui » dit Draco en ouvrant la sacoche de cuire qu'il portait en bandoulière et en révélant les liasses de prospectus.

Maintenant qu'ils étaient bien installés à l'école, Hariel avait décidé qu'il était temps que Draco recommence à distribuer des pactes afin de faire vivre sa Suite et se faire des contacts. Bien sûr ils ne pouvaient passer des pactes avec des sorciers (question de discrétion) mais rien n'empêchait de le faire avec des non-sorciers. Bien sûr, Londres n'était pas un territoire Gremory (ils ne possédaient en fait au Royaume-Uni que quelques petites villes au Pays de Galles et en Irlande du Nord) mais était directement sous l'autorité du Clan Baal et plus particulièrement de l'Héritier dont c'était un domaine exclusif. Sairaorg avait permis à Hariel d'y faire son petit commerce et personne, pas même le Lord Baal, ne pourrait rien y redire. Londres appartenait à l'Héritier Baal un point c'est tout.

« J'espère que tu as bien repéré l'endroit où nous sommes arrivés » dit Hariel. « C'est une zone protégée dans laquelle il est sûr de se téléporter. Tu peux aller où tu veux après ça mais tâche de toujours revenir là-bas pour rentrer. »

« D'accord » dit Draco.

Hariel commença alors à partir mais, inquiet, il laissa quelques sorts d'alertes sur son ami sans que celui-ci s'en aperçoive. Et s'il se faisait attaquer ? Non, c'était un lieu passant et Draco avait pour consigne de revenir avant le coucher du soleil. Et puis il n'avait rien à craindre de simples loubards en goguette. Oui mais si c'était la police ? Et s'ils étaient intrigués par sa distribution de tracts et venaient l'interroger ? Heureusement, il avait appris à Draco comment reconnaître les policiers (pour peu qu'ils soient en uniforme) mais s'ils voulaient l'arrêter ? Bon, c'est vrai, avec sa chemise de toile beige aux manches remontés, ses mitaines, son pantalon brun à bretelles et ses bottes brunes sans compter ses bracelets de cuirs, et ses lunettes d'aviateur ils pouvaient penser qu'il faisait partie d'une troupe de théâtre ou d'un événement mais s'ils le trouvaient trop jeune ?

Hariel décida de se calmer. Il fallait qu'il fasse confiance à Draco pour se débrouiller seul. Il partit donc après un dernier coup d'œil. De route façon, il avait lui aussi des choses à faire et en particulier discuter avec un Gryffondor très exaspérant.

0o0o0

« Thomas ! » s'exclama Hariel en approchant du groupe formé de Dean ainsi que Seamus et Ron. « Il faut qu'on parle ! »

Dean voulut s'échapper mais Hariel le rattrapa par l'oreille.

« Aie ! Mais Lâche-moi ! » s'exclama le jeune garçon.

« Non » dit fermement Hariel. « Vous, vous avez un problème ? »

Les deux autres secouèrent frénétiquement la tête.

« Bien » dit-il avant de s'éloigner en traînant Dean par l'oreille.

Il l'emmena dans une salle vide et enfin la lâcha.

« Bien, maintenant ça suffit. Depuis le début de l'année tu me fais la tête, qu'est-ce qui t'arrive ? »

« Rien du tout » grogna le Gryffondor en frottant son oreille endoloris.

« Et bien on ne dirait pas ! » s'exclama Hariel.

Il était en colère. Plus que ça, il était blessé de la réaction de Dean. Sachant que la colère n'arrangerait rien, il respira un grand coup pour se calmer.

« Écoute » dit-il finalement d'une voix plus apaisée, « je ne sais pas comment on a pu en arriver là. L'année dernière je croyais…je croyais qu'on était amis. Est-ce que je me suis trompé ? »

Hariel vit Dean se contracter puis soupirer en se grattant la tête. Il resta quelques instants sans rien dire en jetant de temps en temps des coups d'œil à son ami.

« Tu le savais ? » demanda-t-il finalement.

« Quoi ? »

« Est-ce que tu le savais ? »

« Mais est ce que je savais quoi ? »

« Est-ce que tu savais qu'on était cousin ? » s'exclama Dean en criant presque.

Hariel se figea. Donc il savait ? Est-ce que sa mère lui avait (enfin) dit ? C'était la seule solution possible à moins que Barclay…non, non, non. Barclay s'était juré de regarder de loin. Mais pourquoi est ce qu'il lui en voulait ? Est-ce qu'il le détestait ? Hariel déglutit.

« Oui » dit-il d'une voix tremblante. « Je le savais »

Dean jura.

« Et ça vous amuse ? Pourquoi tu ne me l'as pas dit ? »

« Ce n'était pas à moi de te le dire, c'était à ta mère. »

« Oh, c'est facile de dire ça ! »

« Alors elle te l'as dit ? »

« Elle a été bizarre tout l'été, surtout après que j'ai parlé de toi. Elle n'a rien lâché pendant dix ans et voilà qu'elle me lâche la nouvelle le matin avant de partir pour Poudlard ! »

En effet, ce n'était peut-être pas la meilleure solution.

« Écoute, ce n'est pas totalement de sa faute » dit Hariel. « C'est vrai qu'elle aurait put s'y prendre autrement mais elle pensait te protéger. Moi-même je ne devrais pas être au courent. »

« Me protéger ? Mais me protéger de quoi ? »

« Des Mangemorts, de ceux qui restent et qui veulent se venger de la mort de leur maître. »

« Donc c'est de ta faute ? » demanda Dean sur un ton blessant.

Hariel étrécit les yeux de colère.

« Sache que notre famille était déjà une cible avant que Voldemort essaye de me tuer. Non seulement mes parents sont morts, mais mes grands-parents aussi, sans compter les tiens. »

« On a des grands parents différents ? Je croyais que nos pères étaient frères… »

« Qu'est-ce que ta mère t'as dit ? »

« Seulement que mon père était un Potter et qu'on était cousins. »

« Nos grands-pères étaient frères, nous sommes cousins au troisième degré. »

« Ouais, peu importe » grogna Dean sur un ton buté.

« Non, pas « peu importe ». Qui d'autre est au courent ? Tu l'as dit à quelqu'un ? »

« Pourquoi ? Tu as honte qu'on soit de la même famille ? »

« Bien sûr que non ! » s'exclama Hariel. « Tu es mon cousin, ma famille, je t'aime. Ne doute jamais de ça, jamais. »

La véhémence des propos du jeu garçon surpris son ami.

« Écoute, comme je te l'ai dit, notre famille était déjà une cible de Voldemort bien avant ma naissance. Étant une famille dite de « lumière », ils étaient très investit politiquement contre les parties anti-moldus et contre la suprématie des Sang-Pur même s'ils en étaient eux-mêmes. Cela les a amenés à avoir beaucoup d'ennemis notamment parmi les nobles appartenant aux Mangemorts. »

« Qui ? » demanda Dean en fronçant les sourcils.

Hariel se maudit intérieurement. Bien sûr que Dean ne savait pas qui étaient les Mangemorts puisqu'il avait été élevé par des non-magiciens.

« Les fidèles de Voldemort » expliqua-t-il. « Ce sont eux qui ont assassiné nos grands parents. Après cela nos pères ont commencé à se battre contre Voldemort et sont devenus des cibles, en particulier le tien. »

« Le mien ? Pourquoi ? »

« À cause de ta mère. En se mariant avec une non-sorcière, les puristes le considéraient comme un traître à son sang. »

« Mais ta mère aussi n'était pas Sang-Pur à ce qu'on m'a dit. »

« C'est vrai. Mais c'était une sorcière, contrairement à ta mère. Heureusement, ton père s'est marié exclusivement dans le monde non magique afin que son mariage reste secret mais ça s'est su et les Mangemorts ont commencé à essayer de vous retrouver ta mère et toi. C'est pour cela que…que ton père est partie. »

« Il…il nous a abandonné ? »

« Et il a bien fait » dit précipitamment Hariel. « Quelques temps après, les Mangemorts l'ont retrouvé et l'ont tués. »

Pour la suite, ce n'était pas à lui de le dire. Son oncle devrait le faire lui-même quand il estimerait que le moment est venu…s'il venait un jour.

« Co…Comment tu sais tout ça ? » demanda finalement Dean.

Aïe. Il n'avait pas pensé à ça.

« Par une lettre » dit finalement Hariel. « Ton père l'a écrite et l'a confié au miens. Ils avaient tout les deux écrit une lettre que l'autre devait donner à leur fils si jamais ils ne pouvaient pas le faire eux-mêmes. Malheureusement, aucun des deux n'a put faire cela et les lettres ont été ajouté aux testaments. Dans celui de mon père il m'a dit que je pouvais lire la tienne pour te raconter ce qui s'était passé si nécessaire, alors je l'ai lu. Tu m'en veux ? »

« Non » répondit Dean après quelques instants. « Je pourrais la lire ? »

« Euh…bien sûr. Mais elle fait partie du testament donc elle est toujours à la banque. »

« On aura qu'à se voir aux vacances de Noël alors. Comme ça on ira à la banque ensemble. »

« Bien sûr pourquoi pas ? » dit Hariel, gêné.

Voilà maintenant qu'en plus de mentir à son cousin, il allait devoir lui monter un bateau. La première chose qu'il devait faire, c'était contacter son oncle pour qu'il écrive une lettre à donner à Dean. Il n'allait pas être très content mais zut, il n'avait qu'à y penser tout seul à cette lettre.

« Dean » dit alors Hariel sur un ton sérieux. « Il faut que tu me promettes que tu n'en parlera à personne. Il ne fait pas qu'on sache que tu es un Potter. »

« D'accord, d'accord » dit Dean qui avait retrouvé sa bonne humeur.

« Non, pas « d'accord », c'est sérieux. Pour l'instant je suis la seule cible de Voldemort mais s'il apprend que nous sommes cousins alors tu seras en danger, tout comme tes parents. »

Hariel vit son cousin blêmir malgré la noirceur de sa peau. Il espérait que ce serait suffisant pour le décourager. Voldemort n'était pas le seul ennemi dont il devait se méfier. Dumbledore aussi pouvait être dangereux. Hariel ne savait pas comment mais il savait que s'il apprenait leur lien de parenté, le directeur ferait tout pour l'exploiter.

« Tu as comprit ? » demanda Hariel pour être sûr.

En voyant Dean hocher la tête, il soupira de soulagement. Mais alors qu'il partait, son cousin lui prit me bras pour le retenir.

« Attends » dit-il. « Tu pourrais me dire au moins comment il s'appelait ? »

Hariel sourit.

« Son nom est Barclay, Barclay Potter. »

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Draco était frustré.

Depuis Chess, il n'avait pas réussit à faire de véritables créations avec Annihilation Maker. Comme la première fois, les objets qu'ils créaient étaient instable quand aux créatures… Pour s'entraîner il avait décidé de créer des animaux existants en particulier ceux qu'il avait déjà vu comme des chats, des hiboux ou certains insectes mais les résultats n'étaient pas flagrants.

Quand il vit le hibou qu'il venait de créer se traîner sur le sol en couinant misérablement il soupira et s'affala dans un siège. Il avait tout essayé mais rien ne marchait. Il avait même passé des heures à étudier l'anatomie de ces différents animaux et à mes dessiner encore et encore pour s'en imprégner en pensant que ce marcherait mais ça n'avait eut pour résultat que de presque le dégoûter du dessin.

Pourtant il faisait la même chose en utilisant son artefact qu'en dessinant et mais il n'arrivait jamais à obtenir le résultat souhaité. Les animaux étaient soient difformes soit trop faibles. C'était désespérant.

Soudain, il entendit une sorte de gémissement étouffé. Il reconnut tout de suite le bruit que faisait l'atroce petit chaton qu'il avait créé juste avant. Il n'avait qu'une patte à l'avant, des yeux de mouches et il saignait du museau. Très perturbant. Draco soupira à nouveau puis regarda autour de lui mais ne vit rien (à part bien sûr le hibou qui s'était traîné sur deux centimètres en dix minutes). Comme il continuait à entendre le pseudo miaulement, il se leva et se mit à chercher. A nouveau il ne vit rien. Pourtant il l'entendait, alors où…

Arrivé près d'un canapé, il sursauta en sentant quelque chose contre son pied. Au sol pourtant, il n'y avait rien. Fronçant les sourcils, il se baissa et tâta le sol jusqu'à rencontrer quelque chose de soyeux. Est-ce que c'était la cape d'Hariel ? Comme il avait Excalibur, il ne l'utilisait pas trop et la laissait dans leur salle commune. Draco s'était amusé avec quand il avait fait une pause un peu plus tôt. Comme c'était de là que venait le bruit, Draco en conclut que le chaton avait du vouloir jouer avec et qu'elle lui était tombé dessus et comme c'était un être vivant (même artificiel), le pouvoir de la cape avait dut s'activer.

Il souleva la cape et cria lorsque quelque chose se colla sur son visage. Il tomba en arrière et vit alors ce qui l'avait heurté. C'était un papillon, l'un de ses essais de de là journée. Il avait des ailes trop petites pour son corps qui était plus gros que la normal. On aurait presque dit un bourdon. Le chat avait dû le poursuivre et la cape était tombée sur les deux.

C'était vraiment dommage parce que ce papillon était son essai le plus réussit. A part cette histoire de proportion, il y avait les couleurs criardes des ailes qui juraient entre elles. C'était tellement hideux que Draco se disait que se serait même mieux en gris. Quoiqu'il y avait de beaux gris comme celui de la cape d'invisibilité.

Soudain, une idée un peu tordue germa dans l'esprit de Draco. Et si…

0o0o0

Hermione était assis en tailleurs sur le lit de sa chambre dans la dimension d'Hariel. Comme elle devait rentrer au dortoir la nuit, elle n'y avait jamais complètement dormis. Elle s'y était autorisé quelques siestes à l'occasion mais c'était surtout un endroit confortable pour son entraînement personnel.

Depuis déjà dix minutes, elle faisait des mouvements de la main pour ouvrir et fermer la porte de sa penderie. Elle avait déjà passé pas mal de temps à soulever des livres et à les reposer sur son bureau ainsi qu'à allumer et éteindre son ordinateur ainsi qu'une bougie sur sa table de nuit. Elle avait près d'elle tout un stock d'objets qu'elle comptait métamorphoser plusieurs fois quand elle aurait finit avec la porte.

C'était une série d'exercice qu'elle faisait tous les jours. Elle s'était astreinte à cette routine pendant l'été et la continuait maintenant qu'elle était à Poudlard. Elle en avait eut l'idée une fois où Hariel avait comparé la capacité à faire de la magie à un muscle : plus on l'entrainait, plus elle était performante. C'est grâce à cela qu'en l'espace de deux mois elle était devenu très rapide pour les sorts de bases et avait une certaine aisance à faire les nouveaux qu'Hariel lui montraient ou qu'elle trouvait dans les livres.

Ayant fermé la porte pour la dernière fois, elle se tourna vers les objets près d'elle et prit une tasse qu'elle posa devant elle. D'un mouvement de main, elle la changea en rat puis changea celui-ci en verre de cristal avant de le changer en pierre puis d'inverser tout les sorts.

Elle allait recommencer quand elle eut une idée. Elle laissa tomber sa main et se concentra sur la tasse. Les mots autant que les gestes servent à diriger la magie vers un but précis. Elle s'était en quelque sorte passée des premiers (puisqu'elle ne disait plus les sorts à voix hautes) elle pouvait donc très bien se passer des seconds. En plus, les gestes qu'elle utilisait n'avaient rien à voir avec ceux que les professeurs lui avaient enseignés, cela voulait donc dire qu'ils n'étaient pas aussi imitant que ça.

Enfin, à force de concentration, la tasse changea. Bon, le rat avait une fourrure avec des motifs à fleurs mais c'était bien un rat. Tout ce qu'il fallait maintenant c'est qu'elle continue à s'entraîner pour utiliser un sort d'un regard. Qui sait, peut être que quand elle saurait utiliser la perception magique, elle pourrait peut-être jeter un sort sans regarder, seulement avec son esprit.

Elle était tellement excitée qu'elle n'avait pas remarqué qu'Hariel l'observait depuis le seuil de sa chambre. Celui-ci n'arrêtait pas de se dire à quel point elle ressemblait à Eleanor. Peu de gens l'avaient remarqué tant Hariel avait tendance à éclipser les autres mais Eleanor avait vraiment été au dessus de la moyenne pendant ses études. Bien sûr, tout le mode pensait que c'était parce qu'elle étudiait beaucoup mais pas seulement. Étudier était dans son caractère mais elle avait en plus une intelligence très vive et une mémoire assez prodigieuse. En fait, si Hariel n'avait pas été là, c'est sans doute elle qui aurait été ma coqueluche de l'académie.

Et sa sœur était pareille. Tout comme Eleanor, Hermione se plongeait sans les études alors qu'elle aurait pu réussir tout les examens les yeux fermés et sans même réviser. Cependant les deux sœurs avaient cette faim de reconnaissance et cette envie briller qui les faisaient travailler toujours plus, souvent en négligeant certains aspects de leur vie comme les relations humaines.

Hariel se sentait tout de même un peu coupable de ça. C'était peut-être de l'orgueil, et Merlin savait à quel point Hariel était orgueilleux, mais il ne pouvait pas s'empêcher de penser que cette tendance était de sa faute, que c'était lui qui les poussait à aller toujours plus moins dans le seuls but de l'égaler ou même ne serait-ce que d'obtenir son approbation (surtout dans le cas d'Hermione) au mépris du reste. Il estimait donc que c'était sa mission d'aider les deux filles à ne pas délaisser d'autres aspects de leur vie au profit des études.

Voyant Hermione arrêter son entraînement et s'étirer avant de se laisser tomber sur son matelas moelleux, Hariel se souvint pourquoi il était venu en premier lieu.

« Tu as encore des forces pour te battre contre Draco ? » demanda-t-il après s'être approché.

« Hariel ! » s'exclama Hermione avec un sourire. « Bien sûr ! Ce n'est pas ce petit entraînement qui va me fatiguer. Je pourrais le battre au moins dix fois. »

Là, Hermione se surestimait un peu. Loin d'être épuisant, son entraînement avait quand même bien entamé ses réserves et Hariel doutait qu'elle puisse continuer sur la durée si le combat devait s'éterniser, surtout avec ce que Draco lui avait montré.

Hariel amena Hermione jusqu'à la console et saisit le levier.

« On n'attends pas Draco ? » Demanda la jeune fille.

Hariel fit un sourire mystérieux et tourna le levier pour le placer sur le troisième cadran qui représentait des tatamis. Le paysage se mit à tournoyer et ils se retrouvèrent dans un dojo. Le sol était recouvert de larges tatamis et les murs étaient composés de panneaux coulissants de papier qui ne s'ouvraient pas. Les deux sorciers enlevèrent leurs chaussures et mirent des chaussons spéciaux pour ne pas abîmer le sol.

« Bon, il arrive quand Draco ? » demanda Hermione en s'avançant vers le centre de la salle.

Hariel sourit et s'appuya votre le mur. Hermione se tourna vers lui pour lui demander pourquoi il ne répondait pas quand un léger bruit la fit se retourner. Elle n'eut pas le temps de se protéger que le sort la toucha et que ses jambes se mirent à danser. Elle annula rapidement le sort et se tourna de tous les côtés sans rien voir.

« Hariel ! Tu lui as prêté ta cape ! C'est pas juste » cria-t-elle en se tournant vers lui.

Mais le sourire d'Hariel s'agrandit et il lui montra le tissu argenté qu'il tenait à la main. Surprise, Hermione faillit ne pas entendre le nouveau sort mais elle réussit à l'éviter en se jetant au sol. Elle fit un large geste de la main dans la direction d'où venait le sort en lançant un sortilège d'expulsion. C'était un sort de quatrième année mais Hermione avait appris à le lancer pendant son entraînement de vacance pour voir si elle arrivait à jeter des sortilèges plus complexes. Bien que le sort était fait pour expulser un objet en particulier, jeté sans baguette il était possible de repousser tout ce qui se trouvait dans le rayon d'action formé par son mouvement.

Comme rien ne se passait, elle se releva mais resta sur ses gardes. Elle avait bien fait car un nouveau sort surgit de nulle part. Elle ramena ses avants bras devant elle ce qui créa un bouclier qui absorba le sort. Elle voulut envoyer un nouveau repulso mais elle était de nouveau attaquée depuis un autre endroit. Il semblerait que Draco ait commencé à perdre les réflexes des sorciers qui consistaient à rester en place lors de duels et à se déplacer sur le terrain. Son invisibilité (quelle que soit la façon dont il y arrivait) lui donnait un avantage supplémentaire en lui permettant de tourner autour d'elle et de l'attaquer sans qu'elle sache d'où allait venir le prochain coup. A cause de ça, elle ne pouvait que se défendre ou bien éviter.

Soudain, Draco arrêta de bouger et se mit à envoyer sorts sur sorts. Hermione dressa à nouveau son bouclier et le renforçant du mieux qu'elle put. Malheureusement, le bouclier commença à se fracturer. Hermione voulut rajouter de la magie mais le bouclier craqua encore plus. Elle n'avait pas le choix, elle devait attaquer. Mais comment ? Ses mains étaient prises par son bouclier. A moins que…

Comme à son entraînement, elle se mit à se concentrer et essaya de lancer son sortilège sans ses mains. Elle rassembla l'énergie et essaya de la diriger. Finalement, elle réussit à envoyer le sort et le sort qui allait l'atteindre fut dévier. Croyant avoir réussit à repousser Draco, elle baissa son bouclier et fut atteinte par un sort de saucissonnage.

« J'ai gagné ! J'ai gagné ! J'ai gagné ! » s'exclama Draco assez fier de lui.

C'était la première fois qu'il avait le dessus sur Hermione depuis qu'ils avaient commencé à s'entraîner. Hariel s'avança et libéra son amie qui se releva en grognant.

« Bon, d'accord, comment tu as fait ? » demanda Hermione.

Aussitôt, une forme commença à apparaître juste à côté d'elle et elle out enfin voir Draco qui la regardait avec un sourire triomphal. Il était vêtu d'une sorte de manteau argenté d'une matière assez étranges, poudreuse et nervurée.

« Ça ressemble quand même pas mal à une cape d'invisibilité » dit Hermione.

Le sourire de Draco grandit. A ce moment là, sous les yeux ébahis d'Hermione, son manteau se mit à frémir et se détacha de son corps, se déployant autour de lui. C'était des ailes. De gigantesques ailes de papillon argentés qui battaient doucement.

« Qu'est-ce que tu en pense ? » demanda Draco qui n'arrivait pas à retenir sa satisfaction.

« Mais que…je…comment… » balbutia la jeune fille.

« C'est la première vraie Création que Draco à faite avec Annihilation Maker » dit Hariel en se retenant à grand peine de rire face à l'expression de son amie.

« Et moi ? Je ne compte pas, nya ? » dit Chess.

Le familier chat de Draco était très différent des autres. Généralement, les Démons ne les gardaient pas avec eux, ils vivaient dans le Makai et vivaient leur vie jusqu'à ce que leur maître les invoquent (Proteus était une exception car sa capacité de métamorphose lui permettait de toujours rester auprès de son maître). Cependant, personne ne savait où disparaissait Chess, ou plutôt il ne semblait pas appartenir à un lieu en particulier. De plus, contrairement aux autres familiers, il avait tendance à apparaître et à disparaître de manière impromptue et à ne pas directement répondre aux invocations de Draco. Oh il venait toujours, mais pas immédiatement ou pas là où on l'attendait.

« J'en su venu à penser que tu n'es pas vraiment une Création » dit Hariel. « Pas comme ce petit. »

Draco se retourna et Hermione put voir la chose à laquelle étaient rattachées les ailes. Ça ressemblait à une grosse larve d'un blanc nacré, toute fripée et aux grands yeux endormis. Elle avait une dizaine de pattes boudinées accroché au dos de ma chemise du jeune Démon.

« C'est…un papillon ? »

« Pas…vraiment » dit Draco. « Il ressemble à un papillon mais c'est une créature qui n'existe pas. »

« Et il fait quoi ? »

« Il devient invisible »

« Et ? »

« C'est tout. »

Hermione leva un sourcil.

« En fait ça fait depuis plus d'un mois que je cherche un moyen de créer des objets avec mon artefact » ajouta Draco. « Et ben j'ai réussis. Je crée des objets vivants. »

« J'ai pensé à appeler cette technique Living Tools mais Draco n'est pas convaincu » dit Hariel.

« Et lui ? » Demanda Hermione en désignant la larve. « Tu vas lui donner un nom ? »

« Oui, ce sont les Ailes Invisibles »

« Sérieux ? »

« C'est un nom provisoire »

« J'espère bien ! »

« Bon, pour revenir à votre combat » intervint Hariel, « Draco, tu avais une bonne technique au début. Pourquoi tu t'es arrêté ? »

« Quand Hermione s'est mise à se protéger, je me suis dit que je l'avais coincé et j'ai enchaîné rapidement les attaques pour l'empêcher de riposter. »

« Sauf qu'Hermione à commencé à s'entraîner pour jeter des sorts sans mouvements. Si elle avait réussis à jeter correctement son repulso, elle aurait pu gagner. »

« Je n'aurais pas dû la sous-estimer » dit Draco avec une grimace.

« Tu dois toujours t'attendre à plus que ce que ton adversaire ne te montre. On a plus de chance de perdre par manque de prudence que par excès. Bien que trop de prudence ne soit pas toujours la meilleur solution » rajouta Hariel.

« Et moi ? »

« Tu t'es mise en difficultés en arrêtant de bouger pour te protéger. »

« Je sais. Mais quand je m'en suis rendu compte, il était déjà trop tard. Au fait, qu'est ce qu'il s'est passé avec mon bouclier ? J'ai tenté de rajouter de l'énergie pour le renforcer mais il s'est abîmé encore plus vite. »

« C'est parce que c'est dangereux d'essayer de renforcer un bouclier endommagé. La trame du sort est atteinte et ajouter plus d'énergie l'a fait forcer et l'a abîmé. »

« Pourquoi ? »

« C'est comme…un système d'arrosage qui a une fuite. »

« Un quoi ? »

« Imagine qu'à cause de la fuite, tes plantations soient moins arrosés » dit Hariel sans répondre à Draco, « Mais qu'au lieu de réparer la fuite, tu augmente le débit d'eau. Alors c'est vrai que tes plantations seront plus arrosées mais la pression supplémentaire va agrandir la fuite et fragiliser le reste du réseau. »

« Je comprends » dit Hermione qui, les sourcils froncés, essayait de transposer l'idée de l'arrosage à son sort. « Donc plutôt que renforcer mon bouclier j'aurai dû…colmater la fuite ? »

« C'est ça. Mais c'est assez complexe et souvent le jeu n'en vaut pas la chandelle, le mieux c'est de laisser tomber le bouclier et d'en faire un autre. »

« Je vois. Dommage que mon repulso sans mouvement n'ai pas marché. »

« Mais il a marché. Il n'était pas très puissant et à juste fait trébucher Draco mais il a marché. »

« Comment tu sais que j'ai trébuché ? » demanda Draco inquiet de la fiabilité de sa protection. « Tu as pu me voir ? »

« C'est grâce à la perception magique ? » demanda Hermione.

« Oui, c'est grâce à la perception magique mais non, je ne t'ai pas vu. J'ai seulement aperçu ta silhouette quand la vague de magie t'a frappé. Tu étais bien invisible mais comme tu n'étais là, l'énergie à été affecté par ta présence. »

« Comme un sonar ? »

« C'est à peu près ça. Les ondes acoustiques du sonar ne sont renvoyés vers lui qui s'ils rencontrent un obstacle. »

« Vous savez que je ne comprends pas la moitié de ce que vous dites quand vous parlez de truc non-sorciers. »

« Désolé » dit Hariel en se retenant de rire (contrairement à Hermione). « Bien, je penses que ça suffira pour aujourd'hui. »

Draco sourit puis tendit le bras. La larve se décrocha de son dos et se mit à battre des ailes pour se poser sur son poignet. Il lui caressa la tête alors qu'elle émettait des petits cris de plaisir puis fit apparaître son artefact et toucha la larve entre mes deux yeux avec la pointe de la plume. Celle-ci se mit alors à se dissoudre puis finit par disparaître complètement.

« Tu l'as détruit ? » demanda Hermione.

« Pas…exactement » répondit Draco. « Il n'existe plus pourtant je sais que je peux le redessiner à l'identique et que ce sera le même que celui qui a disparut. »

« Tu l'as quoi alors ? Rangé ? »

« On peut dire ça comme ça »

« N'empêche, c'était vraiment très moche »

Mais la remarque n'empêcha pas Draco de continuer à sourire tant il était fier d'avoir réussit à utiliser son pouvoir. Enfin, il allait pouvoir être utile à Hariel.

0o0o0

« Potter ! Si vous êtes incapable de brasser une potion correctement, vous viendrez la brasser en retenue ! » s'écria Severus en faisant disparaître le contenu de son chaudron. « Vous viendrez à mon bureau, ce soir, à 20h ! »

Severus n'était pas vraiment fier de lui. Cette la potion d'Hariel n'avait pas la perfection auquel il l'avait habitué l'année précédente mais elle était correcte…enfin jusqu'à ce que Severus y invoque des pétales de fleur d'hysope, un fluidifiant naturel qui réagissait très mal au mucus de Veracrasse utilisé pour épaissir le potion de sommeil que brassaient les Serdaigles et les Poufsouffle à qui il faisait cours ce jeudi là.

Hariel le regarda avec surprise pendant quelques instants avant de hocher la tête. Severus rendit grâce à Merlin et Morgane que son filleul ne soit pas avec eux car il était sûr qu'il lui aurait lancé un regard des plus noirs. Et cela aurait été à tord puisqu'il ne cherchait pas à mettre le jeune Hariel en difficulté, il voulait juste lui parler. N'ayant pas eut de réponse avec Draco, il ne pouvait plus que demander à l'intéressé.

Depuis l'année précédente, il n'arrêtait pas de s'interroger sur le mystère qu'était Hariel Potter. Il s'était imaginé un idiot arrogant et totalement insupportable et idiot mais à la place, il voyait un jeune homme intelligent et affirmé et qui, même s'il avait un certain orgueil, n'était ni vaniteux, ni arrogant. Cela le tuait de le dire mais Hariel était un très bon élève et aurait tout à fait eut sa place à Serpentard s'il n'avait pas été à Serdaigle. Il avait même enroulé son filleul autour de son petit doigt et en faisait ce qu'il voulait.

Et puis il y avait la lettre, celle de Lily. Il avait pleuré quand, après avoir soufflé sur les mots, il l'avait vu se matérialiser devant lui. Elle lui avait ensuite dit des choses qu'elle ne lui avait jamais dites de son vivant, des choses sur sa première vie, sur les dizaines d'années qu'elle avait passé avant de naître sous le nom de Lily Potter. Tout ces secrets l'avaient blessé de même que son aveu de ne ressentir que de l'amitié pour lui. Mais comme à l'accoutumée, il ne pouvait rien lui refuser.

« Si Hariel n'est pas au courent de son héritage, alors promet moi de ne rien lui dire jusqu'à ce qu'il le soi » lui avait-elle dit. « Mais qu'il le sache ou pas, je t'en prie, veille sur lui. Je sais que je pourrais reposer en paix si je sais que tu es là pour mon fils. »

Mais malgré cela, c'était bien plus facile à dire qu'à faire. Severus avait beaucoup dû prendre sur lui pour ne pas voire en Hariel une simple copie de James Potter. Heureusement, la manie de l'enfant de mettre des robes ainsi que sa timidité feinte et son intelligence avaient bien aidé. Cependant, il refusait qu'on sache qu'il se faisait du soucie pour lui.

« Est-ce que vous comptez gâchez ma potion à chaque fois que vous voulez me parler ? » lui demanda Hariel ce soir-là en entrant dans le bureau du professeur de Potions.

« Je vois que vous n'avez rien perdu de votre sagacité, Potter, ni de votre insolence. »

Hariel haussa les épaules.

« Dans ce cas pourriez-vous me dire ce qui est arrivé au reste de vos facultés intellectuelles. »

« Je les limite pour faire plaisir à Dumbledore et faire croire que la potion de stupidité qu'il me donne fonctionne » dit le garçon d'une seule traite.

Severus ne se rendit compte que trop tard que sa bouche était ouverte et ses yeux écarquillés. Il se dépêcha de se recomposer un visage neutre en voyant le sourire de son élève.

« Vous êtes bien imprudent de révéler vos secrets comme ça. Qui vous dit que je ne vais pas aller le répéter au directeur ? »

« Ma mère m'a dit savoir confiance en vous » répondit simplement Hariel. « Et si j'en juge par votre inquiétude au sujet de mes études et avec ce que je sais de ma mère, je suppose qu'elle vous a dit de prendre soins de moi, n'est-ce pas ? »

Severus se hérissa. Il se sentait fâché d'avoir été aussi facilement dévoilé et surtout avec autant…d'arrogance. Oui, dans ces moments là, Hariel Potter lui faisait vraiment penser à son père.

« De plus » rajouta celui-ci, « étant un occlumens, je sais que le directeur ne pourra pas découvrir mon secret. »

« Vous savez beaucoup de choses pour votre âge. Peut-être trop. »

« Chacun est comme il est » répondit évasivement Hariel. « J'ai une question moi aussi. Je sais que vous ne m'aimez pas beaucoup à cause de mon père, mais s'il vous est aussi insupportable de me côtoyer, pourquoi ne pas prendre de mes nouvelles de Draco ? »

« Il ne me fait pas confiance » grogna Severus.

« Je lui en toucherai un mot alors. »

Severus hocha seulement la tête.

« Bien maintenant que j'ai répondu à votre question, que fait-on ? »

« Vous n'avez pas exactement répondu à ma question. »

« Je crois que si. »

« Dans ce cas, laissez-moi vous en poser une autre : pourquoi faire croire au directeur que sa potion fonctionne ? »

« Pour ne pas qu'il essai autre chose. »

« Mais pourquoi ne pas en parler à quelqu'un pour qu'il cesse ? »

À ce moment là, Severus était tout à fait prêt à croire qu'Hariel était un Démon en voyant son sourire.

« Je ne vous apprends rien en vous disant que la vengeance est un plat qui se mange froid, très cher professeur. L'heure de Dumbledore viendra mais avant je veux qu'il croit qu'il a gagné, je veux le faire descendre de son piédestal au moment où il croira avoir atteint le sommet. Après tout, plus on monte, plus dur est la chute. D'autres questions ? »

Severus secoua la tête. Hariel allait s'en aller mais au dernier moment, il se retourna. Son visage n'avait plus rien à voir avec ce qu'il était avant. Il avait l'air gêné, presque apeuré.

« Dites…professeur. A ma prochaine retenue, vous pourrez me parler de ma mère ? »

Il avait encore changé. Après le garçon effronté et le garçon démoniaque, voilà que le garçon timide était de nouveau devant lui. Mais cette fois, ce n'était plus un faux-semblant.

« Si vous voulez » réussit à dire Severus.

A ce moment là, le sourire d'Hariel devint éblouissant et Severus se surprit à éprouver quelque chose pour l'enfant. Quelque chose qu'il ne s'attendait pas à ressentir pour lui. De l'affection.

0o0o0

Draco était nerveux. Assis dans un fauteuil confortable du bureau du directeur, il attendait que celui-ci revienne. En attendant, il ne pouvait s'empêcher de regarder autour de lui pour essayer de se changer les idées. Il n'était jamais venu ici. Il n'y ait à mais eut de raison pour laquelle il ait pu être convoqué dans ce bureau après tout mais là c'était une occasion particulière. Dumbledore voulait lui parler de l'Héritier Pendragon-Emrys. Bien sûr, ça n'avait pas été évoqué mais de quoi d'autre voudrait-il bien lui parler autrement. C'est raison pour laquelle il était nerveux et les regards qui pesaient sur lui n'étaient pas pour le rassurer.

En effet Draco n'était pas (vraiment) seul dans ce bureau. Juste en face de lui se trouvait l'impressionnante collection de tableaux des directeurs précédents allant du tout premier directeur en activité du temps des Fondateur (et dont le nom c'était perdu à travers les âges, l'homme l'ayant oublié ou alors faignant de ne pas s'en rappeler) jusqu'à Armando Dippet, le prédécesseur de Dumbledore. Ces portraits étaient pour la plupart endormis ou encore absents, sans doute en visite dans d'autres tableaux à travers l'école ou d'autres de leurs portraits à travers le monde.

L'un d'eux cependant le regardait avec insistance. Draco le reconnaissait, il l'avait vu lors d'une visite dans le manoir londonien de ma famille Black quand il était jeune. Il s'agissait de son arrière-arrière-arrière-grand-père, Phineas Nigellus Black, l'un de directeurs les plus détesté de l'histoire et ce jusqu'à sa mort en 1925, date à laquelle il a été remplacé par son directeur-adjoint Armando Dippet qui a tenu le rôle de suppléant jusqu'à sa nomination définitive, un an après. Draco ne savait pas grand-chose d'autre sur lui mais il se souvenait d'un homme intelligent et sarcastique, un peu comme son parrain, mais avec un sens très développé de la famille.

Le portrait de son ancêtre n'était cependant pas le seul à le fixer de ma sorte. Dans sa vitrine, il pouvait voir le vieux Choipeau l'observer avec une certaine curiosité. Enfin c'est ce qu'il ressentait puisque l'objet magique et intelligent n'avait pas d'yeux. Cependant, il était possible d'imaginer que la ligne en forme de « M » juste au-dessus de la déchirure qui lui servait de bouche pouvait être une sorte d'arcade sourcilière, dans ce cas, oui, le Choipeau le regardait en en fronçant les yeux.

Enfin, une troisième paire d'yeux ne semblait pas le quitter et c'était celle d'un très vieil oiseau que Draco avait reconnu être un Phoenix. Il était en fin de cycle, il allait probablement bientôt prendre feu et renaître de ses cendres.

C'était plutôt étrange qu'un Phoenix reste avec Dumbledore. Ces oiseaux mythiques fréquentaient rarement les autres êtres magiques au point qu'on n'était pas sûr du nombre d'individu qu'il restait à ce jour. Cependant il arrivait qu'ils soient attirés par de très fortes magies, surtout allié à un cœur pur. Il est vrai que le directeur était puissant mais il n'était certainement pas des plus purs ce qui rendait la présence du Phoenix à ses côtés bien mystérieux.

« Désolé de t'avoir fait attendre jeune Draco » dit Dumbledore en émergeant dans son dos sans que le Démon ne l'ait sentit venir. « Un…tracas de dernière minute. La tâche de directeur d'une telle école est écrasante après tout. »

Le vieux sorcier s'assit derrière son bureau et sortit sa baguette pour sortir d'un tiroir une bouilloire qu'il remplit d'eau bouillante. Il fit également apparaître deux tasses et servit du thé dans chacune d'elles.

« Merci » dit Draco en prenant celle qu'il lui tendait.

Hariel lui avait dit de ne rien boire ou langer quand il serait chez le directeur. Accepter la tasse endormirait sa méfiance mais il n'était pas obligé de boire.

« Que…de tracas se sont produit cet été pour vous, Draco » dit le directeur après avoir bu une gorgée de thé.

Pour Draco, ce n'était nullement un gage de sûreté pour la boisson. Il était possible que le directeur ait prit un antidote avant ou qu'une quelconque potion ait été présenté dans sa tasse et pas dans la bouilloire. C'est pour cela que Draco préféra se contenter de souffler doucement sur le thé sans chercher à le porter à ses lèvres.

« Je ne souhaite pas vraiment en parler monsieur le directeur » dit-il.

« Je comprends, je comprends » dit Dumbledore d'une voix compatissante, les étoiles qui dansaient habituellement dans ses yeux palissant quelques instants.

On aurait presque dit qu'il était sincère.

« Je voulais simplement savoir si vous alliez bien. En tant que directeur, il est normal que je prenne des nouvelles de mes élèves, n'est-ce pas ? »

« Oui monsieur »

Quelle bonne blague. D'après ce qu'il en savait il n'y avait jamais eu qu'Hariel qui avait un jour été invité dans le bureau du directeur. Il se souvient même que son parrain avait grogné sur les privilèges accordés aux Potter cette fois-là.

« Et j'ai d'ailleurs été soulagé quand j'ai appris que tu avais été recueilli par l'Héritier Pendragon-Emrys » continua le directeur.

On y était, c'était le vif du sujet. Comme il avait convenu avec Hariel, le visage de Draco s'illumina. Il ouvrit la bouche comme pour parler mais la referma. Dumbledore devait voire que Draco appréciait l'Héritier mais qu'il se méfiait de lui. Après tout, une confiance trop directe risquait de lui mettre la puce à l'oreille.

« J'aurais d'ailleurs aimé lui écrire pour le remercier. Est-ce que tu penses qu'il accepterait ? »

« Mon tuteur, c'est Simeon…le Régent Pendragon-Emrys » dit Draco. « Ce serait peut-être à lui qu'il faudrait écrire… »

« Oui, bien sûr, tu as raison » dit Dumbledore. « Au fait, désires-tu un bonbon au citron ? »

« Non, je vous remercie. Puis-je y aller maintenant ? »

C'est à ce moment là qu'il sentit quelque chose contre son esprit. Dumbledore essayait de fouiller dans sa tête. Il faillit réagir fortement mais il se rappela au dernier moment qu'Hariel l'avait prévenu que ça risquait d'arriver et que d'ailleurs il l'espérait. Draco ouvrit alors légèrement son esprit pour laisser le directeur entrer. Enfin, il ne le laissa pas vraiment entrer, il le dirigea plutôt vers un endroit de son esprit où il aurait accès qu'à ce que lui et Hariel désirait. Aucun des deux n'était suffisamment versé dans les arts de l'esprit pour créer de faux souvenirs mais ce n'était pas le cas de certains Démons. Hariel lui avait donc transféré des souvenirs créés par Mathers, le Fou de son oncle et qui montrait des scènes de son été chez l'Héritier. Bien sûr, Draco étant le fils d'un Seigneur, il savait (ou plutôt espérait) que Dumbledore ne serait pas surpris s'il sentait quelques barrières mentales autour de ces souvenirs, barrières apprises sous la tutelle de son parrain ou d'un au maître de l'esprit eu aurait rendu les souvenirs flous ou parcellaires au point qu'il soit impossible de reconnaître des visages et en particulier celui de l'Héritier.

Au bout de quelques instants, ayant ce qu'il cherchait, Dumbledore se retira au plus grand soulagement de Draco.

« Oui, bien sûr » répondit la directeur à la demande son élève. « Excusez-moi de t'avoir fait venir jusqu'ici. »

Draco hocha la tête et sortit sous le regard scrutateur de Dumbledore, de son ancêtre Black, du Choipeau et du Phoenix. Il était certain de ne pas s'en être trop mal sortit. Jouer les arrogants, il avait l'habitude, il l'avait fait toute sa vie mais ce nouveau rôle d'appât serait plus difficile à entreprendre.

A peine sortit du bureau, il descendit dans les étages afin de trouver une salle vide. Ce n'était pas toujours chose facile car une salle n'était pas vraiment vide s'il y avait des tableaux à l'intérieur. Hariel étai sûr qu'ils étaient les yeux et les oreilles du directeur dans le château et faisait tout pour les éviter ce qui voulait aussi dire éviter de fréquenter les lieux où on pouvait en trouver (même des couloirs) autant que faire ce peu.

Finalement, Draco trouva un vieux corridor abandonné. Il ouvrit la porte de l'une des salles et y entra rapidement. Le fait que le couloir soit abandonné ne voulait pas dire que personne n'y passait jamais. L'intérieur était couvert de poussière et de toiles d'araignées. Heureusement, Draco avait un sort sur ses chaussures qui empêchait quelles laissent des traces. Il en envoya un du même acabit sur la salle pour figer toutes les saletés et se téléporta.

« Alors ? » demanda Hariel quand il arriva dans leur dimension.

Celui-ci était assis sur un canapé et écrivait sur un bloc note.

« Je pense qu'il ne se doute de rien. Il a fouillé dans ma tête et a trouvé les souvenirs. »

Draco avait dû grimacer en disant cela car son ami avait posé son matériel et s'était levé pour s'approcher de lui.

« Je suis désolé que tu ais dû faire ça » dit Hariel en lui caressant la joue.

« Non ! » s'exclama Draco. « Je suis heureux d'avoir pu t'être utile. »

« Dans ce cas, ça va. L'appareil ? »

Draco plongea la main dans sa robe et en sortit un petit appareil relié à un fil.

« Attends, je vais t'aider » dit Hariel.

Il remonta le fil et le débrancha de la petite caméra cachée derrière l'écusson de Draco.

« J'espère avoir tout prit » dit-il.

« On va voir ça »

Hariel posa l'appareil sur sa table numérique et aussitôt celle-ci s'activa et une fenêtre apparut avec des images.

« Ce n'est pas très net, mais ce n'est pas grave » dit-il. « Après tout, ce n'était qu'une observation préparatoire. »

« Tu penses arriver à poser tes…micros et caméras, c'est ça ? »

« Mmm…oui, j'ai repéré de bons emplacements. Maintenant me mieux serait de trouver le moyen neutraliser les tableaux et le Choipeau et surtout régler ce problème de transmission. »

Dès le début de l'année, Hariel avait commencé à parler de mettre en place un système de surveillance dans le château entier et en particulier dans le bureau du directeur. Cependant, il s'était avéré que les ondes de courtes portées des appareils de surveillances étaient plus perturbées que celles de longues portées comme celles d'internet et que la transmission était quasi impossible. C'est la raison pour laquelle Draco avait dû porter un système d'enregistrement afin de filmer dans le bureau du directeur.

Utiliser un réseau filaire était hors de question car les fils seraient trop voyant et qu'il faudrait les dissimuler par magie, les rendant détectable par un magicien un tant soit peu puissant. Cela aurait été ridicule puisque le point fort de ce système de surveillance c'est que n'utilisant pas la magie, il ne pouvait être détecté par les sorciers.

Une solution pour régler ce problème serait d'installer aussi des routeurs qui relaieraient l'information ara vers le château mais vu que la portée des ondes courtes n'étaient que de deux ou trois mètres, il en faudrait un nombre faramineux.

Un autre moyen serait de munir les micros et caméras de système d'identification à distance. Par ondes radios par exemple. De cette façon, il suffirait de passer près d'eux pour récolter les informations. Cependant, les ondes radios auraient le même problème et il faudrait que les deux Démons passent devant tous les capteurs les uns après les autres tous les jours pour récupérer les données. Cela rendait la surveillance du bureau du directeur impossible puisque jamais ils ne pourraient y entrer tout les jours.

Non, le seul moyen c'était de réussir à ce que les ondes courtes passent ou alors d'utiliser autre chose. Les ondes radios avaient beaux avoir peu de puissances, d'autres pouvaient peut-être fonctionner. Après tout, si Hariel arrivait à faire fonctionner internet, il lui était peut-être possible de faire en sorte que les caméras aussi passent par le réseau Internet. Il pourrait ainsi faire du visionné direct pendant que les images seraient automatiquement sauvegardés sur un serveur.

Alors qu'Hariel réfléchissait, il entendit Draco soupirer.

« Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda-t-il.

« Rien » répondit Draco, « Je m'ennuie juste. J'ai hâte du dîner d'Halloween de demain soir. »

« Ah ? » demanda Hariel, gêné. « Tu voulais vraiment y assister ? Non, parce que j'ai accepté l'invitation de Sir Nicholas à son anniversaire de mort pour ce soir-là. Il y aura aussi Hermione et Ron. Dean a dit qu'il viendrait aussi et qu'il essaierait d'amener Seamus. »

Draco gémit. Une soirée entière avec des Gryffondor et Weasley au milieu de spectres alors que les reste de l'école se goinfrerait de bonbons n'était pas vraiment pour le réjouir. Mais comme Hariel semblait peiné, il fit semblant d'approuver l'idée. De route façon, il ne pouvait rien arriver de pire, n'est ce pas ?

A suivre…

Et voilà un nouveau chapitre. Qu'est ce que vous en pensez ? Personnellement je trouve qu'il fait un peu bouche trou, vous ne trouvez pas ? Bref, en tout cas c'est fait.

Au fait, qu'est ce que vous pensez de mon explication pour la cape ? Quelle s'active qu'en contact avec un être vivant ? C'est quand même crédible non ? Je veux dire, Rowling explique pas vraiment comment elle fonctionne.

Je vous dit maintenant à dans deux semaines !