Check Mate DxD
Chapitre 61 : Terreurs du passé / Kako no Kyoufu
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R. J. Lupin. Remus John Lupin. Remus Lupin pour les amis et Lunard pour les intimes. Pour lui c'était tonton Nanard quand il était petit. Enfin c'était ce qu'il essayait de dire mais allez prononcer ça à un an. C'était l'un de ses tontons adorés quand il était enfant et il était juste à côté de lui.
Malgré sa mémoire parfaite, il avait eu pendant longtemps une sorte de flou par rapport aux souvenirs de sa prime enfance. Son hypothèse était qu'il avait fait un refoulement pour se protéger, pour ne pas penser à une époque heureuse quand il était encore chez les Dursley. Par la suite, il avait fait un travail sur lui et mes souvenirs avaient commencés à revenir…les bons comme les mauvais.
Tout comme avec Sirius, il avait envie de lui parler, de lui dire qu'il savait qui il était et même de lui donner la lettre que son père avait laissé pour lui. Mais il ne devait pas se laisser aller. Il avait un rôle à tenir, surtout qu'il allait à présent se retrouver à nouveau sous le regard de son ennemi.
Il soupira distraitement en caressant la fourrure de l'animal sur ses genoux. Ce n'était ni Sköll ni Hati et d'ailleurs les deux chiens le regardaient d'un air envieux. C'était un chat. Un gros chat au poil orange fauve touffu avec un museau aplatit. Il avait des pattes arqués, une queue en plumeau et deux grands yeux jaunes scrutateurs. Quand Hariel l'avait vu pour la première fois, il avait été certain que ce n'était pas un chat ordinaire. Il avait dit à Hermione mais celle-ci avait dit qu'elle l'aimait bien et l'avait nommé Pattenrond. Elle devait un peu s'en mordre les doigts à présent. Assise à côté d'Hariel, elle semblait bouder.
« Franchement, mais qu'est-ce qu'il te trouve ? » demanda-t-elle en jetant un regard noir au félin qui l'ignora superbement.
« Que veux-tu » répondit son amis en haussant les épaules. « Les animaux m'adorent. »
« Tu sais quoi ? Tu peux le garder. Ça tombe bien je voulais aller me changer » dit-elle en se levant.
Mais l'arrêt brutal du train à ce moment-là la déséquilibra et elle s'effondra sur les genoux d'Hariel. Pattenrond avait juste eut le temps de sauter des genoux du jeune Démon et était maintenant en train de siffler alors que sa fourrure était encore plus ébouriffée qu'avant.
« Ça va ? » Dean da Draco à Hermione en l'aidant à se relever.
« Ou…oui » balbutia la jeune fille. « Qu'est-ce qui se passe. »
« À première vue nous sommes arrêtés » dit Hariel. « Pour le reste… »
Il fronça les sourcils. De la fumée venait de sortir d'entre ses lèvres. Il regarda Hermione et vit que son amie se frottait inconsciemment les bras.
« Tu as froid ? » lui demanda-t-il.
« Hein ? Tiens oui » dit-elle.
Les Démons ne ressentaient pas le froid, pas comme les humains, ils étaient plus résistants aux changements de températures.
A ce moment-là, les lumières du compartiment s'éteignirent. Hariel tourna les yeux vers le fenêtre et vit du givre commencer à la recouvrir. Quelque ce qu'il pouvait bien se pass…non. Impossible. Il n'aurait quand même pas osé… Ce serait de la folie ! De la folie furieuse !
De sombres pensées commençaient à tourner dans sa tête, preuve qu'il avait raison. Son regard se tourna vers la porte ouverte du compartiment et il la vit. Une main. Une longue main décharnée à la peau crevassée et aux long doigts d'araignée. Une silhouette commença alors à avancer dans l'encadrement. C'était comme un spectre vêtu d'un long manteau noir en lambeau et qui flottait dans les airs. La tête de la créature était recouverte d'un capuchon mais on pouvait presque apercevoir quelque chose en dessous et ce quelque chose semblait tout droit sortir de cauchemars.
Hariel respirait avec difficulté. Il entendit alors un long cri, perçant, douloureux. Il savait ce que c'était. C'était le cri qu'avait poussé sa mère en mourant. Son estomac se tordit alors qu'une autre image apparaissait dans son esprit. C'était une silhouette massive et sombre. La seule chose qu'il pouvait voir c'était le brillant d'une lame. La silhouette s'approcha et il vit alors deux yeux fous et un visage déformé par la colère et la haine. C'était celui de l'Oncle Vernon revenu pour le tuer.
« Hariel » balbutia Draco.
En proie à ses propres cauchemars, il arrivait tout de même à voir au travers les illusions. Il vit la créature avancer vers son maître et se pencher vers lui. Il tendit la main mais son corps était figé par la terreur. Il ne pouvait pas bouger. Il sentit alors une présence dans son dos. Il leva les yeux et vit que le professeur qui était dans le compartiment à leur arrivée s'était levé et pointait sa baguette en direction de la Créature. Une lueur argentée s'en échappa ce qui la fit reculer puis fuir .
Des qu'elle fut partie, Hariel s'effondra. Il était évanoui.
Ce fut une langue râpeuse qui le réveilla. Il était couché entre les sièges d'un côté du compartiment. Hati léchait son visage tandis que Sköll gémissait, assis au pieds des fauteuils. Il cligna des yeux, se frotta le visage et tenta de se redresser.
« Je vous conseillerai d'attendre un peu avant de vous lever » dit une voix.
Hariel pencha la tête en arrière et vit qu'il s'agissait de Remus. Celui-ci retourna fouiller dans son sac puis ramena quelque chose emballé dans du papier aluminium. C'était du chocolat.
« Tenez, mangez » dit-il. « Ça ira mieux après. »
Hariel obéit puis croqua dans la sucrerie. Il se sentit tout de suite mieux. Son cerveau se remettait à fonctionner. Le chocolat avait dû augmenté sa production d'endorphine et de dopamine pour lui prodiguer une sensation de bien-être. Il finit de se redresser puis s'assit normalement. Remus se redressa puis s'avança vers la porte du compartiment.
« Je vais voir le machiniste pour savoir quand on pourra repartir » dit-il.
Hariel voulut lui dire quelque chose mais tout ce qui réussis à sortir de sa bouche fut un simple « merci ».
« De rien » dit Remus en souriant avant de disparaître.
« Tu le connais ? » demanda alors Draco d'un ton suspicieux.
Hariel roula des yeux.
« Ne me dit pas que tu es jaloux » dit-il. « Remus est comme un oncle pour moi. »
« Un oncle ? » demanda Hermione.
« C'était l'un des meilleurs amis de mon père. »
« Avec Sirius, c'est ça ? » demanda Draco.
Hariel hocha la tête en reprenant un morceau de chocolat.
« Mais il ne sait pas que je sais donc pour le moment, je fais profil bas. »
Il regarda alors Hermione. La température était remontée mais elle tremblait toujours un peu et elle avait un regard hanté.
« Mange » lui ordonna Hariel en lui tendant le chocolat.
« Non je…ce n'est pas nécessaire, je vais bien. »
« Mais bien sûr, et moi je suis la Reine d'Angleterre » ricana le jeune Démon.
« Tu le sera un jour, non ? » remarqua Draco avant de se prendre une tape derrière la tête.
« Arrête de dire de bêtises et toi, mange ça, allez »
Hermione accepta de mauvaise grâce et croqua dans le morceau. Aussitôt, elle gémit de bonheur en fermant les yeux et son corps se détendit.
« Orgasmique, non ? » demanda Hariel.
« Je n'irai pas jusque-là » répondit son amie sans ouvrir les paupières.
« Moi si. A mon avis ce n'est pas un chocolat ordinaire. »
« Au fait, il ne faudrait pas se préparer ? » demanda Hermione avant de rendre le reste du chocolat à Hariel.
« Probablement » dit Hariel.
En fait il n'écoutait pas vraiment. Il avait cassé un bout de chocolat et m'avait tendu à Draco qui l'avait engloutie et en avait aussi profiter pour sucer les doigts de son maître. Hermione roula des yeux et se leva.
« Et n'oublie pas de dire à Proteus de se préparer lui aussi » dit-elle avant de sortir.
« Oui, oui » dit Hariel en caressant son collier.
Son petit Familier n'était pas très à l'aise en humain. Comme ils étaient seuls dans leur compartiment, Hariel lui avait permis de revenir autour de son cou. Mais il allait bien falloir qu'il soit avec eux, non ?
C'est en arrivant sur le quai qu'Hariel se rendit compte qu'il avait oublié quelque chose. Hagrid. Il allait devoir laisser son petit Familier seul. C'était la première fois que Proteus serait aussi loin de lui pendant autant de temps. Il avait prit l'habitude de toujours l'avoir sur lui depuis qu'il l'avait. La séparation allait être compliquée. Et puis il y avait le tri. Rien ne garantissait qu'ils seraient dans la même maison. Et puis il y avait les cours.
Il voulut se mettre à genou devant Proteus pour le prendre par mes épaules mais il n'était pas si grand que ça, surtout par rapport à la forme humaine de son Familier qui n'avait en fait qu'une tête de moins que lui. Il abandonna donc et posa juste ses mains sur ses épaules.
« Écoute Proteus. Rien ne garanti que nous resteront ensemble à Poudlard. »
Le jeune garçon lui jeta alors un regard larmoyant.
« Je sais. Ce sera dur. Mais il faudra que tu joue ton rôle. Tu pourra faire ça pour moi ? »
Proteus retint ses larmes et hocha la tête. Après tout, il pouvait se transformer en basilic de vingt mètres, il était assez grand pour se débrouiller seul. Hariel lui dit alors à plus tard et le laissa rejoindre Hagrid. Ensuite, avec Hermione et Draco, il se dirigea vers les calèches qui allaient les emmener à Poudlard. Il avait l'habitude depuis la première année d'aller caresser quelques-uns des Sombrals qui les tiraient avant de monter dedans mais cette fois, il semblait qu'il avait été devancé. Une jeune fille était déjà en train d'en caresser un. Certains élèves passaient à côté d'elle en rigolant mais ça ne semblait pas la perturber outre mesure.
Elle devait avoir la même taille qu'Hariel, donc pas très grande, avec une longue chevelure blond paille négligée. Le jeune Démon savait qu'elle avait des yeux bleus pâle et rêveurs. Il l'avait déjà vu dans sa salle commune. C'était une Serdaigle d'un an moins âgé que lui du nom de Luna Lovegood. Il ne l'a connaissait pas vraiment. Elle était souvent à l'écart des autres.
Hariel s'approcha d'elle et alors qu'il allait ouvrir la bouche, elle se mit à parler.
« Je me suis toujours dit que tu ressemblait à un Héliopathe » lui dit-elle due voix rêveuse.
« Qu'est-ce que c'est ? » demanda Hariel en se mettant à côté d'elle.
« Des créatures à la crinière rouge et au corps de feu qui brûlent tout sur leur passage. »
Hariel se crispa. C'était tellement proche de lui que ça en était gênant.
« Le Ministre Fudge en possède une armée qu'il dissimule à tout le monde » rajouta-t-elle.
« J'ai de gros doute »
« Tu ne penses pas qu'ils existent ? »
« Je ne vois pas pourquoi ils n'existeraient pas. Par contre, ce dont je doute, c'est que Fudge puisse avoir quoi que ce soit sous ses ordres même un animal crevé. »
Luna rit puis se tourna vers lui.
« Sans doute » dit-elle.
Elle s'éloigna ensuite et monta dans la calèche.
« De quoi vous avez parlé ? » demanda Hermione.
« De créatures appelés Heliopathes » répondit simplement Hariel.
« Ça n'existe pas » soupira Hermione. « J'ai cherché dans la bibliothèque l'année dernière, la tienne et celle de l'école, et je n'ai rien trouvé. »
« Et donc pour toi c'est la preuve que ça n'existe pas ? » demanda Hariel avec un petit sourire.
« Euh…oui ? » répondit faiblement la jeune fille qui connaissait ce sourire.
« Est-ce que tu aurais pu imaginer que la magie existait avant que l'on t'en parle alors que tous les livres scientifiques disaient le contraire ? »
« Et bien… »
« Tu sais, les Sorciers ne sont pas omniscient, loin de là » rajouta-t-il avec un rire moqueur.
Il monta dans la même calèche que Luna et s'assit en face d'elle. Elle était absorbée dans un magazine qu'elle tenait à l'envers. La couverture disait « Le Chicaneur ».
« Ce qui ne se trouve pas dans leurs livres est sans doute plus important que ce qui s'y trouve » reprit il plus bas.
« Oui mais dans ta bibliothèque… »
« La mienne non plus n'est pas exhaustive. Et puis les Non-Magiciens découvrent sans arrêt de nouvelles choses, pourquoi ce ne serait pas la même chose pour les Sorciers. Luna pense qu'ils existent et même si aucun livre n'en parle, aucun livre considéré comme « sérieux », en quoi ça invalide sa croyance ? »
« Mais tu avouera quand même qu'elle est…un peu bizarre, non ? » demanda Hermione encore plus bas. « Elle a passé plusieurs minutes à caresser du vide. »
Hariel ouvrit la bouche et fonça les yeux avant de réfléchir quelques instants. C'est vrai que même cet été, Hermione n'avait jamais vu quelqu'un mourir. Pas étonnant qu'elle ne puisse voir les chevaux qui tiraient leurs calèches.
« Ce sont des Sombrals » dit Draco. « Seul ceux ayant vu quelqu'un mourir peuvent les voir.
Hermione ouvrit la bouche puis la referma. Elle tourna la tête vers Luna Lovegood et la considéra d'un autre œil. Qui une fille aussi jeune avait-elle bien pu voir mourir ? »
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Malgré les couleurs jaunes et noires qui ornaient sa robe, Proteus était assis à la table de Serdaigles à côté d'Hariel.
« La loyauté à son maître et sa volonté de travailler dur pour lui plaire sont des caractéristiques majeurs des Familiers. Pas étonnant qu'il ait fini à Poufsouffle » avait dit Hariel la veille au soir.
Cependant le petit Changeforme dû rapidement retourner à sa table quand les professeurs responsables se mirent à distribuer les emplois du temps. A partir de la troisième année, ceux-ci n'étaient plus tout à fait commun à tous puisqu'ils avaient du choisir deux options parmi les cinq proposé.
En face d'Hariel, Anthony soupira.
« Tu as prit quoi comme options ? » lui demanda-t-il.
« Arithmancy et Étude des Runes. » répondit-il. « Pourquoi ? »
« J'ai prit Divination mais je ne suis plus très sûr… »
« Pourquoi ? »
« Je penserai que ce serait super intéressant mais des grands m'en ont parlé hier et… »
« J'ai entendu le professeur McGonagall dire que c'était un sujet assez imprécis et fumeux » interrompit Hermione qui se trouvait à côté d'Hariel.
« Certes mais c'est sa nature. Le futur n'est pas encore arrivé, il est normal qu'il soit difficile à prédire. Pourtant les N…les Moldus y arrivent très bien. »
« Les Moldus font de la Divination ? » s'exclama Anthony avec ébahissement.
Il ne connaissait pas du tout le monde Non-Magique. Ses parents étaient Sorciers de même que toute sa famille. Il faisait partie de ces sorciers entre deux eaux. Ce n'était pas un Demi-Sang puisque toute sa famille était magique mais ce n'était pas non plus à proprement parlé un Sang-Pur puisque sa famille n'était pas noble. En fait, les Sorciers n'avaient pas vraiment de noms pour ces Sorciers là. Ils faisaient partie de la masse anonyme des foules.
« Tu veux parler de ces charlatans dans des roulottes avec des boules de cristal et des cartes de tarot ? » demanda Hermione avec un air un peu dégoûté sur le visage.
« Non, plutôt du genre prédictions météo. »
« Mais ce n'est pas de la Divination ça ! » s'exclama son amie.
« Ah non ? Pourtant ils savent les temps qu'il va faire le lendemain voir toute la semaine suivante et à l'heure près, non ? »
« Mais ça n'a rien à voir ! La météorologie est une science qui déduit le temps qu'il va faire en fonction de relevés précis et de leur connaissances du mouvement des masses d'airs et des nuages… »
« Et que crois-tu que fait la Divination ? Elle a seulement accès à plus de données qui lui permettent de prédit comment un événement à des chances de ce produire. C'est pour ça que plus une prédiction parle d'un événement proche, plus elle est précise. »
« Alors pourquoi tu n'en fait pas ? » lui demanda Anthony.
« Parce qu'il faut avoir le don de voyance pour que cela fonctionne de manière optimale et que je suis sûr d'en être dépourvu... »
Hariel fronça les sourcils.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda Hermione.
« J'ai l'impression d'avoir dit quelque chose de suprêmement ironique mais je ne sais pas quoi... » répondit son ami en se mordant la lèvre, dubitatif.
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Comme c'était à présent une habitude, Simeon se dirigea vers la Chambre du Magenmagot et se dirigea vers les plus haut gradins pour s'assoir près de ses amis, Fiermont et Linéa. Les deux virent le pas pressé de l'avocat et l'interrogèrent du regard.
« Est-ce que vous êtes au courent de ce qui s'est passé hier dans le Poudlard Express ? » demanda Simeon.
Les deux froncèrent les sourcils. Ils n'avaient aucune connaissances en âge d'aller à l'école qui aurait pu leur raconter ce qui s'était passé.
« Si on n'en a pas été informé à présent, ça ne peux pas être aussi grave que ça » dit Linéa.
« Détrompez-vous ma chère » répondit l'avocat. « Le train à été arrêté et des Détraqueurs sont monté à bord. »
« Vous plaisantez j'espère ! » s'exclama Fiermont.
« Vous pensez vraiment que je plaisanterais sur un sujet aussi grave ? »
« Ils devaient chercher Sirius Black »
« Ça n'excuse rien ! »
« Ne vous emportez pas, mon ami. Je suis d'accord avec vous » temporisa le Duc Crane.
« Vous l'avez appris de votre…jeune protégé ? » demanda Linéa en parlant à voix basse.
Les deux amis de Simeon avaient rencontrés Hariel au début de l'été. En tant que nobles et surtout en tant qu'héritiers, l'occlumencie faisait partie de leur apprentissage et le jeune Démon avait estimé que ce serait suffisant. C'était la raison pour laquelle il leur avait tout raconté.
« Si c'est le cas, pourrez-vous en faire état aujourd'hui ? » demanda Fiermont. « Normalement vous ne devriez pas être au courent… »
« Il m'a dit qu'il avait conseillé à certains de ses amis de raconter ce qui s'était passé à leurs parents…notamment Neville Londubat. »
« Alors nous pouvons être sûr que la vieille Augusta va monter au créneau » ricana le Duc.
« Je suis impatiente de voir ça » dit Linéa en gloussant d'une façon un peu moins discrète.
Et cela ne rata pas. Dès que Dumbledore annonça le début de la séance, la Doyenne Londubat se dressa comme un diable sortant de sa boîte. Les trois amis regardèrent alors le Ministre de la Magie se recroqueviller sur lui-même à leur plus grand bonheur. Augusta Londubat voulait remplacer les Détraqueurs par des Aurors mais Lucius Malefoy s'était interposé pour faire valoir la compétence des Détraqueurs dans la poursuite des prisonniers.
Dumbledore avait finit par intervenir pour temporiser en demandant à ce que les Détraqueurs ne dépassent pas les limites de l'école.
« Il est inutile qu'ils se rendent sur le terrain alors que les élèves s'y trouve et que nous n'ayons aucune preuve que Sirius Black s'y trouve également. »
Il proposa ensuite de voter pour appuyer sa motion. Lucius voulut faire alors valoir son point de vue et Augusta de même. Il fut donc décidé de faire un vote à trois options. Des pierres apparurent alors devant les membres du Magenmagot et chacun posa sa baguette dessus pour la colorer soit en jaune, soit en vert, soit en violet selon s'ils étaient pour la solution d'Augusta Londubat, de Lucius Malefoy ou d'Albus Dumbledore.
Fiermont, lui, était pensif devant sa pierre encore grise.
« Vous hésitez ? » demanda Simeon en apposant ses anneaux de Régent sur sa pierre colorée en violet.
« Je me demandais si je ne devrais pas suivre votre ligne de conduite et soutenir Dumbledore… »
« Votez selon votre conscience. Ça paraîtrait suspect si vous vous rangez soudain d'un côté de Dumbledore. Si jamais il a besoin de vos voix pour appuyer une décision de Dumbledore, il vous le demandera. »
Le vieil homme hocha la tête et coloration sa pierre en jaune avant de la placer dans le trou prévu à cet effet. Malheureusement, même avec ses voix, ça ne fut pas suffisant pour l'emporter. Fort heureusement, la solution de Lucius ne fut pas choisis non plus. Celle neutre, en revanche, avait rassuré les membres ayant des membres de leur famille à l'école et qui les voulait à la fois à distance des Détraqueurs et de Sirius Black.
De son côté, Dumbledore n'arrivait pas à être satisfait de sa victoire. L'évasion de Sirius était une catastrophe. Il y avait une raison pour laquelle il ne l'avait pas défendu douze ans auparavant même s'il était sûr de son innocence. L'homme écarté, il devenait seul maître du destin d'Hariel. Même Remus ne pouvait rien dire là-dessus. Étant un Loup-garou, personne ne lui aurait donné la garde d'un enfant et encore moins celle du Survivant. Fort heureusement, même si c'était improbable, il avait prévu un plan au cas où Sirius sortait de prison. Il avait subtilement intensifié le sentiment de trahison ressentit par Remus pour en faire une arme imparable pour retrouver l'évadé.
Le plus important, c'était qu'Hariel ne rentre pas e contact avec son parrain. Moins l'enfant avait de soutien, mieux s'était d'ailleurs il ferait en sorte d'éloigner Remus dés la fin de l'année.
Bien sûr, il connaissait les compétences qu'avaient les Détraqueurs pour la traque mais il se devait de conserver son apparence d'homme qui se soucie de ses élèves. Si ça ne tenait qu'à lui, les Détraqueurs patrouilleraient nuit et jour dans le par cet même le château jusqu'à la capture de Black. Sa solution pouvait heureusement faire l'affaire et il conservait sa réputation de conciliateur.
« Belle victoire, Lord Dumbledore » entendit il.
Il se retourna et vit arriver le Régent Pendragon-Emrys.
« J'aurais aimé pouvoir faire plus » soupira le directeur avec un air triste. « Tout ce que j'espère c'est que ce sera suffisant pour protéger les élèves. »
Simeon se retint de grimacer de dégoût. S'il avait prit partie pour Augusta Londubat alors même ceux qui craignaient pour les enfants se seraient rangé de son côté. Mais cela aurait voulu dire se dresser contre Fudge et le directeur ne voulait pas perdre le peu d'emprise qu'il avait encore sur le Ministre. Celui-ci écoutait bien trop Lucius et aimait beaucoup trop l'argent de celui-ci a son goût. L'ancien avocat savait que s'il n'avait pas une réputation à préserver, Dumbledore ne se gênerait pas pour utiliser les même méthodes que les Mangemorts.
« Ne vous inquiétez pas » dit finalement Simeon. « Je sais que vous saurez les protéger. Et si nécessaire, mon jeune protégé vous appuiera dans les décisions de la Chambre. »
« Vous le remercierez pour moi » dit Dumbledore. « Quand auront nous le privilège de le voir le Angleterre ? »
« Andrammax ne se sent pas encore prêt à se dévoiler. C'est un jeune homme timide qui se satisfait de rester dans l'ombre. »
« Quelle dommage » dit le directeur. « Au fait, qu'en est-il de son éducation ? Je crois qu'il a des professeurs particuliers ? »
« C'est exact » répondit Simeon. « Sans vouloir vous offenser, il pense que les écoles magiques manquent de certaines matières qu'ils juge importantes comme l'économie et la politique donc il préfère avoir des tuteurs. »
« Je comprends, je comprends tout à fait et il n'y a aucune offense. Dites-lui bien que s'il veut parfaire son éducation dans certaines matières magiques, je serais ravi de l'aider. »
« Je prends note, Lord Dumbledore » dit Simeon avant de saluer l'homme puis de s'éloigner.
Il sortit de la Chambre et soupira. Comme à chaque fois, il avait l'impression de sortir d'une arène. Même les tribunaux ne l'avait pas autant mit les nerfs à vif. Dès que le jeune Hariel n'aurait plus besoin de lui il prendrait au moins un an de vacance. Où cela ? N'importe où.
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Peut-être qu'Hariel aurait dû prendre Divination finalement. Et peut-être même Soins aux Créatures Magiques. C'est ce qu'il s'était dit à la fin du cours d'Arithmancie. Il avait choisis ce sujet à cause de sa ressemblance avec les Mathématiques mais justement, c'était peut-être un peu trop ressemblant. Les seuls vrais différences venaient du fait que le système métrique de la magie avait une base de 7 (et non de 10 comme les mathématiques non magiques) et qu'elle utilisait ses propres chiffres, sept au total avec un signe en plus pour le zéro. Le système de numération était, lui, un simple système positionnel, comme le système arabe utilisé par pratiquement tout le monde dans les Mathématiques modernes.
Hariel avait fait exprès de ne rien lire sur l'Arithmancie pour essayer de partir du bon pied mais au final, c'était décevant de simplicité. Bon, après tout, ce n'était que le premier cours. Le professeur Vector avait surtout parlé de son programme et leur avait fait écrire les huit symboles des chiffres en donnant leur nom et ils avaient passé le reste de l'heure à faire des exercices d'écriture pour les tracer correctement. Peut-être que ce serait mieux par la suite. Hariel se promit de continuer à éviter toute lecture sur ce sujet pour voir s'il arrivait à s'intéresser aux cours.
En fait, ça devenait de plus en plus difficile. Il avait finit de lire les livres au programme d'à peu près toutes les années dès le premier mois de sa première année à l'école et avait passé le reste de l'année à lire tous les autres livres de la bibliothèque. A ce jour il ne lui restait plus que ceux sur l'Arithmancie et ceux de la réserve (auquel il ferait bien une petite visite nocturne un de ces jours). Il ne venait presque plus en cours que pour la pratique, et encore puisqu'il était toujours obligé de jouer les idiots pour que Dumbledore croit que sa foutue potion fonctionnait. C'était dur la vie de génie.
Heureusement, les professeurs ne lisaient pas les notes des élèves, ils ne pouvaient donc pas savoir que ce qu'Hariel notait avait en fait rien à voir avec leur matière.
Il aurait bien voulu demander son opinion à Hermione mais elle avait disparue. Il la retrouva plus tard, quand elle était arrivée essoufflée au cours de Sortilège.
« Où tu étais ? » demanda Hariel.
« Et bien…avec toi en…en Arithmancie » souffla son amie.
« D'accord mais entre les deux ? Quand je suis sortie de la salle de classe, tu étais déjà partie et pourtant tu es arrivée après moi en Sortilège alors que je marchais. »
« J'étais allé cherché mon livre pour le cours. Je l'avais oublié au dortoir. »
Hariel leva un sourcil. Hermione avait répondu trop rapidement pour que sa réponse soit sincère. En plus, elle n'oubliais jamais rien. Il décida de laisser tomber et de s'intéresser à nouveau au cours. Après avoir rendus leurs devoirs de vacances, ils avaient fait un petit test de révision de ce qu'ils avaient appris l'année précédente. Flitwick ne l'avait pas ramassé mais avait corrigé à l'oral en demandant aux élèves de donner leurs réponses et en les corrigeant ou bien ajoutant des détails si nécessaire.
Il les prévint que le mercredi suivant, l'une des deux heures de pratique seraient consacrés à la révisions des sorts qu'ils connaissaient (sans préciser si c'était seulement ceux de deuxième année ou pas). L'autre serait dédié à la pratique du sort qu'ils apprendraient le lendemain.
« Toute les semaines seront comme ça » leur dit le professeur avant la cloche de fin de cours. « Le jeudi nous étudieront la théorie des sorts, le vendredi, nous étudieront un sort ou deux en particulier que nous pratiqueront le mercredi suivant. Je vous souhaite une bonne journée à tous et à demain. »
Ils étaient ensuite allé en Potion où le professeur Rogue s'était montré égal à lui-même puis étaient retournés dans la grande salle pour déjeuner. Alors qu'il mangeait, il écoutait d'une oreilles distraite Terry Boot et Anthony Goldstein parler à Michael Corner au sujet du cours de Divination que les deux avaient suivis.
« Elle a prédit à Lavande Brown de Gryffondor que quelqu'un de proche allait bientôt mourir et Lavande à dit que sa grand-mère était très malade » dit Terry.
« Sérieux ? » demanda Michael.
« Ce cours est génial ! » s'exclama Anthony qui semblait avoir totalement oublié ses appréhensions de la matinée.
« Oh je vous en prie ! » s'exclama alors Hermione. « Elle énonce des lieux communs et des vérités sujettes à interprétations. C'est ce que font tous les bons charlatans. »
« Tu ne sais pas ce que tu racontes ! » s'exclama Terry.
Hermione haussa les épaules et se leva.
« Vous verrez bien » dit-elle. « Je dois passer à la bibliothèque avant le cours d'Herbologie. On se retrouve là bas ? »
« Si tu veux » lui répondit Hariel.
C'était très étrange. On aurait dit qu'elle avait déjà rencontré Trelawney. Pourtant la professeur n'était jamais présente aux repas.
« Le professeur Trelawney à dit que quelqu'un nous quitterait avant le printemps » rajouta Anthony. « Ce sera peut-être Hermione. »
Hermione ? En Divination ? Impossible, elle était avec lui en Arithmancie. Cette anomalie lui resta dans la tête un petit moment il l'oubli rapidement pendant les deux heures de cours avec le professeur Chourave. Pourtant, le mystère revint le hanter en fin d'après-midi quand Hermione arriva encore essoufflée au cours d'Etude des Runes. A ce moment-là, Hariel vit les chaussures de son amie. Elles étaient pleines de terres.
Fort heureusement, le professeur Babbling ne dit rien de vraiment intéressant ce jour-là ou plutôt rien qu'Hariel ne savait déjà car Hariel ne fut pas du tout attentif. Il était trop concentré par les cachotteries d'Hermione. Il se demandait encore comment il allait aborder la question avec elle au dîner quand Padma Patil, une fille de son année, posa une question à la table.
« Vous savez ce qui ne va pas avec le professeur Hagrid ? »
Hariel se retourna alors vers la table des professeurs ou siégeait à présent Hagrid. Dumbledore l'avait nommé professeur de Soins aux Créatures Magiques au courent de l'été ce qui lui accordait ce privilège.
« Un élève à été attaqué pendant son cours » dit Michael. « Par un Hyppogriffe. »
« Il vous a fait approcher des Hyppogriffes ? » s'exclama Padma. « Mais il est fou ! C'est très dangereux ! »
« Ce n'était pas dangereux ! » s'exclama alors Hermione. « Hagrid a donné des consignes précises et Nott ne les a pas suivit. Il avait prévenu que les Hyppogriffe étaient sensibles et qu'il fallait être respectueux. Nott l'a insulté alors il a attaqué ! »
« Donc tu étais aussi en cours de Soin Hermione ? » demanda alors candidement Hariel.
Hermione se tourna vers lui puis écarquilla les yeux et ferma la bouche. Hariel, lui, se pencha vers Draco.
« Elle était bien en cours de soins, exact ? » lui demanda-t-il en chuchotant.
« Oui » répondit Draco. « J'ai d'ailleurs trouvé ça surprenant. Je pensais qu'elle aurait plutôt choisis d'étudier les Runes avec toi. »
« Je crois qu'elle a fait en sorte de pouvoir faire les deux » dit Hariel sur un ton énigmatique.
Plus tard dans la soirée, celui-ci réussit à coincer Hermione et l'entraîna dans le Repaire.
« Alors c'est quoi ? » demanda-t-il.
« C'est quoi quoi ? »
« Le truc qui te permet de remonter le temps ? »
Hermione écarquilla les yeux.
« Je…je ne vois pas de quoi tu parles… » balbutia-t-elle.
« Résumons. A midi tu as parlé du professeur Trelawney comme si tu avais assisté à son cours et tout à l'heure, tu as raconté l'incident qui s'est déroulé en cours de Soins comme si tu y étais. »
« Draco m'a raconté » dit précipitamment Hermione.
« Pourquoi est-ce que je l'aurais fit puisque tu étais avec moi » dit celui-ci.
« Je… » commença Hermione avant d'être à cours d'idée.
« La première solution qui peux venir à l'esprit, c'est que tu te dédoubles » se mit à raisonner Hariel. « Mais un clone c'est difficile à cacher entre deux cours. De plus, tu es arrivée essoufflée à chaque fois et en Étude des Runes tu avais de la terre sur les chaussure. De la terre du parc je présume, ce qui veux dire que tu étais déjà sortit. Hors, il n'y a pas de terre entre les serres et la cour et j'avais nettoyer tes chaussures en sortant du cours d'Herbologie donc tu avais à nouveau sali tes chaussures après. Mais quand puisqu'on avait un cours d'Etude de Runes ? Bref, tout ça pour dire que la seule solution qui restait était le voyage temporel. »
Hariel eut un sourire et annonça alors fièrement.
« Lorsque vous avez éliminé l'impossible, ce qui reste, aussi improbable soit-il, est nécessairement la vérité. »
Hermione soupira puis mit la main dans le col de son pull. Elle en sortit un petit objet attaché autour de son cou par une chaîne dorée. Hariel et Draco s'approchèrent et virent qu'il s'agissait d'un petit sablier dans un cercle doré maintenu par un axe qui permettait de le faire pivoter.
« C'est un Retourneur de Temps » dit Hermione. « Le professeur Flitwick a pu l'obtenir pour moi quand je lui ai demandé si je pouvais prendre toutes les options. »
« Toutes ? »
« J'ai aussi Étude des Moldus le jeudi matin en même temps que Divination et Arithmancie. »
« Et pourquoi tu as gardé ça secret ? »
« Le professeur Flitwick me l'avait demandé… »
« Oh je t'en prie, Hermione, pas à moi ! » lui dit Hariel avec une grimace.
« D'accord » soupira Hermione. « Je n'ai rien dit parce que j'avais peur que tu m'en empêches. »
« Comment ça ? »
« C'est juste que depuis Noël dernier, tu es tout le temps sur moi par rapport à mon apprentissage. Bon c'est vrai que je l'ai un peu mérité mais je me sens….enfin tu vois quoi ! Un peu à l'étroit. »
Hariel soupira puis s'assit à côté de son amie.
« Je suis désolé. Je ne m'en étais pas rendu compte. »
« C'était pourtant visible » dit Draco.
« C'est vrai » ajouta Proteus.
Hariel leur jeta un regard noir avant de continuer.
« C'est juste que je suis très inquiet. Tu prends toujours beaucoup de risques et tu te précipites pour essayer de nouvelles choses, surtout quand tu n'arrives pas à atteindre ton but. »
« Comme avec… »
Elle désigna ses yeux.
« C'est ça » dit Hariel. « Je suis inquiet que tu prennes la magie trop à la légère et que tu fasses d'autres erreurs. »
« Mais je dois faire des erreurs, c'est comme ça qu'on apprends. Maintenant je sais prendre mon temps pour lire et faire des recherches approfondis avant de tenter quelque chose. »
« Même cet été ? »
« Bon, y'a des exceptions. Mais ce sont mes erreurs, pas les tiennes alors arrête de t'en vouloir. »
« Tu as raison, je sais » soupira Hariel. « Mais je ne peux pas m'empêcher de m'inquiéter. Je tiens à toi tu sais. »
« Moi aussi » dit Hermione en serrant Hariel dans ses bras.
Draco et Proteus s'approchèrent pour participer au câlin mais Hariel leva la main pour les arrêter.
« Stop ! Je suis toujours en colère pou votre trahison de tout à l'heure. »
Hermione rit de leur figure déconfite et lâcha son ami.
« Il y a autre chose aussi » reprit Hariel. « Disons que je suis un peu…à court d'idée avec toi »
« À court d'idée ? Pour quoi ? »
« Ton entraînement. Je ne sais plus trop quoi t'enseigner. Je t'ai appris à utiliser ta magie, à faire des sorts comme un Magicien mais en fait mais ça tu l'as maîtrisé donc je n'ai plus rien à t'apprendre. »
« Mais si ! Il y a les sorts ! »
« Les sorts Démoniaques oui…mais pour les autres, il te suffit de lire les livres et de pratiquer seul. Tu n'as pas besoin de moi. »
« Mais toi aussi tu apprends des sorts…et plus vite que moi en plus. Tu peux m'aider à les maîtriser comme toi. »
« Je peux te conseiller et m'entraîner avec toi mais je n'ai rien à t'apprendre. En plus il faut dire que je ne suis pas un très bon Magicien. »
« Mais si voyons »
« Je suis un puissant Démon mais comme je te l'ai dit, être puissant ne fait pas de tout quelqu'un de bon. Pour moi la magie c'est un outil. Je l'apprends dans le but de m'en servir. Ce qui me passionne vraiment, c'est la science, utiliser la science pour perfectionner ma magie et mes pouvoirs mais pas la magie elle-même. Toi en revanche, tu as une grande soif d'apprendre et d'étudier la magie, d'expérimenter sur elle. Il n'y a qu'à voir ce que tu as fait cette été avec mes parchemins de transports. Je n'aurais jamais pensé à les utiliser de cette façon. Je ne savais même pas qu'ils pouvaient le faire. Mais toi tu y a pensé. Crois-moi, tu vas devenir une excellente Magicienne. »
Il y eu un moment de silence avant qu'Hermione reprenne la parole.
« Ça veut dire que je peux expérimenter seul ? »
« Même pas en rêve » dit Hariel avant d'exploser de rire.
0o0o0
Le premier cours de Défense Côte les Forces du Mal s'était passé, plus tôt dans la journée du jeudi. Ni vraiment bien, ni vraiment mal, il s'était passé. Comme tous les autres professeurs, Remus Lupin avait passé sa première heure de cours avec ses élèves de troisième année de Serdaigle et de Gryffondor à faire des révisions sur ce qu'ils avaient les années précédentes sauf que dans son cas c'était pour évaluer le travail qu'il aurait à faire puisqu'il était nouveau.
Au vue de l'éducation catastrophique que les élèves avaient eut sans compter des professeurs incompétents (un adeptes des ténèbres avec le visage de Voldemort à l'arrière du crâne et un idiot arrogant et pompeux qui s'était avéré être un charlatan), il y avait quelques lacunes, mais pas autant que si Hariel, lors de sa première année, n'avait pas créé de groupe de révision. Il avait permis aux élèves de se rattraper, au moins pour les cours de deux ans auparavant. L'année dernière, cependant avait été moins studieuse. A cause de son « état mental », Hariel avait dû faire croire qu'il travaillait plus pour compenser sa nouvelle stupidité causée par la potion et n'avait pu reprendre le groupe. Il avait eu par ailleurs d'autres chats à fouetter comme par exemple empêcher Voldemort de lâcher un Basilic sur les élèves. Malheureusement, son initiative de l'année précédente n'avait pas été reprise ou pas complètement. Des petits groupes s'étaient formés de ci de là mais sans véritable cohésion comme la fois précédente.
C'était donc d'autant plus de travail pour le professeur Lupin qui aurait, en plus de son programme, à essayer de faire celui de ses prédécesseurs. Fort heureusement, il avait été imaginatif. A la fin du cours, il avait prévenu ses élèves qu'en fonction de leurs réponses, il allait mettre en place une série d'exposés oraux qu'il donnerait à faire à ses élèves des le lendemain.
Hariel se retrouva donc à devoir en faire un exposé sur les sortilèges d'étincelles pour la semaine suivante. Il aurait pu le faire les yeux fermés, c'était un sort de première année. Ils permettaient de produire des étincelles. Loin d'être futile, ces sorts avait plusieurs utilisations, malgré leur capacité d'éclairage réduite, ils étaient parfaitement visible dans le ciel quand on devait envoyer un signal et leur lumière permettait de révéler des objets cachés par magie. On pouvait même l'utiliser pour l'attaque même si les dégâts étaient vraiment minimes. En fait, ils servaient surtout de diversion.
Les sorciers ne pouvaient produire que des étincelles vertes ou rouges. C'est comme ça qu'ils l'avaient appris. Hariel, lui, quand il l'avait essayé la première fois, s'était amusé à faire varier les couleurs à l'infini et avait même réussi à faire des étincelles de plusieurs couleurs différentes. Avec d'autres variations, il était même capable de faire tout un feu d'artifice à lui tout seul. Mais ça, il n'allait pas le montrer.
Toujours était-il qu'à présent on était lundi et qu'ils avaient un double cours de Défense en milieu d'après midi. Quand ils étaient arrivés dans la salle, ils avaient vu que les tables avaient été poussés sur le côté et qu'une grande armoire était posée juste devant le bureau du professeur.
Au moment où les élèves entrèrent, l'armoire frémit, mes faisant tous sursauter.
« Venez, n'ayez pas peur » dit Remus Lupin en se levant de son fauteuil et en leur faisant signe de s'approcher.
Évidemment, les Gryffondors s'avancèrent immédiatement alors que les Serdaigles étaient plus circonspect. Ils n'appréciaient pas être les premiers de la semaine à avoir une pratique parce qu'ils ne pouvaient pas demander aux autres ce qu'ils avaient fait pour se préparer. Ils étaient donc dans le brouillard et n'aimaient pas ça.
« Je n'avais pas vraiment prévu ça pour notre première pratique mais, voyez-vous, ce petit gars a fait irruption dans le château et s'est caché dans l'armoire de la salle des professeurs. »
Il tapotait le côté de l'armoire qui trembla plus fort.
« Mes très chers collègues allaient le chasse quand je le suis dit qu'il ferait un sujet pratique très acceptable pour ce premier cours. Alors, savez-vous ce qu'est un Épouventard ? »
Il y eut quelques chuchotements parmi les élèves et quelques uns levèrent la main.
« Vous, Miss…Patil ? C'est cela ? »
« Oui » répondit Padma. « Un Épouventard est une créature polymorphe et télépathe capable de se transformer en la chose qui effraie le plus la personne la plus proche d'elle afin de se nourrir de sa peur. A cause de ça, elle ne possède pas de véritable forme. »
« Où avez-vous trouvé ces informations ? »
« Euh…dans le manuel que vous nous avez demander d'acheter pour les cours, l'Essentiel de la Défense Contre mes Forces du Mal, d'Arsenius Beaulitron. »
« C'est bien ce que je pensais…et c'est aussi ce que j'attendais quand j'ai recommandé ce livre. Voyez-vous, Arsenius Beaulitron est un grand potionniste. C'était même un Maître en la matière. Cependant, il n'est qu'un amateur en matière de Défense Contre les Forces du Mal. »
« Alors pourquoi nous demander de nous procurer un livre faux ? » demanda Seamus Finnigan.
« Il n'est pas faux » dit le professeur Lupin. « J'ai choisis ce livre pour deux raisons. Tout d'abord parce qu'Arsenius Beaulitron a réalisé un énorme travail de compilation avec cet ouvrage. Il a beau ne faire cela qu'en amateur, il y a consacré du temps et du talent. C'est l'un des livres les plus complet sur les créatures et les sorts qui pourraient être enseigner en Défense Contre les Force du Mal à l'école quel que soit l'année. Cependant, Beaulitron ne voulait pas surcharger ses lecteurs d'informations et n'a donné que celles qui étaient communément admises en délaissant les autres. C'est aussi pour cela que j'ai choisit cet ouvrage. Ce que l'on peut connaître peut être remis en question et se sera votre travail. Que ce soit pour les sorts ou les Créatures que nous voyons en cours ou sur lesquels vous auraient à faire des exposés, il vous faudra faire des recherches plus poussés sur le sujet et trouver d'autres hypothèses. Pas exemple pour notre ami… »
Il tapotait à nouveau l'amour et les élèves sursautèrent quand elle trembla plus fort.
« Personne n'a jamais vu la véritable forme d'un Épouventard mais ça ne veut pas dire qu'il n'en ait pas. De plus, certaines personnes pensent que sa faculté ne sert pas à se nourrir mais à se protéger. En clair, cette Créature est encore assez peu connu bien qu'on sache depuis longtemps le sort pour la faire fuir. »
Il regarda les élèves.
« M. Londubat. De quoi avez-vous le plus peur ? »
Neville rougit et se mit à balbutier.
« Je ne vous entends pas »
« Le…le professeur Rogue »
« Et je vous comprends » dit le professeur à l'hilarité générale.
Hariel leva un sourcil. Cette réflexion n'était peut-être pas bien venu. Après tout, Severus avait été le souffre-douleur des Maraudeurs dont faisait partie Remus pendant des années. Son père lui avait dit, dans sa lettre, que Remus avait été les plus mesuré. Ça n'empêchait pas qu'aujourd'hui il était un homme adulte et que même si le comportement de Severus était puéril, il n'avait pas à l'être aussi.
« Maintenant que vous savez en quoi l'Épouventard va se transformer, essayez de l'imaginer devenir ridicule. »
« Ri…ridicule, monsieur ? »
« Oui. Le meilleur moyen de faire fuir un Épouventard est le rire. Si vous utilisez le bon sortilège pour transformer votre plus grande peur en quelque chose de drôle alors il s'enfuira. »
« Le…le professeur Rogue ? Drôle ? » paniqua Neville.
« Dites moi, votre Grand-mère, Augusta, porte-t-elle toujours son magnifique chapeau avec un vautour empaillé ? » demanda Remus pour l'aider.
« Euh…oui »
« Alors essayer d'imaginer le professeur Rogue avec les habits et le chapeau de votre Grand-mère. »
Neville leva les yeux en réfléchissant et le coin de ses lèvres remonta légèrement.
« Vous l'avez ? Très bien, maintenant venez ici, là, devant l'armoire. »
Encore peu assuré, Neville obéit.
« Je vais ouvrir l'armoire et vous allez lancer le sort « Ridikulus ». Répétez ! »
« Ridikulus »
« Tout le monde, répétez ! »
« Ridikulus » dirent tout les élèves.
« Très bien. Maintenant M. Londubat, je vais relâcher l'Épouventard. »
« Vous êtes sûr ? »
« Ne vous inquiétez pas, je suis juste derrière vous. Quand l'Épouventard apparaîtra, vous lui jetterez le sort. N'oubliez pas de garder dans votre tête l'image que vous voulez lui faire prendre. Ça vaut pour vous tous. La magie ça ne consiste pas seulement à dire une formule et à agiter votre baguette. Il vous faut de la volonté et aussi de l'imagination. Si vous imaginez l'effet se vous voulez donner au sort, il n'en sera que pus efficace. »
En voilà un bon conseil, se dit Hariel. Mais ça aurait été bien que les professeurs en parlent en première année. En fait, le jeune Démon savait ce qu'il manquait à cette école. Un cours sur la théorie de la magie. Dans chacune de leurs classes, ils apprenaient à lancer des sorts mais jamais on ne leur disait comment fonctionnait leur magie. S'ils le faisaient alors le reste serait tellement plus facile.
« Bois êtes prêt ? » demanda alors Lupin. « Trois, deux, un… »
Il agita sa baguette et le loquet du placard se détacha. Les portes battantes s'ouvrirent et Severus sortit du placard. Ça se voyait qu'il sortait de l'imaginaire de Neville car il avait l'air plus méchant et vicié qu'au naturel. Il aurait eu des griffes et des crocs qu'Hariel n'aurait pas été surpris outre mesure.
« Ri…Ri…Ri…Ridikulus ! » s'exclama Neville.
Aussitôt, les robes noirs et austères de Severus furent remplacé par un tailleurs de soie vert émeraude bordé de fourrure. Il portait un sac à main écarlate à la main et un marge chapeau avec un vautour dépenaillé perché dessus. Sous les rires des élèves, l'Épouventard retourna dans l'armoire et referma la porte derrière lui.
« Au suivant ! » s'exclama alors Remus.
Un à un, les élèves se muret à défiler devant l'Épouventard. Il y eut des araignées, des clowns, et tout un tas d'autres choses qui finirent par déraper ou exploser sous-estimer rires des élèves. Quand ce fut au tour d'Hariel, il avait réfléchit à ce qui pourrait apparaître. D'après ce qu'il savait, les Épouventards pouvaient discerner la peur des gens même ceux qui avaient des protections mentales. Heureusement, rien provenant de sa vrai vie ne lui faisait vraiment peur donc pas de risque de ce côté-là. Cependant, il n'avait aucune une idée de ce qui allait sortir. Il allait devoir réfléchir vite. Heureusement, c'était soit fort.
Quand il s'avança vers l'armoire, les portes ne s'ouvrirent pas aussitôt comme elles l'avaient fait pour les autres. Au contraire elles restèrent close. Hariel était perplexe. N'avait-il aucune peur ? C'est alors qu'il y eu un bruit, comme un craquement. Les portent se mirent à ployer sous la pression de quelque chose derrière. Quelque chose passa alors par le trou de la serrure. C'était un liquide. Un liquide sombre et rouge. Est-ce que c'était…
Soudain, les portes explosèrent sous la pression et des litres de sang s'écoulèrent sur le sol. Les filles crièrent et tous les élèves essayèrent d'éviter les giclées de liquide qui commençait à remplir la salle. A ce moment là, dans la pénombre de l'armoire, deux yeux rouges s'illuminèrent. Il faisait trop sombre pour voir de qui ou de quoi il s'agissait mais Hariel, lui, avec ses yeux de Démons, voyait. Cet être, c'était…lui. Lui, Hariel Gremory, ses yeux rouges luisants et un sourire fou sur le visage. Il émergeait d'un tas de morceaux de cadavres dont il reconnaissait les têtes. Rias, Issei, Hermione,…Draco. Tous les gens qu'il connaissait, qu'il aimait, morts, mutilés. Le Hariel du placard leva alors les yeux vers lui et se mit à sortir. Il posa ses mains sur l'encadrement et commença à s'extraire des corps. Hariel pointait sa baguettes sur lui mais aucun sonne sortait. Il était pétrifié de terreur et d'incompréhension.
Soudain, quelqu'un se mit juste devant lui. C'était le professeur Lupin. Aussitôt, le sang, les cadavres et l'autre Hariel disparurent, remplacés par l'image d'une lune pleine émergeant des nuages.
« Ridikulus ! » dit-il.
La lune se mit à se dégonfler comme une baudruche et retourna dans l'armoire dont le professeur ferma les portes et scella le loquet.
« Je…je en se que ce sera tout pour aujourd'hui » dit-il. « Vous pouvez partir, le cours est terminé. »
Hariel n'attendit pas une seconde de plus et ramassa ses affaires avant de partir. Hermione, secoué par l'apparition qu'elle avait vu grâce à son Glam Sight, le suivit. D'un côté elle était heureuse que le cours soit écourté. Elle n'avait pas pu passer mais elle n'était pas sûr que sa plus grande peur ne trahisse pas le secret de son ami mais de l'autre, quand elle voyait sa réaction, elle regrettait ses pensées. Elle n'avait jamais vu Hariel aussi bouleversé.
0o0o0
Heureusement que le cours avait été le dernier de la journée car Hariel aurait eut bien du mal à le suivre vu ce qui s'était passé. Cette vision l'avait retourné. Il ne comprenait pas. Il ne comprenait pas le sens de cette apparition ni pourquoi elle l'avait autant terrifié. Bon d'accord, c'est vrai que la mort de ceux qu'il aimait lui faisait peur mais ma terreur qu'il avait ressentit était trop forte pour que ce ne soit que ça. Est-ce que ça avait un rapport avec la mort d'Issei à Noël dernier ? Non, s'était bien plus que ça. La seule explication qu'il pouvait avoir était qu'il s'agissait d'une peur lié à quelque chose d'inconscient, une peur qu'il n'avait pas encore exprimé.
Il y pensait encore le soir à la table du dîner. Hermione était à côté de lui ainsi que Draco. La Serdaigle avait raconté à leur ami ce qui s'était passé mais même lui n'avait pas réussit à sortir le Démon de ses réflexions.
Soudain, quelque chose passa juste devant eux, le faisait sursauter.
« Arrêtez-le ! » s'exclama une voix.
Hermione tourna la tête et eut juste le temps de voir Pattenrond arriver vers eux sur la table. Par réflexe, elle l'attrapa et le serra contre elle. Ron passa alors derrière eux et rattrapa la chose qui les avaient fait sursauter. C'était un rat. Enfin, pas n'importe quel rat. C'était Croutard, l'animal de compagnie du rouquin.
« Ce chat est un danger public ! » s'exclama-t-il en pointant Pattenrond du doigt.
Le chat, ne semblait pas le moins du monde contrit. Au contraire, il continuait à cracher en direction du rongeur qui tremblait entre les mains de son maître.
« C'est un chat, Ronald, tu t'attendais à quoi ? » demanda Hermione sur un ton énervé. « Et puis comment ça se fait que tu l'amène au dîner ? D'habitude il reste tout le temps dans le dortoir non ? »
« Oui mais en ce moment il est malade. Je dois lui donner un médicament trois fois par jour à l'heure des repas. Regarde comme il a l'air mal fichu ! » dit Ron en lui montrant l'animal.
« Il a toujours l'air mal fichu » dit Hermione en haussant les épaules.
« Il était déjà comme ça quand Percy l'a eut mais c'est pas une raison ! Et ton monstre n'arrange pas les choses ! »
« Je t'ai dit que c'était un chat, c'est sa nature de chasser les rats ! »
« Et ben il peut chasser n'importe quel rat mais pas celui-là. Ah ! » s'exclama Ron alors que Pattenrond avait essayé de le griffer. « Il s'en prends à moi maintenant ! »
Hariel soupira. En fait, il n'écoutait plus vraiment la conversation. Il était retombé dans ses sombres pensées. A côté de lui, Draco ne savait pas vraiment quoi faire. Il croisa sous la table les regards de Sköll et Hati mais les chiens non plus n'avaient pas la moindre idée de la façon dont ils pourraient réconforter leur maître.
Plus loin, à une autre table, quelqu'un d'autre avait vu l'état dépressif d'Hariel et s'en inquiétait. Dean avait du mal à voir son cousin dans cet état. C'est vrai, il était encore en colère contre lui mais c'était tout de même son cousin, sa famille.
Les révélations d'Hariel avaient été un coup dur pour lui. Il en avait assez qu'on lui mente et qu'on lui caché des choses. D'abord le fait qu'il était un sorcier, puis qu'il avait un cousin et enfin que ce cousin était un demi Démon qui jouait à un jeu politique contre rien de moins qu'une personne vivante, leur directeur, Albus Dumbledore et que lui aussi risquait de se trouver embringué dans cette histoire.
Il était en colère et il n'avait pas vraiment envie de pardonner maintenant. Mais en voyant son cousin comme ça, il avait mal au cœur. Bon, c'était décidé. Il ferait la gueule encore quelque temps puis il irait voir Hariel.
Content de sa décision, Dean se remit à manger de bon appétit.
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Hariel avait été un zombie toute la semaine. Tous ses professeurs l'avaient remarqués et Flitwick l'avait même convoqué dans son bureau pour lui parler. Remus était intervenu pour dire que c'était de sa faute et lui avait sommairement raconté ce qui s'était passé lors de leur pratique.
Hariel en avait assez de cette situation. Il avait horreur de se sentir à ce point en alerte et en même temps si passif. Il avait même échoué à faire son exposé en Défense, c'est dire. A présent il était dans le Repaire, enfermé dans sa chambre privé à pianoter sur son ordinateur. Celui-ci était raccordé à son serveur quantique et c'est lui qui traitait les programmes qu'il réalisait sur son portable qu'il n'utilisait à présent que comme interface. Il pensait qu'un peu de codage lui ferait du bien mais il ne faisait rien de vraiment bien. Ce n'était pas vraiment important après tout puisque cette A.I. qu'il programmait n'avait pour but que de l'entraîner.
En même temps qu'il tapait, il réfléchissait. Son esprit ressassait sans cesse les mêmes idées lugubres. Il avait comprit depuis déjà quelques temps que sa rencontre avec le Détraqueur avait réveillé quelque chose en lui mais il ne savait pas quoi. Il se repassait se cesse le souvenir du cri de sa mère, du sortilège de mort sans comprendre pourquoi ses images étaient là raisons de sa peur. Il avait complètement laissé de côté l'autre vision…enfin jusque-là.
Tu détruit tout ce que tu touches !
Hariel se figea, les mains au dessus du clavier. Il tremblait et son souffle était court.
Tu détruit tout ce que tu touche !
Il se souvenait à présent. C'était ce que lui avait crié l'Oncle Vernon quand il avait essayé de le poignarder. Il se rappelait parfaitement du couteau, du visage de son Oncle et puis d'un cri. Mais il ne se souvenait que maintenant de ce qu'il avait dit.
Tu détruit tout ce que tu touche !
C'était ça qu'il lui avait hurlé et c'était ça qu'Hariel avait enfoui au plus profond de lui. Il avait peur de devenir une menace pour ceux qu'il aimait. Il avait peur qu'ils meurent par sa faute ou pire, de sa main.
Hariel mit ses bras autour de son corps et serra aussi fort qu'il le pouvait. Il avait mal, il avait froid, il avait peur. Il voulait que quelqu'un le prenne dans ses bras et le rassure. Il sortit alors son téléphone et chercha fébrilement un contact.
« Allo, Grand-mère ? » dit-il quand elle décrocha. « Je peux venir te voir ? »
Quelques instants plus tard, Hariel disparaissait dans une lumière rouge. Sur son bureau, son ordinateur était encore allumé sur son programme en cours. Les lignes et les lignes de codes complexes mais pas très ordonnés se succédaient jusqu'à une phrase, toute à la fin : « Tu détruit tout ce que tu touches ».
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Décidément, Severus n'était pas très discret…et plutôt puéril. Certes Hariel avait été surpris qu'il remplace Remus pour son cours du Vendredi mais il avait parfaitement comprit quand il leur avait annoncé me sujet du cours : les loups-garous. Bien entendu, Hermione n'avait pas pu s'empêcher de faire remarquer au professeur de Potion que ce sujet ne serait à faire qu'en fin d'année mais elle s'était faite rembarrée.
Beaucoup avaient alors demandé où était le professeur Lupin et Severus leur avait répondu que ce n'était pas meurs affaires. Hariel, lui, savait. Il savait que le professeur était alité parce que la veille avait été une nuit de pleine lune. Comme tous les loups-garous, Remus s'était transformé et devait être trop fatigué aujourd'hui pour faire cours.
Bien sûr, Hariel était au courent. Par contre, il ne savait pas que Severus l'était. Mais ce dont il était sûr ce que son professeur de Potion savait lui aussi. Est-ce que c'était parce qu'il d'ailleurs préparer la Potion Tue-Loup pour Remus ? Ce serait logique. C'est Severus qui avait inventé cette Potion, ce serait étrange que Dumbledore engage un loup garou, surtout comme Remus, sans lui assurer qu'il aurait à sa disposition une potion qui lui permettrait d'être inoffensif et Dumbledore était forcément au courent puisque c'était lui qui avait fait les aménagements nécessaires pour que Remus, mordu dans son enfance, puisse assister à Poudlard. Hariel ne connaissait pas la natures de ces arrangements ni la raison pour laquelle Dumbledore avait fait ça. La seule chose qu'il pouvait supposer c'est qu'il pensait avoir un loup-garou dans sa poche pour, si nécessaire, dialoguer avec les autres meutes.
En tout les cas, Severus savait. Mais Hariel n'était pas sûr que ce soit Dumbledore qui lui ait dit dans le but de réaliser la potion, non. Ce que faisait Severus aujourd'hui, en donnant des indices manifestes à ses élèves pour découvrir le secret de leur professeur de Défense, était trop mesquin pour une simple vengeance d'écolier sur le tard (même si Hariel savait à quel point Severus avait la rancune tenace). A son avis, il était au courent du secret de Remus depuis bien plus longtemps que cela. Hariel suspect ait que quelque chose s'était passé avec Severus et les Maraudeurs, quelque chose de plus que quelques plaisanteries et ça l'inquiétait.
« Franchement, j'ai hâte que le professeur Lupin revienne » soufflait Hermione alors qu'ils se trouvaient à la bibliothèque.
Non seulement Severus leur avait fait un cours sur les Loups-garous mais il leur avait demandé une dissertation sur les différentes manières de reconnaître un Loup-garou à rendre au professeur Lupin à son retour.
« J'ai beau adorer mon parrain, moi aussi » grogna Draco.
Ayant eut aussi Défense avec Severus ce Vendredi, sa classe avait écopé du même devoir.
« Il va revenir » dit distraitement Hariel. « Mais ne vous y trompez pas, Rogue fera d'autres remplacements au cours de l'année. »
« Comment tu le sais ? » demanda Hermione.
Hariel leva les yeux de son devoir puis regarda à droite et à gauche.
« Pas ici » dit-il.
Quelques minutes plus tard, les trois amis se trouvaient assis sur des canapés de leur Repaire.
« Donc…on va avoir Rogue au moins une fois par mois ? » demanda Hermione.
« J'adore ton sens des priorités » rit Hariel.
« Tu ne t'ai même pas arrêté au fait qu'il se transforme en bête sanguinaire une fois par mois. »
« Draco ! » soupira Hariel.
« Ben quoi ? »
« Personne n'est mort hier, non ? » dit Hermione. « Ça veut dire que le professeur Lupin prends des précaution. Je suis plus ennuyée par le fait qu'encore une fois, nos cours de Défense vont être assez incomplet. Je vous rappelle qu'on a des examens à la fin de l'année. Si encore Rogue s'en tenait au cours du professeur Lupin ce ne serait pas grave mais là… »
« Et bien tu aura qu'à remonter le groupe de révision » dit Hariel. « Moi je ne peux pas parce que je dois rester sous le radar de Dumbledore mais si toi tu veux t'en occuper… »
« Ça veut dire qu'on aura oncle Severus quand à peu près ? » demanda Draco.
« Aujourd'hui on est le 20 » réfléchit Hermione. « Donc la pleine lune c'était le 19…ça devrait être toujours dans ces eaux là, non ? »
« Presque. Un mois lunaire est plus court qu'un mois solaire donc les dates vont aller decrescendo. En octobre ce sera aussi le 19 mais en novembre et décembre ce sera le 17. »
« Au moins il ne ratera pas Halloween » dit Draco avec un rictus.
« Quoi ? Tu pense encore avec ton estomac ? Attention, on dirait Ron ! » dit Hermione.
Draco eut l'air tellement outré par la remarque que les deux autres explosèrent de rire. Enfin, c'était surtout Hermione car Hariel était un peu distrait depuis que Draco avait parlé de Halloween.
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« Tu voudrais bien le faire ? » demanda Hariel.
Hermione réfléchit. Ce que lui demandait Hariel était…plutôt étrange.
« S'il te plaît. J'en ai vraiment besoin. »
« Est-ce que ça a avoir avec ton état ? »
Parler à sa grand-mère et s'être laissé cajoler par elle avait rassuré Hariel mais il était encore très affecté par ce qui s'était passé lors du cours de Défense avec l'Épouventard. Il avait besoin de réponses et il savait qui pouvait lui en donner.
« Très bien. J'accepte » dit finalement Hermione.
« Allez ! » dit alors Hariel. « Ce n'est pas si mal, c'est une fête après tout. »
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Il y avait une ambiance chaleureuse ce soir-là. C'était Halloween et tous mls élèves s'amusaient en dégustant le festin. Hariel, lui, mangeait aussi de bon cœur mais jetait des rictus amusés aux citrouilles sculptés qui flottaient.
« Tu savais que la tradition de sculpter les citrouille vient des Chrétiens ? » demanda Hariel à Hermione. « Ils ont bannis les anciens rites celtiques de célébration des morts mais ils avaient peur des fantômes. Les citrouilles affreuses était censés les repousser. D'ailleurs le nom aussi d'Halloween est plutôt utilisé par les Non-Magiciens. Les Magiciens eux, préfèrent le nom original, Samhain. »
« Tout ça pour dire ? » demanda son amie.
« Tout ça pour dire que beaucoup de traditions sorcières modernes que défendent les Sang-Pur sont originaires des moldus. Je trouve ça tellement amusant. »
Il regarda sa montre. Il était presque onze heures.
« On devrait y aller » dit-il.
Hermione, Draco et Proteus hochèrent la tête. Tout trois se levèrent le plus discrètement possible et quittèrent la table pour retourner au Repère. Les meubles avaient été poussés pour former un espace vide assez large dans la pièce. Enfin, pas complètement vide. Il y avait une table carré avec par-dessus une nappe décorée d'un pentacle. Dessus était posés des fruits de saisons, citrouilles, pommes et oranges ainsi que des bâtonnets d'encens, un bol en bois avec du sang et quelques feuilles et fleurs et aussi des clous de girofle. Il y avait également deux chandelles, une dans le coin supérieur gauche et une dans le coin supérieur droit. Posé contre la table, il y avait un balais fait de brindilles attachés ensembles par des cordes de chanvre et tout près, un chaudron et plusieurs bougies.
Hariel fit un geste et leurs uniformes devinrent complètement noir. Il s'approcha du chaudron et prit quatre bougies oranges et en donna une à chacun des autres. Ils se placèrent ensuite en cercle à côté de la table, dos à dos puis se mirent à genoux et posèrent la bougie devant eux.
« Bien » dit Hariel. « J'y vais. »
Il se lécha les lèvres et commença à parler.
« En ce jour de Samhain qui marque la fin de l'année et le début de la nouvelle, nous célébrons la Déesse qui sacrifie sa liberté et rejoint la terre pour régénérer ses forces créatrices. Nous célébrons aussi le Dieu, soleil vivant dont le déclin et la mort sont annoncé. Dans un cercle de quatre bougies, aux quatre points cardinaux, nous commençons ce rituel par la purification. »
Sachant que c'était son tour, Hermione, qui se trouvait du côté Est, se leva. Elle prit le balais et commença à balayer autour de ses amis. Elle l'avait déjà fait lors de son rituel de Noël dernier mais cette fois elle savait ce qu'elle faisait. Le balais était fait de branches sèches de cyprès, de marronnier et de pommier attachés par du chanvre. Elle faisait des mouvements allant de l'Est vers l'Ouest dans le sens des aiguilles d'une montre. Elle passa d'abord devant Hariel. A son passage, celui-ci reprit sa bougie et se mit à souffler doucement sur la mèche. De la fumée commença à s'élever puis une flamme s'alluma. Les autres firent de même au passage de la jeune fille, allumant la bougie puis la reposant devant eux. La magie était très présente autour d'eux, presque étouffante. Si Hermione ne fermait pas le cercle correctement alors tout se retournerait contre eux.
Finalement, la jeune fille revint à son point de départ. Elle posa son balais, se mit à genoux et alluma sa propre bougie. Des qu'elle la reposa, la pression disparut. L'espace était purifié. Tous se relevèrent puis se remirent à genoux au milieu du cercle.
« Tu continue ? » demanda Hariel à Hermione.
Celle-ci hocha la tête. Elle se releva et alla chercher le chaudron et deux bougies noir. Elle posa le premier au centre et les autres juste à côté.
Tous joignirent leurs mains et fermèrent les yeux avant d'entonner d'une seule voix.
« En cette nuit de Samhain, je souligne ton passage, du couchant au Pays de l'éternelle jeunesse, Roi Soleil. Je souligne aussi la disparition de ceux qui nous ont procédés et de ceux qui nous suivront dans la mort. Gracieuse Déesse, Mère éternelle, toi qui enfantes ce qui est déchu, rappelle-moi que dans l'obscurité la plus profonde, brille la lumière la plus éclatante. »
L'atmosphère autour d'eux se modifia légèrement. La luminosité était étrange, à la fois plus intense et plus atténuée.
« Ensuite… » souffla Hermione, incertaine.
Draco se leva puis se dirigea vers l'Autel. Hermione la suivit et prit la bougie qui se trouvait à gauche.
« Sombre Mère, Souveraine de la Nuit, Déesse de la mort et de la renaissance. Entends et vois ton enfant en cette nuit qui te célèbre toi et ton royaume. Je me tiens humblement devant toi demandant ta bénédiction et tes faveurs, lève en cet instant le voile entre les mondes pour que rien ne les séparent, et que je puisse rendre hommage à ceux qui ne sont plus. »
Elle leva la bougie en l'air et attendit. De la fumée surgit de la mèche puis une flamme sans qu'Hermione n'eut rien fait. C'était la réponse de la Déesse. Draco prit à son tour la seconde bougie et fit lui aussi une incantation.
« Sombre Père, époux de la Ténébreuse, Seigneur de l'Autre Monde. Entends et vois ton enfant en cette nuit qui te célèbre toi et ton royaume. Je me tiens entre toi et la Dame de l'Ombre demandant ta bénédiction et tes faveurs. En cet instant, monte la garde tandis que se lève le voile entre les mondes, et protège ceux qui ne sont plus lors de leur voyage. »
Draco n'était pas comme Hermione. En tant que protégée de la Déesse, la jeune fille avait le statut de prêtresse. Elle aurait très bien pu mener le rituel si Hariel n'avait pas insisté pour qu'elle incarne l'aspect de la Déesse dans le rituel. Ce n'était pas nécessaire mais Hariel pensait que ça rendrait l'invocation plus forte. Draco, lui, n'était pas prêtre. Il n'était même pas humain. Mais c'était un homme, ça suffisait pour l'invocation du Dieu. Enfin, c'est ce qu'Hariel espérait.
Le fait que la bougie s'allume toute seule confirma son hypothèse. Hermione et Draco reposèrent les bougie puis ils prirent les feuilles et fleurs sur l'autel ainsi que le sang, une pomme et un clou de girofle avant d'allumer l'encens puis de revenir autour du chaudron.
Hermione coupa la pomme dans le sens de la largeur puis planta le clou de girofle dans le pentacle formé par les pépins. Elle en prit ensuite une petite bouchée, en savourant la saveur sucrée puis la passa à Hariel qui fit de même. Quand Hermione récupéra à nouveau la pomme, elle la mit dans le chaudron.
« O Déesse » repris Hariel, « Que ton voyage soit doux. Que les offrandes que nous avons fait sur ton autel t'honorent. Nous t'offrons aussi la pomme, symbole de ton immortalité que tu as partagé avec nous. Que son cœur percé d'un clou te donne la clairvoyance. »
Hermione prit la pomme et la mit dans le chaudron.
« Que le sang rependu du Dieu te nourrisse et te rappelle de nous revenir. »
Draco prit le bol de sang et le versa à son tout dans le chaudron.
« Nous t'offrons ces fleurs et ces feuilles, symboles de la terre qui t'accueille » reprit Hariel alors que les autres remplissaient le chaudron avec ce qui avait été prit sur l'autel.
Hariel étendit la main au dessus du récipient et son contenu s'enflamma. Chacun prit alors dans sa poche un papier qu'il dépliant et tint devant lui.
« Enfin, prends avec toi nos vœux, nos promesses de la nouvelles année, ces choses dont nous voulons nous de faire pour accueillir cette nouvelle année. »
Plus tôt, Hariel leur avait demandé d'écrire une sorte de résolution pour la nouvelle année. Les offrir à la Déesse était un moyen d'honorer l'estime qu'on lui porte. Bien sûr, chacun gardait ce qu'il voulait dire pour soit. Hermione avait décidé d'être moins téméraire, Proteus plus courageux et Draco, plus fort. Hariel, lui, promettait d'être moins impulsif et sûr de lui.
« Ô Sagesse de la lune décroissante, Déesse de la nuit stellaire, je bâtis ce feu dans ton chaudron pour transformer ce qui me hante. Que soient inversées les énergies : De la noirceur à la lumière! Du mal au bien! De la mort à la vie! » incantation Hariel.
Puis, chacun mit son bout de papier dans le feu où il se consuma. Chacun resta quelques instants à méditer, jusqu'à ce que le feu s'éteigne et qu'il ne reste que de la fumée, puis Hariel sortit une clochette de sa poche et la fit tinter. Il en était maintenant à la partie qui l'intéressait le plus dans le rituel de Samhain : le dialogue avec les morts.
« En cette nuit sacrée où les âmes se réunissent, ou la mort et la vie se confondent et s'entremêlent,
Je me fais guide de celles-ci vers la lumière, pour que le Mal jamais n'entrave la paix qu'elles méritent.
En cette nuit sacrée où tous les mondes se mélangent, où nulle frontière n'entrave les voyages,
Je montre aux âmes la voie de l'éternité paisible, car rien ne m'en empêche et rien ne les retient.
Qu'il en soit ainsi. »
Il prit ensuite les deux bougies noires et gravât par magie les nom de James et Lily Potter avant de les planter dans le tas de cendre à l'intérieur du chaudron. Il souffla dessus ce qui ranima des braises à l'intérieur de l'ustensile en étain et alluma les deux bougies. Une épaisse fumée se mit à sortir du chaudron. Hariel se piquant le bout du doigt puis fit couler une goutte de sang à l'intérieur.
« Les âmes de James et Lily Potter sont appelées ! Attirées par mon essence, rien ne les détourne de moi pas même le Mal. Lily et James, venez à moi maintenant ! Je vous appelle pour me guider ! Les frontières n'existent plus, descendez pour me parler ! Qu'il en soit ainsi. »
Hariel ferma les yeux et s'avança pour humer la fumée qui s'échappait du chaudron. Soudain, il tomba en arrière et se mit à convulser. Draco se précipita vers lui et, sans faire exprès, renversa le chaudron. Il prit Hariel dans ses bras alors qu'Hermione soufflait les bougies noirs toujours allumer pour mettre fin au rituel.
Hariel se calma. Draco lui tapota doucement la joue pour qu'il reprenne ses esprits.
« Ça va ? » lui demanda-t-il quand il ouvrit les paupières.
Le jeune Démon ne répondit pas. Ses yeux se remplirent de larme et il se mit à pleurer.
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Hariel refusa de parler de ce qu'il avait vu à ses amis. Ceux-ci voulurent insister mais un autre événement vint les distraire.
La veille au soir, quand les Gryffondors étaient retournés à leur dortoir après la fête, ils avaient trouvés le portrait à l'entrée de leur salle commune saccagé. La Grosse Dame avait été retrouvé quelques temps plus tard dans un autre tableau. Elle disait qu'elle avait été attaqué par Sirius Black.
A suivre….
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Alors ? Vous en avez pensé quoi ? Un bon petit chapitre non ?
J'ai laissé un petit foreshadowing dans ce chapitre, un indice sur l'avenir lointain. Serez vous capable de le retrouver ?
Les incantations et la cérémonie de Samhain ont été trouvés sur internet. Est-ce que c'était trop long ou compliqué ? Dites le moi histoire que je recommence pas.
En tout les cas, j'attends vos commentaire et je vous dit à dans deux semaines.
