Et me revoilà ! J'entends des « pas trop tôt ! ». Vous savez, je peux repartir ? Non ? Ok ! Donc tout ça pour dire que je me suis bien reposé pendant mes vacances. J'en avais besoin. Si vous me demandez si j'ai écrit pendant ces deux semaines alors la réponse est « Oui »…par contre si vous demandez si ça a un rapport avec cette fic ou l'autre la réponse est non.
En fait je mettais au point une autre fic que je commencerais (peut-être) après en avoir finit avec l'une de celles-là. Elle ferait partie d'une série de fictions dont j'ai et l'idée et qui s'appellerait Potentia. Elles seraient toutes différentes mais auraient toutes le même début : Harry à vaincu Voldemort et est devenu le Maître de la Mort et suite à cela, il devient de plus en plus puissant. Ça fait envie, non ?
Celle que j'ai développé serait un cross over d'Harry Potter avec Avengers (et tout le MCU), X-Men (plutôt les comics), Teen Wolf et…ma Saga des Sorcière Mayfair d'Anne Rice (dans le même monde qu'Entretien avec un vampire, à lire absolument avec tous les livres d'Anne Rice). Ça fait envie, non ?
Mais manteau place à l'histoire.
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Check Mate DxD
Chapitre 81 : Mystère et Énigmes / Shinpi to Nazo
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Hariel regardait l'affrontement avec inquiétude. Ses yeux passaient de l'une à l'autre des deux femmes qui se faisaient face. Le regard bleu chafouin de Rita Skeeter était moqueur alors que les yeux bruns d'Hermione flamboyaient. Hariel crut même y voir des reflets violets ce qui était assez problématique. Si son amie ne faisait pas attention, elle allait désintégrer la journaliste sur place…littéralement…avec sa magie.
La journée avait un peu mieux commencé que cela. On était samedi et c'était aujourd'hui la première sortie à Pré-au-Lard de la nouvelle année. Comme on était encore à la mi-janvier il faisait encore assez froid mais cela faisait déjà pas mal de temps qu'il n'avait plus neigé ou si peu. Le temps était tout de même resté couvert jusqu'à ce jour. En effet les nuages étaient partis pendant la nuit et le ciel était d'un bleu très vif. Le soleil brillait de mille feux et se reflétait dans la neige qui couvrait le sol, maintenue par la température proche de zéro. Bref, c'était une belle journée pour se promener.
Le petit groupe d'Hariel cependant avait légèrement éclaté pour la journée. Viktor avait décidé de rester au château. Selon lui, avec la majorité des élèves descendus en ville, le château serait plus paisible. C'était aussi l'argument qu'avait avancé Cédric. Il était en septième année et majeur, il pouvait en fait y aller à n'importe quel moment. Il voulait lui aussi profiter du calme retrouvé de l'école pour discuter avec des amis de son âge.
Fleur aussi avait retrouvé d'autres filles de son école mais elle était loin de s'être cloîtrée au château. Non, elle était de sortie pour faire du shopping. Elle avait invité ses nouvelles amies à l'accompagner et Ginny et Luna avait acceptée (la seconde plus pour être aux côtés de la première que par véritablement envie de nouveaux vêtement). Hermione de son côté, avait poliment refusée et Hariel, aussi étrange que cela soit, avait également dit non.
Dean, Seamus et Ron étant partit de leur côté ce qui fait que ces derniers se retrouvaient ensemble avec Draco comme ils le faisaient auparavant. Enfin, en partie. Comme ils étaient seul, Hariel avait proposé à Remus et Sirius de le rejoindre, le premier veut d'un uniforme de Poudlard (il pouvait parfaitement passer pour un septième année avec un bon confundus) et Sirius sous sa forme animale.
Celui-ci s'était mit à gambader avec Sköll et Hati en essayant de les entraîner dans des jeux de chiens. Les deux loups métamorphosés l'avaient ignoré jusqu'à ce qu'il leur saute dessus ce qui démarra un jeu de poursuite qui cessa dès leur entrée au village avec un ordre d'Hariel. Depuis ils se tenaient assez tranquille même si Sirius s'amusait à renifler partout et que Remus devait tout le temps le ramener vers eux.
Ils avaient flâné toute la matinée en regardant les vitrines et en entrant dans les magasins si le cœur leur en prenait. C'est comme ça qu'ils s'étaient retrouvés à rentrer dans Honeyduck, la confiserie du village, suite à l'insistance de Sirius. Le pauvre n'avait pas pu rentrer parce qu'il était un chien mais avait laissé son meilleur ai et son filleul prendre de quoi le contenter. La scène avait d'ailleurs été assez amusante car Sirius, campé devant la vitrine, guidait ses deux partenaires par des grognements et des aboiements.
Ils avaient mit plus de temps qu'ils ne le pensaient à faire ces achats si bien qu'il était midi passé quand ils sortirent enfin de la confiserie. Ils s'étaient donc dirigés vers les Trois Balais pour déjeuner et peut-être même y passer l'après-midi au chaud.
Le problème c'était qu'en essayant de trouver une table, ils étaient tombés nez à nez avec Rita Skeeter. Bon, ce n'était pas vraiment étrange qu'elle soit là puisqu'elle avait prit une chambre ici afin de rester proche de l'action du Tournoi. Cela n'empêchait pas le fait que cette rencontre était pour le moins mal venue.
En effet, Hermione était encore plus remontée contre la journaliste qu'avant les vacances. Elle était toujours énervée par rapport à l'article qu'elle avait écrit sur elle après la Première Tâche du Tournoi mais ce n'était rien par rapport à ce qui était sortit au début du mois et qui concernait Hagrid. Elle y avait révélé que le garde chasse n'était qu'à moitié humain et qu'il devait sa haute taille à sa mère, Fridwulfa, qui était une géante.
L'ascendance de l'homme n'avait pas vraiment surpris Hariel. Au vue de sa taille, c'était une conclusion assez évidente finalement. En fait il était plus intrigué par les implications physiologiques d'un tel métissage. Les Géants faisaient en moyennes sept mètres de haut et le père d'Hagrid, en photo ave l'article juché sur l'épaule de son fils, n'était pas très grand, même pour des critères humains. Le jeune Démon n'arrivait pas à imaginer ce qu'avait dû être la conception de l'homme. En fait, s'il y avait bien une chose qu'il ne voulait pas imaginer, c'était bien ça.
Malheureusement, il était l'un des rares à avoir bien réagi. En même temps, il n'y avait rien d'étonnant à ce qu'une société aussi xénophobe que l'Angleterre sorcière se rebiffe contre une pareille nouvelle. Prudent, Hariel avait demandé à Simeon de surveiller la situation au Magenmagot et il avait bien fait. Dolores Ombrage, l'âme damnée de Fudge avait ruée dans les brancards et avait immédiatement demande que soit voté une loi contre les gens d'ascendance géante.
Hariel avait bien spécifié à son Régent que, quoique faisait Dumbledore, lui devait empêcher à tout prix qu'une telle chose se produise. De nature extrêmement belliqueuse et susceptible (Hagrid semblait vraiment faire exception), les Géants auraient pu mal le prendre et les quelques ressortissants encore sur l'île auraient pu déclencher une guerre.
Note à lui-même : quand il serait Roi, il faudrait qu'il commence immédiatement à essayer de restaurer la communication avec les créatures pour mieux les intégrer dans la société (quel que soit l'avis de la dite société).
Cependant la tempête avait également soufflé dans le petit microcosme que formait leur école. Des la parution de l'article, des chuchotements s'étaient élèves un peu partout, aliments par le fait qu'Hariel avait disparut de la circulation. En effet, le demi-Géant s'était enfermé chez lui et ne voulait plus sortir de chez lui et avait dû être remplacé. Hariel avait bien tenté de lui parler celui-ci ne voulait voir personne.
Toujours est-il que la situation avait rendu Hermione suffisamment enragé pour prendre à partie Rita Skeeter en plein milieu des Trois Balais alors que la salle était bondée.
« Les lecteurs ont le droits de connaître la vérité, ma chère » dit la femme avec son sourire habituel qui dévoilant l'éclat de ses dents surtout celles en or.
« Exact » cracha Hermione. « La vérité et non pas une vérité qui vous arrange enveloppe dans un paquet d'insultes et d'arguments non fondés. »
« Je fais que mon travail » lui répondit la femme avec désinvolture.
« Elle est bien bonne celle-là ! Au vue de vos articles, ça fait belle lurette que vous avez jeté votre objectivité journalistique à la poubelle. Si vous n'en avez jamais eut une ! Je suis même surprise que vous osiez vous considérer comme une journaliste vu le taux d'immondices que vous produisez ! »
« Attention, gamine » siffla Rita Skeeter dont les yeux n'étaient plus que deux fentes enragés. « Je ne suis pas quelqu'un que tu peux te permettre d'avoir comme ennemie. »
« Et qu'est-ce que vous allez me faire ? M'assommer à coup de votre satané plume ? Ou alors écrire à nouveau un article grotesque à propos de moi, d'Hariel et des vierges qui…dont… »
« Dont les rêves ont été brisés et les amours déçus » compléta galamment Draco.
« Oh toi ta gueule ! » siffla Hermione avant de se tourner à nouveau vers sa Némésis. « Il n'y a rien que vous ne puissiez me faire qui ne pourrait me toucher. »
Et, sans laisser à l'autre femme le temps de répondre, elle sortit du pub comme une furie suivit par ses amis.
« Mais où tu vas ? » lui demanda Hariel.
« Voir Hagrid » dit Hermione. « Il est temps qu'il sorte de chez lui. Je ne vais pas laisser cette grosse truie le détruire sans bouger. »
« Tu sais qu'il ne veut voir personne ! »
« Et bien je vais tambouriner sur sa porte jusqu'à ce qu'il m'ouvre…ou alors je la défoncerais. »
« Mais tu es sûr que c'était bien prudent de défier Skeeter comme ça ? » demanda Remus.
« Il y a quelque chose qui ne va pas avec elle. Elle n'aurait jamais ou savoir qu'Hagrid était un demi-Géant, il ne lui aurait jamais dit. »
« Mais tu sais qu'Hagrid à tendance à… »
« Peu importe ! Il a réussit à le cacher à tout le monde pendant toutes ces années donc ce n'est pas à cette…cette pétasse qu'il allait en parler. Elle l'a su autrement et je veux savoir comment ! »
« Et sinon…on va manger quand alors ? » demanda Draco.
Mais sous le regard furibond d'Hermione, il préféra ne rien ajouter.
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Ginny souffla, hésitante. Elle porta la main au rideau mais elle n'arrivait pas à se décider à l'ouvrir.
« Alors ? Tu viens ? » dit une voix à l'accent français à l'extérieur.
« Oui, oui, j'arrive » répondit Ginny. « Je… »
Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase que le rideau s'ouvrait. La jeune fille poussa un cri et sauta presque en arrière.
« Fleur ! » s'exclama-t-elle. « J'aurais pu…tu sais…être…nue… »
« Oh je t'en prie ! Il n'y a que nous ici ! » dit la Française en riant. « Allez viens ! »
Elle prit Ginny par le bras et la tira hors de la cabine d'essayage. A l'extérieur, les autres filles poussèrent des gloussements joyeux en la voyant.
« On avait raison ! » s'exclamèrent-elles.
« Tu es fait pour porter des couleurs automnales ! Ce marron est divin sur toi. »
« Ce n'est pas du marron, c'est du caramel. »
« Plutôt de l'ocre, non ? En tout cas ça lui va bien. »
Ginny rougit sous les compliments et lissa nerveusement le devant de sa robe d'un brun chaud avec des reflets rougeoyant.
« Ça te va très bien » dit Luna.
Le compliment fit sourire la jeune fille sans qu'elle ne sache vraiment pourquoi.
« On dirait que ça éloigne les nargoles de ta tête. Je devrais peut-être essayer… »
« Oh non ! » s'exclamèrent les françaises. « Avec ta couleur de cheveux, ce qu'il te faut c'est du jaune ! »
« Du jaune bouton d'or ! »
« Mais non, voyons ! Du jaune moutarde ! »
« J'aime bien la moutarde… » dit rêveusement Luna en se laissant entraîner dans les rayonnages par les adolescentes d'outre manches.
Il ne restait plus près de la cabine d'essayage que Fleur et Ginny. Celle-ci était affreusement gênée. Elle n'avait pas réfléchie quand elle avait acceptée de venir faire du shopping. Pour elle s'était une occasion de traîner avec des filles plus âgées et expérimentés ce qui était le rêve de toutes jeunes adolescentes. Malheureusement elle avait complètement publiée qu'elle n'avait pas d'argent. Tout ce qu'elle avait économisé jusque-là, elle l'avait utilisée pour acheter la robe qu'elle avait portée pour le bal de Noël. C'était la première fois qu'elle portait un vêtement qui ne venait pas d'une friperie…et peut-être même la dernière. Toujours est-il que c'était très gênant pour elle de se trouver sans argent comme ça.
« Qu'est-ce qu'il y mon petit cœur ? » demanda alors Fleur qui semblait avoir vu son trouble. « Quelque chose ne va pas ?
« Euh... non…rien » balbutia Ginny. « C'est juste que je ne sais pas si j'aime vraiment cette robe… »
« On va en choisir une autre alors ! Plein d'autres si tu veux ! »
« Mais je…non, ce n'est pas ça ! » s'exclama Ginny, paniquée d'avoir lancé un tel quiproquo.
Si jamais les filles se mettaient à rajouter des tas de robes à celle-ci et qu'elles l'entrainaient vers la caisse, elle n'osait pas imaginer ce qui allait se passer quand elle ne pourrait pas payer. Elle ne voulait pas imaginer la façon dont les filles allaient la regarder après ça. Et Luna.
« C'est juste…juste que je ne sais pas si…si ça va rentrer dans…mon budget » dit-elle d'une petite voix pour dissiper le malentendu et limiter les dégâts.
Si seule Fleur était au courent alors peut-être que ça irait mieux. Mais la Française n'eut pas du tout la réaction qu'elle attendait. Celle-ci rejeta la tête en arrière et se mit à rire.
« Mais voyons ma chérie ! » dit-elle. « Nous ne sommes pas là pour acheter voyons ! »
« Ce n'est pas ce qu'on fait pendant une journée shopping ? »
« Non ! Enfin si, mais surtout, on passe du temps entre fille et on essaye de jolies choses. Crois-moi, je ne vais pas acheter le centième de ce que je vais essayer ici. »
Elle se pencha alors vers la plus jeune avec des airs de conspirateur.
« Et si on se débrouille bien, je suis même sûr qu'on arrivera à faire pleurer la vendeuse. »
Puis elle éclata de rire et après quelques instants, Ginny la suivit. La jeune anglaise avait toujours eut des difficultés à se faire des amies à cause des problèmes d'argents de ses parents. C'était vraiment la première fois qu'elle sentait que ce ne serait pas un problème. Si les Français étaient tous comme Fleur, ce serait super. Ginny n'avait jamais envisagé quitter le pays mais maintenant qu'elle y pensait, peut-être que ce serait arable de vivre quelque temps en France après ses études. Voir Paris…
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Viktor leva les yeux de son livre en entendant quelqu'un s'assoir près de lui. Il avait choisit exprès ce coin de la bibliothèque parce qu'il avait remarqué que peu de gens y allait. Il lui avait ensuite suffit de transformer une chaise en fauteuil et il était prêt à passer un agréable moment avec l'ouvrage qu'il était allé chercher un peu plus tôt dans ses affaires.
Le mode sorcier en général et cette bibliothèque en particulier manquait cruellement d'ouvrages de littérature. Même la bibliothèque de Durmstrang était plus fournie que cela. Bon, il s'agissait seulement d'œuvres sorcières mais c'était au moins quelque chose. Ici, il avait eut beau regarder, il n'avait rien trouvé. Heureusement il avait emporté de quoi lire en prévision de cette possibilité.
Bon, c'est vrai qu'il n'imaginait pas que ce serait à ce point. Dans son imagination, il s'était vu trouver quelques livres qu'il n'avait pas lus. Bien sûr, il y avait peu d'espoir mais quand même. La littérature était quelque chose de totalement sous-estimé chez les sorciers si biens qu'ils n'existaient que peu d'ouvrage mais il était possible que certains ouvrages aient été publiés en Angleterre et pas chez lui. Il avait été quelque peu déçu.
Heureusement, par peur de manquer, il avait apporté une petite bibliothèque dans ses bagages pour être sûr d'avoir tours quelque chose à lire. C'était en majorité des livres de littérature moldus parce que selon lui, s'ils étaient bien doués pour quelque chose, c'était l'écriture. Son père, bien sûr, pensait que c'était une perte de temps et qu'il n'apprendrait jamais rien d'utile dans les livres moldus mais Viktor s'en fichait. Il ne lisait pas pour apprendre mais pour se détendre.
C'est la raison pour laquelle il avait profité de ce que le groupe se sépare pour la journée pour s'isoler. Ils les aimaient bien mais il aimait aussi le calme. Il n'avait pas particulièrement envi de discuter avec ses camarades, il voulait juste être tranquille. C'est pour cela qu'il se sentit assez énervé que quelqu'un soit venu le déranger dans sa cachette.
Cependant quand il vit que c'était Cédric Diggory, il ravala à remarque qu'il avait sur le bout de la langue. L'autre garçon était quelqu'un qu'il appréciait, en particulier son calme et son respect d'autrui. Il ne le dérangerait pas.
« Je suis vraiment désolé de venir t'embêter alors que tu voulais être seul » commença Cédric d'une voix calme.
Viktor remarqua cependant une certaine nervosité. Il remarqua également qu'il avait l'air mal à l'aise sur sa chaise.
« Il y a un problème ? » demanda le Bulgare.
« Non, non. C'est juste que… »
Comme il le voyait essayer d'éviter de regarder derrière lui, Viktor tourna les yeux. A l'entrée du rayonnage se trouvait une jeune fille asiatique à peu près du même âge qu'eux voir même un peu plus jeune. Elle jetait des regards agacés dans leur direction. Elle semblait vouloir les rejoindre mais à chaque fois qu'elle avançait un peu, elle reculait puis se mettait grogner.
Viktor avait entendu parler d'elle. Il ne l'avait jamais vu auparavant mais Cédric l'avait déjà mentionnée. Elle s'appelait quelque chose comme Yo ou Cho Yang… il n'était as très sûr. Tôt ce qu'il savait c'était que la jeune fille se montrait assez insistante pour sortir avec lui malgré ses nombreux refus. Elle avait dû essayer de le relancer à nouveau et il s'était réfugié auprès de lui. Maintenant que la folie autour de sa célébrité étaient fini, les élèves avaient tendance à l'éviter. Il faut dire qu'il n'était pas très engageant.
« Tu devrais lui jeter un sort » dit alors Viktor en replongeant dans son livre.
« Quoi ? A qui ? » s'exclama Cédric.
« À cette fille » soupira l'autre garçon.
« Je ne pourrais jamais faire ça… »
« Dans ce cas, il faut la décourager. »
« Et comment tu veux… »
Cédric se figea en plein milieu de sa phrase. Il avait levé les yeux pour regarder le bulgare et vit que celui-ci s'était déplacé pour se rapprocher de lui. Il était très proche même. Son visage surtout avançait vers le sien.
« Qu'est-ce que… » balbutia Cédric alors qu'il n'était plus qu'à quelques centimètres.
Au même moment, Viktor plaça son livre de façon à dissimuler leurs visages aux personnes extérieurs et s'arrêta. Cédric, lui, déglutit. Les lèvres fines de l'autre garçon étaient tellement proche des siennes que s'il avançait ne serait-ce de quelques millimètres…
Mais Viktor recula, baissa son livre puis se réinstalla dans son fauteuil pour lire.
« Et voilà, elle ne devrait plus te déranger. Enfin, pour quelque temps. »
Cédric se retourna et vit que Cho Chang était effectivement partie.
« Mais…je…tu… » se mit il à balbutier en se tournant à nouveau vers le Bulgare. « Pourquoi… »
« Je me suis dit que ce serait intéressant de voir ce qu'elle ferait » dit Viktor en haussant les épaules.
« Mais tu…enfin…tu ne pense pas qu'elle va dire aux autres que tu es… »
« Quelle importance ? »
« Mais tu l'es ? Ou non ? »
« Quelle importance ? » demanda à nouveau Viktor en haussant une nouvelle fois les épaules. « Ça en a pour toi ? »
« Ben… »
En fait, Cédric ne savait pas. Il ne savait plus trop ce qu'il voulait savoir où pas et ce que les autres diraient de lui ou pas. Pour le moment là seule chose qu'il avait en tête c'était les lèvres de Viktor et le baiser qu'ils auraient pu avoir.
Il se surprit à penser que c'était dommage qu'il n'ait pas eut lieux.
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« Blaise ! » s'écria Draco en voyant son ami.
Heureusement, il n'y avait personne aux alentours. De toute façon, il n'aurait jamais élevé la voix ou même se serait adresser à son ami s'il y avait des gens autour. Leur amitié était toujours un secret bin gardé.
Quand Hermione avait bifurqué en direction de la cabane de Hagrid après avoir passé la grille et qu'Hariel avait suivit avec ses chiens et ses parrains, lui avait préféré retourner au château. Même s'il était un ami d'Hariel, le demi-Géant avait toujours été mal à l'aise près de lui. Mieux valait alors qu'il ne soit pas là. Ça aurait sans doute été plus difficile pour Hermione de lui parler.
Heureusement, à peine rentré il avait aperçu Blaise et, après avoir vérifié magiquement qu'il n'y ait personne dans les parages, l'avait appelé.
« On n'a pas pu se voir depuis Noël » dit-il en arrivant reste de lui. « Je voulais savoir si tu aimais le cadeau que je t'ai fais. »
Blaise rougit.
« Je croyais que c'était une blague » dit-il dans sa barbe.
« Mais non, c'était très sérieux. »
« Je ne comprends pas pourquoi tu m'as offert ce…ce truc. »
« Mais si tu sais pourquoi » lui répondit Draco, sûr de lui. « Tu le sais mais tu ne veux pas te l'avouer. »
Blaise leva les yeux vers son ami. Son regard était sérieux et ferme. Blaise rougit encore plus.
« En…en parlant d'avouer » dit-il soudainement. « Tu t'es déclaré à Hariel ? J'ai vu votre petite action de Noël et c'était pas brillant. »
Il ponctualité sa phrase d'un ricanement alors que Draco gémissait en jetant sa tête en arrière.
« Toujours au point mort » dit-il d'une voix plaintive.
Pourtant il avait essayé de tenter à nouveau le coup pour le jour de l'an. Ils s'étaient retrouvés juste sous une branche de gui lors de la petite fête du jour de l'an qu'ils avaient organisé au Repaire. Draco avait voulut à nouveau saisir sa chance mais il s'était dégonflé et avait embrassé le front d'Hariel à la place. Décevant. Humiliant aussi.
« Mais ne crois pas que ça m'empêche de me rendre compte que tu as changé de sujet » dit-il à son ami.
« Mais pourquoi c'est si important pour toi ? » souffla Blaise avec frustration.
« Parce que je sais que tu vas mal » répondit simplement Draco. « Je sais que tu ne te sens pas à l'aise dans ton corps et ça me fait mal de te voir comme ça. »
« Alors regarde ailleurs » s'exclama Blaise avant de s'enfuir.
Draco voulut le rattraper mais préféra finalement laisser tomber. Il ne gagnerait rien à harceler son ami si ce n'est à ce qu'il se referme comme une huître. Il ne savait même plus ce qui l'avait décidé à lui offrir ce cadeau en premier lieu.
Pendant ce temps là, Blaise s'était précipité aux toilettes. Il s'approcha des lavabos et en prit les bords pour s'appuyer dessus. Tête baissée, il respirait lourdement. Au bout d'un moment, il releva la tête et aperçut son reflet. Il détaillant son visage. Sa peau sombre et ses yeux noir cadeaux de sa mère africaine et ses lèvres fines ainsi que ses cheveux bouclés sans être crépus, de cœur châtain foncé, cadeau de son père italien.
Son regard glissa sur son nez assez droit, sa mâchoire carré, ses sourcils pointus, ses yeux assez petits et enfoncés. Il grimaça et ses mains se mirent à serrer plus fort la faïence blanche du lavabo. Finalement il lâcha prise et sa main droite se dirigea vers la poche de son pantalon. Il prit l'objet à l'intérieur, hésita quelques instants, puis le sortit.
C'était un tube de rouge à lèvre bordeaux tout neuf. Il n'avait pas quitté sa poche depuis Noël. Il le porta à son visage puis enleva le capuchon transparent. Il se mit à rapprocher le bâton graisseux de ses lèvres avatar d'hésiter encore une fois, les yeux fixés sur son reflet dans le miroir.
Sa respiration se mit à s'accélérer. Pros de panique, il baissa le rouge à lèvre, remit le capuchon et se précipita dans une cabine de toilette. Il leva le couvercle et leva le bâton de maquillage juste au dessus de la cuvette.
Il resta quelques instant dans cette position, le regard tourbe vers le trou sombre remplit d'eau au niveau de ses pieds. Finalement, il baissa le bras puis remit le bâton de rouge à lèvre tout neuf à l'intérieur de sa poche.
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Ce n'était pas que les quatre Champions soient ensemble qui soit inhabituel. Depuis décembre ils étaient toujours ensemble. Non, c'était plutôt qu'ils étaient seuls dans leur salle habituelle qui était étrange.
« Bien, vous savez tous pourquoi je vous ai réunit » leur dit Hariel après avoir fermé la porte.
« Pas vraiment… » dit Cédric.
« L'énigme de l'œuf » dit simplement Viktor.
« Écoutez » reprit le plus jeune. « Comme je vous l'ai dit, je me fiche de la victoire. »
« Mais nous non » dit Cédric en regardant les deux autres.
« Mais ça ne vous empêche pas de me laisser vous aider, non ? Personnellement j'ai une théorie…enfin, plutôt je voudrais essayer un truc. Vous pouvez venir avec moi et si ça fonctionne, vous aurez tous la solution de l'énigme. Sinon, vous en serez toujours au même point et vous poire reprendre vos recherches. »
« Pourquoi tu fais ça pour nous ? » demanda Fleur.
« Parce qu'on est ami et que je ne suis pas votre adversaire » répondit simplement Hariel en haussant les épaules.
En fait il avait souvent vu les trois autres assis seuls à faire leurs recherches. Est-ce que personne ne les aidaient ? Ou alors est-ce qu'ils avaient refusés. Hariel pouvait comprendre que chacun d'eux veuille faire leur preuve. Ou alors peut-être tout simplement qu'ils n'avaient confiance qu'en eux-mêmes pour faire le travail. Dans les deux cas il trouvait ça assez triste.
Les Champions se regardèrent les uns les autres avant d'accepter. Heureusement, Hariel était prêt, il avait déjà installé le matériel pour son expérience. Bien sûr, ce n'était pas dans le Repaire mais dans une autre salle de classe abandonnée assez loin de tout.
Quand ils entrèrent dans la pièce, Hermione les attendait déjà, un air grognon sur le visage. Mais les trois Sorciers avaient bien autre chose à voir que l'expression de la jeune fille. En effet, au milieu de la pièce se trouvait une sorte de grosse boîte en bois. Elle était ouverte ce qui permettait de voir qu'à l'intérieur, les parois étaient recouvertes d'un matériau sombre qui ressemblait à une sorte de mousse. L'œuf d'or d'Hariel trônait au centre, sur une sorte de piédestal. Des sortes de tubes pleins de couleur noir et mat avec des sortes de grilles à leurs extrémités étaient pointées vers lui. D'autres tubes flexibles partaient de la boîte vers des boîtes posés sur un bureau. L'une d'elle ressemblait à un gros piano mais avec beaucoup de touches différentes.
« Qu…qu'est-ce que c'est que tout ça ? » demanda Fleur avec étonnement.
« Du matériel d'enregistrement et de mixage audio » répondit Hariel. « Grâce à ça, nous avons notre propre labo sonore. »
« Ce sont des machines moldus, n'est-ce pas ? » demanda Cédric.
« C'est exact. Et avant que vous ne posiez la question, oui, elles fonctionnent ici. »
« Mais comment ? »
« Disons que c'est mon petit secret. »
« Et comment est-ce que…tout ça va nous aider ? » demanda Fleur.
« Quand Hermione et moi avons commencé à réfléchir, nous avons pensé que l'énigme était le cri en lui-même. Qu'il nous disait quelle créature nous allions affronter ensuite et qu'il fallait trouver laquelle. »
« C'est aussi ce que j'ai pensé » dit alors la française.
« Mais après je me suis dit que nous avions déjà fait un affrontement. Je ne pense pas vraiment de bien des organisateurs mais deux épreuves similaires à la suite me semblaient un peu trop. C'est pour ça que j'ai pensé que le cri n'était pas l'énigme en lui-même mais qu'il nous énonçait l'énigme… »
« …Dans une autre langue » termina Viktor.
« C'est ça » approuva Hariel.
« Sauf qu'il n'y a aucun son qui pourrait se rapprocher d'un mot dans ce cri » intervint Hermione.
Elle était de plus en plus persuadé qu'Hariel avait raison même si elle ne savait pas du tout comment interpréter le message. Cependant elle était certaine que retrouver la créature qui poussait ce cri pourrait permettre de résoudre l'énigme.
« Ce qui veut dire qu'il doit exister des conditions particulières pour que le cri devienne audible » conclut Hariel. « C'est à ça que va servir ce matériel. Je suis sûr qu'en modulant le son, en le modifiant avec ces machines, on pourra obtenir des résultats. »
« Et si par exemple la condition c'est qu'il soit ouvert…je ne sais pas, à un certain moment de la journée ? » demanda Fleur.
« Ce n'est pas le cas » répondit Cédric.
Tous se retournèrent vers lui.
« J'ai aussi fait l'hypothèse du message à découvrir sous certaines conditions et je l'ai observé pendant vingt-quatre heures. »
Il avait prononcé ces mots sans hésiter. Il ne semait plus important pour lui de garder secrètes ses investigations en présence des autres.
« Toute une journée avec ce cri affreux dans les oreilles ? » demanda Hermione avec une grimace.
« En fait je lui ai jeté un sort qui atténue les bruits. Ça l'a rendu supportable. »
« À quoi peut servir un sort qui atténue les bruits ? » demanda Viktor.
Il voyait pourquoi on avait besoin de silence mais quels étaient les raisons pour lesquels on pouvait vouloir garder un bruit, même diminué, s'il nous ennui.
« C'est beaucoup utilisé par les parents quand les enfants jouent tout près » répondit Cédric. « Ils veulent être tranquille mais ils doivent aussi pouvoir entendre s'il y a un problème. »
« Logique » dit Hariel. « Mais si je me souviens bien, tu es enfant unique, non ? Comment tu connais ce sort ? »
« J'ai beaucoup gardé des cousins plus jeunes. Tout le mode dit que je suis doué avec les enfants. »
« Bon à marier, hein ? »
Cédric rougit à la remarque d'Hariel puis se raclage la gorge.
« Revenons à l'énigme » dit-il. « Donc je suis resté près de l'œuf ouvert et entouré du sort pendant vingt-quatre heures d'affiler un weekend. Ça n'a rien donné. J'ai aussi essayé de l'ouvrir une fois tout les jours de la semaine puis du mois. »
« Je vois que tu as bien étudié la question » remarqua Hariel.
« Mais si c'est une heure précise un jour précis de la semaine ? Ou du mois ? Ou même un seul moment dans l'année ? » reprit Fleur.
« Ça va chercher trop loin je pense » lui répondit Hariel. « À mon avis, c'est quelque chose qu'on peut faire n'importe quand. »
« Et si c'était un lieu précis ? » demanda Viktor. « Peut-être pas tout le territoire de l'école mais au moins le château. »
« Ce serait sans doute un gros désavantage pour vous deux » lui répondit Hariel en le désignant avec Fleur. « Pour que ce soit juste i faudrait alors que ce soit dans un endroit facile à repérer. »
« Ça exclue les cachots, les dortoirs, les bureaux des professeurs…et peut-être même la bibliothèque » énuméra Hermione.
Il est vrai que Madame Pince, la bibliothécaire, serait assez énervé si Dumbledore transformait sa précieuse bibliothèque en élément de sa chasse au trésor.
« Mais ça vaudrait le coup d'essayer » reprit Viktor.
« Sans doute » répondit Hariel. « Mais avant on pourrait peut-être…ah mince ! »
Il s'était retourné et avait remarqué qu'il manquait un élément important à côté de sa table de mixage.
« Hermione, tu pourrais s'il te plaît aller me chercher mon ordinateur ? »
« Ton ordinateur ? » demanda la jeune fille, surprise.
C'était rare qu'Hariel oublie quelque chose et plus encore son ordinateur.
« Oui, il est dans ma chambre. »
Hermione acquiesça et sortit de la pièce et, comme ils étaient vraiment dans un coin reculé du château, se téléporta immédiatement au Repère. Elle avait comprit que la chambre dont il parlait était celle qui se trouvait dans la dimension de poche. D'ailleurs où aurait-il pu être d'autre ? Hariel n'aurait jamais prit le risque de le ramener au dortoir.
Elle ouvrit donc la porte et fronça les sourcils. Il y avait quelque chose d'étrange dans cette chambre. Comme une odeur de…renfermé. Elle regarda autour d'elle. Tout était propre et rangé et le lit était fait. Bon c'est vrai, dans sa chambre aussi c'était le cas. Il faut dire que ni l'un ni l'autre ne dormaient jamais ici. Elle se demandait d'ailleurs pourquoi Hariel avait insisté pour faire ces chambres et aussi en rajouter deux autres pour Draco et Dean quand ils avaient rejoint leur équipe. Ça resterait un mystère.
Elle avança dans la chambre et remarqua quelque chose. De la poussière. Il y avait beaucoup de poussière dans l'air et sur les meubles. C'était étrange. Hariel n'avait pas mit de sort de ménage automatique sur leurs chambres mais il le faisait assez régulièrement lui-même. Il préférait. Selon lui, faire le ménage soi-même, même avec la magie pour aider, permettait de se réapproprier constamment un lieu qui nous appartient.
C'est pour ça que c'était surprenant qu'il y ait autant de poussière. Elle avança jusqu'au bureau et tendit la main vers l'ordinateur portable posé dessus puis se figea. Elle regarda l'appareil, puis le bureau et enfin le reste de la pièce. La couche de poussière était immaculée. Donc la raison pour laquelle il y avait de la poussière, c'était parce que cela faisait longtemps qu'il n'était pas entré dans sa chambre. Pire, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas touché à son ordinateur.
Non. Ce n'était pas possible. Hariel ne laisserait jamais son ordinateur prendre la poussière de cette façon. Hermione fouilla dans sa mémoire. Elle devait bien l'avoir vu avec pour écrire un article, regarder ses mails, ou…mais elle avait beaucoup cherché, elle était incapable de ce souvenir. D'ailleurs quand elle y pensait, elle ne l'avait pas revu toucher à sa tablette, préférant les livres papiers présent au Repère et il n'utilisait jais son téléphone portable à part pour téléphoner et parfois répondre à un message.
Hariel était totalement déconnecté et ça ce n'était vraiment pas normal. Qu'est-ce qui avait bien pu pousser Hariel à laisser tomber son précieux outil ? Il n'y à rien qu'il n'aimait plus qu'écrire des articles scientifique ou faire du cod…
Hermione soupira. C'était ça. Le codage. Hariel sentait servit pour créer Fuku, ou Ichiryū ou peu importe. Il se sentait encore responsable et aussi traumatisé raison pour laquelle il n'avait pus touché un ordinateur ou quelconque ordinateur depuis ce qui s'était passé cet été. Dans l'esprit d'Hermione, les événements de l'été lui paraissaient s'être produits il y a des siècles. Mais dans l'esprit d'Hariel, ça devait être encore trop récent.
En soupirant, elle prit l'ordinateur et sortit de la chambre pour retourner dans la salle abandonnée. Quand elle arriva, elle vit qu'il manquait quelqu'un.
« Où est Viktor ? »
« Il est allé tester sa théorie » répondit Hariel.
« Voir si l'œuf réagit en fonction du lieu ? »
« C'est ça. Il a dit qu'il reviendrait nous dire ce qu'il a découvert. »
Hariel semblait voire du petit lait en disant ces mots. Voir les trois Champions coopérer le mettait de très bonne humeur. Certes il aimait la compétition mais seulement quand elle était saine, quand les adversaires se confrontaient face à face avec pour seul but leur victoire. Ici, les choses étaient tronquées. Les écoles se battaient les unes contre les autres au travers de leur Champion sans respect les unes pour les autres. Le pire était encore l'hypocrisie. Le fait que tous prennent plaisir à dire que le but premier de ce tournoi était la coopération entre les écoles alors que c'était faux, contribuaient à rendre la compétition malsaine. A cause de ce mensonge, tout dans cette compétition inspirait la méfiance. Même les Champions se méfiaient les uns des autres.
« Tout seul ? Ça n'aurait pas été plus pratique de se diviser la tâche ? »
« On a préféré éviter que tout le monde nous voir faire la même chose et comprenne qu'on coopère. »
Hermione fit une légère grimace mais n'ajoute rien. Elle tendit l'ordinateur à Hariel qui se figea en le voyant. Il regarda alors son amie dans les yeux et celle-ci lui rendit son regard. Elle n'avait p essuyé l'ordinateur. Elle voulait qu'Hariel sache qu'elle était au courent de ce qui se passait.
Au bout d'un moment, il baissa les yeux et prit l'appareil qu'il brancha. Il hésita à nouveau, se frotta les mains puis se décida à ouvrir le capot et à démarrer la machine. Il avait fait un nettoyage complet du système après la fuite de…et puis il ne l'avait plus retouché à nouveau. Il du donc prendre plusieurs minutes pour le reconfigurer et ajouter les logiciels de traitements de son. Pendant ce temps là Viktor était revenu.
Il s'était promené dans tous le château avec son œuf ouvert dans les mains. Il avait utilisé le sortilège que Cédric lui avait appris pour diminuer le bruit et avait pace un sort de silence tout autour de lui pour éviter de déranger. Mais il n'avait eut aucun résultat.
« On commence alors ? » demanda Hariel avec un grand sourire.
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Tout le monde était affalé sur son siège. Cela faisait plus de cinq heures qu'Hariel jouait avec ses appareils ce qui ne donnait toujours rien. Le seul moment où il s'était passé quelque chose, c'était quand les micros qui se trouvaient dans la chambre insonorisé avaient grillés. A l'intérieur, l'œuf était ouvert en permanence et le cri avait finit par achever les délicats appareils. Hariel en avait heureusement en remplacement et pour éviter que ça ne se reproduise, au lieu d'une exposition continue, il avait fait un enregistrement allez long qui passait en boucle.
Mais à part ça, c'était le calme plat. Hariel manipulait chaque paramètres avec attention alors qu'Hermione notait ce qu'il fait afin qu'ils ne tentent pas plusieurs fois la même combinaison. Les trois autres, eux, attendaient mais vu qu'ils ne comprenaient pas exactement ce qui se passait, ils trouvaient ça plutôt ennuyant.
Pourtant, malgré le fait qu'il soit déjà assez tard dans la soirée, aucun d'eux ne voulait partir.
« Attends ! » s'exclama alors Fleur en se redressant. « Tu peux revenir en arrière ? »
« Comme ça ? » demanda Hariel en baissant le curseur qu'il venait de manipuler.
« Je…j'entends quelque chose » dit-elle les yeux plissés par la concertation.
« Je n'entends rien » dit Viktor.
« Ça doit être son héritage Vélane » dit Hermione. « Elles sont plus sensibles aux sons. »
Tous se retournèrent vers elle.
« J'ai lu ça pendant mes recherches sur la créature qui aurait pu pousser ce cri » dit-elle, légèrement rouge à cause de l'embarras. « L'article disait que leur ouïe était supérieur à celui de beaucoup de créatures. »
Elle avait dit ces mots en regardant Hariel. Donc leur ouïe était probablement supérieure à celle des Démons.
« Hermione, tu note les réglage ? » Demanda-t-il alors. « On va faire des variations à partir de là. »
À nouveau, il se mit à manipuler son matériel avec précision, aidé par Fleur qui se concentrait pour écouter. Bientôt, Hariel pu aussi percevoir quelque chose. Il y avait des mots au milieu du cri.
« Là je crois que c'est « cher »…et là « lard »…ou « tard »… » disait Fleur en se concentrant.
« Poudlard ? » demanda Cédric.
« Je ne suis pas….là je crois que c'était « chanter »…oui c'est ça, chanter. »
« Mais le cri tourne en boucle. On ne sait pas si c'est le début, le milieu ou la fin. »
« Préparez-vous » dit alors Hariel. « Je vais essayer de monter le son pour que ce soit plus clair. »
Pendant quelques secondes, il mit le volume au maximum et chacun essaya de se concentrer au maximum pour ne pas se boucher les oreilles et écouter ce qui était dit. Ils entendaient à présent plus de mots, voir des bouts de phrases mais toujours pas le contenu entier du message.
« Je crois que ça parle de quelque chose de cher qui est volé mais après ça… » dit Cédric, penaud.
« Tu ne peut pas rendre tout ça plus clair ? » demanda Viktor.
« J'essaie mais quel que soit les paramètres, je n'arrive pas à faire la mise au point » grogna Hariel.
Il regarda son ordinateur sur lequel la formule mathématique liée à la modification du flux audio s'affichait. Son esprit analytique et sa passion des mathématiques lui criaient quelque chose mais il ne savait pas quoi. Prenant bien gardé d'utiliser sa baguette, il fit apparaître un papier et un rayon et se mit à noter frénétiquement quelque chose. Penchée sur son épaule, les quatre autres pouvaient voir qu'il s'agissait de calculs complexes.
« C'est proche mais pas tout à fait » murmura-t-il au bout d'un moment.
« Quoi ? » demanda Hermione.
Hariel ne répondit pas et manipula encore la console. Il augmenta à nouveau le son et cette fois le message était un peu plus clair bien que toujours pas complètement compréhensible.
« Qu'est-ce que tu as fait ? » demanda Hermione.
« Il y avait…quelque chose de familier dans la formule acoustique » répondit son ami. « En la décortiquant, j'ai comprit que c'était une forme proche de l'indice de réfraction…de l'eau. »
« Comme…euh…au travers un verre, c'est ça ? Le truc avec la paille ? » Dean da Hermione qui essayait de se souvenir de ses connaissances scientifiques.
« C'est ça » répondit Hariel.
« Tu pourrais nous expliquer ? » demanda Viktor.
« C'est…assez simple en fait. La réfraction, c'est la déviation d'une onde qui franchit la séparation de de d'ex milieux où la vitesse de propagation est différente. »
Devant le regard perdu des Sorciers, il réfléchit quelques instants puis fit apparaître un verre d'eau et une paille.
« Regardez » dit-il.
Il prit la paille et la mit dans le verre. Tous purent voir le petit tube de plastique se tordre une fois dans l'eau.
« La lumière est composé d'ondes » reprit Hariel. « En passant au travers de l'eau, qui a une vitesse de propagation moins grande que l'air, les rayons sont déviés ce qui déforme les images. Vous comprenez ? »
Cédric, Fleur et Viktor hochèrent la tête avec tout de même une légère hésitation.
« Le son est aussi composé d'ondes » poursuivit-il. « Il est donc lui aussi déformé. »
« Donc tu veux dire que le message serait clair si on plongeait simplement l'œuf…dans l'eau ? » demanda Fleur.
« Oui » répondit le plus jeune. « Et je pense que c'est ce que nous allons devoir faire. Je n'arrive pas à un meilleur résultat avec mes machines. »
« Mais où va-t-on trouver de l'eau ? »
« Dans le lac » répondit Viktor.
Tous frémirent. L'eau devait être gelée.
« Moins loin et moins froid, il y a la salle de bain des préfets » dit Cédric. « On a qu'à y aller tous. »
« Maintenant ? » demanda Hermione. « Personne n'a de maillot j'imagine. »
« On en a vraiment besoin ? » intervint Fleur.
« Écoutez, le couvre-feu est proche » dit Hariel. « On a déjà raté le dîner, je doute qu'ils nous laissent encore nous promener librement. On pourrait se retrouver demain. »
« Pourquoi pas ce soir ? » proposa Cédric. « Vers minuit environ il ne devrait y avoir pas trop de monde. Enfin, si vous pouvez venir… »
« Moi je peux » dit Hariel.
Ils se tournèrent vers les deux autres qui acquiescèrent. Ils sauraient se débrouiller. Rendez-vous fut donc prit pour le soir-même. Ils devraient se retrouver au cinquième étage près des escaliers. Là, Cédric devrait les amener jusqu'à la fameuse salle de bain.
Alors que les autres réglaient les derniers détails, Hermione se mit à observer l'œuf. Cependant elle ne le faisait pas avec ses yeux humains. Elle venait de se rendre compte qu'elle n'avait jamais essayé d'utiliser le Glam Sight sur lui. Elle manqua se frapper le front en comprenant à quel point elle avait été stupide de ne pas le faire. Les données qui avaient frappés sa rétine étaient claires.
L'œuf était étanche.
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Draco avait insisté pour venir avec eux cette nuit là.
« Tu veux voir Hariel en maillot de bain, c'est ça ? » lui avait demandé Hermione.
« Moi ? » s'était exclamé le Serpentard, faussement outré ce qui avait fait rouler des yeux la jeune fille.
Mais c'était bien la seule et unique raison comme le prouvait la tête qu'il faisait en voyant Hariel enlever ses vêtements. Leur trajet dans le château c'était bien passé et aucun d'eux n'avait rencontré de difficultés particulières. Cédric avait attendu tout le monde sur le palier du cinquième étage puis les avait conduits dans un couloir latéral où se trouvait une statue de Boris le Hagard.
La salle de bain des préfets se trouvait derrière la quatrième porte à droite et ne pouvait s'ouvrir qu'avec un mot de passe. Cette année c'était « fraîcheur des pins ».
La pièce en elle-même était assez impressionnante. Un petit vestiaire avec des casiers s'ouvrait sur une salle heptagonale aux allures de tour gothique. Des faisceaux de colonnettes s'élevaient à chaque coin et s'élevaient vers la voûte en formant des arcs en ogives gracieux. Quatre des parois, celles en face d'eux, étaient percés de hautes fenêtres parées de vitraux colorés représentant des paysages marins. Des poissons circulaient d'un vitrail à l'autre et on pouvait même voir une sirène endormi sur un rocher.
Le sol, lui, était fait de marbre blanc (Hariel espérait qu'il soit enchanté pour ne pas être glissant une fois mouillé) et la baignoire elle-même était un immense heptagone aux parois de la même matière qui étincelant sous les lumières des coquillages translucides qui éclairaient la pièce. Au côté opposé aux jeune Sorciers, juste entre les vitraux, était installé une grande colonne qui supportait de nombreux tuyaux et robinets dorés.
A mené étaient ils entré dans la pièce que de l'eau se mit à tomber du plafond pour remplir la grande baignoire. Le bruit de la cascade était atténué par des sorts qui laissaient tout de même échapper un léger glougloutement agréable.
Sous le regard admiratif de Draco, Hariel commença le premier à se déshabiller, révélant un maillot d'un rose brillant en deux pièces avec des volants autour de la taille et tout le tour de la poitrine.
« Eh bien Draco, tu ne te déshabille pas ? » ricana Hermione.
Elle-même enlevait ses vêtements pour révéler le maillot de bain une pièce vert foncé qu'elle portait. Il semblait assez classique sauf que les bretelles n'étaient pas sur les côtés mais au l'île et quelles s'attachaient ensuite dans le cou ave un nœud élégant.
« Ce sont des vêtements de bains moldus ? » demanda Fleur en regardant les deux avec intérêt.
Le sien, un modèle sorcier de toute évidence, était composé d'une blouse blanche serrée à la poitrine et de culottes bouffantes de la même couleur. Ceux de Cédric et Viktor semblaient tout aussi « vintage » et se composaient d'une combinaison à manche et jambes courtes. Hariel se dit qu'il faudrait absolument qu'il leur procure quelque chose de plus…avantageux.
Draco, lui, n'avait pas se problème. Devenu un aficionado du monde Sapient, il portait un boxer en lycra serré, de couleur blanc et noir. Alors qu'il posait ses vêtements dans un casier, il ne remarqua pas qu'Hariel l'observation également. Lui, ou plutôt son derrière.
« À quoi servent les robinets ? » demanda ensuite le jeune Démon en se dirigeant vers le bassin à présent plein.
« Il y a de la mousse ou des bulles de différentes couleurs ou odeur » répondit Cédric. « Tu veux qu'on en mette ? »
« Peut-être plus tard. Je voudrais éviter qu'on ait de la mousse partout alors qu'on essaye de travailler. Vous êtes prêts ? »
Les autres sorciers hochèrent la tête et se mirent à descendre dans l'eau délicieusement chaude de la vaste baignoire. Hariel rentra le dernier, tenant dans ses bras son œuf d'or. Étrangement, malgré leurs tailles différentes, ils avaient tous pied. Hariel regarda les autres qui hochèrent la tête en réponse. Il immergea alors l'œuf entièrement et l'ouvrit.
Ils attendre quelques instants mais aucun son ne se fit entendre.
« Est-ce qu'on s'est trompé ? » demanda Cédric.
« Je ne crois pas » répondit Hariel. « Si on avait vraiment échoué on entendrait encore le cri à travers l'eau. Je pense qu'il faut nous immerger. »
Ils comptèrent jusqu'à trois puis plongèrent leur tête sous l'eau. Ils percutent immédiatement le chœur de voix étranges et un peu effrayantes qui se diffusa dans l'eau.
« Descends nous visiter et entends nos paroles
Nous devons pour chanter être au-dessous du sol.
À présent, réfléchis, exerce ton esprit,
Ce qui t'est le plus cher, nous te l'avons ravi,
Pendant une heure entière il te faudra chercher
Si tu veux trouver ce qu'on t'a arraché.
Après l'heure écoulée, renonce à tout espoir
Tes efforts seront vains car il sera trop tard »
« Un peu macabre, non ? » remarqua Hariel quand ils sortirent leur tête de l'eau.
« On devrait peut-être la réécouter, non ? » proposa Cédric.
« Inutile. »
Hariel prit sa baguette qu'il avait amenée avec lui et posée sur le bord du bassin et nota dans les airs les mots de l'énigme.
« C'est exactement ça ? » demanda Fleur.
« À la virgule près » lui répondit le plus jeune.
Les trois Champions l'observèrent alors avec attention. Il y avait d'abord eut les machines, puis les calculs complexes et enfin cette mémoire qui lui avait permis de se souvenir d'un poème entier après l'avoir entendu seulement une fois. Décidément, ils se rendaient compte qu'ils l'avaient sous-estimé au départ. En fait, ils se rendaient compte que pratiquement tout le monde ici devait le sous-estimer…et que c'était délibéré. Qu'il se révèle à eux comme ça devait être la preuve qu'il leur faisait confiance ce qui était assez…flatteur.
Inconscient des pensées de ses camarades, Hariel observait, voir même disséquait le poème.
« Je pense que la deuxième tâche se déroulera dans le lac » dit-il.
« À quoi tu vois ça ? » lui demanda Cédric.
« « Descend nous rendre visite » et « être au dessous du sol » » répondit-il. « C'est à se équivoque. Il n'y a que deux solution pour être sous le sol : être dans une grotte ou être dans l'eau. Nous sommes toujours circonscrits au domaine de Poudlard et à ce que je sache, il n'y a pas de grotte… »
À moins qu'ils ne veuillent les envoyer dans la chambre des secrets.
« Il reste donc le lac. »
« Ça pourrait être aussi dans les cachots, non ? » proposa Draco.
« À moins que le professeur Rogue ait monté une chorale sans le dire à personne j'en doute » dit Hermione.
« Une chorale ? »
Il savait bien évidemment ce qu'était une chorale mais la seule idée de voir ou même d'entendre son parrain chanter était pour le moins étrange voir même terrifiante.
« Tu pense que le mot « chanter » fait référence à des sirènes ? » demanda Fleur.
« Sauf qu'il n'y a pas de sirène dans le lac, si ? » demanda Cédric.
« Non mais il y a des Merrows, qui sont aussi des Êtres de l'Eau » dit Hermione.
« Mais en plus moche » précisa Draco.
La Sirène du vitrail, qui s'était réveillée entre temps, hocha vigoureusement la tête.
« Donc il va falloir trouver un moyen de rester sous l'eau du lac pendant une heure et de se déplacer…vers où d'ailleurs ? » demanda Viktor.
« D'après ce que je sais, les Merrows possèdent un certain degrés de civilisation » répondit Hermione. « Je crois qu'ils établissent des villages n construisant des maisons. »
« Et il n'y a qu'un seul village ? »
« Probablement, ils ont tendance à se rassembler pour éviter les prédateurs. »
« Et tu sais où il se trouve ? » demanda Cédric.
Hermione soupira et secoua la tête. Il faudrait qu'elle fasse plus de recherches.
« Et à propos de ce qui nous est le plus cher ? » demanda alors Cédric.
« Sans doute un objet auquel on tient » répondit Hariel. « Je ne peux pas qu'ils seraient assez idiot pour plonger des personnes vivantes dans un lac pendant plus d'une heure. »
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Hariel avait beau en avoir dévoilé beaucoup, il avait tout de même gardé le secret de la cape de son père. Lui et Hermione s'en étaient recouverts pour retourner dans leur dortoir. Draco avait son propre moyen de devenir invisible donc ça ne posait pas de problème.
Après avoir finit de travailler sur l'énigme, ils avaient tous décidés de ne pas gâcher l'eau de leur bain et s'étaient accordé un moment de détente qui s'était transformé en orgie de mousse épaisse, de bulles colorées et de parfums capiteux. Il était prêt de trois heure du matin quand ils étaient enfin sortit et s'étaient rhabillés pour retourner à leur dortoirs.
Pendant le trajet, Hariel tenait la cape au dessus de leur tête pendant qu'Hermione portait l'œuf. Le métal doré était encore mouillé d'après le bain. Ils ne l'avaient pas suffisamment essuyé ce qui le rendait assez glissant. Et ce qui devait arriver, arriva.
Hermione trébuchant sur une pierre inégale du sol et l'œuf lui échappa des mains. Aussitôt, il s'ouvrit et le cri se mit à résonner dans le silence du château. Paniquée, Hermione sortit de sous la cape et voulut le récupérer mais, sans faire exprès, but dessus et l'envoya rouler plus loin. A nouveau, elle s'élança à sa poursuite et réussit à le rattraper juste avant qu'il ne bascule dans des escaliers. Elle le ramassa et le referma.
Aussitôt, quelque chose se colla à elle. Elle voulut crier mais une main se posa devant sa bouche.
« Ce n'est que moi » chuchota Hariel. « J'entends du bruit. Quelqu'un vient. »
Il les recouvrir à nouveau de sa cape et se figea alors que le bruit de pas qu'il avait entendu se rapprochait.
« Cherchez bien, ça devait être par ici » dit une voix.
C'était celle de Severus. Hariel grimaça. Il avait beau être en meilleur terme avec lui, il n'était pas sûr qu'il le laisse s'en sortir après l'avoir trouvé en train d'errer dans les couloirs A trois heures du matin.
« C'était peut-être Peeves » répondit Rusard qui se trouvait avec lui.
« Ce n'est pas Peeves qui a fracturé mon bureau » siffla Severus. « Je n'apprécie pas de me faire réveiller en plein milieu de la nuit par mes alarmes et de passer la nuit à chasser des bruits fantômes. »
« Peut-être que le bruit qu'on a entendu vient de Peeves et pas de votre rôdeur. »
« Peut-être » grogna Severus, les dents serrés.
Il allait se retourner et partir quand une troisième personne arriva sur les lieux.
« Et bien, et bien, quel monde ici » dit la voix rauque et éraillée de Maugrey Fol'œil.
Hariel se crispa quand il vit l'œil magique de l'imposteur se poser sur lui et Hermione. Ce fichu truc devait avoir le pouvoir de voir au travers de la cape. Vivement qu'il se débarrassé des sceaux que Dumbledore à posée sur elle pour qu'elle soit plus efficace.
Pourtant il ne dit rien. Le Mangemort voulait sûrement s'attirer les faveurs et la confiance d'Hariel. C'était aussi sans doute pour ça qu'il avait commencé à faire des insinuations sur Severus. Son aversion pour le Survivant était connue. Ça avait commencé quand il avait essayé d'empêcher Rusard de parler de l'effraction don bureau. Après cela, il n'avait pas été difficile pour le Mangemort déguisé de mettre le professeur de potion irascible en colère.
Il finit par évacuer le couloir suivit par Rusard et Maugrey qui ne semblait pas vouloir le lâcher. Ce dernier jeta tout de même un dernier regard à Hariel qui se retint de faire une grimace.
« Tient la cape s'il te plaît » demanda-t-il à Hermione quand ils eurent disparus.
Celle-ci réussit à glisser l'œuf sous son bras et à prendre les pans de tissus invisible avec son autre main. Hariel, lui, plongea la main dans la poche de sa robe et en sortit sa carte des Maraudeurs, sa propre version. Il voulait être sûr que la voie était libre avant de repartir.
Il ouvrit le parchemin, chuchota le mot de passe et observa la carte. Ce qu'il vit lui fit froncer les sourcils. Pas loin des étiquettes les désignant lui et Hermione, il y avait trois étiquettes qui s'éloignaient. Une portant le nom de « Severus Rogue », une « Argus Rusard » et la troisième…
« Bartemius Croupton »
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« Tu pense que c'est pour ça qu'il a disparu ? » demanda Sirius. « Parce qu'il se fait passer pour Maugrey ? »
« Je n'aime pas particulièrement Croupton mais s'il y a une chose dont je suis sûr, c'est que ce n'est pas son genre de kidnapper quelqu'un et encore moins pour le compte de Voldemort » répliqua
« En plus je les aient déjà vu ensemble » répondit Hariel.
Bien entendu, le jeune Démon n'avait pas réveillé ses parrains pour leur parler de cette histoire. Il avait eut la descente d'attendre le lendemain.
« Et si la première fois c'était quelqu'un d'autre pour qu'on les voir justement ensemble et que Croupton ne soit pas soupçonné ? » proposa Sirius.
« C'est un peu tire par les cheveux » remarqua Hariel.
« Si je me souviens bien ce que tu m'as dit, tu as utilisé la même technique il y a deux ans sur le Chemin de Traverse quand tu as demandé à Excalibur de prendre l'apparence de l'Héritier, non ? »
« J'avoue » concéda le plus jeune. « Mais ce n'est pas ça. Je sais que l'imposteur et tu jours resté le même. »
« Et si un autre avait pris l'apparence de Croupton. Ils auraient très bien pût tout les deux changer et… »
« C'est un peu tirer par les cheveux non ? » répliqua Remus.
« En plus, je sais aussi que c'était le vrai Croupton à ce moment-là » rajouta Hariel.
Il avait tendance à être assez paranoïaque avec les gens qu'il rencontrait et avait tendance à les analyser avec sa magie. Au moins Faugrey avait raison sur la vigile ce constante même si ça lui faisait mal de devenir aussi maniaque que lui.
« Donc Faugrey est Bartemius Croupton ais pas celui qu'on connaît » résuma Remus. « Il ne doit quand même pas y avoir plusieurs Bartemius Croupton en Angleterre quand même ! »
« Et bien… » commença Sirius. « Non, de toute façon c'est impossible. »
« Quoi ? » lui demanda Hariel.
« Il y avait bien un autre Barty Croupton mais il est mort à Azkaban. »
« Tu parles de son fils ? »
Hariel était au courent de l'histoire mais il n'avait jamais su le nom du rejeton Mangemort de Croupton. Avec sa mort, il ne devait plus y avoir qu'une seul Bartemius Croupton en vie et pourtant les preuves étaient là, il semblait bien y en avoir deux. Pour que ce soit possible, il n'y avait qu'une seule solution même si elle était totalement invraisemblable. En bref, c'était un vrai mystère.
Pensif, il prit son téléphone et chercha un nom dans son répertoire.
« Allo Simeon ? » dit-il à son avocat. « Est-ce que vous savez où sont enterrés les gens qui meurent lors de leur emprisonnement à Azkaban ? »
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Le ciel était vraiment à l'orage ce matin là. On sentait que la pluie pouvait tomber à tout moment. De plus la température était toujours très basse et le froid était pinçant. Pourtant ça n'avait pas empêché tous les élèves de l'école d'être dans le parc pour assister à la Deuxième Tâche du Tournoi des Trois Sorciers.
Les cours de ce mardi 24 février 2015 avaient été annulés pour que tous puissent voir les quatre Champions accomplir cette nouvelle épreuve. Durant la nuit, des on tons de bois avaient été installés sur le lac et menaient à de hautes tours qui serviraient de poste d'observation pour les Sorciers venus assister au spectacle.
Au bout de la jetée il y avait une plate-forme où se tenaient les champions qui se tenaient debout dans le froid. Seul l'un d'entre eux n'était pas sûr ses jambes.
Et pour cause.
Hariel était en fait assis en travers sur un fauteuil roulant et s'il ne pouvait pas se tenir sur ses jambes c'est parce qu'elles avaient été remplacés par…
…une queue de sirène.
A suivre.
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Et voilà ! Le maître incontesté du cliffhanger hyper frustrant est de retour ! En tout cas j'espère que vous avez aimé mon chapitre. Ça faisait longtemps hein ?
En tout les cas j'espère que ça vous a plus. N'hésitez pas à m'envoyer vos commentaires et je vous dis à dans deux semaines !
