Check Mate DxD
Chapitre 86 : Revanche et Humiliation / Kataki to Kutsujouku
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Quand les Champion avaient prit la coupe, une trompette avait raisonné tout autour du stade alors que des feux d'artifices étaient tirés. Dumbledore avait alors attendu que la clameur se calme un peu avant de déclarer que les professeurs allaient chercher le vainqueur ainsi que les autres champions à cœur du labyrinthe. Les haies avaient frémit et libéré des passages dans lesquels étaient entrés Rubeus Hagrid, le professeur Rogue, le professeur Flitwick et le professeur Maugrey.
Dans l'arène, l'agitation était à son comble. Elles étaient beaucoup plus replis que d'habitude car non seulement tous les élèves de l'école étaient présent mais aussi les élèves de Durmstrang et Beauxbâtons, leurs familles (s'ils le désiraient) ainsi que de nombreux officiels de tous les pays concernés. Fudge se pavanent d'ailleurs dans la ligue des jurés en compagnie des Ministre de la Magie Français et Bulgares (auxquels les Champions étaient affiliés) mais aussi les Ministres de Belgique, des Pays-Bas et du Luxembourg (dont les élèves étaient dans la circonscription de Beauxbâtons) ainsi que de la majorité des pays slaves d'Europe de l'Est (qui envoyaient leurs élèves à Durmstrang).
Ce n'est pas étonnant avec tout ce mode que la sortie de Proteus n'ait pas été trop remarquée et ce n'était pas non plus étonnant qu'à cause du chaos provoqué par la fin de l'épreuve, personne n'ait remarqué son retour. Il était pourtant très agité comme purent le remarquer Hermione, Dean et Draco quand il les rejoint.
« Qu'est ce qui se passe ? » demanda Draco.
« C'est Hariel, il…les Champions… »
Il balbutiait tellement qu'Hermione lui demanda de se calmer.
« Mieux vaut aller dans un endroit plus tranquille » dit Proteus.
« On pourrait se cacher sous les gradins » proposa Dean.
« Il vaut mieux aller au Repère » dit Hermione. « Si ça concerne Hariel, Sirius et Remus voudront être au courent.
Elle passa devant et conduisit le groupe jusqu'à un endroit reculé, sous les gradins qui étaient encore pleins. Personne ne partirait avant de savoir qui étaient les champions. Hermione vérifia tout de même si les lieux étaient désert avant de les téléporter jusqu'à la dimension cachée dans l'école. Les deux sorciers plus âgés s'y trouvaient heureusement.
Comme ils étaient les seuls disponibles à temps pleins, ils étaient souvent absents pour des contrats passés avec le Clan. Donc, comme Sirius disaient, ils étaient les seuls à mettre du bacon sur la table…métaphoriquement parlant.
« Très bien » dit alors Hermione. « Proteus, dis-nous ce qui se passe. »
« Il s'est passé quelque chose ? » demanda Sirius. « Où est Hariel. »
« C'est ce qu'il va nous dire » dit la jeune fille pour le calmer. « Commence par la raison pour laquelle tu es partit. »
« J'ai eut…une visions » répondit le Changeforme.
« Une visions ? » demanda Draco. « Comment ? »
« Peu importe » l'interrompit Hermione. « Ce n'est pas le moment. »
« J'ai vu les trois autres Champions prendre la coupe et disparaître » reprit Proteus.
« Un portoloin ? » demanda Remus.
Le Familier hocha la tête.
« J'ai voulu prévenir Hariel mais c'était trop tard. Il m'a dit d'aller vous prévenir pendant qu'il se rendait là-bas. »
« L'inconscient » soupira Hermione.
Il aurait mieux valu qu'il les attende.
« Donc c'était ça le piège du Mangemort » dit Remus.
« Mais je croyais qu'à Poudlard on ne pouvait pas… »
« C'est seulement pour le transplanage, Dean » lui expliqua leur ancien professeur. « Les cheminettes passent. De même que les portoloins. »
« Mais c'est stupide ! » s'exclama le garçon. « Si c'est ça alors c'est pas difficile de rentrer sur le terrain de l'école, non ? »
« Non parce que l'utilisation des portoloins est plus facilement repérable…à moins d'être dissimulé par magie noire. »
« Comme celui-là, je présume » conclut Hermione.
« Mais c'est pas le moment pour un cours théorique sur les portoloins ! » s'exclama alors Sirius. « Il faut aller voir Faugrey et lui faire cracher le morceau sur l'emplacement de mon filleul ! »
« Inutile » dit Hermione. « Même si la trace du portoloin s'est dissipée, il suffit de suivre celle d'Hariel. »
« Alors on y va ! »
« Sirius, arrête de toujours foncer tout le temps » soupira Remus.
« Mais… »
« On ne pet pas foncer dans le tas comme ça » dit Hermione.
Pas comme Hariel.
« Il faut nous préparer un minimum. »
Heureusement, il était facile pour eux de se changer pour lettre leurs tenus de combat. Euros capacités de Permutation à tous avaient bien évolués et même Hermione et Dean avaient les leurs. Celle de Dean ressemblait à celles des autres membres de la suite d'Hariel mais de couleur verte et sans motif distinctif. Hermione en portait aussi une mais de couleur blanche.
Elle avait bataillé avec Hariel qui voulait lui faire quelque chose à la fois de sexy et pratique, comme lui. Comme les autres elle portait un ensemble de vêtements de cuir serré bien qu'un peu plus qu'il aurait fallu au niveau du pantalon. Mais comme elle ne le sentait pas et que cela n'entravait pas ses mouvements, elle avait finalement laissé courir.
Comme pour les Démons, ces vêtements, aussi éloignés d'une armure soient-ils, étaient bien plus résistants et protégeaient efficacement des chocs tant physiques que magiques. Sans compter qu'ils permettaient une totale liberté de mouvement et empêchaient de ressentir les différences de température.
Hermione se dirigea vers sa chambre et prit plusieurs potions. C'était surtout des potions de soins, notamment sa version modifiée pour les Démons. Elle n'était toujours pas parfaite (ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas travaillé dessus) mais c'était toujours mieux que rien.
De son côté, Dean avait ouvert sa veste et vérifiait les motifs brodés sur son tee-shirt en dessous. Il s'agissait du tracé exact du jeu de rune qui lui permettait de ne pas faire de crise d'asthme pendant les combats. Les fils étaient faits à partir de métaux et de cristaux et se nourrissaient de sa propre magie pour s'activer. C'était une nette amélioration par rapport à avant, quand il devait tracer le motif à chaque fois. Cependant il avait vraiment hâte de trouver quelqu'un pour lui apprendre à se servir des runes de chaire pour les marquer définitivement sur sa peau et se débarrasser de ce handicap.
« Tout le monde est prêt ? » demanda finalement Hermione.
Tout le monde semblait l'être en effet.
« Devons nous reprendre notre taille, Lady Hermione ? » demanda alors Sköll qui trépignait à côté de son frère.
« Pas pour le moment » lui répondit celle-ci. « Une fois à destination. »
Tous semblaient avoir accepté son statut de chef en l'absence d'Hariel. Pour preuve supplémentaire, tous se rassemblèrent autour d'elle et c'est aussi elle qui créa le cercle pour leur transport.
Mais comme leur ami quelques instants plus tôt, ils ne purent arriver à destination.
« Où est-il ? » demanda Sirius en regardant autour de lui. « Où est Hariel ? »
« Pas ici » dit Hermione. « Nous avons heurté une barrière et nous nous sommes rematérialisé à côté. »
Elle observa le portail décrépi devant elle et fit avancer le groupe dans sa direction. Grâce au Glam Sight, elle pouvait parfaitement voir la barrière. En fait, elle n'avait même pas besoin du Glam Sight. Tous ceux possédant un sens magique (le même qui permettait au Magiciens de voir les fantômes) pouvaient parfaitement voir le dôme rougeâtre translucide au-dessus du cimetière.
« Tu pense pouvoir nous faire passer ? » lui demanda Remus.
« J'espère » dit la jeune fille.
Arrivé devant la paroi du bouclier elle s'arrêta et regarda autour d'elle. Une protection avait besoin d'une ancre pour être suffisamment solide et d'après ce qu'elle voyait, il était bien trop vaste pour qu'il n'y en ait qu'une seule au centre. L'énergie serait bien trop diluée. S'ils étaient chanceux, celui qui l'avait mit en place avait créé une enceinte avec des ancres disséminés à intervalle réguliers, sinon, il aurait créé un cercle central pour éviter la dilution.
Heureusement, ils avaient de la chance.
« Qu'est-ce qu'on attend ? » demanda Sirius en avançant la main pour tâter le mur devant eux.
« Si tu veux la perdre, ne te gêne pas » dit Hermione sur un ton froid. « On ne va pas pouvoir passer au travers, il faut la briser. »
Elle suivit le flux magique (et les mouches) et finit par arriver là où elle le désirait, c'est-à-dire prêt d'une des ancres. Elle grimaça en voyant le cadavre morcelé. Grâce à la couleur du bouclier elle s'attendait à ce qu'elle allait trouver mais ça ne l'empêchait pas d'être écœurée.
« Si on en brise un ou deux, on pourra rentrer ? » demanda Draco.
Il s'était tenu étrangement calme depuis le début. Les autres auraient pensé qu'il aurait été plus impatient encore que Sirius de retrouver Hariel.
« Impossible » lui répondit Hermione. « C'est là que l'énergie se concentre. Ces pois sont les plus solides de la barrière. »
Draco serra les dents.
« Merde, merde, merde, merde, merde ! » s'exclama-t-il, chaque juron plus fort que le précédent.
Il fut apparaître sa faux et se mit à attaquer le mur rouge devant lui en continuant à crier.
« Arrête Draco ! Arrête ça ! » lui cria Hermione.
Elle se précipita vers lui mais ne pouvait l'approcher. Ses mouvements étaient trop brusques et désordonnés. Finalement, Sirius et Remus durent s'y mettre à deux pour l'immobilier.
« Espèce d'idiot ! » lui cria alors Hermione. « C'est une barrière nécromantique ! »
« Et alors ? » s'exclama Draco.
« Alors elle utilise la même énergie que ta faux ! A chaque coup que tu donne, elle ne s'affaiblit pas… »
« Elle se renforce… » conclut Remus.
« Mais alors qu'est-ce qu'on fait ! » s'écria Draco au bord des larmes. »
« Tu me laisse travailler » lui répondit Hermione.
Son ton était fermé mais beaucoup plus doux elle savait qu'il avait prit sur lui jusque-là et qu'il venait en fait juste de craquer.
« Avec mes yeux féeriques je vais pouvoir modifier la barrière et peut-être même la détruire » dit-elle. « Mais… »
« Mais ? » demandèrent les autres.
Hermione soupira.
« Je n'ai jamais travaillé sur une magie aussi complexe » dit-elle en scrutant la barrière. « À la moindre erreur, je pourrais faire exploser la barrière…ou la faire imploser. »
Ce qui tuerais ou au moins blesser ait Hariel.
« Et donc ? » demanda Dean.
Hermione soupira.
« Ça va prendre du temps…beaucoup de temps…mais on a pas le choix. »
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Hariel grogna en reprenant conscience. Il voulut se lever mais quelque chose le retenait. Il ouvrit les yeux mais tout ce qu'il vit était un ciel anormalement rouge. Il releva alors la tête et vit qu'il était attaché sur une sorte de grosse dalle de pierre. Ou une table.
Il regarda autour de lui et se rendit compte qu'il se trouvait dans un cimetière. Donc probablement que ce sur quoi il était attaché était la dalle d'une tombe. La question était de savoir ce qu'il faisait là. Il n'arrivait pas à trouver la réponse, son esprit était embrouillé et sa tête tournait.
Pour calmer son malaise, il reposa sa tête sur la pierre et ferma les yeux. Il fallait qu'il reprenne les choses dans l'ordre. La dernière chose dont il se s'ouvrait c'était…la Troisième Tâche. Son esprit embrumé rejoua l'épreuve dans sa tête jusqu'à la disparition des Champions…les Champions ! Cédric ! Fleur ! Viktor !
Il essaya une nouvelle fois de se relever mais en plus d'échouer, sa tête se mit à tourner encore plus. Il sentait la nausée lui monter à la gorge. Il devait se calmer. Mais c'était difficile. Les souvenirs recommençaient à affluer. Il se souvenait du cimetière, de la barrière, de la fuite et puis…Cédric. Le cadavre de Cédric.
Et cela n'avait pas été la seule chose qui l'avait bouleversé. En se relevant, il s'était rendu compte qu'il n'était pas le seul. Les cadavres de Fleur et Viktor étaient aussi là, jetés comme des déchets. Hariel n'avait même pas eut le temps de saisir pleinement l'horreur de la situation qu'il avait plongé dans les ténèbres.
Il jura intérieurement. Pettigrow avait dû le rattraper et l'étourdir en profitant de son inattention. Puis il l'avait transporté ici et attaché à cette pierre tombale. Non. Il avait dû faire autre chose. Le malaise qu'il ressentait n'était pas normal. Il avait dû le forcer à boire une potion pour l'affaiblir. Elle devait être puissante pour avoir réussit à passer ses défenses immunitaires de Démon. Avec un peu plus d'information il aurait ou trouver une parade mais un auto-diagnostique est déjà une pratique assez compliquée en temps normale alors sous sédatifs…
Peut-être que s'il faisait appel à un pouvoir un peu plus brut il pourrait au moins se détacher. Malheureusement, il semblait que sa magie avait du mal à répondre, tant Humaine que Démoniaque. Les cordes devaient être enchantées pour restreindre ses pouvoirs.
Bordel ! Il avait tout prévu.
Hariel soupira et reposa à nouveau la tête sur la pierre froide de la tombe. La seule chose qu'il lui restait à faire maintenant était d'attendre. Proteus allait bien finir par revenir avec Draco, Hermione et les autres.
A nouveau, son regard se posa sur le ciel étrangement rouge et il fronça les sourcils. Ça ce n'était pas vraiment normal. Son souffle se bloqua dans sa gorge. La barrière nécromantique ! Elle devait être à double action. Dans un premier temps elle devait seulement empêcher le transport puis une fois le piège refermé, elle devait empêcher toute intrusion. Si Hariel avait pub rentrer, c'était parce que Pettigrow, ou quel que soit celui qui contrôlait la barrière, n'avait pas donné le signal de la seconde phase puisque ce n'était pas lui qui était apparut. Cependant son intrusion avait dû être remarquée et donc la barrière avait été fermée après sa capture.
Il était sûr qu'Hermione arriverait à la briser mais c'était une magie complexe et cela risquait de prendre du temps. Pour le coup, il était seul…et c'était de sa faute.
Il allait devoir analyser la situation. Pour cela il releva doucement la tête (afin d'éviter le tournis) et regarda à nouveau autour de lui. C'est alors qu'il se rendit compte qu'il n'était pas seul. Un homme était présent. Il était penché sur une sorte de grande cuve en pierre et remuait quelque chose à l'intérieur avec une spatule en bois.
Hariel reconnu immédiatement la silhouette ramassé sur elle-même. C'était Peter Pettigrow, aussi connu sous le nom de Queudver pour ses amis, amis qu'il avait lâchement trahis, provoquant la mort de l'un et l'emprisonnement de l'autre.
Alors qu'il l'observait, Hariel remarqua quelque chose à ses pieds. Une sorte de…tas. Il cligna des yeux, les plissa et attendit qu'ils s'adaptent un peu mieux à l'obscurité. Il avait beau être un Démon, sa vision nocturne pouvait mettre un peu de temps à se mettre en place. Cependant, une fois que ce fut fait, il pu voir que la chose était un serpent. Un énorme serpent enroulé sur lui-même autour d'un tas de chiffon.
La vision qu'avait eut Hariel l'été précédent lui revint en mémoire. Il se rappelait du serpent, Nagini. Et il se rappelait aussi de la chose, celle que protégeait Pettigrow à ce moment-là et qui se trouvait à présent enfoui dans les chiffons.
Voldemort.
Il n'avait aucun doute là-dessus. Ces chiffons contenaient l'atroce bébé décharné qu'était Voldemort. Et autre chose sur lequel il n'avait aucun doute, la potion était pour lui.
« Dépêche-toi » siffla Voldemort.
« C'est…c'est prêt, Maître » balbutia Pettigrow.
La potion brillait. Était-elle prête ? Non, il devait manquer quelque chose sinon ils n'auraient pas besoin de lui.
« Alors vas-y. »
Pettigrow se pencha prudemment vers le tas de chiffon, évitant la tête sifflante de Nagini et en prit le contenu. Hariel grimaça en voyant le corps de Voldemort. Il ne l'avait pas bien vu la première fois dans son rêve mais ici, grâce à sa vision nocturne, il pouvait enfin contempler l'horreur qu'était devenu Voldemort. C'était un être visqueux, décharné, aveugle, recouvert de grossières écailles rougeâtres, des membres décharnés, un visage plat et deux yeux rouges flamboyants.
Apparemment, Hariel n'était pas le seul à trouver la chose répugnante. Le visage de Pettigrow exprimait un dégoût palpable. Pourtant il porta la chose jusqu'au chaudron et la plongea à l'intérieur. Puis il sortit sa baguette.
« Que les os du père, donnés en toute ignorance, fassent renaître son fils ! »
Hariel sentit alors la tombe craquer sous lui. Une fissure apparut alors entre ses jambes et une poudre blanche s'éleva dans les airs. Rapidement et sans se soucier du tournis, Hariel tourna la tête pour voir la pierre tombale.
« Tom Jedusor »
Il était attaché sur la tombe du père de Voldemort, le Sapient qui avait abandonné sa mère. Hariel n'eut pas le temps d'en voir plus car déjà la poudre d'os était tombée dans le chaudron et Pettigrow reprenait son incantation.
« Que…que la chaire du serviteur…donnée vo…volontairement fasse….fasse revivre…son maître »
Hariel le vit alors pointer sa baguette sur son avant bras droit, celui où il manquait un doigt et fermer les yeux. Un cri déchira le silence du cimetière et le bras tomba au sol. Pettigrow se mit à pleurer et à gémir mais il se baissa pour reprendre le bras et le plonger à son tour dans le chaudron.
Puis il leva les yeux sur lui. Il se redressa et avança dans sa direction baguette en avant, son bras mutilé serré contre lui.
« Que…que le sang de…de l'ennemi…pris par la force…ressuscite celui le combat »
Un long frisson parcourut le dos d'Hariel. Son sang ? Ce n'était pas prévu ça. Il savait que sa présence serait nécessaire mais pas qu'il devait lui-même servir d'ingrédient. Il ne pouvait pas laisser faire ça. Il ne devait pas laisser Voldemort avoir son sang, son sang Démoniaque. Jamais.
Alors que Pettigrow continuait à avancer, Hariel ferma les yeux et tenta de se concentrer. Aussi vite qu'il le put, il se mit à refermer ses sceaux un à un les 214 sceaux qu'il avait déjà ouvert. Il sentit alors un souffle sur son visage mais il ne s'arrêta pas. Il eut juste le temps de fermer le sceau zéro quand il sentit une douleur au bras. Il ouvrit les yeux et vit que Pettigrow avait mis sa baguette dans sa bouche pour récupérer le sang de la blessure qu'il lui avait faite dans un flacon. Hariel espérait qu'il avait réussit et qu'il n'y aurait pas de résidus d'énergie Démoniaque à l'intérieur. Quoi qu'il compte en faire, ça allait faire partie de Voldemort et il refusait que celui-ci ait ses pouvoirs de Démon.
Pettigrow retourna ensuite vers le chaudron et versa le sang à l'intérieur avant de s'effondrer sur le sol en sanglotant et en serrant son moignon contre lui. La potion, elle, se mit briller d'une lueur aveuglante et à bouillonner. Des volutes de fumée s'en échappèrent et tombèrent sur le sol pour former un épais tapis de brume.
Soudain, quelque chose de sombre se mit à émerger du chaudron. C'était une silhouette humaine, ou presque. Une forme chauve et dégingandée à la peau pâle. Non, pas pâle, blême, presque blanche.
« Habille-moi » dit alors la silhouette à Pettigrow.
Sans cesser de sangloter, celui-ci obéit. Il aida la silhouette à sortir du chaudron puis passa sur ses épaules une longue robe noire qu'il referma. Enfin, il prit une baguette qu'il lui présenta en s'inclinant. La silhouette la prit puis se tourna vers Hariel.
Celui-ci ne savait pas si c'était à cause de toute la magie noire qu'il avait fait sur lui-même ou si cette apparaît était seulement dû à la façon dont il avait récupéré un corps. Toujours était-il que Voldemort n'avait pas grand-chose d'humain. De sa robe on ne pouvait voir émerger que deux mains aux doigts longs, noueux et crochus, l'une des deux refermé sur une baguette magique.
Mais le pire restait son visage. Allongé et totalement chauve, ses yeux étaient profondément enfoncés dans ses orbites mais ses prunelles brillait d'une lueur rouge malsaine. Il n'avait pas de lèvres et son nez était réduit à deux fentes rectilignes justes au-dessus de sa bouche. Il y avait quelque chose de reptilien dans ce visage. Cela aurait ou paraître grotesque si Hariel ne savait pas quel monstre se cachait derrière.
« Maître…maître » geignit Pettigrow, à genoux au sol en tirant sur la robe de son maître. « Maître…vous avez promis… »
« Ton bras, Queudver » dit celui-ci.
Pettigrow afficha un air soulagé et tendit son bras mutilé. Mais le sourire de Voldemort le fit se figer.
« Ton autre bras, Queudver »
« Maître, je vous en prie… »
Voldemort saisit alors son bras valide et remit à sa manche, révélant la Marque des Ténèbres. Elle était rouge et semblait à vif. La seule fois où il l'avait vu, c'était sur le bras de Severus. Il avait demandé à la voir et celui-ci la lui avait montrée. Elle était alors pâle, presque invisible. Mais elle était liée à Voldemort et il était de retour.
Il regarda sa marque avec fierté puis posa le doigt dessus. Aussitôt, Hariel sentit une douleur dans son crâne. Comment…ça devait être à cause de la potion. Elle embrumait son esprit et l'affaiblissait. Son esprit Démoniaque protégé habituellement était à présent à la merci du lien.
Sous la douleur, il avait fermé les yeux. Quand il les rouvrit, il vit que la marque était devenue noir. Noir comme le jais.
« Combien auront les courage de revenir quand ils la sentiront ? » se demanda Voldemort à voix haute. « Et combien seront assez sots pour rester à l'écart. »
Le jeune Démon roula des yeux. Quelle tragédienne. Ça, ça n'avait pas changé.
« Harry Potter… » dit alors Voldemort en se tournant vers lui. « Tu te tiens sur les restes de mon père… »
Non ? J'avais pas deviné, pensa Hariel en se retenant, cette fois, montrer la moindre émotion. Et dire qu'il allait encore une fois devoir subir les interminables discours du mage noir sur sa vie, sur sa mère, son père, sur la mère d'Hariel, etc.
Évidemment, cela n'avait pas loupé. Et son père le moldus. Et sa mère abandonnée par son père (qui avait été drogué et forcé à l'épouser rappelons le). Il avait même fait allusion à sa maison sur la colline (heureusement qu'elle n'était pas dans une prairie sinon Hariel n'aurait pas pu garder son sérieux).
« Écoute moi ça » poursuivit il. « Voilà que je suis en train de revivre l'histoire de ma famille…ça me rendrait presque sentimental. Mais regarde Harry, ma vrai famille arrive. »
En effet Hariel pouvait entendre des bruits caractéristiques de transplanage. Décidément, la barrière devait être plus spécifique encore qu'il ne le pensait. Elle devait laisser entrer ceux qui avaient la Marque. Hariel aurait été presque impressionné par le tour de force.
Heureusement, Voldemort en avait finit avec Hariel…enfin pour le moment. Pour l'instant il se laisser aller à l'adoration de ses fidèles Mangemorts qui s'étaient mis à ramper au sol pour embrasser ses robes. Le jeune Magicien se dit que Lucius Malefoy devait être dans le lot et ricana intérieurement. Autant pour la fierté des Malefoy. Quel hypocrite.
Mais déjà, Voldemort était répartit dans le monologue au grand dam d'Hariel. Et blablabla, vous m'avez trahit, et blablabla, vous avez cru qu'il puisse exister quelqu'un de plus fort que moi et blablabla…un peu de torture, quelques noms dont celui bien sûr de Lucius Malefoy mais aussi d'autres comme Avery, McNair ou les Carrow… impossible de reconnaître les autres. Voldemort ne les avaient pas nommé et ils portaient tous leur masque.
Le seul moment un tant sois peu intéressant fut quand il leur montra ce qu'il faisait à ceux qui lui étaient fidèles. A ce moment-là, il avait pointé sa baguette sur le moignon de Pettigrow et lui avait donné une main en argent à la place de celle qu'il avait sacrifié. Hariel se doutait qu'il devait s'agir d'une d'âne spéciale de Pettigrow afin de se protéger de Remus quel que soit sa forme. Il allait avoir un sacré surprise si jamais il se trouvait face à lui.
Malheureusement, le monologue reprit par la suite. Il parla des Lestrange, fit allusion à Junior qui se trouvait toujours à Poudlard et aussi à Severus.
Quand il revint vers Hariel, celui-ci pensa que son calvaires était achevé mais c'était sans compter l'un de ces crétins de Mangemort (lequel, Hariel n'en savait rien et en fait il s'en fichait pas mal) qui demanda à Voldemort de leur raconter comment il avait réussit l'impossible et était revenu d'entre les morts. Jean de la Fontaine avait bien raison : « tout flatteur but au dépends de celui qui l'écoute ». Les Mangemorts avaient tirés sur la corde sensible de Voldemort, son orgueil et maintenant il était trop occupé à raconter son histoire pour les punir.
Mais tue-moi ! Je t'en prie, fais que ça s'arrête ! Geignit Hariel intérieurement.
Résumé de comment il est mort. Résumé de la première année d'Hariel à Poudlard…non mais oh ! C'est bon là, il y était ! Et puis direct à l'été après la troisième année avec Queudver faisant ami-ami avec des rats Albanais pour le retrouver, faisant une halte à une auberge où il tombe comme par hasard sur Bertha Jorkins qui, comme par hasard à de la famille en Albanie (mais franchement, qui a de la famille en Albanie ?) Et qui, encore un hasard, est au courent du Tournoi des Trois Sorciers.
Retour à Queudver qui accueille Voldemort dans son corps (note à moi-même : c'est dégueu) avant de lui en créer un temporaire (le truc dégoûtant qu'il avait plongé dans le chaudron), en attendant qu'ils fassent le rituel. Puis retour sur la Pierre Philosophale qui, contrairement à ce que pensait Voldemort, allait très bien et avait retrouvé ses propriétaire d'origines qui s'éclataient quelque part aux États-Unis, et à la façon de retourner un « véritable » corps. Évidemment, avoir le sang d'Hariel s'avérait être un problème jusqu'à ce que Junior retrouve son maître (on ne sait trop comment) et ne penne la place du vrai Maugrey Fol'œil afin de le piéger.
Simple. Pratique et complet…mais pourquoi devait-il en faire des tonnes ?
« Putain ! Mais tu vas fermer ta gueule à la fin ! Y'en à marre ! » craqua Hariel avant la fin du récit.
Voldemort se tourna alors vers lui avec des yeux furibonds et pointa sa baguette sur lui.
« Endoloris ! »
Des éclairs rouges fondirent alors sur Hariel et il se sentit exploser de l'intérieur. C'était comme si le sort avait ouvert mille petites blessures dans tout son corps et y avait versé de l'alcool pur. Jamais encore il n'avait ressentit une telle douleur. Il en venait presque à penser (sérieusement cette fois) qu'il voulait mourir.
Mais soudain la douleur cessa. Voldemort avait cessé d'alimenter le sort. Harel se sentait meurtri de partout et ses muscles tressautaient. Le seul avantage c'était que grâce à la douleur, il ressentait un peu moins les effets de la potion. Son esprit se dégageait. Pas beaucoup mais il sentait qu'il pourrait sans doute se défendre si nécessaire.
« Votre vous pouvez le voir, nous avons un invité des plus récalcitrant » reprit Voldemort. « Sa présence était nécessaire pour le rituel mais aussi pour apporter la preuve aux moins fidèles d'entre vous qu'il n'existe aucun pouvoir plus grand que celui de Lord Voldemort. »
Il tendit la main pour montrer Hariel.
« Ce soir, Harry Potter va mourir. Car en vérité, il n'est pas plus puissant qu'un autre. S'il a pu survivre jusque-là, c'est uniquement grâce à la chance. Ici, ce soir, Dumbledore ne pourra pas l'aider et sa mère ne pourra pas se sacrifier pour lui. Il sera seul. »
Il pointa alors sa baguette sur Hariel et celui-ci retint son souffle. Mais la seule chose qu'avait faite Voldemort était de couper ses liens. Le jeune Démon souffla de soulagement en sentant le pouvoir à nouveau affluer sans son corps.
« Cependant dans ma grande mansuétude, je vais lui laisser une chance » reprit Voldemort. « Je lui permettrait de me combattre dans un duel qui déterminera qui de nous deux est le plus fort. »
Prima Donna, grogna Hare dans son esprit.
Mais cette fois, le sens du tragique de Voldemort lui était utile. Ses chances de s'en sortir étaient à présent un peu plus grandes. Il suffisait juste qu'il se débarrasse de cette foutu potion.
Il se remit debout en chancelant et récupéra sa baguette que lui tendait Pettigrow. Pas qu'il en aurait vraiment besoin pour se battre mais il était content de pouvoir maintenir quelques illusions.
« Je suppose que tu sais comment te battre à la loyal » dit Voldemort.
« Sûrement plus que vous » grogna Hariel.
Le Mage Noir plissa les yeux mais e dit rien.
« La tradition veut que l'on s'incline » dit-il.
« Après vous »
« Non, après toi. Incline-toi ! »
Hariel sentit alors son esprit s'embrumer à nouveau mais de façon plus forte qu'auparavant. Avec humiliation, il sentit son corps se courber très bas vers l'avant sans qu'il puisse se contrôler. L'Imperius. C'était l'Imperius. Voldemort contrôlait son corps. Non. Impossible. Sauf…
A nouveau, sa complète humanité lui faisait défaut. Il avait toujours résisté à ce sort mais seulement à cause de sa nature Démoniaque. A présent, il était désarmé face à la puissance de ce sort. Rapidement, il plongea en lui et essaya de défaire ses sceaux. Mais ils résistaient. Dans sa panique de tout à l'heure, il avait du trop bien refaire les sceaux. A présent il était fébrile ce qui n'était pas un excellent état d'esprit.
« Bien » dit Voldemort en le relâchant. « Maintenant, redresse toi, prépare toi au combat. Sois droit et fier, comme ton père quand il est mort. »
Harem voulut se mettre en garde mais il en fut empêché par un nouveau sort de Doloris qui le prit par surprise. Cette fois il y résista mois bien et se roula sur le sol en criant. Quand il en fut libéré, il entendit les rire des Mangemorts autour de lui.
C'est alors qu'une autre émotion naquit en lui. La colère. Il se sentait en colère. La colère d'avoir été piégé, celle d'avoir vu ses amis mort et ces moqueries. Oui. Hariel Potter-Gremory était en colère. Une colère noire.
« On va faire une petite pause je crois » reprit Voldemort. « Ça fait mal n'est-ce pas ? Tu ne voudrais pas que je recommence, n'est-ce pas ? »
Hariel serra les dents mais ne dit rien.
« Réponds ! » lui ordonna à nouveau Voldemort en utilisant l'Imperius.
A nouveau, Hariel sentit la brume envahir son cerveau pour le forcer à répondre mais cette fois, il y avait quelque chose pour s'y opposer. Sa colère. Elle brûlait comme un feu qui purifia son esprit. Grâce à cela, il put se relever et fixa Voldemort du regard.
« Allez vous faire mettre ! » cracha-t-il.
« J'imagine que c'est la fin de la pause » dit Voldemort avec un air de dégoût sur le visage. « Comme tu veux. »
Il pointa à nouveau sa baguette sur Hariel mais celui-ci était prêt. Tout comme sa colère avait brûlé la magie sans son esprit, il devait brûler la potion dans son corps. Grâce à son pouvoir de feu il avait fait bouillir son sang jusqu'à ce qu'elle disparaisse. C'était douleur mais moins que le sortilège que lui avait envoyé Voldemort plus tôt. Le corps et l'esprit libéré, il avait à nouveau ou ouvrir ses sceaux, les 214 d'un seul coup. Voldemort avait pas conscience que l'adversaire qu'il avait à présent face à lui serait toujours impossible à battre.
Mais comme deux ans auparavant, Hariel ne voulait pas utiliser son pouvoir pour finir. Son désir était de marquer Voldemort…dans sa chaire.
Avant même que le Mage Noire ait pu lui envoyé un sort, Hariel s'était précipité vers lui. Plus rapide qu'un humain ordinaire, renforcé par ses entraînements, il était arrivé devant Voldemort avant que ceux-ci n'ai pu réagir. D'un mouvement fluide de sa main droite, il saisit son poignet et le tordit alors que sa main gauche, paume en avant percutait l'articulation de son coude de toutes ses forces.
Il y eut un craquement et un cri horrible quand le bras de Voldemort se brisa. Il venait juste de naître, son corps n'était pas encore très solide. De plus Hariel était un Démon et avait naturellement plus de force qu'un humain. Sous les yeux ébahis des Mangemorts, Voldemort tomba au sol en criant, tenant son bras dont la partie avant pendait. Le coup d'Hariel avait déchiré les ligaments et disloqué le radius et l'humérus.
« Tu as perdu ta baguette. Ça veut dire que j'ai gagné ? » demanda Hariel d'un ton mutin. « Quelle chance ! Encore une fois. »
Voldemort gargouilla de colère et étendit sa main valide pour attraper sa baguette mais Hariel n'allait certainement pas le laisser faire. Son pieds, qu'il avait chaussé d'une grosse botte exprès pour l'épreuve du Tournoi, écrasa son poignet validée le brisa à son tour. Dans le même temps, il balança son autre pieds sous le menton de Voldemort sont la tête partit en arrière.
Hariel s'accroupit alors près de lui et se pencha vers son oreille.
« Qui de nous deux à le plus de chance, je me le demande » susurra-t-il. « Moi ? Ou toi ? Après tout, c'est toi qui survis de justesse à chacune de nos rencontres. Quand j'étais bébé tu es devenu un spectre, lors de ma première année tu as juste eut à abandonner Quirrell et à fuir quand à ma deuxième…et bien, ce n'était pas vraiment toi mais seulement un souvenir un peu encombrant provenant d'un carnet dont Lucius avait voulu se débarrasser. »
Les yeux de Voldemort s'élargirent et Hariel ricana intérieurement. Lucius allait passer un sale quart d'heure plus tard.
« Alors je le répète, celui qui a le plus de chance, c'est toi. »
À ce moment-là, Hariel sentit de la magie venir dans sa direction. Il saura en arrière juste à tempe pour qu'un sort s'écrase près de l'endroit où il se trouvait il y eut une explosion et Voldemort se retrouva couvert de terre.
« Je vois que vous vous réveillez » dit le jeune Démon.
En effet les Mangemorts étaient sortis de leur stupeur de voir leur maître se faire humilier de la sorte et avaient décidé d'intervenir. Cette fois, Hariel n'allait pas y échapper. Il allait devoir utiliser ses pouvoirs s'il voulait tous les battre.
Heureusement pour lui, c'est à ce moment précis que la barrière qui les entourait se brisa, le souffle de la disparition dissipant la brume. Y voyant une occasion, Hariel s'adressa aux Mangemorts :
« On dirait bien que quelqu'un de puissant a défoncé la porte. Je me demande qui ? »
Pour les hommes masqués, il ne pouvait s'agir que de Dumbledore accompagné d'une troupe d'Aurors (ceux-ci aurait été, somme toute, moins dangereux que les personnes qui arrivait vraiment). Leurs maîtres étaient blessés et ils n'étaient pas prêts au combat. La seule solution pour eux était de fuir.
Pettigrow s'empara alors du corps blessé de son maître et disparut, bientôt suivit par tous les Mangemorts. Hariel vérifia qu'ils étaient bien tous partis avant de s'effondrer sur le sol, épuisé.
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S'occuper de la barrière avait demandé plus de force qu'Hermione ne l'avait soupçonné si bien que quand elle avait enfin réussit à faire s'effondrer sa matrice et qu'elle s'était brisée, elle s'était sentit chanceler.
Heureusement, Dean était juste derrière elle et la retint avant qu'elle ne tombe par terre.
« Il faut rejoindre Hariel » dit-elle en se redressant.
« Je m'en occupe » dit Draco en posant une main sur son épaule.
Il fut alors apparaître un large cercle afin que Sköll et Hati, qui avaient repris leur véritable forme, puissent y tenir.
« Dès que nous serons arrivés, mettez-vous à couvert » dit-il en s'adressant à Dean et Hermione.
« Je peux me battre ! » s'exclama le jeune sorcier.
« Mais Hermione sans doute que non » répliqua l'autre. « Tu la couvriras et tu pourras nous aider de loin. »
Dean finit par accepter alors que la lumière rouge du cercle les engloutissait tous. Cependant il n'eut pas à s'exécuter puisque l'endroit où ils arrivèrent était vide. Draco, Remus et Sirius qui avaient dressés des boucliers en prévisions les firent disparaître après quelques instants. Draco regarda autour de lui et vit enfin la silhouette au sol. Il blêmit.
« Hariel ! » s'écria-t-il en se précipitant vers lui.
« Je vais bien ! » dit celui-ci en levant un bras en l'air.
Il tendit la main à Draco qui l'aida à se relever. Il se retourna et frémit en se retrouvant face à une Hermione très en colère.
« Encore une fois, tu te jette dans l'action sans réfléchir et surtout sans nous attendre ! » s'exclama-t-elle.
« Il fallait faire vite ! » répliqua Hariel. « Je savais que si Voldemort s'apercevait… »
« Voldemort ? » l'interrompit Sirius. « Il était là ? »
« Il a utilisé mon sang dans un rituel pour se fabriquer un nouveau corps. »
« Ton sang ? » demanda Hermione, l'air soudain inquiet. « Est-ce qu'il… »
« Non. J'ai remis mes sceaux à temps. Théoriquement il ne devait plus y avoir d'énergie Démoniaque pour qu'il se retrouve avec des pouvoirs de Démons. »
« Théoriquement » répéta Hermione, l'air entendu.
« Oui, théoriquement » soupira Hariel. « Mais ce n'est pas le plus grave. Si je suis venu aussitôt c'est parce que je savais que si Voldemort voyait que ce n'était pas moi qui arrivait avec la coupe il ne…tue Cédric, Fleur et Viktor. J'avais raison…et je suis arrivé trop tard. »
« Non… » balbutia Dean. « Ils sont… »
Hariel les mena alors vers l'endroit où se trouvaient encore les corps de leur ami. Alors que les autres étaient encore sous le choc, Harem fit apparaître une boîte, il fouilla à l'intérieur et en tira trois pièces d'échecs rouge.
« Tu vas…tu vas les transformer ? » lui demanda Draco.
« Je veux qu'ils vivent » répondit simplement Hariel.
Il s'avança alors et, sans un mot ni un geste, fit l'éviter les trois corps pour les poser sur le dos autour de lui, les bras croisés sur la poitrine. Il s'avança vers Viktor puis posa une Tour sur son torse, il s'avança ensuite vers Fleur et posa un Fou entre ses seins avant de faire la même chose avec Cédric et de déposer un Cavalier. Puis il se remit au centre et fit un geste. Trois cercles d'un rouge flamboyant apparurent alors sous les corps.
« Moi, Hariel Gremory, commande en mon nom à vous, Fleur Delacour, Cédric Diggory et Viktor Krum, pour permettre à vos âmes de descendre sur Terre a Nouveau, pour devenir mes Serviteurs Démons, en tant que nouveau maître, je vous accorde une nouvelle vie ! »
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La foule se pressait autour du groupe. Tout le monde essayait de voir s'ils allaient bien. Il fait dire qu'ils avaient tous l'air en assez mauvais état : sales, les vêtements déchirés et même quelques égratignures.
Bien entendu, tout cela avait été mis en place par Hariel pour faire croire à une lutte acharnée…quoi que dans son cas il n'y avait pas eut trop de travail à faire. Cependant il fallait que tout le monde crois que les quatre Champions s'étaient battus ensemble contre les Mangemorts et leur maître.
« C'était Voldemort ! » avait dit Hariel dès qu'il était arrivé. « Il…il est revenu. »
La cohue n'en avait été que plus grande mais le jeune Démon s'en fichait. Il ne voulait pas que la nouvelle tarde à se rependre. Il fallait qu'un maximum de gens soient au courent. Si l'opinion populaire était suffisamment orientée alors il n'y aurait que peu de contestation. Ayant appris à connaître les Sorciers, Hariel connaissait leur tendance à jouer la politique de l'autruche jusqu'à ce qu'il soit trop tard. C'est ce qui était arrivé là première fois que Voldemort avait essayé de prendre le pouvoir. Cette fois, il ne voulait pas qu'il ait le temps de trop s'installer.
Il ne savait pas ce que désirait Dumbledore, que la nouvelle s'ébruite ou non mais il s'en fichait. S'il jouait son jeu et bien tant pis. Tout ce qu'il voulait c'était que la population soit au courent. En espérant qu'il n'y a pas de panique général…
« Que quelqu'un amène ces enfants à l'infirmerie ! » s'exclama alors une voix.
Hâte reconnu Fudge. Il devait vouloir le faire taire. Mais c'était trop tard. La bombe était lâchée.
« Hariel, mon enfant, est-ce que tu vas bien ? »
Le jeune Magicien se retint de serrer les dents et arbora un sourire soulagé.
« Professeur Dumbledore ! » dit-il. « Oui…je…je vais bien. Je crois. »
« Venez nous allons aller à l'infirmerie. »
« Je peux m'en occuper Albus » dit une vois rocailleuse tout prêt d'eux.
« Non, je préférerais… »
« Dumbledore ! » s'exclama alors le Ministre de la Magie. « Il faut que nous parlions ! Les autres Ministres ainsi qu'Amos Diggory, Mr Krum et Lady Delacour attendent des explications. »
« Oui, une minute Cornelius » répondit le vieux sorcier.
« Je ne pense pas qu'ils veuillent attendre, Dumbledore ! » geignit Fudge. « Je vous en prie ! »
Dumbledore soupira. Hariel vit parfaitement qu'il se retenait pour ne pas montrer sa frustration.
« Je vais devoir partir quelques instants » lui dit-il alors. « Je veux que tu restes ici et que tu m'attendes, je n'en ai pas pour longtemps. »
Il s'éloigna mais dès son départ, Maugrey, qui regardait la scène depuis son intervention, s'approcha.
« Allez, venez Potter. »
« Mais le professeur Dumbledore veut que je reste ici. »
« Il va être occupe en d'antan quelques temps. Venez. Il fait vous soigner. »
Le faux vieil autorisation lui prit la main et le tira vers le château. Hariel le suivit alors docilement. Il voulait être seul avec lui ? Très bien. Hariel aussi voulait avoir un tête à tête avec le Mangemort.
Faugrey étrange dans le château puis vers les étages mais pas en direction de l'infirmerie. Hariel en savait parfaitement la raison mais il feignit de s'en étonner.
« Je ne sais pas quel genre de sortilège de Magie Noir il a ou vous lancer, Potter » grogna le Mangemort. « J'ai tout ce qu'il faut pour traiter le moindre problème dans mon bureau. »
Une fois arrivé, il l'invita à entrer puis à s'assoir sur une chaise.
« Que s'est-il passé Potter ? » demanda alors Faugrey en fouillant (ou en faisant semblant) dans sa malle.
« Il y avait Pettigrow. Et Voldemort. Voldemort était là »
« Vraiment ? Le Seigneur des Ténèbres ? Que s'est-il passé ? »
Hariel s'était l'excitation dans sa voix. Il savait qu'à présent, le Mangemort était trop excité pour remarquer un changement sans sa voix.
« Il a fabriqué une potion » dit-il en abandonnant son personnage d'enfant traumatisé et sous le choc qu'il servait à tout le monde depuis tout à l'heure. « Il a de nouveau un corps. »
« Vraiment ? » demanda Faugrey, fébrile.
Comme Hariel le soupçonnait, il ne s'était pas aperçu qu'il avait changé de comportement.
« Et…et ensuite. »
« Il a voulu que je me batte en duel avec lui. »
Le Mangemort s'arrêta de fouiller.
« En…en duel ? Vraiment ? C'est…étrange. »
« Il voulait prouver que ma survie n'était dû qu'à la chance et qu'il était plus puissant que moi. »
« Et ? »
Hariel eut un rictus.
« Je lui ai mit la misère » dit-il.
Faugrey frémit.
« Vous… »
« J'ai commencé par résister à son Imperius. Grâce à vous c'était facile. »
Hariel se délecta de la tension qu'il ressentait à présent chez l'homme.
« Pour le reste, je n'ai eu qu'à l'approcher de lui pour lui briser le poignet et le coude. Pour qu'il lâche sa baguette. »
Il ricana.
« Il s'est effondré en pleurant comme une fillette. Après j'ai juste écrasé son poignet pour qu'il reste tranquille et je l'ai achevé d'un coup de pieds dans la tête. »
« Achevé ? Il est… »
« Mort ? Non. Ses larbins ont du venir à son secours. »
Hariel se réjouissait des tremblements de colère qui secouait les épaules du Mangemort. Il n'en fallait plus beaucoup pour qu'il craque.
« Vous auriez dû voir ça, c'était vraiment pathétique. Je ne comprends pas comment des types peuvent ramper aux pieds de cette larve. »
« Je vous interdis de parler du Seigneur des Ténèbres de cette façon ! » hurla Faugrey en se retournant et en pointant sa baguette sur Hariel.
Mais celui-ci était prêt. D'un geste négligeant du doigt, il le désarma. Puis il se leva de sa chaise et utilisa sa magie pour le précipiter à l'intérieur à sa place. Le choc fit glisser le siège sur le parquet. Faugrey voulut se relever mais ses bras se retrouvèrent plaqués sur les accoudoirs et ses jambes, contre les pieds.
« Je vais vous dire un secret » lui susurra Hariel en se penchant vers son visage. « J'ai toujours su, dès l'instant où je vous ai aperçu pour la première fois, que vous n'étiez pas le véritable Maugrey Fol'œil. »
Il passa alors sa main juste devant lui et Faugrey sentit son corps commencer à chauffer. Non, pas son corps, son sang. Son sang commençait à bouillir, brûlant la potion qui circulait dans ses veines et lui permettait de prendre l'apparence de l'Auror à la retraite. Sous la chaleur insoutenable, il se mit à crier. Il ne remarqua même pas que son corps se mettait à changer. Son œil magique tomba ainsi que sa jambe de bois et l'appendice perdu par le vrai Auror réapparurent. Son corps s'allongea et s'affina. Ses cheveux gris et éparse devinrent une toison châtain foncé raide et ses yeux prirent une teinte marron.
« Et bonjour Junior » dit Hariel avec un grand sourire. « Comment vas-tu ? »
« Relâche-moi, Potter, espèce de petit…menteur ! »
« Un menteur ? A propos de quoi ? » demanda le jeune Démon avec un air innocent. « C'est parce que j'ai dit que j'avais fait crier Voldy comme une fillette ? »
Bartemius Croupton se mit à crier et essaya de se détacher de l'emprise de la magie d'Hariel. Finalement celui-ci le fit taire avec un sort.
« Je dois avouer tout de même une chose » dit-il. « Tu m'as bien eut. Piéger la coupe de la victoire avait un certain…raffinement dans le sadisme. Bien sûr, c'était nécessaire que tu attendes que la compétition soit fini pour que le contrat qui me bloquait ici n'agisse plus mais j'avoue que transformer une victoire en défaite, t'en prendre à moi au moment où je croyais être sortit d'affaire, c'était du génie. »
Alors qu'il parlait, il s'était mis à fouiller la pièce. Il s'était finalement arrêté devant le grand coffre de Maugrey et le regardait avec insistance tout en continuant son monologue. Bien évidemment, il n'était pas suffisamment idiot pour ne pas surveiller son ennemi pendant ce temps là.
« Tu as dû avoir les boules quand tu n'as pas réussit à mettre les autres hors jeux » poursuivit-il.
Il referma le couvercle du coffre et examina les sept serrures qui ornaient le meuble. Il avait des compartiments multiples. Il passa ses mains sur les serrures et s'arrêta sur la dernière.
« Tu devais espérer que puisque nous avions concouru ensemble, nous prendrions le trophée ensemble. Mais ce n'était pas le cas. »
Son ton était devenu plus sombre.
« Je ne voulais pas de ce prix. Je m'en fichais » dit-il avec colère. « J'étais juste heureux que mes amis l'emportent. Tu peux imaginer la…désagréable surprise que j'ai eut quand je les aient vu disparaître. »
Il y eut un claquement. La septième serrure venait de s'ouvrir. Hariel souleva alors alors le couvercle qui s'ouvrit sur un trou assez profond. Beaucoup de meubles sorciers étaient plus grands à l'intérieur qu'à l'extérieur. Des sortes de mini TARDIS en somme mais qui ne voyageaient pas dans l'espace et le temps. Cependant, cette fois, les dimensions étaient bien au-delà du volume originel du coffre.
Une échelle permettait de descendre dans le trou et ouvrait sur une pièce assez large. Grâce à sa vision nocturne, Hariel l'évaluait à un cube de deux mètres de côté. Elle était totalement vide à l'exception d'une personne recroquevillée sur le sol.
C'était la personne que recherchait Hariel : le véritable Alastor Maugrey. Junior devait le garder en vie pour que le polynectar fonctionne. C'était l'une des conditions de son fonctionnement, que la personne dont on prenait l'apparence soit vivante. Des études avaient été faite pour comprendre pourquoi mais ça n'avait rien donné. Au départ il pensait que ça avait un rapport avec une décrépitude des tissus du cadavre mais des cheveux prélevés sur une personne alors qu'elle était encore en vie et utilisés après sa mort avaient donnés les mêmes résultats : la potion se gâtait immédiatement.
« Et aussi ce que j'ai ressentit quand j'ai vu qu'ils avaient été tués. »
Hariel ignora le regard d'incompréhension de Croupton Junior et vérifia les signes vitaux de Maugrey. Il était sous alimenté, déshydraté mais pas en danger. Il allait refermer le coffre quand il eut une idée. Rapidement, il jeta un sort directement dans l'oreille du prisonnier, un sortilège d'espionnage qui pourrait transmettre tout ce que Maugrey entendait à Hariel. Il lui suffirait de lier le sort à un stylo et celui-ci retranscrirais les paroles prononcés. Il réfléchit encore une fraction de seconde et en ajouta un second pour le prévenir quand le soi-même capterait le nom de Dumbledore ou entendrait sa voix
Hariel ne savait pas si Maugrey n'allait pas retourner à la retraite dont le Mangemort l'avait tiré ou s'il allait rester avec Dumbledore. Mais s'il restait, alors Hariel aurait un espion dans ses rangs.
Il s'apprêtait à jeter un autre sort pour ses yeux, ou plutôt son œil mais se ravisa. Ce serait beaucoup plus intéressant et aussi amusant de jeter le sortilège, non pas sur le véritable œil de Maugrey mais sur son œil magique. D'après ce qu'il avait comprit, personne n'avait remarqué durant l'année que Maugrey n'était pas Maugrey. C'était donc que le Mangemort l'avait imité à la perfection ce qui incluait sa paranoïa. Hariel trouvait alors comique que l'outil dont il se servait pour ne pas être surpris servirait à l'espionner.
Satisfait, il se releva et se retourna vers Junior dont les yeux étaient toujours écarquillés.
« Oui, tu as bien entendu. Ils étaient morts. C'est pour ça que j'ai dû les ressusciter. C'était facile. »
Croupton cria quelque chose. Si Hariel lisait bien dur les lèvres ça voulait dire « menteur ». S'en suivit un florilège d'insultes silencieuses qui firent rouler des yeux le jeune homme. Quand il avait vu le véritable visage du Mangemort, il lui avait fait penser à l'un des acteurs de sa série favorite, Docteur Who, et il s'était dit que celui-ci serait parfait pour incarner le Mangemort dans une version cinématographique de sa vie. Cependant en le voyant trépigner et jurer comme un imbécile, il se disait que jamais David Tennant n'accepterait d'incarner un tel imbécile.
Mais il n'avait pas le temps de s'amuser à faire le casting du film de sa vie. Il avait d'autres chats à fouetter. Il fit un nouveau geste et le Mangemort se figea. Raide comme une planche, il regardait devant lui Hariel qui approchait.
« Comme je l'ai dit, je me suis vengé de Voldemort en l'humiliant. J'aimerais bien faire la même chose avec toi mais vois-tu, je n'ai pas vraiment le temps alors je vais juste te tuer. »
Son sourire s'agrandit et il avança la main pour toucher les vêtements de l'homme. Ses yeux, les seuls choses qui pouvaient encore bouger, s'écarquillèrent en voyant qu'ils étaient à présent en feu. Quelques gémissements réussirent à s'échapper de ses mâchoires serrés mais impossible pour lui de bouger pour éteindre l'incendie. En revanche, il ressentait tout. La chaleur d'abord, puis la douleur, celle de la fumée dans ses yeux et des flammes sur sa peau.
Hariel le regarda pendant quelques instants s'enflammer avant d'augmenter la force des flammes. Comme il l'avait dit, il n'avait pas le temps. Quelqu'un allait bien finir par remarquer son absence et le chercher. Grâce à la puissance de son pouvoir, Croupton junior se consuma rapidement et Hariel put nettoyer les cendres. Il se sentait un peu frustré dans sa vengeance mais il n'allait ps non plus chipoter.
« Alastor ? » dit alors une voix de l'autre côté de la porte.
C'était Dumbledore. Hariel devait se dépêcher. Il commença par sceller la porte puis ramassa un objet quelconque sur le bureau de Maugrey. Il le transforma en portoloin et le posa sur le sol avant de l'activer à distance. L'objet disparut. Le tambourinement qui avait suivit les premiers appels de Dumbledore cessa à ce moment-là et Hariel sentit qu'il essayait d'entrer par magie. Rapidement, il modifia la pièce pour que l'on croit qu'il y avait eut une bagarre puis il sauta dans le coffre de Maugrey qu'il referma derrière lui, le tout sas oublier de jeter les sorts d'espionnage sur l'œil magique abandonné sur le sol. Heureusement le vieil Auror était toujours inconscient, il serait tranquille.
Rapidement il se mordit le pouce au sang et en laissa tomber une goutte sur le sol en murmurant une incantation. Une nouvelle fois, Excalibur allait lui être utile.
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Hariel jeta un coup d'œil à ses nouveaux serviteurs. Tout comme lui, Fleur, Viktor et Cédric étaient installés autour d'une table et regardait l'objet posé dessus avec circonspection. Le dit objet était en fait un sac contenant les mille gallions d'or qui revenaient au vainqueur du Tournoi des Trois Sorciers.
Comme ils étaient revenus ensemble avec la coupe, il avait bien fallu qu'ils racontent l'avoir tous les quatre pris ensemble, ruinant ainsi le plan d'Hariel. Comme il l'avait prédit, le résultat du jeu avait mené à d'après discussions entre les directeurs mais aussi les Ministres. Au final, il avait été décidé que les quatre noms seraient gravés sur la coupe et sue les Champions se partageraient la récompense.
Personne n'était vraiment satisfait de ce résultat. Pas même les champions. Avec ce qui venait de leur arriver, les trois plus âgés avaient autres choses à penser. Ils devaient notamment s'habituer au fait qu'ils n'étaient plus humains. C'était d'ailleurs encore un sujet épineux. Ils avaient eut toute une journée pour en parler à présent c'était bientôt l'heure du départ. Hariel et Cédric allaient prendre le Poudlard Express alors que Fleur et Viktor allaient retourner dans leurs écoles respectives avant de rentrer chez eux.
Avec si peu de temps devant eux pour parler et une séparation imminente, Hariel avait décrété qu'il leur laissait tout le temps dont ils avaient besoins pour réfléchir. Il leur avait donné des miroirs magiques afin de communiquer avec lui, soit juste pour discuter soit pour lui demander de venir les chercher quand ils seront prêts à le rejoindre…s'ils l'étaient un jour. Hariel était vraiment mal à l'aise de les avoir transformés de cette façon. Il se sentait responsable de leur mort et avait surtout agi par culpabilité. Maintenant ils se retrouvaient engagés avec lui contre leur volonté et ça ne lui plaisait pas.
Toujours était-il que pour le moment, la chose qui les préoccupait était le partage de la récompense. Et ça prenait du temps. Mais pas pour les raisons auquel on penserait. En fait, c'était pures même raison pour lesquels ils n'étaient pas satisfait de devoir partager la récompense, pas parce qu'ils en voulaient plus, en fait c'était tout le contraire.
« Je vous répète, je n'en veux pas » dit Cédric d'un ton péremptoire.
« Tu l'as déjà dit » feignit Fleur, frustrée. « Et nous non plus. »
« Il faut quand même bien que cet argent aille quelque part ! »
« Je propose celui qui s'est le plus investit dans la compétition » intervint Viktor.
Tous les regards se tournèrent alors vers Hariel.
« Non mais ça va pas ? » s'indigna celui-ci. « Je saurais pas quoi en faire ! »
Il avait déjà suffisamment d'argent, merci bien.
« Et nous tu crois qu'on le saurait ? » demanda Cédric. « Fleur et moi nous venons de famille riche quand à Viktor… »
« J'ai un salaire » finit celui-ci.
Salaire qui, d'ailleurs, selon les tabloïds sorciers, était assez mirobolant.
« On pourrait le donner à quelqu'un » proposa alors Fleur.
« À qui ? » demanda Hariel.
« Oulà, vous avez vu l'heure ? » demanda alors innocemment Cédric. « Il es dix heure passé, il va falloir partir. Tu sais quoi Hariel ? On te laisse tout l'argent et tu le donneras à la personne de ton choix. On te fait confiance. »
« Quoi ? Mais non ! Je… »
« Très bonne idée » dit Fleur en se levant pour suivre Cédric qui était déjà en train de sortir.
Viktor ne dit rien mais il se dépêcha également de partir, laissant Hariel seul avec l'argent. Celui-ci grogna mais prit le sac et le mit dans son sac à dos nounours. Il aurait pu protester un peu plus mais il n'en avait pas vraiment le courage. Il se sentait trop coupable…et ses amis semblaient d'ailleurs en avoir profité.
Il sortit à son tour de la salle abandonné qui les avaient accueillit toute l'année et se dirigea vers le hall du château. Ses amis l'attendaient à la porte pour aller prendre le train.
Alors qu'il marchait dans les couloirs, il remarqua que les quelques élèves qui traînaient encore le regardaient en chuchotant. Cela lui rappelait désagréablement sa deuxième année. Apparemment, les nouvelles qu'il avait apportées n'avaient pas plus à tout le monde.
Son plan avait pourtant réussit. Grâce à Excalibur, il avait pu faire apparaître une réplique de Croupton Junior dans son bureau au moment où Dumbledore était entré et l'avait fait disparaître comme s'il avait enclenché un portoloin. Il y avait la trace qu'il avait laissé quelques instants auparavant donc c'était crédible.
Ensuite il avait attendu sagement que quelqu'un ouvre le coffre et ne les trouvent lui et le vrai Maugrey. Là il avait dit que le professeur l'avait entraîné sans son bureau et s'était transformé sous ses yeux, qu'ils s'étaient battu mais qu'Hariel était trop fatigué à cause des événements de la soirée et qu'il avait été désarmé et enfermé dans le coffre.
Il ne dit rien de plus. A eux d'essayer d'émettre des hypothèses. « Eux » c'était bien sûr Dumbledore mais aussi toute la smala ministérielle internationale ainsi que les directeurs des autres écoles. Manifestement ils avaient tous suivit le plus vieux.
Toujours était-il qu'une nouvelle fois Hariel avait parlé de Voldemort et avait donné des détails sur sa résurrection et sur les Mangemorts présents mais cela ne semblait pas avoir eut l'effet escompté. Pourtant, il pensait que à vision de Junior serait suffisante pour qu'ils y croient mais Fudge semblait plus dans le déni qu'il ne l'aurait pensait.
Le résultat était un article dans le journal du lendemain où toute référence à Voldemort était absente. Le journaliste n'était pas Rita mais il semblait être d'une race encore plus méprisable, celle des journalistes à la botte des puissant et qui n'écrivent que ce qu'on leur disait d'écrire. La dite Rita n'avait d'ailleurs plus fait parler d'elle depuis son entretien avec Hariel. Elle devait déjà se rendre compte que ne plus pouvoir se transformer en animagus n'était pas la seule chose que lui avait faite le jeune Démon. Sans pouvoir écrire d'article, elle allait perdre petit à petit sa crédibilité et devrait finalement venir voir Hariel pour être libéré…en échange de sa totale soumission bien évidemment.
Toujours est-il que malgré l'article inutile de la Gazette, la rumeur allait toujours très vite à Poudlard ce qui fait qu'avant même la lecture du journal, tout le monde avait entendu parler de ce qui s'était passé dans le cimetière. Avec deux sons de cloches différents, ils avaient choisis de croire le plus évident (et le moins compliqué à comprendre), c'est-à-dire, le journal. L'histoire d'Hariel était passée à la trappe et sa notoriété avec.
Le seul avantage était que Dumbledore s'était sentit obligé de le soutenir et sue depuis, son image n'était plus très bonne non plus. A chaque chose malheur est bon comme on dit.
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Dans le train, Hariel était stressé et fébrile. Il ne le montrait pas mais sa famille lui avait manqué. Énormément. Il était cette très indépendant pais depuis ses six ans, il n'avait jamais passé autant de temps sans les voir. Il voulait passer du temps avec ses grands parents au palais de Kamala. Il voulait aussi jouer avec son cousin Millicas et parler avec son oncle Sirzechs. Il pensait également qu'il pourrait passer au japon pour voir sa tante Rias, Issei et tous les autres.
Il soupira. Il avait tellement de choses à faire. Il devait faire valider sa dernière thèse (Hermione et Draco se demandaient encore comment il avait trouvé le temps de faire ses recherches et de la rédiger avec tout ce qu'ils avaient fait cette année), rattraper son retard au niveau de la gestion de son entreprise et même rencontrer ses chevaliers. Il trouvait le terme amusant même si cela faisait encore grogner Simeon.
Et puis il y avait ses recherches, celles sur Avalon. Cette damnée île lui échappait encore mal frère ses années de recherches. Malheureusement il commençait à être à court d'idées, il ne savait plus vraiment où regarder pour trouer des renseignements. Il avait été jusqu'à demander la permission pour visiter les bibliothèques d'autres mondes, ceux appartenant aux autre mythologies, mais cela n'avait rien donné. C'était comme si toutes les informations avaient été effacé de la réalité. Même des divinités aussi anciennes qu'Odin ou Zeus, avec qui il était allé jusqu'à demander une audience formelle, ne savaient rien. Ils ne savaient rien ou ne voulaient pas parler ce qui au final revenait au même. Pourtant cet été serait différent. Il ne savait pas pourquoi mais il avait le pressentiment que cet été il allait se passer quelque chose qui le ferait avancer.
Mais pour le moment, il était accoudé à la fenêtre dans le compriment qu'il partageait avec ses amis. Avec lui il y avait bien sûr Hermione, Draco et Dean mais aussi Ron et Seamus. Proteus était là également sous forme humaine. Difficile d'expliquer son absence aux deux Gryffondor. Ginny et Luna, elles, étaient dans un autre compartiment avec des amis. Des amis de Ginny bien sûr, Luna n'était connu pour ses compétences sociales.
Le dernier grand absent était Cédric. Hariel ne lui avait plus reparlé depuis qu'il s'était tout bonnement enfui en lui laissant la récompense et il ne voulait pas aller le chercher. S'il vouait s'éloigner de lui après tout, Hariel comprenait…même s'il se sentait mal.
Finalement il soupira et se leva.
« Je reviens » dit-il.
Draco voulut se lever à sa suite mais Hermione le retint en secouant la tête. Il avait juste envie d'être seul un moment. Elle ne out cependant pas empêcher Sköll et Hati de suivre leur maître à l'extérieur du compartiment. Cependant, les chiens étaient discrets si bien qu'Hariel les remarquait à peine.
Il soupira de nouveau et se mit à marcher sans véritable but dans le couloir. Il y avait peu d'élèves. Pour ne pas dire pas d'un tout. Généralement la circulation se faisait surtout dans les deux premières heures, ensuite ça se calmait. Du moins dans le couloir. Cela s'agitait un peu plus dans les compartiments mais ils possédaient tous des sorts antibruit.
Soudain, alors qu'il passait devant la porte d'un compartiment, quelque chose lui fonça dessus. Il recula, surpris, mais heureusement son entraînement lui permis de ne pas avoir de réflexe trop violent surtout que ce qui lui avait foncé dessus ne semblait pas dangereux…même si c'était assez étrange. Ça ressemblait à un canarie ais ça avait la taille d'une grosse poule et ça battait des ailes de manière frénétique.
Hariel entendit alors des rires et se pencha dans le compartiment. Les Jumeaux Weasley étaient presque effondrés sur le sol tellement ils étaient hilares. Le jeune Démon allait demander des explications quand il entendit une explosion étouffé derrière lui. Quand il se retourna, il vit Lee Jordan assis sur le sol, l'air hébété, avec des plumes jaunes volant tout autour de lui.
« Cette fois j'en ai marre ! » s'exclama-t-il en se relevant péniblement.
Bousculant presque Hariel, il se pencha dans le compartiment.
« Plus de tests sur moi aujourd'hui ! » dit-il.
« Oh allez ! Lee ! Tu sais que c'est… »
« …important pour nous ! » dirent les jumeaux, toujours mort de rire.
Ils avaient la fâcheuse manie de parer en même temps. Si l'un des deux commençait une phrase alors l'autre la finissait.
Toujours est-il que Jordan ne répondit pas et s'en alla. Fred et George se calmèrent et c'est à moment-là qu'ils remarquèrent Hariel.
« Tiens ! Mais c'est notre… »
« Champions ! » s'exclamèrent-ils.
« Seulement un quart » répondit Hariel en entrant.
« Tu veux une petite douceur ? » demanda l'un des deux en lui tendant une boîte.
Hariel leva le sourcil en regardant le contenu. C'était des œufs en chocolat. Il en manquait un.
« Si c'est ce que vous avez donné à Lee, alors je préfère refuser merci. »
Il s'avança et s'assit juste en face des jumeaux. A part eux, il n'y avait personne d'autre sans le compartiment.
« Qu'est ce que c'est ? » demanda-t-il alors en désignant les chocolats. « Une nouvelle farce ? »
« En quelque sorte » répondit l'un des jumeaux.
Impossible de dire lequel c'était, même grâce à ses sens magiques il lui était impossible de les différencier.
« C'est nous qui l'avons inventé » poursuivit son frère. « À l'intérieur du chocolat, il y a de la crème anglaise qui transforme ceux qui en mange en canaries pendant un minute. »
« Vraiment ? » demanda Hariel avec de grands yeux.
Il était assez impressionné. Les potions de métamorphoses étaient des techniques de haut niveau et il fallait des connaissances poussées en potionologie pour les intégrer dans des sucreries. En effet il ne fallait pas que les ingrédients de la préparation nuisent à la potion. Dans le meilleur des cas il ne se passait rien et dans le pire.
« Ça vous arrive souvent d'inventer des sucreries comme ça ? » demanda Hariel.
« Plutôt oui. »
« En fait, nous voulons ouvrir un magasin de farces et attrapes après nos études. »
« On commence déjà à en vendre à l'école mais…
« …Tout notre argent part en ingrédient pour nos autres prototypes. »
« Donc vous avez d'autres articles ? »
Avec un sourire, les frères prirent alors une valise posée au sol et l'ouvrirent pour révéler leur trésor. Ils n'avaient en fait que peu de sucreries achevés. A part les Crèmes Canaries (comme ils avaient nommés les œufs en chocolats), ils avaient des Pralines Longue-Langue qui, comme leur nom l'indiquait, faisait pousser la langue de manière démesurée. A part ça ils avaient le projet de plusieurs autres bonbons comme les Berlingot de Fièvre, les Nougats Néansang ou les Pastilles de Gerbe, toutes destinés à un ensemble appelé une Boîte à Flemme et destiné à permettre aux élèves de manquer les cours en simulation certains effets handicapant. C'était intéressant mais pour le moment ce n'était qu'un projet et faute de fonds nécessaire ça le resterait.
Cependant leur champ d'action ne se limitait pas aux sucreries. Ils avaient également des Télescopes Frappeurs, des Chaudrons et des Baguettes Farceurs, les premiers avec des tous invisibles et les secondes qui se transformaient quand on essayait de les utiliser. Leur chef d'œuvre, cependant, était les oreilles à rallonges, un système permettant d'écouter à distance. On aurait dit les gadgets fait par les enfants en reliant deux boîtes de conserve avec un fil et en parlant à travers pour faire croire qu'ils communiquaient. Sauf que là ça fonctionnait vraiment et qu'en guise de boîte, il y avait de vrais oreilles, enfin pas des oreilles appartenant à quelqu'un mais ça en avait la forme. C'était assez utile mais passablement écœurant.
Tout ce révélait un travail important en artisanat magique : connaissance des matériaux, enchantements spécialisés, runes, etc. Hariel n'avait jamais pris les jumeaux Weasley pour de mauvais élèves. En fait, malgré leurs nombreuses retenus, ils avaient de plutôt bonnes notes. Cependant tout cela dépassait de loin les compétences d'un élève de Poudlard lambda.
Hariel eut un sourire. Oui, leurs compétences devaient être encouragées au mieux. Et il savait exactement comment.
« Vous savez, s'il s'agit seulement d'argent, j'ai mille gallions dans mon sac dont je ne sais pas quoi faire… »
« Non ! » dirent alors les jumeaux en même temps.
« On ne peut pas accepter que… »
« …tu nous donne de l'argent. »
« Qui parle d'un don ? » demanda Hariel avec son air le plus innocent. « En fait, je pensais plutôt à un investissement. »
0o0o0
Il faisait sombre dans le bureau mais Dumbledore n'avait pas besoin de lumière en ce moment. Assis sur son fauteuil, la mine sombre, il tapotait de façon régulière le bois de son accoudoir.
Autour de lui, tout était calme. Les portraits étaient sois endormis sois absent. Fusmeck, lui, était installé comme d'habitude sur son perchoir. Il regardait le visage son « maître » d'un air inquiet. Ce genre d'expression n'apportait jamais de bonne nouvelle.
En fait, Albus faisait une sorte de bilan de la situation. Ses plans tombaient à l'eau un par un et tout cela était de la faute de ce maudit Potter. Il n'était pas des plus maniables et sa dernière action le mettait en porte-à-faux et il détestait ça. Il avait dut le soutenir quand il avait annoncé e retour de Voldemort et il en sentait déjà les effets.
Ce qu'il aurait voulu, c'était amener ça de manière plus discrète, moins tonitruante. Mais il avait fallut que ce sale gosse ouvre sa grande bouche encore une fois. S'il l'avait attendu au lieu de suivre ce Mangemort déguisé alors il aurait pu lui dire de faire profil bas. Malheureusement ça ne s'était passé comme prévu et cet imbécile de Fudge s'était braqué et avait commencé une campagne de dénigrement contre lui et Hariel.
Il devait absolument renforcer son influence sur l'Héritier Pendragon-Emrys ou tout était fichu. Il lui avait envoyé une lettre la veille mais il n'avait pas encore répondu. Dumbledore craignait que Fudge ou l'un de ses sbires ne soient déjà entré en contact avec le Prince pour le monter votre lui.
Non, non, non. Albus devait arrêter de penser au pire. Le Prince lui faisait confiance et il se rallierait à sa cause. Maintenant tout ce qu'il fallait faire, c'était écarter le Ministre. Mais il avait déjà une solution toute trouvée : il fallait que le Prince monte sur le trône. Avec un roi à sa tête, ils n'auraient plus besoin de Ministre.
Il devait juste commencer à agir pour faire circuler dans les hautes sphères l'idée que l'Héritier Pendragon-Emrys devait monter sur le trône. Plus il y aurait de gens qui se rallieraient à cet avis, plus le celui-ci se sentirait obligé de le faire. C'était un plan parfait.
Il devait cependant se débarrasser des obstacles. Avec son nouveau plan, Potter n'était plus qu'une gêne. Si au de art il voulait se servir de la notoriété qu'il aurait acquis en tuant Voldemort, maintenant il courrait un plus gros poisson. De toute façon, le jeune Hariel n'avait pas vraiment besoin de tuer Tom en personne. Ave les bonnes conditions, un autre héros pourrait le faire et ce héros serait l'Héritier Pendragon-Emrys ou plutôt le Roi Andrammax Pendragon-Emrys.
Cela vouait donc dire que Potter devait mourir.
A suivre…
.
Et voilà ! Encore un chapitre !
Wow ! Ça fat tellement longtemps que je voulais la faire cette scène avec Voldemort. J'aime quand Hariel devient physique. Surtout contre ces co**** de sang pur qui pense que la magie fait tout.
SONDAGE
Il va encore avoir deux chapitres normaux mais après cela, il va y avoir la saga de l'été. Celle-ci sera plus longue que d'habitude car on suivra séparément Hariel, Hermione, Dean et Draco et les autres dans leurs aventures.
Malheureusement, j'ai déjà expérimenté le reçut fractionné dans Roi des Neiges (quand Erik remonte le temps et que ses amis vont chercher des alliés) et j'étais pas vraiment à l'aise.
C'est pour ça que je vais écrire chacune des quatre aventures d'un seul bloc et que je ferais un montage après. Malheureusement, chacune des aventures fera probablement plus de 20 pages. Je pense que ça durera sur au moins cinq chapitres en tout.
A ce moment-là, il y a deux solutions :
- Soit je ne publie rien du tout pendant 10 semaines, près de trois mois (parce que je continuerai d'alterner), ce qui me permettra d'écrire en continue, puis de poster les cinq chapitres (ou plus, c'est selon) d'un seul coup.
- Soit chaque semaine, je publie ce que j'ai écrit (je corrigerai quand même) mais sans mise en forme et en continue. Puis quand j'aurais finit, je supprimerai tout pour placer les chapitres bien mis en forme et édités qui mêlent les quatre histoires.
N'hésitez pas à me répondre quand vous ferez les commentaires pour ce chapitre et je vous dis à dans deux semaines.
