Auteur : kitsu34
Origine : Saint Seiya
Couple : Milo x Camus (encore eux, mais ce sont les seuls qui marchent dans cette configuration, encore une fois... Et puis, je les aime que voulez-vous^^ )
Disclaimer : l'univers de Saint Seiya appartient à Masami Kurumada Senseï, je ne fais qu'emprunter les grandes lignes, de très loin.
Genre : UA de type romance / school-fic…Sans garantie de succès, hein…
Note : Merci à tous pour vos commentaires. Je ne me suis pas connecté au site depuis une éternité et je dois donc répondre à tout le monde. Désolé ! Je vais le faire.
Merci à No Name pour son commentaire non loggé.
Influenced Love – Chapitre 6
Absorbé dans sa contemplation du visage affiché sur l'écran de portable face à lui, Camus n'entendit pas les Erasmus rire. Soudain, il eut une envie irrépressible de se lever et de rentrer à l'abri chez lui pour pouvoir se rendre sur le compte Instagram de Goldαntarès en toute quiétude. Mais il avait cours cet après-midi… Cours… Cours ! La réalité le rattrapa brutalement et télescopa ses rêves émerveillés. Il reprit pied tout à coup au beau milieu du brouhaha du resto U, avec la foule, les odeurs et les bruits triviaux. La chute fut brutale. C'est alors qu'il les entendit. Les rires. Forts et appuyés. Moqueurs. Méchants…
Il ne tourna pas la tête vers eux. C'aurait été leur faire trop plaisir. Et puis il savait pourquoi ils riaient. Son émerveillement n'était pas passé inaperçu : les jeunes filles de la table d'à-côté lui lançaient elles aussi des regards curieux ou circonspects. Le rouge aux joues, Camus piqua vers son assiette et tâcha de prendre un air dégagé et indifférent. Mais la chaleur qui lui cuisait le visage révélait certainement son malaise aux autres et le gênait atrocement.
Il expédia son repas et se leva avec empressement. Aussitôt, un groupe d'étudiants à la recherche d'une table libre, piqua vers la place ainsi libérée. L'un d'eux le bouscula légèrement et s'excusa avant de se précipiter pour s'asseoir. Les rires redoublèrent et la chaleur s'accrut en Camus. Horrifié, il sentit sa gorge se nouer et ses yeux le piquer. Non ! Il ravala les larmes qu'il sentait monter. Hors de question ! Il ne donnerait pas ce plaisir à ces connards ! Mais au moment où il passait le long de la table où Sol, Vitale, Andréas et Lilian se trouvaient, la voix de ce dernier ouvrit les rires des autres, en anglais :
« Allez, les mecs, ça suffit. Après tout l'espoir fait vivre, comme on dit.
-Ahahah, comme tu dis, Lil' ! On peut vivre d'amour et d'eau fraîche.
- Ahahah ! Surtout d'eau fraîche, dans son cas !
- Oh, Vitale, ce n'est pas gentil ! Il n'y peut rien s'il n'a pas l'ombre d'une chance... On ne choisit pas de qui on tombe amoureux, après tout... »
Mortifié et humilié, le visage en feu, Camus marqua pourtant un léger temps d'arrêt, une fraction de seconde, en longeant la table des Erasmus. Quelque chose dans la dernière réplique de Lilian le ralentit et sans savoir pourquoi au juste, il leva les yeux vers le Suédois.
Celui-ci, les yeux pensivement attachés sur lui, semblait pourtant ne pas le voir et regarder au-delà, comme s'il était transparent et que Lilian voyait au travers de lui. Comme s'il s'était perdu dans une autre réalité… Soudain étrangement saisi, Camus accéléra le pas et l'impression fugace disparut, chassée par l'affreuse gêne d'être le point de mire des rires et des quolibets. Le jeune homme s'enfuit presque du resto U et fit irruption sur les chapeaux de roues dans l'avenue hurlante où se trouvait l'édifice.
Le bruit des voitures, la senteur des gaz d'échappement et l'indifférence des passants lui fit du bien et il s'arrêta, dos au mur un instant, pour souffler et reprendre ses esprits. Puis il hésita. Le cours de cet après-midi n'était pas si important, après tout… Il ne se sentait pas bien, et après ce qu'il venait de vivre il avait envie de se rassurer et de rentrer chez lui. Se rendre dans un amphi bondé où il les retrouverait le repoussait absolument…
Et puis, il brûlait d'envie d'aller sur Instagram et de se perdre à nouveau dans la contemplation de Goldαntarès, il fallait bien qu'il le reconnaisse…
Il en était là de ses hésitations et de ses réflexions, quand la voix dure et sonore à l'accent italien retentit, s'échappant de la porte ouverte du resto U.
« Vite, les mecs. J'ai envie boire un café avant qu'il y a les cours.
- Moi aussi, Vit'. Lil' ? Tu dépêches toi ? Tu fais quoi ?
- Oui, oui, je viens ! Pressez pas moi ! »
Ce fut comme un électrochoc, qui jeta Camus sur ses pieds, allongeant nerveusement le pas pour quitter les lieux. Presque comme une décharge électrique qui aurait parcouru le béton du mur. Le jeune homme se précipita, descendant au plus vite l'artère grouillante de monde, se fondant dans la foule de passage. La seule chose importante à présent semblait être de mettre le plus de distance possible entre eux et lui. Quand il reprit ses esprits, Camus se rendit compte qu'il était déjà sur le chemin de chez lui.
Un soupir fataliste lui échappa. Bon, tant pis pour le cours de cet après-midi. C'était trop tard à présent, se convainquit-il, désagréablement étreint par une pointe de culpabilité. Il la chassa rapidement en montant quatre à quatre les marches vers son petit logement.
A peine arrivé, il se déchaussa à toute vitesse et jeta au petit bonheur son sac de cours et sa veste, avant de se précipiter vers son lit et de s'y laisser tomber. Il dégaina aussitôt son portable et son doigt glissa immédiatement sur l'écran, suivant le chemin si bien connu du compte Instagram de son idole. Celui-ci s'ouvrit sur une photo incroyable, qui lui coupa le souffle. Camus eut un long frisson, puissant, dévastateur, devant le visage affiché sans rien pour le dissimuler.
Un visage d'une beauté irréelle.
Des cheveux d'or, parfaitement bouclés et mi-longs, tombant en volutes lascives sur des épaules bien dessinées... Une peau ambrée, satinée presque, qui tranchait sensuellement avec la lumière de la chevelure magique… Et un regard de pierre précieuse, des yeux d'eau chatoyante, miroitant entre le bleu et le vert, réfractant la luminosité, comme constellé de paillettes d'or…
Un visage d'une beauté prodigieuse, hors de portée de ses rêves les plus fous et qui lui semblait pourtant étrangement familier. Presque comme s'ils se connaissaient déjà, comme s'ils s'étaient déjà rencontrés dans une autre vie ou une autre réalité...
Camus avala nerveusement sa salive, et le long frisson qui l'avait parcouru se transforma soudain en tremblement nerveux. La peur l'étreignit de ses doigts de glace et parcourut lentement sa peau. Il déglutit à nouveau douloureusement et le vertige naissant dans son estomac se creusa soudain en lui. La panique le submergea.
Il ferma rapidement l'application et jeta le portable loin de lui, sur son lit. Mais c'était déjà trop tard… Le visage merveilleux le hantait, accroissant sa détresse. Avec un gémissement, Camus se couvrit le visage de ses mains, comme pour se protéger. C'était dérisoire, il le savait. C'était trop tard, beaucoup trop tard. Il ne pourrait jamais l'oublier à présent. Il était pris au piège de la fascination qu'exerçait ce visage à la beauté douloureuse. Il ne s'appartenait plus, il était à Goldαntarès. Un rire sans joie le secoua. Et pour cette étoile au firmament, il n'était rien, ne serait jamais rien… L'instagrameur ne saurait même jamais qu'il existait... Un sanglot serra sa gorge et son rire s'étrangla. Ses doigts serrés sur son visage, en protection ridicule, eurent un frémissement. Il était tombé amoureux. Et de la pire façon possible… Amoureux désespéré d'une image virtuelle...
Le visage de Goldαntarès s'imprimait avec une précision surnaturelle sur ses paupières closes, chassant les ténèbres artificielles qu'il tentait de lui opposer. Avec un long soupir de désespoir, le jeune homme écarta ses mains et rouvrit les yeux, sur le plafond blanc de son petit studio, qu'il ne vit pas, occupé qu'il était à contempler un regard d'eau merveilleuse, à mi-chemin entre le vert et le bleu...
oOoOo
« Salut tout le monde ! »
Dans l'ambiance branchée et éclectique du Didymi, Paris XIVème, à deux pas du parc Montsouris, l'exclamation de Lilian, avec son accent suédois prononcé, ne souleva qu'enthousiasme et réponses fleuries dans un certain nombre de langues. Le bar, non loin de la cité universitaire Internationale, avec son ambiance lounge et sa clientèle cosmopolite et jeune, était le repère des étudiants internationaux.
« Salut Beauté ! Salut les mecs ! Aiolia ! Ton frère te fait dire qu'il aurait besoin d'un coup de main ce week end !
- Encore ? Mais qu'est-ce qu'il veut, cette fois ? On a fini la chambre du petit, la dernière fois.
- J'en sais rien, tu verras avec lui. Saga ? Envoie le Gin, tu veux ? Je prépare un cocktail, là.
- Diavolo ! On arrive point pour le spectacle !
- Vitale ! Ciao, come stai ?
- Ciao Bellissima, sto bene. »
Et Vitale referma les bras sur Shaïna qui venait de l'enlacer pour lui souhaiter la bienvenue dans leur langue natale. Puis elle étreignit de la même façon Lilian, Aiolia et Sol, avant de se rasseoir au bar où elle discutait avec une très jolie jeune femme asiatique, aux yeux tendres et au sourire discret et chaleureux. Les quatre garçons saluèrent l'interlocutrice de leur amie en souriant puis s'assirent eux aussi au comptoir pour admirer le barman faire son show.
Celui-ci, un grand et beau jeune homme blond, aux épais cheveux très longs, noués en catogan, secouait le shaker sous les gloussements des jeunes filles et les applaudissements des hommes, et mélangeait par instant les ingrédients avec un sourire malicieux envoûtant. Lilian éclata de rire et poussa Sol du coude, en lui déclarant en anglais :
« Kanon en fait toujours trop. Regarde un peu comment il se la pète.
- Ouais, enfin, ça marche. D'ailleurs, toi aussi tu regardes, hein !
- Évidemment je regarde ! Il est trop beau quand il mélange ses cocktails. Non, en fait, il est trop beau, tout court.
- Mmmh...
- Pourquoi tu grognes comme ça ? Tu es jaloux de son succès ?
- Pfff ! N'importe quoi ! Je vois pas pourquoi je serais jaloux d'abord !
- C'est vrai, je ne vois pas non plus : t'es pas mal non plus, dans ton genre. Eh Shaïna ? Pourquoi t'es ici ce soir encore ? Et ton mec ? »
Et Lilian, tourné vers la belle Italienne, ne surprit pas le regard de nuit de son ami, passer avec gravité du beau serveur blond à lui. Pas plus qu'il n'entendit le murmure pensif que Sol chuchota en attachant sur lui son regard sombre.
« C'est vrai… Je n'ai aucune raison d'être jaloux... »
La jeune femme avec laquelle Shaïna discutait, sur un sourire, s'éloigna du groupe Erasmus et passa entre le mur et le comptoir, derrière Kanon, très affairé et concentré sur sa boisson, pour aller attraper quelques verres et servir le groupe qui venait d'arriver. Le brouhaha d'encouragement, de gloussements, de cris d'encouragement et d'applaudissements rythmés se faisait de plus en plus fort et enthousiaste, signe que l'apogée de la préparation du cocktail approchait.
Soudain, au moment où la jeune Asiatique passait derrière lui, Kanon se figea et le silence se fit. Puis les encouragements et les bruits de claques sur le tables reprirent, beaucoup plus rapides et Kanon fit virevolter savamment le shaker en l'air et se recula pour le rattraper. Mais il ne prit pas garde à la jeune femme derrière lui, qu'il bouscula violemment.
Avec un cri, elle lâcha les verres qu'elle tenait, qui s'écrasèrent à terre et manqua tomber, elle aussi, sur les débris coupants. Kanon poussa lui aussi un cri et se retourna, mais pas à temps pour la rattraper. Des cris d'urgence fusèrent mais la jeune femme ne tomba pas, rattrapée juste à temps par la main solide d'un jeune homme surgi de l'arrière boutique comme un diable de sa boîte. Un jeune homme qui ressemblait au barman comme une goutte d'eau, mis à part son expression sévère et accusatrice à l'égard de Kanon.
« Ouuuf ! Saga est arrivé juste à temps ! Quelle chance pour ta belle sœur, Aiolia !
- Cazzo ! Oui, juste à temps ! Rassieds-toi, mec, Seika va bien. Elle n'est pas tombée.
- N'empêche ! Cet inconscient de Kanon va m'entendre ! Oh, Kanon ! Putain, mais fais gaffe un peu ! Il se serait passé quoi si elle était tombée, hein ! Mon frère t'aurait massacré !
- Ça va, Seika ? Je suis vraiment, vraiment désolé ! Oh là là, heureusement que tu l'as rattrapée, frangin ! Parce que là pour le coup, j'étais mort !
- En effet. Je pense qu'Aiolos t'aurait tué si sa femme avait été blessée. Mais tu l'aurais franchement mérité sur ce coup. Je te l'ai déjà dit : tu en fais trop quand tu brasses et tu occupes trop d'espace. On ne peut même plus circuler !
- Pfff, la vérité, c'est que tu es jaloux de mon charme et de mon succès, oui ! »
Secouant la tête en souriant avec résignation, Saga raccompagna Seika jusqu'à son siège derrière le comptoir, face à Shaïna. Il salua le groupe Erasmus au passage et assit doucement la jeune femme sur son tabouret.
« Voilà, reste tranquille, Seika, je m'occupe du reste. N'oublie pas : tu es en congé maternité ! Tu n'es pas ici pour travailler, mais pour voir tes amis ! »
Avec un sourire doux à l'attention de Saga, qui s'emparait d'un balai, Seika hocha la tête et posa la main sur son ventre rebondi. Shaïna la couva du regard, comme une tigresse surveillant ses petits et lança un coup d'oeil meurtrier au barman penaud. Sous le regard accusateur de la jeune Italienne, Kanon reprit sa superbe et gonfla le torse d'un air comique, avant de lui tirer la langue et de rattraper son shaker qu'il fit virevolter avec une aisance désarmante.
« Et maintenant, le coup de grâce ! »
Et le brouhaha admiratif, mêlé de soupirs féminins et de commentaires élogieux masculins reprit. Shaïna sourit enfin, quittant son air revêche.
« Ah, ce Kanon… Il est incorrigible ! S'il n'existait pas, il faudrait l'inventer…
- Tiens, oui, au fait : pourquoi es-tu là, Seika ?
- C'est aujourd'hui que nos amis de Beauval viennent. Shaïna leur a donné rendez-vous ici. On les attend, toutes les deux.
- Vos amis de Beauval ?
- Oui, nos copains soigneurs.
- Euh…
- En fait, chaque été, Shaïna et moi, on fait un stage de soigneuses animalières à Beauval. Ça fait quatre ans maintenant. Et aujourd'hui, l'équipe monte à Paris pour aller accueillir les soigneuses chinoises qui viennent de Pékin pour les aider à la naissance des pandas géants. Du coup, on leur a proposé de manger ensemble ce soir et on leur a donné rendez-vous ici.
- Ah, je comprends mieux ! Mais vous faites un stage dans quel animal ?
- D'après toi, Lilian ?
- Ben toi, c'est facile : tu t'occupes des serpents !
- Bingo !
- Mais toi, Seika ?
- Je m'occupe des marsupiaux.
- Des quoi ?
- Hihi, des animaux de la serre tropicale qui abritent leurs petits dans leur poche ventrale. J'étais particulièrement affectée aux koalas. J'adore ces animaux, ils sont fascinants. »
A cet instant, le portable de Shaïna sonna et la jeune fille s'en empara et sortit pour mieux entendre son interlocuteur. Le groupe Erasmus continua de bavarder tranquillement, tandis que Kanon veersait le contenu final de son shaker dans un verre ciselé, sous un tonnerre d'applaudissements.
« Entrez les gars ! Voici notre repère ! Venez, je vais vous présenter à mes potes. Vous avez de la chance, tout le monde est là, ce soir. »
Et Shaïna, tenant la porte ouverte à un groupe de personne, fit signe de rejoindre le groupe d'étudiants au comptoir où se trouvait Seika. Celle-ci fit un grand sourire lumineux aux nouveaux arrivants et particulièrement à une jeune femme qui se détacha des autres avec empressement pour venir l'embrasser.
Lilian, assis à la droite d'Aiolia, juste en face de la jeune Asiatique, surprit un son étranglé venant de son ami. Surpris, il se tourna et resta stupéfait. Aiolia s'était à moitié levé et ses yeux agrandis d'étonnement ainsi que sa bouche à demi-ouverte indiquaient clairement son émerveillement. Lilian faillit pouffer de rire, mais se retint juste à temps. On aurait dit que son ami venait d'apercevoir le Père Noël. Il se retourna de l'autre côté pour voir ce que le jeune Grec regardait avec une telle fascination et qui générait une telle expression chez Aiolia.
C'était une jeune femme rousse, aux cheveux sauvages qui formaient un halo rouge vif autour d'un visage de poupée de porcelaine aux yeux sombres. Pas très grande, un peu typée asiatique, elle aussi, elle était très jolie, mince et nerveuse semblait-il, aux gestes qu'elle venait de faire pour serrer vigoureusement Seika contre elle, tout en faisant attention à son ventre. Son petit nez droit et sa bouche pulpeuse lui donnaient un air mutin, un peu espiègle, qui ajoutait encore à son charme.
Cette fois, Lilian pouffa discrètement, surtout quand Sol, qui avait remarqué aussi l'impact de la jolie rousse sur leur ami, le poussa suggestivement du coude.
« C'est la journée des coups de foudre, on dirait !
- Il a le même air niais et heureux que ton monsieur parfait ce midi ! Ça rend vraiment si con d'être amoureux ?
- Oh, Sol ! Ce n'est pas gentil !
- Mais c'est vrai ! Regarde moi cette tronche d'abruti ! »
Et Lilian et Sol étouffèrent leur rire dans leur verre, posés devant eux depuis quelques instants par Saga.
Avant de se rasseoir, Shaïna s'assura que tout le monde avait un siège convenable, puis elle s'adressa à l'équipe de soigneurs et fit un tour de table :
« Alors, je vous les présente tous : Vitale ici, mon compatriote. À côté, c'est Sol, qui nous vient d'Espagne, puis Lilian, Suédois, et Andréas, qui est Grec. Enfin, Voici Saga et Kanon, les jumeaux, gérants du Didymi. Donc de l'autre côté, je vous présente Martin, le chef de l'équipe des pandas avec Zohra, Stacy et Jules et pour finir, Marine, qui ne fait pas partie de l'équipe des pandas mais de celle des fauconniers, et qui est juste venue voir ses copines ! »
Marine s'inclina et enlaça de ses deux bras Seika et Shaïna et les trois jeunes femmes se sourirent et gloussèrent visiblement très complices. Lilian entendit un soupir glisser du côté d'Aiolia.
« Marine... »
Et le Suédois plongea à nouveau dans son verre en s'étranglant de rire. Décidément, en effet, Sol avait raison : être amoureux rendait irrésistiblement ridicule...
oOoOo
