Auteur : kitsu34
Origine : Saint Seiya
Couple : Milo x Camus (encore eux, mais ce sont les seuls qui marchent dans cette configuration, encore une fois... Et puis, je les aime que voulez-vous^^ )
Disclaimer : l'univers de Saint Seiya appartient à Masami Kurumada Senseï, je ne fais qu'emprunter les grandes lignes, de très loin.
Genre : UA de type romance / school-fic…Sans garantie de succès, hein…
Note : Merci à tous pour vos commentaires. Bonnes fêtes de fin d'année 2022 à tous!^^
Influenced Love – Chapitre 7
L'ambiance battait son plein au Didymi. Au bar, le groupe de Lilian et de ses amis bavardait à bâtons rompus avec celui des soigneurs de Beauval. Les rires fusaient, les yeux brillaient et les gestes se croisaient. L'alcool coulait aussi, soigneusement approvisionné par les jumeaux qui remplissaient les verres avec virtuosité. Ou plutôt par un jumeau, l'autre étant occupé à faire honneur à ses propres cocktails, assis parmi ses clients, entre Vitale et Shaïna. Kanon bavardait à tort et à travers avec le groupe des trois filles, plaisantant avec malice avec Marine, notamment, sous l'oeil inquiet d'Aiolia. Le beau serveur blond était visiblement sujet de grandes inquiétudes pour le jeune homme que ses amis Lilian et Sol surveillaient discrètement du regard, en s'esclaffant de temps à autre.
Soudain, dans cette ambiance pétillante et bon enfant, la porte d'entrée du bar s'ouvrit à la volée et un jeune homme entra de façon spectaculaire. Les conversations entre les habitués du bar semblèrent se faire plus discrètes et les regards convergèrent, comme si le nouvel arrivant avait un étrange pouvoir de fascination. Il faut dire que celui-ci était d'une beauté remarquable. Avec sa chevelure de volutes d'or, sa peau mate et moirée, et ses yeux d'eau translucide habillés de long cils noirs, vêtu de sombre, il irradiait un clair-obscur envoûtant. Et la colère qui assombrissait son regard de méditerranée et durcissait ses traits parfaits et ciselés ajoutait encore à son éclat.
Il se dirigea droit vers le groupe des étudiants Erasmus, à grandes enjambées, souples et félines, dégageant un charme troublant et sensuel de fauve. De nombreux regards, féminins surtout, mais pas seulement, s'attachèrent à sa progression et un souffle profond, de désir trouble et équivoque, sembla accompagner les pas du beau jeune homme vers le bar.
« Diavolo Shaïna, ton mec n'a pas l'air de bonne humeur, on dirait.
- En effet, mais je ne vois pas pourquoi il serait en colère… Ce serait plutôt à moi de ne pas apprécier… Certaines choses... »
Lilian et Sol s'entre-regardèrent puis échangèrent un coup d'œil perplexe avec Vitale. Oulà… Apparemment, il y avait de l'eau dans le gaz entre ces deux-là… Et vu leurs tempéraments respectifs, il valait mieux prendre le large ! Prudemment, les Erasmus s'écartèrent de Shaïna et tournèrent le dos aux trois filles, concentrant leur discussion sur le groupe de soigneurs de Beauval, qui fit mine également de n'avoir rien entendu. Seul Kanon resta accoudé au bar, juste à côté de Shaïna. Il considéra le Milo tempétueux qui leur arrivait dessus d'un œil pensif, puis croisant le regard d'eau claire agressif et impérieux, se fendit d'un grand sourire ironique en levant son verre.
« Salut Milo ! Bienvenue à toi ! C'est toujours si plaisant, si festif, quand tu nous rejoins…
- Je peux savoir ce que tu fiches ENCORE dans ce bar, Shaïna ?
- Bon, tant pis pour moi et mon salut on dirait…
- Pourquoi ? Je dois te demander l'autorisation avant de sortir voir mes amis ? J'avais pas compris ça…
- Shaïna ! Arrête ça tout de suite ! Tu sais très bien ce que je veux dire !
- Mais non, je ne sais pas. D'ailleurs je ne sais plus grand-chose te concernant. Moins que tes followers en tout cas. »
Milo se raidit brusquement et laissa échapper un juron en grec entre ses dents serrées. Son poing s'abattit violemment sur le bar, faisant sursauter Seïka et entraînant un geste de protection de la part de Shaïna à l'égard de son amie.
« Milo, c'est à mon tour de te demander ce que tu es en train de faire, là.
- C'est la meilleure ! C'est toi peut-être qui rentre d'une longue journée de boulot harassante pour te rendre compte que ta copine a déserté l'appartement, encore une fois, peut-être ?
- Non, mais c'est moi que son copain abandonne chaque jour du lever au coucher du soleil et bien au-delà, pour ses putains de vidéos !
- Mais je bosse, moi !
- Oui, eh bien, moi aussi figure-toi ! J'étudie pour mon avenir ! C'est aussi du boulot à plein temps ! Et moi je ne m'affiche pas sur les réseaux sociaux, enlacée par un beau blond…
- C'était pour le boulot ! Et je t'en avais parlé !
- Si tu cherches un beau blond pour t'enlacer, Shaïna, je suis tout à toi, tu sais... »
La répartie de Kanon, susurrée d'un ton suave, eut le mérite de couper court immédiatement à la dispute naissante entre Shaïna et Milo, les deux protagonistes se tournant immédiatement vers le fauteur de trouble avec des sentiments divers affichés sur leur visage. Si Milo s'assombrissait encore, Shaïna se demandait visiblement quoi penser de la saillie de l'insupportable jumeau de Saga. Kanon gardait sa pose nonchalante au bar et son air narquois insupportait Milo au plus haut point. Après un dernier regard furieux, le jeune homme se tourna vers sa compagne et lui dit d'un ton sec de le suivre.
« Je pense que ce n'est pas le lieu approprié pour nous expliquer.
- Tu t'en rends enfin compte ?
- Shaïna ! Rentrons discuter.
- Oui, je suis d'accord. Je crois que nous avons beaucoup à échanger, en effet... »
Et la belle Italienne embrassa ses deux amies en les rassurant de quelques mots et en leur promettant de les retrouver pour le petit déjeuner le lendemain. Puis elle se pencha pour saisir son sac. Ce faisant, elle se rapprocha involontairement de Kanon, qui lui glissa à l'oreille dans un murmure :
« Tu sais, ma belle, j'étais on ne plus sérieux, à l'instant. Si ça casse avec Milo, je tenterai ma chance, sois-en sûre. »
Shaïna se redressa brusquement et jeta un long regard circonspect à Kanon, dont le sourire éclatant dissimulait mal le regard d'océan sombre, intense et sérieux, qu'il lui jetait.
« Bon Shaïna, tu t'amènes ? Je ne vais pas te tenir la porte toute la soirée !
- Voilà, j'arrive, Milo ! »
Et Shaïna sortit, doucement étreinte par un frisson étrange, consciente du regard de mer puissant posé sur elle.
oOoOo
La pénombre de la nuit d'hiver tombante s'étendait sur les toits parisiens et enserrait les êtres et les choses de ses doigts sombres, lorsque Camus émergea de sa traduction. Il jeta un regard circulaire autour de lui en s'étirant comme un chat, réalisant péniblement l'heure qu'il était. Pensivement, ses doigts voltigèrent sur le clavier de son ordinateur, et il hésita en ouvrant le fichier. Il était tard et il était fatigué… Etait-ce bien raisonnable de se lancer dans son chapitre à cette heure ? Mais s'il ne le faisait pas ce soir, quand aurait-il le temps d'avancer dans son texte ?
Finalement, l'envie fut la plus forte et il commença à écrire, lentement d'abord, cherchant ses mots, puis avec de plus en plus d'urgence, à mesure que ses idées se déroulaient, amples et souveraines. La puissance de l'écriture l'emporta et lorsqu'il émergea à nouveau, l'heure était très avancée à présent et le silence solennel et presque effrayant du cœur de la nuit avait tout enseveli. Paris dormait. Plus aucun son du quotidien ne s'entendait : c'était le règne des petites choses, des grincements, craquements et chuchotements des objets que les bruits de la vie dissimulent en plein jour.
Le jeune homme rejeta ses longues mèches de feu chatoyant en arrière et rajusta les lunettes qu'il portait uniquement pour lire et écrire. Il se tordit en arrière avec un soupir de lassitude et de bien-être mêlés, puis se courba à nouveau sur l'écran de son ordinateur. Attentif et critique, il entreprit de relire soigneusement son chapitre, corrigeant les fautes de frappe ou d'orthographe, reprenant des phrases maladroites ou qui sonnaient mal. Il s'était encore laissé emporter et avait écrit d'une traite son nouveau chapitre, là où il pensait seulement rédiger quelques paragraphes… Mais l'écriture était une force invincible qui s'emparait de lui totalement et le soumettait complètement : quand il commençait, il ne savait jamais quand il parviendrait à s'arrêter…
Camus hésita un instant : devait-il poster le chapitre ou le laisser reposer quelques jours avant de le relire, la tête froide ? Son doigt effleura la souris, suspendu. Puis il prit sa décision en un éclair et son doigt s'abattit, ouvrant Wattpad.
Aussitôt, il le vit. Le petit papillon des messages. Avec réticence, le cœur soudain battant à tout rompre, il survola la liste des mp sur le compte d'Aquarius. Et son cœur tambourina de plus belle en avisant le pseudo : fruit_défendu lui avait répondu…
Camus se mordit les lèvres et hésita à nouveau. Il avait été lapidaire ce matin et prenait conscience, à la crainte qui l'envahissait, de la dureté de sa réponse. Fruit_défendu était un fan fidèle et important, avec lequel il avait beaucoup plus échangé qu'avec d'autres. Il n'avait pas mérité d'être traité ainsi… Et si celui-ci, déçu, s'éloignait ? Et s'il décidait de le laisser tomber ?
Il finit par ouvrir le message et le lut à toute vitesse. Et le poids dans sa poitrine s'allégea d'un seul coup. Le message était parfait et gentil en même temps. Camus respira. Il n'avait pas froissé fruit_défendu ! Le corps tendu du jeune homme se relâcha soudain sur la chaise de bureau et il poussa un long soupir de détente. Et le sourire aux lèvres, il relut le message amical. Mais alors qu'absorbé dans sa lecture, il faisait défiler le texte sur son écran, son portable, posé non loin sur le bureau, émit une vibration bien connue.
Aussitôt la fièvre s'empara de Camus et il ne put s'empêcher de quitter son ordinateur pour saisir son portable d'un geste urgent.
C'était la sonnerie d'Instagram. Goldαntarès lui avait répondu ! Aussitôt, il bascula dans son univers onirique de fan amoureux et le visage merveilleux apparut, toujours en photo sur le fil d'actualité. En tremblant, il ouvrit le mp et à mesure qu'il lisait son souffle se fit erratique, tandis que son cœur s'emballait puissamment dans sa poitrine. Une alternance de chaleur, logée dans son ventre, et de violents frissons, qui lui remontaient le long de la colonne vertébrale, s'empara de lui. Une étrange faiblesse le laissa presque sans force, lové dans sa chaise de bureau, incapable de se lever. Il resta un long moment dans cet état, le souffle court et haletant, les frissons le parcourant et le feu aux joues. Puis avec un long soupir, il leva les yeux du portable et s'abîma dans la contemplation de la lune qui se dégageait des toits de Paris et illuminait la nuit.
Avait-il bien lu ? Etait-ce la vérité ? Comment cela était-il possible ? On aurait cru un rêve…
oOoOo
Shaïna claqua violemment la porte d'entrée de l'appartement derrière Milo, tandis que le jeune homme lançait avec dépit son blouson dans l'entrée. Il se retourna et ils se retrouvèrent face à face, tendus et irrités, prêts à se jeter l'un sur l'autre, frémissants de rage.
« Alors ça, c'est la meilleure ! Tu n'es pas là quand je rentre alors qu'on avait prévu une soirée en amoureux, et en plus tu me fais passer pour un con devant tous tes amis dans ce foutu bar ! »
Shaïna étrécit les yeux et siffla de colère. Elle n'était pas italienne pour rien ! Quand la moutarde lui montait au nez, elle s'emportait fort !
« Putain Milo ! T'es vraiment con quand tu t'y mets ! C'était la soirée de venue de mes amis de Beauval ! Evidemment que non, on n'avait pas rendez-vous !
- Bien sûr que si ! Je te l'ai dit hier soir !
- Oui et je t'ai répondu que ce n'était pas possible car les copains venaient de loin pour nous voir, Seika et moi !
- Tu ne m'as jamais dit ça !
- Oh si, mais tu n'entends que ce que tu as envie !
- N'importe quoi ! J'écoute ce que tu me dis ! Quand tu me parles, hein… Parce que tu parles plus à ces gars, là, qu'à moi !
- Ces gars ? De qui est-ce que tu parles exactement ? Sois plus clair !
- Ton Lilian, là !
- Mon pauvre Milo ! Lilian est gay ! Tu n'as pas remarqué ? Ça saute aux yeux pourtant ! Sol aussi d'ailleurs.
- Ah oui ? Et tu vas me dire que Vitale, qui t'appelle Bellissima l'est aussi peut-être ?
- Non, pas Vitale, effectivement. Mais je ne l'intéresse pas. Il a une fiancée au pays. T'es vraiment nul de me faire une scène de jalousie !
- Ah oui, et Kanon alors ? Je me fais des idées peut-être ? Il te veut, j'ai bien vu son regard ! Et il l'a clairement dit, d'ailleurs !
-Pfff… N'importe quoi… Kanon est… Kanon. Il est comme ça, toujours à dire des énormités sans en penser un mot ! Et puis je te trouve sacrément gonflé de venir me faire une scène quand on voit comment tu as passé ta journée ! Et je ne gueule pas dessus pour si peu, moi ! »
Accompagnant ses mots, Shaïna venait de pianoter sur son portable et brandissait une photo sur un compte Instagram. C'était le compte de MermAid et il s'agissait de leur selfie enlacés. Sous le regard accusateur de sa compagne, Milo réalisa brusquement ce que l'image pouvait avoir de tendancieux. Il vit sa main posée dans le creux des reins de la belle blonde, flirtant négligemment avec la limite de ses fesses. Il vit la poitrine ronde, plaquée contre son torse et leur deux corps s'épousant étroitement. Il vit leur visage près l'un de l'autre. Très près, effectivement…
Mais plus il réalisait son erreur et plus sa colère augmentait chauffée de ressentiment à son propre égard.
C'était pour le travail ! Il lui avait dit ! Et elle lui jetait la photo au visage alors que c'était elle qui était tout le temps fourrée avec ces mecs, dont au moins un la draguait ouvertement, juste sous son nez ! Lui, il taffait comme un fou ! Et elle, elle prenait du bon temps avec d'autres gars ? Ça n'allait pas se passer comme ça ! Lui faire ça, au moment où les choses décollaient pour lui… Vraiment… Est-ce qu'elle l'aimait, pour agir ainsi ?
D'ailleurs je ne sais plus grand-chose te concernant. Moins que tes followers en tout cas…
Mais c'est moi que son copain abandonne chaque jour du lever au coucher du soleil et bien au-delà, pour ses putains de vidéos !...
« Comme si on partageait autre chose qu'un appart en coloc à présent… Je ne te vois plus depuis des semaines, tu ne m'écoutes pas. On ne fait même plus l'amour. Et tu es surpris que j'aille chercher du réconfort ailleurs, que je sorte au lieu de t'attendre des semaines dans notre appartement vide ? »
Il s'arrêta net en entendant ses mots, faisant volte-face pour la trouver, à moitié dans la chambre, jetant ses vêtements au petit bonheur avec agacement.
Elle n'avait pas tort... Saisi, il la regarda, froide et dédaigneuse, face à lui. Elle se déshabillait tout en lui lançant des regards exaspérés. Mais voilà. Rien de plus. Pas de larmes. Pas de drame. De la colère, de la rancœur et du dédain. Un ego blessé, mais pas de sentiments meurtris... Soudain, sa rage disparut, soufflée net par la réalisation de la béance qui s'élargissait entre eux. Quand étaient-ils devenus comme ça ? Quand la radiance de leurs débuts, quand ils partageaient un seul cœur, avait-elle disparu ? Quand s'étaient-ils éloignés l'un de l'autre au point de n'être plus que des inconnus qui se croisent dans un appartement commun ? Quand l'avait-il perdue sans même s'en rendre compte ? Quand ?…
Elle avait fini de se déshabiller et pénétra complètement dans la chambre avant de claquer à nouveau la porte, le laissant dehors.
« Bonne nuit, Milo. Je prends le lit. La couette du canapé est dans le coffre de la liseuse. Il y a tout ce qu'il faut. Si tu pars tôt demain matin, ne me réveille pas, merci. Je n'ai pas cours avant l'après-midi. »
Et le silence retomba sur l'appartement.
Sonné, Milo s'avança machinalement vers le canapé et ouvrit le coffre avant de déplier le lit et de préparer machinalement sa couche sommaire. Puis il se déshabilla à son tour, et se glissa avec un frisson dans les draps qui sentaient un peu le renfermé. Il ferma les yeux et tenta de s'endormir, mais n'y parvint pas. Les mots, les images tournoyaient dans sa tête et l'empêchaient de lâcher prise. Il se redressa avec humeur et attrapa son portable. Rapidement, il retourna lire le mp de Poussière de Diamant, comme attiré par une attraction magique vers elle.
A quoi pouvait-elle ressembler ? Ses yeux se perdirent dans le vague, bien au-delà de l'écran. Elle était belle, il en était sûr. Aussi belle que son pseudo merveilleux. Comme émanant d'un autre univers, onirique et vibrant.
Poussière de Diamant… Un nom de rêve pour une femme d'exception… Elle résonnait en lui, comme un chant magique...
Il se mit à pianoter sur son portable. Les mots lui vinrent, s'ordonnèrent et le dépassèrent, surgissant comme vivants et maîtres d'eux-mêmes. Et il envoya le mp avec urgence, presque avec fébrilité, sans le relire. Il était dans un étrange état, presque comme s'il avait bu ou avait la fièvre…
Très chère Poussière de Diamant,
Ce soir, mon coeur n'est pas à la fête. Je viens de réaliser douloureusement qu'on ne connaît au fond jamais vraiment les gens. Même ceux dont on jurerait, ceux qui nous sont les plus proches. Surtout ceux-là en fait. Ils semblent si familiers qu'on reste abasourdis quand se révèle leur part d'ombre et de mystères.
C'est ce qui vient de m'arriver, en fait. Une personne que je croyais connaître, avec qui je pensais partager ma vie, s'est révélée étrangère, bien au-delà de ce que j'aurais pensé possible. Elle m'a accusé d'en dire plus à mes followers ou mes fans et d'en savoir moins qu'eux sur moi.
Et le pire, c'est qu'elle a raison. Je ne te connais que depuis deux jours et déjà je sens que nous partageons plus tous les deux qu'elle et moi. Comme c'est étrange ce sentiment d'éternité, de destinée, qui s'empare de moi à ton évocation. Comme si je te connaissais depuis toujours et que je venais simplement juste de te retrouver dans cette vie.
Tu dois penser que je suis fou… Peut-être même que je te fais peur ? Mais j'ai tellement envie d'échanger avec toi, de te parler. Je t'en prie, Chère Poussière de Diamant, réponds-moi vite !
Goldαntarès
oOoOo
