Reviews : Merci à Athina et Naisalavanille pour leur retour, ravie que cette histoire vous plaise. A tous les lecteurs timides de l'ombre, passez un excellent moment devant ce chapitre !

CHAPITRE 24

Le bout de ses doigts descendit le long de son dos, son toucher traçant un chemin brûlant à travers la fine étoffe de sa robe. Un léger tremblement parcourut le corps de Charlotte sous ses caresses légères, tandis que Thranduil approfondissait le baiser, l'intensité du moment faisant flotter leurs yeux fermés alors qu'ils s'abandonnaient.

En arrière-plan, les flammes de la cheminée flambaient, rivalisant avec la passion qui s'enflammait rapidement entre eux, car ce soir marquait le moment où ils ne feraient plus qu'un. Ce soir, il n'y aurait pas de retour en arrière.

Il n'y avait pas eu de retour en arrière depuis qu'il avait posé les yeux sur elle pour la première fois, ce constat fut murmurée comme une caresse d'amant au fond de son esprit.

Sa main se posa contre le creux de son dos, l'attirant contre son corps tandis que son autre main s'emmêlait dans ses cheveux, ses baisers devenant plus exigeants, comme s'il cherchait à la dévorer. Le brasier qui s'élevait entre eux était presque trop fort pour être supporté, et pourtant ce n'était pas assez. Ce n'était jamais assez.

Charlotte se dressa sur la pointe des pieds, enroulant ses bras autour de son cou comme si elle était une fleur cherchant les chauds rayons de sa lumière. Leurs langues dansaient sensuellement l'une contre l'autre ; son corps se pressait contre le sien avec une impatience retenue depuis trop longtemps. Elle tissa ses doigts dans les mèches soyeuses de ses cheveux, grattant ses ongles contre son cuir chevelu alors que l'urgence devenait palpable et insupportable.

Thranduil gémit de plaisir et se retira pour la regarder, les flammes du feu se reflétant dans le bleu froid de ces yeux électrisants. Dans la pénombre, son regard perçant pouvait distinguer le rose qui rougissait ses joues, ses lèvres gonflées s'écartant légèrement pendant qu'elle haletait. Le spectacle qu'elle lui offrait était de loin l'une des plus belle chose qu'il lui avait été donné d'admirer au cours de sa longue vie, il ne pouvait s'empêcher d'être envouté par la femme qui tenait son cœur captif.

Il passa tendrement son pouce sur sa lèvre inférieure, captivé. Peu importe le nombre de fois qu'il l'embrassait, il avait toujours envie de la goûter davantage. Il remonta son regard jusqu'aux yeux de Charlotte, remarquant qu'ils étaient maintenant assombris par le désir - un désir qui, il en était certain, se reflétait dans les siens. Il baissa la tête et captura ses lèvres dans un baiser lent et tendre, déversant son amour dans ce moment. Il fut presque surpris par l'intensité de l'amour qu'il ressentait et qui lui était renvoyé par Charlotte.

Il remonta lentement sa main dans le dos de la jeune femme, ce qui provoqua un frisson d'impatience chez elle. Ses doigts trouvèrent la fermeture éclair et, sans se presser, il l'abaissa peu à peu, le bout de ses doigts effleurant sa peau soyeuse et provoquant la chair de poule dans son sillage.

Elle espérait désespérément qu'il ne prolongerait pas cette exquise torture - même si une partie d'elle savait qu'il n'en était qu'au début.

Thranduil déposa un léger baiser sur le point sensible de son cou, juste sous son oreille, ce qui lui coupa le souffle et elle se tordit contre lui, avide d'une forme de libération.

- Si impatiente, murmura-t-il, son souffle effleurant sa peau comme les ailes d'un papillon.

Si elle avait eu les idées claires, aurait fait une remarque acerbe. Au lieu de cela, elle pencha la tête pour lui donner un meilleur accès à son cou et fut récompensée par une morsure acérée dans sa chair, la faisant pousser une plainte, incapable de retenir son gémissement lorsqu'il apaisa la douleur par une caresse de sa langue.

Ses mains remontèrent jusqu'à ses épaules nues, se délectant de la douceur de sa peau, puis il descendit lentement les manches de sa robe tout en continuant à la mordiller et à l'embrasser le long du cou. L'étoffe en dentelle glissa le long de son corps et tomba à ses pieds, et fut complètement oubliée.

Il y eut un choc électrique palpable dans l'air lorsque Thranduil recula légèrement, laissant son regard prédateur parcourir la perfection de son corps à moitié nu, qui n'était plus vêtu que de lingerie noire en dentelles et de talons aiguilles rouges. Cette seule vue suffirait presque à le faire craquer.

Sa poitrine se soulevait et s'abaissait rapidement tandis qu'elle respirait profondément, se tenant devant lui de la manière la plus vulnérable qu'une femme puisse avoir devant un homme. Charlotte se sentit soudain gênée et nerveuse, mais le fait de voir le désir, la faim et l'adoration se refléter dans le regard de Thranduil, et de savoir que c'était elle qui les provoquait, lui donna un regain de confiance.

Elle sortit de la robe froissée qui se trouvait maintenant à ses pieds et combla la distance. Elle posa ses mains tremblantes sur sa poitrine, notant la vitesse à laquelle son cœur battait sous sa paume. Il semblait que le Grand Roi des Elfes était aussi nerveux qu'elle, même s'il parvenait mieux à le cacher qu'elle. Charlotte releva lentement son regard vers le sien et se lécha les lèvres, le mouvement attirant l'attention du roi.

- Nous pouvons nous arrêter si tu le souhaites, murmura-t-il.

Charlotte le fixa, voyant la sincérité dans ses yeux : il s'arrêterait, en effet, si elle le lui demandait. C'est à ce moment-là qu'elle put vraiment se rendre compte de l'honneur que possédaient les elfes, leurs actions reflétant leur attachement à tout ce qui est bon. Mais pour l'instant, elle ne voulait rien de tout cela : elle ne voulait que lui.

Elle secoua silencieusement la tête, les douces vagues s'écrasant contre ses épaules nues.

- Non, Thranduil. Je veux être à toi. Pas seulement pour ce soir, mais aussi longtemps que tu m'auras à tes côtés.

La chaleur illumina ses traits et il lui caressa tendrement la joue.

- Je voudrais t'avoir pour toujours à mes côtés, meleth nîn.

Leurs lèvres se frôlèrent légèrement, reflétant la tendresse du moment, ainsi que l'amour tacite qu'ils s'étaient déclarés l'un à l'autre. L'air autour d'eux s'était comme imprégné de la sincérité de leurs vœux, tout ceci ressemblait à un engagement, et bientôt la passion les enflamma, leur baiser s'approfondit et s'intensifia à mesure que leurs corps se moulaient parfaitement l'un à l'autre. Les doigts de Thranduil s'enfoncèrent dans la chair douce des hanches de la jeune femme et il l'attira fermement contre lui. Il y aurait des bleus demain matin, mais Charlotte s'en moquait.

- Tu es absolument magnifique, murmura-t-il contre ses lèvres.

Elle plaça ses paumes contre sa poitrine et le guida doucement vers l'arrière jusqu'à ce que ses jambes touchent le dossier du canapé. Thranduil haussa un sourcil, surpris par son audace, mais il ne pouvait nier qu'il appréciait d'être témoin de ce côté d'elle.

Charlotte, les mains légèrement tremblantes, commença à défaire les boutons de sa veste et la poussa de ses épaules, la laissant tomber sur le sol en un tas froissé. Elle croisa son regard pénétrant avec une ardeur renouvelée, puis défit sa cravate, la dégageant de son col d'une traction lente et délibérée. Thranduil la regarda faire, pendre la cravate soyeuse de ses doigts et la laisser s'échapper de son emprise pour s'envoler vers le sol.

Le coin de sa bouche se retroussa, appréciant cette démonstration de domination de la part de sa petite araignée. Elle était un vrai feu follet quand elle le voulait.

Charlotte commença à défaire les boutons de sa chemise, un à la fois, et il lui fallut une once de retenue pour ne pas la déchirer, ce qu'elle envisageait sérieusement de faire en tâtonnant avec les deux derniers boutons. Avec un grognement de frustration, elle repoussa Thranduil. Il s'y attendait, cependant, et se laissa retomber dans le coussin spongieux du canapé sans surprise ni protestation.

Avant qu'il n'ait pu cligner des yeux, Charlotte était à califourchon sur ses genoux, ses lèvres frôlant les siennes tandis qu'elle balançait son corps de manière sensuelle contre lui. Thranduil était douloureusement conscient de l'intimité avec laquelle elle était pressée contre lui, maintenant que presque aucun vêtement ne les séparait, et il avait du mal à se concentrer.

Il l'entoura de ses bras, ses mains explorant avidement la chair sensuelle qui lui était exposée, et il hésita un instant avant de lui caresser hardiment les fesses. Charlotte gémit dans sa bouche tandis que ses mains pétrissaient et frottaient la chair tendre, et elle se recula suffisamment pour finir de déboutonner sa chemise. Elle tira avec force sur sa chemise et Thranduil se pencha en avant pour la laisser se débarrasser du vêtement.

La chemise retirée, il pressa sa main contre son dos et enlaça son autre main dans ses cheveux, l'attirant dans un autre baiser brûlant, d'une intensité qui frôlait le bleu. Charlotte haletait tandis que Thranduil continuait à embrasser son cou et sa clavicule, et elle se cambra inconsciemment. Il murmura quelque chose en sindarin, mais Charlotte était trop loin pour se soucier de ce qu'il disait. Son corps tremblait à l'idée d'avoir un orgasme, une libération que lui seul pouvait lui donner.

Charlotte décida de faire ce qu'elle désirait depuis longtemps. Elle passa sa langue sur le bout pointu de son oreille et fut récompensée par une forte inspiration, suivie d'un profond gémissement de la part de l'elfe. Il semblerait que les oreilles des elfes soient très sensibles, se dit-elle avec suffisance. Sa suffisance fut immédiatement effacée lorsque sa bouche se referma sur son mamelon à travers le tissu en dentelle de son soutien-gorge, ses dents effleurant délicatement le bourgeon rosé.

Charlotte ne savait pas jusqu'où elle pouvait aller. Thranduil l'emmenait vers de nouveaux sommets, non seulement physiquement, mais aussi mentalement et émotionnellement. Elle n'avait jamais vu le désir et l'amour s'entremêler aussi étroitement pour provoquer une explosion d'une telle ampleur en elle. Elle avait l'impression qu'elle allait se briser en mille morceaux sous ses soins.

Soudain, elle se sentit basculer sur le dos dans le sofa, Thranduil planant au-dessus d'elle avec une intention sombre et brûlante inscrite sur ses traits.

L'atmosphère se modifia et s'épaissit de la promesse de ce qui allait suivre.

Le cœur de Thranduil se serra à la vue de Charlotte étendue devant lui, complètement à sa merci. Mais il se rendit compte qu'il était également à sa merci. Ce soir, ils allaient s'unir, une union qui scellerait leurs destins et les accompagnerait jusqu'à la fin de leur vie commune.

Thranduil s'abaissa sur elle, savourant la sensation de ses jambes s'enroulant autour de sa taille tandis qu'il l'embrassait avec une passion profondément ancrée. Il était vaguement conscient que ses ongles s'enfonçaient dans son dos, et la douleur couplée à la fervente urgence l'envoya presque au bord du gouffre. Enroulant ses bras autour d'elle, Thranduil la souleva et se mit debout.

- Même si j'aimerais faire l'amour avec toi devant le feu, je crois que je préférerais le confort d'un lit pour te faire entièrement mienne, murmura-t-il contre ses lèvres.

Charlotte n'eut pas le temps de protester, car il se dirigea rapidement vers sa chambre, la portant sans effort. La pièce était plongée dans l'obscurité et Charlotte s'accrocha à lui, se sentant vulnérable dans sa cécité.

Thranduil la déposa sur le lit avec précaution, la poussant doucement vers l'arrière jusqu'à ce qu'elle soit allongée sur le dos. Son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine tandis qu'elle se demandait ce qu'il allait faire. L'impossibilité de voir ce qu'il allait faire augmentait son anxiété et elle se retenait de se tortiller d'impatience.

Le lit s'inclina lorsque Thranduil rampa à côté d'elle et elle tendit aveuglément la main vers lui. Il prit sa main dans la sienne et embrassa tendrement le dos avant de placer fermement ses mains de chaque côté de sa tête.

- Ce soir, j'ai l'intention de te vénérer, meleth nîn, murmura-t-il, la voix basse et rauque. Cette promesse torride la fit vibrer comme les courants de l'océan, forts et pressants.

Charlotte gémit tandis que Thranduil embrassait et mordillait sa peau brûlante, prenant le temps de goûter et de sentir chaque parcelle de son corps dont il mémorisait chaque courbe. Il écouta attentivement les bruits qu'elle émettait et apprit bientôt quels endroits la faisaient gémir et lesquels la faisaient crier d'une passion effrénée. Son corps tout entier était vivant et vibrait d'ardeur et il allait bientôt se consumer dans son feu.

Ses doigts s'accrochèrent sous le tissu de sa culotte et il l'enleva avec une lenteur atroce, faisant durer ce moment d'anticipation. La culotte et le soutien-gorge furent jetés sur le sol de la chambre, perdus dans l'obscurité de la nuit. Thranduil embrassa la chair de l'intérieur de sa cuisse et descendit vers ses mollets jusqu'à ce qu'il atteigne ses pieds.

- J'aimerais que tu gardes tes talons, déclara-t-il fermement, ne laissant aucune place à l'argumentation.

- Oui, mon roi, souffla Charlotte.

Elle aurait accepté n'importe quoi si seulement il mettait fin à cette torture sensuelle qu'il lui faisait subir. Thranduil se sourit à lui-même, satisfait de l'avoir réduite à cet état passionnel.

Le poids du lit diminua lorsque Thranduil en descendit, et Charlotte déglutit difficilement en entendant le bruit inimitable de son pantalon tombant sur le sol.

Thranduil rampa le long de son corps comme une panthère, leur peau chaude se frottant l'une contre l'autre, tandis qu'il déposait lentement des baisers le long de son corps avant de capturer ses lèvres dans un baiser ardent.

Thranduil se retira suffisamment pour contempler avec adoration la femme qui s'abandonnait à lui, tout comme il s'abandonnait à elle. Il lui caressa tendrement la joue, son cœur se serrant sous l'effet de l'amour effréné qu'il éprouvait pour elle.

- Gi melin, Charlotte.

- Je t'aime aussi, Thranduil, murmura-t-elle sans hésiter, sa main venant se poser contre la sienne.

L'obscurité de la nuit fut témoin de leur unité passionnée, de leur amour scellé dans l'acte le plus vulnérable et le plus intime que deux amants puissent partager. Alors qu'ils murmuraient leur amour et criaient leur nom l'un à l'autre pendant que la tempête les engloutissait, leurs destins étaient irrévocablement liés l'un à l'autre. Il n'y aurait pas de retour en arrière possible.

À suivre...