Note : Hello ! Tout petit blabla, mais pour la petite info j'ai été très active il y a quelques temps sur le fandom, je postais sous le nom Takkaori (bon sur FFnet contrairement à wattpad surtout et AO3 sur lesquels je poste aussi, dans la catégorie "français" de DGM j'imagine que ça se verra mes fanfics apparaissent pas loin dessous celle-ci xD.), j'ai changé de pseudo mais c'est bien moi (je voulais un nom nouveau qui me correspondait mieux, ayant ce pseudo depuis 2015). Mon amour pour DGM n'a pas disparu, même si ça fait bien un an et des brouettes que je n'ai pas posté de textes avec la vie irl, déjà que j'étais peu active, mes fictions en cours sont à l'arrêt, cela dit je les continue tranquillement depuis quelques mois, ne serait-ce que pour moi. Je viens tester la température pour voir si ça intéresse toujours des lecteurs avec une petite série de OS smut/romance. Comme j'étais déjà un peu seule à écrire sur ce fandom du temps où je postais pas mal, je m'attends pas à ce qu'il reste grand monde mais tant pis o/.

Du coup, ce texte est une petite série sans prétention, sans prise de tête, si vous voulez du BL un peu érotique, y aura sans doute des chapitres mignons aussi, on verra l'inspi. Hésitez pas à me faire savoir si vous voulez d'autres textes !

Bonne lecture à ceux qui liront :))


—Je vais bientôt te montrer où tu dois être, susurra Kanda en le maintenant au sol, son corps sous le sien.

—C'est-à-dire ? souffla Allen, transpirant de leur effort au combat, désarmé.

Le sourire de Kanda fut presque flippant.

—Entre mes jambes.


Depuis qu'Allen avait demandé à Kanda de l'aider à maitriser son épée, en lui apprenant l'art du kendo et de l'escrime dans un sens plus large, il réalisait que ce dernier n'avait comme qui dirait pas décidé de ne l'initier qu'à ça.

À la fois pour son plus grand bonheur ainsi que sa plus grande tourmente.

Allen déglutit. Kanda le maintenait sous lui, et sa main s'approchait dangereusement de ses cuisses. Allait-il succomber encore ? Oui. Mille fois oui. Il était faible, et il le savait. Il ne se trouvait aucune excuse. Il était à la merci de l'autre garçon.

En même temps, Kanda et lui se tournaient autour depuis quelques semaines. Désormais, il voulait concrétiser. Et la façon qu'avait l'épéiste de prendre le dessus sur lui avait de quoi lui plaire et l'exciter. Allen ne savait jamais quand Kanda aurait envie de lui. Ça avait commencé à se produire de façon inattendue, à chaque fin d'entraînement... pour ne devenir donc plus si inattendu que ça, en fait. Et ça s'était espacé. Parfois, Allen se mettait lui-même dans une position de désavantage, coulant un long regard à Kanda, sans que l'épéiste ne daigne lui accorder le sien en retour, partant sans demander son reste.

Comme si rien n'était vrai, comme si Allen imaginait des choses. Pour la plus grande frustration du maudit, qui voulait que ça continue.

Puis, quand, par sa fierté blessée, Allen faisait tout pour ne pas être perdant, Kanda semblait vouloir lui montrer qu'il gagnerait toujours.

Oh, ils n'avaient pas réellement fait quoi que ce soit de notable, en vérité. C'était le plus pathétique et le plus dommage. Ça durait, ça le chauffait sans se concrétiser.

Allen s'était juste fait toucher les fesses plusieurs fois, Kanda se montrant souvent entreprenant après l'avoir désarmé, lui pressant gentiment la chair— il attrapait ses fesses, les palpaient entre ses mains, et s'approchait dangereusement de son entrejambe sans jamais s'y attaquer directement. Il ne faisait que le taquiner. Le salaud.

Allen avait bien cru que ces jeux de séductions étaient une blague au début. Kanda l'avait plaqué au sol, et avait refusé qu'il reprenne son arme, le gardant sous lui, en le fixant d'un drôle d'air. N'ayant pas tout de suite été réceptif, Allen ne comprenait pas. Il avait paniqué en croyant qu'il voulait le buter, s'était énervé, mais Kanda avait plaqué sa main contre son torse, pas violemment, il avait caressé, en remontant jusqu'à sa gorge. Si ça aurait pu le faire flipper davantage, Allen avait d'instinct compris que le geste n'avait pas une portée agressive.

Non, il y avait eu là-dedans quelque chose de profondément érotique.

L'autre jeune homme avait touché sa carotide, sa nuque. La caresse avait amoindri la résistance d'Allen. Et là, il avait compris. Kanda lui demandait de façon muette via ses doigts qui trainaient dans son cou s'il pouvait faire plus.

Allen avait saisi sa main, lui faisant un signe de la tête approbateur, et il s'était laissé tripoté.

Si le maudit pensait qu'ils sortiraient de ces agaçants tâtonnements trop chastes bien vite, ça n'avait pas été le cas. Et à chaque fois, Allen n'osait pas réclamer plus, de peur de se montrer trop désireux et d'ainsi faire fuir Kanda, qui n'aurait pas forcément envie d'être supplié. Il avait l'impression d'être une poupée de chiffon, d'être soumis aux désirs de Kanda qui l'explorait sans jamais aller trop loin et contenter le besoin qu'il faisait naître en lui, Allen était bien souvent obligé de prendre les choses en main dans sa chambre, s'imaginant celles de Kanda à sa place.

Ça l'excitait toujours plus. Mais ça le frustrait aussi davantage. Et il ne savait pas si ça participait à la gaule qui naissait entre ses jambes à chacun de leurs entraînements.

Aujourd'hui, c'était tout de fois un peu différent, il s'agissait de la première fois que Kanda parlait en faisant ça, qu'il réclamait littéralement de l'avoir entre les jambes. Il grognait d'habitude. Et aujourd'hui, Kanda soupirait contre son oreille, les faisant tout les deux glisser sur le côté pendant que sa main maintenait sa gorge et qu'il pelotait son cul avec toute l'application du monde.

Cette fois, Allen sut que ce ne serait pas comme d'habitude.

Il l'espéra.

Se laissant faire, se maintenant à moitié sous Kanda, il n'y avait qu'assez d'espace pour que sa main puisse masser ses fesses entre son pantalon et le sol, il sentit bientôt sa main parcourir l'intérieur de sa cuisse, et rougit de plaisir, son entrejambe se contractant. Kanda répéta la chose avec l'autre cuisse, les lui ouvrant, Allen retenant avec peine son gémissement — il refusait de se montrer trop hâtif et trop accessible sans savoir où ça allait et surtout si Kanda lui donnerait ce qu'il désirait.

Au fond, il ne savait pas s'il était prêt. Mais comme d'habitude, Kanda ne lui laissait pas vraiment de choix sans pour autant s'imposer à lui et c'était ce qui lui plaisait. Avec eux, tout était toujours bizarre de toute façon. Alors pourquoi ça ne le serait pas aussi ? Le sexe était quelque chose de profondément incompréhensible, Allen avait la sensation que tout était en effet plus bizarre avec le prisme du désir dans l'oeil.

Une bonne chose, une mauvaise, Allen l'ignorait.

Tout ce qu'il savait, c'est qu'il crut mourir lorsque la main de Kanda s'approcha du bouton de son pantalon. Enfin ! Kanda le déboutonna efficacement, et retourna palper son fessier, Allen tremblant de désir. Il sentait ses cuisses devenir moites et lutta contre la pulsion de les resserrer dans un réflexe qu'il chassa.

Il sentait aussi la chaleur entre eux s'élever dans la pièce, ils avaient chaud, et ne s'en soucia pas, parce qu'il se doutait que si Kanda faisait tout ça, c'était parce qu'il savait. Il savait qu'ils étaient pareil, qu'ils avaient les mêmes désirs.

Car si Allen, en tant qu'homme, aurait dû se sentir horriblement vexé, dégouté, voire effrayé, à l'idée qu'un autre garçon jette son dévolu sur lui et le touche ainsi, il ne ressentait pas ça du tout. Au contraire, c'était un soulagement que Kanda soit comme lui. Dans le sens où il avait tellement rêvé de se déclarer mais eu peur de se faire casser la gueule. Parce que finalement, Kanda n'était pas de ceux qui le mettraient en danger. Pas plus qu'il ne lui nuirait ou le violenterait. Au fond, il se doutait bien qu'il n'avait qu'un mot à dire, qu'un geste, pour que tout s'arrête.

Et il ne voulait pas. Pas alors que son sexe le brûlait de désir et qu'il devait commencer à pouvoir casser du béton à l'idée d'être pris.

Kanda souleva son débardeur de combat, Allen retenant un hoquet de surprise si ridicule lorsque ses mains chaudes se posèrent contre son torse. Ses doigts pincèrent son téton, et son autre main caressait son cul, juste proche de la bosse de ses burnes, oh, proche de ses parties les plus intimes. Il tremblait contre lui, la bouche pincée et les yeux clos pour ne pas perdre contenance. Il écarta de lui-même les jambes lorsque Kanda glissa sa cuisse entre elles, son genou frottant maintenant contre son entrejambe.

Allen était excité comme jamais. L'autre garçon grognait contre son cou, il continuait à peloter ses pectoraux, puis sa main libre dézippa sa braguette, baissant son pantalon, libérant de moitié son bas-ventre, tandis qu'il — putain — faufila doucement sa main à l'intérieur du vêtement.

Kanda rencontra son pénis à demi bandé qu'il s'amusa à effleurer, puis à prendre franchement en main, le caressant lentement, de manière fugace, trop fugace. Puis, l'épéiste lui ordonna de lécher ses doigts, ce qu'Allen fit, obtempérant de manière beaucoup trop complaisante pour être innocent.

C'était définitivement horrible, ce désir qui le bouffait intérieurement, cette langueur intense qui le consumait comme une fièvre abrutissante.

Car il était bien ainsi, ce désir, à l'abrutir, à l'avilir, il se sentait bas et soumis à des instincts plus que douteux.

Il ignorait quant à s'il haïssait le désir, ou s'il l'adorait. Car le plaisir, lui, était gratifiant. Du peu que Kanda lui donnait.

—Tu comptes m'abandonner comme ça, encore ? le tança Allen malgré lui.

Il faisait fi de sa fierté en confessant sa hâte.

Kanda secoua la tête contre son cou, il sentit le mouvement de son menton dans sa nuque, l'air qu'il sifflait par le nez. Il frissonna longuement. Le kendoka choisit ce moment pour répondre.

—Non.

Cette voix suave l'acheva. Allen gémit dans un sursaut lorsque son sexe fut empoigné avec plus de franchise, Kanda utilisant ses doigts mouillés pour apporter une lubrification sommaire à son sexe, le caressant ainsi avec plus de fluidité. Oh, dieu, que c'était bon. Allen s'étrangla en réponse à ses mouvements, complètement asservi.

Son corps s'effondra en arrière, retenu par le corps Kanda. Lequel caressa son sexe avec plus d'ardeur, faisant lentement remonter la peau jusqu'au gland, que son pouce humide caressait juste au niveau du frein dans le geste, sadique. C'était intense. Allen n'avait pas envie qu'il s'arrête. C'était ce dont il rêvait depuis des mois. Ça, et le fait qu'un jour, Kanda le prendrait franchement. Il n'avait jamais pensé qu'il aurait aimé être pris, mais la façon dont Kanda le dominait — car c'était ce qu'il faisait, il prenait le dessus, il l'avait fait depuis la première seconde et ça avait plu à Allen. La façon dont il massait son cul, aussi. Ça lui semblait peu naturel mais il aurait tant voulu qu'il glisse un doigt en lui.

Pour lors, il se satisfaisait amplement des mains de Kanda, si douces et fermes, contre son sexe. Il ne tarda pas à gémir plus franchement, la branlette s'adoucissant pour mieux repartir, Kanda était doué, forcément, il était un garçon aussi, il savait, mais... Allen avait l'impression que ça allait plus loin que ça, comme s'il connaissait son propre plaisir alors que c'était techniquement la première fois qu'il le touchait. C'était différent pour chacun, aussi, Kanda n'aimait peut-être pas les mêmes choses que lui. Pourtant, il touchait exactement comme Allen avait besoin pour que l'orgasme monte en lui.

Son bas-ventre se contracta violemment alors qu'il sentit l'orgasme l'envahir. Il respira enfin — il ne s'était même pas rendu compte qu'il avait arrêté, non, il avait retenu tout l'air en lui — son expiration faisant écho dans la salle tandis que l'euphorie intense le gagnait. Son pénis s'arqua sous les assauts délicieux qu'il subissait, et il éjacula, Kanda le branlant jusqu'à ce qu'il ait fini de se répandre dans sa main.

Allen réalisait encore peu ce qui venait de se passer, il était toujours perdu entre ses halètements de plaisir et la difficulté à redescendre, ça faisait comme s'il avait attendu ça toute sa misérable existence, comme s'il avait été assoiffé et qu'on venait de lui donner un grand verre d'eau.

Impossible pour lui d'empêcher le tremblement de ses jambes, et sa respiration qui sifflait méchamment. Kanda le lâcha, essuyant sa main souillée sur son propre pantalon. Il toucha le bras d'Allen, le faisant tourner la tête face à lui.

Et il l'embrassa.

Allen ferma les yeux, se laissant faire, toujours autant docile. Il attendait. Il ne savait pas ce qui allait se passer, mais, ça lui faisait vivre quelque chose de merveilleux, qu'il ne regrettait pas.

Si Kanda voulait le baiser, là, tout de suite, il décida qu'il se laisserait aussi faire.

Enfin, non.

Il ne ferait pas que se laisser faire. Il se donnerait sans hésiter, s'empalerait de lui-même. Il était fébrile à l'idée que ça arriverait, ou que, comme les autres fois, ça n'arriverait pas.

Kanda jouait peut-être encore.

—Kanda, je veux...

—Chut.

Il l'embrassa encore, le coupant brutalement alors qu'Allen allait déclarer son foutu désir.

Le baiser était agréable, pourtant. La bouche de Kanda contre la sienne, c'était quelque chose. Ça aussi, il avait l'impression de l'avoir attendu, et il se sentit vide lorsque Kanda s'éloigna.

—À demain, Moyashi. Rejoins-moi dans cette même salle.

Connard.

Allen se mordit la lèvre à sang, serrant les poings. Heureusement que Kanda l'avait coupé, il n'aurait pas supporté de s'être enfin humilié à demander ce qu'il n'aurait pas ça. Alors c'était ça, un piètre avant goût... certes, il avait eu un orgasme, mais putain ! Allen voulait plus. Kanda devait forcément le voir.

Justement, c'était le problème. Kanda jouait trop. Il ne voyait pas qu'Allen avait atteint sa limite.

Rageusement, Allen se plaignit ouvertement pour la première fois.

—Tu t'arrêtes encore quand ça devient bien, enfoiré ! J'en ai marre !

—Je t'ai fait jouir, estime-toi heureux. Attends demain, ça te plaira peut-être.

Allen dut se retenir de s'énerver. Il avait envie de faire remarquer à Kanda qu'il en avait assez soupé, de son comportement ambigu et frustrant, qu'il voulait comprendre ce qu'il voulait de lui, de eux. L'excitation de la surprise l'emportait. Et pire encore, il comprenait que ce jeu du chat et de la souris, ça lui plaisait autant que le reste.

Voire plus.

De ne pas savoir, d'attendre... C'était quelque chose de sexy. Ça surpassait sa rage. Qui demeurait pourtant présente.

—Tu me fais chier, Kanda.

—Bon vocabulaire. Toi qui es si poli, c'est beau.

—Et toi qui l'es moins, tu peux parler. À demain, se contenta de déclarer Allen en se retournant.

Il avait intérêt à prendre une douche et à se changer. En avisant le pantalon de Kanda avec un dernier coup d'oeil, il se fit la réflexion que celui-ci aussi, sauf s'il voulait expliquer à toute la Congrégation pourquoi son pantalon comportait une tâche collante et blanche. Il aurait adoré voir la tête de Luberrier ou de Chao Ji s'ils l'avaient croisé ainsi.

—Tu seras pas déçu de ce que je prévois pour l'entraînement, dit Kanda en le dépassant en direction de la porte, on va s'amuser.

Ces paroles pleines de promesses laissèrent Allen faible dans ses genoux et dans son bas-ventre.

Il l'avait vraiment mauvaise.

Pourtant, il savait qu'il se coucherait en attendant demain avec impatience. Que, l'espace d'une nuit, et peut-être d'une journée si Kanda se montrait clément lors du prochain entraînement, il oublierait le reste. Il n'y aurait que ça. Se demander s'il aurait satisfaction, ou s'il aurait seulement le droit de goûter un bout du gâteau à défaut de le manger tout entier.

Ça le tiendrait éveiller, ça le tourmenterait, ça l'agacerait. Ça n'en restait pas moins un sentiment plaisant.

Allen se consolait en se répétant ceci : Kanda et lui avaient toujours eu une relation étrange. À l'instar de leurs interactions quotidiennes, il n'y avait rien d'étrange à imaginer que ce qu'ils faisaient là, peu importe comment cela pouvait se qualifier, ne fonctionne pas autrement. L'important, c'était que ça fonctionne bel et bien.


Note : Un avis ? N'hésitez pas !

Bonne journée et merci d'avoir lu !