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(Longues) Notes de l'Auteure :

Aujourd'hui, c'est le triste anniversaire de la mort de Mick.

Oui, cela fait déjà 7 ans qu'il s'est fait assassiner par Mr Ketch...

Merveilleux...

Comme toutes les nuits, j'ai fait des cauchemars, et le dernier était assez étrange. Il y avait Mick, qui devait fuir et se cacher, et pour ce faire, il a choisi un autre nom de famille. Adieu "Davies", et je me souviens très clairement de son nom d'emprunt :

"Cochrane"...

Un nom que je n'avais jamais, jamais entendu avant cette nuit. Du coup, j'ai cherché sur Internet ce matin, et apparemment, il s'agit d'un nom de famille Irlandais et Écossais.

Bon, ça m'arrive assez souvent de cauchemarder sur des choses que je ne connais pas du tout, mais qui existent vraiment.

Je me suis réveillée avec une crise de névralgie. (Je suis atteinte d'une maladie au nom étrange de : "Névralgie d'Arnold".)

Et, je me suis réveillée avec la chanson : "Heroes" par David Bowie, en tête.

Sauf, que j'avais la version du film "Moulin Rouge".

Allons-y !

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"I, I will be king,

And you, you will be queen,

Though nothing will drive them away,

We can beat them, just for one day."

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Mon Mick était en fuite, essayant d'échapper aux horribles "Hommes de Lettres Britanniques", surtout de l'infâme Directrice Dr Hess et du psychopathe Mr Ketch.

Ainsi, Mick abandonna son nom de famille "Davies" pour celui de "Cochrane". Dans le même genre, "Mick" étant le surnom de "Michael", il privilégia son prénom entier pour passer inaperçu le plus possible.

Cependant, son physique ne changea pas beaucoup :

Il avait toujours ses cheveux ébène en bataille, sa fine barbe de trois jours, et ses cernes qui ternissaient ses magnifiques et profonds yeux couleur glace.

Translucides...

Il portait un simple jean, usé et troué par endroit, une chemise blanche, trop grande et froissée, ainsi que des chaussures noires.

Il se cachait dans un Q.G bien spécial :

Créé et tenu par d'autres fugitifs comme lui. Certes, les autres personnes du groupe ne fuyaient pas forcément les "Hommes de Lettres Britanniques", mais chacun avait des démons à leurs trousses.

Et moi ?

Eh bien, je me trouvais présentement sur une plage.

Une belle et grande plage, en pleine nuit, sous les étoiles et la lune qui éclairaient le ciel noir. La mer devant moi ne ressemblait qu'à une immensité sombre, se mouvant étrangement sous l'éclat des astres.

Je portais, comme toujours, une longue robe bleu marine, des Converses All Star blanches, et comme il faisait froid, j'avais une simple veste en cuir, avec des poches. J'étais assise sur une serviette étendue sur le sable, admirant le reflet de la lune sur la mer noire.

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"We can be heroes, just for one day,

And you, you can be mean,

And I, I'll drink all the time,

'Cause we're lovers, and that is a fact,

Yes we're lovers, and that is that."

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Alors que j'admirais la forme diffuse devant moi, assise sur la plage, une voix résonnait dans mon Palais Mental. J'entendais à nouveau les paroles incessantes de mise en garde de mon ami Johnny, qui répétait sans discontinuer :

"Alisone... Mick ne t'apportera que la mort. C'est un fugitif ! Et, ses ennemis, deviendront les tiens. La mort vous poursuivra jusqu'à la fin..."

Très joyeux...

Une partie de moi savait pertinemment qu'il avait raison. Mais, je taisais cette pensée, pour seulement me concentrer sur Mick.

Je n'étais pas la seule sur la plage, même en pleine nuit. Il y avait des couples qui s'embrassaient, des jeunes complètement ivres qui voulaient faire un bain de minuit, et d'autres personnages dont je me fichais. Je pensais à Mick, lorsqu'une détonation me fit sursauter. Une fumée orangée éclaira la plage, une explosion retentit et je me levai d'un bond. Il n'y avait aucun blessé et je crus un instant qu'il s'agissait des jeunes, toujours ivres, qui jouaient avec des feux d'artifices, comme ça arrivait souvent.

J'ai secoué la tête pour me rasseoir.

Cependant, cinq minutes plus tard, une nouvelle explosion retentit.

Juste derrière moi, à quelques mètres à peine. Comme si les bombes se rapprochaient de moi.

Aucun blessé, fort heureusement.

Néanmoins, je commençais à me poser des questions... La déflagration illumina la plage et les dunes juste assez pour que je puisse repérer des individus suspects.

Puis, mon téléphone portable retentit et me ramena à la réalité.

Ce n'était pas un Smartphone que j'avais en main, je cauchemarde rarement avec des téléphones du présent. Non, je tenais en main un vieux portable que je possédais durant les années 2007-2008, un Sony Ericsson W300i de couleur vert pomme.

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"Though nothing will keep us together,

We could steal time just for one day,

We can be heroes for ever and ever,

What d'you say ?"

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J'ai rapidement décroché.

C'était Mick. Sans surprise.

Au départ, la conversation fut des plus basiques, il me demandait comment j'allais, ce que je faisais, où je me trouvais, etc.

Puis, lorsque je lui parlais des explosions, sa voix se tut.

Lentement, il reprit, en tremblant :

- Alisone... Quitte la plage... Tout de suite !

Je tiquai :

- Quoi ? Non, mais...

- J'arrive ! Ne bouge pas ! Je viens te chercher !

Je ne comprenais pas vraiment sa panique soudaine. Mais, il raccrocha et je sus qu'il courait déjà pour me retrouver sur la plage.

J'ai jeté mon téléphone dans mon sac, sur la serviette étendue sur le sable. J'ai admiré les gens autour de moi, analysé les explosions à quelques mètres de là. J'étais tellement perdue dans mes pensées, que j'ai sursauté à nouveau lorsque Mick se jeta devant moi.

- Ali ?! Est-ce que ça va ?

Il me prit dans ses bras, puis me vola un baiser, en reprenant :

- Les bombes viennent des Hommes de Lettres Britanniques ! Ils savent que je me cache et pour me retrouver, ils essayaient de te tuer !

Je plissais des yeux :

- Quoi ? Non, je ne pense pas que...

Il me prit par la main et me tira loin de mon coin sur la plage. Il me tirait en courant le long de la mer noire, dans la nuit.

- MICK !

- 'Michael'. Appelle-moi par mon prénom entier. Ils sont là...

Il courait bien trop vite pour moi et heureusement qu'il me tirait, car j'avais du mal à le suivre. Nous avons longé le bord de mer avant de sortir de la plage pour courir le long des berges de la ville la plus proche. Nous avons traversé le port, puis une crique, pour enfin arriver devant une grotte étrange.

Mick glissa à l'intérieur et je le suivis, toujours accroché à lui.

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"I, I wish you could swim,

Like the dolphins, like dolphins can swim,

Though nothing, nothing will keep us together,

We can beat them, for ever and ever."

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L'intérieur n'avait AUCUN rapport avec l'extérieur. Cela ressemblait à un building ITECH, avec une passerelle métallique qui surplombait une piscine artificielle, taillée dans le sol de la caverne. Mick me tirait toujours, le long du pont de métal, jusqu'à arriver devant un ami à lui, un vieil homme du nom de 'Leland'.

De l'autre côté de la plate-forme, nous sommes arrivés dans une immense salle grise, avec plusieurs portes qui menaient dans des endroits tous différents. Le haut plafond était éclairé de néons rutilants.

Le Q.G n'était pas vide, au contraire, il grouillait de vies et de gens en fuite. Hey ! J'ai même reconnu Blaine DeBeers !

J'avais l'impression de me retrouver au cœur de la Résistance des films 'Star Wars'.

Mick parlementait rapidement avec Leland, en me tenant toujours par la main, lorsque, soudain, je me suis arrêtée d'un coup, au milieu du corridor. Mick s'arrêta à son tour.

- Alisone ?

Une chose venait de me traverser l'esprit. J'ai lâché la main de mon chéri, en faisant demi-tour :

- J'ai oublié mon portable sur la plage !

Mick et Leland me suivirent, mon mari courut derrière moi, en s'écriant :

- Peu importe ! Ali ! Je peux te prêter le mien !

- Non ! Mick, sur mon téléphone, il y a les numéros de ma famille ! Je ne les connais pas par cœur. Et, si je dois me cacher ici durant plusieurs mois, je dois pouvoir leur dire que tout va bien ! Sinon, elles vont s'inquiéter ! Elles vont sûrement déclarer ma disparition !

Je me trouvais désormais à la sortie de la grotte, faisant face à Mick, et terminant ma plaidoirie :

- J'en ai pour cinq minutes. Je cours à la plage, je prends mon téléphone et je reviens.

Je lus dans les yeux translucides de Mick qu'il comprenait, que je devais pouvoir contacter ma famille pour les rassurer. Néanmoins, lui de son côté, n'était pas rassuré.

- OK. Cinq minutes, Alisone.

Je souris et l'embrassai amoureusement, avant de quitter le Q.G secret.

Il faisait toujours nuit et je dus ajuster ma visibilité à la noirceur extérieure, qui contrastait avec les lumières de la cachette.

J'ai couru aussi rapidement que possible, retraversant les berges et les criques, jusqu'à arriver à la mer. J'ai facilement retrouvé ma serviette et mon sac, que personne n'avait touché et, soulagé, je me suis assise.

En tailleur sur ma serviette, je reprenais mon souffle. Et, au moment où je m'apprêtais à glisser mes doigts dans mon sac, j'entendis un son horrible.

'Clic'.

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"Oh, we can be heroes, just for one day,

I, I will be king,

And you, you will be queen,

Though nothing will drive them away,

We can be heroes, just for one day,

We can be us, just for one day."

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En me retournant, je découvris avec horreur Mr Ketch qui se tenait debout devant moi, me toisant de haut, un revolver en main, pointé directement sur moi. Il souriait, de son sourire si sadique. Il portait toujours son costume hors de prix, toujours aussi impeccable.

Il s'assit en face de moi, sans baisser son arme. Je voyais le tatouage en forme de croix chrétienne sur le dos de sa main tenant l'arme.

- Oh, Alisone... Tu tombes bien... Nous cherchons ce traître de Mick...

Mon cœur rata un battement.

- J'ignore où il se trouve...

Ketch gloussa :

- Si tu ne sais rien, tu es inutile. Et nous ne gardons pas les choses inutiles...

Aussi lentement que possible, je glissais ma main vers mon sac pour pouvoir attraper mon téléphone. Je pus toucher mon portable, mais Ketch le découvrit et tira ma main loin de mes affaires. Puis, il rapprocha le canon de son arme à quelques centimètres de mon visage, en rageant :

- Je vais compter jusqu'à dix. Si, à dix, tu ne me dis rien d'intéressant, je te tirerais une balle dans la tête.

Il chargea son revolver.

- Dix...

Mon cœur battait la chamade, menaçant d'exploser.

- Neuf...

Autour de nous, les gens allaient et venaient comme si tout était normal.

- Huit...

Ma respiration se coupa.

- Sept...

J'ai fermé les yeux très fort.

- Six...

Clairement, j'allais mourir, et je n'avais que six secondes pour me faire à l'idée.

- Cinq...

Bien sûr, mes pensées s'envolèrent vers Mick.

- Quatre...

Les yeux fermés, j'attendais le coup fatal, la respiration coupée, en apnée.

- Trois...

Puis, une personne hurla.

Et le 'deux' ne vint pas.

À la place, un homme cria :

- ALISONE !

Avec difficulté, j'ouvris enfin mes paupières, pour découvrir Ketch, étendu sur le sable, assommé par derrière.

- Partons d'ici maintenant !

Je me suis levée d'un bond pour courir avec Leland, mon sauveur, en direction du Q.G secret, tout en jetant sans cesse des regards derrière moi, vérifiant que Ketch ne se relève pas.

Heureusement, nous avons atteint la grotte sain et sauf.

Ouf !

Néanmoins, durant mes quelques minutes d'absence, l'entrée avait drastiquement changé :

La piscine était vide et au milieu de celle-ci, un cercueil reposait solennellement.

Les gens, vêtus entièrement de noir, se tenaient sur la passerelle métallique, la tête baissée vers la boîte brune au milieu du sol de la caverne.

OK... Donc, il y avait eu un mort, clairement.

Aussi lentement que possible, je me suis faufilée entre les gens, essayant de ne pas les déranger dans leur deuil. Il me fallut du temps pour traverser le pont et arriver dans le hall principal.

Je cherchais frénétiquement Mick dans tous les coins et les recoins du Q.G. Je fouillais toutes les salles secrètes, tous les couloirs, même ceux tellement étroit, qu'ils mettaient à mal ma claustrophobie.

Mick se cachait de moi.

Et, je savais pourquoi.

Il pensait que, plus j'étais éloignée de lui et plus j'étais en sécurité.

Tant pis, je ne comptais pas le lâcher pour autant...

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"I, I can remember,

Standing, by the wall,

And the guns, shot above our heads,

And we kissed, as though nothing could fall,

And the shame, was on the other side,

Oh we can beat them, for ever and ever,

Then we could be heroes, just for one day."

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J'ai atteint une autre sortie, à l'opposé de celle que j'avais prise quelques heures plus tôt. Une fois dehors, j'eus la bonne surprise de découvrir qu'il faisait enfin jour. Le soleil éclairait le port, et la marée montante arrivait à la limite des berges qui longeaient le village. Les bateaux de pêche revenaient de leur nuit de travail, les cages remplies de crabes et de langoustes. Je n'avais pas dormi, ni mangé depuis 24h, mais je devais trouver Mick avant de me reposer. J'ai fouillé le village portuaire, fouillant dans chaque magasin, Pub, et Café, demandant à tous les passants. J'ai traversé toutes les ruelles, vérifié chaque rue, fouillé tous les coins et recoins des champs jusqu'au port. En début d'après-midi, je n'avais toujours pas trouvé Mick, mais je continuais.

La marée était si haute que le passage pour rejoindre le Q.G était désormais inondé...

Puis, au moment où je perdais espoir en cherchant un moyen de traverser la mer, une dame en pleurs se dirigea vers moi. Elle avait entendu les villageois parler de moi, puisque je demandais partout et à tout le monde des nouvelles de Mick.

Elle ressemblait à l'image que nous pourrions nous faire d'un mauvais augure, telle une Cailleach. Elle se posta en face de moi pour m'avouer, d'une voix d'outre-tombe :

- Mick est mort... Le cercueil que tu as vu cette nuit dans la grotte, c'était le sien.

Mon cœur s'arrêta de battre.

Mon souffle se coupa.

- Non... Impossible... Mick n'est pas mort !

J'ai couru jusqu'au pont en bois du port, flottant sur la mer. Je pouvais voir l'entrée de la grotte, loin, très loin devant moi. À cause de la marée, impossible d'y accéder. J'ai regardé partout, autour de moi, pour trouver quelque chose, n'importe quoi, qui m'aiderait à traverser. Je n'étais pas sûr de pouvoir nager.

Mes yeux se sont posés sur une vieille cagette, presque plate, en plastique, appartenant sans doute aux pêcheurs.

Le plastique, ça flotte, donc ça fera l'affaire.

Cependant, la marée était désormais tellement haute, que les animaux marins des océans nageaient dans le port. Malheureusement, ce n'était pas de gentils phoques ou de majestueux dauphins.

Non, alors que j'ai sauté dans l'eau avec mon radeau de fortune, j'ai vu des immenses ombres sous mes pieds. Pas des requins, non.

Mais... Des orques.

Alors, oui, les orques sont magnifiques, c'est incontestable. Mais, ce sont surtout des tueurs sans pitié, qui torturent et jouent avec leur nourriture avant de les dévorer. Donc, de voir des dizaines et des dizaines d'orques autour de moi et sous l'eau, n'avait rien de rassurant.

DU TOUT.

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"We can be heroes,

Just for one day,

We can be heroes,

We're nothing, and nothing will help us,

Maybe we're lying, then you better not stay,

But we could be safer, just for one day,

Just for one day."

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J'ai ramé le plus rapidement possible à l'aide de mes mains, jusqu'à sauter sur les rochers près de la grotte secrète. J'étais trempé, en toute logique, j'ai donc enlevé ma veste pour ne pas m'alourdir encore plus.

Je marchais le long des roches, lorsque j'ai rencontré une ancienne amie à moi : Sabrina Spellman. Elle était fidèle à elle-même, avec ses cheveux courts, blonds platine, son bandeau entourant sa tête, et sa jupe noire.

Nous avons discuté quelque temps et je lui ai dit que je cherchais Mick et que l'horrible Cailleach m'avait dit qu'il était mort.

Tout en me suivant, Sabrina tiqua :

- Techniquement, oui. Mais, en fait, non.

- Q-Quoi ?

- Le cercueil au Q.G est bien le sien. Il a fait croire à tout le monde dans le Monde qu'il était mort. Une fine stratégie pour que...

- ... Les Hommes de Lettres Britanniques ne le pourchassent plus !

Sabrina sourit.

Je comprenais enfin ! Bien sûr, qui irait courir après un homme mort ?! Il avait fait semblant de mourir pour se libérer de ses poursuivants ! Et pour m'en libérer par la même occasion !

Je pus souffler de soulagement, en avouant à la sorcière :

- J'allais continuer mes recherches, tu sais. J'aurais traversé le Monde, les sept mers, et les cinq continents pour le retrouver.

Sabrina comprit :

- Je suis littéralement allée en Enfer pour sauver mon copain. Donc, oui, je sais ce que tu ressens.

Tu m'étonnes...

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Puis, je me suis réveillée en sursaut à 4h30 et je suis restée au lit jusqu'à 6h15 en revoyant mon songe en accéléré dans ma tête...

En écrivant cette histoire, je me suis réécoutée toute la Bande Originale du film "Moulin Rouge". Je suis In Love de ce film depuis l'année 2004 (Ouais, déjà 20 ans !) et les chansons sont toujours autant transcendantes !

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Lorsque je n'écris pas mes songes à l'ordinateur, je les écris dans mes carnets. Du coup, j'ai BEAUCOUP de carnets, et je dessine des couvertures spéciales pour chacun d'entre eux.

Pour le N°29, j'ai réalisé un dessin sur une double page, uniquement par des traits noirs, et il m'a fallu trois jours pour terminer cette couverture !

Puis, j'ai écrit un poème pour expliquer l'illustration :

Nevermore N°29

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S'élève ici, ces murs aux pierres grises,

Ruines de cloître, ou ruine d'églises,

Pour la vue des Humains inconscients,

Au Mal, bien trop obscur, qui s'étend.

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Sur le Blackfriars Bridge, il s'achemine,

Mon Mick, que la ville de Londres illumine,

Devant la Tour, apparaissant du brouillard,

Notre Institut, ainsi visible, tel un espoir.

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Affrontons à deux, les Anges Mécaniques,

Puisons dans nos forces les plus magiques,

D'un grimoire occulte et d'un violon,

Bénissent les sortilèges que nous jetons.

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Quand vient la nuit, quand vient le soir,

Jusqu'à ce que la mort nous sépare,

En ce triste anniversaire, triste jour,

J'allume une bougie pour notre amour,

Et je suis, vêtue de ma robe sombre,

Noire, comme les Chasseurs d'Ombres.

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08.04.2024

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