New York, restaurant ''La Gastronomie Authentique''
Le chef cuisinier et patron du restaurant Carlos Douglas observe les deux personnes attablées. Ils sont les seuls à être présent alors que son restaurant devrait grouiller de vie. Son restaurant est proche du bâtiment de l'ONU et une large zone autour de celui-ci est interdite aux civils. Le gouvernement l'a déjà prévenu qu'il sera remboursé des pertes occasionnées.
Il reconnaît l'homme attablé, étant un habitué du restaurant. Cependant, la femme qui se trouve en face de ce dernier est pour le moins des plus éblouissantes. Il n'avait jamais vu une femme aussi magnifique sauf lors des élections des miss. Elle a des formes qui accentuent sa beauté et elle porte une étrange tenue, semblant être un mélange entre une robe et un habit.
- Bonjour, Ronan, dit-il avec politesse. Cela faisait un moment que je ne t'avais pas vu.
- Bonjour Carlos, répond l'hackeur. Tu sais, je ne peux pas non plus m'offrir un de tes plats souvent.
- Tu sais pourtant que mon restaurant fait des plats abordables, même pour des salaires plus faibles. Mais je pense qu'avec ce qui se passe en ce moment, tu as tes raisons. Qui est cette magnifique femme qui est avec toi ? prononce-t-il avec politesse et respect.
- Je me nomme Aryaali Zeusia Stasim. Je suis la capitaine d'un des navires de la république.
- Je vois. Si on m'avait dit qu'un jour je verrais une extraterrestre, de surcroit une femme humaine manger dans mon restaurant, je pense que je ne l'aurais pas cru. C'est un honneur de vous servir, madame Stasim, dit Carlos avec révérence et politesse.
- Tu en fais trop Carlos.
- Je ne fais que rendre la politesse à une femme venant d'une grande famille. Mon apprentissage en France est toujours vivace. Est-ce un rendez-vous galant ?
- Non, une simple proposition de la part de monsieur Freeman. Il a piqué ma curiosité et je suis également curieuse de goûter vos plats.
- C'est un honneur. Avez-vous trouvé votre bonheur ?
- Hélas non. J'ignore en quoi consiste vos plats et ils m'ont l'air tous délicieux.
- Je comprends. Dite-moi, quel genre de plat appréciez-vous en général ?
- Hm, des plats pas trop lourds mais qui ont du goût.
- Je vois. Dans ce cas je peux vous proposer cette entrée, suivie de ce plat et enfin de ce dessert.
- Je vais suivre vos conseils, répond Aryaali.
- Très bien. Pour toi Ronan, je te prépare le plat habituel ?
- Non, je vais changer mes habitudes et prendre ce menu-là.
- Tu es dépensier aujourd'hui Ronan.
- J'ai gagné en un mois plus qu'en quatre. Je peux donc me faire plaisir. Surtout que je doute que tu acceptes les crédits républicains.
- Non, je ne pense pas. Sinon, je peux vous proposer ce vin, madame Stasim. Il accompagnera agréablement vos repas.
La femme accepte et Carlos prévient ses chefs de préparer les commandes. Les commandes arrivent, servis par le chef Douglas en personne. Aryaali apprécie chaque plat, ne cachant pas son bonheur. Une fois le dessert pris, elle est ravie du repas.
- Cela fut absolument délicieux. J'ai mangé plusieurs repas faits par de grands cuisiniers mais les vôtres avaient un petit quelque chose en plus que je ne saurais décrire.
- Nous y insufflons un peu de notre volonté. Pour nous, cuisiniers, la gastronomie est un désert que l'on continue à explorer.
- Je le comprends facilement. Votre escalope de poulet est à la fois tendre, juteuse et légère. Je n'avais jamais connu un animal pouvant avoir autant de bienfaits dans sa viande. De même que ce dessert glacé. J'en ai encore des frissons.
- Cela me fait plaisir de vous entendre.
- J'ai remarqué que votre restaurant a une décoration particulière. Qui sont les portraits que vous avez accrochés ?
- Il s'agit des plus grands ouvriers français représentant la gastronomie. Il y a Fernand Point, Paul Bocuse, Pascal Caffet, Andrée Rosier, Pierre Marcolini, Philippe Urraca et bien d'autres.
Aryaali écoute le chef Douglas avec attention. Elle y voit toute la passion de la cuisine dans sa voix. Ils parlent et le bruit de véhicules s'arrêtant se fait entendre.
- Tu attendais d'autres clients Carlos ? demande Ronan.
- On peut le dire. On m'a contacté si je pouvais ouvrir pour certaines personnes.
- Des VIPs pour l'étage ?
- Tu y es presque Ronan. D'ailleurs, tu comprendras quand ils entreront.
La porte s'ouvre et les clients mystérieux se révèlent. Il s'agit des jedis Plo Koon, Amari, Illi, Ayala, Kit Fisto, Ki Adi Mundi, Anakin, Obi-Wan et Ashoka. Leur venue surprend la capitaine Stasim qui allait se mettre au garde à vous. Seulement, Ronan lui indique de ne pas le faire, étant en civile.
- Bien le bonjour, jedis, dit simplement Douglas. Si vous voulez me suivre, votre table est déjà prête.
Sur le chemin Amari et Illi constatent la présence de la capitaine avec un autre humain.
- Bonjour capitaine Stasim. Il est surprenant de vous trouver ici, admet Illi. Je pensais que vous resteriez sur le Venator.
- Telles étaient mes intentions au départ, mais cet homme m'a poliment proposé de goûter à la nourriture terrienne. Ma curiosité a été la plus forte. Que faites-vous ici ? Je pensais que vous resteriez au bâtiment.
- Il est vrai, lui répond Amari. Seulement, nous avons pensé que pouvoir goûter de la nourriture terrienne nous en apprendrait plus sur eux.
- Je peux déjà vous prévenir que les repas sont très bons. Je constate que tous ne sont pas présents.
- Maitre Windu est en méditation pour comprendre son erreur de jugement, de même pour maître Saesee. Maître Krell continue à rester à bord de son vaisseau. Concernant maître Gallia, elle aimerait que l'on lui rende son sabre.
- Les chercheurs africains du groupe technologie Wakanda la lui rendront, leur répond Ronan. Une fois que l'on aura compris son fonctionnement et comment le contrer.
- Vous ne nous faite pas confiance ? s'étonne Amari.
- On applique juste une simple logique. Comprendre comment fonctionne l'armement adverse pour mieux s'y défendre. C'est le b.à.ba de la stratégie militaire. Sans ça, on court à la catastrophe. Votre camarade récupérera son arme, profitez de manger ici, dit Ronan.
Les deux jedis sourient avant de tous s'attabler. Carlos active l'affichage du menu qui apparait en format holographique. Seulement, ce dernier est écrit en anglais. Il demande à Ronan de remédier à ce petit souci. Une fois réglé, il reste à l'écoute des clients.
- Dites-moi chef Douglas, demande Anakin, que signifie les différentes parties ?
- Il s'agit de plats spécifiques aux pays de mes amis et collègues cuisiniers qui se trouvent en cuisine. Nous avons l'Inde, le Japon, l'Italie et la Grèce. Moi-même je me suis spécialisé dans des recettes purement françaises. Nous avons restreint les recettes pour mes camarades pour éviter d'avoir trop de choix.
- Que signifie la deuxième ligne ? questionne Ayala.
- Il s'agit de la composition du menu pour les étages réservés aux VIPs. Le menu est plus complexe et comporte davantage de denrées plus fines et goûteuses. Les repas sont plus chers tandis que ceux-ci sont à un prix abordable. Je pense que cela n'irait pas pour vos palais, étant donné que vous n'avez jamais goûté à notre nourriture. D'autant plus que vous êtes avec une enfant.
La remarque agace Ashoka.
- J'ai quatorze ans ! Arrêtez de me prendre pour une enfant.
- Alors, je me ravise, vous êtes une adolescente mais pas encore adulte. Pas selon nos normes.
Ashoka soupire de dépit.
- C'est déjà dur de subir les séances du docteur Stanley.
- Il est certes sérieux et dur, mais c'est pour ton bien, Ashoka.
- Merci maître.
- Je dois bien admettre que nous avons bien sous-estimé la capacité du général cyborg pour répandre la peur, reconnaît Fisto.
- Oui, continue Ki-Adi-Mundi. Peut-être est-ce pour cela que la force nous a envoyé sur votre monde.
- Je ne suis qu'un cuisinier, je ne suis pas un psychiatre. D'ailleurs, je peux supposer que les jedis Kenobi et Skywalker sont comme nous, mais pour vous, j'aimerais savoir si vous pouvez faire une allergie ou une intolérance à certains types d'aliments.
Les jedis ne cachent pas leur étonnement devant sa prévenance et ils sont pour le moins un brin confus. Ils ne se sont jamais posé de question sur l'alimentation. Ils répondent par la négation. Puis chacun choisit un repas.
- Etes-vous sûr de vous, monsieur Skywalker ? Il s'agit d'un plat très épicé.
- J'en ai déjà mangé. Il faut bien être courageux.
- Très bien. Sinon, vous ne prenez rien, monsieur Plo Koon ?
- Il est très difficile pour moi de manger à cause de mon masque. Je suis surtout venu pour accompagner mes camarades.
- Je vois. Peut-il s'ouvrir pour laisser passer un objet comme une paille ?
- Oui, je peux boire des boissons.
- Parfait. Je vais vous préparer un repas fait sur mesure.
- Il n'est pas utile de vous donner du mal ainsi.
- Au contraire. Les chefs français qui m'ont formé m'ont toujours rabattu ceci ''Il n'y a pas de clients difficiles, juste des cuisiniers sans imagination.''
Carlos annonce les commandes et retrousse ses manches. Il semble des plus motivés.
- Eh bien, si on m'avait dit que je verrais le chef Douglas préparer un menu, s'exprime Ronan avec admiration. Vous êtes très chanceux, jedi Plo Koon. Il va vous préparer un repas digne des plus grands étoilés.
- Que signifie ce terme ? questionne Fisto.
- Les étoiles sont un signe de prestige pour les restaurants et les restaurateurs. On peut en avoir jusqu'à dix, du moins ici aux Etats-Unis. Ils sont considérés avec beaucoup de respect. Les plats servis sont exquis et hors de prix pour nombreux d'entre nous.
Ronan se tait avant de jeter un regard vers les cuisines.
- Normalement, si le chef Douglas le voulait, il pourrait avoir une étoile voir deux étoiles.
- Ce qui serait déjà important, s'exprime Aryaali. Mais pourquoi refuse-t-il ?
- Parce que l'effet pervers est qu'il devrait toujours garder un certain niveau. Cela ajouterait une pression supplémentaire et le moindre problème serait une catastrophe. C'est pour cela qu'il n'en veut pas. Il veut que sa cuisine puisse être appréciée par tous, que cela soit le plus riche qu'un simple travailleur.
- C'est une volonté noble, admet Amari. Vous m'avez donné l'eau à la bouche.
L'attente est longue, mais les plats arrivent, servis par le chef Douglas lui-même. Anakin semble dubitatif devant son plat.
- Euh, ce n'est pas de la lave hein ?
- Non. C'est bien votre curry que vous avez demandé. Je vous mets également ceci, dit-il en posant une bouteille en verre contenant un liquide blanc.
- Qu'est-ce ? demande l'intéressé.
- Du lait. Il est l'un des rares produits à pouvoir calmer la douleur d'un plat épicé en plus du pain.
Cela ne met pas en confiance l'audacieux jedi. Douglas dépose le plat qu'il a préparé pour Plo Koon.
- Comme promis voici votre repas.
- Je vois. Il serait fort impoli de refuser. Vous vous êtes donné du mal et je vais profiter comme tous du repas.
Ce dernier attrape la paille et goûte le repas du chef.
- C'est très bon, admet Plo Koon. Votre ami n'a pas menti.
Douglas ne dit mot, le simple fait que le client apprécie est déjà une récompense pour lui. Tous les jedis apprécient leur plat. Ashoka est curieuse et demande ces fameuses glaces. De fils en aiguille tous en commandent. Ils en deviennent même accros tant le goût et la consistance les surprennent.
- Vous n'avez pas de dessert à base de glace ? semble être étonné Douglas.
- Non. C'est la première fois que je mange pareil met, admet Obi-Wan.
Une fois le repas terminé, Douglas leur demande poliment de poser pour une photo souvenir. La demande est acceptée et le moment de partir arrive quand un homme du gouvernement vient à leur rencontre.
- Il semblerait que des journalistes aient réussi à percer notre déplacement. Nous allons vous évacuer pour éviter des soucis éventuels.
Puis le bruit d'une foultitudes de pas se fait entendre.
- Il y a une armée qui arrive ou quoi ? demande Stasim.
- Non, juste des journalistes avides de pouvoir prendre en photos et interviewer les premiers extraterrestres, répond Ronan amusé.
- Ne vous inquiétez pas, leur dit avec calme Carlos. Il y a une sortie de secours pour ce genre d'événements. Après tout, les VIP aiment sortir sans faire de vague.
Carlos donne la zone de sortie. Ainsi, ils évitent la marée de journalistes et peuvent retourner à l'immeuble de l'ONU sans soucis. Ronan, accompagné de la capitaine Stasim marchent dans la ville. Durant leur marche, les personnes les voyants ne peuvent que constater la beauté de la capitaine, tandis que d'autres trouvent étrange ses habits. Ronan décide d'emmener Aryaali dans un magasin de vêtement pour femme.
- Voici donc un magasin de vêtements pour femme ?
- Oui. Ce n'est pas le plus luxueux, mais il est préférable que vous vous changiez. Votre tenue attire mine de rien trop le regard. En plus de votre apparence. Ne vous inquiétez pas. Je paierais les habits. Il vaut mieux éviter d'attirer encore plus l'attention.
- Oui. Finalement, mon habit était un peu trop pour vous.
- Cela dépend des situations je pense.
Aryaali rigole légèrement avant d'aller fureter les habits. Ils en sortent plus tard. Aryaali a troqué sa robe contre des habits normaux de terriens. Cependant, Ronan est un peu gêné.
- Cela ne va pas ?
- Je ne m'attendais pas à ce que vous me demandiez si les sous-vêtements vous aller, dit-il en rougissant. Vous n'en mettez pas ?
- Non. Nos habits sont faits pour maintenir nos formes.
- Je vois, dit-il en revoyant la poitrine volumineuse d'Aryaali à nue. Sinon, est-ce que vous êtes intéressée pour voir un peu de New York et de ses alentours avant l'arrivée de la flotte de la République qui doit rembarquer tout le monde ?
- Je pense que cela est dans mes cordes. Cela permettra à mon second de peut-être apprendre à se contenir.
- Je le trouve très arrogant. Vous tient-il tête souvent ?
- Au début oui, et même si maintenant il ne dit mot, je sais qu'il médit sur moi. Il n'a qu'une hâte, c'est de me remplacer ou d'avoir le même grade pour médire sur moi. C'est bien là tout le problème d'un fils descendant d'une famille de commandant de navire.
- Dans ce cas, j'espère vous faire oublier un temps vos prérogatives de capitaine.
Aryaali sourit davantage devant l'annonce toute somme arrogante. Mais elle a déjà apprécié un repas et elle se dit que les terriens doivent avoir bien d'autres curiosités à montrer.
Deux jours plus tard, bâtiment de l'ONU
Il s'agit d'un événement majeur. La première remise de médaille pour la jeune UFT nouvellement formée. Tous les pilotes ayant mené le plan STARDUST sont présents, de même que les différents meneurs de troupes face à la république. Rosalie et Azur sont présents, revêtant leur plus bel uniforme de cérémonie.
Le conseil de l'ONU fait une longue présentation de la création de l'UFT et de son rôle à avoir pour l'avenir. Il rappelle également le vote pour la neutralité de la terre concernant le conflit entre la République et la CSI. Puis vient le long moment des remises de médaille. Une toute nouvelle pour ceux qui vont faire partie de l'UFT. Tout le monde y passe, même Rosalie. Azur est le dernier à passer. Il s'avance et attend au repos. On énumère son engagement militaire, ses missions et réussites. On en vient à son commandement pour la défense de Paris. Il est nommé en tant que héros de la France et de par son talent stratégique et tactique, reçoit une nomination unique : Maréchal-commandeur de la stratégie et de la diplomatie. Il accepte la nomination. Plus tard, tous les médaillés sont autour d'un repas apéro.
- Tu dois te sentir unique Azur.
- Arrête avec ça, Rosalie. Je sens que je vais crouler sous le travail encore plus qu'avant se plaint Azur.
- C'est vrai et cela va être pareil pour moi. Je passe de major à capitaine. C'est une sacrée promotion.
- Tu ne risques pas d'aller au front prochainement.
- C'est ce que l'on va voir ! arrange-t-elle avec détermination. Je suis plus doué à commander mes troupes sur le front qu'à remplir de la bête paperasse.
Alors qu'ils discutent deux personnes viennent à leur rencontre.
- Sincères salutations, maréchal-commandeur Duvall, s'exprime l'un d'eux. Je suis le général Moses Miguel qui a défendu New York contre les envahisseurs.
- Mes respects mon général, répond avec politesse Azur.
- Sacré promotion que vous avez eu. Passer de commandant à un grade créer juste pour vous. Juste entre nous, j'avais dans l'espoir d'être le premier à faire plier l'ennemi. Quelle ne fut ma surprise d'apprendre que vous les aviez défaits bien avant nous.
- Ce n'était pas une guerre de rapidité, Miguel, lui rappelle le deuxième homme.
- Arrête avec ça tu veux bien, Finnegan.
- Qui est votre ami ?
- Je me nomme Mcgowan Finnegan. Je suis un conseiller de la présidente Hays. Je suis également un ami du général Moses. Je connais également assez bien votre président Beauvau. J'ai pu le rencontrer à de nombreuses reprises et ce qui m'a le plus frappé est qu'il ne faisait pas la politique pour faire de la politique. Il le faisait vraiment pour son pays et son peuple.
- Ravie d'entendre que le fondateur de la sixième république ait marqué votre esprit, s'exprime Rosalie.
- Il est vrai qu'il a une prestance que l'on ne peut pas lui retirer, admet Miguel. Sinon, votre nomination va faire des jaloux. Vous sentez-vous prêt pour ça ?
- Je n'ai pas le choix. Je me dois de m'adapter et d'évoluer. Si on m'a promu à ce grade c'est pour une bonne raison. A moi de prouver que l'on a eu raison de le faire.
- Voilà des paroles qui font plaisir à entendre. J'espère que l'on n'aura pas de soucis avec cette nouvelle armée.
- Vous ne l'avez pas rejointe mon général ?
- Non. Je préfère rester à gérer l'armée américaine. Je fais comme votre ami, le général Chuquet. Je laisse la nouvelle génération prendre ses ailes. Sauf bien sûr pour ce cher Terrence qui a été nommé comme Grand Amiral et représentant de l'UFT.
- Sinon, Maréchal-commandeur Duvall, en quoi consiste votre grade ? questionne Mcgowan.
- Je suis détaché de la chaîne de commandement habituel. Néanmoins, je peux prendre le contrôle de n'importe quel navire voire même flotte si j'en ai le besoin. Je gère tout ce qui touche à la stratégie et la tactique. Mais je vais devoir aussi jouer le rôle de diplomate comme par exemple la ratification des termes de la reddition avec le chancelier suprême.
Ils continuent à faire des échanges avant de se séparer. Par la suite, ils font la rencontre d'autres personnes nominées à cette flotte comme les amiraux qui ont mené la bataille navale en Inde dont la fameuse amirale Radhiya ou bien les colonels du plan STARDUST. Seulement, il ne put rester davantage, le devoir de son nouveau grade l'appelant déjà.
Les jedis ont regardé l'événement grâce aux retransmissions en direct sur les écrans.
- On peut dire que les terriens savent s'y prendre pour préparer un tel événement, admet Obi-Wan.
- Ils auraient pu nous inviter et se servir de cette remise de médaille comme une humiliation supplémentaire, dit Saesee.
- Mais ils ne l'ont pas fait, lui répond Illi. Ils estiment que nous avons suffisamment compris notre erreur pour accentuer la chose.
- Maître Illi a raison, dit Mace Windu. Surtout que je suis le seul fautif de tout ceci. Mon entêtement a causé de lourdes pertes pour la République.
- Et elle nous a sûrement fait perdre un allié précieux, dit Amari.
- C'est vrai, dit Windu sans cacher ses émotions.
- Dire qu'ils ont réussi à nous battre sans utiliser un seul instant leur arsenal nucléaire et sans une flotte spatiale en dit long sur leur capacité militaire, dit Ki-Adi-Mundi.
- Cependant, je ne comprends pas pourquoi ils ont tant voulu qu'on leur cède autant de nos Venators.
- C'est par pragmatisme, lui répond Plo Koon. Ils nous ont eu, à la fois la CSI et nous par surprise. Également nous les avons complètement sous-estimés. Ils ne peuvent plus jouer la carte de la surprise désormais. Sans vaisseau, ils sont condamnés à devoir user des chasseurs.
- Mais leurs capacités de piratages sont sans commune mesure, lui répond Fisto.
- Rien ne nous dit que nous arrivions à trouver une parade à cette dernière, de même pour les séparatistes.
- Eh bien, déjà qu'ils nous ont balayé en utilisant leurs armements normaux, qu'est-ce que cela va donner avec des navires ? Je suis plutôt curieux, admet Anakin.
- Je rejoins Anakin, répond Obi-Wan. Leurs doctrines de combat sont si différentes des nôtres qu'à mon avis, leur flotte, même composée d'une poignée de navires, saura écraser une armée bien plus nombreuse.
- Cependant, ils n'ont toujours rien donné comme réponse concernant les personnes sensibles à la force, s'exprime Ayala.
- Je pense que nous allons avoir une réponse dans peu de temps, lui répond Amari.
- Une intuition ?
- Non, maître Kenobi. Juste de la pure logique, dit-elle avec amusement.
Un homme vient les prévenir.
- Membres jedis, le maréchal-commandeur Duvall vous demande.
Ils sont amenés dans une salle dans laquelle attend le fraîchement nommé maréchal-commandeur de la Stratégie et de la Diplomatie, Duvall Azur. Une fois installés, la réunion peut commencer.
- Bien le bonjour, généraux jedis. Je vous ai réuni pour faire part de notre réponse concernant les possibles terriens sensibles à la force. Nous avons décidé que nous vous refusions le droit de prendre les utilisateurs présents sur notre monde.
La réponse en surprend certains, tandis que d'autres ne sont pas étonnés d'une telle réponse. Azur calme les éventuelles questions en levant simplement la main.
- Laissez-moi vous expliquer les raisons qui nous ont poussé à faire ce choix. Tout d'abord nous ignorons tout de votre ordre. Les seules informations que nous avons de vous, ce sont celles récupérées du vaisseau CSI. Avec ces seules informations, nous pouvons penser que votre ordre s'apparente plus à une secte qu'à un ordre monastique. Le terme est peut-être fort, mais c'est pour que vous compreniez mieux le peu d'informations que nous avons. Le terme secte est choisi car aucun d'entre vous ne dira du mal de son ordre. C'est normal, après tout un membre est endoctriné pour toujours parler en bien de son ordre, même si ce qu'il fait est mauvais. Attention, je ne dis pas que vos intentions sont mauvaises.
Azur se tait pour reprendre son souffle et continue.
- La deuxième chose est, disons-le, la plus problématique, éthiquement parlant. Nous avons bien du mal à comprendre l'intérêt de prendre des enfants de bas âge voire même des nourrissons à leur famille sans que cette dernière ou l'enfant ne puissent se revoir. Je peux vous certifier que si cette information est apprise par nos médias, ils ne se priveront pas pour vous décrédibiliser, vous diaboliser et vous montrer sur un mauvais plan. Ce qui sera encore plus difficile d'essayer de chercher un utilisateur.
- Enfin la troisième chose est le fait que vous utilisez des enfants pour faire la guerre. Cela nous préoccupe grandement. Je pense que vous savez que la padawan du général Skywalker suit un traitement par le docteur Stanley suite à des séquelles qu'aucun d'entre vous n'a remarquées.
Azur attend maintenant les remarques des jedis.
- Si je comprends bien, votre refus se posent sur votre méconnaissance de l'ordre ? questionne Windu.
- En partie, car deux parties sur trois nous posent de sérieux problèmes.
- Nous le faisons pour éviter que l'individu ne puisse avoir des émotions qui pourraient le troubler. Nous apprenons à contenir nos émotions et à faire le vide et ne penser qu'à la force.
- Dans ce cas, prenez des robots. Ils n'ont pas d'émotions, pensent de manière logique et obéiront à tous les ordres sans poser de questions. Ce que je veux dire est que le facteur émotionnel est ce qui fait ce que nous sommes. Le neutraliser, le confiner est certes utile pour faire des choix difficiles, mais nous ne sommes pas des machines. Je ne suis pas un sensible de la force, mais je sais que vous avez ressenti une vive colère suite à notre bref échange avant votre reddition. Pourtant, vous êtes le deuxième membre le plus important de l'ordre. Même vous ne pouvez refouler vos émotions.
- Hm. Vos arguments ont du poids, Maréchal-commandeur Duvall, admet Windu. Que proposez-vous pour que nous puissions changer votre point de vue ?
- Que nous puissions visiter votre temple sur Coruscant.
Plusieurs protestent, estimant que seuls les membres de l'ordre ont le droit. Windu lève la main pour imposer le calme.
- Il est vrai que nous ne donnons pas l'accès au temple à des inconnus. Cependant, les arguments qu'ils avancent sont pertinents. Nous devons réunir le conseil pour vous donner une réponse.
- Vous pouvez la faire maintenant si vous le voulez. Il est inutile de vous cacher que nous avons observé votre réunion. Vous en étiez totalement conscient. Cependant, j'aimerais éviter que le général Pong Krell soit de la partie. Il nous est totalement hostile et je ne veux pas perdre de temps avec un cas irrécupérable.
- Je vois. Laissez-nous le temps de prévenir les membres.
- J'ai tout mon temps, général Windu.
Rapidement les membres du conseil jedis sont contactés et la réunion peut commencer. Azur peut ainsi découvrir la totalité des membres composants le haut conseil jedis dont leur chef, maître Yoda. Les arguments leurs sont fait part. Après mûre réflexion, le petit extraterrestre vert prend la parole.
- Très pertinents vos arguments sont. Une autorisation nous allons vous donner. Un guide sera un de nos membres.
- Je vous en remercie maître Yoda. J'en ferais part aux membres de l'ONU.
La réunion se clôture ainsi.
- Pourquoi êtes-vous aussi hostile envers maître Krell ? demande Ayala.
- Parce qu'il nous prend de haut depuis le début et ce malgré la défaite que nous lui avons infligée. De plus, nous avons pu constater son mépris total à notre égard lors de votre réunion dans cet immeuble. Chaque ordre a ses brebis galeuses. On ne peut rien y faire.
- Très bien. Maintenant, reste à savoir qui sera le plus apte à vous servir de guide.
- Ne cherchez pas longtemps. Je le suis, dit le trandoshan avec franchise.
- Maître Illi, n'êtes pas vous censé être en duo avec maître Amari ? demande Obi-Wan.
- Je vais rester sur terre pour le moment, maître Kenobi. La raison est que le commandant Taynch, ainsi que de nombreux clones de la 234ième sont très intéressés par l'équipement et les tactiques des terriens. J'en profiterais également pour servir d'aide et permettre de mieux faire comprendre l'ordre jedi pour les terriens.
- Je pense que tout est bon pour nous.
- Pour ma part également. Je vous libère.
Tous les jedis partent sauf maître Windu.
- Vous avez encore une question à me soumettre ?
- Non.
Mace Windu baisse le torse.
- Je tiens à m'excuser de mon erreur de jugement.
Azur est pris par surprise. Il ne s'attendait pas du tout à une telle annonce. Il reprend son calme.
- Eh bien, je prends vos excuses en compte. Il est bon de savoir accepter ses erreurs.
- Mon erreur a coûté la vie à bien trop de clones et a rendu la République vulnérable.
- La sagesse ne s'apprend qu'en perdant quelque chose d'autre.
- Je garderais ça en mémoire.
Le jedi quitte à son tour la salle. Azur reste surpris de l'annonce du jedi, mais se dit que tout peut arriver quand on prend le temps de se remettre en question.
Lendemain, base d'entrainement du groupe Paladin
La nouvellement promu capitaine Zhuravel est dans son bureau, le nez dans la paperasse.
''Dire que c'est pour ça que je ne voulais pas être officier'' se plaint-elle.
Elle est plongée dans le dépit quand Teruru arrive.
- Capitaine, ils viennent d'arriver.
- Très bien Teruru. Dis-leur de venir.
Il acquiesce et laisse entrer les visiteurs. Il s'agit tous d'officier provenant des forces spéciales de tous les pays ou presque. Elle a déjà porté un regard sur lesdits visiteurs. Elle a mémorisé leur visage. Il y a l'adjudant Shepard Finn Johnson et son second Serrano Alex provenant des Etats-Unis. De même se trouve également présent le major Nardin Gavril Artemovich, la major Zhen Kina Ji, la major Ananya Thakur, le capitaine Maxwell Black et bien d'autres. Cependant, elle constate la non présence d'une personne en particulier.
- Teruru, elle devrait être là.
- Il semblerait qu'elle ait du retard. Son gouvernement nous a bien prévenu qu'elle serait présente.
- Soit. Tant pis pour cette retardataire. Nous pouvons commencer. Je pense que vous connaissez bien le groupe Paladin. Le conseil de l'ONU a décidé de nous détacher du commandement de notre pays pour être rattacher à la nouvelle structure naissante, l'Union Fleet Terran. De ce fait, notre groupe va être agrandi. Vous avez été choisis par vos pays respectifs comme d'excellents meneurs d'hommes et de bon combattants. Seulement, il faudra vous montrer encore meilleur. Les Paladins visent un niveau très élevé. Vous perdrez vos grades pour redevenir de simple soldat le temps de votre entraînement. Il s'agit d'un moyen pour permettre à chacun d'entre vous de s'entendre. D'autant plus que vous venez tous de lieux différents. L'entente est la première chose que je veux voir.
Tous acquiescent. L'une d'entre eux à une demande.
- Je vous écoute, lieutenant Annika Vivian Boyle.
La canadienne est encore un peu jeune, semblant avoir dépassé la vingtaine il y a quelques années. Elle a la peau foncée, des yeux bruns et des cheveux noirs en dreadlocks.
- J'aimerais savoir comme cela va se passer avec les exo armures ?
- Je vois. Il est vrai qu'elles font sensation. Mais elles ont toutes été ramenées au constructeur. Elles ne conviennent plus à la demande. Elles vont être retravaillées. Mais pour le moment, le plus important est que vous ayez le mental que l'on attend de vous.
Elle continue son explication quand Teruru toque à la porte.
- Capitaine, la retardataire vient d'arriver.
- Fait là entrer.
La porte s'ouvre pour révéler une femme assez grande, dépassant les deux mètres. Elle est une femme musclée en observant ses bras. Elle a des yeux rouges et de longs cheveux bleus. Les habits qu'elle porte montrent son attachement à l'armée japonaise. Pourtant, son visage n'a pas vraiment les traits japonais, mais plus ceux d'un occidental.
- Capitaine Kayumi Shin. Nous pensions que vous ne viendrez plus, lui dit la capitaine Zhuravel.
- Désolé du retard, répond l'intéressée.
- Je m'attendais à plus de ponctualité venant de vous.
- J'étais des plus impatiente, mais n'ayant jamais pu quitter le pays, je n'ai pu résister à goûter à des plats de votre pays. Vous savez que je voulais vous rejoindre depuis un moment.
- C'est exact. Mon gouvernement a toujours accepté votre demande, mais vous savez comme moi que c'est votre gouvernement qui refuse la demande.
- Hélas oui. Ils ne veulent pas me lâcher.
- Puis-je annoncer à vos camarades votre dossier ?
- Faite-le.
- Capitaine Kayumi Shin, né d'une mère japonaise et d'un père américain. Vous avez été choisie pour faire partie d'un projet visant à créer un super soldat. Projet dont vous êtes l'unique résultat. Par la suite, vous avez rejoint l'armée d'auto-défense japonaise et gravi les échelons pour arriver jusqu'au grade de capitaine.
Des murmures vont bon train avec le fameux projet de super soldat.
- Je pense qu'une explication de votre part nous permettra de mieux comprendre.
- Je n'ai pas le choix. Je préfère préciser que le terme choix n'est pas adapté. Je devrais plutôt dire ''obligation''. Le gouvernement japonais a très mal pris le repli américain. Mon père fait partie des rares à y être resté, aimant vraiment ce pays. Mais il y est resté un gaijin pour une partie de la population. Des chercheurs ont trouvé un moyen de créer des super soldats, mais ne voulant pas risquer la vie d'un enfant du pays, ils se sont penchés sur ma famille et mes parents n'ont pas eu le choix. J'ai subi des améliorations et des changements génétiques dans mon ADN. Je suis bien plus forte, résiliente, rapide et intelligente qu'un humain normal. Devant la réussite que j'étais, ils allaient commencer la production d'autres super soldats quand Kitagawa Chisa devint premier ministre. Elle mit fin au projet devant les morts qu'il allait amener. J'étais, on peut le dire, une miraculée, car le taux de réussite n'a pas dépassé les dix pourcents, dans le meilleur des cas. Elle est venue s'excuser en personne devant ma famille pour le mal que l'ancien gouvernement nous avait fait. Par la suite, j'ai rejoint l'armée, la seule entité où je pouvais mieux me sentir.
Les discussions vont bon train. Il semblerait que le projet soit un vrai secret pour le Japon et qu'aucune fuite n'ait eu lieu est encore plus stupéfiant.
- Avez-vous des séquelles ? demande l'adjudant Shepard.
- Non, ou peut-être, d'un certain point de vue. Mes cheveux sont devenus de cette couleur à cause des changements génétiques. J'ai déjà essayé une teinture, mais cela ne marche pas. Sinon, j'ai un appétit plus conséquent. Mon organisme a un besoin bien plus important en apport qu'un humain normal. Typiquement, les rations françaises de 24h ne suffisent qu'à me combler pour un seul repas et encore.
- Je vois. Cependant, votre retard ne peut être excusé. Avez-vous quelque chose à dire ?
- Oui. J'aimerais me mesurer à vous. Si je vous bats, vous oublierez mon retard.
- Dans le cas contraire vous subirez une punition, annonce Rosalie avec sérieux.
Les termes sont dits. Les deux femmes se retrouvent dans le dojo du bâtiment. Tous les membres Paladins sont présents, de même que les nouveaux. Ils observent les deux femmes habillées en kimono. Teruru fait l'arbitre.
- Les règles du combat sont simples : Est déclarée vainqueure celle qui parvient à faire sortir l'autre de la zone ou à la faire abandonner ou à la mettre inconsciente. Mesdames, le match commence.
Le moins que l'on puisse dire est que la capitaine Kayumi démontre ses capacités augmentées. Rosalie reste sur la défensive, n'arrivant pas, pour le moment à trouver une ouverture d'attaque. Le combat s'allonge. Voyant que son adversaire n'arrive pas à répliquer et la pensant acculer, Shin se permet de sourire et laisse son arrogance prendre le pas. Elle fait un mouvement large pour s'assurer d'éjecter Rosalie hors de la zone. C'est ce qu'attendait cette dernière. Faisant des mouvements d'une rapidité insoupçonnée, elle frappe le pied stabilisateur de la japonaise. De ce fait, elle perd l'équilibre et emportée par son attaque. Rosalie attrape le bras, appuie et soulève la géante avant de la rabattre avec violence sur le dos, la mettant en dehors de la zone.
- Combat terminé ! La vainqueure est la capitaine Zhuravel.
C'est un tonnerre d'applaudissements qui résonne, félicitant la gagnante. Cependant, Rosalie est épuisée. Elle regarde son adversaire étendue sur le sol, l'incompréhension se lisant sur son visage.
- Comment ai-je pu perdre ?
- J'ai laissé votre orgueil vous jouer un tour, capitaine. Étant donné vos capacités, une attaque frontale était juste inenvisageable. J'ai joué le temps pour m'assurer que vous commettiez une erreur.
- C'est plus facile à dire qu'à faire.
- C'est vrai. J'ai gardé une concentration totale durant tout le combat. Vos capacités ne sont pas déméritées, capitaine Kayumi, surnommé le dragon de l'Azur. Bienvenue parmi les paladins, dit Rosalie en lui tendant la main.
Shin l'a lui prend et se relève.
- C'est un immense honneur pour moi de faire partie de ce groupe. J'ai toujours eu cette douleur de ne pas me sentir à ma place.
- Ne vous inquiétez pas. Ici, vous vous y sentirez bien. Vous serez respectée pour ce que vous êtes et non pour ce que vous devriez être. La confiance et le respect de ses camarades sont des valeurs que l'on place au-dessus de tout.
Les nouveaux arrivants acquiescent.
- D'autant plus soldat Kayumi, mon second, Teruru est capable de vous battre, il aurait eu du mal, mais il y serait également arrivé. Maintenant, je vais vous présenter vos entraîneurs : Teruru, Wilson Hilaire et Cereza Di Fiore. Ils s'occuperont de vous. Donnez le meilleur de vous-même. Maintenant soldate Kayumi, il est temps de penser à votre punition pour votre retard. La voici : je veux que vous fassiez le maximum de tour de la piste jusqu'à ce que vous crachiez du sang et que vous ne pouviez plus bouger.
- A vos ordres capitaine Zhuravel ! dit-elle avec satisfaction et joie.
Elle part aussi sec pour exécuter sa punition. Rosalie et les autres sont circonspects devant l'énergie et l'entrain qu'elle met. Elle se ressaisit et prend une rapide douche avant de rejoindre son bureau. Elle fait un appel et plusieurs personnes s'affichent en hologrammes.
- Désolé du retard. J'ai dû régler un problème de dernière minute. Sur ceux, comment pensez-vous remanier l'exo-armure titan ?
- En premier lieu, nous allons la pressuriser pour permettre des combats dans le vide de l'espace. C'est une des améliorations les plus prioritaires à ajouter. Mais d'autres améliorations sont prévues.
- Dans un autre temps, nous allons créer une armure de muscles artificiels qui recouvrira le corps du soldat, telle une deuxième peau. Elle doublera les capacités du porteur et pourra être utilisée en infiltration. Nous allons faire en sorte qu'elle puisse supporter quelques tirs de blaster à longue distance.
- Elle pourra être utilisée pour se connecter à l'exo-armure directement. Ainsi le soldat pourra l'utiliser comme si c'était son corps.
- Je vois. On s'approche beaucoup des armures des Astartes, dit Rosalie sur le ton de l'amusement.
La remarque fait rire les ingénieurs.
- Nous en sommes encore bien loin. De plus, vous êtes des humains lambdas et non des êtres génétiquement modifiés.
- Je sais. Je vous transmets les informations concernant la capitaine Kayumi Shin. Je pense que vous allez devoir travailler davantage son équipement.
Une fois transmit, les ingénieurs sont sans voix.
- Elle est une super soldate ? Je pensais que personne ne jouerait avec notre génome.
- Pour les japonais, le danger de la Chine était bien trop grand pour une quelconque question d'éthique. Ne parlons même pas de la République qui utilise une armée de clones. Ou plutôt devrais-je dire d'esclaves. Qu'importe, faites en sorte qu'elle ai son équipement.
- Nous nous en occupons, capitaine.
- Très bien. Prévenez-moi quand elles seront prêtes.
Ils acquiescent et la communication s'arrête. Rosalie se replonge bien avec dépit sur son travail.
