Hermione visitait un énième appartement à Quantico, contrairement aux autres, celui-ci recueillait chacun de ses critères. Elle s'y sentait bien et à l'aise malgré l'apathie de l'agente immobilière. Assez grand pour accueillir sa famille, il comportait un balcon, une cheminée qu'elle s'empresserait sans doute de connecter au réseau de cheminette international et trois chambres. Un grand endroit pour une seule femme.

— Quand puis-je signer ? demanda-t-elle à l'agente immobilière.

La femme leva un air dédaigneux ne croyant pas l'autre, habillée d'un jogging trop grand et d'un sweet de sport où le nom de « Potter » apparaissait, capable de payer un tel montant.

— J'ai la somme sur moi et en liquide alors soit vous sortez le contrat, soit j'appelle votre supérieur pour lui faire part de votre impolitesse.

Il ne fallut pas plus d'une seconde supplémentaire pour la femme. Ce fut donc le soir même qu'Hermione s'installa dans son nouvel appartement, son gros point positif était qu'il se trouvait juste à côté de sa bibliothèque favorite et du café préféré de Spencer. En parlant de lui, elle devrait bientôt le rappeler : elle était tellement furieuse après son frère qu'elle n'avait pas voulu lui parler immédiatement de peur de s'en prendre à lui.

Tout se passa très rapidement, que ce soit son emménagement, les excuses d'Aaron et la promesse qu'elle fit à Jack venir le voir une fois par semaine au minimum.

— Salut Spencer. Écoute je suis désolé de ne pas avoir pu te rappeler plus tôt je me suis disputée avec mon frère et c'était clairement pas beau à voir, j'ai déménagé dans la journée et… Oh nom de Merlin je n'ai jamais mis cette étagère ici ! s'indigna Hermione maudissant son orteil douloureux tout en tenant son téléphone. Bref j'espère que tu écouteras ta messagerie, et que tu me rappelleras, après tout tu m'as promis un dîner Doc'.

— C'était qui marraine ? demanda alors l'enfant.

Hermione passa la journée dans les boutiques de meubles de Quantico, cherchant du mobilier ou faisant quelques allers-retours en Angleterre pour prendre ceux qu'Harry entreposait dans la cave du Square Grimaud. Ce dernier brillait par son absence, encore. Teddy avait été si heureux de la voir débarquer au milieu du salon qu'il en bouscula Kreattur. Le petit garçon était donc avec elle, Hermione avait bien entendu envoyée un patronus à Harry pour le prévenir qu'il passerait la fin de journée ensemble.

— Un ami à moi louveteau. Dis-moi, que dirais-tu d'aller décorer ta chambre ? proposa-t-elle.

La fin d'après-midi passa ainsi, sans nouvelle de qui que ce soit, dans un calme rassurant. Hermione se sentait mieux, moins oppressé et elle savait qu'elle avait été un peu dure avec Aaron. Il n'y pouvait rien si elle avait vécu la guerre, il s'en voulait déjà assez pour ça d'ailleurs, mais elle détestait être traité comme une poupée de porcelaine. Elle détestait voir la santé de son frère se détériorer par inquiétude pour elle.

Une chanson de KYO, un groupe français, résonna dans tout l'appartement lorsque Teddy sortit de sous sa cabane de couverture en lui tenant son téléphone. « Doc Spencer », s'affichait sur l'écran et un immense sourire apparut sur son visage.

— Allo ?

— Hermione… Comment vas-tu ? demanda-t-il après un léger silence.

Teddy se mit soudain debout, attrapa la petite chose des doigts de sa marraine et courut dans l'appartement.

— Bonjour t'es l'amoureux de marraine ? cria-t-il dans le combiné.

— Teddy revient ici ! Rends-moi mon téléphone !

À l'autre bout de la ligne Spencer ouvrit de grands yeux, il était assis sur son canapé, venant de rentrer du travail et ne s'attendait pas du tout à entendre la voix d'un petit enfant. Surtout avec des propos tel que les siens. Il pouvait entendre Hermione derrière lui, courir et crier. Essayant de cacher son fou rire, l'homme secoua la tête et assura.

— Il faudra que je lui demande.

— Si vous êtes amoureux ? Mais normalement tu dois le savoir ? questionna le jeune Teddy. Marraiiiiine lâche moiiii, appela l'enfant.

— Oh que non louveteau ! Spencer ? s'enjoua la brune le petit garçon brayant sur une épaule et le téléphone sur l'autre, excuse-le Ted m'a piqué mon portable.

— J'avais cru comprendre. Statistiquement le nombre de chance que…

— Miiiiiione lâche moiiii, appela Teddy.

— Va dans ta chambre louveteau, je viens te chercher tout à l'heure. Tu disais ?

— Pour le dîner… Je eum… hésita-t-il.

— Si tu ne veux plus y aller je comprendrais, annonça immédiatement la jeune femme. Je ne suis pas la personne la plus stable du monde et je sais que mes problèmes personnels peuvent faire peur.

— Non je eum… me demandais quand tu voulais y aller ?

— Pour vrai ? s'enthousiasma-t-elle. Et bien demain soir serait parfait.

— Je passerais te chercher alors… murmura Spencer, si bas qu'il eut peur qu'elle ne l'entendit pas.

L'assurance n'était décidément pas acquise chez lui, mais le profileur avait l'impression qu'avec Hermione tout était plus simple, les conversations, le contact, la confiance,… Tout. Car elle le comprenait d'une façon que peu de gens le pouvait.

— J'adorerais, tu viendras avec ta précieuse voiture ? demanda-t-elle.

— Bien sûr.

Ils discutèrent encore plusieurs heures, Teddy dormait à présent contre sa marraine affalée sur le canapé lorsque le bruit de la cheminette fit relever la tête à Hermione, Harry se secouait allègrement sur son tapis épuisé par sa journée.

— Hey Spencer, je vais devoir te laisser Harry est venu chercher Teddy. Je te dis à demain soir.

Il n'avait pas besoin de répondre pour qu'elle sache que c'était évidemment le cas, il lui souhaita une bonne nuit car bon sang il était déjà neuf heures du soir et raccrocha. Pénélope et Derek qui l'avait traîné entre temps au bar, discutaient à voix basse.

— Tu crois que c'est du sérieux avec cette « Hermione » ? demanda-t-elle.

— Petit cœur, si le sourire que tu vois sur son visage n'est pas sérieux je suis prêt à parier qu'aucune histoire ne l'est, répondit Derek. Alors ce dîner ? demanda-t-il une fois Spencer assit près d'eux.

— Demain soir… Et si finalement elle comprenait que je n'ai rien de spécial ? Après tout elle a plus de doctorat que moi et peut-être qu'elle veut quelqu'un du même degré d'intelligence et que…

— Oula du calme tombeur, de ce que j'ai entendu l'autre jour ta belle ne va pas te poser de lapin. Et comment ça elle a plus de diplôme que toi ? C'est possible au moins ?

— Elle en a un en chimie, un en biologie, un en neuro-science et un dernier droit pénal, récita Spencer. Elle a également une licence en économie et une autre en management.

— Et quel âge à cette petite nerd ? demanda Pénélope.

Le silence répondit pour eux, en toute vérité, Spencer et Hermione ne s'était jamais demandé leur âge respectif.

— Attend tu ne sais pas quel âge elle a ? s'étonna Derek. Bon après c'est pas si grave, juste très étonnant, vous parlez quasiment tous les soirs au téléphone et vous vous voyez une fois par semaine depuis que vous vous êtes rencontré.

— C'est ça, je n'ai jamais trouvé utile de lui demander.

— Elle fait quoi dans la vie ? questionna Pénélope.

— Pour l'instant Hermione se concentre sur les recherches du traitement et le rétablissement des personnes ayant été torturé jusqu'à la folie, c'est extrêmement intéressant d'entendre et comprendre le schéma neuronal qu'effectue l'information douloureuse jusqu'au cerveau et comment elle peut-être interprété par celui-ci même après la torture.

Le lendemain matin, Pénélope et Derek se rendirent tout deux au bureau de l'analyste technique.

— Je suis désolée de dire ça mais…

— Elle a l'air louche, je sais petit cœur alors hack moi le téléphone de Spencer que l'on puisse remonter jusqu'à elle. Il a l'air d'avoir eu un putain de coup de foudre sans même savoir son nom complet, maudit-il.

— Une seconde, laisse ma magie faire effet. Et voilà ! Wah, sur le dernier mois ils se sont appelés 15 fois, et c'est l'un des dix contacts répertoriés de Spencer ce qui en revanche est assez triste.

— Qu'est-ce que donnent les messages entre eux ?

— Rien de spécial, des trucs de génies, affirma Pénélope en remontant la barre. Ah ! Là, elle dit avoir un meilleur ami, il s'appellerait Harry Potter.

— Qu'est-ce que t'as sur lui ?

Les écrans de Garcia restaient obstinément noirs, aucune fenêtre ne voulait accepter la demande de recherche sur « Harry Potter ».

— Parent décédé avant ses deux ans, il a vécu avec sa tante et son oncle, mère au foyer et chef d'une entreprise de perceuse, précisa Pénélope. Puis a onze ans c'est comme si ce type avait cessé d'exister ! Il n'y a plus rien sur Harry Potter. Attend une minute je vais essayer de remonter sur le portable de la fille via celui de Spencer.

— J'espère juste qu'elle ne joue pas avec lui, soupira Derek.

— Voilà je l'ai ! Et d'après la localisation GPS… Elle est ici !

D'un regard les deux amis sautèrent sur leurs deux pieds et coururent rejoindre leurs collègues qui travaillaient sur leur dossier.

Il était tôt, 8 heures et demi, lorsqu'Hermione se présenta au bureau des BAU. Son frère ignorait sa venue, il ignorait même qu'elle était sa nouvelle recrue mais de toute évidence il n'aurait pas le choix. Hermione avait besoin de travailler sur le terrain pour ne pas devenir folle, au moins pour un temps. Ses recherches n'avançaient pas, elle devait trouver un moyen de se distraire pour y revenir avec assez de recul pour avancer.

Les portes de l'ascenseur s'ouvrit, elle portait un tailleur avec une veste assortit noir, ses rangers contrastaient et frappaient fortement le sol. Une paire de lunette de soleil au dessus de sa tête, ses cheveux se retrouvaient attachés dans un chignon serré. Sa baguette coincée dans son étui, un revolver sur la hanche gauche, elle ne s'attendait pas à un tel accueil : Emily Prentiss attendait visiblement son arrivée.

— Agent Prentiss, salua Hermione.

— Mademoiselle, vous devez être la nouvelle agente, quel est votre nom ?

Spencer releva la tête à cet instant précis, celui où Pénélope et Derek arrivèrent essoufflé dans l'openspace et où Aaron sortait de son bureau pour accueillir la nouvelle les yeux exorbités par la compréhension.

— Docteur Hermione H. Granger Madame, se présenta-t-elle au garde à vous. Ex-capitaine d'un commando spécialisé dans le terrorisme du MI5, ex-adjointe du ministre Shacklebolt à la tête du MI5.

La jeune femme présenta sa main à l'agent sous le choc de voir une aussi jeune personne doté d'autant de titre honorifique. Aaron comprit à la seconde où elle usa du nom de Granger qu'elle voulait se faire discrète et ne pas être prise pour une « agent piston », et si la fureur de la voir s'inviter dans son travail sans même lui demander le prit un instant, la fierté la remplaça aussitôt. Hermione avait travaillé dur et si elle lui avait caché sa candidature c'était exactement pour les raisons de leur disputes : il la couvait trop. Utiliser le nom de famille des Granger était une méthode pour qu'il ne la couve plus. Cependant, le simple fait de dire H. Granger sonna comme une certitude que la jeune femme ne lui en voulait plus, sa sœur serait une collègue redoutable et Aaron préférait l'avoir avec lui plutôt que contre lui.

Du côté de Spencer, les yeux écarquillés, il se demanda un instant s'il devait aller vers elle pour la saluer ou rester là et faire comme s'il ne la connaissait pas. Son instinct de solitaire lui hurla de se cacher dans un trou tandis que la petite voix qui l'aidait avec les problèmes sociaux, celle qu'il renomma affectueusement « Morgan », l'incita à avancer.

Prentiss serra la poigne forte de la petite femme. Ses traits étaient durs mais un sourire prit place sur son visage à la seconde où l'agent répondit à son geste d'amitié.

— Je suis sincèrement heureuse de faire partie de cette équipe.

— Agent Granger, laissez moi vous présenter l'Agent Derek Morgan, notre analyste technique Pénélope Garcia, l'agent David Rossi dans le coin là-bas, l'Agent Jennifer Jareau ne devrait pas tarder à arriver, lui apprit-elle. Et pour finir…

— Mon Doc' préféré n'est-ce pas ? Spencer Reid, insinua-t-elle.

Aaron manqua de s'étaler dans les escaliers, Spencer s'approcha rapidement de SA sœur pour lui offrir une brève étreinte. Spencer ne faisait jamais de câlin, à personne. Encore moins à sa sœur qui n'était pas non plus connu pour l'adoration des contacts physiques.

— Euuuh ok… Et voilà l'agent Aaron Hotchner, il est notre superviseur. Ça va boss ? demanda Prentiss en le voyant attraper fermement les gardes corps de l'escalier.

— Tout va bien.

Derek et Pénélope fixèrent la nouvelle venue, seuls eux pouvaient voir le faible contact que gardait leur ami et Hermione. De dos leurs mains se trouvaient timidement à l'insu de tous.

— Je vous montre votre bureau agent Granger ?

— Avec plaisir agent Prentiss, et appelez moi Hermione. De ce que j'ai entendu dire cette équipe est quasiment comme une famille n'est-ce pas ?

Un sourire effleura les lèvres d'Aaron et David trouva cela particulièrement louche, pourquoi une petite nouvelle comme ça faisait réagir l'impassible Aaron Hotchner ? Et qu'est-ce que Reid avait avoir avec elle ? Tant de question se bousculait dans son esprit.

Hermione eu l'agréable surprise d'avoir un bureau juste à côté de celui de son ami, jamais Spencer n'eut l'occasion de voir un sourire atteindre ses yeux et ce jour là il l'aperçut, un vrai et beau sourire qu'elle lui réserva tout particulièrement.

— Bon courage, souhaita Emily. N'hésite pas à nous appeler si tu as un problème avec tes dossiers.

— Bien entendu.

Spencer se mit à débiter tout ce qu'il pouvait pour aider son amie, de l'organisation du bureau à l'utilisation aussi archaïque qu'elle soit de l'ordinateur, il détestait ça, lorsque Hotchner se présenta derrière eux.

— Pas de soucis Spencer, je ne suis pas très friande de technologie mais je sais m'en servir.

— Granger dans mon bureau, annonça Aaron derrière eux.

Hermione retient de peu le soupir d'agacement qui la menaçait et se redressa, d'un mouvement que JJ ne rata pas elle passa une main délicate sur les épaules du Dr avant de suivre Hotch dans son bureau.

Une fois la porte refermée, un bon sortilège de son sur la pièce, Aaron put se permettre de soupirer et de s'affaler dans son fauteuil.

— Tu finiras par me tuer Mignonne…

— Le but est justement que personne ne te tue, au moins si je suis dans ton équipe je peux veiller à ta sécurité.

— Et maintenant qui couves qui ? la taquina-t-il.

Un rire éclata dans la pièce, suivit d'un autre, le frère et la sœur vidèrent leur sac sur ce bureau.

— Je m'excuse d'avoir été aussi « papa poule » avec toi.

— Et je m'excuse d'avoir été l'ado butée que tu t'attendais à recevoir chez toi. Aaron tu n'as pas à t'excuser, tu as toujours été là pour moi, pendant longtemps c'est toi que j'ai considéré comme mon père alors je peux comprendre que tu sois inquiet pour ma santé. J'étais une gamine de cinq ans perdu que son grand-frère de quasiment vingt ans ne pouvait pas garder, tu as pris la meilleure décision pour nous tous, toi, Sean et moi mais maintenant… Je suis capable de me débrouiller toute seule.

— Je n'ai pas vraiment le choix, grimaça-t-il. D'ailleurs, d'où connais-tu Reid ?

Le grand frère protecteur était de retour et Hermione poussa un profond soupir.

— C'est un ami, on s'est rencontré à la bibliothèque, on s'est vu plusieurs fois et…

— Et ?

— Il m'a invité à dîner.

— Il a quoi ? demanda Aaron abasourdis, il se demandait en effet comment Spencer avait trouvé la force d'inviter une femme telle que sa sœur à sortir. Hermione il a cinq ans de plus que toi !

— Et je suis assez grande pour prendre mes propres décisions. C'était tout boss ?

— Oui vas-y avant que ça devienne suspect.

La journée se déroula sans grande enquête, sans grand méchant et surtout dans un esprit convivial qui ne fit rien regretter à Hermione. Avec Spencer comme voisin de bureau, elle s'assurait un divertissement intellectuelle constant, JJ était très gentille bien que méfiante à son sujet comme David, Emily Prentiss était amicale tandis que Derek semblait être prêt à construire un pont si jamais elle se retrouvait d'un côté d'un étang et Spencer de l'autre… Le soir venu, tout le monde rentra chez soi ou du moins, partis pour rentrer chez soi.

— Et puisque le corps amygdaloïde commande essentiellement les réactions de peur, songea tout haut Spencer.

— Il a un impact direct sur la gestion du stress post-traumatique, sourit la jeune femme.

À ses côtés Hermione essayait de lui apprendre les côtés moldus de ses avancées en recherche, elle était très heureuse de trouver quelqu'un qui comprenait un tiers de ce qu'elle racontait. Aucun des deux n'étaient conscient qu'ils marchaient au même rythme, ni même que souvent leurs mains se croisaient, s'effleuraient, se taquinait. C'était tellement naturel. Aaron et David le remarquèrent, derrière eux ils observaient les deux jeunes génies.

— Tu la connais, admit son ami. Ne t'avise pas de mentir.

— C'est ma petite sœur, acquiesça Aaron. Je n'étais même pas au courant qu'elle avait postulé avant de la voir débarquer ce matin, elle est têtue comme une mule quand elle s'y met.

— Et elle connait Reid parce que ? demanda David visiblement plus curieux que méfiant à présent.

— Ce sont des bibliophiles, ils devaient forcément se croiser un jour ou l'autre. Apparemment, il l'a invité à dîner ce soir…

— Ouh c'est du sérieux alors, sourit David.

— J'espère que cela se passera bien, ils méritent tous les deux de trouver un peu de bonheur parmi leurs ténèbres.

Si David se demanda quelles ténèbres Hermione Hotchner-Granger cachait, il ne posa pas la question en voyant l'air grave de son ami.

— Allons, je t'invite boire un verre après tout ce n'est pas tous les jours que sa petite sœur intègre le FBI en secret, se moqua-t-il.

— Fais donc ça…

Bonjour, bonsoir, bon week-end ! Comment allez-vous aujourd'hui ? J'espère que ce chapitre vous a plu, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire. Perso j'adore le personnage de Teddy, c'est un petit emmerdeur de voleur de téléphone XD. Prenez soin de vous, bisous.

Ericaly