Hey hey hey les jean!

Voilà enfin l'arrivée à Poudlard! Vous allez découvrir quelques profs, et ça va commencer à être marrant. Comme vous le verrez dans le chapitre, je suis une auteure indigne qui n'a pas eu la foi d'écrire une chanson pour le Choixpeau, mais j'espère que vous me pardonnerez.

Je viens de réaliser que j'ai pas vraiment fait de réponse aux reviews à cause de la perturbation induite dans ma vie parce qui s'appelle "avoir du boulot", donc je m'excuse et remercie ceux qui m'ont écrit des mots doux. Gimme more please!

Enjoie!


Nous arrivons aux portes de Poudlard, et le professeur qui nous accueille est aussi petit que moi. Sa voix flûtée porte néanmoins alors qu'il se présente : « Bonsoir à tous, et bienvenue à Poudlard ! Je suis le sous directeur de cette école, Filius Flitwick. Et maintenant, suivez moi, nous allons procéder à la Répartition ! ». Nous lui emboîtons donc le pas, et arrivons bientôt à la grande salle. C'est assez déroutant d'évoluer ici, après avoir lu les livres et vu les films, tout me semble à la fois familier et étrange. Instinctivement, mes congénères resserrent les rangs à l'entrée, impressionnés à la fois par les dimensions de la salle et par les centaines d'élèves plus âgés qui nous regardent, l'air plus ou moins intéressé.

Nous traversons la salle dans un silence très relatif, et nous répartissons de part et d'autre du Choixpeau sur son tabouret au pied de la table des professeurs. Il se met à chanter, et parle des différentes maisons, comme dans les livres. Je remarque que contrairement à ce que j'ai lu, le Choixpeau ne lance cette fois pas vraiment d'encouragements à l'unité, mais semble plutôt louer quelque chose qui existe déjà. Quand il a fini, Flitwick annonce le début de la Répartition, et sort une longue liste de sa poche. Nous sommes une soixantaine d'élèves, alors ça va durer… Je regarde néanmoins le début avec attention, tout se déroule comme dans les livres, c'est fascinant. La première élève appelée, Anna Arstrid, est une petite brune qui relève le menton comme pour prouver à tout le monde qu'elle n'a pas peur. J'approuve sa façon de faire, et applaudis lorsqu'elle est répartie à Serpentard. Je remarque qu'en plus de la table vert et argent, des élèves applaudissent un peu partout dans la salle. Après Anna, c'est au tour d'un garçon aux cheveux noirs, assez grand, qui s'appelle Jehen Beewater et atterrit à Serdaigle.

Au bout de deux-trois élèves supplémentaires, je perds un peu le fil, et laisse mon regard vagabonder sur les différentes tables. Je repère Arthur à Poufsouffle, mais je suis trop loin pour distinguer l'expression de son visage. Je pense qu'il ne m'a pas remarquée, vu que je me fonds un peu dans la masse. Il bavarde avec un gars à la table des Serpentard, derrière lui. Filius finit par appeler : « Mackson, Vivian Éris ! ». Mon nom complet. Grandiose. Maintenant, tout le monde va me prendre pour une sang-pur. Je m'avance sans hésitation vers le Choixpeau, même si en vérité j'appréhende le moment où je vais devoir le poser sur ma tête. J'essaye très fort de barricader mes secrets dans mon esprit. Je hais l'idée que quelqu'un puisse voir ce que je pense. Ça me rappelle que je vais devoir apprendre l'occlumencie au plus vite.

Le Choixpeau, que Flitwick m'aide à poser sur ma tête, est trop grand pour moi et retombe jusque sur mes yeux, me faisant me sentir vulnérable, au milieu de cette salle sans pouvoir y voir. Je m'y attendais, mais je sursaute presque en entendant le Choixpeau dans ma tête.

« Eh bien, eh bien, en voilà une intéressante jeune fille ! Nul besoin de t'inquiéter ainsi mon enfant, je ne me soucie pas de tes secrets, je cherche juste à te répartir au mieux. Voyons voir… C'est intéressant, je n'ai pas l'habitude de répartir des personnes à la personnalité déjà si développée. Tu aurais ta place dans chacune des maisons. Serdaigle pour ta créativité et ta curiosité du monde et des choses, Serpentard pour tes capacités de dissimulations, tes méthodes et ta façon de te battre en choisissant l'optimisation plutôt que l'élégance. Et même si tu n'y a jamais laissé libre cours, tu es capable d'ambition. Mais il y a Gryffondor. Tu es courageuse, oui, tu es même téméraire sans pour autant être complètement inconsciente. Tu est toujours prête à faire face à l'imprévu, et à foncer sans vraiment prendre en compte toutes les données. Et surtout, il y a Poufsouffle. Tu es loyale par dessus tout, et même si maintenant tu veux te le cacher, et tu ne veux plus faire confiance à qui que ce soit, ton moteur, ta motivation, te vient de tes amis. Ce que tu ne ferais pas pour toi, tu le ferais pour eux sans hésitation.

-Je n'ai pas d'amis.

-Je lis dans ton esprit que tu veux affronter les vérités en face, alors pourquoi te mens tu ? Enfin, ce n'est pas le sujet. Si je te répartissais à Serdaigle, je ne pense pas que tu y serais bien. Ta créativité n'a pas besoin de cette maison pour pouvoir s'exprimer, et tu ne te sentirais pas à ta place. Si je te répartissais à Serpentard, tu apprendrais encore plus à jouer un rôle, et probablement à réfléchir davantage avant d'agir. Ça pourrait être enrichissant pour toi. Je pourrais aussi te placer à Gryffondor. Là-bas, tu serais avec des compagnons avec qui te dépasser, et tu ne serais pas dépaysée. Pourtant, je pense que ce qui te correspondrait le plus serait Poufsouffle. Tu pourrais réapprendre à faire confiance aux gens, et tu serais entourée. Oui, c'est sans doute la meilleure maison pour toi.

-Hors de question ! Je refuse d'aller à Poufsouffle. Serpentard ou Gryffondor. Non, plutôt Gryffondor.

-Parce que tu as tellement peur que des Serpentard remarquent trop de choses sur toi, et que les Poufsouffles fassent trop attention à toi ? Mais soit, si je t'avais répartie quand tu avais vraiment onze ans, le choix que j'aurais fait aurait été… GRYFFONDOR ! »

J'ôte le Choixpeau précipitamment en gardant une expression neutre. Les gens applaudissent et je rejoins la table de ma maison. Je m'installe côté mur près d'un groupe de jeunes à l'air assez âgé. Ils seront moins susceptibles d'essayer de me parler. J'essaye de ne pas trop penser à tout ce que le Choixpeau a dit. Heureusement, la répartition continue et me distrait rapidement, car le prochain appelé n'est autre que « Malefoy, Scorpius ! » et tout le monde se fait soudain très attentif. Il reste aussi longtemps que moi sous le Choixpeau, puis celui-ci crie : « POUFSOUFFLE ! ». Il y a un moment de flottement, puis la table noir et jaune se met à applaudir, et je suis le mouvement. Scorpius garde une expression neutre, et beaucoup de murmures se font entendre. Les anciens à côté de moi y vont de leur commentaire, eux aussi. « Un Malefoy ? À Poufsouffle ? J'en connais un qui va se faire déshériter vite fait, moi je te le dis !

-C'est peut-être une stratégie de son père, comme ça tout le monde oublie que c'est un mangemort. »

Rien que les entendre, ça m'énerve, mais l'un d'eux, qui a l'air d'être un peu leur chef de bande à en juger par l'attention que lui portent ses camarades, calme un peu le jeu « Oui enfin les gars, vous savez quand même que son père a été acquitté, sa grand-mère a sauvé la vie de Harry Potter, c'est pas rien »

J'essaye de ne plus prêter attention aux imbécillités de mes « aînés », et j'essaye de voir comment Scorpius vit sa répartition. Il s'est assis à peu près au même niveau que moi, et malgré la table des Serdaigles qui nous sépare je remarque qu'il est installé à côté de la fille qui traînait avec lui et les Potter tout à l'heure. J'avais même pas remarquée qu'elle avait été répartie. Tant mieux pour lui en tout cas.

La répartition continue à se dérouler sans accroc jusqu'à ce que Flitwick appelle « Potter, Albus ! ». L'un des jumeaux s'avance et prend place sous le Choixpeau. Je rigole toute seule en me disant que si ils ont changé de place, personne ne le saura, à part le Choixpeau. Je me demande si il le dirait dans ce cas… Enfin, après un temps assez court, comparé à la répartition de Scorpius, le Choixpeau rend son verdict : « SERPENTARD ! ». Un silence tout aussi incrédule qu'à la répartition de Scorpius tombe sur la salle, que les serpents rompent assez vite en se mettant à applaudir à tout rompre. Je participe aussi, bien entendu, en dépit des remarques déçues qu'échangent certains de mes condisciples. Severus, appelé juste après, est aussi envoyé à Serpentard et beaucoup d'élèves rigolent en applaudissant, genre « Mais ils vont tous nous faire ça cette année ? ». Je vois même quelques pièces changer de mains, apparemment certains ont fait des paris « faciles à gagner », et ont perdu.

Enfin, la répartition s'achève, et même si elle a été distrayante je suis contente de pouvoir manger. Enfin… Façon de parler, parce qu'avant ça la directrice, Mc Gonagall, fait un discours de bienvenue, et nous présente rapidement les profs. J'en reconnais plusieurs comme des personnages de Harry Potter. En plus de Hagrid, Mc Gonagall et Flitwick, il y a aussi Neville Longdubat, directeur de Gryffondor et professeur de Botanique, Daphné Greengrass, la mère de Scorpius, directrice de Serpentard et professeur d'histoire de la magie, Firenze, qui n'assiste pas au repas mais qui assure les cours de divination, et enfin Ginny Potter, la mère des jumeaux, elle aussi absente mais qui sera apparemment professeur de vol. ça promet ! Je suis contente que Neville soit mon directeur de maison, ça a toujours été l'un de mes personnages préférés dans Harry Potter. Je me demande comment il sera en vrai.

Les plats arrivent enfin, et je me sers d'un peu de tout, j'ai toujours adoré goûté les nouveaux trucs. Je mange de la main gauche, je continue à m'entraîner à être ambidextre depuis que je suis gamine, et je ne m'en sors pas mal du tout. Personne ne m'adresse la parole, et j'en suis heureuse. Beaucoup de conversations tournent autour de la répartition des jumeaux Potter et de Scorpius. Les gens peuvent juste pas accepter que les gamins ne soient pas leurs parents, ou qu'ils « osent » briser les traditions familiales. Je découvre le goût du jus de citrouille, c'est bizarre mais pas mauvais, assez sucré et inattendu. Je ne touche pas à la Biéraubeurre, l'odeur ne m'attire pas du tout. Les plats finissent par disparaître, et je réalise que je n'ai pas mangé autant depuis ma vie précédente.

Obscurité totale qui effraie et qui noie

Un havre de paix, mon chez-moi

Alors que vous vous parez de lumières pour affronter la nuit

Je me glisse dans le forêt sans peur et sans un bruit

La lune est presque trop lumineuse

Pour ma rigueur taiseuse

Je ne suis pas heureuse

Je suis creuse

-Brouillon dans un cahier d'Aurore Berger, conservé par Quentin Lemage après sa mort-


Et voilààà!

J'aime bien ce chapitre, il pose quelques bases, il est tranquille...

J'espère que vous l'aimerez aussi.

On se dit à dans deux semaines pour un chapitre intitulé: "Comment se faire haïr, un tutoriel".

Laissez moi des reviews, bisous,

singé: A red right hand (déso pas déso, je suis en plein dans une série en ce moment, Pinky Blinders)