A gauche chap 4
Lorsque Clint s'était réveillé, il était déjà 17h30. Il aperçu un message de Pietro l'informant qu'il devait l'appeler lorsqu'il se réveillerait.
Clint alla tout d'abord aux toilettes, puis bu de l'eau directement au robinet. Il sortit son téléphone et appela le sokovien
« Allô.
– C'est moi, c'est Clint.
– Je sais, alors bien dormi?
– Et bien.. je crois que j'étais trop claqué pour faire de cauchemars, alors oui.
– On mange à la pizzeria ce soir.
– Si tu veux, affirma Clint.
– Pavel tape l'incruste.
– D'accord.
– Et Lana aussi, ajouta Pietro.
– Ta cousine?
– Oui.
– Ok.
– Ici, on mange tôt, enfin pas trop tard. Et on prend l'apéro avant, comme tu t'en doutes.
– Oui. Je me doute, lâcha Clint en riant.
– On se rejoint chez Ana pour 18h15- 18h30? Enfin chez toi quoi!
– Ok, ça me laisse le temps de prendre une douche.
– Dacc, à toute
– À toute. »
Clint raccrocha, enfila ses baskets puis alla chercher ses affaires dans la voiture. Il embarqua également la glacière vide.
Il passa ensuite sous la douche. L'eau était limpide ici. Il se demanda même si elle n'était pas reliée directement à une source thermale. Ce qui était possible, puisque la Sokovie était connue pour ses nombreux sources d'eaux thermales.
Clint enfila un jean marron clair, une chemise noir à manche courte, et des baskets aux pieds, puis alla sur le mini balcon afin de fumer une cigarette.
Ce fut quelques minutes plus tard, que la porte d'entrée s'ouvrit.
« Hey.
– Hey, alors, t'es bien installé ? demanda Pietro en s'asseyant sur le canapé.
– Pas trop mal.
– Dušan est là.
– Dušan? demanda Clint en se laissant tomber sur le canapé également.
– Le petit ami de Lana, précisa t-il.
– Quelle âge a t-elle ?
– Elle est trop jeune pour toi, vieillard, le taquinai Pietro en le poussant gentiment. »
Clint soupira, puis ouvrit son paquet de cigarette.
« Tu vas en refumer une?
– Je regardais combien il m'en restait, se défendit le plus vieux.
– Allez, papy, prend tes affaires. »
Clint suivi le jeune solovien qui s'en allait à pied.
« On y va à pied?
– C'est à cinq minutes.
– Dacc, fit Clint qui sorti une clope.
– Encore! S'amusa de dire le Sokovien.
– Oui, encore! Alors? Heureux d'avoir retrouver les tiens?
– Oui... La Sokovie me manquait tellement.
– Je sais, enfin je m'en doute.
– Qu'est ce que tu en penses jusqu'à présent?
– De ta Sokovie ou de ta famille?
– Les deux, fit Pietro en souriant.
– J'aime ce coin, ça n'a rien à voir avec Martin.
– Martin?
– À côté de Žilina, précisa Clint.
– Oui, Martin! Oui, je vois. Près des Mala frata, précisa Pietro pour désigner une chaîne de montagnes sokovienne.
– Oui, Martinské hole, précisa Clint en Sokovien.
– Martinské hole, bravo pour l'accent sokovien, le felicita le gamin.
– Merci, dit Clint, alors qu'ils se trouvaient devant la porte du restaurant.
– Vas y, je t'en prie, fit le gamin en laissant entrer Clint en premier.
– Hey!!! fit Wanda en voyant les hommes.
– Notre ami américain, annonça Pavel dans un anglais un peu douteux.
– Salut, vous parlez anglais? dit Clint surpris.
– Ici, tout le monde parle plus ou moins bien l'anglais, lança Pietro.
– Cool, fit Clint.
– Bonjour, je suis Dušan, se présenta le petit ami de Svetlana dans un anglais plus qu'approximatif.
– Clint, enchanté.
– Onchonté, répéta l'homme.
– Dušan ne parle pas anglais. Lana non plus, ajouta Wanda alors que Clint s'asseyait en bout de table, face à Wanda et Pavel à sa droite.
– D'accord.
– Bon allez! Borovička ? proposa Pavel.
– Tequila! lança Pietro installé en bout de table.
– Tequila? répéta Dušan. »
Pietro haussa seulement les épaules, tout le monde se regarda puis Pavel trancha.
« Allez tequila.
– Starám sa o to! (Je m'en charge!) lança Wanda. »
Wanda quitta la table, Lana était gênée et parlait en Sokovien avec Dušan. Pietro s'étira en regardant Clint. Pavel entama la conversation en anglais.
« Alors c'est la première fois que vous venez en Sokovie?
– Oh non, j'y suis déjà venu, dans d'autre circonstances, ajouta Clint.
– Là, c'est la vacances, ajouta Pietro en souriant.
– Pourquoi la Sokovie.? finit par demander Pavel.
– Pour voir du pays et puis comme les jumeaux y allaient, je me suis dis, pourquoi pas, répondit seulement Clint, alors que Wanda arrivait six verres à shooter de tequila. »
Celle ci servit les distribua, elle resta debout puis lança.
« Zdravie ! (Santé!)
– Zdravie !! (Santé), répétèrent tous en coeur. »
Les verres s'enchaînerent rapidement, la bouteille avait atterri sur la table et tout le monde se réservait. À chaque fois que Pavel, Dušan ou Pietro se reservait, ils servaient Clint. Il était l'invité, et en Sokovie, le verre des invités ne doit pas être vide si le verre des hôtes est plein. Ce fut au bout d'une petite heure que les pizzas arrivèrent enfin. La tequila n'était pas le fort de Clint, des autres non plus.
La pizza engloutie, il ne restait plus qu'eux dans le restaurant, Clint faisait des allers et retours incessant entre le jardin du restaurant et la salle pour fumer. Pietro le coinca, juste avant de payer l'addition dans le jardin privé du restaurant.
« T'es cuis?
– Je suis pas frais, répondit-il seulement.
– Moi non plus... Tu me laisses fumer?
– Tu te fous de moi? Monsieur je râle que je fume?? lança Clint en levant un sourcil. »
Pietro rit, puis vola la clope de Clint. Il tira deux taffes dessus puis la lui glissa à nouveau entre les doigts.
« Pourquoi de la Tequila? demanda subitement Clint.
– Pfff, j'en sais rien, ça m'est venu tout seul, lâcha t-il avant de se retenir au cendrier. Merde!
– Tu tiens plus debout, se moqua Clint en ricanant.
La porte s'ouvrit et Dušan passa la tête.
« Hej! Odchádzame. (Hey! On s'en va.)
– Qu'est ce qu'il raconte? demanda Clint.
– Odchádzame. (On se barre.) répéta Pietro dans sa langue maternelle.
– Pietro, en anglais! soupira Clint.
– Merde, fit-il en riant, on s'en va, traduit-il. »
Les hommes entrèrent à nouveau dans le restaurant, Clint ramassa ses affaires, wanda semblait fatiguée.
« Našťastie sme prišli pešo. (Heureusement qu'on soit venue à pied), lança t-elle justement.
– Qu'est-ce qu'elle dit? demanda encore Clint.
– Qu'on est venu à pied, marmonna Pietro en se massant les tempes.
– Ici c'est tolérance zéro, ajouta Wanda en anglais.
– Je sais, dit Clint en sortant sa carte de crédit.
– Tout est payé déjà, Pavel a payé, fit Wanda en mettant la main sur la carte de Clint.
– Mais non, souffla Clint.
– Mais si, môj malý priateľ, allez je te raccompagne, décida Pietro alors qu'ils sortaient du restaurant.
– Bon, Clint, à plus tard, fit Pavel dans un bon anglais.
– Aurovoir, fit Lana.
– Ahoj, fit Dušan.
– Bonne nuit, dit-il au couple. Wanda, à demain ma belle, fit Clint en embrassant les joues de la sokovienne.
– Ma belle... Et bien, c'est chaud entre vous, se moqua Pietro en plaquant une main sur son épaule.
– Dis pas de sottise et tâche de rentrer en vie malý brat, salue Wanda.
– Salut.
– Tu peux rentrer avec eux, lança Clint, c'est par là, fit-il en se retournant vers la maison.
– Je t'accompagne jusqu'au potraviny.
– Tu parles moitié anglais, moitié sokovien, se moqua Clint en titubant.
– Ouais, tu verras tu vas finir par parler comme ça aussi.
– Me doute bien. »
La route fut silencieuse, ce fut devant le magasin que Pietro ouvrit la bouche.
« On se voit demain.
– Ok.
– Repose toi bien, ciao, malý priateľ.
– Malý priateľ?
– Mon petit pote, bonne nuit Clint.
– Bonne nuit Pietro. »
Ooo-oo-O-oo-o
Ce matin, Clint se réveilla avec un gros mal de crâne. Ce n'était pas la première fois qu'il se réveillait ainsi, mais faut dire que la téquila, n'était pas sa boisson favorite. Il se leva avec un peu de mal et se rendu compte qu'il était 12h. Ça faisait bien longtemps qu'il a avait pas dormi autant. Le manque de sommeil de ses derniers temps avait eut raison de lui. Il ne se souvint même pas avoir rêver cette nuit.
Clint se dirigea vers la cuisine et ouvrit les placards. Il sourit en voyant du café et mit une cafetière en route. Le attrapa une viennoiserie restante du trajet et se laissa tomber sur le tabouret.
Aussitôt le cafetière passée, il se servit une grande tasse et sourit. Le café était une bénédiction Aux yeux de lâcher. Son téléphone bipa, il l'attrapa et ne fit pas étonné de voir le nom de Pietro clignoter.
Le jeune l'informait qu'il passerait en début d'après midi. Clint se demandait quelle heure pourrait être le terme "début d'après midi" pour l'heure, il passa sous la douche et enfila un short marron clair, et enfila un t shirt sans manche noir.
Clint regarda les flyers, bien rangé dans sur le porte courrier à l'entrée de l'appart lorsque La porte s'ouvrit brusquement.
« Hey! Salut.
– Salut, entre, fais comme chez toi, lança Clint alors que le jeune était déjà dans le couloir qui menait au salon. Alors? Quoi de neuf?
– Et bien, j'ai mal aux cheveux, au crâne, je suis vaseux, mais sinon ça va et toi?
– Je crois que j'ai bu la même chose que toi!
– T'as quelque chose de prévu aujourd'hui ?
– Euh... Bah non, peut être faire quelques courses... Et toi? Vous avez prévus prévu quelque chose ta sœur et toi?
– Non, pas que je sache, je vais peut être faire un tour en montagne.
– Ah oui?
– Oui... »
Pietro s'avança vers la fenêtre de la cuisine et comtempla la vue qu'elle offrait.
« C'est vraiment un petit coin de paradis ici. Là bas, il y a un sentier pour rejoindre un petit quartier. Ils sont à moitié dans une cuve et l'autre sur les hauteurs, les maisons sont construites un peu partout et au fond il y a une fermette.
– Ça a l'air joli, déjà à la façon dont tu en parles. J'y ferais peut être un tour.
– D'accord, fit Pietro en se retournant.
– Bon, ben, si tu sais pas quoi faire... Préviens moi, je te ferais visiter les environs.
– C'est loin ta fermette? demanda aussitôt Clint.
– On a une vingtaine de minutes pour y aller à pied. En voiture, ça n'a pas d'intérêt. On a pas le temps d'admirer le paysage.
– Et bien, j'ai quelque heures à tirer en attendant de rentrer à New York, plaisanta Clint.
– Tu veux y aller maintenant ?
– Bah...
– Cool!! Allons y alors. »
Clint regarda le sokovien s'enthousiasmer pour un rien. Ce garçon avait l'air tellement heureux ici. Clint le suivi dans les escaliers, puis ils rejoignirent la route pour aller se balader.
Les hommes marchèrent silencieusement et Clint constata que Pietro n'arrivait pas à défaire ce sourire de son visage. Ca lui faisait tellement plaisir de le voir ainsi.
« Tu vois, on dirait pas San Francisco? demanda Pietro alors que la route grimpait mais que les maisons restaient droite.
– Y'a un air de ressemblance oui.
– En fait, c'est pas vraiment une ferme, c'est plus un réserve naturelle, mais comme tout le monde nourrit les bêtes, ça commence à y ressembler.
– C'est marrant comme je n'aurais jamais douté que tu viendrais d'un village aussi paisible.
– Parce que je vis à 200 à l'heure?
– Y'a de ça ! Et puis je sais pas, tu parais à la pointe de la technologie, tu ressembles pas à un fermier.
– Non, mais, en fait, tout le monde vit plus ou moins comme ça en Sokovie. Après, t'as aussi les grandes villes. Tu connais Martin déjà, c'est déjà plus... Civilisé on va dire. On a čadca, c'est une ville a côté. Il y a un centre commercial si tu veux.
– Un centre commercial ? J'y crois pas.
– Tu te fous de moi, là, non? fit Pietro en levant un sourcil.
– Un peu...
– Petit con, pesta Pietro en bousculant légèrement le plus vieux.
– Toi, t'es le petit con, moi je suis le grand con.
– D'accord... »
Les garçons grimperent jusqu'en haut de la colline et admirerent la vue. Le silence revenait au galop, un silence apaisant. Clint rompu ce silence.
« C'est loin cette ville?
– Non, c'est 30 minutes à peu près.
– C'est pas la porte a côté non plus, souligna Clint.
– C'est à 25 kilomètres, ajouta Pietro, puis reprit. À vole d'oiseau, ça doit à être à 20, encore, ça va, on a pas trop de montagne à contourner.
– Faudrais que tu me notes l'adresse sur le gps.
– Tu vas t'aventurer en Sokovie tout seul?
– Beh oui, a moins que tu veux m'y accompagner, proposa Clint.
– Je veux bien, tu comptes y aller quand?
– Et bien, pas trop tard, faut je fasse quelque achats quand même.
– Pareil! J'ai hâte de retrouver mes produits fétiches, déclara le jeune enthousiaste.
– T'es produits fétiches? questionna Clint en suivant le sokovien le regard du sokovien.
– Le Kofola, les korbáčiky, du klobása!!
– Et bien, si t'as rien a faire, on peut y aller, proposa Clint en souriant au sokovien. »
Pietro hocha affirmativement de la tête et fit demi tour.
Clint profita pour fumer une clope, et le regarda de biais. Celui ci grimaça.
« T'as encore des clope...
– C'est la dernière.
– Ils en vendent au potraviny.
– Au quoi? fit Clint.
– Au Coop.
– Au? répéta Clint en levant un sourcil interrogateur.
– Au supermarché,! Excuse moi... Fin, estime toi heureux que je parle qu'à moitié sokovien, répondit Pietro en riant.
– Je vais devoir vite me mettre au sokovien si je veux entamer une discussions avec toi.
– Quoi? Non, il faut juste.. que tu me reprennes.. n'hésite pas à me demander de te traduire et à me reprendre aussi
– D'accord, je m'en souviendrai. »
Clint souriait durant toute la route du retour. Il aimait voir ce gosse sourire. Et il s'était surpris lui même a sourire. Ca faisait bien longtemps qu'il n'avait pas sourit et rit ainsi.
Ooo-oo-O-oo-o
Clint et Pietro avaient rejoint la résidence de vacances de Clint, étaient passé acheter des clopes puis s'étaient mis en route pour la ville.
Sur la route, Clint se dit qu'il aurait mieux valu que Pietro conduise. Il était interloqué par chaque détails du paysage. La Sokovie était un pays peu développé, mais tellement riche au niveau humanité. Pietro dirigea Clint directement vers le centre commercial. Et a mesure qu'ils en approchaient, on pouvait s'imaginer être dans une grande ville américaine. Enfin, peut être pas aussi grande que New-York mais tout de même.
Il y avait tout ce qu'une ville avait. Une gare routière, des grandes immeubles, des usines, des passants pressés, des bars, des restau. Une vrai ville. Clint se gara sur l'immense parking du Tesco.
Pietro attrapa aussitôt un caddie et se dirigea fièrement vers les portes coulissantes. Ce centre commercial était tout ce qu'il y a de plus normal. Un hypermarché entouré de quelques boutiques.
Le plus vieux suivi Pietro dans les allées, la disposition des rayons n'était pas la même qu'aux states, et c'est très déstabilisant. Clint alla directement vers les boissons. Il remplit le caddie avec de l'eau pétillante, des jus de fruit, du coca, quelques bouteilles d'alcool et de la bière. Il pensa également à prendre du lait. Lui n'en buvait pas, mais sait on jamais. Il achèta à nouveau du café, du sucre, de la confiture, du beurre, de Nutella, des chips puis commença tout de même à faire quelques courses pour les repas. Ce soir, il voudrait inviter les sokovien à venir dîner avec lui pour les remercier de leur acceuil chaleureux. Il décida de faire une salade de riz. Pietro rajouta quelques spécialités sokovienne. Du Niva, des korbáčiky, et Biensure des klobása.
Les hommes passèrent en caisse, puis Pietro l'emmena tout de même manger un panini. Clint sourit en le voyant manger, le sourire aux lèvres.
« Je crois que je t'ai jamais vu sourire autant glissa Clint.
– Tu penses? C'est un regal ce truc... Tu veux goûter? proposa le jeune en lui présentant son panini.
– Je te le laisse, moi je manges mes...
– Vyprážaný rezeň y hranolky ! annonça le blond.
– Ouais, dit Clint en riant.
– C'est du porc pané et frite en fait. Je te ferais goûter ce soir, dit Pietro. À ma saucisse, ajouta t'il ensuite. »
Clint failli s'étouffer, Pietro éclata de rire.
« La klobása, précisa t-il ensuite. On le coupe souvent en rondelle, pour l'apéro. J'espère que tu comptes nous inviter à boire l'apéro avant le repas. Un repas sans apéro... fit Pietro en roulant des yeux. »
Clint pouffa de rire.
« L'apéro fait parti du repas, bien entendu. »
Clint regarda sa montre et aperçu qu'il était 15h et qu'il mangeait un goûter bien copieux.
« T'as rendez vous? se moqua Pietro avant d'engloutir le dernier morceau de son panini aux klobása.
– Non, fit il en fronçant les yeux en voyant un drôle de sandwich. »
Pietro remarqua l'étonnement de son ami.
« Ah ouais, ici, on fait un peu les choses a l'envers. On entoure les aliments autour du pain, dit il en pouffant de rire. Je le fais parfois, moi aussi. C'est .. une habitude.
– Je trouve ça déconcertant... Et en même temps, c'est du pareil au même dit Clint en regardant une femme manger du pain entouré d'une tranche d'edam.
– Tu vois plus les sokoviens de la même manière, se moquait Pietro de lui même.
– Ah ça c'est sûre! »
Le téléphone de Pietro bipa, il pencha la tête et regarda son message.
« Wanda a besoin de moi, enfin ma grand mère a besoin de moi. Je dois aller les chercher a Stará Bystrica.
– Ok, on va y aller. C'est où Stará Bystrica ?
– Ah, c'est sur la route, mais, je dois y aller avec le camion de Radovan. Elles remballent le marché, lui apprit il.
– D'accord, je te dépose chez toi. »
Les hommes attrapèrent leurs courses et filerent à la bagnole. Clint reprit tout de même le volant. La route était plutôt simple lorsqu'ils étaient sortis de l'arrondissement de Čadca.
Pietro descendit devant le pont, près de chez lui, et laissa filer Clint jusqu'à son appartement de location.
