Je vous salue !
Aujourd'hui je publie le chapitre 1 du Tome 2 de Makoto.
Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la merveilleuse J K Rowling, sauf l'histoire.
Makoto
Tome 2
Résumé : Makoto et Ayaka rencontrent enfin les Malefoy. Ils vont également faire leur entrée en deuxième année à Poudlard. Une chambre des secrets, un monstre, et des manipulations. Que demander de plus ?
Réponses aux Reviews du dernier chapitre du Tome 1 :
Agnes Fonta
Kikou ! Merci pour ta Review. Voilà la suite bonne lecture. Biz
Stormtrooper2
Coucou ! Merci pour ta Review. Voilà la suite bonne lecture. Biz
Holybleu
Hey ! Merci pour ta Review. Voilà la suite bonne lecture. Biz
Soul Alone Solitaire
Hello ! Merci pour ta Review. Voilà la suite bonne lecture. Biz
Lololitaoe
Kikou ! Merci pour tes Reviews. Voilà la suite bonne lecture. Biz
Nda : Des mots japonais seront utilisés. Je mettrais la traduction avant chaque chapitre.
Matsushita : Sous le pin, au pied du pin.
Ayaka : Fleurs colorées.
Makoto : Sincérité.
Takehiko : Avisé.
Rin : Honoré, sévère.
Aniki : Frère.
Aneki : Sœur.
Sensei : Professeur.
Haijimemashite : Enchanté.
Arigato : Merci.
Genki desu ka : Ça va ?
Arigato gozaimasu : Merci beaucoup.
Kudasai : S'il te plaît.
Gomen : Pardon.
Baka : Idiot.
Discussion en Japonais.
Voilà fin du blabla
On se retrouve en bas.
Bonne Lecture
Chapitre 1 :
En quittant le train, Ayaka et Makoto saluèrent Théodore-Kun, avant de suivre Drago-Kun sur le quai vers deux adultes.
« Makoto, Ayaka, je vous présente mes parents, Lucius et Narcissa Malefoy. » Déclara Drago-Kun.
Makoto observa Lucius Malefoy, cet homme qu'il avait rencontré en début d'année. Il semblait gentil sous son masque d'indifférence. Il voulait vraiment apprendre à maîtriser ses émotions. Il tourna ensuite ses perles vertes vers la mère du blondinet, une belle femme d'une froideur étincelante. Elle imposait le respect. Des nobles...
« Haijimemashite Malefoy-San. » Lancèrent les deux enfants.
Ils se regardèrent, un sourire passant brièvement sur le visage de Ayaka.
« Pardonnez nous. Nous sommes enchantés de vous rencontrer et encore merci de nous accueillir chez vous. »
« Ravi de vous accueillir, rentrons chez nous, nous pourrons discuter plus librement. » Accorda Lucius Malefoy.
Il leur présenta un livre. Un Portoloin, objet qui permettait d'aller d'un point A à un point B. Ils le touchèrent, quittant la gare, réapparaissant devant un grand et beau manoir.
Makoto s'écrasa sol. Il était encore faible et blessé et en plus il n'avait jamais apprécié les moyens de transport magique. Une main était tendue devant lui, il l'attrapa de sa main valide, Malefoy-San l'aida à se relever.
« Arigato... » Murmura-t-il, ne pouvant malheureusement pas effectuer le salut à cause de son état.
Il récolta un hochement de tête de la part du noble.
« Genki desu ka ? » S'inquiéta sa jumelle.
Makoto tourna son regard vers elle, il hocha simplement la tête.
« Je vous présente le manoir Malefoy, c'est ici que vous logerez. » Indiqua Narcissa Malefoy.
Les jumeaux hochèrent la tête. Avec lenteur Makoto suivit le petit groupe jusqu'aux portes du manoir. Le père de Drago-Kun les poussa, dévoilant un magnifique hall d'entrée.
Les Malefoy entrèrent, mais les Matsushita s'arrêtèrent, retirant leurs chaussures par respect.
Une fois cela fait, ils suivirent la petite famille, visitant le grand et luxueux manoir des blonds. La maison était très belle. Au rez-de-chaussée il y avait : un salon, une salle à manger, une cuisine, un deuxième salon destiné aux invités, quelques chambres et salles de bains, une bibliothèque, un laboratoire pour confectionner des Potions, le bureau de Lucius Malefoy. Puis l'étage : la chambre des parents blonds, celle de Drago-Kun, celle destinée à Ayaka, celle pour Makoto, d'autres chambres d'amis, les salles de bains, une salle de jeu, une autre destinée à la musique, un autre salon, une autre bibliothèque. Makoto n'était pas sûr de tout retenir aujourd'hui, il allait certainement se perdre plus d'une fois...
Ayaka fut heureuse de découvrir qu'un terrain de Quidditch se trouvait derrière le manoir. Une fois la visite terminée, ils se réunirent dans le salon destiné à la famille et pour la première fois, depuis que Makoto les avait vu à la gare, les parents du blond s'autorisèrent un sourire.
« J'espère que la visite vous a plu. » Lança la mère de Drago-Kun.
« Oui. Arigato Malefoy-San. » Approuvèrent les jumeaux, d'une même voix, Ayaka s'inclinant à trente degrés.
« Appelez moi Narcissa. Nous allons passer quelques années ensemble. »
« D'accord. » Sourit Ayaka, Makoto se contentant d'un hochement de tête.
« Cela vaut également pour moi. »
Les jumeaux se tournèrent vers Lucius Malefoy, hochant la tête pour donner leur accord.
« Comment allez-vous ? » S'inquiéta Narcissa-San.
« On va bien. »
Réponse automatique. La blonde leur lança un petit sourire triste.
« Je voulais dire par là, comment allez-vous vraiment ? Si vous en avez envie, vous pouvez nous parler, on est là pour vous aider. »
Ayaka lança un regard à Makoto. Ils étaient méfiants, rien de plus normal, ils ne les connaissaient pas.
« Le situation est un peu difficile. » Commença Ayaka. « Mais on fait de notre mieux. »
« C'est compréhensible. » Accorda Lucius-San.
« Ah oui ? »
Makoto fixa ses perles vides sur le père de son ami.
« Mon fils m'a fait une requête lorsqu'il a appris que Vernon Dursley s'en était sorti indemne face à ce qu'il avait fait. Puisqu'il avait été manipulé pour tué votre père et que mon fils semblait émettre, pour je ne sais quelle raison, une haine immense pour cette famille infâme, je les ai manipulé à mon tour. Ils ne méritaient que la mort après ce qu'ils avaient fait. »
Ayaka et Makoto se figèrent. C'était Lucius-San qui avait puni les Dursley.
Ayaka laissa les larmes couler sur son visage, elle se jeta au sol, s'agenouillant devant Lucius-San, front posé par terre, ses larmes tâchant le sol.
« Arigato gozaimasu Lucius-San. Arigato... Arigato... »
« C'est normal. Relève toi Ayaka-San. »
Avec douceur, la brune se releva. Makoto se tourna vers Drago-Kun. Il ne semblait avoir rien dit.
« Si je le pouvais, j'adopterai la même position que Ayaka. Arigato gozaimasu Drago-Kun. Arigato gozaimasu Lucius-San. » Remercia le brun.
Les deux blonds lui accordèrent un sourire. Un masque neutre prit place sur le visage du brun. Il le sentait un peu tremblant, des émotions passaient, mais il comprenait comment faire. Il le ferait un peu chaque jour, il n'aurait pas besoin de Lucius-San. Il allait se débrouiller seul. La perte de Takehiko Matsushita l'avait changé à jamais. Il le savait, il ne sourirait plus. Même si il essayait, ses lèvres refusaient de se courber. Il n'y arrivait pas. Et ses yeux... même si les Matsushita avaient réussi à les faire briller un temps... depuis la perte de l'homme qui l'avait adopté, qui lui avait donné son nom, un prénom, ils restaient tristes, vides, surtout depuis qu'il savait que le responsable était son ancien maître...
« Veux-tu que je vérifie tes blessures Makoto ? » S'enquit Narcissa-San.
Il ne répondit pas. Ayaka se tourna vers lui.
« Tu as mal. » Lança-t-elle en japonais.
Makoto la fixa. Il ferma brièvement les yeux, sa tête battait à un rythme infernal.
« Je ne souffre pas ! » Rétorqua-t-il.
Il refusait de lui faire du mal. Elle s'inquiétait déjà bien trop pour lui. Pourquoi s'occupait-elle de lui, c'était de sa faute si leur père était mort. Peu importe ce que Théodore-Kun avait dit, il se sentait tout de même responsable.
« Makoto-San, kudasai. » S'énerva-t-elle.
« Je ne leur fais pas confiance. »
« Mais pourquoi tu me mens à moi ! »
« Je ne mens pas. Arrête de t'inquiéter pour moi. Je ne le mérite pas ! »
« Tu ne veux plus de moi ? »
Oh... des perles salées roulaient sur le si beau visage de sa Aneki, par sa faute...
« Gomen, Ayaka, je suis fatigué. »
Il se leva, détournant le regard du visage couvert de larmes.
« Makoto-San, ne m'abandonne pas ! » Cria la jeune fille.
Mais il ne comptait pas l'abandonner bon sang... il voulait... que voulait-il au juste ?
Affichant un visage neutre, enfin il espérait qu'il l'était, il quitta le salon, abandonnant sa canne, courant aussi vite que possible. Il monta les escaliers.
« NE M'ABANDONNE PAS MAKOTO ! »
Il claqua une porte sans savoir où il se trouvait réellement, il s'écrasa au sol, ses côtes douloureuses percutant la surface dur.
Il resta là, laissant les larmes couler. Son cœur se serra. Qu'avait-il fait ? Oh qu'avait-il fait ? Il avait fait du mal à sa jumelle. Elle souffrait. Il le sentait par le lien. Il l'avait fait pleurer, alors que tout ce qu'il voulait voir c'était son beau sourire.
Pauvre Ayaka. Elle allait le détester... il n'était qu'un imbécile. Baka ! Baka ! Baka ! Il n'était qu'un idiot... pourquoi lui avait-il menti ? Il souffrait. Il le savait. Elle le savait. Elle pouvait le sentir. Il le savait. Et lui... Il avait menti. Pour la protéger. Parce qu'il était responsable. Il ne voulait pas la perdre elle aussi...
Il avait tout gâché...
La porte s'ouvrit, une personne entra, et des mains fines se posèrent sur son front, la fraîcheur apaisant un peu la douleur.
« Makoto ? »
Drago-Kun ?
Seul un sanglot lui échappa.
« Elle me déteste... » Murmura-t-il.
« Je ne pense pas. Elle se trouve dans le salon, elle pleure, elle n'a pas lâché un mot et je dois avouer ne rien avoir compris à votre conversation. »
Elle pleurait. Ayaka pleurait...
« Elle sait que j'ai mal... elle le sens par le lien. Je... je lui ai dit que je ne souffrais pas. J'ai menti. Ne m'en veux pas Drago-Kun, je n'ai pas confiance... en tes parents... »
« Ça se comprend, tu ne les connais pas. Mais pourquoi tu as menti à ta sœur ? »
« Je... elle pense que je vais l'abandonner. »
Il évita la question, il avait presque failli dire qu'il s'en voulait toujours pour la mort de son père.
« Mais ce n'est pas le cas. »
Makoto resta silencieux.
« Veux-tu mon aide pour aller dans ta chambre, ou même autre part ? »
« Laisse moi Drago-Kun, kudasai... »
Le blond quitta la pièce, refermant la porte derrière lui. Il se releva lentement, observant la pièce. Oh... la salle de musique.
Ses yeux balayèrent les divers instruments qui étaient dans la pièce. Que devait-il faire ? Il se sentait attiré, un peu comme si cela pouvait l'aider à gérer ses angoisses, sa peine... peut-être qu'il pouvait essayer, mais lequel ? Il y en avait tellement.
Des guitares acoustiques et électriques, deux pianos, une batterie, quelques flûtes, une harpe, un violon, un violoncelle, une trompette, un trombone, un saxophone, un tuba, une clarinette, un hautbois, une contrebasse... tout plein de magnifiques instruments. Mais il lui fallait un outil qui pouvait se jouer d'une seule main. En existait-il un ? Il chercha de son œil valide un instrument qui pourrait faire l'affaire. Et finalement, un petit objet de bois, formant des petits tubes de bois collés les uns aux autres, le haut était droit, aligné, mais en bas, les tubes devenaient de plus en plus longs. Un instrument à vent attira son attention. Il l'attrapa avec douceur, s'installa contre un mur, posant le petit objet sur ses genoux. Il passa sa main sur le bois. Ses doigts traçant les trous, certainement ce qui permettait de faire entendre les sons. Comment jouait-on de cet instrument ? Par le souffle. C'était une flûte spéciale.
Sa main leva l'instrument et il souffla doucement dans un tube. Un son quitta l'instrument. Il essaya un autre tube. Un autre son.
Makoto n'y connaissait rien à la musique. Mais ces sons était beaux, doux. Cela l'apaisait. Avec lenteur, il souffla dans les tubes de bois, écoutant chaque note qui sortait. D'accord, il comprenait. Doucement, il souffla dans un tube, puis un autre, encore un autre. À gauche, à droite, deux plus loin, celle juste après... la mélodie était belle, toute douce, magnifique. Son souffle commençait à fatiguer, comme lui d'ailleurs... l'instrument délicatement posé au sol, son bras reposa sur ses genoux. Sa tête se posant sur son coude. Il s'endormit, oubliant un court instant la douleur qu'il ressentait.
Étrangement, il ne fit aucun cauchemar. Quelque chose le secoua et il se réveilla brusquement, se cognant la tête contre le mur contre lequel il était appuyé.
« Tout va bien Makoto, ce n'est que moi. »
Oh... Narcissa-San.
« Gomen... excusez-moi Narcissa-San. Je vous dérange ? »
« Non, du tout. Je vois que tu as trouvé un instrument que tu sembles apprécier. »
Makoto glissa son regard sur le petit objet de bois toujours près de lui.
« Gomen... Désolé... je ne voulais pas... »
« C'est une flûte de pan. Tu as le droit de t'en servir, personne n'en joue. »
« Pourquoi êtes-vous si gentille avec moi Narcissa-San ? »
Elle le fixa de ses belles perles bleues emplie d'inquiétude.
« Tu es quelqu'un de bien. Pourquoi devrais-je te détester ? »
« Je suis responsable... »
« Responsable ? »
« Narcissa-San... je suis fatigué... »
« Souhaites-tu un traitement pour la douleur ? »
Il secoua la tête.
« Viens, je t'accompagne jusqu'à ta chambre. »
Il se releva, ramassa l'instrument, le déposant sur une table, il vacilla quelques instants, la douleur revenant, puis il suivit la blonde. Elle le laissa dans sa chambre, et il s'étala sur le lit. Pour une première journée, c'était plutôt désastreux. Il sombra lentement dans les bras de Morphée, en songeant à sa jumelle, il allait devoir s'excuser.
Un nouveau chapitre fini.
Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?
À bientôt.
Biz
Gin' pour vous servir
