La journée commençait bien. Nate était à côté de Blair lors du brunch de Bart le père de Chuck. Elle n'avait que seize ans encore pour quelques jours mais elle aspirait à avoir une relation plus solide avec Nate. Plus solide ce qui incluait indubitablement le sexe.

Elle n'en parlait à personne mais elle était certaine d'être prête pour son petit-ami de toujours. Elle s'y préparait depuis un petit moment déjà, en s'achetant des robes sexy et des sous-vêtements affriolants. Nate ne paressait pas spécialement attiré par ce genre d'activité. Ce qui lui semblait quand même étrange, surtout au vu de l'hypersexualité de son meilleur ami, Chuck.

Il n'avait pas spécialement envie de le copier. Ils s'entendaient bien surtout pour fumer de l'herbe. Il était encore vierge, comme elle, du moins, c'est ce qu'elle croyait.

Elle aimait bien Chuck, il était gentil et prévenant. Par moments, un peu trop protecteur. Elle le rabrouait mais au fond d'elle, elle aimait que quelqu'un s'occupe d'elle. Il était très observateur ce qui faisait de lui, la seule personne connaissant les insécurités et les démons que Blair tentait de vaincre. Il l'aidait souvent à passer des caps difficiles de sa courte vie.

Le jour du brunch de Bart Bass, elle avait décidé de sauter le pas et de se jeter à l'eau. Elle invita Nate dans une belle chambre dans l'hôtel de Bart Bass et tenta de le séduire.

Une fois dans la chambre elle se déshabilla et resta en corset, porte jartelle et bas pour l'accueillir. Dès qu'il eut fermé la porte, elle s'approcha de lui pour l'embrasser. Il fit un petit pas en arrière et était très gêné. Il lui demanda de s'asseoir gentiment. Ne sachant pas comment aborder son infidélité, il prit son temps pour réfléchir aux mots à employer qui la feraient moins souffrir. Ce sera compliqué de ne pas la blesser, même impossible. Alors il entama une confession qui allait bouleverser la vie de Blair, à jamais. « je ne suis plus vierge. »

Elle tourne brusquement sa tête vers lui. Les sourcils froncés. Avec des yeux en feu. « Qui ! »

Un lourd silence suivit cette information. Il reprend son souffle. « Ca s'est produit il y a un an.

« Avec qui ? » Répète-t-elle, hors d'elle.

« Serena. » Finit-il par dire.

Elle le regarda, estomaquée, les yeux exorbités. « Serena…. Pourquoi ne suis-je pas surprise. » Mentit-elle. Les larmes coulaient indépendantes de sa volonté. Elle se rhabilla aussi rapidement qu'elle le pouvait pour sortir de cette maudite chambre et écrasée son dégoût et sa honte au fond de son lit, pour avoir voulu se donner à un salopard,.

Il essaya de la retenir, il tendit sa main.

« Ne me touche pas ! »

« Je te demande pardon. »

Avant qu'elle ne tourne la poignée, elle se retourna vers lui. « Ça ne risque pas. »

Elle partit en trombe, descendit le grand escalier et sortit pour héler un taxi.

Nate est redescendu, la mort dans l'âme jusqu'à la salle pour rejoindre Chuck.

Au vu de sa tête, Chuck s'est vite rendu compte que quelque chose s'était passé. « Alors Nathaniel, c'était bien ? » Demanda Chuck sournoisement.

« J'ai avoué que j'avais couché avec Serena. Je pense que nous avons rompu. »

Chuck lui tapota l'épaule, compatissant. « Allez viens, on va se mettre la tête à l'envers. » Il servit un verre de scotch à Nate et se servit un verre aussi. Ils s'assirent et Nate lui expliqua sa courte entrevue avec Blair.

Instinctivement, Chuck réalisa que Blair était dorénavant seule. Elle n'a plus son petit-ami et elle n'a plus sa meilleure amie. - Si on peut considérer Serena comme sa meilleure amie-.

Il lui envoya tout de suite un SMS. ''Je suis là si tu as besoin.''

« Tu savais ce qui s'était passé entre Serena et moi ? »

« Oui je vous avais vus. »

« Tu n'en as jamais parlé. »

« Non, cela ne me regardait pas. »

Nate hocha de la tête. « J'ai tout gâché. Elle ne mérite pas d'être traitée de la sorte. Je crois que je n'ai jamais été vraiment amoureux d'elle. Mais quand je voyais Serena, c'était plus fort que moi, mes yeux étaient fixés sur elle. Je crois avoir toujours été amoureux de Serena. C'est certainement pour cette raison que je n'ai jamais pu me donner à Blair. »

« Si tu ne l'aimes pas, alors la rupture est plus honnête. Ca ne sert à rien que vous soyez malheureux tous les deux, coincés dans une relation dans laquelle vous ne vous épanouiriez pas. »

« Ouais, tu as raison. En revanche, je m'en veux de faire souffrir Blair. J'ai essayé de l'appeler plusieurs fois, elle ne répond pas. »

« Tu la connais, elle doit être dans en train de se morfondre dans sa chambre à manger des chocolats devant un film d'Audrey Hepburn. »

Serena arriva dans Penthouse des Waldorf. « Bonjour Dorota ! » Chantonna Serena en grimpant les marches deux par deux jusqu'à la chambre de Blair. Elle frappa et rentra.

Quand elle vit Blair, les yeux rouges, elle s'arrêta net. Blair la regarda avec des yeux comme des mitraillettes. « Qu'est-ce que tu fais là ? » Hurla Blair.

« Je viens te voir. Qu'est-ce qu'il se passe ? »

Elle se leva. « Qu'est-ce qu'il se passe ? » Aboya Blair en la regardant droit dans les yeux. « Tu n'es qu'une salope ! » Elle lui asséna une énorme gifle. « Sors d'ici tout de suite ! Je ne veux plus jamais te voir ! » Elle lui indiqua la porte en tendant l'index. « Maintenant ! »

Serena ne comprenait rien à ce qu'il se passait, mais sortit de chez les Waldorf, la main sur la joue giflée et essaierait d'avoir des réponses par Nate ou Chuck. Elle alla tout droit au Palace dans la salle du brunch, rejoindre les gars. Elle les trouva facilement. « Que se passe-t-il avec Blair ? Elle m'a mis une gifle et elle ne veut plus me voir. » Demanda Serena fébrile, les mains sur les hanches. Nate et Chuck la regardèrent en silence.

« Quoi ! » Demanda Serena.

« Elle sait pour nous. » Avoua Nate.

« Quoi ? » Réagit Serena, effarée.

« Pourquoi lui as-tu dis ? »

« Parce que ça me rongeait. Il fallait que je lui dise. »

« Bravo ! Tu as des remords, un an après. » Lui répondit Serena sarcastiquement.

« Ouais et toi tu n'en as toujours pas. Tu es la meilleure amie de l'année ! » Répondit sarcastiquement Nate.

« Bon je vous laisse les amis, je rentre. » Ment-Chuck. En guise de retour à sa chambre, il alla voir Blair. Il arrive chez les Waldorf. » Bonjour Dorota, puis-je voir Blair ? »

Dorota se tordit les doigts. « Melle Blair, n'est pas ici. Elle est partie juste après la visite de Melle Serena. »

Il ouvre son portable pour lui envoyer un SMS ''T'es où ? » Puis s'adressant à Dorota. « Je vais la trouver. »

« Oui M. Chuck. » Dit-elle inquiète.

N'ayant toujours pas de réponse il l'appela. Plusieurs fois même. Sans réponse. Il fait beau, il alla tenter sa chance à Central Park jusqu'à la mare aux canards. Il visita quelques cafés où elle serait susceptible d'y être. Il ne la trouva pas et il commença sérieusement à s'inquiéter. Il retourna au Palace au cas où elle serait devant sa suite. Il en profita pour demander à la réception si elle aurait loué une chambre même sous un autre nom. Il montra sa photo, le réceptionniste répondit par la négative.

Il eut l'idée d'élargir ses investigations dans des hôtels limitrophes au sien. Il ne la trouvait nulle part. Fatigué et surtout très inquiet, il prend le chemin vers le Palace. Il s'arrêta au bar et demanda un scotch au serveur et réfléchir à l'endroit où pourrait être Blair. Il regarda trois femmes s'approcher du serveur pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille d'inintelligible pour Chuck qui était trop loin d'eux. Le serveur regarda Chuck. Le serveur répondit néanmoins quelque chose aux femmes.

Chuck intervint. « Que se passe-t-il ? » A l'adresse du serveur.

Il se rapprocha de Chuck. « Il y a une jeune femme, ivre semble-t-il, dans les toilettes, qui pleure assise par terre. Je m'en occupe M. Bass ne vous inquiétez pas. »

Intrigué Chuck lui répondit. « Non, James je vais voir. »

Chuck pénétra dans les toilettes, il était catastrophé de voir Blair dans un état lamentable. Elle était assise , les jambes repliées sur sa poitrine. Elle pleurait doucement. Il s'approcha lentement et s'accroupit à côté d'elle. Il lui enleva quelques mèches des joues. « C'est moi, Blair. Je t'emmène, tu ne peux pas rester là. »

Elle leva les yeux et quand elle vit Chuck elle s'accrocha au revers de sa veste. Ces pleurs devinrent encore plus violent « Ce sont deux salauds, Chuck. Tout le monde me rejette. Ma mère, mon père et maintenant deux vieux amis que j'ai depuis plus de dix ans. Qu'est-ce qu'il ne va pas chez moi, Chuck. Dis-moi ? Pourquoi personne ne m'aime ? Toi au moins, tu n'es pas en couple. Tu ne blesses personne. Eux ce sont des pourris. Je ne veux plus jamais les voir, ils me dégoûtent. Maintenant je suis toute seule. » Se lamenta-t-elle.

« Tout va bien chez toi. Tu n'as rien à te reprocher. Tu n'es pas seule, je suis là. »

« Oui, toi tu es gentil. » Dit-elle en essayant de se lever. Elle s'accrocha à son cou et chercha à l'embrasser. Il la repoussa doucement.

Blair fronça les sourcils. « Même toi, tu ne veux pas de moi. »

« Blair, tu es saoules. Tu ne voudrais pas que je profites de toi ? Je pense que tu m'en voudrais demain, n'est-ce pas ? »

« Hmmm. D'accord. » Grogna Blair.

« Je te ramène chez toi. »

« Non je ne veux pas aller chez moi. »

« D'accord, on va dans ma chambre. »

Elle hocha de la tête toujours accrochée aux revers de sa veste. Ils prirent l'ascenseur de service afin de ne pas traverser le hall au risque de tomber sur Bart ou quelqu'un qui les connaît.

Arrivés dans le couloir du dix-huitième étage, il la porta. Ils entrèrent dans la suite, il la déposa sur le lit. Elle commença à s'affoler. « Reste avec moi, je ne veux pas être seule. »

« Je suis là, Blair. »

Elle se mit à pleurer, toujours accrochée à sa veste. « Non tu restes avec moi. Tout le monde me quitte. Je ne veux pas être seule. »

« D'accord. » Il s'allongea à côté d'elle.

« J'ai envie de vomir. »

Il l'emmena aux toilettes, il lui tint les cheveux au-dessus de la cuvette. Elle se rinça la bouche. Elle agrippa la veste de Chuck pour retourner au lit. Elle recommença à pleurer.

Il a eu juste le temps d'enlever sa veste avant de l'aider à s'installer sur le lit. Il lui enleva ses chaussures. « Tu restes là avec moi. »

« Oui je reste avec toi. »

Elle s'allongea sur lui. Elle cala sa tête sur sa poitrine. « Voilà ! Comme ça, tu ne pourras pas partir sans que je le sache. »

Il sourit. Il en profita pour envoyer un message à Dorota et à Nate pour les rassurer. Sa main libre caressait le dos de Blair de façon réconfortante.

« Que fais-tu ? » Questionna Chuck.

« J'enlève les boutons de ta chemise, ils me font mal à la joue. » Elle reposa sa tête sur sa poitrine et recroquevilla une main sur le côté de son torse, l'autre dans son cou.

« C'est doux. C'est agréable. » Bredouilla-t-elle en caressant les poils de sa poitrine.

Il lève les yeux au ciel. La nuit sera très longue.

Elle finit par s'endormir, Chuck bloqué en-dessous elle. Il voulait se dégager doucement car il devait aller absolument aux toilettes et se doucher. Il l'a mise délicatement sur le côté et soupira un grand coup. Après avoir été aux toilettes, il prit une douche et se mit en pyjama. Trop long, Blair perçut le froid par le manque de contact corporel, le vide, la solitude. Elle se réveilla en panique « Chuck ! Chuck ! » Elle hurlait, elle le cherchait partout en tournant sa tête de tous les côtés.

Il revint rapidement dans la chambre, elle était en larmes. Elle sauta dans ses bras. Il trébucha devant l'assaut imprévu. « Tu m'avais dit que tu ne me quitterais pas. »

« Je ne te quitte pas, je suis là, il fallait que je prenne une douche et que je me mette en pyjama. » Il lui caressa le dos pour la rassurer.

Il se coucha et se mit sous les couvertures. « Veux-tu te mettre en-dessous, tu aurais plus chaud. »

Elle hocha de la tête. « J'ai mal à la tête. »

Il leva les yeux au ciel. Patience, patience. A peine couché, il devait se relever pour lui apporter deux cachets avec un verre d'eau.

« Merci » Elle était un peu dégrisée. Sa courte sieste lui avait fait du bien.

Elle enleva ses bas et son porte jartelle, car ils la gênaient pour dormir. Il la regardait se déshabiller, il fallait qu'il reste stoïque. Elle se recoucha avec sa robe, en-dessous les couvertures. Elle s'accrocha à l'épaule du pyjama de Chuck et se cala dans son cou. « Tu restes avec moi. »

« Oui, je reste avec toi. Tu peux t'endormir tranquillement. » Il passa son bras autour de son épaule pour la poser sur dos et lui assurer le contact.

Soudain elle releva la tête. « Est-ce que tu m'aimes ? »

Il savait qu'elle était complètement désinhibée lorsqu'elle avait bu, mais Il était tout de même un peu éberlué, il ne s'attendait pas à cette question. Il la regarda. « Je ne sais pas, mais ce que je sais c'est que je tiens à toi. »

« Moi aussi je tiens à toi. Et je t'aime bien. Peut-être que je t'aime. » Lui dit-elle sur un ton interrogateur.

« Tu es ivres, je t'engage expressément à me redire cela demain. » Lui répondit-il avec son sourire narquois.

Elle le regarda et n'hésita qu'une seconde avant de se pencher vers lui pour l'embrasser sur la bouche, cette fois-ci il ne la rejeta pas. Elle caressa sa joue et lui, lui caressa son dos. Leur baiser devint plus dense, plus profond. Ils jouèrent avec leurs langues. C'était doux et sensuel. Son excitation était à son comble quand il lui dit. « Arrête. »

Elle se sentit encore rejetée. « Pourquoi, tu préfères baiser des putes ? » Rétorqua-t-elle amère.

« Non justement, parce que je ne te prends pas pour une pute et que je te respecte qu'il ne se passera rien, sinon il y a longtemps que ce serait fait. Tu as bu. Si tu veux vraiment le faire, ce sera à jeun, en pleine possession de tes moyens. C'est-à-dire au mieux demain matin. »

Elle céda à contre cœur, même si elle savait qu'il avait raison mais elle n'a pu résister à le taquiner. « Donc à partir de 00h01 je pourrais te solliciter.

Il ne put s'empêcher de rire. « On verra. » Chuck était déchiré car il mourait d'envie de lui faire l'amour. Il a pu goûter ses lèvres douces et charnues. Son corps était toujours collé à lui. Le parfum de ses cheveux enivrait ses sens. Elle était prête pour lui. En résumé c'était une torture. Il ne savait même pas s'il pourrait dormir.

Elle ouvrit un œil quand elle sentit un poids sur sa taille. C'était le bras de Chuck. Quant à elle, elle avait encore la jambe sur lui quand elle s'en aperçut elle l'enleva doucement et regarda l'heure : 4h38 du matin. Aidée par le clair de lune, elle vit que Chuck dormait en respirant paisiblement. Elle hésita à le réveiller. Après tout, c'était le matin. Il dormait si bien qu'elle n'a pas eu le cœur de le réveiller. Elle déposa un léger baiser sur ses lèvres ce qui le fit bouger doucement. Elle sourit. Elle voulait se lever pour prendre une douche mais elle craignait de le réveiller. Elle choisit de prendre une douche plus tard. Elle reposa sa tête contre son cou, replaça sa jambe sur sa taille, elle ferma les yeux et espéra se rendormir rapidement.

Elle se réveilla Quelques heures plus tard. Elle ne bougea pas mais ouvrit les yeux. Ils étaient face à face, les yeux dans les yeux. « Salut » Lui dit-elle.

« salut. »

Elle avait les yeux brillants, larmoyants et pleins de tristesse. Cela retournait le cœur de Chuck. « Ne pleure pas ma belle, tu retrouveras tes amis, il faut juste que tu te donnes du temps. » Le rassura-t-elle en lui essayant des larmes sur ses joues, à l'aide de son pouce.

Elle hocha de la tête. « Pour l'instant, je n'ai besoin que de toi car tu es mon ami le plus fidèle. » Elle enleva quelques mèches sur le front de Chuck. Elle sourit. « Tu sais que tu es adorable avec tes cheveux tout ébouriffés. » Elle en profita pour garder un peu plus de temps qu'elle n'aurait dû, la main à l'arrière de la tête de Chuck. Elle caressa sa nuque jusqu'à approcher sa tête vers la sienne pour pouvoir l'embrasser.

Il la tint dans ses bras, elle était presque sur lui. Ils s'embrassèrent profondément, durement, elle le respira, le goûta et se fondit en lui. Elle avait besoin de lui, de sa chaleur de son affection même furtive.

Il la retourna facilement, ses bras toujours autour d'elle. Leur baiser était si exigeant et affamé qu'ils se mordillaient, les mains partout, la peau rouge. Ils haletaient tous les deux en se regardant. Il trouva aisément la fermeture éclair de sa robe pour la décompressée avec sa main. Il lui enleva sa robe avec une dextérité déconcertante. Il profita de sa position privilégiée pour admirer son corps de porcelaine et magnifiquement formé de courbes avantageuses. « Tu es magnifique.» Pendant ce temps, elle retirait les boutons du haut de pyjama de Chuck et lui retira. Il enleva rapidement son pantalon et son boxer.

Il écrasa sa bouche à nouveau sur la sienne, descendit jusqu'à son cou et revenant à sa bouche. Ils jouaient avec leurs langues, il caressait le haut de sa cuisse jusqu'à sa hanche pour remonter jusqu'à son sein. Il retira son soutien-gorge. Elle haleta de plaisir. Il prit le téton dans sa bouche, le lécha et le tournant dans sa bouche. Elle haletait et son corps se cambra d'instinct. Elle répondit avec empressement en enroulant ses jambes autour de sa taille.

Ses mains étaient dans ses cheveux et massaient son cuit chevelu, caressant ses oreilles et son cou tout en gémissant. Elle sentit tout son corps s'éveiller par le besoin d'une délivrance qui tardait. Son entrejambe était chaud et palpitant, elle ressentait son humidité, les muscles internes se contractaient par son excitation poussée à son paroxysme sous les caresses expertes de Chuck.

Soudain, il s'arrêta net, la regarda au fond des yeux. Elle haletait. Elle fronçait les sourcils et comprit sa demande tacite. Elle hocha de la tête en fermant les yeux. Il retira son string et attrapa ses fesses en coupe tout en embrassant son ventre et descendit jusqu'à son centre. Elle gémissait d'impatience. Il lécha et aspira son nœud sous les cris et gémissements de Blair. Il continua ses caresses en pénétrant un doigt, puis deux. Elle gémissait, criait son nom, elle se cambrait. « Chuck viens. »

Il remonta vers sa bouche en embrassant chaque partie de son corps. Il se positionna et commença à la pénétrer doucement. Il sentit qu'elle se contractait. « Détend-toi, je veux te faire le moins de mal possible. » Lui susurra-t-il.

Pour la distraire, il l'embrassa la clavicule, le cou et quand il attrapa sa bouche, il fit un mouvement rapide de ses hanches. « Ah ! » Blair poussa un petit cri. Quelques larmes coulèrent. Il s'arrêta, il la prit dans ses bras et attendit que son corps s'adapte à son membre. « C'est fini, ma belle. » Murmura-t-il dans son oreille. Elle respirait rapidement et fort. Il la tint au creux de ses bras jusqu'à la stabilisation de sa respiration et entama des mouvements lents. Elle se cambra et commença à gémir de plaisir mêlé à la douleur. Elle naviguait entre la jouissance et la souffrance qui finissait par disparaître, supplantée par l'orgasme qui arrivait.

Elle ronronnait dans l'oreille de Chuck quand il accélérait les mouvements. Elle cria son nom quand elle fut au point culminant de l'extase. Lui finit par s'écrouler sur elle, haletant et soufflant par son propre orgasme. Son cœur battait la chamade. Elle entoura son cou et ils s'embrassèrent tendrement. « Ca va ? » Lui demanda-t-il.

« Oui, ça va. C'était phénoménal. »

Il sourit narquoisement avec son habituel arrogance.

« C'est toi qui a été extraordinaire. » Il se retira d'elle et se mit sur le côté en la tirant dans ses bras.

Elle posa sa tête sur la poitrine. « Ton cœur bat vite. »

« Il bat pour toi. »

Elle releva la tête, le regarda dans les yeux et l'embrassa doucement presque amoureusement en lui caressant la poitrine.

« Faites attention M. Bass, je pourrais tomber amoureuse de vous. » Le taquina-t-elle.

Il la regarda. « Cela ne me dérangerait pas. »

Elle ne dit rien, elle reposa sa tête sur sa poitrine et profita des derniers moments magiques avant de revenir à la dure réalité. « Je n'ai pas envie de me lever. »

« Moi non plus. »

« Je suis bien dans ma bulle. On reste là. D'accord ? »

« D'accord. As-tu faim ? »

« Oui, mais il faut que je prenne une douche. »

Blair envoya un SMS à Dorota pour lui demander de lui faire parvenir de vêtements de rechange. Elle se leva, ramassa la chemise de Chuck qui était par terre ainsi que sa robe et partit dans la salle de bain. Elle tourna les robinets et se mit en-dessous, savourant la chaleur de l'eau. Elle avait transpiré, vomit, fait l'amour, elle avait vraiment besoin d'une douche réparatrice.

Elle était en train de se détendre sous l'eau quand elle sentit des bras forts enrouler sa taille par derrière. Il déposa un baiser dans son cou. Elle inclina sa tête en arrière et compressa son dos contre sa poitrine. Il caressait son ventre. Elle caressait ses hanches avec ses mains tout en bougeant doucement contre son membre. Il descendit sa main vers son centre en caressant lentement son clitoris. Elle haletait quand elle prit son membre et le caressa doucement de haut en bas.

Elle gémissait en se cambrant. Il pénétra un doigt en elle, ce qui lui provoqua un cri. « Penche-toi et plaque tes mains sur le mur. » Elle obtempéra. Il s'enfonça en elle. Elle poussa un cri par le plaisir que procurait cette position évidemment inconnue pour elle. Il l'attrapa par sa hanche d'une main et stimula son clitoris de l'autre. Il bougea de plus en plus vite et de plus en plus profondément, jusqu'à la garde.

Elle criait son nom jusqu'au sommet de son orgasme. Ses cris décuplaient son plaisir et l'éréthisme de Chuck qui ne tardèrent pas à lui faire atteindre son apothéose. Il reprit son souffle en caressant ses seins. Il la retourna doucement, encore haletante, elle s'enfouit dans ses bras et l'embrassa. « Que c'était bon » Susurra Blair dans son oreille.

« Oui, tu es tellement sensuelle, j'adore faire l'amour avec toi. Je vais avoir du mal à te laisser partir. »

Elle enroula ses bras autour de son cou, pencha sa tête en relevant les sourcils, espiègle. « Qui t'as dit que j'avais envie de te laisser partir ? »

Il sourit narquoisement. « Tant mieux car je n'ai pas envie de te perdre. »

Elle effleura ses lèvres. « Tu ne me perdras pas. » Lui dit-elle avec un clin d'œil, en lui dessinant un gros cœur sur la poitrine avec son index.

Il regarda le dessin et reporta son regard vers ses yeux. La serra dans ses bras. « Moi aussi. » Lui répondit-il en l'embrassant dans le cou.

« Je vais me laver maintenant, pour de bon. » Sourit-elle, ravigotée et confiante pour l'avenir.

Dix minutes plus tard le service d'étage amenait le petit déjeuner, attendu. Ils avaient besoin de reprendre des forces. Pendant qu'ils mangeaient, Dorota amenait les vêtements de rechange.