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Twilight est à S. Meyer
Run Hide Revenge est à maxigrumpling
Et bien sûr rien ne nous appartient sauf la traduction
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9 chapitres
(254 commentaires sur la version originale)
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S'enfuir, se cacher, se venger par maxigrumpling
Chapitre 1
Note de l'auteur
Cette petite histoire est sérieusement OCC* et, en tant que telle, il y a des lacunes évidentes dans le scénario.
Je me suis ennuyée à mourir en lisant les écrits sur Bella, qui sont simplistes et déconcertants, où elle est décrite comme confuse, faible et prête à se contenter de soutenir Edward. Je voulais écrire une Bella plus forte et plus impitoyable et, ce faisant, j'ai dû écrire un Edward plus impitoyable.
Pour ceux d'entre vous qui n'aiment pas que nos vampires bien-aimés assument le prédateur qui est en eux, vous devriez peut-être vous en aller à présent.
Et pour les amoureux de Jake dans l'univers des Fanfictions, vous devriez peut-être vous enfuir maintenant. Ne marchez pas. Courez.
Cette histoire est courte et simple. Beaucoup plus simple que mon style habituel. Il n'y a pas beaucoup d'éléments de décor et il n'y a pas d'histoire ou d'explications sur ce que nos deux personnages principaux sont et peuvent ou ne peuvent pas faire. Nous connaissons tous ces personnages maintenant et c'est pourquoi j'ai supprimé toutes explications ennuyeuses.
Comme toujours, merci de m'avoir lu.
Bien à vous, Maxi.
"Il n'y a aucune chance qu'elle survive à ça," entends-je alors que le SUV noir dérape vers moi.
Je dois faire une violente embardée pour ne pas le percuter alors que je prends moi-même le virage. Je maudis son conducteur tout en corrigeant ma trajectoire et continue vers ma maison.
C'est une pensée étrange à entendre – même mentalement – et j'en ai entendu des pensées assez étranges au cours de mon siècle sur cette terre.
Je vérifie mon rétroviseur mais le SUV a disparu depuis longtemps. Complètement au coin de la rue et hors de vue au moment où j'ai l'idée de retenir son numéro de plaque.
Il n'y a rien d'anormal dans ma rue. Il n'y a personne car c'est l'heure du dîner des humains. En avançant, j'entends les pensées de mes voisins vaquant à leurs occupations.
Mme Roberts au numéro quatre maugrée alors qu'elle prépare un rôti qui se dessèche rapidement parce que son mari rentre tard du travail.
Mallory au numéro sept est en pleine conversation avec un nouveau prétendant potentiel via Skype, tout en pensant au gars qui l'a largué une semaine plus tôt parce qu'elle était trop collante.
Jack et Anna au numéro douze ont du mal à expliquer à leurs jumelles que ce n'est pas gentil de jeter de la merde de chien au facteur et Hannah au numéro quatorze regarde La Roue de la Fortune avec sa télé allumée comme d'habitude.
Tout cela est si normal et je souris intérieurement alors que je gare ma voiture dans mon allée au numéro dix-sept.
Je me sens bien ici. La normalité est agréable. Ce quartier est si normal et si agréable que je pense que j'aimerais rester un peu plus longtemps que je ne le ferais normalement dans un tel endroit. Je peux aller et venir librement sous le ciel nuageux et pluvieux. Personne ne se soucie de ce que je fais dans la vie, de mon âge, de la raison pour laquelle je suis seul. Ils sont tous tellement occupés à mener leur vie normale que personne ne pense jamais à moi.
J'aime cela. Beaucoup.
C'est inhabituel pour moi.
L'odeur du sang humain frais m'assaille lorsque j'ouvre la portière de ma voiture. Pendant une demi-seconde, j'en ai envie. Encore une demi-seconde plus tard et j'en ai désormais un besoin impérieux.
Je secoue la tête et me mets involontairement en position accroupie. J'élargis mon champ d'écoute, mais je n'entends toujours rien d'anormal. Je regarde la rue de haut en bas, mais il n'y a personne dehors. Aucune voiture ne circule dans les deux sens. Mais l'odeur est forte. Fraîche. Délicieuse. Comme de l'héroïne pour un toxicomane qui n'a pas eu de dose depuis un an.
Je m'accroupis plus bas et j'écoute encore une demi-minute puis je cours. A fond. Directement vers cette odeur.
Une odeur de fond plus douce commence à émerger alors que je remonte la rue à toute vitesse. De la cordite. Une arme à feu a récemment été utilisée dans la rue mais personne ne panique, comme le font habituellement les humains. L'arme était probablement un silencieux, me dis-je,en courant.
Je vois les vitres brisées depuis la vitre arrière du véhicule au numéro vingt-sept et je ralentis ma course. J'écoute encore avant de contourner le véhicule et de me heurter de plein fouet à l'odeur du sang.
C'est une femme. Affaissée sur le siège du conducteur et saignant abondamment à cause d'une blessure par balle au cou.
Je peux l'entendre respirer mais c'est superficiel. Je retiens ma respiration en m'approchant d'elle.
En m'approchant tournant, je peux voir que la blessure est de part en part. Et elle est probablement mortelle à en juger par les gargouillis provenant de sa gorge et la quantité de sang sur le haut de son corps. Sa chair déchirée est déchiquetée sur les bords de la plaie et il y en a une bonne quantité sur le volant et le pare-brise.
Je regarde à nouveau la rue. Rien ni personne ne s'approche d'ici pour l'instant.
J'ai fait le lien entre la pensée aléatoire que j'ai entendue de la part du conducteur du SUV et ce carnage. Le conducteur a tiré sur cette femme et s'est enfui quelques secondes avant que je n'arrive dans la rue.
Son moteur tourne encore. Elle a été prise par surprise.
J'arrête le moteur et la tire du siège conducteur.
Son sang recouvre mes mains tandis que je la porte dans le garage ouvert devant moi. Sa maison est semblable à la mienne et je parcours rapidement le couloir qui mène à sa cuisine. Je l'allonge sur le carrelage et appuie sur la touche abrégée sur mon portable. Carlisle répond à la deuxième sonnerie.
Je lui dis ce que je vois et lui décris sa respiration, les gargouillis et la pâleur de sa peau.
"Cela semble fatal sans intervention chirurgicale," me dit mon père. Mais je le sais déjà.
"Je ne te demande pas de me dire comment la soigner," je crie à l'appareil en déchirant son chemisier avec mes ongles plutôt que de perdre du temps à défaire les boutons pour accéder à sa chair.
"Je ne comprends pas," répond-il, confus.
"Combien de fois dois-je la mordre ?" je crie en m'agenouillant à côté d'elle et en lui attrapant le poignet.
"Tu vas la transformer ?" crie-t-il en retour. "Pourquoi ? Tu la connais ?"
"Je ne l'ai jamais vue avant," lui dis-je avant de lui entailler le poignet droit avec mes dents.
"Pourquoi voudrais-tu faire cela?"
"Pourquoi pas ?" je réponds en me léchant les dents pour faire bouger mon venin. "Combien de morsures ?" je beugle avant de prendre son poignet dans ma bouche et de forcer le venin de ma langue dans la plaie.
Je la mords encore deux fois, une fois plus haut et une fois plus bas sur le même poignet, avant qu'il ne réponde. "Une douzaine, vingt fois si tu peux. Injecte-lui autant de venin que possible. Rapidement, avant que sa peau ne durcisse trop pour que tu puisses la mordre," me crie-t-il.
Je grogne mais ne dis rien. Je ne peux pas perdre de temps à parler alors que ce temps pourrait être mieux utilisé à mordre.
Je la mords partout. Cuisses. Gorge. Chevilles. Hanches. L'autre côté de son cou. Je remarque qu'il devient de plus en plus difficile de faire pénétrer le venin dans sa circulation sanguine à chaque morsure successive et je commence à espérer que j'en ai fait assez.
Je lui mords la taille mais son corps n'accepte plus mon venin. Je m'agenouille et regarde la marque de morsure disparaître. Sa chair est crémeuse, blanche et sans tache en quelques secondes.
"Je ne peux plus rien faire," je crie, en espérant qu'il est toujours en ligne.
"Maintenant, attendons," dit-il simplement.
"Combien de temps?" je demande en m'essuyant la bouche avec la manche de ma chemise.
"Sens-la," me dit-il et je me penche sur elle et renifle sa clavicule.
"Venimeux, acide", lui dis-je alors que mon système commence à se calmer un peu.
"Est-ce que les morsures guérissent ?" demande-t-il ensuite.
Tout ce que je peux voir, ce sont des formes de croissant pâles et argentées là où j'ai mordu. "Les blessures ont disparu," lui dis-je alors que je regarde la peau commencer à se repulper sur ses cuisses.
"Ecoute son rythme cardiaque."
"Virevoltant," lui dis-je.
"Alors c'est fait," me dit-il en retour.
Je m'abaisse sur le carrelage à côté d'elle et soupire. Cela n'a aucun sens. Aucun. La nécessité de la sauver a été si forte que je n'ai pas réfléchi à ce que j'allais faire d'elle maintenant.
"Qu'est-ce que j'ai fait, bordel ?" je me demande. Je me le dis en moi-même, mais je réalise que je l'ai dit à voix haute quand Carlisle s'esclaffe.
"Tu as engendré," dit-il simplement.
*OCC : Out Of Character - les personnages n'ont pas grand chose à voir avec les originaux.
