Disclaimer: Je ne possède ni Harry Potter ni le monde magique. C'est JK Rowling qui en a la chance. Donc tous les droits lui reviennent (mais si elle veut partager un jour, je veux bien !)
La guerre. L'éternel obstacle de la paix. Elle est inéluctable. Avant toute paix, il y a une guerre, et avant toute guerre il y a une paix. On aura beau tout faire pour l'éviter, on ne pourra rien faire d'autre que la repousser. Dans un certain sens, on pourrait la considérer comme une étape nécessaire pour l'évolution.
Si on avait demandé à Harry son avis sur la guerre, il n'aurait pas nécessairement utilisé les mêmes termes pour décrire cette dernière. Selon lui, la bonne description ressemble plus à : "Un interminable tas de merde qui n'apporte rien et ne s'arrête jamais".
Le héros du monde sorcier avait bien changé depuis la mort de Voldemort. Une fois Poudlard et le ministère reconstruit, il avait rejoint le programme des aurors. Ses records aux examens d'entrée servent encore comme source de motivation pour les nouveaux candidats chaque année. En effet, si un garçon qui n'avait même pas validé sa septième année à Poudlard avait réussi à avoir un résultat parfait sur tous les examens, alors n'importe qui le pouvait.
En réalité, les choses n'étaient pas aussi simples. Depuis la destruction de l'horcruxe dans sa tête, il s'est rendu compte que son habileté à apprendre et comprendre la magie était bien supérieure à la normale. Quand ses collègues avaient des difficultés avec les sorts de Brise Os, lui avait réussi à maîtriser le sort en silence au bout de quatre tentatives.
Ses réserves magiques avaient également augmenté. Enfin, pour être plus exact, elles étaient revenues à la normale. Il semblerait que ne pas avoir sa magie continuellement absorbée par un Seigneur des Ténèbres s'avère plutôt utile. Bien sûr, il n'avait pas tout de suite eu les réserves qu'il avait aujourd'hui. Néanmoins, si on le compare au Harry en sixième année, c'est comme si ses réserves avaient été multipliées par cent.
Les années qui suivirent sa victoire contre le sorcier maléfique avaient été les meilleures de la vie d'Harry. Sa magie était plus puissante que jamais, il s'était marié avec Ginny, et ils avaient même eu trois enfants. Et par-dessus tout, il était à la tête des aurors. Tout semblait parfait... en surface.
Le premier signe que quelque chose n'allait pas ne venait en réalité pas du ministère, ni même de la Grande-Bretagne. Non, cela venait de France. Apparemment, un nouveau seigneur noir commençait à rassembler des fidèles. C'était Fleur qui l'avait informé à ce sujet.
Inquiet qu'une nouvelle guerre démarre, il avait rejoint les aurors français pour faire tomber l'homme. Cependant, après un combat acharné, il n'arriva pas à le tuer. Pourquoi ? Parce que même après la mort de son corps, le sorcier, ou ce qu'il en restait, avait réussi à posséder l'un des aurors français sur place et à s'enfuir. Comment avait-il survécu ? Harry le savait. Il connaissait la méthode de l'immortalité. Enfin, l'une d'entre elles. Et probablement la pire. Les horcruxes.
Seulement, sa prise de conscience n'apporta aucun bien. Alors même qu'il venait de faire tomber le nouveau prétendu Seigneur des Ténèbres, un autre se leva au Japon, puis en Espagne, puis aux Etats-Unis. Cela continua encore et encore, sans qu'Harry ne puisse faire quoi que ce soit. Tous les jours, il se demandait où tout avait mal tourné. Puis il se souvint d'une interview qu'il avait faite avec Ron auprès de Rita Skeeter.
# Flashback #
"Bonjour à vous Monsieur Potter, monsieur Weasley. Je suis très heureuse de pouvoir échanger avec vous aujourd'hui. Au nom de la Gazette du sorcier, ainsi que l'entièreté de nos lecteurs, nous vous remercions pour avoir libéré le monde magique", déclara la journaliste, souriant faussement vers Harry qui la fixait.
"Nous avons simplement fait ce qu'il fallait faire", répondit Ron en bombant le torse.
"Bon sang Ron, contrôle toi", pensa Harry en serrant le poing. Il avait réussi à repousser toutes les interviews depuis un an. La chute de Voldemort, le deuil, les examens, puis ses premières missions en tant qu'auror. Il avait tout utilisé pour ne pas avoir à faire face à la femme perfide.
Avant, elle n'était pas une menace. Il pouvait utiliser son pouvoir d'animagus contre elle pour la faire chanter. Cependant, depuis la reconstruction du ministère, elle s'était discrètement inscrite dans le registre, rendant tout chantage impossible. Ainsi, la seule chose qu'il pouvait faire était de faire attention à ce qu'il disait ou faisait en public.
Ron, quant à lui, n'avait pas ce même instinct d'auto préservation. Lui qui était jusqu'alors un autre garçon Weasley sans grandes réalisations, il était désormais un héros du monde magique, en couple avec une héroïne et meilleur ami du grand Harry Potter. Alors, lorsqu'il commença à recevoir des demandes d'interview, il les accepta avec plaisir, racontant à qui voulait l'entendre leurs histoires. Enfin, plutôt 'ses' histoires. Dans ses versions de leurs aventures, il était toujours là, sauvant les deux autres. Sans lui, rien n'aurait été possible.
Harry était d'accord dans une certaine mesure. Mais, de là à sous-entendre que sans lui, rien n'aurait été possible, c'était trop. Harry avait rencontré de nombreuses personnes après la guerre. Il avait forgé de nouveaux liens. Cela lui avait permis de se rendre compte que, s'il l'avait voulu, il aurait pu avoir beaucoup plus d'amis à Poudlard. Et des amis fidèles surtout. Les trahisons répétées de Ron causées par sa jalousie trottaient toujours dans la tête d'Harry.
Dans ses interviews, Ron avait aussi donné pas mal de précisions par rapport à ce qu'ils ont fait pour faire tomber le Seigneur des Ténèbres. Mais jusqu'ici, il n'était jamais trop allé dans les détails.
"Vous êtes trop modeste M. Weasley. Sans vos efforts, M. Potter et Mademoiselle Granger n'auraient jamais été capables d'aller aussi loin", vanta Rita, sachant très bien l'effet que cela aurait sur le roux. Harry grogna, indiquant que sa patience commençait déjà à s'estomper. Rita, comprenant sa situation, fit un clin d'œil à Ron avant de se retourner vers Harry.
"M. Potter, je suis ravie de pouvoir vous parler aujourd'hui. Je suis sûr que nos lecteurs sont très curieux de savoir comment un jeune sorcier de dix-sept ans a pu vaincre l'un des plus dangereux et puissants mage de tous les temps. Après tout, même Dumbledore lui-même avait échoué à faire tomber le mage noir. Qu'avez-vous fait pendant votre année de cavale ? Vous êtes vous préparé à vaincre Vous-Savez-Qui ? Racontez-nous".
Harry savait que cette question viendrait. Jusqu'ici, entre sa fuite des médias et la lenteur de Ron pour raconter des histoires, ils avaient évité de parler de la chasse aux horcruxes. Il voulait à tout prix ne pas en parler. Il savait que mentionner l'existence de ces choses reviendrait à condamner le monde sorcier, voir le monde entier, à la mort. Il fallait dévier le sujet. Ou au minimum, faire abandonner Rita. Avec cet objectif en tête, il grogna :
"Nous nous sommes entraînés au combat pour être prêt le jour J. Rien de plus, rien de moins".
Rita, malheureusement, vit à travers son mensonge et rétorqua: "Voyons M. Potter, nos lecteurs voudront des détails. Une hypothèse raconte que vous avez appris des magies très sombres. Qu'en pensez-vous ?"
"C'est des conneries ! On n'a jamais utilisé la magie noire. Au contraire, on a fait le tour du monde pour détruire ces foutus artéfacts !", claqua Ron, clairement dégoûté à l'idée d'être associé à de la magie noire.
Harry se raidit à la réponse idiote de son ami. La magie noire était un sujet de discorde entre les deux hommes. Ron était répulsé par tout ce qui s'approchait de près ou de loin à de la magie noire. Mais Harry voyait les choses différemment. Selon lui, il n'y avait pas de magie blanche ou noire. Certains sorts bien sûr étaient maléfiques, ça oui. Mais pas la magie elle-même. Un simple sort de lévitation assez puissant peut causer la mort. Au contraire, un sortilège de mort peut servir à mettre fin aux souffrances d'un malade en agonie.
C'est pour cela qu'il avait, en parallèle de son apprentissage à l'académie des aurors, commencé à en apprendre plus sur le sujet. Il se rendit alors compte qu'il était très doué dans le domaine. Il absorbait les sorts considérés comme sombres encore plus rapidement que la magie "normale". Cela causa un petit écart entre les trois héros du monde sorcier. Harry, d'un côté, soutenait que c'est principalement l'utilisateur le problème, pas la magie, et Ron et Hermione de l'autre l'accusaient de se transformer en sorcier noir. La seule personne qui le comprenait était Ginny, bien qu'elle préférait se concentrer sur ses études et le Quidditch plutôt que dans ses recherches.
Secouant la tête aux mauvais souvenirs, il jeta un regard noir à Ron. Cet imbécile aurait pu se taire. Mais non, il fallait qu'il parle d'artéfacts sombres devant Skeeter.
"Le tour du monde ? Des artéfacts ? Vous devez nous en parler. Qu'avez-vous fait exactement ?" demanda-t-elle, sa plume à papote prête à exagérer l'histoire de Ron.
Ron sembla prendre conscience de sa bêtise, et regarda Harry qui secoua la tête. Harry, préférant éviter qu'une autre connerie sorte de la bouche de son ami, coupa court à l'histoire.
"Pendant notre fuite, on est tombé sur plusieurs artéfacts sombres. On en a profité pour les détruire. Rien de plus, rien de moins", mentit Harry.
"Vraiment ? Même recherché dans tout le pays, vous combattiez encore dans l'ombre ? Vous êtes vraiment de grands héros. Qu'avez-vous détruit par exemple M. Weasley ? Étant donné tout ce que vous avez réussi à accomplir à Poudlard, je suis sûr que vous en avez détruit plus d'un", lança-t-elle en essayant de gonfler l'égo du roux... malheureusement avec succès.
"Oh bien sûr. J'ai détruit moi-même un horcruxe : le médaillon de Salazar Serpentard lui-même", s'exclama-t-il avec arrogance.
Maintenant, Harry était en colère. Non. Il était fou de rage. Depuis la séparation du trio, ils s'étaient mis d'accord sur une chose : ne jamais, JAMAIS, parler des horcruxes. Mais cet... imbécile écervelé l'avait fait. C'était trop tard maintenant.
"Oh mon dieu ! Impressionnant ! Le monde sorcier vous en est très redevable. Mais, pour nos lecteurs, pouvez-vous expliquer ce qu'est un horcruxe ?" souligna-t-elle avec un grand sourire. Ça y est, elle avait obtenu son scoop. Il fallait juste faire parler le grand roux un peu plus.
"Ce n'est rien que le monde sorcier ne devrait savoir. On en a fini ici, on s'en va", grogna durement Harry en attrapant le bras de Ron et en se levant.
"Et Rita, si j'étais toi, je ne laisserai pas cette interview apparaître dans le journal", ajouta-t-il en regardant la journaliste surprise.
"Voyons M. Potter, nos lecteurs méritent de savoir la vérité. Vous savez qu'en tant que journaliste, mon rôle est d'informer et de rétablir la vérité dans le monde sorcier", répondit-t-elle sournoisement.
La main d'Harry trembla. Il dut se retenir de tirer sa baguette et de faire exploser la journaliste arrogante.
Ne voulant pas risquer une autre réponse de Ron qui leur causerait des problèmes, il tira Ron vers lui et transplana, quittant la petite salle du ministère où ils étaient interviewés. Mais c'était trop tard, le mal était déjà fait.
# Fin du Flashback #
Ce mot. Cette simple glissade les avait mené à l'enfer dans lequel ils étaient actuellement.
Rita n'avait pas écouté la menace d'Harry. "Prévisible", pensa-t-il. Le journal fit le tour du monde. Tous les sorciers noirs, allant du simple enfant curieux au vieux nécromancien, firent des recherches sur le sujet. Et bien que nombre d'entre eux furent dégoûtés à l'idée de séparer leur âme, quelques-uns, en quête de puissance et d'immortalité, se lancèrent dans la création de l'un d'entre eux.
C'est ainsi que treize ans après la mort de Voldemort, un Harry confiant et puissant se retrouvait dans l'escouade ASDT (Anti Seigneur des Ténèbres). La montée de pouvoir des mages noirs n'était pas passée inaperçue dans le monde sorcier. Tous les pays furent touchés, et la Grande-Bretagne ne fut pas laissée de côté. Ces mages n'étaient pas idiots, ils savaient très bien que certains sorciers puissants pourraient les vaincre. L'un d'entre eux, celui qui savait détruire les horcruxes, Harry Potter, était particulièrement dangereux. Auror renommé, magiquement très puissant, et connu pour avoir fait tomber Lord Voldemort lui-même, il était l'une des cibles principales.
Jusqu'il y a un an, il avait décidé de ne pas se mêler à tout cela. Cependant, un jour, alors qu'il était au travail, sa maison fut attaquée. Ginny et les enfants y étaient. Un nouveau groupe de puristes, composé de quelques mangemorts qui avaient survécu à la bataille de Poudlard, ainsi que de nouveaux adhérents à la cause, avait réussi à briser les protections de sa maison.
Lorsqu'il arriva chez lui, il s'effondra. Sa maison était en feu, tout était détruit. Devant la porte, étaient alignées quatre piques sur lesquelles étaient empalées les têtes décapitées de Ginny et des enfants. Ce jour-là, il se jura qu'il éradiquerai tous les mages noirs du monde, peu importe le temps que cela prendra.
Il reprit alors son entraînement et coupa définitivement les ponts avec ses anciens amis qui, au lieu de le soutenir, remettaient la faute de la mort de Ginny sur lui. Il avait gardé contact avec George, qui, après la perte de sa sœur s'était effondré une nouvelle fois. Sinon, il s'était isolé, se concentrant sur devenir plus fort et faire tomber les Seigneurs des Ténèbres.
Une guerre mondiale se préparait. Il le savait. Presque tous les pays étaient en guerre civile, le statut du secret s'effondrait lentement et des sorciers pouvaient être vus en train de se battre dans des lieux publics.
C'est alors qu'il fut approché par l'ICW. Pour faire face à ces mages, un groupe, composé des cinq meilleurs sorciers du monde moderne, avait été formé. Il fut contacté pour être l'un des membres. Il accepta aussitôt, et, accompagné de ses quatre camarades, parcourut le monde pour faire face aux Seigneurs des Ténèbres.
Tout cela continua jusqu'à aujourd'hui.
05/10/2010, 18H34, Rome, Italie:
"Alors Harry, tu l'sens comment c'te mission ?" demanda Léo, le plus âgé de l'escouade. Ils étaient tous les cinq dans un hélicoptère sous un charme de silence et cachés par un sortilège de désillusion.
"Je ne le sens pas bien honnêtement. Le dernier Seigneur des Ténèbres autoproclamé a failli nous tuer tous les cinq, alors deux d'un coup..." répondit-il en laissant traîner la fin.
En effet, leur dernière bataille avait failli se solder par une défaite. Les cinq avaient dû faire face à une armée entière de sorciers noirs, vampires et bêtes magiques de toutes sortes, en plus d'un "Seigneur des Ténèbres". Ils avaient réussi à trouver l'horcruxe qu'il avait créé. Mais le tuer avait été bien plus difficile.
L'ICW les avait félicités de leur victoire. Malheureusement, cette dernière fut de courte durée. A peine étaient-ils rentrés qu'ils avaient été renvoyés en Italie. Cette fois, deux très puissants sorciers noirs dont ils avaient précédemment détruits les horcruxes avaient décidé de s'allier.
"Tu penses que nous pas assez forts pour gagner combat ?" lança la russe du groupe, Elena, dans un anglais approximatif.
"Je ne dirais pas que nous ne sommes pas assez forts, juste que si ces bâtards sont aussi puissants que le dernier fou-furieux auquel on a fait face, on a de grande chance de perdre des membres ce soir", expliqua-t-il en aiguisant l'un de ses couteaux.
Les deux autres membres du groupe, un japonais doué en magie de soin, Masayuki, et un malgache, Hery, connu pour la puissance de ses sorts offensifs, étaient restés silencieux. Contrairement à Harry, ces quatre là avaient encore de la famille. Entendre du plus puissant d'entre eux qu'ils étaient dans une mission suicide ne les rassuraient pas une seule seconde.
Parce que c'est ce qu'il est. Le plus puissant d'entre eux. Il associait à lui tout seul les qualités de tous les autres sorciers et sorcières présents : la vitesse, la force, la magie de soin, la magie noire ainsi que les sorts de dégâts de zone massifs.
L'hélicoptère continua de voler pour surveiller la zone. Ils avaient obtenu l'information d'un espion comme quoi il y aurait une attaque pour faire tomber la capitale Italienne dans la soirée.
Une heure plus tard, alors que le petit groupe continuait de survoler la zone, plusieurs explosions retentirent au loin. Léo, un français connu pour sa rapidité avec sa baguette, se retourna pour réajuster sa cape.
Ils étaient tous habillés selon leur capacité. Pour Léo, sa tenue était plus légère, lui permettant de faciliter ses déplacements par exemple. La tenue d'Harry était un peu plus sophistiquée. Il portait un haut noir par dessus une armure en peau de dragon. De fines chaînes en métal pendaient de chaque côté. Ses épaulettes recouverte d'écailles de Basilique étaient cachées par sa longue cape noir à capuche. Son pantalon, un étrange mélange entre un pantalon de costume et un bas militaire, lui permettait de se mouvoir sans trop de difficultés, tout en le protégeant. Sur sa ceinture, on pouvait voir plusieurs étuis contenant des potions de tous types. Sur le côté, reposait son étui de baguette avec sa baguette. Cette dernière, extraordinaire association entre sa baguette, celle de Voldemort et la baguette de Sureau, lui avait sauvé la vie plus d'une fois.
En effet, après la mort de sa femme et de ses enfants, il décida d'aller récupérer la baguette de Tom ainsi que le Bâton de la mort. Il se devait d'être à son meilleur, alors il le serait. Il avait tout apporté à Ollivander avec une seule commande : "Fais de ton mieux". L'homme s'était surpassé. Sa baguette faisait trente-cinq centimètres, et ressemblait beaucoup à la baguette de Sureau originelle. Cependant, elle était désormais de couleur blanche, avec un motif floral noir la parcourant tout du long. Sur la poignée reposait d'un doré brillant la marque des reliques.
Cette baguette avait fonctionné pour lui mieux que n'importe quelle baguette. Elle était destructrice. Inarrêtable. Avec une pensée et un mouvement de baguette, il faisait ce qu'il voulait. Malheureusement, sa puissance était compensée par la vitesse à laquelle elle vidait son énergie.
Toujours dans l'hélicoptère, il s'avança et se mit debout sur les patins de l'hélicoptère, forçant sa magie sur ses pieds pour l'ancrer. Il portait des bottes renforcés magiquement (comme le reste de sa tenue en réalité) pour être plus solides, mais surtout pour taire ses bruits de pas.
En dehors de sa baguette, Harry gardait sur lui plusieurs armes. Il gardait un révolver qu'il avait personnalisé et nommé : "Vengeance", plusieurs couteaux plus ou moins longs, ainsi que des aiguilles empoisonnées cachés sous sa cape. La seule arme en dehors de sa baguette qui n'était pas cachée était le révolver qu'il rangeait dans un étui collé à sa cuisse gauche.
Heureusement, il avait fait corriger sa vue depuis la fin de la première guerre. C'était obligatoire dans son travail d'auror. Comme l'avait dit son instructeur, "Que tu sois Harry Potter, le garçon qui a survécu ou un pet de chèvre bien gras, si tu vois pas les sorts qui t'arrivent dans la gueule, t'es foutu. Alors soigne ces putains d'yeux !".
Il balaya la zone qui explosait. Ses yeux verts brillaient, sa soif de vengeance contre les sorciers noirs ne s'était pas éteinte, et même si la bataille était presque perdue d'avance, il avait hâte de se battre.
Cependant, alors qu'ils se préparaient tous à arriver sur la zone de combat, un flash d'orange suivi d'une grande explosion retentit au loin. La lumière vola droit dans leur direction. Harry se retourna et lança un bouclier autour de lui par réflexe, mais le sort ne le visait pas. Il visait l'hélicoptère. Sa dernière pensée avant de s'évanouir fut : "Comment savaient-ils que l'hélicoptère était là ?".
05/10/2010, 21H54, Rome, Italie:
Le premier signe que quelque chose n'allait pas au réveil d'Harry fut la douleur qu'il sentait dans tout son corps. Il ouvrit lentement les yeux, et balaya lentement la zone autour de lui. Il vit rapidement des flashs partir d'un côté et de l'autre. "Ça se bat", comprit-il rapidement. "Attends... l'hélicoptère ! La mission ! Les autres !". Il prit quelques respirations, s'assurant que son corps ainsi que ses cinq sens étaient en état de marche avant de se lever. Ses jambes et son dos lui faisaient un peu mal, mais il n'avait rien de cassé. Il regarda autour de lui et vit qu'il avait atterri dans une ruelle et s'était écrasé par terre. Fort. Enfin, s'il en croit le cratère à ses pieds.
Il attrapa sa baguette qui était par terre devant lui et se lança quelques sorts de guérisons mineurs. Heureusement, son puissant charme de bouclier semblait avoir absorbé la majorité de l'impact. Son armure avait fait le reste.
Redressant ses épaules et s'assurant qu'il ne manquait rien, il se releva de toute sa hauteur et se prépara à entrer dans la bataille. Il avait été projeté hors de l'hélicoptère, il n'avait donc aucun moyen de savoir la situation chez les autres.
Harry était un grand homme, aussi bien en général que physiquement. Il mesurait déjà un mètre quatre-vingt à dix-sept ans après tout.
Aujourd'hui, renforcé par l'entraînement constant, il ressemblait à une vraie force de la nature. Ses cheveux avaient poussé, le forçant à les attacher en queue de cheval en arrière, avec une partie qui pendait lâchement sur les côtés de son visage. Sa posture raide, sa grande taille, ses yeux verts brillants de puissance ainsi que la magie ambiante qui se détachait de son corps suffisait à faire fuir de nombreux imprudents qui voulaient se mesurer à lui.
Si la magie de Dumbledore était bienveillante, et celle de Voldemort effrayante, la sienne était déchaînée. Voldemort s'imposait par la peur, et Albus par le respect. Lui était un mélange des deux, imposant à la fois le respect chez ses proches et la peur chez ses ennemis.
Sa baguette en main, il lança un patronus, son fidèle cerf, à qui il demanda d'aller voir ses camarades. Cependant, ce dernier fit simplement un tour sur lui-même avant de disparaître.
Cela indiquait deux possibilités. Soit ils étaient sous de puissantes protections, soit ils étaient... morts. Ne voulant pas imaginer la deuxième option, il sortit de la ruelle et observa le combat. De part et d'autre de la rue, il put voir des sorciers vêtu de rouge combattre d'autres sorciers. "En rouge, ça doit être les aurors italiens", supposa-t-il. Il devrait faire gaffe. Il traversa la rue à grand pas, envoyant ci et là des sorts et parant les maléfices qui arrivait sur lui.
05/10/2010, 22h21, Rome, Italie:
Il les avait trouvés. L'hélicoptère s'était crashé sur le toit d'un bâtiment à proximité. Cependant, sa joie fut éphémère.
Lorsqu'il arriva sur place, la première chose qu'il vit fut le corps de Léo, Elena et Hery écrasé sous l'hélicoptère. Un rapide sort de détection révéla qu'ils étaient morts. Il était arrivé trop tard. Une fois de plus, il avait perdu ceux à qui il tenait. Il n'avait plus de larmes. Tout ce qui restait, c'était de la colère. Cette colère alimentait sa rage éternelle contre les sorciers noirs.
Alors qu'il s'apprêtait à repartir, il entendit un petit couinement un peu plus loin. Contournant les restes de l'appareil volant, il trouva Masayuki assis contre le rebord du toit, une pâle de l'hélicoptère dans l'estomac. Harry courut vers lui et s'agenouilla.
"Masayuki ! Putain, bouge pas, je vais t'enlever cette merde. Tu vas t'en sortir, attends juste un peu !" s'écria-t-il pour couvrir le bruit des explosions qui se rapprochaient.
Alors qu'il levait sa baguette, le japonais attrapa brusquement son bras. Son visage se concentra quelques instants. Finalement, son choix de mots terminé, il prit la parole d'une voix fébrile : "Harry, écoute... moi... C'est... trop tard... pour moi... pour nous tous... Mais... tu dois faire attention... Il y a... une taupe... chez nous... Ils savaient... pour l'hélico... Fait... Attention...".
La main d'Harry tremblait, jusqu'à ce que finalement le japonais relâche son bras. "Bon sang ! Ils avaient des gosses, des familles ! Je le jure, je vais tuer ces deux bâtards, même si je dois faire exploser mon noyau magique dans le processus !"
Poussant un soupir, il ferma les yeux de son ancien camarade, reprit sa baguette et se leva. Les explosions étaient très proches désormais. Il allait se battre jusqu'au bout. Serrant les dents, il avança à grand pas vers la bataille : "Ça va chier !".
05/10/2010, 22H26, Rome, Italie:
Il ne lui fallut que quelques secondes pour atteindre la zone de combat. Des cadavres jonchaient les rues. Les bâtiments autour brûlaient, s'effondraient. La capitale italienne était tombée. Mais il s'assurerait que ceux à l'origine de cela la rejoignent rapidement.
Levant sa baguette dans un motif compliqué, il chanta dans une langue ancienne avant de balayer horizontalement sa baguette d'un coup sec. Une lame courbée noire traversa la rue et déchira tout en dehors des sorciers rouges présents.
Il avait appris ce sort en fouillant le manoir où se cachait Voldemort. Il prenait un peu de temps à lancer, mais était presque imblocable, et découpait tous ceux que le lanceur considérait comme un ennemi.
Le meurtre de plusieurs dizaines de sorciers attira deux silhouettes qui jusqu'ici étaient restés en arrière. Le premier, un grand homme, atteignant presque la taille d'Harry, s'appelait Sethom. C'était un puissant mage noir russe, proche du niveau de Voldemort à son meilleur, dont le pouvoir ne cessait d'augmenter. Contrairement à Voldemort qui cachait son souhait de domination derrière une cause, celui-ci était ouvert à propos de sa course au pouvoir. C'était simple, ceux qui l'aidaient, il les rendait plus forts, les autres, il les tuait.
Malheureusement, cela attira de nombreux sorciers en quête de pouvoir à rejoindre ses rangs. Cela seul faisait de lui un homme dangereux. Mais depuis la formation de l'escouade ASDT, il s'était associé à une dame noire, Siena. Siena, quant à elle, prônait la destruction du statut du secret. Cela fit d'ailleurs supposer à Harry que c'était elle qui était la cause de cette attaque sur la capitale.
En effet, Sethom n'attaquait pas à grande échelle. Son objectif ne concernant que lui-même, il se souciait peu de la vie des moldus. Siena néanmoins était différente. Et l'association des deux était très dangereuse, car là où Siena était légèrement moins puissante que Sethom, elle était bien plus sournoise et rusée.
Harry les vit approcher, et reprenant son souffle, marcha au milieu de la rue, baguette en main. Sa cape flottait au vent, son visage déformé par la colère, il se prépara au combat imminent.
"Harry Potter, quel bonheur de te rencontrer ! Il semblerait que tes petits copains soient déjà partis... ailleurs", lança Siena dans une tentative de lui faire perdre son calme. Sethom arriva à ses côtés, sa propre baguette en main.
"Un bonheur réciproque. Je vais me faire un plaisir de vous écraser... tous les deux !". Il ponctua les derniers mots en relâchant sa magie, faisant reculer légèrement les deux puissants mages noirs sous la pression.
Il leva soudainement sa baguette, un geste qui fut reproduit par ses adversaires, et la bataille commença.
05/10/2010, 22H31, Rome, Italie:
Harry savait qu'il était désavantagé, alors il continua de compresser son noyau magique, forçant une forte pression sur les deux autres sorciers. Cela le viderait plus rapidement, mais éviterait qu'il soit désavantagé par leur vitesse.
Il balaya sa baguette pour déchirer la route devant lui, puis bannit la pierre sur les deux mages noirs. Sethom tourna sa baguette, et dans un mouvement élaboré transforma toute la pierre en poussière. Siena enchaîna rapidement avec une chaîne de malédictions variées.
Harry esquiva les sorts, se penchant, roulant, et bloquant quand il le fallait. Soudain, il claqua sa baguette verticalement, envoyant une longue lame noire sur Sethom qui transplana pour l'esquiver. Harry continua en lançant le sort Feudeymon. Le sort prit la forme d'un cerf géant, accompagné d'un sinistros ainsi que d'un basilic. Les deux sorciers tinrent leur baguette devant eux à deux mains et commencèrent à se battre pour contrôler le sort surpuissant.
Harry quant à lui passa le contrôle sur sa main sans baguette avant de conjurer une ruée de couteaux qu'il envoya sur Siena. Il savait qu'elle était la moins forte, alors il devrait la faire tomber en premier. Celle-ci arrêta de se battre pour le contrôle du feu et transplana en avant au moment où les couteaux allaient la toucher.
Harry décida que c'était le moment d'utiliser un nouveau sort. Il avait commencé à étudier plus en détail la magie du temps. Il était temps de faire un test. Chantant en tordant sa baguette, il tira un flash jaune sur les couteaux. Ceux-ci, dans le dos de la mage noire qui reprit son combat pour bloquer le feu, firent demi-tour, comme si le temps revenait en arrière. Elle entendit les bruits de sifflement derrière elle et se retourna pour être violemment frappée par la poignée de trois couteaux. Le premier lui cassa le nez tandis que les autres frappèrent ses côtes. Elle tomba en arrière, esquivant les autres qui revenaient vers Harry.
Harry les bannit rapidement sur le côté, retransmit le flux de magie sur sa baguette, qu'il dissipa. Maintenir la pression magique et le sort de feu l'avait beaucoup vidé, il devait donc entrer dans la seconde phase de combat, la récupération. Il érigea un bouclier et se prépara. Les deux autres sorciers, l'une blessée et l'autre commençant à se fatiguer, lancèrent une ruée de sorts sur le dernier Potter qui riposta avec la sienne.
05/10/2010, 23H02, Rome, Italie:
Le combat faisait rage depuis plus d'une demi-heure désormais. La rue entière avait été anéantie, et toute personne en dehors des trois puissants sorciers étaient morts. La magnifique architecture, les véhicules, tout était détruit. Au centre, le combat continuait.
Harry transpirait abondamment, tordant sa baguette pour dévier les sorts qui lui tombaient dessus. Il avait dû relâcher la pression qu'il exerçait, et même s'il se permettait des phases de récupération, l'absence du reste de son équipe se faisait ressentir.
"Alors M. Potter, on fatigue ? Le grand héros du monde sorcier avoue sa défaite ?" s'exclama joyeusement Sethom.
L'homme était tout autant fatigué qu'Harry. Et Siena aussi. La seule différence résidait dans les blessures qu'ils avaient subi. Harry avait un couteau planté dans sa jambe droite, et de nombreuses contusions et os cassés par-ci par-là. Seule sa puissante magie lui permettait de se tenir debout. Siena était assez amochée également. En plus de ses blessures au début du combat, elle avait été touchée par plusieurs Brise Os d'Harry. Sethom cependant n'avait que quelques coupures et brûlures. Harry étant concentré sur la mage noire, il n'avait pas infligé beaucoup de dégâts à l'homme.
Compressant son noyau magique déjà bien vidé, Harry lança une onde de choc qui renvoya au sol les deux Seigneurs des Ténèbres. Il devrait en finir, et vite. Il commença à lancer des sorts à une vitesse inhumaine. Ce qui restait du sol se souleva, les murs s'éventrèrent, l'air se fissura. C'était sa dernière chance de les sortir du combat et il le savait.
Les deux bloquèrent comme il le purent, terrifiés par la puissance du sorcier devant eux. "Un sorcier ? Non, un putain de monstre !" pensa Sethom alors que son bras de baguette était déchiré par l'un des sorts de l'homme aux yeux verts.
La cape d'Harry flottait alors qui ne laissait aucune chance aux deux autres de riposter. Siena essaya malgré tout de lancer une ruée d'oiseaux qu'elle transforma en lourdes roches juste avant qu'il s'approche d'Harry.
Harry, épuisé magiquement, décida de ralentir son assaut et dégaina "Vengeance". Il devrait faire vite. Il tira quatre balles sur les rochers qui s'approchaient, chargeant les balles de magie. Ces derniers explosèrent avant de pouvoir le toucher. Ne perdant pas de temps, il tira les deux dernières balles sur Sethom qui ne les vit pas venir.
Le mage noir, déjà fatigué, tenta de lancer un bouclier pour sauver sa vie... en vain. Sa tête explosa, comme les rochers l'avaient fait juste avant, et son corps retomba en arrière. Harry se concentra. Depuis que les horcruxes étaient devenus monnaie courante chez les mages noirs, un moyen pour les détruire avait été mis en place.
Normalement, tous les horcruxes des deux imbéciles devant lui devraient être détruits. Cependant, Harry se rappela des paroles de Masayuki. Il y avait un traître parmi leurs supérieurs. Alors, cela voulait dire que rien n'était sûr.
Il avait créé un nouveau sort qui, bien qu'il ne détruisait par les horcruxes, permettait de rassembler les morceaux d'âmes séparés à partir de l'un de ses morceaux.
Il sut qu'il avait bien fait lorsqu'il vit l'ombre fantomatique s'élever au-dessus du corps de l'homme. Se concentrant au maximum, il chanta et bougea sa baguette comme un chef d'orchestre. L'âme fut attirée vers lui, avant de s'immobiliser. Une seconde de chant plus tard, elle fut percutée par deux autres morceaux sombres. Ne perdant pas plus de temps, Harry lança un autre Feudeymon sur le spectre devant lui.
Le feu consuma l'homme qui, dans un cri terrifiant, disparut. Harry avait réussi à tuer Sethom. Il tenta alors d'arrêter son sort, et, après de nombreux efforts, comprima le feu et arriva à l'éteindre. Néanmoins, cela lui coûta toute sa force restante alors que du sang commençait à couler de ses yeux et de ses oreilles. Sa fatigue le rattrapa, et il sentit sa jambe gauche flancher. Il réussit à maintenir son équilibre, seulement pour voir Siena se diriger vers lui.
"Je dois te remercier je suppose. Grâce à toi, et à ce combat, le statut du secret est officiellement tombé, je suis débarrassé de cet idiot de Sethom, et toi et ton équipe ne pourront plus jamais interferer dans mes plans" dit-elle en boitant lentement vers lui.
Harry se contenta de la regarder. Il ne pouvait pas perdre. Non. Il y avait trop de vies en jeu. L'escouade avait fait tomber presque l'entièreté des nouveaux prétendus "Seigneurs des Ténèbres". Il ne pouvait pas mourir maintenant. Pas sans l'emmener avec lui.
Siena arriva devant lui et leva la tête pour le regarder dans les yeux. Une bête. Un monstre. "Comment tient-il debout après avoir subi autant de dégâts" s'écria-t-elle intérieurement.
C'était sa haine immense qui permettait à Harry de se tenir debout, rien d'autre. Dans un dernier effort, il recommença à compresser son propre noyau qui essayait tant bien que mal de se remplir. Siena, comprenant ce qu'il allait faire, essaya de transplaner, mais fut attrapé par la main droite d'Harry.
"J'en ai plus rien à foutre. Vous m'avez tout pris. Je ne vous laisserai pas compter cette mission comme une réussite, peu importe le coût !". L'homme pointa sa baguette vers la sorcière devant lui et se concentra pour refaire le sort de contrôle du temps, mais à plus grande échelle. Il visait... la ville entière. Il ne pourrait pas ramener les gens à la vie, mais au moins les dégâts causés à l'architecture seraient réparés, ces deux fous seraient détruits, et avec de la chance le statut du secret serait peut-être maintenu.
"Espèce de cinglé ! Putain de batard, tu te rends compte de ce que tu fais ! " cria-t-elle en secouant son bras.
Harry ricana, et dans un dernier effort, relâcha toute la magie qu'il avait accumulée, vidant entièrement son noyau de toute magie et le faisant imploser.
"Ginny, les enfants, les amis... j'arrive". Ce fut ses dernières pensées avant que tout ne devienne blanc.
??/??/????, ??H??, ???????, ??????????:
Au milieu d'une ruelle sombre, le corps d'un homme recouvert de blessures remua. Il ouvrit lentement ses paupières pour laisser place à deux orbes verts brillants. "Une ruelle ? Encore ? C'est un running gag ? Même l'enfer est une putain de ruelle ?" pensa l'homme. "Enfin, si j'ai toujours toutes ces blessures, et tout mon équipement, c'est que je suis toujours en vie, d'une manière ou d'une autre".
Balayant ses yeux, il reconnut immédiatement la ruelle. Il était à côté du Chaudron Baveur. "Impossible". Après une attaque puissante sur toute la ville en 2004, le bar a définitivement fermé ses portes et avait été remplacé plus tard par un magasin de vêtements.
Levant difficilement son bras, il attrapa sa baguette et marmonna: "Tempus".
Il sentit quelque chose se fissurer dans son estomac: "C'est mon noyau magique qui est dans cet état ? Merde... il va falloir trouver un moyen de réparer ça", se dit-il en observant l'affichage devant lui. Ses yeux s'écarquillèrent, le choc le faisant lâcher sa baguette. "C'est quoi ce bordel...".
Devant lui était écrit : "07/11/1991, 00H05"
