Chapitre 1 - Ne pas ramasser un parchemin abandonné


Avec un léger mal de ventre, Hermione observait les petits badges sur lesquels elle espérait graver les initiales de son organisation. « Arrêtons les Mauvais Traitements Scandaleusement Infligés à nos Amies les Créatures Magiques et Luttons pour un Changement de leur Statut » se révélait un peu trop long pour les petits ronds colorés. Elle parcourut la liasse de parchemins sur l'esclavage des elfes qu'elle venait d'achever en quête d'inspiration.

Derrière les fenêtres de la bibliothèque, le ciel était noir. Parfois, un filet de vent s'y glissait, serpentant entre les tables désertes. Leur quatrième année de cours avait commencé depuis une petite semaine, les rares élèves qui s'installaient pour faire leurs devoirs ne restaient pas encore jusqu'à la fermeture.

Et malgré le peu de monde, l'un d'eux avait quand même réussi à abandonner un parchemin froissé au pied d'une étagère. Elle se leva pour le jeter.

Sûrement des Serpentards pour montrer aussi peu de respect à leur lieu d'étude, songea-t-elle avec agacement.

Fred et George et leurs bêtises incessantes se matérialisèrent dans son esprit et elle révisa son jugement : Serpentards ou Gryffondors. Elle déplia le parchemin en quête de réponse sur l'identité du fauteur de trouble et se rassit face à des formules de potions avancées. L'élève tentait visiblement de produire une potion capable de connecter deux entités ensemble, mais au milieu des ratures, difficile de déterminer comment, pourquoi et sur quel support il comptait utiliser la potion.

Elle le repoussa et tira les badges à elle. Aucun nom ne retranscrivait dignement la gravité de la situation des elfes. Comme l'heure de la fermeture ne cessait de se rapprocher, elle finit par se contenter d'un sobre : Société d'Aide à la Libération des Elfes.

S.A.L.E.

Un nombre de lettres parfait. Elle brassa la cinquantaine de petits badges et en récupéra un, y déposant les lettres du bout de sa baguette pendant que son esprit revenait au problème du parchemin. Une potion permettant de créer des connexions… Elle avait déjà lu quelque chose à ce sujet, mais quoi ?

Elle terminait d'inscrire les initiales lorsque Madame Pince vint l'avertir que la bibliothèque fermait. En sortant, Hermione s'arrêta dans le rayon consacré aux potions dont trois gros volumes vinrent s'ajouter au poids de son sac. La boîte de badges et la liasse de parchemins dans les bras, elle remonta dans la tour de Gryffondor, la sensation familière de la bandoulière lui cisaillant l'épaule. La salle commune était presque vide, mais Harry et Ron étaient encore là, plume à la main, concentrés sur leurs devoirs. En les voyant, elle oublia la potion et la satisfaction du travail qu'elle venait d'accomplir gonfla sa poitrine. Elle déposa ses affaires sur un fauteuil alors que Ron reposait sa plume.

— Fini !

Son parchemin listait des prédictions pour la semaine à venir. Elle leva les yeux au ciel. Pourquoi perdre leur temps avec une matière aussi fumeuse que la divination s'ils ne la prenaient même pas au sérieux ?

— Tu vas te noyer deux fois, lui signala-t-elle.

— Ah ?

Il parcourut ses prédictions.

— C'est vrai. Attends… Je vais plutôt me faire piétiner par un hippogriffe déchaîné.

Elle s'apprêtait à l'avertir que sa liste criait l'inventé quand elle lut la mort par décapitation avec laquelle Harry finissait la sienne et préféra abandonner. À la place, elle récupéra sa boîte et lui tendit un badge S.A.L.E.

— Sale ? fit Harry. Qu'est-ce que c'est que ça ?

— Pas sale, il faut dire S-A-L-E. Pour Société d'Aide à la Libération des Elfes.

Alors qu'elle leur présentait son projet, tout ce que Ron trouva à répondre fut :

— Tu crois qu'on va se balader avec des badges avec écrit « sale » dessus ?

Ses recherches, ses objectifs à court et long terme, à savoir que les elfes bénéficient de conditions de travail convenable puis de modifier la loi du Département de contrôle et de régulation des créatures magiques, son ambition de recruter des membres, rien ne provoqua l'enthousiasme auquel elle s'attendait. Harry et Ron semblaient même plutôt réticents.

Ce fut l'arrivée d'Hedwige qui interrompit son exposé. En remontant dans son dortoir, Hermione décida de se pencher sur le devoir inachevé. Ses baldaquins fermés autour de son lit, elle lissa le parchemin et ouvrit les trois ouvrages de potions. Son Lumos parcourut leurs index, avant de feuilleter les pages jusqu'aux chapitres prometteurs. Son cœur accéléra sur le dernier, De la confection des potions. La potion d'Aurum Alacritas ! Nommée ainsi pour les plumes de Vivet doré qu'elle contenait ; l'oiseau qui avait servi de Vif d'or pendant les premiers matchs de Quidditch et que les chasses intensives avaient failli éteindre.

Il fallait sans doute qu'une espèce se trouve au bord de l'extinction pour que le Ministère se décide à agir, s'irrita Hermione en déroulant un rouleau de parchemin d'un coup sec.

La potion d'Aurum Alacritas se basait sur la faculté des Vivets dorés à communiquer entre eux même à distance, en se projetant des sensations pour s'avertir de dangers.

Ce que l'élève cherchait à faire établissait le même genre de réseau mental entre ceux qui la buvaient. L'ingrédient qui manquait pour que la potion fonctionne était peut-être bien les plumes de Vivet doré. Tout autour, la respiration de ses camarades de dortoir lui donnait envie de s'enfouir à son tour dans ses couvertures, mais elle ne s'y autorisa pas avant d'avoir mis un point final à sa dissertation.

Avec un sourire satisfait, elle intercala les deux parchemins dans De la confection des potions. C'était sûrement un devoir à destination des sixième ou septième années et elle l'avait résolu.

.*.

Une douce impatience l'accompagna pendant les cours du lendemain. Au dîner, le plafond magique de la Grande Salle projetait une pluie fine. Ron et Harry la regardèrent engloutir son repas sans poser de questions. Ils commençaient à avoir l'habitude de la voir manger en un éclair puis filer à la bibliothèque. Sauf que cette fois, elle ne s'y rendait pas pour la S.A.L.E., sur une des tables vides, elle déposa les deux parchemins ; le sien et celui, froissé, bien en évidence par-dessus, puis alla s'installer sur une table en face.

D'autres élèves ne tardèrent pas à occuper les tables voisines, mais tous évitaient celle que les parchemins semblaient réserver.

Trois silhouettes dans son champ de vision lui firent relever la tête de son devoir. Sa plume écorcha le dernier paragraphe. C'était Malfoy qui tenait sa dissertation, parcourant d'un regard avide ses explications. Les yeux brillants, il se tourna vers Goyle qui ouvrait et fermait la couverture de son manuel d'un air absent puis vers Crabbe qui l'observait, la bouche ouverte et le regard vitreux. Tout enthousiasme retombé, Malfoy se laissa tomber sur une chaise et leur ordonna de rapporter quelques livres.

Pendant ce temps Hermione parcourait les mots de sa dissertation sans les voir. Malfoy avait-il ramassé le parchemin par hasard ? Ou en était-il l'auteur ? Pouvait-il reconnaître son écriture ? Même s'il interrogeait à la ronde, personne ne l'avait vue déposer le papier. Mais surtout, que manigançait-il ? En cours de potions comme en soin aux créatures magiques, ils n'avaient jamais abordé quoi que ce soit qui touche de près ou de loin aux Vivets dorés.

Elle ne parvint à se détendre que lorsque Malfoy et sa bande quittèrent enfin la bibliothèque, abandonnant derrière eux un fouillis de livres.

Après une éternité à peser le pour et le contre, Hermione se leva lentement. Avec la sensation que la bibliothèque entière avait les yeux braqués sur elle, elle approcha de leur table. Malfoy avait emporté son parchemin et tous les livres abandonnés étaient ouverts sur des pages concernant les Vivets dorés. Elle écarquilla les yeux d'horreur. Celui en haut de la pile indiquait que parmi ses derniers habitats connus se trouvait la forêt interdite.

Ils n'oseraient quand même pas… une espèce protégée !

Hermione fourra ses affaires dans son sac à la hâte et dévala les marches du château jusqu'au parc. L'herbe mouillait le bas de sa robe alors qu'elle descendait vers la cabane d'Hagrid. Aucune fumée dans sa cheminée et pas de lumière non plus derrière les rideaux. Une main pressée sur son point de côté, elle martela contre la porte et tendit l'oreille, espérant des pas lourds ou une voix grave. Les seuls bruits alentour étaient les frémissements de la forêt Interdite.

Non, pas seulement.

Elle se retourna, scrutant l'obscurité qui rampait derrière les branches. Au loin, des points se transformèrent en lueurs tremblotantes, bientôt accompagnées par le craquement de branches brisées. Crabbe et Goyle surgirent de la forêt, le visage rouge et en sueur. Ils s'éloignaient déjà vers le château.

Plusieurs secondes passèrent.

Avec un mauvais pressentiment, Hermione sortit sa propre baguette et dirigea son Lumos vers le sol boueux. En longeant l'orée de la forêt, elle découvrit des traces de semelles qui s'enfonçaient entre les arbres, proche de l'endroit d'où étaient ressortis Crabbe et Goyle. Le problème, c'est qu'il y avait trois traces de pas. Malfoy était entré avec eux.

Et il n'en ressortait pas.

.*.

Crabbe et Goyle étaient partis chercher de l'aide. Ce n'était pas à elle de l'aider. Capturer des Vivets dorés était interdit, tout comme pénétrer la forêt interdite. Malfoy ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même. Elle écarta une poignée de feuilles. Tout était noir. Elle fit quelques pas dans la terre boueuse et leva plus haut sa baguette.

Malfoy n'était pas supposé être un lâche ? Pour s'aventurer dans la forêt alors que le jour déclinait, il fallait être un sacré crétin imbu de sa puissance. Crétin que les professeurs se chargeraient de sauver.

Elle s'apprêtait à tourner les talons, mais l'idée que tout reposerait sur Crabbe et Goyle l'arrêta. Malfoy était un imbécile, mais elle ne souhaitait pas sa mort non plus. Tendue, elle s'avança sur leurs traces encore en marmonnant tous les sorts défensifs que le professeur Lupin leur avait enseignés. La lumière de sa baguette assombrissait les ténèbres qui l'encerclaient. Elle glissa plusieurs fois sur une pente abrupte et se figea au milieu, accrochée à une branche basse.

Un « crac » venait de retentir à sa gauche.

Nox.

Sa baguette s'éteignit. Le cœur battant soudain à tout rompre, elle scruta les ombres. Une forme sombre semblait se mouvoir entre les piliers des troncs, à quelques mètres.

Cramponnée à sa branche pour ne pas se faire entrainer au bas de la pente, Hermione osait à peine respirer. L'écorce lui déchirait la paume. Peut-être était-ce ce qui était arrivé à Malfoy. Une créature l'avait pris par surprise et il n'avait pas eu le temps de répliquer. Des crocs surgissant des ténèbres ne cessaient de traverser son esprit.

La forme se tassa soudain, comme si elle tentait de fusionner avec le sol, puis disparut. Ne plus la voir était beaucoup moins rassurant qu'elle l'aurait cru. Lentement, Hermione se hissa en haut de la pente, envahie de frissons à l'idée que la forme resurgisse. Elle venait d'arriver sur un plateau envahi par les racines. Loin, loin devant elle, une étincelle luttait pour briller.

Elle ralluma sa baguette et pressa le pas, trébuchant à moitié. La lueur se précisait, de plus en plus agitée au fur et à mesure qu'elle se rapprochait. Des détonations et des bruits de luttes perçaient entre les arbres. Sa chaussure se bloqua soudain. En baissant les yeux, elle découvrit la toile d'araignée dans laquelle sa semelle venait de se prendre. Son cri se perdit dans un autre cri. Un cri de douleur.

Hermione trancha la toile d'un sort. Un enchevêtrement de feuilles et de branches se dressait sur son chemin, épaissi par des amas collants. Elle se fraya un chemin à coups de Diffindo. De l'autre côté, Malfoy gisait dans les racines, la moitié gauche de son corps empêtrée dans la toile, l'autre main repoussant les araignées qui tentaient de l'approcher en lançant des sorts à tort et à travers. Trois corps velus retournés sur le dos l'entouraient. Une quatrième de la taille d'une petite voiture tentait des attaques, suivie par un essaim de plus petites.

Hermione frissonna. Puis elle vit ce que Malfoy ne pouvait pas voir : l'araignée qui descendait derrière lui sur un fil, cachée dans l'obscurité.

Arania Exumai !

Son sort frôla le bras de Draco et frappa l'araignée dont les pattes se recroquevillèrent en tombant morte à côté de lui. Une autre lui planta ses crochets dans l'avant-bras et il hurla de douleur. Il tenta de la frapper avec sa jambe, mais la toile l'engluait trop, il ne pouvait pas bouger.

Hermione s'avança, la main tremblante.

Arania Exumai ! Arania Exumai !

Le premier sort rata sa cible de quelques centimètres, le second l'expulsa, libérant Malfoy de la morsure. Le bruit de milliers de petites pattes grouillait autour d'eux. Aucun des sortilèges appris avec Lupin ne l'avait préparée à ça.

Il fallait libérer Malfoy et fuir.

L'esprit blanc, elle s'agenouilla à côté de lui, mais dans son dos, elle sentit qu'une araignée était toute proche.

Le Glacius de Malfoy laissa une trainée gelée sur sa joue. Le bruit de cristaux emprisonnant un corps lui permit de souffler ; il avait touché. Elle empoigna son bras et le tira de toutes ses forces. Il s'accrocha à son épaule. Sous leur effort combiné, la toile céda. Mais ils restaient cernés de toute part. Les araignées rampaient au sol, descendaient des troncs, grimpaient sur les rochers.

— Il faut les repousser… ! s'exclama Hermione. Un sort… Un sort pour…

Malfoy bascula sur le dos et pointa sa baguette vers la cime des arbres.

Lumos maxima !

Elle eut juste le temps de fermer les yeux. Le flash perça ses paupières. Malfoy attrapa le dos de sa veste pour la remettre sur pied. L'instant d'après, elle zigzaguait derrière lui entre les araignées aveuglées. Le parc du château était trop loin, ils seraient rattrapés avant de l'atteindre, et la distance entre elle et Malfoy commençait déjà à se creuser. Sachant qu'il ne se retournerait pas pour elle, elle serra sa baguette. Ses poumons la brûlaient. Le sol s'enfonça soudain devant elle et ses jambes engourdies la précipitèrent dans un toboggan de feuilles et de racines. Elle tituba en se relevant. Tout son corps tremblait et Malfoy n'était nulle part.

Les araignées avaient déjà envahi la pente, descendant vers elle.

— Aie !

Un bout de bois venait de lui frapper l'épaule. Un second égratigna sa joue et elle releva la tête. Perché en haut d'un pin, Malfoy pointait sa baguette vers elle. Jamais elle n'aurait le temps de le rejoindre, les araignées seraient bien plus rapides.

— Ramasse une branche et tu n'as pas intérêt à la lâcher.

Elle eut à peine le temps d'attraper un épais morceau de bois noueux qu'il lançait :

Accio !

Une force invisible faillit lui arracher la branche des mains. Elle la cala contre sa poitrine, le souffle coupé quand ses pieds quittèrent le sol. Plus le sortilège d'attraction l'attirait haut et plus sa terreur s'intensifiait. La branche se suspendit enfin devant Malfoy. Il tendit le bras vers elle et le passa autour de sa taille, la hissant sur le pin à côté de lui.

Hermione se cramponna aussitôt au tronc, respirant à peine. Elle s'apprêtait à le remercier quand il essuya sa main contre sa robe avec une grimace.

— Je t'ai fait monter pour que tu m'aides à les repousser, clarifia-t-il.

— C'est bien Malfoy, et moi je suis venue te chercher pour que tu ailles ranger le bazar que tu as laissé à la bibliothèque.

Quelque chose qui ressemblait à un rire étouffé la fit se tourner vers lui et il reprit un air concentré en visant le pied du tronc. Les araignées qui tentèrent l'escalade furent cueillies par des sorts qui finirent par dissuader celles qui attendaient leur tour.

Peu à peu, les minutes se transformèrent en heures, certaines finirent par s'éloigner, d'autres continuaient de rôder. Un morceau de lune brillait à travers les arbres, découpant les formes rampantes sur le sol. Penchée par-dessus la branche, Hermione repoussait les rares à encore tenter de les atteindre.

Malfoy s'était adossé au tronc pour se débarrasser des bouts de toile, puis avait bandé sa morsure et étudiait à présent le contenu d'une fiole à l'éclat de la lune. Il s'agissait certainement de la potion qu'il tentait de fabriquer, mais elle s'abstint de toute question. Mieux valait éviter de lui révéler qui avait donné l'idée pour le Vivet.

— On aurait pu penser que tes petits copains auraient ramené de l'aide depuis le temps, marmonna Hermione. Flippendo !

L'araignée retomba dans les ténèbres.

— Leurs brillants cerveaux ont dû aboutir à la conclusion que chercher de l'aide, c'était risquer une détention.

— C'est vrai que tu risquerais devoir copier des lignes.

— Pour Goyle, c'est une perspective terrifiante, répondit Malfoy d'un ton trainant.

Il avait sorti ce qui ressemblait à une petite feuille fanée et débouché la fiole. En plissant les yeux, elle comprit qu'il s'agissait d'une plume.

— C'est une plume de Vivet ?

Il l'enfonça dans le goulot. La plume se déposa à la surface du liquide. Un instant, il ne se passa rien.

— Décevant, commenta Malfoy.

Ses yeux gris se plissèrent ; un amas de petites bulles se formaient autour de la plume. Soudain, la potion explosa en une fumée dorée qui répandit son odeur aigre. Les larmes aux yeux, Hermione l'éventa en toussant, mais le nuage persistait, épais.

— Qu'est-ce… que tu… fabriques ?!

— Je faisais un test, répliqua Malfoy à travers la fumée.

Le nuage commençait à se dissiper. Elle chassa une nouvelle araignée du tronc.

« Pourquoi ça a explosé ? À cause de l'asphodèle ? De l'aconit ? »

Hermione se figea. La baguette toujours pointée vers le sol, elle se tourna vers Malfoy qui observait la fiole vide, pensif. Cette voix à l'instant, ce n'était pas celle de Malfoy, pas exactement. Elle était claire… nette, comme si elle provenait de son esprit à elle.

Malfoy releva lentement la tête vers elle, pâle.

— Tu… commença-t-il, horrifié. Tu entends ce que je pense ?


Bonsoir bonsoir ! Cette fois je pars sur un Dramione hehe.

J'ai déjà la trame du scénario de prête, comme l'histoire devrait être assez assez longue, et je posterai un nouveau chapitre les vendredis après-midi. Les prochains seront un peu plus courts dans un souci de publier régulièrement ici et sur Wattpad en parallèle. En espérant que l'histoire vous plaira !