Samuel regarde les différentes photos de lui avec son épouse et ses enfants. Malgré l'ère du numérique, il préfère encore avoir des photos physiques et pouvoir les contempler. Cela lui permet de garder un moment de joie dans les situations stressantes.
Depuis l'annonce de la guerre avec la flotte républicaine, plusieurs batailles ont eu lieu sur le globe, dont une dans son pays. Pourtant, c'est en France que la république reçut sa première défaite, suivie plus tard par celle aux Etats-Unis. Par la suite, les autres forces des envahisseurs se rendirent les unes après les autres. Ce n'est qu'une question de temps avant que le plan STARDUST ne soit lancé.
Il continue de contempler les photos quand un hologramme d'un dragon blanc avec une forte carrure se forme.
- Je me demandais quand tu allais venir, Bahamut. Je t'avais pourtant dit d'être en standby.
- Je sais, je sais, répond l'IA. J'avais envie de te parler, Samuel. On a discuté entre nous, les IA intégrées dans les Ouragans. On aimerait bien pouvoir être plus libres de nos mouvements.
- Bahat, tu sais très bien pourquoi vous avez des restrictions. Même si je sais que tu n'as pas d'arrière-pensée envers nous, on est prudent.
- Je le sais bien. J'ai déjà lu ou regardé des sujets nous concernant. Votre prudence est compréhensible. Seulement, on aimerait un peu plus de liberté.
- Elle viendra Baht. J'en suis sûr. Après tout, Anrakyr, le gardien du commandant Duvall est une IA autonome, de même que la fameuse Airazor de l'amirale Radhiya. Cela avance lentement, mais cela avance dans le bon sens. Je pense que vous aurez votre liberté que je ne serais plus de ce monde.
L'IA l'a écouté avant de demander de pouvoir voire les photos. C'est alors qu'une alarme sonore se fait entendre.
- Je crois que c'est l'heure. Bahat, rejoint le chasseur et vérifie que tout soit prêt lorsque l'on arrive.
Il acquiesce et l'hologramme disparaît. Samuel se change rapidement. Il arrive à son appareil. Il vérifie si tout est bien en place et s'il n'y a aucune anomalie. Sophie le rejoint à ce moment. Ils grimpent, tandis que les techniciens finissent de l'alimenter. Bahamut les prévient que tout est opérationnel. Ils activent les fonctions qu'une projection holographique de l'amiral Terrence Hood se forme.
- A tous les pilotes, ici l'amiral de flotte Terrence Hood qui vous parle. Le plan STARDUST est lancé. Toutes les batailles terrestres sont terminées. Nous les avons toutes remportées. De valeureux soldats ont trouvé la mort pour défendre aussi bien leur pays que notre planète. Vous tous qui êtes ici, vous êtes les meilleurs pilotes que l'on peut trouver. Votre vie a une grande valeur. Rebroussez chemin quand votre chasseur est endommagé. Votre talent et votre expérience sont bien plus importants qu'une mort, même héroïque. Vous allez combattre l'ennemi sur son propre terrain. Montrez-leur tout le talent de pilotage que nous avons acquis depuis presque deux siècles. Vous représentez la Terre, pilotes, nous n'attendons de vous que le meilleur. Bonne chance à vous.
La projection s'éteint.
- Eh bien, l'amiral sait comment motiver les troupes, admet Sophie.
- Il a de l'expérience. Après tout, il a fait défection pour protéger Taiwan et les alentours de la Chine. Je veux un état de tous les chasseurs.
Il reçoit une confirmation.
- Parfait. Nous décollons.
Il fait surélever son Ouragan. Lui fait rentrer son train et le fait s'envoler. Il est suivi par tous les Ouragans français. Samuel jette un rapide coup d'œil aux alentours. Le constat est le même. Tous les chasseurs, bombardiers et drones décollent.
- Capitaine Azuma, rejoignez-nous.
- Nous arrivons, Colonel Riqueti.
Samuel observe les dix Ouragans portant les drapeaux Japonais et Coréens rejoindre sa formation. Les drones d'attaque se mettent sur leurs flancs, tandis que les bombardiers sont derrière eux. Ils dépassent tous la vitesse du son et observent l'espace se former devant eux.
En contrebas, l'amiral Hood a observé le décollage spectaculaire de tant de chasseurs.
- J'ai l'impression de voir une scène de film ou de revoir les événements de la seconde guerre mondiale, dit-il pour lui-même. Le dernier acte est lancé. Nous comptons sur vous.
L'imposante flotte de chasseurs parvient à rentrer dans l'espace.
- Ici colonel Riqueti, nous avons quitté l'atmosphère de notre planète. Préparez-vous. La République ne s'attend pas à une telle attaque.
- Ça, j'en suis sûr ! lui répond la colonelle Vsevolodovna avec joie.
- Je confirme qu'ils n'ont toujours pas réagi à notre arrivée, dit la colonelle Lan.
- J'aimerais proposer que cela soit nous qui ouvrons les hostilités, prononce le colonel Watson.
- Ah, les Américains, répond Vsevolodovna avec lassitude. Vous tenez à votre slogan American First.
- Allez, soyons bon joueur et laissons-leur la première action, dit Riqueti avec amusement.
- Je pense que cela est possible, continue Lan.
- Très bien, dit Watson avec une joie à peine cachée. A tous les pilotes d'Eagles, préparer les missiles ! Ciblez ! Feu !
Deux missiles sont largués de chaque Eagle et se dirigent vers le vaisseau le plus à droite de la formation. Ils détonnent admirablement, montrant que le navire n'avait pas ses boucliers activés et révélant enfin leur présence.
Obi-Wan est dans le poste de commandement de son navire. Il attend, sa force d'intervention prête à renforcer les troupes aux sols si le besoin se fait sentir. Mais il semblerait que cela ne soit pas utile. Chaque force avance péniblement, mais surmonte les difficultés rencontrées.
- Il semblerait que nous n'allons pas intervenir général, s'exprime le commandant Cody.
- C'est bien l'impression que j'ai.
Soudain, des alarmes retentissent.
- Amiral, que se passe-t-il ?
- Le Venator le plus tribord de notre formation vient de subir une attaque.
- Une attaque ? s'étonne Obi-Wan. Pourtant, ce peuple ne possède pas de défense pour contrer les vaisseaux. Serait-ce leur fameuse arme ?
- Non. Sinon, le navire aurait été soufflé. C'est une attaque provenant de chasseurs.
La surprise se lit sur le visage d'Obi-Wan. Puis l'annonce survient.
- Ici l'amiral Grimcoff du Venator Steadiness. Nous venons de subir une violente attaque. Tout le navire est compromis. L'ennemi attaque avec une force de plus de trois cents chasseurs et bombardiers.
La nouvelle fait l'effet d'une bombe.
- Amiral, nous devons lancer notre chasse. Il n'y a plus que huit navires possédant encore des chasseurs.
- J'envoie les ordres. Nous allons détruire leur futile tentative.
- Amiral, demande le commandant Cody, le radar n'a rien montré ?
- Non, admet l'homme s'en occupant avec consternation. Le radar n'a rien détecté de l'approche d'une telle masse de chasseurs.
- Cela ne change rien. Ils vont se retrouver face à plus de cinq fois leur nombre. Ils vont être écrasés par le nombre et la supériorité de nos appareils.
- Amiral, je ne m'avancerais pas si j'étais vous. La prudence doit être de mise. Et j'ai un mauvais pressentiment.
Les ponts des Venators s'ouvrent et des centaines de chasseurs Arc 170 et V-19 décollent. Ils se regroupent pour intercepter la force terrienne. Au passage, la force terrienne a neutralisé deux autres Venators avant que ces derniers n'enclenchent leurs boucliers.
Samuel observe l'arrivée de la flotte de chasseurs ennemis.
- Bien. Je pense qu'il va falloir dégrossir tout ça. Ciblez bien et ouvrez le feu.
Tous les chasseurs et drones d'attaques libèrent deux missiles qui se dirigent chacun sur une cible. Tous les missiles font mouche avant même que les chasseurs ne soient à portée. Plus de six cents chasseurs sont détruits. Les prussiens envoient une autre salve, ajoutant cent vingt chasseurs en plus sur leur tableau de chasse.
- Parfait, continue Samuel. C'est l'heure de vérité, pilotes ! Montrons-leur de quoi nous sommes faits !
Les deux flottes de chasseurs se rencontrent. Les talents des terriens surprennent totalement les pilotes clones devant leur dextérité et l'agilité de leurs chasseurs. Cette bataille permet aux bombardiers d'avancer. Les B-21 Raider avancent sans se faire remarquer, leur couleur noir et leur furtivité les aident grandement. Ils se focalisent sur deux Venator. Ils ouvrent leurs cales et libèrent des missiles de plus d'une tonne de TNT. Les missiles percutent les boucliers avec violence. Cependant la puissance des dits missiles suffit a infligé des dégâts malgré les boucliers. Une force arrive sur eux pour les neutraliser.
- Ici Leader des Raiders. On aimerait un soutien.
- Vous allez l'avoir. A tous les Ouragans, déployez les drones protecteurs.
Les trente Ouragans déploient leurs deux drones. Ces derniers ont été améliorés. Ils filent à grande vitesse et prennent par surprise les chasseurs adverses. Ils visent les cockpits et les réacteurs pour une neutralisation rapide et efficace. Une fois la menace pacifiée, les Raiders lancent une deuxième salve et celle-ci finit de rendre incapacitant les deux navires. Ce n'est pas la seule menace, car les drones Neuron, Taranis et Boeing X-46 font également de sérieux dommages à de nombreux Venator. Les défenses laser interceptent une partie, mais il y en a bien trop. Plusieurs drones sont abattus, mais cela ne suffit pas à endiguer la menace qu'ils représentent. Une autre menace totalement inconnue prend à contrepied les clones. Leurs chasseurs se désactivent s'ils essaient de cibler un chasseur terrien. Une telle menace est synonyme de mort immédiate sur le champ de bataille.
- Colonel Riqueti, il y a un Venator avec sa partie ventrale encore ouverte, prévient la capitaine Azuma.
- Hm. Nous ne lui infligeons guère de dégâts à cause de son bouclier.
- En réalité son bouclier est désactivé, lui répond Bahamut.
- En es-tu sur ?
- Oui. Il semblerait qu'ils doivent désactiver le bouclier pour permettre l'envoi des chasseurs s'y trouvant.
- C'est d'une absurdité des plus totale, répond Sophie. A quoi sert un bouclier énergétique si on doit le désactiver pour envoyer notre chasse ?
L'IA ne put offrir de réponse face à une telle question.
- Ce n'est pas grave. Capitaine Azuma suivez-moi. On va les saluer comme il faut.
Les deux Ouragans filent vers le Venator vulnérable. Le navire riposte, mais les deux chasseurs parviennent à arriver assez proche et libère chacun quatre missiles. Les huit missiles filent et explosent à l'intérieur occasionnant des dégâts importants. Samuel transmet cette information à toute la chasse.
- Décidément, plus on en apprend sur eux et plus on découvre des étrangetés sans nom, s'exclame Lan dépité.
- Pourquoi se plaindre ? Ils nous offrent de magnifiques faiblesses que nous exploitons au mieux. Moi, cela me va, répondit Watson avec joie.
- Je suis du même avis que notre camarade américain, continue Vsevolodovna.
Mace Windu observe du pont la bataille qui a lieu.
- Comment se fait-il que nous n'ayons pas pu détecter plus tôt la venue d'une force de chasseurs ?
- Nous l'ignorons général, répond l'amiral. Les radars n'ont rien détectés. Nous ne l'avons remarqué que lors de l'attaque du Steadiness.
- Combien de navires sont en incapacité de combattre ?
- Nous en dénombrons déjà six et plusieurs subissent une importante puissance de feu. Nos chasseurs se font surpasser par les leurs.
- Je ne comprends pas comment ils ont pu avoir une telle armada de chasseurs. D'après les retours sur le sol, nos forces ont certes rencontré une résistance, mais insuffisante pour que cela soit tangible.
- Je ne pourrais vous répondre. Mais je serais d'avis que les navires ouvrent le feu pour détruire les chasseurs.
- C'est sage. Transmettez l'ordre à toute la flotte.
Les Venator se mettent à braquer tout leur armement. Ils commencent à ouvrir le feu, obligeant la chasse terrienne à faire attention à leur approche. Cependant, ils perdent plusieurs drones dans le processus, dont des bombardiers. Mais ils parviennent à neutraliser trois autres.
- Je pense qu'il serait temps d'user de notre dernier atout, s'exprime Vsevolodovna.
- Je suis d'avis également, dit Riqueti. Ils ont malgré tout une défense à ne pas sous-estimer.
- Transmettons l'ordre à Freeman, fini par dire Watson.
Une fois l'ordre transmis, ils se remettent à chasser l'ennemi. Deux V-19 prennent pour cible Riqueti. Les deux chasseurs envoient leurs missiles. Ces derniers se font intercepter par les missiles éclairants. Samuel fait une manœuvre du Cobra et se retrouve ainsi derrière eux. Il appuie sur la gâchette et les abat rapidement.
- Combien de cibles détruites, Sophie ?
- On en est déjà à plus de dix.
- Petit joueur, s'exprime la voix de la colonelle Vsevolodovna. Nous en avons déjà une vingtaine à notre actif.
- Ce n'est pas un concours, répond Lan ennuyée. Nous avons plusieurs des nôtres qui ont dû rentrer suite à des dégâts.
- Oui. J'ai cinq Ouragans qui sont retournés sur terre. Les pilotes ont bien saisi l'importance de rester en vie.
Ils continuent à affronter les chasseurs tout en évitant les tirs des Venator. Puis, ces derniers se taisent sans autre forme de procès. Puis sans aucune annonce, les tourelles se mettent à bouger et visent les autres Venators. Finalement, elles ouvrent le feu, prenant dans une totale surprise l'ennemi.
Le général Pong Krell ne cache pas sa colère devant ce qui se passe.
- Que faite-vous donc ? Vous tirez sur nos vaisseaux ! crie-t-il sur l'amiral.
- Nous ne savons quoi faire, admet l'amiral. Nous n'avons plus le contrôle du vaisseau.
- Reprenez le contrôle alors ! leur hurle le jedi.
Les membres font ce qu'ils peuvent, mais rien n'y fait. Puis, tous les écrans deviennent noirs. Un crâne humain reposant sur deux os croisés s'affiche et se met à rire sans discontinuer.
- Faite quelque chose pour arrêter ça ! hurle Pong Krell.
Les hommes font de leur mieux, mais ils n'ont plus le contrôle de leur navire. Les terriens ne peuvent que s'amuser devant le retournement de situation que doivent subir les vaisseaux républicains.
Windu observe avec une totale incompréhension ce qui se déroule sous ses yeux. Toute la flotte ne répond plus à leur commande. L'ennemi en a le contrôle total.
- Essayez de reprendre le contrôle.
- Général, c'est ce que font les ingénieurs, mais ils n'arrivent pas à trouver l'origine du piratage.
Windu réfléchit, puis repense à la capitaine Stasim.
- Pouvons-nous communiquer avec les autres navires ?
- Non. Nous sommes tous isolés les uns des autres.
Il observe la bataille quand les deux Venators à ses côtés se mettent à ouvrir le feu sur les réacteurs. Ils les neutralisent et le navire se met à avancer lentement mais sûrement vers la terre. La gravité de la planète étant plus forte. Mais sans comprendre, le navire est stoppé. Les deux même navires usent de leur rayon tracteur pour le retenir. Il ne comprend toujours pas. Puis, le projecteur holographique s'active, affichant la présidente Cheron.
- Sincères salutations, général Windu, prononce-t-elle avec politesse. Nous vous contactons pour savoir si vous êtes prêts à vous rendre.
- Je vous trouve bien arrogante de croire que la victoire est acquise.
- Vraiment ? Même avec toute votre flotte sous notre contrôle, vous ne voulez pas admettre la défaite ? Sachez que nous pouvons désactiver les rayons tracteurs et vous laisser chuter. Ne comptez pas vous en sortir, car comme dit, nous contrôlons chaque navire. Votre chute est calculée pour sombrer dans un de nos océans. Si vous continuez à refuser, ce navire sera votre tombe, général Windu.
- C'est du chantage et je ne l'accepte pas. Nos forces aux sols écrasent les vôtres. Ce n'est qu'une question de temps avant que cela ne soit vous qui vous rendiez.
- Voilà qui est fort amusant, mais également ennuyant. Nous vous laissons trente minutes de réflexion général Windu. Et au passage, nous vous laissons joindre vos forces pour comprendre toute la réalité de la résolution de cette guerre.
La projection s'éteint. Windu est des plus confus devant les remarques de la femme.
- Contacter le général Plo Koon. C'est lui avec les généraux Amari et Illi qui devaient prendre la capitale de cette femme.
L'image de Plo Koon s'affiche.
- Plo, où en êtes-vous avec la prise de la capitale ?
- Navré de te décevoir Windu, mais nous avons échoués.
- Comment ça échoué ? Tu m'as assuré que vous avanciez avec facilité.
- Ce n'était pas moi, Windu. C'était une de leur IA qui se faisait passer pour moi. Amari, Illi de même que moi et les forces clones que nous commandions se sont rendus aux forces terriennes.
- Est-ce une plaisanterie Plo ? Je ne peux pas croire qu'un peuple primitif et barbare ait pu nous surpasser.
- Et pourtant c'est le cas Windu. Comme l'a annoncé la présidente Cheron, ils ont des compétences en guerre bien plus grandes que les nôtres. Beaucoup de clones ont perdu la vie avant même que nous ne rencontrions leur force.
- Vous ont-ils réduit en esclavage ?
- Non, Windu et c'est bien le contraire. Attends, j'ai quelqu'un qui pourra t'expliquer bien mieux la situation que moi.
La forme de Plo Koon disparaît pour laisser place à celle du Commandant Duvall.
- Je suis le commandant Duvall, celui qui a défendu sa capitale et à neutraliser votre invasion. Comme l'a dit votre camarade, nous n'avons réduit personne en esclavage. Nous avons des règles internationales qui régissent le comportement à avoir envers les prisonniers de guerre. L'esclavage n'en fait pas partie. Les clones sont pris en charge et soignés par nos soins. Mais beaucoup ont perdu la vie à cause d'une erreur fatale de jugement.
- Je n'ai pas de leçon à recevoir d'un barbare.
- Et vous pensez que vous pouvez en donner une, général Windu ? Vous êtes passé de faiseur de paix à faiseur de guerre avec une compréhension plus que limitée des tactiques militaires. Je pense que vous n'avez aucunes leçons à nous donner général.
Windu est consterné devant l'audace des paroles de l'homme en face de lui.
- Je pourrais également rajouter qu'avant de vouloir donner une leçon à quelqu'un d'autre, balayez devant votre porte, vous paraitrez moins idiot. Sur ce, je vous laisse prendre note de l'état des autres forces. J'espère que vous ferez le meilleur choix. Le ''sage'' sait s'adapter comme on dit.
La communication se coupe. Une profonde colère envahit Windu devant les paroles humiliantes qu'il vient d'entendre. Cependant, il prend une profonde respiration et évacue cette colère pour prendre des nouvelles des autres. Le constat est le même pour le reste. Aucune des forces d'invasions n'a réussi à atteindre son objectif. La consternation est grande pour Windu.
''Me serais-je fourvoyé ?'' se questionne-t-il.
Il reste silencieux un moment, réfléchissant puis finit par s'exprimer.
- Ordonnez à tous les chasseurs restants de rentrer à leur navire. Contactez le conseil terrien. Il est temps de mettre fin à cette bataille, énonce-t-il simplement.
L'affichage de Cheron se forme et elle attend la réponse.
- Ici le général Windu. Au nom de la république, nous nous rendons.
