Bonjour à toutes et à tous ^^

Avez-vous passé trois bonnes semaines ?

Désolée pour le petit retard, mais hier j'étais trop fatiguée pour terminer le chapitre. Ces derniers temps, j'ai tendance à écrire le chapitre à la dernière minute, non pas par manque d'inspiration mais de motivation. Mais cela ne m'empêche pas de vous donner le chapitre (presque) à temps.

Je vous laisse avec ce nouveau chapitre, encore en deux parties mais il y a beaucoup de choses à dire sur cette dernière semaine de juillet... ;)

Bonne lecture ;)


Chapitre 9 : Une semaine chargée (partie 1)

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28 juillet

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Harry et Draco apparurent sur la plage près de la maison des Black. Ils discutèrent en allant vers la maison quand ils entendirent des éclats de voix.

- … assurer qu'il va bien, disait Sirius.

- Tout ce que tu vas gagner, c'est qu'il se renferme et qu'il ne te dise rien, argumenta Amélia. Alors reste sur cette chaise et attends qu'ils entrent.

- Et ne leur saute pas dessus, ajouta Severus.

- Génial, il y a une réunion de famille, lança Draco. Tu paries combien qu'il y a ma mère aussi ?

- Je pense qu'elle fera l'arbitre avec ma mère, pouffa Harry. Allez, allons-y.

Main dans la main, les deux jeunes hommes entrèrent dans la maison. En effet, il y avait les parents de Harry, les parrains des deux jeunes hommes et la mère de Draco. Les deux adolescents se regardèrent, un sourire aux lèvres puis Harry déposa un dossier devant Sirius.

- Tu pourras faire le nécessaire ? Tu m'as bien dit que tu pouvais t'en charger ?

- Euh oui, confirma Sirius, surpris.

- Merci. Ah, et pour qu'on cesse d'en parler, cela s'est très bien passé avec ma tante. Nous nous sommes parlés à coeur ouvert et tout va bien entre nous. Et je vous promets que je vais très bien. Qu'est-ce qui me faut de plus ? J'ai des parents qui m'aiment, deux sœurs formidables, un parrain extraordinaire et un petit-ami de rêve.

- En effet, il ne te faut rien de plus. Ah si, atteindre tes dix-sept ans, lança Remus en souriant.

- Trois jours, ce n'est rien !

- Quand on est à Poudlard, on ne voit pas la différence car vous pouvez manipuler la magie vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept. Mais quand on est en-dehors, ce n'est pas la même chose, déclara Narcissa. Je sais de quoi je parle.

- Vous êtes du mois d'août, si je me rappelle bien, se souvint Harry.

- Du vingt-et-un, en effet. Et par pitié, tutoie-moi. D'un, tu es mon petit-cousin. Deux, tu seras certainement mon gendre. Donc, s'il te plaît, tutoie-moi.

- Promis, je vais essayer.

- Les premières semaines d'été, ça va car on a encore l'esprit à Poudlard, anxieux d'attendre les résultats. Après on commence un peu à profiter des vacances et le temps qu'il nous reste avant notre dix-septième anniversaire commence à peser. Et ce sont surtout les derniers jours, en particulier la dernière semaine. Tu as eu de la chance, tu n'avais pas la tête à penser à ça. Mais là, tu vas avoir un peu plus de quarante-huit heures et crois-moi, ça va être très long. Mais si tu es bien entouré, cela ne devrait pas poser de problèmes.

- Et il l'est, affirma Draco.

Harry rougit.

- Je m'occupe de ça dans la semaine, répondit Sirius. Vous êtes certain que tout s'est bien passé ?

- Oui, oui, oui et oui, répondit Harry. Maintenant que vous êtes rassurés, Draco et moi pouvons y aller ou vous voulez un récit détaillé de ce qu'il s'est passé pour décider si je minimise ou pas ?

Les adultes se regardèrent.

- Honnêtement, si je ne me sentais pas capable de repartir de la maison de mon enfance sans être secoué, je n'y serais pas allé, même accompagné. Faîtes-moi confiance un peu. Je dois aller chez Draco pour récupérer des af…

- Ou tu peux en prendre pour aller chez moi ou au studio ? proposa Draco. Cela ne dérange personne ? Maman ?

- Pas de soucis pour moi, Harry est le bienvenu.

- Et moi, j'aimerai bien le studio, lança Harry. Tu te souviens du défi que je t'ai lancé il y a quelques jours ?

- Oui, et alors ?

- Profitons de mes derniers jours sans magie pour le réaliser. Sauf si tu estimes que tu n'en es pas capable…

- Quand un Serpentard donne sa parole, il ne revient pas dessus. Donc allons-y. Mais attends-toi à ce que je te harcèle de questions !

- Pas de soucis.

- On peut savoir de quoi vous parlez ? demanda Remus.

- Harry m'a mis au défi de vivre comme un moldu pendant quarante-huit heures. Et je te répète que j'ai besoin de me préparer. Donc on se trouvera un week-end en août, on donnera nos baguettes à un de nos parents jusqu'à ce que nous rentrons.

- Très bien, le week-end du… 16 et 17 août ? Cela te laisse un peu plus de deux semaines pour te préparer, proposa Harry. Après il y aura la rentrée à préparer, que ce soit à Poudlard ou dans une formation qui peut nous prendre sans ASPIC. Oui, je sais que nous avons toutes nos chances mais je préfère penser déjà à un plan B.

- Et j'ai déjà pensé à un moyen pour que vous puissiez continuer vos études sans être à Poudlard, mais je dois voir ça avec le corps enseignant, rétorqua Severus.

- Et avoir un plan de rechange ne coûte rien.

- Je confirme, approuva Amélia. Et pour ce soir, faîtes comme vous voulez, on ne sera pas sur votre dos.

- Merci, maman.

Harry monta dans sa chambre pour prendre quelques affaires.

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Le lendemain, quand Harry et Draco descendirent pour prendre le petit-déjeuner, ils virent le salon envahi de plumes de hibou et de lettres et journaux. Gary et Narcissa étaient dans le canapé, les bras croisés et regardaient les volatiles entrer et sortir.

- Qu'est-ce qu'il se passe ici ? lança Draco, choqué.

- Nous attendons que ce ballet aérien s'arrête, répondit son beau-père. Mais d'après le chien argenté que nous avons reçu il y a dix minutes, c'est la même chose chez toi, Harry, voire pire.

Draco fit voler un journal jusqu'à lui grâce à sa baguette.

- Il y avait des journalistes à l'audience ? Je n'ai même pas remarqué, dit Harry en lisant par-dessus l'épaule de son petit-ami. J'espère que mes parents ne sont pas au Ministère car ils vont avoir du mal à atteindre leur service.

- Pourquoi ? s'interrogea Narcissa, surprise.

- Parce que les parents d'élèves qui sont employés au Ministère veulent l'arrêt des poursuites contre Poudlard et la démission de Scrimgeour, répondit son fils. Ils bloquent le hall depuis hier soir. Ils ont laissé passer ceux qui voulaient rentrer mais ce matin, ils ne laissent personne entrer. Et il y a d'autres sorciers qui les ont rejoints, même des élèves d'après l'article.

- Je confirme, même les petits journaux en parlent, constata Gary. Les lettres sont des encouragements, très peu sont contre notre démarche. J'en avais déjà reçu depuis la fin de l'année scolaire mais jamais autant.

- Cela prouve que les audiences ont été en notre faveur, dit Harry. Et ça, c'est une super nouvelle. Vous pensez que le procès peut être annulé ?

- Je ne sais pas. Car si Scrimgeour annule le procès et les démarches ou qu'il perde, il devra de toute manière démissionner car il aura perdu toute crédibilité. Donc le procès peut être sa dernière chance de garder son poste mais même avec ça, il sera sur la sellette, personne ne lui fera confiance. Les prochains mois risquent d'être difficile au Ministère et dans le monde magique. Alors si on savait qu'au moins les adolescents pouvaient être loin de tout ça… , songea Gary.

- Réponse dans quelques jours, dit Draco. Est-ce que nous pouvons enfin déjeuner ou pas ?

- Il semblerait que oui. Nous lirons tout ça après. Allons-y, déclara Narcissa.

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Après le petit-déjeuner, Harry remercia chaleureusement Narcissa de l'avoir hébergé pendant deux nuits, avant de rentrer chez lui. Il devait s'occuper de sa petite sœur toute la journée tandis que Susan allait aider les Weasley pour les derniers préparatifs du mariage de Bill et Fleur prévu pour le vendredi. Quand Harry disparut dans un tourbillon de flammes vertes, Draco alla dans sa chambre, mit du parchemin et une plume dans un sac et redescendit.

- Puis-je savoir où tu vas ? demanda Narcissa, surprise. Je pensais que tu serais un peu triste de voir Harry partir.

- S'il me manque trop, je n'ai qu'à aller au Rêve d'été en transplanant, lança Draco. Non, je dois aller voir Hermione. Si Harry veut vraiment me faire vivre comme un moldu pendant quarante-huit heures, ce serait vraiment mieux si j'avais déjà quelques astuces.

- Et tu sais où elle habite au moins ? demanda Gary.

- La maison de ses parents non, mais je sais qu'elle passe la semaine au Square. Et en plus il y a les Crivey et Finch-Fletchey, ce ne sont que des nés-moldus. Bon, bah ne m'attendez pas pour déjeuner et dîner, je risque d'être pris en otage, plaisanta Draco.

- On enverra ta cousine, lança Narcissa en souriant.

- La Métamorphomage ? Ah non ! Elle est une sang-mêlée, elle serait ravie d'en rajouter et pour peu que son collègue ait aussi des notions du monde moldu… Mais pourquoi ai-je accepté ce défi ? Bonne journée.

Draco les salua de la main, sortit du cottage où habitait sa mère et transplana sur le perron du Square Grimmaurd. Il frappa et entra. Ce fut Dennis qui le vit en premier.

- Bonjour, Draco. Que fais-tu ici ? Il y a un problème ?

- Pas du tout. Peux-tu réunir tout le monde ? Je vais avoir besoin de vos… connaissances.

Dennis le regarda, sceptique.

- Même moi ? J'ai trois ans de moins que vous et Colin un an…

- Je n'ai pas besoin de vos connaissances en magie, sinon ce serait inquiétant pour un Sang-Pur de septième année. Déjà que je ne suis pas à l'aise à l'idée d'en parler alors s'il te plaît, va me chercher les autres, s'il te plaît.

- D'accord, d'accord.

Dennis se dirigea vers la bibliothèque et Draco ne fut guère étonné. La bibliothèque des Black était une mine d'or pour les nés-moldus, elle recelait de livres plus ou moins rares et indisponibles à la bibliothèque de Poudlard qui était déjà conséquente. Ce fut quatre élèves nés-moldus qui en sortirent.

- Dennis nous a dit que tu avais besoin de nous tous, que se passe-t-il ? demanda Hermione, inquiète. C'est au sujet de Harry ou Susan ? Ou du procès ?

- Cela ne concerne ni Susan ni le procès et un peu Harry. Mais rien d'inquiétant, je vous le promets. Nom d'un serpent, c'est horrible de me retrouver dans cette situation, lança Draco en allant dans le salon alors que les quatre occupants du Square se regardaient, inquiets.

- Si tu nous disais ce que tu veux, on pourrait peut-être t'aider, supposa Justin.

- Harry m'a lancé comme défi de… de vivre comme un moldu pendant quarante-huit heures, lâcha Draco. Sauf que je n'y connais rien ! Alors j'ai pensé que…

- Que nous pourrions t'aider ? termina Colin, amusé.

Le Serpentard hocha la tête.

- En fait, c'est simple, dit Hermione. Tout ce que tu peux faire normalement, sans la magie, existe aussi chez les moldus. Un lit est un lit, une douche est une douche…

- Tu veux vraiment continuer là-dessus, Granger ? marmonna Draco.

- Pardon, pouffa Hermione. Mais la situation est comique aussi ! Bon, le plus simple serait de venir chez l'un de nous pour voir de tes propres yeux. Et je pourrais proposer à Parvati ou Lavande de prendre ma place pendant deux jours et je prendrais un de leurs week-ends.

- Ce serait génial. Mais tes parents ne vont rien dire ?

- Ils savent que je sors avec Neville, et je leur expliquerai la situation. En plus, tu n'auras pas le droit à la magie même s'ils sont dans le secret magique, lança Hermione.

- Vous êtes toujours ensemble, vous deux ?

- Bien sûr, et ça se passe plutôt bien malgré les circonstances. Entre sa grand-mère et moi, ce n'est pas le grand amour. Non pas parce que je suis une née-moldue mais elle ne veut pas qu'il se disperse dans ses études, dit Hermione. Du coup, il vient par le Magicobus dès qu'il peut se libérer. Comme il aura dix-sept ans la veille de l'anniversaire de Harry… Je comprends la situation de Draco.

- Vivement le mois d'août quand ils auront leurs permis, ajouta ce dernier. Enfin, nous serons libres tous les quatre.

Les cinq sorciers eurent un petit rire.

- Je n'arrive pas à comprendre totalement votre envie d'utiliser la magie en dehors de Poudlard, dit Dennis. Je sais, je n'ai que quatorze ans mais pour moi, ça reste encore un peu abstrait.

- À ton âge, c'est normal. Mais quand tu arriveras vers ta sixième année, là tu commenceras à y penser. Ton anniversaire est durant l'été ou avant ?

- Colin est du mois de décembre et moi du mois de février, répondit Dennis.

- Donc vous ne verrez pas la différence. Seulement de ne pas trop utiliser la magie en présence de moldus, dit Draco. Donc, on pourrait faire ça quand, Miss Granger ?

- Je dirai la semaine prochaine, ça irait ?

- Parfait. Je n'ai jamais imaginé que je dirai ça un jour mais je vais aller acheter quelques livres sur le monde moldu chez Fleury & Bott…

- Je vais passer rapidement chez moi et je te donnerai le livre sur lequel les troisième année travaillent en cours d'étude des moldus, dit Hermione en se levant.

- Ah oui, c'est vrai, tu es la seule à avoir pris toutes les options en troisième année. Mais il faudra que tu m'expliques comment tu as réussi à suivre tous ces cours, rétorqua Draco. Mais merci pour la proposition.

- Méfie-toi, car tu me devras une faveur.

- Tu es un peu de toutes les maisons en fait. Gryffondor pour ton courage à te hisser au-delà des sorciers de Sang-Pur, Serdaigle pour ton intelligence hors du commun, Poufsouffle pour ta loyauté envers Harry et Ron et Serpentard car tu es quand même assez rusée.

- Franchement, si tu n'étais pas gay, je jurerai que tu me dragues, pouffa Hermione. J'y vais. Vous gardez la maison dix minutes, je reviens.

Elle sortit de la pièce et revint assez rapidement, le livre à la main.

- Certes, tu n'apprendras pas tout non plus mais des choses assez générales, en tout cas pour des débutants, c'est parfait.

- Qu'est-ce qu'on ne ferait pas par amour, soupira Draco. Bien, je vais aller potasser ce livre. Et encore merci.

- Ah et j'ai rédigé rapidement une note pour le jour où tu viendras. Et tiens, je me suis dit qu'un Malefoy qui demande à Gringotts d'échanger des Gallions en livres. Je t'autorise à garder ta baguette sur toi quand tu viendras à la maison mais tu viens comme un Moldu. Point de départ : la gare de King's Cross, déclara Hermione.

- Tu veux me tuer avant l'heure, c'est ça ?

- Tu vas t'en sortir, c'est assez facile. Tu restes un peu ?

- Je suis désolé, j'ai un rendez-vous avec Gary pour gérer mon héritage familial, répondit Draco d'un ton las. Merci encore et bonne journée à tous, à mercredi ! D'ailleurs, je viendrai assez tôt pour tout organiser.

- Ne t'inquiète pas, on gère, dit Hermione. Le mieux que tu puisses faire est d'éloigner Harry d'ici. Personne ne lui a dit ?

- Je ne crois pas. J'ai une idée pour le tenir éloigné, dit Draco. J'y vais car si j'arrive en retard, beau-père ou pas, Gary ne va pas me louper.

Il salua les quatre sorciers et sortit.

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30 juillet

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Depuis que les sorciers bloquaient le hall du Ministère empêchant les employés de rejoindre leurs bureaux, il y avait cependant certains sorciers qui pouvaient y accéder comme Amélia et Sirius, qui, de part leurs fonctions, devaient avoir accès à leurs services. Il y avait également certains Aurors et des employés du service de régulation et contrôle des créatures magiques qui devaient assurer un contrôle régulier. Ce jour-là, Sirius semblait déborder. Son adjoint, Chester Davies, vint le voir.

- Sirius, je peux te déranger une minute ?

- Je n'ai même pas une seconde à moi pour manger ! À cause de ces abrutis d'en haut, nous sommes en effectifs réduits, et je suis débordé !

- J'ai dû faire appel à des employés qui sont censés être de repos pour décharger ceux qui sont déjà sur le terrain, avoua Chester. Là, nous avons une nouvelle alerte pour un jeune garçon de dix ou onze ans qui aurait changé une casserole en une bouilloire, apparemment.

- Petit prodige en Métamorphose ? Cela va faire plaisir à McGonagall, dit Sirius en souriant. Allez, je m'en occupe. J'ai besoin de changer d'air. Heureusement que Scrimgeour nous a donné l'autorisation de créer des Portoloins, car je te jure que faire des allers-retours avec ce qui se passe en haut, je me serais mis en repos forcé.

- Pitié, pas ça, je t'en supplie ! s'exclama Chester. Bon, voici les informations concernant ce sorcier. Bonne chance.

Sirius prit une plume d'oie usée et pointa sa baguette :

- Portus, dit-il en pensant à la destination voulue. Allons-y.

Il mit son doigt sur la plume et tous deux disparurent immédiatement.

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Pendant ce temps, Remus et Severus se reposaient à l'ombre d'un chêne situé près de leur maison. Nefli s'occupait de leur fils durant l'après-midi. Depuis quelques jours, les jeunes parents peinaient à dormir à cause de la percée des premières dents de leur fils. Ils profitaient donc d'une après-midi tranquille pour se reposer mais elle allait être de courte durée quand ils entendirent un transplanage.

- Pitié, dis-moi que ce ne sont pas des problèmes, marmonna Remus.

- Je vais aller voir, dit Severus en baillant.

Il se leva et alla à la rencontre de son visiteur. Il fut étonné de voir Sirius.

- Tu ne travailles pas ?

- Si, et je fais ton travail en plus ! Comme si je n'étais pas déjà surchargé de travail ! répliqua Sirius. Je viens de passer deux heures avec un jeune sorcier né-moldu de onze ans pour lui expliquer tout ce qui a trait à la magie ! Puis-je savoir pourquoi il n'a toujours pas reçu la lettre de Poudlard ?

- Peut-être par précaution, rétorqua Severus. Je comprends que tu sois surchargé, je comprends que cette intervention a pris plus de temps que prévu mais je te rappelle que Poudlard est toujours sous le coup d'une fermeture définitive. Alors, avec l'accord de Minerva et de ta femme, nous avons conclu qu'il ne fallait pas envoyer les lettres destinées aux jeunes sorciers avant le procès. Pour ceux qui avaient déjà reçu leurs lettres, je suis allé moi-même les voir début juillet pour leur expliquer qu'il se pouvait qu'ils ne puissent pas entrer à Poudlard en septembre prochain mais que des solutions allaient être mises en place pour assurer une scolarité minimale. Je t'assure, tout est sous contrôle.

Sirius fit la moue.

- Vous auriez pu au moins me prévenir, marmonna-t-il. Il y a encore des élèves que tu serais supposés venir chez eux pour leur expliquer ?

- Trois ou quatre élèves, le mois d'août va être chargé, surtout si le procès est maintenu à la date prévue.

- Je pense qu'il sera avancé, Amélia essaie de convaincre le Ministre pour faire arrêter la grève, déclara Sirius. Mais pour le moment, rien n'est fait donc vous êtes les seuls au courant pour le moment.

- On se taira, c'est promis, dit Severus. Un café ? Un thé ?

- J'aurais bien aimé mais je suis débordé de travail. Mais… qu'avez-vous fait de mon filleul adoré ? demanda Sirius en observant Remus qui se reposait près de l'arbre.

- Il fait ses premières dents, donc nous ne dormons pas beaucoup pour le moment, grimaça Severus. Je pensais que nous étions tranquilles maintenant qu'il fait ses nuits mais…

- Ce n'est jamais figé, j'en sais quelque chose. Manon n'a pas fait ses nuits avant cinq ou six mois. J'espère que son petit frère ou sa petite sœur sera plus sage.

- Je l'espère pour vous. Et pour répondre à ta question, c'est Nefli qui s'en occupe, nous avons besoin d'un peu de calme.

- N'en profitez pas pour faire un deuxième, pouffa Sirius.

- Pas tout de suite, lança Remus en les rejoignant. On va attendre que Matthéo soit un peu autonome pour agrandir la famille. Avec nos métiers, il faudrait s'organiser et honnêtement, c'est déjà compliqué avec un alors deux avec si peu d'écart…

- Je comprends. Reposez-vous et bonne chance, c'est l'histoire de quelques jours, c'est tout. Et à demain soir.

- Compte sur nous !

Sirius les salua et rentra au Ministère en transformant un emballage de Chocogrenouille en Portoloin.

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Draco était allé directement dans sa chambre pour lire le livre que lui avait donné Hermione. Il essayait de mettre toute la volonté du monde mais il n'arrivait à rien retenir. Comment les moldus arrivaient-ils à vivre sans la magie ? C'était incompréhensible. Il était si concentré qu'il n'entendit pas frapper à sa porte.

- Je te dérange ? demanda Gary en ouvrant un peu la porte.

- Hein ? Pardon, je lisais un livre, dit Draco. Tu voulais me voir ? C'est au sujet du procès ?

- Pas du tout. Je vais être franc avec toi : ta mère s'inquiète. Entre ce matin où tu avais presque hâte que Harry parte et ton isolement dès que tu rentres…

- Attends, quoi ? Elle pense quoi au juste ? Que nous nous sommes disputés ? Qu'il serait parti le sourire aux lèvres pour faire semblant ? Cela se voit qu'elle ne connaît pas encore Harry. Si nous nous étions disputés, je te jure que vous le sauriez. Tout va bien entre nous, je te le promets, répondit Draco, surpris.

- Donc tu peux venir déjeuner avec nous ?

Draco fronça les sourcils et regarda sa montre. Il était presque treize heures trente et chez les Malefoy, on déjeunait entre midi et treize heures.

- Et vous ne pouviez pas m'appeler ?

- Si mais apparemment, tu as dû insonorisé ta chambre.

Draco grimaça puis se leva.

- Allons rassurer une mère poule. Si j'avais dit ça un jour… Mais ne le lui répète pas.

- Promis, parole d'avocamage.

Ils pouffèrent et descendirent. Draco vit le regard inquiet de sa mère.

- Pour éviter d'avoir des regards inquiets durant tout le repas, je te rassure, tout va bien entre Harry et moi. Harry devait s'occuper de Manon aujourd'hui car ses parents travaillent au Ministère et Susan est allée aider les Weasley pour les préparatifs du mariage de leur fils aîné. Donc il était un peu pressé. quant à moi, je t'ai dit que j'allais au Square pour avoir des informations sur le monde moldu et Hermione m'a carrément donné son livre qu'étudient les élèves de troisième année en prenant l'option d'étude des moldus.

- Je me trompe peut-être mais… Hermione est une née-moldue ? lança Gary, surpris.

- Si tu la connaissais autant que je la connais depuis six ans, crois-moi, ce n'est guère étonnant. Le Choixpeau devait savoir qu'elle allait être capable de grande chose avec Harry et Ron pour l'envoyer à Gryffondor sinon elle serait allée directement à Serdaigle.

- Tu n'exagères pas un peu ? demanda Narcissa.

- Mais non ! Figure-toi qu'avant chaque année scolaire, elle avale ses livres et récite mot à mot ce qui est dans le livre ! Au début, ça déroute mais à la longue, ça devient un peu agaçant. Bon, l'avantage, durant mes premières années, c'était que je ne l'entendais pas en Potions…

- Jusqu'à ce que ton professeur tombe amoureux de son collègue ? devina Gary.

- Disons qu'il s'est adouci avec les Gryffondor. Mais surtout, il laisse la parole à d'autres élèves et pas forcément aux mêmes. Bref, je lisais ce livre et je n'ai pas vu l'heure passée, je suis désolé. Et je le répète, tout va bien entre Harry et moi. Je te le répéterai toutes les cinq minutes si tu veux.

- Non, c'est bon, j'ai compris. Eh bien, à table !

Ils se mirent à table.

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Alors qu'il dormait à poings fermés, Harry fut réveillé soudainement par des hululements. Hedwige semblait s'agiter dans sa cage. Harry se saisit vivement de sa baguette. Il entendait des bruits bizarres dans sa chambre.

- Il y a quelqu'un ?

Il n'obtint pas de réponses. Un vent frais s'engouffra dans la chambre et Harry vit que la fenêtre s'était ouverte. Harry se leva, commençant à angoisser. Il tenait toujours sa baguette à la main. Il savait que c'était idiot mais il s'agissait d'un réflexe. Soudain, il jeta un œil à sa montre et vit qu'il était plus de minuit. Depuis douze minutes, il avait dix-sept ans. Quand il releva la tête, ses vêtements volaient dans les airs. Il comprit aussitôt la farce qui se déroulait sous ses yeux. Il ne savait pas combien de personnes étaient impliquées. Il murmura discrètement le sortilège de révélation. Sirius et Susan apparurent devant ses yeux.

- Non mais vous avez quel âge, sérieux ? Je suppose que maman n'a pas voulu vous suivre dans le délire ?

- J'étais prêt à me battre en duel avec toi, bougonna Sirius. Un simple Revelio, tu aurais pu faire plus époustouflant…

- C'était son idée et il a mis plusieurs jours à me convaincre, se justifia Susan. Il m'a eu à l'usure mais pas maman, en effet.

- Lâchée par ma fille. Et on dit que les Poufsouffle sont loyaux…

- Je t'avais dit que c'était une mauvaise idée.

- Excuse-moi mais Harry est un des héritiers directs des Maraudeurs, il fallait marquer le coup et…, rien, dit Sirius.

Susan et Harry se regardèrent, intrigués.

- Qu'allais-tu dire ? demanda Harry.

- Rien, absolument rien.

Harry marcha lentement vers son père, sa baguette levée.

- Tu nous caches quelque chose. Dis-le-nous sinon je ne te lâcherai pas.

- Je vous assure que je ne voulais rien dire.

Harry et Susan se regardèrent une nouvelle fois et sans un mot, ils décidèrent d'arriver à leurs fins. Harry prit son père par surprise et le désarma tandis que Susan le ligota.

- Alors, toujours rien à dire ?

- Tu es bien le fils d'un Maraudeur, lança Sirius en essayant de se libérer.

- Pas d'un, mais de deux, contredit Harry. Un biologique, le deuxième adopté. Il y a les gènes d'un côté et ce que j'ai pu apprendre de l'autre. Après, plus vite tu nous diras ce que tu allais dire, plus vite maman ne se posera pas de questions en ne te voyant pas revenir.

Sirius soupira.

- Très bien. Je suis sincèrement désolé que ce soit tombé sur toi mais je suis certain que James aurait fait la même chose, encore une fois.

- Comment ça ? demanda Susan. Quel rapport avec le père biologique de Harry ?

- Mes chers amis, même Remus et Lily qui étaient censés être les plus raisonnables, m'ont réveillé en pleine nuit, le jour de mes dix-sept ans en me faisant la plus belle peur que j'ai eue de toute ma vie, révéla Sirius. Honnêtement, ce que nous t'avons fait est un millième de ce qu'ils m'ont fait. Alors estime-toi heureux que ce soit moi qui me charge de ça. Et tu ne veux même pas savoir ce que m'ont fait les Maraudeurs. Cette nuit-là, j'ai maudit James pendant un mois entier et je lui ai juré de me venger.

- Te connaissant, ça n'a pas dû louper, songea Harry, médusé.

- Oh ça oui ! Entre des chaudrons qui explosent, des désagréments intempestifs, et diverses choses, il ne s'est pas ennuyé mais il s'est vengé par la suite.

- C'était sans fin, quoi, devina Susan.

- Sauf que nous avons été si loin que nous nous sommes retrouvés dans le bureau de McGonagall et elle nous a menacés de nous expulser définitivement si on n'arrêtait pas nos bêtises, vu que nos farces touchaient involontairement les autres élèves. Alors nous nous sommes calmés. Cela a duré trois semaines environ. Mais cela nous a coûté un mois de retenue et cinquante points en moins chacun.

- Ça fait mal, reconnut Harry en le libérant. Je peux me recoucher sans craindre une revanche ?

- Promis. Tiens, je te donne même ma baguette si tu veux.

- Pas la peine, dit Harry.

- Bonne nuit, Harry, Ah et joyeux anniversaire, mon fils, lança Sirius. Je suis fier du jeune homme que tu es devenu et je suis certain que James et Lily en auraient pensé autant.

Harry esquissa un sourire, gêné. Sirius s'approcha de lui et lui donna une enveloppe.

- Je n'ai pas pu résister à te le donner maintenant.

Le jeune homme ouvrit l'enveloppe et sortit une photo. Sur celle-ci, il y avait les personnes qui comptaient le plus pour lui : sa famille, Draco, les Weasley, Hermione, Remus et Severus. Chacun avait créé un coeur argenté avec un H au milieu. Les yeux verts de Harry s'embuèrent de larmes.

- Merci, murmura-t-il.

Il prit Sirius dans ses bras.

- Nous serons toujours là pour toi, peu importe les moments de ta vie. Nous sommes ta famille, nous ne te lâcherons plus jamais.

- Je t'aime, papa.

- Je t'aime aussi, Harry.

- Sirius ?

Les deux hommes se détachèrent et s'aperçurent que Susan s'était éclipsée. Amélia vint les rejoindre.

- Je me doutais que tu serais ici, dit-elle. Joyeux anniversaire, mon chéri.

- Merci maman. Et merci pour cette photo.

- C'est une idée de ton père. Moi, en revanche, j'ai ma propre surprise.

- Nous n'avons pas dit que tu voulais attendre le petit-déjeuner ? lança son mari.

- Chacun son tour. Nous voudrions que tu sois le parrain de ton petit frère, annonça Amélia en souriant.

Harry les regarda, stupéfait.

- Qu… quoi ? C'est un garçon ? s'exclama Harry.

- Cela fait dix jours que nous le savons mais nous voulions te faire la surprise. Et nous comptons demander à Susan d'être la marraine.

- Mais c'est… je ne sais pas quoi dire. C'est super ! Et… et oui j'accepte !

Cette fois, il prit sa mère dans ses bras. Sirius vint les enlacer.

- Tu es le troisième à le savoir, déclara Sirius. Et nous voulions que ce soit toi qui l'apprenne en premier.

- Merci beaucoup, infiniment pour ce que vous faîtes pour moi.

- Et je sens que tu vas tomber de fatigue dans un moment, remarqua Amélia. Alors file au lit.

Harry esquissa un sourire et alla se recoucher. Ses parents vinrent déposer un baiser sur son front.

- Je n'ai plus deux ans, pouffa-t-il. Mais c'est agréable.

Ses parents sourirent puis sortirent de sa chambre. Harry allait se tourner quand il vit Hedwige venir vers lui. Elle se posa sur la tête de lit et mordilla une mèche de cheveux faisant rire le jeune homme.

- Tu es adorable, ma belle. Tu te rends compte ? Cela fait déjà six ans que nous nous connaissons. Tu as été mon premier véritable cadeau et le début d'une nouvelle vie. J'espère que tu éprouves le même bonheur que moi.

Hedwige mordilla l'un des doigts de Harry avant de lui tendre une de ses pattes. Le jeune homme se redressa et la regarda. Elle portait un tube dans lequel on mettait généralement un mot. Harry le prit, le déboucha et fit tomber dans sa main un petit rouleau. Il le déplia et vit une photo de lui avec Hedwige à l'âge de onze ans. Une petite lettre l'accompagnait.

Joyeux anniversaire, Harry. 17 ans, ça se fête ! Profite de cette journée avec ta famille et tes proches. Un petit cadeau qui a débuté ta nouvelle vie. Je préfère encore cette maison au bord d'un lagon plutôt que cette vieille cabane où je t'ai trouvé il y a seize ans. Passe une extraordinaire journée,

Ton vieil ami, Hagrid.

- Ils sont tous fous, murmura Harry. Dire qu'il n'est qu'une heure du matin et qu'il me reste encore vingt-trois heures avant qu'on ne soit le premier août. Merci beaucoup, Hedwige.

Il la caressa avant qu'un bâillement lui échappa. Il se rallongea et ferma les yeux.

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Quand Harry descendit prendre son petit-déjeuner, il vit une table jonchée de viennoiseries, friandises, jus en tous genres.

- Vous êtes de grands malades, s'esclaffa-t-il. D'accord, on ne fête pas ses dix-sept ans tous les jours mais de là à me traiter comme un prince…

- Un jour comme ça, ça se fête ! Alors repose-toi toute la journée si tu veux mais ce soir, on te réserve une soirée de folie ! déclara Sirius.

Harry soupira. Il savait qu'il n'aurait jamais le dernier mot. Il s'installa près de Susan quand Manon sortit de sa chambre avec sa mère. Harry la porta pour la mettre sur sa chaise haute avant de se tourner vers Susan.

- Susan, je crois que papa et maman veulent te demander quelque chose.

- Et pourquoi c'est toi qui attire mon attention ? Ils sont assez grands, non ?

- C'est ton jour, Harry, alors nous t'autorisons à lui faire l'annonce, déclara Amélia.

Harry rougit légèrement.

- Si je te disais que j'ai un filleul depuis cette nuit ?

- Quoi ? C'est quoi cette histoire, dit Susan. Quel filleul ?

- Mon filleul va apporter la parité dans la famille et les parents aimeraient que sa sœur aînée soit sa marraine, annonça Harry.

Susan se figea, abasourdie. Elle regarda tour à tour ses parents et son frère.

- Tu veux dire que… le bébé est… et que papa et maman…

- Oui, c'est un garçon et ça leur ferait plaisir que tu sois la marraine.

- Mais oui, mille fois oui ! s'exclama Susan, ravie. C'est…

- Je sais, ça fait bizarre, ajouta Harry, amusé. Je dois aller sur le Chemin de Traverse pour ajuster mon costume pour le mariage de Bill et Fleur et Molly veut absolument me voir aujourd'hui. Mais je serai là ce soir.

- Je n'allais pas te séquestrer toute la journée non plus, j'ai du travail qui m'attend, rétorqua Sirius.

- Tu en aurais bien été capable, lança Harry.

Sirius pouffa avant de se lever et saluer sa famille. Quand il sortit, Harry l'entendit saluer quelqu'un. L'invité entra quelques secondes après.

- Bonjour tout le monde, lança Draco avec enthousiasme.

- Bonjour, Draco, dit Amélia.

Harry se leva et enlaça son petit-ami en l'embrassant tendrement.

- J'ai une merveilleuse nouvelle à t'annoncer.

- Tu as dix-sept ans, je le sais. D'ailleurs, joyeux anniversaire.

- Merci. Non, ce n'est pas ça, pouffa Harry. Figure-toi que j'ai accepté… d'être le parrain de mon petit frère.

Draco regarda Amélia qui sourit et hocha la tête pour confirmer.

- Et moi, la marraine, si quelqu'un est intéressé, ajouta Susan.

- Eh bien, félicitations. C'est une super nouvelle !

- Tu veux quelque chose ? proposa Harry.

- J'ai déjà pris mon petit-déjeuner mais j'avoue que ça me fait bien envie. Mais c'est pas un peu trop ?

- Dis ça à mon père. Depuis cette nuit, il est infernal.

Harry et Susan lui expliquèrent le réveil mouvementé de Harry quelques heures plus tôt faisant rire Draco. Ce dernier prit place à table et tous discutèrent de la journée.

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Vers le milieu de la matinée, Harry et Draco se rendirent sur le Chemin de Traverse pour leurs tenues pour le mariage de Bill et Fleur. Ils se dirigèrent vers la boutique de Madame Guipure quand Harry s'arrêta, surprenant son petit-ami.

- Qu'est-ce qu'il y a ? demanda ce dernier.

- Cela ne te rappelle rien ? demanda Harry.

Draco regarda la boutique, sceptique.

- Sur un tabouret, essayant des robes pour l'école, dit Harry, non ?

- Oooh, notre première rencontre, comprit Draco.

- Tu as été le premier à me parler réellement de Poudlard et de Quidditch, tu le sais ?

- Tu es bien nostalgique aujourd'hui.

- Disons que ce n'est pas la première fois aujourd'hui que ma première journée dans ce monde se rappelle à moi, avoua Harry. Donc venir ici et avec toi, je me dis que c'était un signe.

- Et un merveilleux signe, confirma le Serpentard en l'embrassant. Allons-y.

Ils passèrent le reste de la matinée sur le Chemin de Traverse puis ils allèrent déjeuner au Chaudron Baveur. Ils rentrèrent ensuite au Rêve d'été pour déposer leurs costumes et leurs achats. Alors qu'ils allaient transplaner, le Miroir de Harry sonna.

- Enfin ! Cela fait deux heures que j'essaie de te joindre, lança Sirius.

- Désolé, j'étais à l'extérieur et tu le savais. Que se passe-t-il ?

- Nous avons une mauvaise nouvelle. Ta mère et moi rentrerons assez tard. Je ne devais pas être d'astreinte mais bizarrement, tout le monde ne peut pas ce soir. Donc je n'ai pas le choix. Et comme si ça ne suffisait pas, le Ministre nous a collé une réunion d'urgence ce soir à dix-neuf heures, comme s'il ne pouvait pas avant. Bref, ce soir, ça va être mission impossible, je suis sincèrement désolé.

- Ne t'inquiète pas, ça va aller, dit Draco. Je m'occuperai bien de lui. C'est promis.

- Merci, dit Sirius. Si l'accès était facilité, tu serais venu et nous aurions fêté ça ici et peu importe ce qu'aurait dit Scrimgeour.

- Oui et tu serais parti en pleine soirée parce qu'un jeune aurait besoin de toi ? Non merci, pouffa Harry. Et puis, je pourrais passer la soirée avec les Weasley, cela me rappellera l'été avant ma deuxième année.

- Bonne idée, songea Sirius. Je vais envoyer un Patronus à Molly, elle sera super heureuse je pense. Allez, je vous laisse, amusez-vous bien.

Puis il raccrocha.

- On y va ?

- Pas trop déçu ?

- De quoi ? Ce n'est pas de leur faute, dit Harry. Et puis ils devaient le sentir pour me faire deux cadeaux cette nuit. Franchement, qu'est-ce que je peux avoir de plus ?

- Passer la soirée et la nuit avec l'homme que tu aimes ?

- Je crois que je l'avais déjà compris. Mais avant, allons au Terrier. Par contre, je te préviens, Molly est très maman poule, avec tout le monde.

- Je vais faire avec, pouffa Draco.

Harry serra son bras affectueusement avant que Draco les fasse transplaner. Ils rejoignirent ainsi Susan et avec Ron et Ginny, ils préparèrent les petits cartons qui seront disposés sur les tables pour le repas tout en discutant de leurs souvenirs ou d'anecdotes. En fin d'après-midi, le Miroir de Ron sonna.

- Ron, est-ce que Harry est toujours avec toi ? demanda Hermione.

- Oui, pourquoi ?

- Passe-le-moi, vite.

Intrigué et inquiet, Harry prit le Miroir.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Il y a eu un problème au Square et aucun adulte ne répond !

- Quoi comme problème ?

- Colin veut rentrer chez lui mais s'il rentre…

- Ses parents ne l'autoriseront pas à aller au procès, termina Harry. Tu peux me le passer ?

- Il s'est enfermé dans sa chambre.

- J'arrive, soupira Harry. À tout de suite. Désolé, je dois y aller. Vous pensez que je peux utiliser la cheminée ?

- Avec ton passé ici, mieux vaut pas.

- Ah ah, très drôle, lança Harry, amusé. Si on ne se revoit pas avant, à samedi.

- Allez, viens, on va transplaner ensemble, dit Draco. Au moins, tu n'auras pas à enlever la suie et en plus ça colle à la peau, c'est tellement désagréable.

Le couple salua leurs amis et partirent. La soirée promettait d'être mouvementée.

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Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

Je vous donne rendez-vous le dimanche 2 juin avec la suite de cette "semaine chargée" avec la fin de cette journée et le mariage de Bill et Fleur, il faut quand même garder quelques éléments du canon ^^.

Je vous souhaite un bon week-end, prenez soin de vous et de vos proches ;)