Mot de l'auteure : Bonjour bonjour ! Me revoilà avec un chapitre… 3 ans plus tard hah. Il y a tant de choses que je veux dire, mais je ne sais pas trop par quoi commencer. En cette drôle d'époque de rapidité et de vacuité, époque d'Instagram et TikTok, qui prend encore son temps pour lire des fanfics… ? J'ai commencé à en écrire à 10 ans, j'en aurai bientôt… 30. C'est drôle de vieillir quand même. J'ai commencé à écrire sur des cahiers et sur Skyrock, avant même d'avoir réellement internet (j'avais droit à une heure par semaine, qui me servait à imprimer toutes les fanfics de mes OTPs disponibles sur Google !). J'aime tellement écrire, même si je le fais de moins en moins, même si nous vivons dans une époque tellement… déprimante, artistiquement (et pas que). Les mots me venaient à l'époque si facilement. Je tissais dans mon esprit des scénarios à chaque minute de chaque journée. Pendant les vacances en famille vers 2007/2008, j'imaginais les scénarios débiles de vacances de jeunes ninjas à la plage. Tout était facile, genre « Sasuke a tué son frère et est revenu au village » (La moi du future pleure sa vie). J'étais tellement naïve et innocente. Je raconte tout ça parce que j'ai retrouvé un disque dur avec mes « chef d'œuvres » (au secours) de ces années-là… et ça m'a fait sourire. Mine de rien, c'est grâce aux fanfics que je me suis appliquée dans les langues (car je ne suis pas Française, mais bilingue). Ce monde m'a offert une échappatoire, beaucoup de beauté, beaucoup de sincérité dans une époque où mes seuls amis étaient ces personnages que je rencontrais dans mes récits. Les temps ont changé, et je ne me reconnais plus trop dans cette époque… Je veux continuer à écrire, mais je vous avoue que c'est dur. D'ailleurs, j'écris ce petit texte dénué de sens, mais vous, mes quelques lecteurs de l'époque… êtes-vous toujours au rendez-vous ? Lisez-vous toujours des fanfics ? Aimez-vous toujours autant Naruto (malgré l'aberration qu'est Boruto ?). En tout cas… Moi, je suis toujours là, et je pense que je serai toujours là, en vrai. Si à 30ans, je suis toujours aussi émoustillée en écrivant ces textes, si je m'imagine toujours (bien que difficilement) des scénarios, et que j'essaye malgré tout de trouver le temps de les écrire… c'est que ça continuera, ça continuera certainement. Je ne vous retiens pas plus longtemps, voici le 2éme chapitre de cette fanfic entamée en 2021. Il serait peut-être temps de tirer un trait sur ShikaIno me direz-vous… mais. HAH. NON.
Bonne lecture, je vous aime ! (autant que j'aime ShikaIno !)
Chapitre 2 : Coupables
Le soleil se levait, donnant des teintes bleutées et violettes au ciel. L'humidité et la fraicheur de l'aube d'Août étaient aussi réconfortants que le chant des oiseaux. Et puis il y avait ce drôle de bruit…
Cette sensation, et puis ce rêve qui lui semblait tellement vrai… Il ouvrit les yeux, la tête lourde, la peau moite… il ne reconnaissait pas les lieux. Il posa la main contre son crâne, pris par un mal de tête soudain. Il se leva dans le drôle de lit sur lequel il était, examinant bien que difficilement ces lieux.
C'était une cabane en bois pratiquement moisi, retenant l'humidité de Août. Il contempla le drôle de drap déchiré qui le couvrait et se rendit compte qu'il était dénudé. Il écarquilla les yeux, ayant un flash dans son esprit, un souvenir brouillé qui s'intensifia lorsqu'il remarqua une présence à côté de lui.
Ses mains autour de sa taille… son corps sur lui, ses longs cheveux dorés caressant son torse… ce regard, cette chaleur, cette humidité, cette sensation…
Son sang se glaça et il pouvait tout d'un coup sentir l'écho de son cœur dans ses tympans. Il avait de soudaines sueurs froides en tournant légèrement la tête à droite, voyant assise sur le même lit, lui faisant dos, cette femme qu'il reconnaitrait parmi des milliers, avec sa longue chevelure blonde cachant son dos. Elle était assise et tremblait légèrement. Il entendait même des pleurs silencieux, étouffés… c'était peut-être ce bruit-là qui l'avait réveillé.
Le regard surpris, il examina maladroitement la chambre, tandis qu'il sentait à chaque seconde ses membres se pétrifier et son cœur se resserrer. En bas du lit, il voyait joncher sur le sol ses vêtements, mêlées à cette robe mauve qu'il connaissait si bien…
Les souvenirs de la veille se condensèrent dans son esprit encore brouillé par l'alcool.
« …Qu'avons-nous fait… ! »
Il entendit cette phrase dans un murmure étouffé par des sanglots, beaucoup trop pénible… tel une foudre qui le traversait, le laissant démuni. Il voulut répondre mais ne sut quoi dire… Les mots se bloquaient dans sa gorge, et tout ce qu'il put articuler fut son prénom :
« …Ino… »
Il posa bien que difficilement sa main sur son épaule et se rendit compte qu'elle tremblait énormément. Il fut pris d'un frisson et sentit d'un coup peser en lui le poids de l'erreur colossale qu'ils venaient de commettre.
Il dégagea sa main de son épaule, comme électrifié, avant de poser sa tête entre ses deux mains, les yeux grands ouverts en se serrant la lèvre inférieure comme pour se réveiller d'un cauchemar.
C'était une vraie catastrophe. Oui, ce merveilleux rêve était un terrible cauchemar…
Il était marié à Temari, était père. Elle était mariée à Sai, était mère.
Leurs enfants allaient porter le flambeau de siècles d'alliance entre leurs clans. Déjà, la raison principale pour laquelle ils s'étaient mariés était de justement perpétuer ces lois, cet héritage.
Le clan Nara et le clan Yamanaka étaient liés par une grande amitié et une alliance inébranlable au combat qui avait fait leurs fiertés pendant des générations entières. Et les voilà eux, « héritiers », piétinant et déshonorant la promesse faite par leurs ancêtres depuis le fondement même de Konoha.
Ils avaient commis l'irréparable.
Il serra d'avantage sa tête entre ses mains, complètement crispé et affolé :
« Pardon…pardon…pardon…pardon…pardon ! »
Il tremblait en répétant ces mots d'une voix coupée. Ino tourna légèrement la tête pour le voir, les sourcils levés, les cheveux collés à ses joues rosies et mouillées de larmes.
Shikamaru répétait ces mots incessamment. Ino se remit à pleurer, culpabilisant encore plus par les excuses de Shikamaru. C'était la première fois qu'elle le voyait aussi désemparé, aussi affolé, aussi perdu, lui d'habitude si calme et nonchalant.
Il serrait sa tête entre les deux mains, répétant incessamment « pardon ».
Puis tourna la tête de nouveau vers elle :
« Ino, oublie ce qui s'est passé, s'il te plait, c'était une erreur, nous étions sous l'effet de l'alcool, j'étais sous l'effet de l'alcool, je je… Je n'ai pas d'excuses, mais je suis désolé, pardonne moi Ino, pardonne moi… Ino tu.. je… je… pardon ! »
Il serra ses poings, s'agrippant les cheveux comme s'il allait les déchirer. Ino se mordit la lèvre inférieure, elle baissa la tête silencieusement puis murmura :
« Non, ne t'excuse pas, c'est moi, c'est ma faute… je… je n'aurais pas dû… »
Shikamaru releva la tête et posa ses mains sur les épaules d'Ino, lui faisant face complètement désemparée :
« Ino, oublie ce qui s'est passé cette nuit… ! C'était une erreur, une terrible erreur… Ino, je suis marié, tu es mariée…. Nous… nous sommes tous les deux parents… ! Ce qu'on a fait… est mal ! »
Ino le regardait, complètement déroutée, les yeux manifestant sa peur et son désarroi. Elle serra les lèvres pour s'empêcher de pleurer, mais les larmes coulèrent malgré tout. Elle se sentait honteuse et complètement dépassée par les évènements. Elle serra le drap, tremblante en hochant la tête :
« Ino je… Je suis désolé, c'est l'alcool, je… tu es comme ma sœur, et puis, Inojin, Shikadai… »
« Arrête Shikamaru… Arrête, j'ai compris… » murmura-t-elle presque dépitée.
Un silence s'installa entre eux. La situation était catastrophique, et rien ne pouvait y remédier. Il regarda par la fenêtre le soleil se lever et termina :
« Il faut rentrer rapidement avant qu'ils ne viennent nous chercher »
Ino hocha la tête, le regard perdu, complètement désabusée.
« Je vais me retourner, rhabille-toi vite »
Il avait dit ça, alors que la veille, il avait contemplé son corps dénudé pendant des heures. Cette vision le fit frissonner et il se serra de nouveau la tête.
Elle se rhabilla et sortit directement de la cabane sans un mot. Shikamaru s'empressa de se rhabiller à son tour avant de la rejoindre. Elle regardait au loin le tombeau de leurs parents, les larmes aux yeux. Shikamaru le remarqua et se sentit encore plus mal d'avoir ainsi déshonoré sa famille en face du tombeau de leurs parents. Il murmura :
« Il faut partir Ino »
Celle-ci se serra la lèvre inférieure sans bouger.
« Allez viens, je te raccompagne »
« …Comment vais-je faire face à Sai… que vais-je lui dire »
« Ne t'inquiète pas Ino, allez viens »
Ino ne bougeait pas. Shikamaru passa sa main autour de son bras et la traina :
« Ecoute Ino, ce qui est fait est fait. C'était une erreur, une très grave erreur, et j'en prends l'entière responsabilité. Nous étions tous les deux sous l'effet de l'alcool, tu n'as pas à t'en vouloir, ce sont des choses qui ne sont pas supposées arriver, mais… c'est arrivé. Tout le monde peut faire des erreurs... Tu vas retourner à ta vie normale, auprès de ton mari et de ton fils, et je retournerai auprès de ma femme et de mon fils. Oublie ce qui s'est passé, tu es mon amie Ino, tu es mon amie. »
Ino était trainée par Shikamaru, les larmes coulaient de ses yeux, elle avait la boule au ventre… Ils arrivèrent devant chez elle. Ino était pétrifiée face à la porte, elle pleurait encore. Shikamaru soupira et lui donna un mouchoir :
« Sèche tes larmes Ino… »
La porte de la maison s'ouvrit, c'était Sai :
« Ino ! »
Il sortit pieds nus et s'approcha d'elle :
« Je me suis inquiété ! J'allais partir à ta recherche, tu n'as pas l'habitude de découcher sans prévenir, Inojin avait faim et… mais… qu'est ce qui t'arrive ? Tu pleures ? »
Sai avait les yeux écarquillés, regardant sa femme visiblement dans tous ses états, les yeux rouges et les cheveux collés sur ses joues à cause des larmes. Il regarda Shikamaru, ne comprenant rien à la situation.
« Que… Qu'est ce qui se passe ? Il vous est arrivé quelque chose… ? » Demanda-t-il fou d'inquiétude.
Shikamaru répondit avant qu'Ino ne fasse quoi que ce soit :
« Rien de grave, ne t'inquiète pas Sai. Elle a beaucoup bu hier, et… nous sommes allés au cimetière visiter nos parents et… ça l'a beaucoup affecté »
Sai regardait tantôt Shikamaru, tantôt Ino, visiblement désorienté par la situation :
« Au cimetière ? Mais… mais il est cinq heures du matin, et puis… Tu allaites encore Inojin, pourquoi as-tu… »
Il fut interrompu par Shikamaru :
« J'en prends l'entière responsabilité Sai, pardonne-moi… C'est moi qui l'ai poussée à boire, Choji et moi étions ivres et on ne voulait pas qu'elle soit la seule à être sobre pour éviter ses remarques… Enfin, je veux dire, ça fait vraiment longtemps qu'on ne s'était pas retrouvé tous les trois et… Pardonne moi… Pardonne moi, je suis complètement inconscient et stupide, je n'aurai pas dû la forcer à boire. »
Sai regardait sa femme, un peu désolé de la voir dans une situation pareille. Shikamaru termina :
« J'étais bourré et… j'ai insisté à aller visiter père au cimetière. Ça lui a rappelé des souvenirs et… »
« Pardonne moi Sai… Pardonne moi » murmura Ino étouffée par les larmes. Sai s'approcha d'elle et la serra entre ses bras, caressant sa chevelure. Elle éclata en sanglots et répétant dans des murmures étouffés « pardon ». Sai la consolait, complètement perdu, regardant Shikamaru d'un air déboussolé. Shikamaru se mordilla la lèvre en baissant la tête et répéta dans un murmure :
« Je n'aurai pas dû… pardonne moi Sai »
Sai sourit d'un air désolé :
« Ne t'excuse pas Shikamaru, ce n'est pas grave, ça arrive… »
Sai ne posa pas d'autres questions, pour ne pas brusquer sa femme et Shikamaru, qui s'étaient rappelé d'un épisode traumatique de la guerre. Il afficha un sourire maladroit comme pour réconforter Shikamaru, qui devait aussi être tourmenté qu'Ino par ces souvenirs-là.
Shikamaru se serra le poing, sentant un lourd fardeau peser sur son dos. Il avait honte, tellement honte… non seulement il avait commis l'irréparable, mais il mentait tout comme il respirait, il lui mentait à lui, cet homme si gentil qui le croyait sans douter une seconde de sa sincérité. Il avait honte de n'être qu'un fourbe, un menteur, un traitre. Sai posa sa main autour de l'épaule de sa femme, la trainant vers la maison. Celle-ci posa un regard désabusé vers son ami avant de disparaitre.
Shikamaru resta debout devant leur maison quelques instants, puis leva la tête vers le ciel, complètement perdu.
Comment réparer cette erreur… ?
Cette… erreur ?
Il soupira puis sortit une cigarette, la posant contre ses lèvres.
Ses lèvres… et puis cette odeur.
Oui, c'était une erreur, une erreur.
Une erreur.
Ses pas lents le trainèrent jusqu'à sa maison. Il glissa la porte et entra. La maison était silencieuse… Il était encore cinq heures du matin. Il entra dans la salle à coucher et vit Temari endormie, avec leur fils entre ses bras. Elle insistait toujours pour que Shikadai dorme dans une autre pièce, et répétait tout le temps que c'était nécessaire pour ne pas qu'il s'habitude trop à la présence de ses parents. Le fait de le voir endormi avec sa mère n'était pas bon signe. Le bruit de la porte réveilla Shikadai qui à son tour réveilla Temari. Debout derrière elle sur le lit, Shikamaru ne sut quoi dire. Elle brisa le silence froidement :
« Ça ne te ressemble pas de découcher sans prévenir. »
« …Pardon, je suis allée boire avec Choji et Ino… je n'étais pas en état pour rentrer »
« Ce n'est pas ce que Karui m'a dit. »
Un silence s'installa face à la phrase froide que Temari venait de lui sortir. Elle est surement allée le chercher… il n'y a pas d'autre explication. Il baissa la tête, ne sachant quoi répondre. Celle-ci se leva. Elle avait l'air en colère, mais ne disait rien… il y avait juste cette lourde atmosphère qui le tuait de l'intérieur. Cette atmosphère qui lui était insupportable. Elle s'approcha de lui, visiblement mécontente puis rétorqua :
« Tu as une femme et un gosse je te rappelle. »
« Je suis désolé… »
« Tu as dormi où ? »
« …Au cimetière. »
Temari se tut face à ces mots, et son regard perçant sembla s'adoucir d'un coup.
Lui qui avait perdu son mentor et son père… a peut-être été porté par l'émotion causée par l'alcool. Ça devait être ça… Son regard s'attendrit elle soupira en posant tendrement sa main contre sa joue :
« …Préviens la prochaine s'il te plait… »
Elle s'approcha de lui et le serra tendrement entre ses bras. Il sentit son corps se resserrer contre le sien, resserrant aussi son cœur.
« Je me suis inquiétée… »
Shikamaru se mordit la lèvre inférieure, tandis que les bras de sa femme le serraient par la taille et que sa tête se posait contre son torse. Il sentait encore le parfum d'Ino, le goût de ses lèvres était encore imprégné en lui. Il poussa légèrement Temari en murmurant :
« J'ai… j'ai la tête qui tourne, pardonne-moi »
Celle-ci sourit tristement :
« Je vais te préparer des aspirines et à manger. Va prendre une douche et rejoins-moi dans la cuisine. »
Shikamaru murmura un « merci » complètement déchiré puis partit précipitamment à la salle de bain. Il se déshabilla et fit couler de l'eau froide sur son corps. Il se serra les dents… dégouté du menteur qu'il était. Il mentait… Il mentait si bien. A Sai, à sa femme, à… lui-même.
Il passa ainsi de longues minutes sous la douche avant de sortir et de s'habiller. Shikadai était encore sur leur lit. Il le prit entre ses bras, tandis que ce dernier levait ses petits bras vers son papa.
Shikadai avait les yeux de sa mère, mais il avait hérité des traits des Nara. L'équipe Ino-Shika-Cho était une des fiertés de Konoha, et depuis la création du village, les trois clans s'étaient jurés de toujours perpétuer leur alliance, primordiale pour les forces ninja du village. Et donc, il était nécessaire que les descendants naissent en même temps, afin d'être associés à la même équipe. Le clan Nara était connu pour le contrôle des ombres, le clan Yamanaka pour le contrôle de l'esprit, et le clan Akemichi pour le contrôle de la forme du corps. Afin que leurs pouvoirs soient purs et aussi puissants que possible, il fallait engendrer un enfant avec quelqu'un d'un autre clan, ne possédant pas de techniques héréditaires aussi puissantes que les leurs. Et donc, malgré leurs affinités et liens fusionnels, les mariages entre ces trois clans étaient interdits. Son père Shikaku lui avait une fois évoqué cette interdiction, lorsqu'il était encore genin. A l'époque, il n'y avait pas trop prêté attention, étant donné qu'il était très jeune et que ces problèmes d'héritage, perpétuité et mariage étaient « chiants ». C'était des problèmes d'adultes qui lui semblaient loin et qui ne le concernaient pas. Lui, voulait tout simplement regarder les nuages, et puis passer du temps avec Choji et Ino…
Shikaku était perspicace, beaucoup trop même. Il a dû le voir… Ce que Shikamaru refusait d'accepter, à l'époque.
Shikamaru fut sorti de ses pensées par Temari qui l'appelait depuis la cuisine :
« Le petit déjeuner est prêt, viens manger ! »
Shikamaru laissa échapper un soupire, puis prit son fils entre ses bras et partit vers la cuisine.
La matinée se passa à peu près normalement, si ce n'est que chaque bouchée faisant s'écrouler un poids énorme dans son estomac.
Le poids de la culpabilité.
