Bonjour à toutes et à tous,
Evidemment, ffnet n'a toujours pas résolu ses problèmes et nous ne recevons toujours pas de notifications, ni des MP, ni des MàJ, ni des reviews. L'appli permet quand même d'être notifié des MàJ sur le téléphone donc, j'espère que vous arriverez jusqu'ici ;-)
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Nous restons chez les Weasley, aujourd'hui encore, en nous intéressant à George. Espérons qu'il s'en sorte mieux que sa petite soeur. Vous m'en direz des nouvelles, à l'issue de votre lecture !
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Je remercie à nouveau Akhmaleone du serveur discord Potterfiction pour sa relecture de ce chapitre.
Bonne lecture !
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Dans les épisodes précédents : "George s'est longtemps perdu, depuis la mort de son jumeau. Il apprend chaque jour à se relever et à découvrir le monde sans lui. Heureusement, Hannah l'accompagne sur ce chemin. Il ne cesse d'être surpris par les capacités de résistance et de résilience de celle qu'il peut, désormais, appeler sa compagne."
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Chapitre 125 – George
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fin mai 2006
George déposa la dernière branche de céleri dans la petite caisse en bois qui trônait sur la table et roula le sac en toile qui l'avait accueillie en boule avant de faire un panier directement dans l'évier.
— Ma chère et tendre, tu espères sincèrement que j'utilise toutes ces saletés que nous avons achetées ?
— Des fruits et des légumes, Georgie ! Des fruits et des légumes. Pas des saletés, s'amusa Hannah.
— Mouif, ça ne me semble pas très orthodoxe, ces choses-là, s'exclama George en la pointant avec un tubercule de topinambour.
Elle lui prit la racine des mains et la remit à sa place en se courbant en avant sur la table.
— Tu sais ce qui ne me semble pas très orthodoxe, à moi ? lui demanda-t-elle en se redressant.
Il s'adossa à son plan de travail et croisa ses bras sur son torse en laissant ses yeux se perdre quelque part sur le chemin de sa poitrine à sa bouche.
— Oui, exactement, ce regard-là ne me semble pas très orthodoxe, murmura-t-elle en s'approchant de George.
Dans la seconde qui suivit, elle attira son visage vers sa gorge qu'il embrassa sans tarder.
— Non. Tu as raison. Mais, comprends-moi… Je ne peux pas rester indifférent à tout ça.
— Tout ça ? Tu veux dire, mes seins ?
— Tes seins, ta gorge, ta bouche, commença-t-il en l'embrassant sur chaque partie citée. Tes cuisses…
Il se laissa tomber à genoux et s'agrippa à ses jambes.
— Je continue ?
George glissa sa tête sous la robe lilas de sa compagne et déposa un baiser juste au-dessus d'un de ses genoux. Les doigts enfoncés dans la chair de ses cuisses, il laissa sa langue tracer un sillon sur sa peau et remonta toujours plus haut. Quand elle s'agrippa à ses cheveux en gémissant, il décida d'y ajouter les dents pour mordiller tout ce qui passait à sa portée.
Grisé par sa respiration hachée, les mains de George abandonnèrent ses cuisses pour remonter jusqu'à la soie de sa culotte qu'il dégagea sur le côté. Il s'offrit un accès à son intimité qu'il agaça de la pointe de sa langue.
Hannah, de sa main libre, se retint au plan de travail de la cuisine de peur de sentir ses genoux flancher.
— George, gémit-elle encore.
— …, ne lui répondit-il pas, tout à sa tâche.
Il accentua la pression de ses doigts qui avaient repris place sur ses cuisses.
— George ? demanda-t-elle, la voix enrouée.
— Hmmm ? fit-il semblant de s'intéresser, magnanime.
— George ! s'exclama-t-elle enfin.
— Quoi ? finit-il par demander, légèrement agacé du dérangement, sa tête émergeant de sous sa robe.
— Je te veux, maintenant, murmura-t-elle en se laissant glisser à genoux à son tour.
Elle s'empara de sa nuque et l'embrassa passionnément avant de le pousser sur le dos, sur le sol de la cuisine, tout en l'aidant à détacher son pantalon. Elle souffla de soulagement en le sentant venir en elle.
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Avant Hannah, jamais dans sa courte vie George n'avait eu envie de faire le marché. Ni enfant, ni quand il avait pris son indépendance avec son jumeau, ni même plus tard.
Quand il n'avait d'autre choix que de se ravitailler, il comptait soit sur sa mère, qui continuait, encore et toujours à lui apporter de bons petits plats sans lui demander son avis, soit sur les livraisons que Dearfennel [1], le propriétaire de l'épicerie du coin de la rue, assurait pour quelques Noises supplémentaires.
Même quand Ron lui proposait, quelques années en arrière, de l'accompagner faire des courses, George n'arrivait qu'à hausser un sourcil dubitatif avant de foncer replonger sous sa couette pour quelques heures de sommeil supplémentaires. Réellement, il pensait qu'il avait mieux à faire de ses dimanches matins.
Pourtant, la première fois que Hannah lui avait dit, après s'être levée d'une nuit trop courte, lavée et habillée, qu'elle partait au marché, il lui avait simplement demandé de l'attendre et l'y avait suivie sans se poser plus de questions. Il ne lui avait été d'aucune utilité. Vraiment. Il n'avait même pas eu de sac à porter.
Pourtant, il y avait pris du plaisir et avait continué à l'accompagner au marché régulièrement. Il se sentait toujours indifférent à choisir des courgettes, des tomates ou des navets et n'avait bien aucun avis sur la question mais, il trouvait ça agréable d'errer d'étal en étal avec elle. De la voir babiller avec les commerçants et les grands-mères qui faisaient leurs courses.
Vraiment, elle diffusait sa lumière par toutes les pores de sa peau et il adorait être témoin de cet étrange phénomène. Il pouvait y passer des heures sans se lasser. À tel point que, à Noël dernier, Charlie lui avait dit qu'il avait l'air d'un benêt quand il la regardait.
Il avait peut-être l'air d'un benêt, oui, mais un benêt particulièrement heureux. Alors il avait rit, Charlie, parce qu'il trouvait ça rassurant de voir son frère comme ça après tout ce qu'il avait traversé.
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En réalité, si on l'avait laissé faire, George était assez convaincu qu'il aurait pu faire l'amour à Hannah à peu près n'importe où. Elle était évidemment bien trop pudique pour répondre à chacune de ses envies d'exhibitionnisme.
Il savait pourtant qu'elle y réagissait systématiquement et ça lui suffisait. Ils se rattrapaient plus tard, dans l'intimité où, alors, elle n'hésitait pas à expérimenter tout ce qui leur passait par la tête.
Elle était surprenante, cette femme. Sa simple présence lui donnait envie de construire. Encore, à la Garden Party organisée par sa mère au début du mois, George lui avait dit, à Hannah, au coucher du soleil, qu'il voulait acheter une maison avec elle.
Il la lui avait même décrite par le menu. Parce qu'il voulait finir ses jours avec elle, serrés l'un contre l'autre sur une balancelle qui grince sous leur porche d'entrée. Parce qu'il voulait un porche d'entrée. Et un jardin.
Un jardin sans barrière. Pas comme celui de Ginny et Terence. Un jardin avec des herbes folles et un chemin en graviers pour aller de la rue au pas de leur porte. Un jardin avec un coin pour qu'elle puisse faire un potager parce que Hannah aimait faire pousser toutes sortes de choses.
Il voulait un garage aussi, comme les moldus. Parce qu'ils devaient absolument acheter une voiture. Une voiture qu'ils allaient retaper de leurs mains et transformer magiquement pour en faire un artefact à rendre fou de jalousie tout le Hampshire.
Hannah était le genre de fille à pouvoir tout réparer. Une vieille bagnole comme un coeur brisé. Et il savait que c'était une bonne idée, de chercher une maison dans le Hampshire.
Le Hampshire était un comté qui lui plaisait. Qui leur plaisait, à lui et à Fred. Ils avaient un temps pensé à partir vivre à Winchester et il avait envie de partager leur rêve avec elle. Le Hampshire, ses bords de mer, ses étendues vertes, ses forêts et ses distilleries.
Hannah avait juste ri. Elle n'avait pas dit oui, elle n'avait pas dit non. Elle l'avait juste laissé divaguer avec joie. Il n'avait pas insisté, mais il savait qu'elle avait eu le temps de se faire à l'idée depuis. Il était prêt à revenir à la charge.
Il devait juste choisir le bon moment. Pas aujourd'hui. Aujourd'hui, il devait prendre autant de forces que possible avant d'affronter Ginny. A chaque fois, c'était une épreuve et il l'évitait autant que possible.
Il n'avait pas le choix. Toute la famille Weasley se rendait chez Percy et Audrey pour faire une dernière fête avant la naissance de Lucy. L'arrivée de la petite soeur de Molly était prévue pour les quinze jours à venir et, cette pauvre Audrey, enceinte jusqu'aux yeux, n'avait plus le droit de mettre un pied hors de chez elle. Tout juste avait-elle l'autorisation d'aller de son lit au salon et du salon au lit.
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Dearfennel [1] : Cher Fenouil, oui ^^
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Aloooooooors ? Qu'est-ce que ça dit tout ça ? Et ensuite, avec cette histoire, Où vais-je, où cours-je, dans quel état j'erre ?
A dans quinze jours !
