Cette nouvelle histoire s'inspire d'une histoire que j'ai lue, Mute de l'auteur TenshinNeko. Si vous ne l'avez pas encore lu, je vous conseille vivement d'aller le faire. C'est un super one-shot.
J'aimais beaucoup l'idée d'un Stiles qui devient muet par la faute de McCall. Donc, sans copier l'histoire one-shot de cet auteur talentueux, je vais simplement reprendre le thème avec Deaton étant à l'extérieur de la ville et le faire à ma manière. Sur ce, j'espère que vous aimerez cette nouvelle histoire qui sera une histoire et non un one-shot.
Sur ce, bonne lecture mes petits démons !
Winter
I miss your voice
Chapitre 1
Stiles tremblait de rage. Il se sentait si humilié, si… détruit… Comment son meilleur ami avait-il pu lui faire ça ? À lui, qui avait toujours été là pour lui, qui l'avait soutenu, encourager. Lui qui avait bravé beaucoup de danger pour le sauver…. Il aurait pu comprendre si cela venait de Jackson Putain Whittemore ou de Derek Hale. Mais de Scott ? Celui qu'il considérait comme son frère, à qui il faisait confiance plus que quiconque ?
Cela avait commencé quand Derek avait organisé une réunion de meute lorsque la majorité d'entre eux était revenu de l'université pour les vacances d'hivers. Lydia allait au MIT avec une double maîtrise Mathématiques et sciences, Jackson à Harvard où il étudiait pour devenir avocat. Scott, Kira et Isaac allait à UCLA. Scott étudiait pour devenir vétérinaire, Isaac étudiait pour devenir historien et restaurateur d'arts et Kira étudiait pour devenir scientifique dans le domaine médico-légal.
Stiles, qu'en à lui, avait obtenu une bourse complète à Yale où il étudiait pour devenir médecin. C'était un revirement de carrière qui avait surpris tout le monde, son père encore plus. Tout le monde croyait qu'il étudierait la criminologie avant de postuler à Quantico pour le FBI et devenir agent. C'était ce que Stiles avait toujours laissé entendre aux autres depuis qu'il était gamin. Ce revirement était dû au fait qu'il ne croyait plus au système de justice depuis qu'il avait comprit que peu importe ce que Geralt Argent ferait, il s'en sortirait toujours en homme libre pour continuer le carnage et les meurtres.
Cela l'avait dégoûté profondément et il avait décidé de faire une carrière qui aiderait vraiment les gens. La justice ? Ce n'était que de la politique, rien de plus. Les voilà donc dans la maison Hale reconstruite entièrement pour la réunion de meute. Stiles parlait avec enthousiasme et avec beaucoup de gestes tout ce qu'il avait apprit jusqu'à maintenant dans ses cours. Il parlait et parlait, mais il était ainsi, surtout lorsqu'il était excité par un sujet.
Puis Scott avait fait l'impardonnable. Il avait prit un livre de magie au hasard dans la bibliothèque Hale et avait jeté un sort sur Stiles… Un sort pour le rendre muet. Stiles avait bien sûre été sous le choc et tentait en vain de parler, mais aucun bruit ne sortait de ses cordes vocales, c'était le silence totale. Il avait les larmes aux yeux… Sa voix était sa seule arme dans ce monde surnaturel. Il était peut-être un Spark, mais sans sa voix, il ne pouvait prononcer aucun sort pour se défendre. Sans sa voix, comment allait-il faire à l'université ?
« C'est beaucoup mieux comme ça, je t'aime mec, mais tu étais trop bavard pour mes oreilles, cela fera une pause à tout le monde. » avait dit Scott sans réaliser ce qu'il avait fait de mal.
« Merci McCall, on va enfin pouvoir s'entendre penser ! » s'était exclamé Whittemore. Derek avait sourit et fait un signe de la tête. Kira et Lydia discutaient ensembles, mais Stiles pouvait voir le coin d'un sourire sur leurs lèvres. Liam était indifférent à la situation. Et Scott… Scott… Ce connard souriait comme un huard, fier de ce qu'il avait fait.
Et Stiles était maintenant là, dans le coin de la pièce, les poings serrés et le corps tremblant de rage. Il avait les larmes aux yeux, voyant tous les autres se moquer de lui et de sa situation. Il se sentait humilié, trahi. Comment allait-il faire ? Deaton était à l'extérieur de l'État en Oregon pour une conférence importante sur de nouvelles méthodes de chirurgies dans le domaine vétérinaire et ensuite, il était censé passer les fêtes de fin d'années avec sa sœur à New York. Son père était également absent pour le reste de la semaine à propos d'une enquête dans une autre ville qui avait rapport avec un meurtre qui avait eu lieu à Beacon Hills.
Il n'avait jamais autant eu envie de frapper Scott qu'à ce moment précis. Non… Pas Scott… McCall… Il ne méritait pas que Stiles le traite avec familiarité. Il avait trahi sa confiance, avait abusé de lui et de sa loyauté, l'avait humilié devant toute la meute en souriant comme si c'était une bonne blague. Stiles ne pouvait pas parler à son père pour le rassurer, il allait devoir se limiter aux textos qui auraient tôt fait d'inquiéter son père. S'il ne retrouvait pas sa voix, il allait échouer à ses cours d'universités et perdre sa précieuse bourse…
Stiles quitta la maison Hale en courant, pleurant sur le chemin jusqu'à sa jeep. Il grimpa rapidement à l'intérieur et démarra sans entendre, quittant les lieux comme s'il avait l'enfer à ses trousses. Il ne pourrait plus jamais leur faire confiance, il ne pourrait plus jamais se retrouver dans la même pièce qu'eux sans ressentir de la haine et de la colère. Il rentra tant bien que mal chez lui, se précipitant dans sa chambre et pleurant en boule dans son lit, espérant que tout celui n'était qu'un cauchemar.
Pendant ce temps, à la maison Hale, Isaac grogna avec colère et frappa McCall au visage, lui brisant carrément la mâchoire. Tout le monde était sous le choc de la réaction d'Isaac, jamais il n'avait été aussi violent, surtout que tout le monde pensait, Scott le premier, qu'il considérait Scott comme un frère après avoir habiter avec lui et sa mère pendant plus d'un an. Le jeune vrai alpha regarda Isaac sous le choc, se tenant la mâchoire.
« Mais qu'est-ce qui te prends Isaac ?! » demanda Scott alors qu'il se relevait avec peine, pour rapidement retrouver le sol alors qu'Isaac lui enfonçait son poing dans l'estomac, brisant une côte ou deux.
« Ce qui me prends ? Tu es putain de sérieux ?! Est-ce que tu as une idée de ce que tu viens de faire, connard ?! » grogna Isaac violemment alors qu'il balançait son pied dans les côtes de Scott, brisant d'autres côtes au passage. Derek tenta de l'arrêter, mais se retrouva au sol avec l'épaule déboîtée et Isaac qui grognait encore plus férocement.
« À propos de Stiles ? C'est juste une blague Isaac. Quand Deaton reviendra, il arrangera ça. » dit Scott, dont la réponse lui valu un autre coup de la part d'Isaac.
« Espèce d'abruti, idiot ! Ce que tu viens de faire, connard, c'est de rendre Stiles vulnérable. Sans sa voix, il ne peut pas prononcer de sorts pour se protéger en cas de problèmes surnaturels. Sans sa voix, il ne peut pas communiquer verbalement avec son père pendant que celui-ci est en dehors de la ville pour le reste de la semaine, ce qui va inquiéter son père s'il n'a que des nouvelles par texto. Sans sa voix, bâtard, il ne peut pas performer pendant ses cours à l'université. As-tu oublié que Deaton ne reviendra qu'après notre retour à l'université ? Stiles risque de perdre sa bourse pour laquelle il a durement travaillé, tout cela par ta faute avec ta stupide idée pour une blague. » dit froidement Isaac en tenant Scott par le col, grognant, ses dents de loups sortis et ses yeux bleus bêta brillant de rage. Scott tenta de dire quelque chose, mais Isaac n'avait pas fini.
« Ce que tu as fait, c'est l'humilié ici, devant tout le monde, fanfaronnant de ta blague, amenant les autres à rire avec toi, de Stiles. Tu as trahis sa confiance, tu l'as blessé et humilié. Ne pense pas qu'il va te pardonner McCall. Après tout ce que Stiles à fait pour toi, pour vous tous. » dit-il en regardant les autres aussi.
« Stiles vous a tous aidés, a sacrifié sa vie et s'est mit en danger plus que n'importe lequel d'entre nous. Mais jamais aucun d'entre vous ne l'avez remercié. Et tu es le pire du lot, McCall. Tu as pris Stiles pour acquis, pensant que tu n'avais pas besoin de le remercier pour tout ce qu'il faisait pour toi. J'ai compris assez tôt et réalisé tout ce qu'il faisait pour moi et je me suis assuré qu'il sache que j'appréciais tous ses efforts, je me suis assuré de le remercier à chaque fois qu'il faisait quelque chose pour moi. Tu as merdé McCall et maintenant, tu devras vivre avec les conséquences de tes décisions. » termina Isaac avant de donner un dernier coup de poing à McCall, l'assommant complètement. Il se releva et regarda les autres froidement.
« Je ne veux pas faire partie d'une meute qui traite ses membres de la même manière que vous avez tous traité Stiles. J'en aie fini et je vais m'assurer que vous ne blesserez plus jamais Stiles, marqué mes mots. » grogna Isaac avant de quitter rapidement la maison. Peter, qui était dans le coin du salon siffla avec admiration.
« Vous savez… Il a raison. » dit Peter nonchalamment, même si au fond de lui, il s'inquiétait pour Stiles aussi.
« Ta gueule Peter, on n'a pas demandé ton avis ! » grogna Derek en colère que son ancien bêta ait rejeté la meute. Il pouvait sentir la cassure du lien avec Isaac, prouvant qu'il pensait chaque mot qu'il avait prononcés.
Peter haussa un sourcil et quitta la pièce. Il ne faisait pas confiance à Alan Deaton pour réparer la merde de McCall. Le gamin était le favori du druide et celui-ci allait sûrement dire que l'état de Stiles ne méritait pas qu'il raccourcisse ses vacances pour briser le sort. Peter n'avait jamais pardonné au druide de l'avoir abandonné à l'hôpital, sans le soigner ou l'aider alors que s'était son rôle en tant qu'émissaire de la meute Hale. Peter sortit dans l'arrière-cour et passa un appel.
« Chris ? C'est Peter, j'ai besoin de ton aide… pour Stiles. Est-ce que tu connaîtrais un utilisateur de magie par hasard, excluant Deaton ? » demanda Peter.
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Isaac courait aussi vite qu'il le pouvait… Il pouvait sentir la profonde douleur de Stiles via leur lien. C'était le seul lien qu'il lui restait maintenant qu'il avait quitté la meute de McCall. Le désespoir qu'il ressentait venant de Stiles ne faisait qu'aggraver sa colère envers McCall. Bon sang, Stiles avait fait confiance à ce connard plus que n'importe lequel d'entre eux. Il accéléra sa poussée davantage, il ne pouvait pas laisser le magnifique Spark se noyer dans son désespoir, il ne méritait pas cela.
Finalement, Isaac arriva à la maison de Stiles et vit toutes les lumières éteintes… Sachant que les portes seraient verrouillées, il grimpa à l'arbre face à la fenêtre de Stiles, sauta sur le demi-toit en-dessous de la fenêtre de la chambre du jeune homme et entra par la fenêtre. Cela lui brisa le cœur d'entendre Stiles pleurer avec agonie dans son lit, coucher en boule comme s'il tentait de se protéger contre le reste du monde. Il s'allongea à côté de lui et le prit fermement dans ses bras, faisant sursauter le Spark.
«Chut, tout va bien Stiles, nous allons trouver un moyen de briser le sort. Je te le promets. Ce n'est qu'une bande de connards. » murmura Isaac dans l'oreille de Stiles. Celui-ci se retourna dans ses bras et plongea son regard whiskey remplit de larmes dans les yeux bleus océans d'Isaac. Le jeune loup essuya les larmes qui coulaient sur les joues de Stiles avec une main tendre.
« Je suis là Stiles et je ne vais nulle part. Tu es ma meute à présent, seulement toi. C'est toi et moi… et peut-être Peter aussi… Lui non plus n'était pas impressionné par ce que McCall a fait et il semblait aussi en colère que moi. Tu n'es pas seul. » dit doucement Isaac en déposant un baiser sur le front de Stiles. Oh combien il l'aimait. Un jour, il lui avouerait ses sentiments. Mais pas maintenant, ce n'était pas ce dont Stiles avait besoin pour l'instant.
Stiles se blotti un peu plus dans la chaleur d'Isaac, sentant son cœur moins meurtris de savoir qu'il y avait au moins une personne sur qui il pouvait compter. Il cacha son visage dans le cou d'Isaac et s'endormit peu de temps après, le battement de cœur d'Isaac servant de berceuse pour l'endormir. Isaac caressa les cheveux de Stiles pour l'aider à dormir. Il jurait qu'il allait prendre soin de Stiles et le venger plus que ce qu'il avait fait dans la maison Hale, il le promettait.
Il semblerait que je sois en feu aujourd'hui. Je ne sais pas si c'est ma blessure à la cheville et la douleur ou le fait que j'ai un regain d'idée après avoir été si longtemps sans rien écrire depuis le chapitre 3 de Thunderbird. Enfin, j'espère que vous avez apprécié se premier chapitre. À la prochaine!
