La visite de Diana était inattendue, inattendue et plus que mal venue. Après tant d'année à vivre à Quantico, Spencer reçut rarement sa mère dans son appartement, alors l'avoir à sa porte un beau matin était une surprise totale.

— Tu devrais ranger tout ce bazar mon fils, quand ton collègue m'a dit que tu avais déménagé je ne l'ai pas crû mais maintenant je le vois de mes propres yeux. Quand comptais-tu le dire à ta mère ?

— Maman… Tu n'aurais pas dû venir, je sais que tu détestes les avions et puis j'allais t'en parler je le jure.

— Tu as déménagé avec une femme, depuis combien de temps sortez-vous ensemble ?

Oh Merlin la journée serait longue, se lamenta l'homme en passant une main dans ses cheveux en pagaille.

Sa mère revenait à ses instincts de collégienne en manque de ragot, une partie d'elle que Spencer ne connut jamais jusqu'à présent ( car il ne lui présenta jamais aucune petite amie).

— Elle est…

— Un génie ? Intelligente, magnifique, généreuse, courageuse, rusé, loyale ? combla-t-il.

Diana sourit lentement à son fils, s'installa avec un bon livre dans les mains et secoua la tête amusée par l'attitude d'amoureux transit de son garçon. En tout cas cette fille avait de bon goût d'ameublement, le fauteuil dans lequel elle lisait était formidable.

— C'est son appartement donc ? Tu ne m'as même pas fais visiter Spencer, qu'est-ce que tu caches ?

Si ce n'est la magie ? Rien du tout, songea-t-il. Je dois te prévenir ma petite amie devient agressive à la pleine lune, elle s'est fait griffer par un loup-garou en pleine transformation donc il est possible qu'elle ne soit pas de bonne humeur de temps à autres… Ah et elle a été torturée par des fou psychopathes alors pitié maman ne lui parle pas de tes théories du complot s'il te plaît ?

Non clairement Spencer garda ses pensées pour lui-même. Lire, répondre aux questions de sa mère et discuter avec elle furent ses principales activités en ce magnifique après-midi pluvieux de février.

Angelina s'amusait avec d'autres femmes, depuis sa sortie de Poudlard s'était bien la première fois ! Les collègues d'Hermione étaient vraiment gentilles. Gentilles et très encombrantes.

La dîtes brune suivait le cortège gloussant, s'essayant aux rires inutiles et futiles d'une bande d'adulte aux airs de collégienne, la pauvre fille ne supportait pas ses colocataires à l'internat alors comment s'y prenait-elle pour survivre à ces folles journées shopping entre filles ?

George travaillait sur la filière américaine de l'entreprise, d'ordinaire Harry serait venu l'aider mais ce jour le survivant était de corvée de babysitting, ce qui entre-nous faisait bien rire Angelina. Le survivant ne survivrait peut-être pas à ses deux enfants, Teddy et Jack une après-midi entière.

— Waaaah stop les filles il me faut absolument cette paire de botte ! cria Pénélope Garcia.

— Tu en as déjà acheté une paire dans le dernier magasin Penny, raisonna Emily.

— Mais le talon n'est pas aussi haut, la couleur et la forme sont différentes, plaida JJ.

— Pense à ton chaudron Hermione, pense à ton chaudron et toute la folie dépensière que tu feras sur Liberty Witch Square… murmura la brune invoquant une divinité inconnue pour la sortir de là.

Un rire s'échappa d'Angelina lorsque Pénélope décréta qu'elles devaient toutes entrer dans le magasin et acheter un article, Hermione gémissait de dépit derrière elle.

— Tu n'aimes pas le shopping ? demanda JJ.

— Si dans des librairies…

Les quatre filles se regardèrent, Emily semblait poser une question à Angelina avec la seule force de ses yeux.

— Non, elle n'aimait pas non plus le shopping entre fille à l'internat. D'ailleurs on ne te voyait jamais aux soirées pyjamas Mione, songea la noire.

— Vous ne m'y invitiez jamais, grinça la sorcière attrapant une jolie petite chemise bleu canard. Qu'en dîtes-vous les filles ?

Heureusement aucune n'entendit le début de sa phrase, toute sauf JJ à sa droite. La blonde lui lança un regard compatissant.

— Ça ne fait pas la quatrième chemise que tu achètes en une heure ? l'interpella Emily.

— C'est clairement insuffisant ! clama Pénélope.

Une montagne de tissus entre les mains, l'excentrique la déposa dans les bras de la sorcière. Hermione n'en croyait pas ses yeux, elle n'avait jamais vu autant de vêtement de sa vie, et elle ne voulait clairement pas les essayer, elle allait y passer la journée !

Angy ne put que rire face à la tête de l'ex-préfète. Qui aurait-crû qu'elle aiderait un jour Hermione Granger à se sortir des griffes de ses collègues de travail folle amoureuse de shopping ?

— Doucement Penny tu vas l'étouffer, rit-elle.

— Aucun risque, je pratique ça depuis des années, le tissus est trop léger pour s'asphyxier avec.

— Aller zou dans la cabine ! poussa JJ.

Sans s'en rende compte, Hermione termina derrière le rideau avec sa pile. Vaincu par les rires des demoiselles derrière, elle essaya le premier vêtement.

— On veut voir, clama Angelina.

— Pourquoi ?

— C'est comme ça que ça marche ! Tu enfiles les vêtements puis on te donne notre avis d'ami et rebelote, s'enquit joyeusement Emily.

Un grognement échappa de ses lèvres. Ce n'était pas tant qu'Hermione n'avait pas les moyens de s'offrir des vêtements mais elle n'aimait pas dépenser de l'argent inutilement, surtout dans un pantalon à froufrou jaune canari qu'elle ne mettrait jamais.

— Très poufsouffle Mione, plaisanta Angy. Hey… plus sérieusement si tu arrives à saturation dis-moi le mot de passe et on rentre ilico d'accord ?

Rassurée par les mots soufflés à l'oreille de son amie, Hermione retourna dans la cabine, elle espérait tenir assez longtemps pour profiter du moment. Elle n'avait jamais vraiment fait de virée shopping avec des filles, même avec Jane les occasions étaient rares et ne se présentait qu'une fois par an maximum lorsqu'elle renouvelait sa garde robe d'adolescente aux hormones de croissances bien active.

Un nombre incalculable de pantalon passèrent, mais fut un moment où la jeune femme ne put laisser les t-shirt et robe de côté. Garcia, maudite soit-elle, lui avait uniquement choisis des vêtements sans manches.

— Suis-je vraiment obligée d'essayer le reste ? tenta piteusement Hermione.

— S'te plaît Mione je veux trop te voir dans la robe rouge, elle t'irait à merveille !

Et c'était le cas, vraiment, si l'on oubliait toutes les cicatrices qu'elle laissait apparaître. Spencer savait, Aaron savait, même David maintenant mais que penserait ses amis de son corps mutilés ?

JJ et Angy parlaient bébé derrière les rideaux, les filles essayaient également des affaires et si commenter les tenues de ses amis étaient véritablement amusant, Hermione restait la main suspendue sur le rideau complètement tétanisée. Où donc était passé son courage ?

— Hermione ça va ? demanda Pénélope. On est toute sortie, on t'attend. Je suis certaine que cette robe te va, montre nous ce petit bijou.

Inspire. Expire. À trois Angelina réalisa pourquoi la brune prenait autant de temps à sortir de la cabine. La respiration des expertes comportementales se coupèrent lorsque la jeune agente les rejoignit. Elle arborait cet air de défi typiquement gryffondorien derrière lequel elle se cachait souvent, elle les mettait au défi de dire quoi que ce soit sur l'œuvre d'art qu'était son corps : un art de torture.

— Vas-y tourne-toi ma belle, ouuuuh regardez moi ce déhanché les filles, rappela Emily.

Son intervention fit redescendre les deux autres filles sur terre, Pénélope retenait bravement ses larmes refusant dans laisser couler une seule lorsque son amie masquait brillamment les siennes.

— En tout cas elle te fait des fesses d'enfer, confirma Angelina rassurée par la réaction des moldus. Bon sang qu'est-ce que vos vêtements sont pratiques ! Si seulement on n'avait ce genre de truc à l'école à la place des boutons à rallonge.

— Des tirettes ? Sérieux Angy, les gars là-bas n'ont qu'un seule cerveau, la moitié de la population Poudlarienne se serait retrouvé avec la culotte à l'air au moins une fois avant la fin de la septième année.

— Des potins ! J'adore les potins ! Vas-y raconte nous Angy, comment s'était de vivre dans un château, Hermione refuse de nous en parler, demanda Pénélope depuis sa cabine.

Angy enfila un petit haut très sexy, correspondant parfaitement à son style.

— Pour moi c'était assez banale, si l'on oublie que des enfoirées entraient et sortaient du château comme dans un moulin à vent pour essayer de tuer Harry.

— Merde ! Pourquoi ils lui en voulaient ? demanda JJ.

— Parce que ses parents étaient des héros, répondit honnêtement Hermione. Peut-on changer de sujet s'il vous plaît ?

À contre cœur les filles obtempèrent et bientôt, elles quittèrent le magasin avec deux nouveaux sacs chacune. Hermione avait fini par prendre la robe rouge, l'argument de Penny fit pencher la balance : Spencer adorerait cette robe et pour tout dire elle se sentait bien dedans. Bon Aaron n'aimerait pas beaucoup le décolleté plongeant mais elle n'allait pas s'empêcher de vivre pour son bon plaisir.

Et puis… même si elle lui montrait ses acquisitions dans la soirée Hermione espérait que son rencard avec une certaine Beth ce soit suffisamment bien passé pour qu'il oublie momentanément de faire fonctionner son cerveau de grand frère.

L'après-midi se présentait aussi agréable que la matinée, les filles mangèrent dans un splendide restaurant (fraichement commandé par Harry voulant que sa sœur passe une bonne journée).

— Comment ça la note est déjà réglée ? s'étouffa JJ.

— Harry… soufflèrent Angelina et Hermione de concert.

— Putain on en avait pour un beau montant, j'irais retirer à la borne tout à l'heure Hermione ne t'en fais pas on le remboursera.

— Pas besoin, si j'ai appris une chose sur mon amitié avec Harry c'est que lorsqu'il veut vous offrir quelques choses vous avez deux solutions : l'accepter ou l'accepter.

— La villa Black près de la mer ? demanda Angy.

Une grimace apparut sur le visage d'Hermione, elle n'aimait pas la plage, c'était pour une toute autre raison que son petit ami certes mais ce n'était pas son lieu de vacance privilégié.

— Une villa ? C'est avec lui qu'on devrait essayer de caser Garcia, pouffa JJ en direction de la folle blonde en pleine extase devant son liégeois au chocolat double chantilly.

— Pas touche ça reste mon frère.

La brune ne put empêcher un sourire de naître sur son visage, rire avec les filles étaient tellement facile ! Elles arrivaient toujours à trouver un mot pour rire, ou pour la réconforter, ou pour la conforté dans l'idée de se battre avec une sale petite idiote fortunée qui pétait plus haut que ses fesses.

— Emily ! Hermione ! crièrent les trois femmes lorsque les deux agents se jetèrent sur la peste les ayant insultés (une sombre histoire de tapis rouge et de sang-impur).

Hermione bouillonnait et si JJ réussit à neutraliser Emily, Angy et Pénélope durent s'y reprendre à plusieurs fois avant de la décoller de la saleté rousse.

— Aucun sang n'est impur, la seule putain d'impureté sur cette planète c'est les gens comme toi. Tout ceux qui se croit supérieur à la norme, cracha-t-elle.

— Doucement Mione, ça va aller.

Un regard furibond répondit à Angelina, si ce n'est ce petit incident l'après-midi se passa sans encombre. Et dans la bonne humeur je vous prie ! En fin de journée Hermione en était à rétrécir ses sacs de vêtements, maquillages, et Merlin merci, de livres pour tout faire rentrer dans la voiture de son frère.

Les femmes se retrouvèrent ensuite chez Pénélope, un drôle d'appartement entièrement rose, où elles jouèrent à des jeux d'adolescentes. C'était la première pyjama partie d'Hermione, hors chasse aux horcruxes, ses amies étaient bien décidées à lui faire goûter et apprécier le concept.

— Action ou vérité Emily ?

— Action.

— Boit ce truc, indiqua Angy, même pas sûre du contenu exacte du verre.

Cul sec, la brune réussit à avaler sans s'étouffer un sourire goguenard sur les lèvres.

— À toi JJ, action ou vérité ?

— Vérité, je ne veux clairement pas avaler un autre de ses verres, grimaça-t-elle.

— Toi et Will prévoyez-vous de nous faire une petite armée d'agent du FBI ou vous arrêtez vous à Henry ?

JJ s'étouffa dans son verre de soft, arrosant Angelina face à elle. En pyjama les filles dégustaient du pop-corn, des bonbons et Merlin sait quelle autre cochonnerie. De la musique tournait en fond sonore, une pile de DVD débile et oh combien drôle attendaient d'être lancée dans un coin de la pièce.

— Ce n'est pas au programme désolé, pourquoi tu voulais être la prochaine marraine ? plaisanta-t-elle.

— Carrément ! cria Emily un peu trop pompette à son goût.

Les femmes éclatèrent de rire, c'était bon de débrancher son cerveau des horreurs quotidiennes qu'elles voyaient. Bientôt vint le tour d'Hermione, entre temps Pénélope dut leur faire un show de pole-dance sous leur acclamation.

— Et toi Hermione vous en êtes où avec Spence' ? demanda Penny.

— Nous avons emménagé ensemble il y a quelques jours Pénélope, gloussa la brune tout aussi pompette que Prentiss et la belle blonde à lunette.

— Nooon ! LE SEXE ! Je veux savoir, vous avez passé le cap hein ? Dis-moi que vous avez passé le cap ?! Il est respectueux hein ? S'il ne l'est pas je vais lui casser les dents, je l'aime c'est mon ami mais s'il te fait du mal je le castre et puis…

Et puis Pénélope divaguait beaucoup avec tout le vin ingurgité. Rouge pivoine Hermione acquiesça prudemment, elle ne s'attendait pas à ce que la conversation ne tourne exclusivement sur les couples des personnes présentes, dont le sien.

— Oh si tu savais, mon George est un dieu avec sa langue ! s'enquit Angelina.

— Bon sang pourquoi vous avez-toute des vies sexuelles plus épanouie que la mienne ? pleura Emily.

— Deux mots : ON-SORT, articula Pénélope.

— La prochaine fois on t'emmène en boite, on va te trouver une nana potable Prentiss t'inquiète.

— Vous n'y arriverez pas, décréta l'agente.

— Ça tombe bien j'adore les défis, ricana Hermione.

Le fait qu'Emily aimait les femmes n'étaient pas nouveau pour l'équipe, cela l'était pourtant pour Angelina qui fut étonné de l'aisance avec laquelle sa sœur de cœur et ses amis parlaient d'un sujet tellement tabou chez les sorciers. Bientôt la conversation dériva, encore (merci l'alcool), JJ et Angy comparaient leur expérience de mère, Pénélope rajoutait son grain de sel en tant que marraine et Emily ne déclarait rien à l'instar d'Hermione.

— Tu as déjà pensé à l'adoption Emily ? demanda Pénélope le plus sérieusement du monde.

— Oui, mais avec notre travail je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée. Ce n'est vraiment pas stable pour un enfant d'avoir un parent à moitié absent.

— Vaut mieux un parent aimant mais à moitié absent qu'un couple de con qui maltraite ses gosses, renifla Angy en pensant très fort au Hotchner.

— Et toi Mione ? Une idée de si tu veux des enfants plus tard ? demanda JJ.

Angélina était clairement trop alcoolisé pour se rendre compte de la mine maussade d'Hermione à la question, elle le vit mais trop tard.

— Je ne peux pas avoir d'enfant, déclara-t-elle sobrement. D'après les médecins les chances sont… infimes, décimales, quasiment inexistante.

— Excuse-moi d'avoir posé la question… Tu veux nous en parler ?

— Je ne sais pas, je crois ? C'est… C'est dû à une blessure de guerre, j'avais seize ans et Anthonin m'a pratiquement ouverte en deux.

Hermione dégagea légèrement son col pour montrer le haut de sa cicatrice et releva le bas de son pyjama pour montrer la cicatrice violette sur sa chaire.

— Là, c'est normalement l'emplacement de mon utérus, désigna-t-elle la ligne en déglutissant.

— Mione, chérie tu n'es pas obligée d'en parler d'accord ? Ça vous dit de regarder un film les filles ? Je n'en ai jamais vu ! s'exclama Angélina voyant désespérément la conversation partir en vrille.

— Et bien si vous vous décidez un beau jour d'adopter toi et Spence tu as déjà une armée toute trouvée de tata pour vous le garder, rassura Pénélope.

— PIS MERDE ON A PAS TOUTE ENVIE DE GAMIN ! TOUTE À POIL ON VA SAUTER DANS LA PISCINE !

Emily s'était enfilée la bouteille de whisky pur feu en douce, ce qui expliquait son état lamentable. La femme était presque dans le jardin, nue, avant que les autres ne la rattrapent. Elles étaient si proches de la piscine qu'elle les entraîna avec elle dans sa chute, les laissant éclater de rire.

— Putain c'est froid ! claqua JJ.

— Emily a raison, tout le monde à poil ! chanta Pénélope.

Trempées jusqu'à l'os, ce fut nue (et sobre pour Hermione dont le métabolisme inhalait l'alcool plus vite que son ombre), et morte de rire que les filles terminèrent la soirée.

Angélina geignait de douleur dans la voiture, un mal de tête lui vrillait les cellules et Hermione refusait de lui servir ne serait-ce qu'une potion anti-gueule de bois.

— Tu bois, tu assumes, disait-elle.

— C'est pas juste toi ton loup-loup il absorbe tout l'alcool et t'es putain de fraiche.

— Je pense que George va adorer te retrouver, pouffa Hermione en notant le langage charretier de son amie d'habitude si prévenante avec les mots.

— Nooon pas George ! Je l'aime George, c'est mon âme sœur mais qu'est-ce qu'il est casse-couille des fois ! Tu savais qu'il rangeait ses slips par couleur ? Couleur ? Et à côté de ça il planque des farces et attrapes dans le tiroir à chaussette… Mais je l'aime ce trou du cul, tu crois qu'il sait que je l'aime ?

— J'espère, vous êtes mariés et avez deux enfants ensemble tout de même.

Hermione raccompagna sagement Angelina jusqu'à sa porte, elle déguerpit pourtant le plus vite possible : les jumeaux n'étaient pas là et le regard plein de luxure de son amie n'envisageait aucun blabla autour d'une tasse de café.

Ce fut avec sa panoplie de sac qu'elle rentra chez elle, les clefs en bouche, elle eut l'agréable surprise de trouver son petit ami déjà éveillé et en pleine lecture.

— Bonjour mon amour, le salua-t-elle. Comment s'est passé ta journée avec ta mère ?

— Parfaite, elle dort encore, lui apprit-il. Et toi ?

— Les filles m'ont tannés pour savoir ce que tu préférais au lit et…

L'homme vira rouge coquelicot, balbutiant des propos incohérent jusqu'à ce qu'Hermione éclate de rire.

— Respire Spencer, je te taquine. En tout cas Pénélope ne fait pas les choses à moitié j'ai l'impression d'avoir fait tout les centre commerciaux de Virginie.

Déballant plus vite que son ombre un emballage, Hermione cacha un objet derrière son dos et exigea de Spencer qu'il ferme les yeux.

— Pourquoi ?

— C'est plus drôle ainsi.

À peine eut-il le petit paquet dans la main qu'il ouvrit les yeux. Un bon livre de son auteur préféré s'y trouvait.

— Tu as remarqué alors…

— Oui, j'ai vu que ton exemplaire rendait l'âme alors je t'en ai acheté un autre, sourit tendrement Hermione.

— Puis-je vous embrasser Docteur Hotchner pour vous remercier ?

— Avec plaisir Docteur Reid.

Un bruit de vaisselle les sorties de leur folie passionnée, Diana Reid se trouvait assise à la table de la cuisine un café à la main, les regardant avec un petit sourire complice.

— Alors fils, tu ne me présentes pas ta petite amie ?

Bonjour, bonsoir, bon week-end ! Le chapitre vous a-t-il plu ? N'hésitez pas à laisser un commentaire. Prenez soin de vous, bisous.

Ericaly.