Je ne possède aucun des personnages des films ou des comics.

Elle avait était son étincelle, il allait la perdre.

Ce texte a été écrit dans le cadre du challenge d'octobre du Collectif NoName

Défi de l'auteur : Quel est le déclic qui vous a poussé à écrire ? En fait je crois que j'ai toujours construit des histoires ou des fanfics le soir dans mon lit mais je n'avais pas idée de les écrire. Et puis il y a un livre que j'ai lu et qui m'a touché au point que j'ai eu envie de réécrire la fin pour que les deux frères ne soient pas séparer par la mort (oui déjà une obsession pour les belles relations fraternelles) donc voilà en fait mon premier déclic c'est ce livre. j'avais 12 ans. Voilà !

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


Tu sais que cette étincelle je te la dois

J'ai déjà été mort…

Il y a longtemps, je vous l'accorde, mais j'ai réellement été mort… Je le sais, ça peut vous paraître bizarre, mais c'est pourtant le cas. Je sais que je suis mort à cette époque, là-bas, sous leurs mains, sous leurs barbaries et leurs tortures, je suis mort à un certain moment, mais ils ne m'ont pas accordé la Paix. Ils m'ont ramené et ils ont recommencé.

Ce n'est pas un trouble de mon esprit, c'est juste la réalité… cruelle… violente… sans pitié…

Tu le sais, n'est-ce pas ? Tu le sais toi, combien j'ai souhaité mourir pour mettre un terme à leurs expériences, pour ne plus souffrir, parce que je n'en pouvais plus, parce que j'avais tout perdu... Tu le sais combien de fois j'ai voulu qu'ils m'achèvent pour de bon, qu'ils m'arrachent les yeux ou me coupent la tête si cela pouvait les faire arrêter.

Tu les connais mes cauchemars ? Ceux que j'ai fait pendant des mois pendant que tu prenais soin de mois, pendant que tu m'aidais à réapprendre à vivre, à sortir au dehors, à respirer… pendant que tu me permettais de revoir à nouveau et que tu m'aidais à combattre mes peurs.

Tu le sais Jean, combien tu es importante dans mon cœur, combien tu fais parti de mon âme…

Tu le sais que tu es celle qui m'a redonné le goût à la vie, qui m'a permis de croire à nouveau en l'autre, qui m'a donné envie de me battre pour que plus personne ne soit victime de l'ignorance et de la haine.

Tu le sais tout cela. Tu sais ce que tu représentes. Tu sais que tu es ma lumière, ma force pour avancer et que c'est pour ça que parfois je me comporte comme un idiot. Je suis désolé tu sais. Je t'aime trop, peut-être que je t'aime mal, mais je ne peux rien faire contre ça. Tu es si importante, vitale comme l'oxygène qui a du mal à ce moment précis à pénétrer dans mes poumons.

Tu le sais mon amour. Tu sais que cette étincelle dans mon cœur je te la dois. Cette petite, toute petite étincelle qui m'a rallumé, qui m'a donné foi en l'autre, qui m'a donné le goût d'aimer.

Tu le sais mon amour, comme mon souffle dépend du tient, comme tes bras sont des remparts derrière lesquels je me protège quand tout ça revient, quand les cauchemars réapparaissent.

Tu le sais que je suis vivant grâce à toi, uniquement grâce à toi.

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Alors pourquoi tu fais ça ?

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Pourquoi tu es descendu de cet appareil au lieu de me faire comprendre comment le redémarrer ? Pourquoi tu m'empêches de descendre à mon tour, de te rejoindre, de mourir avec toi s'il le faut ? Pourquoi tu veux te sacrifier seule ? Pourquoi tu ne veux pas de moi ?

Tu t'es servi du professeur pour ton message, mais tu ne m'écoutes pas. Pourquoi tu ne m'écoutes pas ? Pourquoi tu ne me laisses pas descendre ?

Jean ! Par pitié ! Lis dans mes pensées mon amour ! Je sais que tu peux le faire. Je sais que tu sais le faire. Lis dans mes pensées ! Ne me laisse pas ! Ne m'abandonne pas !

Je ne veux pas survivre si tu n'es plus là ! Jean ! Je ne veux pas perdre cette étincelle ! Je ne veux pas m'éteindre seul ! Reste avec moi ! Laisse-moi te rejoindre mon amour !

Je t'en supplie ! Je t'aime Jean ! Tu es ma force, ma raison et mon âme sœur. Ne fais pas ça.

Tu le sais tout ça. Lis en moi !

Jean !

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Oui… Je t'aime… J'ai été ton étincelle et tu as été la mienne. Les deux se sont nourries… La tienne brillera et je serai là… Ne m'oublie pas.