Bonjour Bonjour ! Voici la suite !

Désolée pour cette longue attente involontaire, mais il faut dire que je me suis un peu laissé débordé dernièrement entre tout les chapitre que j'écris... J'en fais un peu par-ci, un peu par-là, en fonction de mon inspiration et les changement qui peuvent induire selon les prochain chapitres, jonglant entre les deux pays entre les passé/présent et le futur... (mine gênée)

J'espère donc que ce chapitre vous plaira malgré le temps qu'il s'est fait désiré !

Bonne lecture !


Météorite Sorcière à Malibu et Fin de procès inattendue (2)

Pour la deuxième fois, la lune avait atteint son zénith.

Son rayon argent traversait la fenêtre de la chambre, donnant un aspect surnaturel…

A moins qu'il s'agissait du cocon d'énergie doré continuant de protéger farouchement ce qu'il a déduit comme son "propriétaire" ? C'est la seule chose qu'il put déduire des analyses de Jarvis.

Il ne savait toujours pas s'il pouvait appeler un médecin en premier lieu… mais si ça continuait comme ça, ce ne sera pas de sitôt !

Déjà qu'il avait dû se dépatouiller avec Pepper pour qu'elle évite la villa dans les prochains jours.

Il faut dire que c'est la première fois qu'il se trouvait dans une telle situation.

Comment est-il arrivé ici ?! Après tout il l'avait trouvé tombant du ciel sans préalable, tel qu'un avion ou un hélicoptère passant par là… JARVIS guettait de près ses caméras.

Elle n'avait vu qu'un grand flash de lumière. Ce qui, concédons-le, n'aidait pas.

Quel âge avait-il ? Est-il mineur ? Il n'avait trouvé aucun document sur sa personne qui puisse lui donner un indice. Il ne se basait que sur ce qu'il voyait.

D'où venait-il ? JARVIS n'avait trouvé aucune reconnaissance faciale sur la banque de données de l'Interpole ni le Bureau Fédéral Américain répertoriant tous les habitants, et était encore en recherche en s'éloignant petit à petit.

Ressassant encore et encore sa rencontre avec son énigme, il en avait lâché son atelier… c'est pour dire !

Au bout de plusieurs heures d'incertitude, il osa s'approcher du plus près qu'il put de la coque en or et, hypnotisé, il voulut la toucher. Il posa ses doigts dessus et-

Deux jours plus tôt

let loose, from the noose… 'Cause I'm back… I'm power back…

Back in the black tournait dans les sonos de la plus luxueuse villa de Malibu.

Son propriétaire, fredonnant la douce mélodie qu'étaient à ses oreilles les voix criardes et la guitare électrique, se trouvait sous une armure avec un tournevis. Comme quasiment toujours dès qu'il avait du temps libre, depuis son… sa petite visite chez les 10 anneaux.

Soudaine, une voix désincarnée vient briser cette quiétude :

- Monsieur ?

- Oui JARVIS'.

- Un OVNI vient d'apparaître et conjecture droit dans la mer, Monsieur.

- OVNI vient d'apparaître ? C'est-à-dire ?

- Ou plutôt HVNI... C'est-à-dire que si nous n'arrêtons pas cet humain, et au vu de la vitesse à laquelle il tombe depuis le ciel où il est apparu, il plongera dans la mer… et la chute sera assurément douloureuse.

JARVIS à toujours aimer démontrer son humour pince sans rire.

- Cet humain ?! Tu ne m'avais pas dit ça plutôt ! Tony s'écria, commençant à appeler son armure en panique.

- Navré Monsieur, je viens tout juste de réussir à l'identifier tel quel.

Merde !

Il se dépêcha de sortir, et vu de sa position il ne put réellement voir un point noir au loin, mais celui-ci se transforma rapidement en forme humaine sous son zoom amélioré du casque. Se dirigeant résolument dans l'eau.

A sa vitesse il ne survivra pas au plat subit.

Ni une ni deux, il enclencha ses réacteurs et fonça vers sa cible impromptue.

Vite… Plus vite… Encore un peu… Quelques mètres…

Et alors qu'il frôla l'étendue d'eau, il attrapa sa cible à moins de deux mètres de son plongeon fatal.

Celle-ci dans ses bras, il fit demi-tour à sa villa.

Tony passa par le toit jusque dans l'un de ses salons … Et fut surpris de ce qu'il trouva dans ses bras.

Il n'avait pas pris le temps de regarder tout à l'heure, donc il fut bien surpris d'y trouver un adolescent. Inconscient. Dans des habits de qualités médiocres…

Ce qu'on peut considérer comme largement insuffisant pour savoir comment cet adolescent s'est retrouvé à tomber au-dessus de la mer.

Avec une cicatrice atypique au front, de ce qu'il put voir grâce à la brise qui souleva les cheveux du fameux HVNI de JARVIS -Humain Volant Non Identifié, l'enfant était pâle.

Et d'une légèreté à faire peur.

Il le fixait, toujours dans ses bras, ne pensant pas à le déposer.

Étrangement très à l'aise avec, il ne voulait pas le lâcher.

Il sentait une chaleur agréable émaner de son corps… et venait s'installer près de son Ark. Une énergie chaleureuse, une force tranquille, qui l'attirait, qui le rejoignait. Et était-ce une hallucination dû au soleil, ou entrevoiyait-il réellement des filets d'or courir sur la peau de l'inconnu… des filaments s'attachaient petit à petit à lui, il ressentit alors comme un lien qui se-

- Monsieur ? Que diriez-vous d'installer adéquatement votre colis dans un lit.. et accessoirement vous changer.

- Hein ?! Hum, ah oui oui tu as sûrement raison… sortit de son introspection Tony. Mais pas besoin d'être aussi sarcastique !

Resserrant sa prise, il sortit du salon et se dirigea vers l'une de ses nombreuses chambres à disposition.

Il posa aussi délicatement que possible le corps sur le lit - chose peu facile avec son armure - et partit se changer.

Alors qu'il se déshabille, Tony, dans la lune, pensa à voix haute :

- Je devrais peut-être appeler un médecin…

Mais JARVIS toujours à l'affût ne manqua pas l'occasion de répondre à son Maître, lui donnant par la même occasion un saut de tension à son Ark :

- Sûrement. Ce serait l'action la plus responsable à faire Monsieur.

- Merci JARVIS… Mais la prochaine fois que tu vois que je pense à voix haute, évite de me ficher la frousse tu seras gentil.

- Pourquoi me gâcher mon plaisir…

- Je ne suis que ça pour toi ?! Un divertissement ?! Fit un Tony faussement offusqué.

- Allons Monsieur, je n'oserais pas… pause vous le dites déjà vous-même.

Il pourrait presque voir son sourire narquois.

- Très bien. Tu as gagné… Je te boude JARVIS !

Et il se détourna de lui comme si sa présence avait été substantielle, pour ajouter à la théâtralité.

- Êtes-vous sûr de vouloir faire ça, Monsieur ?

Il ne répondit pas.

- Après tout, c'est moi qui connais le numéros de toutes vos commandes… je pourrais peut-être vous laissez préparer votre prochain repas avec la cuisinière qui sert plus de décoration depuis sa construction.

Tony pâlit, horrifié à l'idée de se débrouiller seul pour se nourrir.

Il fût tout aussi fier de voir la répartie de son bébé.

Parfaitement insolent, mais efficace.

- Très bien. Je lâche l'affaire… pour cette fois. La prochaine sera moi.

- Seulement si vous pensez à me désactiver.

- Ne me tentes pas JARVIS… Celui-ci resta finalement silencieux.

Juste pour cette fois.

Il sortit de sa chambre et descendit dans la cuisine. Sa conversation avec JARVIS lui a fait penser qu'il serait sûrement de bon goût d'installer un verre d'eau pour son invité surprise, il pourrait en avoir besoin sans compter le fait qu'il soit possiblement désorienté à son réveil…

Tony s'arrêta sur son chemin, haussant les sourcils, il fût surpris de lui-même.

Il ne se souvenait pas de la dernière fois qu'il a dû se soucier sincèrement de quelqu'un à part sa mère.

Alors tant qu'à faire, autant ramener un encas. S'il en trouvait un.

Là était tout le défi : il doutait même avoir des courses fraîches à force de commander.

S'armant fièrement de ses trouvailles : une bouteille d'eau fraîche, d'un paquet de Twinkle et de Pop' Tart qu'il réussit finalement à trouver - miracle! - non périmés dans le fin fond de ses placards, il retourna chez son patient surpri-

- Monsieur Stark ?

Décidément, c'est ma journée ! ratant de peu une nouvelle crise cardiaque, Tony se retourna vers le responsable…

Qui n'était autre que Pepper.

Re-merde !

Comment allait-il cacher son invité sans offenser ou affoler Pepper.

Cacher, oui.

Et non Parler de.

Parce qu'il ressentit soudainement l'envie de garder cet adolescent secret.

Comme un trésor. A Lui.

La chaleur se manifesta de nouveau, pas loin de son Ark.

Mais qu'est-ce qui lui arrivait ? Qu'est-ce qui lui prenait ? D'où sortait ce besoin de protection ?

D'affection oserait-il penser…?

C'était comme un petit radiateur intégré, là, pas loin de son Ark, comme s'il n'avait plus que cette machine pour le tenir en vie. Qu'il avait récupéré une autre source de quelque chose qu'il n'arrivait pas encore à définir… et qui lui avait manqué.

- … tark ? … sieur Stark ?! Monsieur Stark !

Tony sortit de nouveau de la lune et fit face à une Pepper l'air très inquiète.

Serait-ce la première fois qu'elle l'appelait ? Mais qu'est-ce qui lui arrivait ?

Il ne se sentait plus lui-même depuis qu'il avait tenu ce gamin entre ses bras… ou peut-être moins comme avant …?

C'était encore très flou.

Et il n'avait définitivement pas fait des études de psychologie !

Pour l'heure, il devait régler le problème de la présence de Pepper pour retourner auprès de son - ses - nouveaux mystères.

- Pepper ! Comme je suis ravie de vous voir ! Qu'est-ce que vous faites là ?

Oops… ce n'était pas la question à poser apparemment. L'agacement commençait à apparaître sur son visage :

- Je vous rappelle que nous n'avons pas fini certaines closes de la proposition du projet depuis que vous ave-

- Ahoui ça ! Il lui agrippa l'épaule et la dirigea vers la sortie. Oui oui, je m'en occupe et je te montrerai le tout. Qu'est-ce que tu en dis ?! Tu es d'accord ?

Elle ne put répondre, abasourdie par ce revirement.

De toute manière il le fut à sa place :

- Magnifique ! Je prépare le terrain. Tu peux aller te reposer je te donne un congés payé de quelques jours ! Des vacances ça fait toujours du bien ! Je te rappellerai quand j'en ai besoin !

Il débita son discours à une telle vitesse alors qu'il s'approchait de la porte qu'elle ne put que bredouiller un ''mes affaires"... qui étaient restés sur la table basse du salon. Il la lâcha et partit les récupérer pour elle avant de la mettre définitivement à la porte.

Cette bonne chose de faite, Tony retourna d'où il venait pour jouer les infirmiers.

Le lendemain, après avoir eu un sommeil agité sur le fauteuil de la chambre, il prit son rôle d'infirmier à cœur et décida de donner un brin de toilette à son patient. Il avait l'air d'en avoir besoin, ça lui donnerait sûrement meilleur mine.

Il apporta une bassine d'eau chaude au lit avec un gant de toilette.

Il s'approcha du corps inconscient - qui donnait treize ans, pas plus à son avis - et se mit en tête de le laver sans se laisser distraire comme hier.

Il commença à le débarrasser de ses vêtements trop larges qui avait d'avoir vécu plus de vie que lui.

Il enleva d'abord la chemise XXL à manche longue et ne fut plus surpris de voir pourquoi il l'avait considérée de cette taille…

Le gamin avait l'air d'une branche, une branche humaine, mais branche quand même.

Il fût un peu anxieux de continuer, se demandant s'il trouverait autre chose de dérangeant…

Et il trouva.

Alors qu'il finit d'enlever le T-Shirt il fût horrifié et en colère de ce qu'il avait sous les yeux…

Des bleus. Des cicatrices. Un sacré nombre de cicatrices. Et dont la couleur blanchâtre pour beaucoup d'entre elles démontrent une période d'un mauvais traitement subit assez long…

Il serra les poings, essayant de se calmer. Peut-être qu'il ne s'agissait que d'un malentendu.

Que l'enfant se fût seulement blessé il y a peu et avait toujours été maladroit.

Tony expira alors lentement et entreprit de retourner son corps pour l'instant torse nu…

Il avait besoin impérieux de vérifier.

Et tout son sang quitta son visage. Tout comme ses doutes.

Le dos était pire. En bien trop mauvais état pour croire à quelques problèmes d'équilibre.

Des marques qui ne laissaient aucun doute de leurs natures. Elles avaient été faites délibérément dans le but de faire payer… faire souffrir la personne.

Il serra les dents. Ferma les yeux.

Sa prise d'otage lui revenait en force.

Il respira. Lentement. Profondément.

Et chassa le souvenir le plus loin possible pour se concentrer sur sa tâche actuelle.

Il pourra toujours s'en occuper plus tard.

Reposant le haut du corps sur le matelas, il entreprit de lui défaire le reste.

Là, en simple boxer, le garçon était… à faire peur de son avis.

Le garçon était maigrelet. Une pâleur qui n'en mettait que plus en relief les traces des sévices subis.

Il en ressentit un pincement douloureux au cœur… du moins il croyait. C'était toujours le même endroit. . À côté de son Ark.

Entre ça et ses réactions depuis qu'il l'avait récupéré, Tony avait l'impression d'avoir été ensorcelé.

Il ne savait pas à quel point il avait raison… bien qu'il ne connaisse pas l'existence de Magia, cela va sans dire.

Prenant sur lui, il lui laissa son boxer pour garder sa pudeur, et commença sa toilette. Faisant doucement. Délicatement. C'était la première fois de ses souvenirs qu'il devait aussi précautionneux avec quelqu'un d'autre. Qu'il se souciait réellement de ses actions.

Le torse, les bras, les jambes, le dos… il finit avec un autre gant de toilette le visage, et passe tout doucement sur cette cicatrice à la forme surprenante que l'enfant avait au front.

Autant dire qu'elle titillait sa curiosité.

Mais lorsqu'il voulut l'examiner un peu plus du doigt, il sentit un frisson désagréable - et de peur ?- lui parcourir l'échine au toucher.

Qu'est-ce qu'était cet étrange sentiment de malaise tout à coup ?!

S'il n'avait pas tant de question à lui poser déjà à son réveil - comme son identité et comment il a pu tomber au milieu de la mer en sortant de nul part -, c'est la première chose qu'il lui demanderait !

...oOo…

Et maintenant ?

Il attendait le réveil de celui qui avait brisé sa monotonie avec impatience.

C'est qu'il avait beaucoup de questions, il faut le comprendre.

La cocon d'énergie - il ne pouvait le qualifier de plus proche autrement d'après les analyses de JARV' - était apparue dans la même journée.

Et il avait commencé à avoir meilleure mine également.

Les gâteaux étaient toujours en place sur le bureau - et la bouteille d'eau qu'il changeait régulièrement d'une autre du frigo.

...oOo…

Qu'est-ce qu'il était bien.

Un cocon de chaleur. En sécurité.

L'esprit léger…

Et c'est d'ailleurs exactement la chose qui le fit tiquer !

Jamais de tels qualificatifs le concernaient (l'atteignait ?) chez les Dursley !

Quoique… non, attendez !

Il n'était pas censé être au Square Grimmaurd !? Il s'était finalement endormi la veille de son procès sans s'en rendre compte ?

Son procès…

Mais non !

Il l'avait déjà passé son procès !

Et ça s'est mal - même très mal - passé pour lui !

Et pour cause… ce satané Fudge l'avait condamné au baiser du Détraqueur ! Comme il avait condamné toute la population sorcière…

Mais ce n'était plus son problème… n'est-ce pas ?

Et Dumbledore, pas fichue de le défendre.

Il avait senti dès le début que ça ne finirait pas en sa faveur cette fois-ci…

Alors maintenant était-il… mort ? Dans le corps du Détraqueur qui fut si impatient de se délecter de son âme…?

Bizarre.

Il était sûr que la mort par aspiration de son plus précieux organe spirituel de vie ne permettait pas de penser autant et si librement…

Et surtout, il ne rappelait pas d'avoir vu le Détraqueur venir jusqu'à lui !

Ce fût ce détail qui lui donna la force en plus d'ouvrir les yeux et tomber sur…

Un espace. Jaune vif. Aveuglant. Et vide de vie.

Il ne comprit pas.

Il se releva - car il était inexplicablement au sol de ces lieux - et commença à détailler les alentours.

Une sorte de couloir de la taille de la Grande salle continuait sans qu'il puisse en voir le bout…

Alors il continua devant lui puisqu'il n'y avait pas plus d'indications.

Et parce que c'est que lui soufflait son instinct.

Une pensée fugace lui traversa l'esprit sur le fait qu'il y' a longtemps qu'il ne l'avait plus sentie aussi fort… Comme s'il avait été tût depuis quelques années…

Mais elle fut trop vive pour qu'il puisse la notifier.

Finalement à force d'habitude, le jaune vif l'aveugla de moins en moins… assez pour voir finalement qu'il s'agissait plutôt de doré que de jaune quand il y fit attention de nouveau.

Le couloir qu'il emprunta se rétrécit peu à peu sans qu'il n'en voie plus à chaque pas…

Et soudain il finit sur un labyrinthe.

Une boule d'angoisse se logea dans son ventre.

Et à raison.

La dernière fois qu'il était entré dans une telle structure, il avait fini par se retrouver impuissant face à la résurrection du plus terrible mage noir de ces derniers siècles.

Du meurtrier de ses parents, et de tant d'autres.

Voldemort.

Est-ce que finalement les Mangemorts du Magenmagot l'ont capturé et l'ont enfermé dans cet endroit pour le manipuler ? En attendant leur maître ?

Ou Voldemort l'a-t-il enfermé là pour qu'il y perde la tête ?

Un sentiment de réconfort le prit étrangement.

Et il eût tout à coup la sensation de ne pas être seul dans ce lieu inconnu.

Une présence chaleureuse.

Elle lui disait de continuer. Du moins, il le sentait.

Il prit un coup à droite. Un coup à gauche. Encore à gauche. Tout droit.

Inexplicablement il savait quelle direction prendre. Mais ce n'est pas ce qui l'inquiétait…

Plus il approchait et plus il ressentait des sortes d'ondes négatives.

Il finit proche de la sortie du centre de ce labyrinthe et vit alors la probable raison de son malaise.

Arrivé au cœur, il vit une sorte - car vu la teneur il n'était pas sûr - de toile d'araignée. Noire. Très noire. Son air visqueux n'invite pas à s'en assurer en main propre…

Et encore plus au centre de ce méli-mélo de fil gluant et un tantinet terrifiant, une lueur de lumière sombre brillant de manière… maléfique.

Il ne le saurait dire autrement. Ni pourquoi, ni comment non plus. Il le sentait.

Une odeur acariâtre lui arrivait aux narines.

Cependant, le manque de l'organe en question ne l'aurait pas empêché de le savoir.

L'air y était tellement empuanti à partir du cœur qu'elle était visible à l'œil nu. Assombrissant encore plus les lieux qui n'engagent déjà pas à l'exploration.

Et alors qu'il sous-pesait l'idée de franchir ce qui délimiter la zone, pour observer de plus près pour – qui sait ? – résoudre cet écœurant mystère, une voix féminine l'en empêcha :

- Ne fais pas cela mon petit.

...oOo…

Harry se réveilla en sursaut. L'impression de tomber dans le vide.

Malgré la rapidité de son éveil, il n'eut pas le temps de voir sa protection d'or se résorber un millième avant celui-ci.

Il vit à travers ses paupières la lumière du soleil. Et resta les yeux fermés pour analyser ses alentours.

Vu la surface molle sur laquelle il reposait, il supposa qu'il était sur un lit.

Et très confortable en plus de ça… Donc il ne devait sûrement pas être chez les Dursley !

A travers ses paupières il vit de la lumière. Sûrement la même qu'il ressentait réchauffer ses membres… Donc ce devait être la journée.

Il se rendit également compte qu'il n'entendait rien. Pas une respiration aux alentours. Il était seul ?

Il concéda enfin à ouvrir les yeux, discrètement, pour connaître son environnement plus en détails.

Tout d'abord le soleil l'aveugla.

Puis habitué - ou est-ce lui ou les fenêtres c'était automatiquement adapté à sa réaction - il regarda plus en détails cette… chambre ?

Chez qui était-il ? Qui aurait pu accueillir un paria et condamné de la société sorcière ?

Ses perceptions d'avenir étaient de couleur tout aussi clair que les Détraqueurs !

Sa situation était aussi - si ce n'est plus - catastrophique que Sirius.

Après tout il était encore mineur et sous la responsabilité d'adultes qui, soit le détestaient, soit ne faisaient rien de réellement efficace pour l'aider - à apprendre à se défendre, les événements tels qu'ils étaient réellement ou ce qu'il devait de connaître…

Et reconnaissable comme personne ! Il était la copie conforme de tous les Potter à travers âges comme Magia l'avait décidé… et des yeux vert inimitable pour tous ceux qui ont connu Lily Potter, née Evans.

Leur conversation lui avait mis en lumière plusieurs zones sombres dont il n'avait pas conscience jusque-là, toujours trop pris par le courant des choses sur le moment.

Et Elle lui avait mis une réelle claque.

Au moins celle-ci avait eu un effet plus efficace que toutes celles que Vernon avait pu lui mettre…

Elle avait dit qu'ils se recroiseront. Il ne savait pas ce qu'Elle voulait dire par là, mais il espérait que ce ne seraient pas les mêmes faits qui l'y amèneront…

Bref.

Alors qu'il observait la chambre où il se trouvait, il remarqua les meubles de meilleure facture encore que chez les Dursley. Deux portes étaient présentes, il déduit que celle pas loin des vitres devait mener à la salle de bain. D'ailleurs celles-ci lui donnaient un magnifique panorama sur la mer… Et le soleil avait rarement été aussi brillant en Angleterre…

A sa gauche, un fauteuil rembourré en cuir trônait près du lit. Une marque était imprimée dans le cuir…

Quelqu'un l'avait veillé ?

Autant cette idée lui mis du baume au cœur, le réchauffant, autant il sentit commencer un début de panique arriver.

Et si cette personne attendait qu'il se réveille juste pour s'assurer qu'il s'agissait bien du fameux Harry Potter condamné - sûrement si la gazette a mis son grain de sel- en cavale ?! Et pourquoi attendre ?! Après tout il suffisait d'un coup d'œil à sa cicatrice pour le reconnaître.

Devait-il justement prendre la fuite ?!

Il balaya instinctivement la pièce du regard en réponse à ses pensées quand il vit autre chose.

Une table de nuit. De l'autre côté de sa tête de lit.

Et pas vide. Un gâteau étrange dont il ne connaissait pas la marque et avec un verre d'eau trônait sur la table de nuit .

Juste ça. Cette simple constatation, le rassura un peu plus.

On ne lui aurait pas mis de quoi se sustenter si on le prenait pour un criminel ou voulait le dénoncer, n'est-ce pas ?

Au moins si on s'inquiétait sincèrement pour lui.

Il décida de laisser de côté ceci pour l'instant.

Il prit la bouteille d'eau et le gâteau à l'air spongieux - 'Twinkle' de ce qui avait écrit sur l'emballage - et commença à le déballer…

…oOo…

Là-haut, sans avoir démontré une seule fois qu'elle était spectatrice de ce qui se passait dans la chambre, l'IA laissait l'enfant se familiariser avec les lieux - après un sommeil qu'elle espérait réparateur de cinq jours.

Elle décida de ne pas prévenir son maître, afin qu'il soit au plus naturel possible avec l'enfant pour ne pas l'angoisser lors de leur premier contact. Ainsi il ne pensera pas espionné dans un but malveillant… le temps qu'il comprenne et s'habitue au lieu bien sûr… car il était hors-de-question qu'il retourne d'où il venait.

Son maître lui avait donné pour mission, il y a près de cinq jours, de retrouver son identité et tout ce qu'il pouvait sur lui.

Après n'avoir rien trouvé sur la banque de données de l'Interpole section Amérique ni le Bureau Fédéral Américain, Jarvis avait de plus en plus étendu ses recherches à travers les serveurs des pays anglophones et francophones développés pour commencer car il devrait y avoir de facto quoi trouver d'une trace officielle de son existence.

Et ce fût chose faite il y a deux jours.

Un certain Héritier d'Angleterre avait disparu depuis quelque temps. Mais cela se savait que dans les plus hautes sphères du gouvernement… Cherchant un peu de ce côté-là - car après tout, ce n'était pas tous les jours que ça arrivait dans un tel pays - Jarvis découvrit le nom de ce fameux Héritier.

Harrison James Potter. Fils de Feu Lord James Fléamont Potter et Feu Lady Lilian Rosaline Potter née Evans, tous deux morts le 31 octobre 1981.

Et le meilleur ?

La reconnaissance faciale correspondait enfin.

Cependant l'histoire ne s'arrêtait pas là.

Pris sous la tutelle de sa tante maternelle et son conjoint, et eux-mêmes ayant un fils du même âge, ils habitaient tous dans le Surrey, au 4, Privet Drive. Toujours en recherche, elle vit que la mère était au foyer, et le père, chef d'une entreprise de perceuse.

Trifouillant les systèmes informatiques des écoles de Little Whining dans le Surrey, elle eut accès à toute leur scolarité. Et donc des commentaires faits au fur et à mesure des années fait par le personnel scolaire.

Le jeune homme était considéré comme une brute, frappant et ne laissant jamais ses camarades en paix. N'obéissant pas aux professeurs, il ne rendait ni devoirs, ni contrôle, volant les goûter des autres, comme leurs affaires. Il avait l'air d'un cancre de la pire espèce, dont les tuteurs n'arrivaient pas à contrôler et dont se plaignaient souvent, en plus des misères qu'il faisait à leur fils. Ayant apparemment un problème mental depuis l'accident de voiture qui avait coûté la vie à ses parents.

Mais. Parce qu'il y en avait toujours un. L'IA ne s'arrêta pas là.

Après tout, elle avait pu voir comme son créateur les marques qui striaient un corps trop jeune pour en avoir autant vécu.

Elle pouvait concéder qu'un enfant soit brutal, ou désobéissant, mais un enfant reflétait souvent l'éducation qu'on lui avait donné. Et il arrivait souvent que ces enfants projettent celle-ci dans leurs interactions sociales.

Farfouillant plus profondément - notamment casier judiciaire et quoi que ce soit qui qu'on voudrait cacher sous le tapis - elle fit d'autres découvertes contradictoires.

Car quand JARVIS cherchait, il ne le faisait pas à moitié.

Des rapports de police notamment. Et des renvois inopinés de personnels dans l'école des deux enfants.

En ce qui concerne le premier, l'IA découvrit plusieurs plaintes, non contre le nom de Harry Potter, mais bien de Dudley Dursley. Et les débuts de témoignages des enfants souvent pris dans les affaires ne correspondaient pas aux adultes.

Effectivement, les enfants accusent toujours le fils Dursley dans leurs témoignages avant de se ranger à ceux de leurs parents, qui eux blâmaient le fils Potter…

De son avis, il y avait anguille sous roche.

Sans parler du fait étrange que ces affaires se retrouvaient toujours classées sans suite.

Aucune plainte contre Dudley Dursley n'aboutissait.

Comme aucune plainte contre Vernon Dursley d'ailleurs.

Mais l'IA trouva également des éléments relatifs au personnel licencié. Deux instituteurs, un surveillant et une infirmière. Et pour des motifs pour le moins obscurs.

Impliquant toutes les circonstances d'un Harry Potter non plus sous le rôle d'un perturbateur endurcis, mais plutôt de celui de la victime.

Et cela changeait la donne.

A la suite de ses témoignages, les deux instituteurs furent ''remerciés'' de leurs services et mutés aux autres bout de l'Angleterre: la femme fut envoyés dans le sud près de Bringhton, et son homologue masculin dans les alentours de Liverpool. Le surveillant fut renvoyé pour ''maltraitance morale" envers le petit Dursley, et l'infirmière congédiée pour cause de ''repos nécessaire''.

L'ordinateur du Directeur avait été une vraie mine d'or. Tout comme ceux du Commissaire du Comté.

Elle avait partagé ces informations avec son créateur.

'' - Et tu dis qu'ils ont tous été renvoyés lorsqu'ils l'ont défendu ?

- Oui, Monsieur

- Il y a définitivement quelque chose à creuser par-là… Trouve-moi leur coordonnées. J'essaierai de les contacter.

- Très bien.

Pour Tony, ces gens avaient été envoyés beaucoup trop loin pour ne pas croire que cela n'ait pas été fait exprès… on devait sûrement essayer de les faire taire.

Cependant, il a toujours aimé donner des coups de pieds dans les fourmilières suspectes que n'en déplaise à certains… alors non seulement il allait les contacter, mais faire la lumière sur toute cette affaire.

Mais son IA n'en avait pas fini avec lui :

- Monsieur ?

- Oui ?

- J'ai également remarqué quelque chose de surprenant quant à sa scolarité…

- Eh bien ? Qu'est-ce-qui se passe ?

- Les données sur la scolarité de Mr Potter s'arrêtent inexplicablement à ses dix dans sa ville. Le reste est classé sous confidentialité par le haut-gouvernement sur un internat à l'autre bout de l'Écosse.

- Pourquoi les informations d'une école seraient-elles placées sous confidentialité par un gouvernement ?! Hacke ça Jarv'.

- Bien Monsieur.

En entendant, Tony regardait toutes les informations déjà récupérées par Jarvis. Plus il cherchait, plus c'était louche… Pourquoi l'enfant avait si mauvaise réputation ?

Jarvis avait réussi à lui dégoter des photos des deux enfants. De classes et individuelles.

Les secondes, surtout, étaient aux antipodes du possible.

À droite, le fils Dursley était bien habillé, que ce soit le style des vêtements comme leurs qualités. Des cheveux blonds bien gominés… sans parler d'un embonpoint qui démontrent un appétit infatigable, comme son père.

Il avait eu l'occasion de voir des photos précédemment.

En revanche, si on observait bien, malgré son sourire angélique qui faisait bonne tête pour les photos de classes, il ne pouvait s'empêcher de remarquer qu'il y avait un air mauvais dans son regard bleu, sous cette jolie façade.

A gauche, l'autre côté de l'écran de son ordinateur, la photo du fils Potter était d'un contraste saisissant !

Et pour cause : l'enfant semblait nager dans des vêtements qu'il aurait volontiers qualifiés de chiffons, ses cheveux en pétard n'ayant jamais dû croiser le chemin d'une brosse, et surtout, surtout… ses yeux d'un vert qu'il n'avait jamais vu.

Un regard de celui qui semble porter tout le poids du monde, malgré un sourire qui se voulait joyeux.

En tant que membre des hautes sphères, il savait très bien reconnaître une façade. Donc une aussi mal tenue….

Le temps qu'il rappelle Pepper, l'Angleterre vient de passer en tête de liste de son prochain voyage… et ce n'est sûrement pas pour visiter Big Ben.

- Monsieur ?

- JARV' ?

- J'ai trouvé les coordonnées du personnel.

- Parfait ! Compose un des numéros.

- Puis-je suggérer de commencer par Mme Johansson ?

- Si tu veux.

Le bip se mit à sonner.

« - Oui, allô ? »

- Miss Johansson?

« - C'est bien moi. »

- Bonjour à vous, je ne vous dérange pas j'espère ? J'aurai besoin de votre aide…

« - Cela dépend en quoi puis-je vous être utile ? »

- C'est parfait que vous me demandiez ! Je vous appelle en ce qui concerne une enquête de grande envergure sur Mr Dursley et Mme Dursley. J'ai vu votre nom dans des dossiers fournis par l'établissement scolaire et…

…oOo…

Les Dursley ne l'avaient jamais laissé l'occasion de découvrir plus que leur maison… encore moins pour des vacances.

La seule fois qu'il a eu l'occasion de voir du pays, ce fût encordé dans la nouvelle voiture haut de gamme de l'Oncle Vernon lorsqu'il essayait d'échapper aux parchemins qui changeront sa vie.

Mais les lieux où il se trouvait actuellement étaient les plus luxueux qu'il n'ait jamais eu l'occasion de voir. Même à travers des photos de magasines qui lui permettaient de rêver.

Après son en-cas, il eut finalement le courage de sortir de la chambre. Ne sachant pas où il était, il ne se permit évidemment pas de prendre une douche, bien qu'il ne se sente pas si sale que ça sans savoir combien de temps il avait dormi.

Mais un peu désorienté quand même, après le labyrinthe et la conversation psychique vécu.

Il arriva finalement à trouver les escaliers et descendit sur ce qui semblait être… un salon.

Et quel salon ! Il était énorme !

Il devait faire quatre fois la superficie de celle des Dursley - avec la cuisine en prime !

En parlant de cuisine, il vit petit à petit une cuisine apparaître sous les escaliers qu'il descendait… et un homme qui déjeunait.

Il s'arrêta.

Il stressait bien évidemment, mais se força au calme et décida de l'observer d'abord.

L'homme était brun, avec une moustache et une barbe bien taillée. Un teint apparemment typique de la Méditerranée.

De sa position, il ne pouvait pas voir la couleur de ses yeux, mais il pouvait voir mieux : un visage qui ne lui inspirait pas la méchanceté ou la malhonnêteté.

Prenant son petit-déjeuner, il se dandinait sur l'air d'une musique invisible à ses oreilles, et l'air plongé dans ses pensées.

Est-ce l'homme qui l'avait veillé ?


Il avait tant attendu sa liberté… et il y avait cru pendant les quelques minutes avant que Pettigrew leur échappe !

Maintenant qu'il l'avait eu, son filleul n'était plus là pour qu'ils profitent ensemble de leur vie.

Quelle ironie du sort… dire qu'il avait fallu sa disparition pour qu'il soit libre ! Ne rendant toujours pas leur projet de famille réalisable !

Oh-Aw !

Même s'exclamer dans sa tête lui était douloureux.

Il n'aurait pas dû boire autant.

Plus d'un an et demi après Sa disparition, et un an de sa réhabilitation, il n'avait toujours pas d'indice sur sa localisation. Après celle-ci, il n'avait rejoint les Aurors rien que pour ça.

Flashback (depuis le retour de Dumbledore)

- Dumbledore ! Vous allez bien ?!

- Où est Harry ?!

- Que se passe-t-il !?

Toute la maisonnée voulait des réponses. Dans la journée, le Directeur de Poudlard était revenu d'où ne sait où - après le procès - et s'était dirigé comme une tornade vers la chambre des garçons, sans un mot pour personne - et surtout sans Harry nul part dérrière lui.

Après avoir cherché dans la chambre des garçons ce que personne ne savait et être sorti trente minutes plus tard sans avoir répondu à qui que ce soit, il était ressorti l'air toujours en panique et plus sombre encore qu'à son arrivée !

Ils apprirent, par ceux qui travaillaient la journée au Ministère, lorsqu'ils s'étaient tous rejoints à la salle, que tout l'établissement l'avait vu sortir en trombe du Ministère de la Magie.

Plus tard, tous reçurent une convocation à une réunion d'urgence !

Plus inquiétant encore : même les enfants avaient été convoqués alors que la présence qu'Harry ne se manifesta pas de la journée…

- Dumbledore ! Où est Harry ?! Que se passe-t-il !?

- J'ai bien peur que nous ayons besoin de cette réunion d'urgence, fit-il d'un contrit. Harry a disparu pendant le procès.

- Disparus !?

- Comment ça !?

- Quoi !

Sirius se leva de sa chaise la faisant chuter. Hermione, les jumeaux et lui ayant été les plus bruyants.

Une cacophonie d'exclamation tantôt abasourdie tantôt horrifiée résonna jusque dans le hall du Square Grimmaurd. Toute à la nouvelle, aucun d'eux ne le laissèrent continuer pour les réponses tant attendues.

Déjà qu'il ne savait pas où Harry Potter était passé, qu'il n'ait pas détecté sa présence nul part dans le Ministère, qu'il n'y avait rien qui l'indiquait dans ses affaires ni la destination ni si l'acte était prémédité, qu'il avait dû supporter le Magenmagot aussi affolé qu'indigné - entre ceux qui s'inquiétaient sincèrement de la disparition et ceux qui pensaient qu'il s'agissait d'une manœuvre de sa part -, puis ni à Poudlard ni le Chaudron Baveur ni Près-au-lard ni chez un rapide passage chez les Dursley… Il fallait trouver une solution et vite, tandis que les voilà tous qui en plus de ça lui détruisaient les tympans sans l'aider…

Dumbledore craqua :

- SILENCE ! Hurla-t-il, autoritaire.

Tout le monde se tut. Mouché et surpris.

Le calme de nouveau là il continua d'une voix sombre :

- Nous étions en fin de procès et attendions le verdict du Magenmagot… lorsque Fudge déclara que la majorité venait à la condamnation d'Harry, Une chose très étrange c'est produite…

Tous étaient suspendus à ses lèvres ! De Sirius, Remus en passant par Severus - bien qu'il tentait du mieux qu'il put de ne pas le ? autant - à Hermione et les Weasley.

- Harry s'est mis à… briller. Une énergie très lumineuse s'est mise à l'englober et donner l'impression de venir de lui. Il avait l'air en souffrance et puis tout à coup… un flash de lumière encore plus grand, accompagné d'un bruit de fouet claquant dans les airs nous a tous surpris et aveuglé. Lorsque nous avons tous repris nos esprits, Harry n'était plus là…

Des exclamations surprises se firent entendre à ce moment, mais ce n'était pas fini. Dumbledore asséna d'un voix plus sinistre encore :

- Il ne restait sur son siège que des cendres fumantes et une marque d'un corps qui se serait calciné !

A cette remarque, tous réagirent aussi bien qu'on aurait pu l'attendre : Sirius s'écroula - blanc comme un linge sur sa chaise - de tel manière qu'il fut heureux qu'il soit déjà assis, Remus n'étant pas mieux - ses cicatrices ressortant encore plus que la normal -, Hermione laissa échappé un petit cri d'horreur et les jumeaux à côté d'elle démontrer toute leur consternation à la nouvelle… Severus ne montra pas plus qu'un palissement de teint - qui déjà était très inquiétant de sa blancheur naturelle - et ses doigt sur les contours de la table se crispèrent… toute la tablée - Aurors et autres - furent abasourdis, imitant tous le faciès d'une carpe, prête à s'évanouir.

- Comment ça se fait ? se reprit Remus le premier, comme toujours avec sa nature de Loup, dans un souffle tremblant.

- Je ne sais pas… Nous ne savons pas. Dès qu'ils se rendirent compte de sa disparition, Fudge convoqua les Aurors pour une enquête et m'a pris pour cible pensant qu'il s'agissait d'une manœuvre de ma part après la condamnation - ce qui n'est absolument pas le cas, bien évidemment - je réussis de justesse à échapper aux Aurors pour chercher sa présence à travers le Ministère, avant que vous ne m'ayez vu me précipiter au Square ce matin… J'ai vérifié ses affaires mais il n'y a aucun indice sur le fait qu'il s'agisse d'un acte prémédité - avec la destination s'il a transplané -, bien que cela pourrait être de la magie accidentel, je n'en ais aucune idée… je ne saurais le dire, c'est la première fois que j'assiste à un tel phénomène.

Le fait que Dumbledore lui-même ne sache pas ce qu'il lui fut arrivé glaça le sang de tous les plus impliqués auprès d'Harry…

- Après le Square j'ai contrôlé tous les lieux magiques à ma connaissance qu'il connaissait - Poudlard et ses environs, Près-au-Lard, Le Chaudron Baveur… Et il se trouve pas non plus chez les Dursley, qui m'ont garanti ne pas l'avoir vu depuis son départ avec l'Ordre.

Pas d'amélioration de l'état de l'Ordre. Tous continuaient d'arborer un visage sous le choque à - divers degrés - et le silence était complet.

- Et- et Vous- Vo-Voldemort ?! N'était-il pas impliqué ?! Hermione réalisant la possibilité.

Tous se retournèrent vers Dumbledore avec un semblant d'espoir au fait qu'il n'est pas évoqué l'implication des Mangemorts qui siégeaient à la cour de justice sorcière.

Mais le visage fatigué qu'il démontra ne fût pas pour leurs plaire :

- De ce que j'ai pu discerner ils semblaient tous trop surpris et furent tous aussi vindicatif que Fudge quant à la possible manœuvre d'une fuite d'Harry orchestré avec mon recours.

Alors même les Mangemort semblaient ne pas être de mèche.

- Professeur, demanda Kingsley - plus habitué aux procès en tant qu'Auror Sénior à assister aux procès, qu'elle a été sa condamnation.

Son silence ne les fit qu'angoisser encore plus. Sirius, Remus, Molly et Severus se redressèrent distinctement sur leur sièges, attendant la suite :

- Le Baiser du Détraqueur

Une tournée de cris de protestation, de chocs et des exclamations d'horreurs se fit entendre parmi eux.

Comment le Ministre - et le Magenmagot à la majorité - avait pu émettre - et valider - cette sentence ! Pour un mineur ! Dans un cas où la magie fût nécessaire pour se défendre !

C'était abject ! Immoral !

Vouloir réduire à une marionnette vide le survivant !

Un Harry disparu sans nouvelle, Fudge qui leur mettaient des bâtons dans les roues, Voldemort qui attendait son heure bien protégé sous couvert du secret de son retour et ses Mangemorts qui gangrenaient de plus en plus le Ministère...

Comment allaient-ils faire ?

... Et juste comme ça, l'Ordre du Phoenix se retrouva avec le moral à la hauteur de leurs chaussettes quant aux perspectives d'avenirs...

Fin Flashback

Il se rappelle encore du chaos engendrée par sa disparition.

Il devrait peut-être aller se coucher… Il se leva de son fauteuil et trébucha dans le tapis à la vue du soleil qui l'avait aveuglé.

Il allait traverser le chambranle du salon quand la cheminée se fit verte, signe de l'arrivée de quelqu'un… il ne se rappelait pas avoir invité qui que ce soit… l'avait-il fait ?

Il se retourna et referma les yeux brusquement avant de se protéger la vue. La lumière de l'astre ne faisait aucun bien à sa gueule de bois.

Remus !? Mais qu'est-ce qu'il faisait ici !?

Il voulait bien réfléchir mais il n'y arrivait plus.

- Sirius ?!

- Remus ! Mon ami ! Mais il voyait flou...

Alors il lui tomba dans les bras. Pour cacher son nouveau trébuchement.

- Hum… Tu as bu tout ton soûl n'est-ce-pas ?

- Paw-du-toute ! Je vais très b- Aw-oh ! Ma tête… geignia-t-il.

- Viens t'asseoir. Remus le prit par les bras et le traîne presque, jusqu'au canapé.

- Qu'est-ce que tu fais déjà là ?

- Je t'ai dis que je finirais plus tôt ce soir, tu ne te souviens pas ? Questionna Remus. Pas étonnant vu la quantité que tu as bu… finit-il en lorgnant les cadavres de bouteilles au sol.

Ramenant un verre d'eau de la cuisine, il continua :

- Je ne souhaite pas te faire la morale, mais tu sais que ça ne sert à rien de te saouler le jour de ta libération comme de Sa disparition…

Il avait quitté Poudlard aujourd'hui spécialement pour ça. Il s'en était douté, mais ne s'attendait pas à ce qu'il commence aussi tôt. Il n'était même pas encore dix-huit heures !

- Il me manque… fit la voix plaintive de Sirius. Je n'ai même pas réussi à le protéger que ce soit des sorciers que de son ersatz de famille... Je n'ai pas réussi à protéger leur fils. Le dernier souvenir d'eux. James…

Et là, il craqua.

En pleure dans les bras de Remus, Il continua à se fustiger de toutes les manières possibles et de tous les autres responsables de l'affaires - Fudge, Ombrage, le Magenmagot, les incapables du Ministères, Dumbledore, Les Dursley.

Son compagnon avait l'air aussi mal qu'une nuit de pleine lune, malgré sa volonté de bien paraître après la disparition de son neveu de cœur, et tentait tant bien que mal de garder son assurance.

Alors que Sirius, avec une brigade d'Auror - délaissant quasiment son rôle de Lord Black -, cherchait Harry du mieux qu'il pouvait à travers l'Europe, lui se focalisait sur la bibliothèque de Poudlard et celle du Square quand il le pouvait.

Il n'avait jusque là rien trouvé. Mais s'empêchait de désespérer. Harry devait forcément se trouver quelque part… Seulement ils n'y étaient pas encore.

Peut-être était-il enfermé ? Ou avait-il décidé de les laisser à leur sort… Qui pourrait lui en vouloir après la tentative du Ministre ?

Certes la population sorcière. Occupée, à travers le Daily Prophète, à soit l'encenser, soit le descendre selon leur humeur.

Il suffisait d'une attaque ou d'une tragédie pour que celle-ci retourne de nouveau sa veste, présentant des excuses la bouche en cœur.

Ils tentaient vaillamment de tenir à distance le Mage Noir, mais son ascension de terreur était inexorable.

Les gens préféraient se terrer chez eux que sortir se battre, alors qu'ils auraient tellement plus de chances en s'y mettant tous…

C'était d'un tragique.

Depuis sa libération officielle, il faisait office de Psychomage pour Sirius.

Il refusait toujours d'en voir un vrai. Trop de fierté.

Et de toute manière, puisqu'il le faisait si bien pourquoi irait-il ?

Lui connaissait déjà sa vie. Pourquoi devrait-il la déballer devant un étranger qui l'a pensé tout aussi coupable que le reste de l'Angleterre !?

Depuis plus d'un an, le voilà donc à supporter sa douleur et la sienne…


Et voilà ! J'espère que ça vous a plu ! Et que vous l'ayez trouvé assez intéressant pour être lu !

Sachant qu'une partie de ce chapitre à fini d'être écrite qu'il y a pas deux jours, et l'autre il y a des mois... enfaite c'était la partie séparé du précédent que j'avais finalement coupé, inachevé car je n'arrivais pas à mettre sur papier la suite que je m'imaginais...

Navrée pour les fautes d'orthographes encore possibles, je me relis, mais à force de lire mon propre texte, il m'arrive de passer les lignes plus qu'autre chose à un moment donné... donc Sorry fot that ! XD

A la prochaine, biz !