Bonjour Bonjour,

Me revoilà ! Après une longue absence hélas!

Sorry mes ami.e.s !

Je vous explique :

J'aime bien prendre habituellement de l'avance dans mes chapitres d'histoires, mais à ce moment - sans compter les partielles que j'avais eu entre-temps et mon nouveau boulot qui mine de rien fut épuisant ! - j'étais un peu en mode page blanche sur celle-ci et "Le petit garçon au lumos" - car je n'arrivais pas à écrire sur page ce que je m'imaginais dans leurs suites bien que je m'y remette petit à petit - , et avec ça entre-temps j'ai plus eu l'inspiration pour une prochaine histoire que je vais commencer à publier, sur le thème des mondes parallèles - mais chut ! je n'en dis pas plus XD -, dont je suis à peu près 7 chapitres fini, un OS que j'ai écrit et publié aussi possiblement après ce chapitre - et une sorte d'Annexe sur la cachette de deux autres d'une autre histoire que je kiffe et dont j'attend le retour de l'auteure dont il y a plus trop de nouvelle - "Le secret perdu du voile" de hp-drago, si ça vous dit quelque chose... je vous conseille de lire aussi ! XD

Cependant je vais commencer à publier cette nouvelle histoire - avec les mondes parallèles -, je me remettrai - si tout va bien - sur les chapitres de cette histoire et "Le petit garçon au lumos" que je vous invite à lire bien évidemment à lire également ;)

Lire par-ci, lire par-là, lire par-lalou... nous sommes dans un site pour ça après tout alors... Enjoy ! XD

Enfin bref, je m'excuse pour ce silence, mais je ne voulais pas faire de "faux-chapitre" pour m'excuser, au vu du faux-espoir que ça pourrait engendrer.

Sur ce je vous souhaite bonne lecture et d'ignorer les fautes d'orthographe !

... Si un.e bêta passe par là, est le.a bienvenue !

PS : Merci pour les dernières reviews, je les lis toujours peu importe l'histoire quand je poste... et ce sont vos commentaires qui me motivent ;D


Tout en faisant le chemin, Kurgock et Cargnok expliquaient tour à tour ce qu'ils avaient à savoir. Autant Tony que Harry buvaient les paroles du Gobelin. C'était pour l'un comme pour l'autre des informations nouvelles. Mais Tony s'arrêta sur le fait tout de même :

- Excusez-moi, Monsieur Kurgock c'est ça ? Alors, autant vous m'en voyez ravi d'apprendre ce genre d'information étant nouveau dans ce monde et très curieux de nature, autant je suis surpris du partage de ces informations qui - de ce que je comprend - ont l'air importantes à un Non-Maj et un supposé fugitif… comment ça se fait ?

Le Gobelin lui répondit simplement, après avoir pris s'être retournés quelques secondes :

- Vous avez l'air prêt à accepter de prendre une charge sorcière avec vous, qui, pour l'instant, agit de manière honnête ce qui joue en son sens, et les informations que je vous donne sont globalement le classique des informations connus par la population sorcière. De plus, si Mr Potter ici présent se retrouve réellement coupable de ce qu'il se défend, il sera simple de vous effacer la mémoire pour que vous retourniez tranquillement à votre routine sans jamais vous rappeler de ces derniers jours…

- Ah. D'accord. Effectivement, je comprends mieux votre confiance.

Il ne connaissait jamais ses limites. Tony regretta d'avoir posé la question.

Savoir qu'il pouvait se faire zapper tout un monde nouveau du cerveau sans le savoir et se réveiller dans son lit de manière tout à fait anodine… il se sentit un poil plus petit quand même…

Pour couronner le tout les deux gobelins s'était retourné vers eux un sourire tout en dents d'acier, l'air de beaucoup apprécié la situation… leurs sourires lui donnaient des impressions de proie facile. Il frissonna.

Les trois prochaines minutes continuèrent dans un silence religieux.

- Nous sommes arrivés.

Plongés dans leur pensées, Tony et Harry n'y avaient pas fait attention.

Ils s'étaient retrouvés devant une salle aux dimensions carré, taillé dans la pierre.

Une place siégeait au milieu de la pièce.

Harry fit taire son angoisse. Le format du siège face à un public qui s'apprête à le juger n'est pas le meilleur des parallèles qu'il puisse avoir.

Une seule chose le rassurait dans cette situation. Ce n'était pas Tony qui avait promis qu'il le protégerait.

Non. Il ne lui faisait pas assez confiance pour ça. Même si une force qu'il ne comprenait pas le poussait à le faire. Il en avait envie.

La seule chose donc, qui l'empêchait aussi bien de s'évanouir que le jour du procès avec Fudge, était l'absence de la force qu'il avait sentie jusqu'à sa libération de ce jour.

Là, s'il n'avait pas le souvenir de ce procès catastrophique, il pourrait objectivement comparer son angoisse à celle de Neville avant un contrôle de potions.

- Vous devez enlever votre veste, casquette, lunettes, vos chaussures et vos chaussettes.

Donc il ne gardait que son pantalon et son T-shirt.

Il fût déjà plus rassuré par le fait de garder son vêtement du haut… Il ne savait pas encore que Tony avait déjà vu plus.

Et qu'il allait en dévoiler plus, malgré lui.

Le sol le fit légèrement frissonner, mais ce fut rapide. Il était habitué au froid de toute manière. Il passa l'entrée et s'installa dans le siège en pierre comme sortie du sol.

Il s'installa doucement et prit le couteau rituel à sa gauche pour s'entailler la main droite et la poser sur l'enfonçure runique. Harry sentit un pic de douleur lui traverser la main se tendit à cela mais posa sa main sur la rune.

Tony grimaçait, compatissant à la douleur par la vitre extérieure… Quand il eut l'illumination du siècle pour un Non-maj.

Il avait déjà lu des livres fantastique quand il était plus jeune, quand il voulait arrêter de penser en continue et pas assez vieux pour penser à l'alcool, donc il avait déjà lu dans beaucoup d'histoires fantastiques où les personnes devaient avoir à faire des sacrifices de sang, s'entailler quelque chose volontairement, dans le but d'un rituel ou d'un sort…

Eh bien, il fallait bien que ça viennent de quelque part.

Et apparemment, le monde magique avait beau avoir disparu officiellement, certaines traces étaient restées dans les mémoires.

Harry, une fois installé et la main placée, sentit une énergie étrange. C'était comme des lignes de chaleur qui le traversaient de part et d'autre de son corps… Il se sentait bien, comme sur un nuage, et somnolait les yeux ouverts. Voyant que les effets de désinhibition faisait effet, les Gobelins commencèrent l'interrogatoire :

- Déclinez votre identité entière et votre date de naissance.

- Harry James Potter. Je suis né le 31 Juillet 1980.

- Pouvez-vous nous décrire les événements de la soirée qui vous ont amené à être considéré en tant que criminel en Angleterre ?

- Je me trouvais dehors avec mon cousin. Il venait de s'en prendre à un enfant plus jeune qui lui avait fait une remarque sur son poids et l'avait battu accompagné de ses amis avec qui il constitue les brutes de quartier.

... J'avais fait des cauchemars sur le meurtre de Cédric que j'ai vu de mes propres yeux au tournoi des trois sorciers juste avant la résurrection de Voldemort. Mon Oncle détestait se faire réveiller par mes cris et ne se privait pas de me le faire comprendre de manière percutante… J'avais passé une mauvaise nuit et j'avais passé la journée à faire des corvées et la cuisine comme toujours… donc j'étais fatigué et ça n'a pas aidé à ma mauvaise humeur.

... J'ai provoqué une dispute avec mon cousin, par frustration je l'avoue, quand il revenait de sa "campagne de respect" comme ils l'appellent. J'ai décidé de faire le chemin avec lui, comme il s'agit de l'enfant parfait pour ses parents, l'heure à laquelle il rentrait n'était jamais tard et si je passais derrière lui même de quelques secondes je savais que je le paierais cher.

L'assistance fronça des sourcils.

Cela faisait déjà deux fois qu'une référence inquiétante de sa cellule familiale était faite…

- On a eu des mots et à un moment donné, et il s'est mis à se moquer de mes cauchemars de la mort de Cédric et comme quoi il était mon petit-ami. J'ai craqué plus vite et plus fort que d'habitude et j'ai sorti ma baguette mais je n'ai pas fait de magie. C'était que du bluff. Je savais que Dudley avait peur de la magie, à cause d'un mauvais épisode avant ma première année, donc c'était pour l'effrayer.

...Mais tout à coup dans le tunnel, il a commencé à faire froid et sombre, j'ai eu un très mauvais pressentiment. J'ai voulu m'assurer de ce que c'était mais mon cousin m'a mis un coup de poing en pensant que j'étais responsable de ce qui commençait à se passer et m'a fait perdre ma baguette alors qu'il faisait trop sombre pour voir ne serait-ce que nos pieds.

... J'ai fait un peu de magie à ce moment-là, dans la panique de ne plus avoir ma baguette, j'ai dit par pure mécanisme le sort "Lumos" comme si de la lumière pourrait sortir de mes mains… et j'ai eu la surprise de voir le bout de ma baguette s'allumer à deux mètres de moi avant de me jeter dessus.

Seuls les Gobelins dussent se contrôler pour ne pas réagir à cela. Une baguette qui répond à son Maître à distance !? En voilà une nouvelle intêréssante...

- J'ai dit à Dudley de se bouger, qu'on devait sortir du tunnel à tout prix ! Mais un Détraqueur apparut devant nous. Je me suis retourné en criant à Dudley de faire demi-tour, mais, à mon horreur croissante, un deuxième Détraqueur nous encercla par où nous sommes venus. Et le sentiment de ne plus jamais ressentir de la joie un jour avait commencé à m'étouffer… j'avais de plus en plus de mal à penser, mais il fallait que je nous défende. J'étais le seul à pouvoir le faire.

...J'ai réussi le sort du Patronus et j'ai eu la surprise de voir une de mes voisines du quartier résidentiel moldu ou je vis chez mes tuteurs nous rejoindre en catastrophe. Et alors que j'allais ranger ma baguette, elle m'ordonna de la garder disant que si des Détraqueurs arrivent de nouveau elle ne serait pas capable de nous défendre, avant de m'apprendre qu'elle était en faite Cracmolle et qu'elle avait des directions de Dumbledore pour me surveiller et qu'elle n'était pas la seule à le faire.

... J'ai dû faire l'impasse sur ma surprise et mes questions car la situation était urgente et qu'en elle n'y répondait pas. Elle avait l'air trop choquée pour le faire, elle ne semblait pas m'entendre. J'ai dû traîner mon cousin jusque chez lui et j'ai failli me prendre une nouvelle raclée à cause de son état. Il m'avait accusé de celui-ci et ses parents ont toujours crû ses paroles comme celle d'Evangile. C'est quand ma Tante Pétunia a avéré l'existence des Détraqueurs qu'ils ont commencés à m'accorder un peu d'attention, sans m'accuser à tout va.

C'est un Harry inconscient de ce qui l'entoure qui fit une pause, reprenant son souffle. Avant de continuer :

- J'ai reçu plusieurs hiboux dans la soirée au fur et à mesure de la soirée. Alternativement, entre le ministère - qui m'annonçait mon expulsion de l'école comme il s'agissait pas de la première fois qu'il se passait quelque chose de magique dans mes alentours - , et de personne qui font partie d'une organisation contre les Voldemort - qui me disait de rester chez moi en sécurité et de pas donner ma baguette à des représentants du ministère qui viendrait la cassez et m'arrêtez - , et que Dumbledore allait arranger les choses. Mon Oncle déteste les hiboux, qui sont une preuve du monde anormal d'où je viens comme il dit. Il a failli me frapper à cause d'eux alors qu'il était déjà en colère à cause de son fils qu'il considérait comme ma faute alors que j'avais sauvé son âme… et a même voulu m'expulser de chez lui.

...Puis j'ai reçu une audience disciplinaire, et un nouveau hiboux qui me disait de rester chez moi… Et la seul chose qui ait empêché mon Oncle de me jeter définitivement dehors fut une beuglante que ma Tante reçu à son tour… ça ressemblait beaucoup à une menace. Et elle a subitement changé d'avis sur mon expulsion de la maison et n'a jamais voulu me dire de qui venait la lettre.

Malgré l'entente de nouveaux éléments inquiétants que le jeune homme avait laissés échapper, les Gobelins arrêtèrent l'histoire de quelques minutes pour s'imprégner du récit.

Tony lui avait beaucoup de questions, passant au-dessus de ce qui était typiquement sorcier et ne pouvait comprendre pour l'instant - comme ses Détraqueurs ? -, il retint la manière qu'il avait de laisser s'échapper comme si c'était la chose la plus normal de parler de ses coups de son Oncle et d'à quel point cela corrélait avec les marques qu'il a bien pu examiner sur son corps… et "voir en action" - gracieuseté de la coque d'or.

Les Gobelins après concertations, se décidèrent pour quelques questions afin d'ajouter du poids à la déclaration :

- Avez-vous des soupçons sur qui aurait envoyé ces Détraqueurs ? Puisqu'au dernière nouvelle, ils étaient censés être sous le contrôle du Ministère Magique Anglais…

- Je crois que c'est Voldemort qui me les a envoyés.

- Pourquoi ?

- Il est dit que dans la Première Guerre contre lui, il avait réussi à avoir les Détraqueurs dans ses rangs. De plus, j'ai survécu à sa résurrection dans le cimetière de Little Hangleton, alors qu'il n'avait sûrement pas l'intention de me laisser en vie. Donc il est normal qu'il veuille me faire taire.

- Êtes-vous sûr de ce que vous avancez ?

- Ce n'est que ma réponse logique à tout ça. Je n'ai pas d'autres d'explications à ce que des Détraqueurs soient venus jusque Little Whining… à ma connaissance, avant de voir Mrs Figgs, j'étais le seul sorcier ou du moins qui avait des liens avec le monde magique.

- Bien. Vous nous dites plus tôt qu' "il s'agissait pas de la première fois qu'il se passait quelque chose de magique dans mes alentours"... il ne s'agit pas du premier incident magique que vous causez dans une zone moldue après votre entrée à Poudlard ?

- Eh bien l'été avant ma deuxième année un elfe de maison s'était introduit chez moi pour m'interdire de retourner à Poudlard comme quoi il y aurait un complot et que ce serait une année dangereuse… plus tard il y aura la réouverture de La Chambre des Secrets de Salazar Serpentard.

... Cependant, Poudlard était le premier endroit que j'ai pu considéré comme mon foyer et je refusais de rester dix mois de nouveau chez les Dursley. Alors l'elfe est descendu dans le salon et a gâché le dîner d'affaire de mon Oncle en faisant tomber par magie un gâteau sur la femme de son potentiel collaborateur. Puis un hiboux est apparu, et il se trouva que cette femme avait la phobie des animaux volants, ce qui m'a pas aidé à m'expliquer.

... Le pire c'était que le hiboux était venu pour me dire qu'il était interdit pour les sorciers de premier cycle de faire de la magie… information que j'avais omis de dire à ma famille car c'était la seule chose qui me protégeait d'eux, puisqu'ils avaient peur de la magie.

- Et pourquoi ce serait un elfe de maison qui viendrait vous prévenir d'un potentiel complot à venir ? brusqua la Directeur. Toute cette situation n'avait aucun sens. Si ce n'avait été le rituel, il aurait de sacré doutes sur toute cette folie.

- Je n'ai jamais vraiment réfléchi à ça.

- Et comment a-t-il pu être au courant ?

- La famille qu'il servait - Les Malfoy - était à l'origine du complot. Le père d'un camarade de classe - Lucius Malfoy, qui fait toujours parti du Conseil d'administration de Poudlard - a fait en sorte que la petite sœur de mon meilleur ami - Ginny et Ron - se retrouve en possession d'un journal qui a appartenu à Voldemort. Petit à petit pris possession de son âme à son tour pour vivre à sa place. Il voulait, avec le journal, se débarrasser de tous les nés-moldus de l'école.

Décidément les Gobelins, au vus de tous ce qu'ils entendaient d'inquiétant - et des questions toujours plus nombreuses qu'ils sentaient que ça engendrerait - ils ne savaient plus s'ils voulaient continuer l'affaire de sa scolarité.

Se recentrant au mieux sur la ligne principale de l'interrogatoire, ils relancèrent sur ce dont ils avaient besoin… pour l'instant :

- Est-ce le seul incident ?

- Non.

Parce que ce n'était pas fini ?! Par Orderic ! Cela n'a-t-il jamais alerté personne ?!

- Il y a eu un l'épisode l'été suivant avant ma troisième année, avec la Tante Marge : la sœur du mari de ma tante. C'est une femme très désagréable. Elle rajoutait toujours plus de corvées que j'en avais et aimait me les saboter pour me faire passer un tabac avec la bénédiction de mon Oncle. Elle répétait à tout va que j'étais un attardé mental qui ne méritait pas de vivre. Elle a plusieurs fois suggéré qu'elle se serait débarrassé de moi, comme ses chiots qu'elle noie quand ils ont une tare, si c'était sur le pas de sa porte que j'avais été abandonné.

Et alors que les trois spectateurs pâlissaient, toujours dans son monde, Harry continuait son monologue :

- Un soir, elle avait passé son temps à donner des conseils pour mieux m'éduquer et à me descendre avec mes parents décédés, qu'elle croyait chômeur et prostituée, morts d'ivresse à cause de mes tuteurs qui le lui ont toujours dit. J'avais été tellement en colère au bout d'un moment qu'elle salisse leurs mémoires - alors qu'il avait donné leurs vies pour moi - qu'à un moment donné après avoir fait exploser des couverts, je l'ai fixé très en colère, et elle s'est mise à gonfler comme un ballon avant de flotter à travers le ciel de Little Whinging. Il a fallu l'intervention des Aurors mais j'avais réussi à m'échapper avant leurs arrivés sinon mon Oncle m'aurait fait payer.

De mieux en mieux. Personne n'a-t-il jamais vérifié les conditions de vie de ce garçon ?!

- Où est-tu parti ensuite ? Personne n'a su où tu étais ? N'est venu à ta rescousse ? ne put s'empêcher de questionner Tony.

Il avait laissé faire depuis toute à l'heure, mais la curiosité le rongeait depuis tout autant. Il voulait pas être impolie ou se mettre en travers de la procédure, mais c'était plus fort que lui.

Il n'était pas du genre patient. Lui même raccourcissait de très vite ses propres procès voyant tout le ? qui était fait juste pour avoir la main mise sur lui, et non dirigé par de vrais chefs d'accusations qui mériteraient son temps.

- Je suis allé au chaudron baveur. C'est un point pour changer de monde à Londres très connu. J'ai eu une visite du Ministre Fudge - le même qui m'a condamné au procès - qui m'a dit de ne pas m'inquiéter pour cet éclat, tout est oublié... puis de rester au chaudron baveur pour les vacances, à cause d'un dangereux criminel qui se baladait à l'époque... avant que je sache qu'il s'agisse de mon parrain qui lui aussi était innocent et n'avait jamais eu de procès - et il est toujours fugitif et n'a jamais pu s'occuper de moi à cause de ça... Ahoui, ma meilleure amie Hermione a voulu m'aider mais elle était en vacances à l'étranger avec ses parents. Elle a voulu que j'aille chez elle en attendant qu'elle revienne mais j'ai refusé... et mon autre meilleur ami m'a déjà accueuillis après m'avoir sauvé avec mes frères de ma séquestration - après l'épisode de la Dame phobique aux hiboux.

- Ton parrain n'a pas eu de procès ? Et fut tout de même condamné ? Qui est-ce ?

Tony ferait définitivement ses recherches lui-même.

- Sirius Black.

Deux inspirations étranglés retentirent plus bas que Tony. Il baissa les yeux et vu une même consternation partagé sur leur visage.

Il ne saurait pas le dire, mais il devait certainement plus derrière qu'un vice procédural.

Une telle indignation ne s'expliquait pas, autrement.

- Y-a-t-il un - non - d'autres incidents à déclarer après votre première rentrée ? Reprit le Directeur.

- Non.

- Donc, que nous résumons l'affaire, ce que vous reproche le Ministère Anglais est : en premier lieu un accident magique non de votre fait ?

- Oui.

- En second un incident qui implique de la magique accidentel ? Qui pourtant vous a été gracié par le Ministre lui-même ? Sans compter que les magies accidentelles n'ont aucune légitimité à être jugé, ni puni de quelconques manières.

- Oui.

- ... Et troisièmement un incident qui vous autorise, par le Code Internationale du secret, d'utiliser la magie pour vous sauver la vie ainsi que celle de votre cousin… Est-ce bien cela ?

- Oui.

Kurgock se tourna vers son collègues, puisque Mr Stark est intervenu déjà une fois semble-t-il ne pas pouvoir s'en empêcher... bien qu'il est mis en lumière une autre potentielle enquête à soumettre au Département de Justice Magique Américain.

Cargnok semblait vouloir ajouter quelque chose, alors il le laissa faire à son tour :

- Plus tôt, vous m'avez fait part d'un résumé des circonstances de votre audience qui vous ont amené en Amérique. Pourriez-vous, sous le sceau de vérité, me répéter vos paroles précédentes afin d'en vérifier et prouver leurs authenticités ?

- Bien sûr : j'avais eu un mauvais pressentiment qui a commencé la matinée du procès. J'avais le sentiment qu'il finirait mal quoique je puisse faire ou dire pour me défendre… Et mes sentiments ne firent qu'empirer au fur et à mesure du procès. C'était comme un instinct de survie qui essaie de vous prévenir quand vous faites quelque chose qui va vous être fatal… j'avais comme une sensation d'énergie magique couvant sous ma peau comme depuis des mois - je ne saurais pas dire autrement - comme si elle s'était préparée avec le mauvais pressentiment…et au moment de la condamnation elle ne se retenait plus… j'avais eu graduellement de plus en plus chaud malgré que sa n'était pas si désagréable et je me rappelle juste au dernier moment avant le noir d'un grand flash de lumière derrière mes paupières et d'un grand bruit sec… Je ne me suis même pas sentit m'évanouir. A mon réveil j'étais dans une chambre chez Monsieur Anthony Stark, un moldu.

Cargnok n'avait pas oublié le moyen par lequel Harry était arrivé, ni l'inquiétude qu'avait émis Stark à propos de la légalité du voyage.

Bien, il aura une nouvelle prime.

- Voilà qui le déchargera de ses responsabilités contre ses condamnations et son voyage "illégal". Nous devrions arrête-

Mais le directeur n'eût pas le temps de terminer sa phrasé qu'il fut coupé à nouveau :

- Vous n'allez pas arrêter l'interrogatoire ici quand même ! Il vient de laisser de nombreuses informations qui méritent clairement des approfondissements. Autant sur sa vie de "famille" - fit-il des guillemets avec ses doigts - qui n'en mérite pas le nom, que sa scolarité qui m'a l'air particulièrement chaotique. Et ce, sans comprendre la moitié de ce qu'il a dit ! Qu'est-ce que des Détraqueurs ? Comment ça "sauver son âme" !? Comment même son âme a pu être mise en danger si un temps soit peut est-ce possible de la matérialité d'un concept spirituel ?! C'est la quoi La Chambre des Secrets ? Comment un membre du conseil d'une école - une école bon sang ! - peut avoir introduit quelque chose d'aussi dangereux dans le but d'éliminer des élèves - des élèves bordel ! - sans être inquiété…!? Et comment peut-il être un fugitif ?! Si vous avez réussi à avoir d'aussi bon aveux, la justice magique anglaise n'a-t-elle pas les mêmes moyens à disposition pour s'en être assuré ?! Et commen…

- Monsie- Monsieur Stark… Monsieur STARK !

Tony se tut au Gobelin qui éleva la voix.

Le Directeur reprit :

- Nous comprenons votre sentiment, mais nous sommes d'abord sur le fait de l'innocenter sur les mésactions dont il est accusé avant tout. Et si vous l'adoptez par la suite, nous pourrons approfondir - avec son accord - les éléments inquiétants que nous avons également notés… et porter plainte, bien évidemment.

- C'est que je veux, oui. J'avais déjà commencé à mener une enquête sur ses relatifs. J'ai déjà constitué un dossier pouvant être pris par n'importe quel avocat dans les heures qui suivent s'il le faut. Le seul bémol c'est qu'il faudrait son témoignage oral. J'ai déjà eu à faire un bilan de santé grâce au scan de mon IA mais il nous faudrait quelque chose de plus officiel et de poussé… qui serait irréfutable. Mais il n'a pas très confiance en la justice et le gouvernement - ce que je peux comprendre et mon cas également - à cause de ses antécédents…

- Nous vous accompagnerons dans la démarche. Cette enfant à clairement été maltraité, ce qui en tant que Gardien Officiel des Héritage et Patrimoine Magique devant Magia… Gringott s'assure des intégrités des Héritiers magiques qui constituent notre monde. Assura Kurgock.

- Un Héritier ? Magique ? C'est-à-dire ? Il ne m'en a pas parlé… et je n'ai trouvé que son existence qu'en tant qu'Héritier de mon Monde.

- Chaque pays ont leur Familles Sacrée devant la Magie, elle existe pour la pérennité de celle-ci. Il s'agirait de l'équivalence de l'aristocratie si vous préférez - une aristocratie magique. Peut-être attendait-il de voir votre sincérité avant de vous de vous en informer ? supposa Cargnok. De plus, les Familles Magiques ont toutes, qu'elle le veuille ou non, une racine, une existence dans le monde Non-Magique en alibi pour protéger le monde sorcier… que le s'en défende ou non les plus antisémites d'entre-eux...

- Nous verrons cela plus tard, intervint Kurgock, dans mon bureau. Allons le réveiller de son état d'abord.

Le Gobelin vint près d'une rune extérieure à la salle pour désactiver les enchantements.

Tous étaient installés dans le bureau. Harry buvait son coca - proposition qui l'avait surpris des Gobelins - accompagné d'une part de tarte à la mélasse - toujours après qu'ils lui aient demandé son dessert préféré -, pour se re-sucrer après le sang qu'il dût donner à l'interrogatoire.

- Bien Monsieur Potter. Nous avons pu poser toutes les questions qui nous permettront de faire valoir votre innocence pour l'ouverture d'un hypothétique procès en votre faveur. Nous ajouterons également les trois souvenirs récupérés, en parade. Celui de votre… mésaventure avec votre cousin face aux Détraqueurs, celui de votre procès raté en Angleterre, et enfin - de notre part - celui d'il y a quelques minutes lors de votre interrogatoire… Ne sait-on jamais. Sachez que vous pourrez nous contacter dès que vous souhaiterez porter plainte contre le Ministère Anglais pour mauvaise gestion de votre dossier. Assena Kurgock.

- Cela vous va-t-il toujours ? interrogea Cargnok.

- Oui Monsieur.

- Bien, maintenant nous pouvons procéder à l'ouverture de compte. En tant qu'Héritier d'une des Familles Sacrées de Grande Bretagne, nous pourrons vous faire accéder aux coffres les plus bas accordé à votre statut d-

- Pardon ? Que voulez-vous dire ? Harry était confus.

- Ehbien… si vous souhaitez ouvrir un compte il est normal de vous offrir un coffre à la haut-

- Non non, vous avez parlé d'Héritier ? Comment ça un "Héritier" ? Que voulez-vous dire… ? répéta-t-il.

Le silence des Gobelins fut assourdissant.

Le fixant, entre choc et incrédulité, ils semblaient figés dans le temps.

Pour le coup, Tony même sentit qu'il y avait quelque chose qui clochait… un aristocrate qui ne connaissait pas son Héritage !?

Les Anglais n'ont-ils pas des services spécialisés pour accompagner les aristo mineurs et orphelins ?

- Vous ne savez pas que vous êtes un Héritier ? se reprit Kurgock l'incrédulité dans la voix.

- Un Héritier de quoi ? C'est en rapport avec mon statut de Survivant…

- Rien à voir, coupa brusquement le Directeur. Savez-vous ce qu'est une Familles Sacrée ?

- Euh, Non… Harry lui aussi commençait à se poser des questions.

- Et votre Garant ne vous a-t-il rien enseigné sur ce que vous deviez connaître ?!

- Qu'est-ce-qu'un Garant ?

Harry commençait à s'agacer de toutes ses questions sans réponses !

Les Gobelins froncèrent les sourcils.

- Peut être que le terme de tuteur magique vous interpelle plus ? essaya à nouveau la créature.

Dans un mince espoir, les Gobelins tentèrent de ne pas désespérer.

- Non plus.

- Monsieur Potter… Avez-vous eu, durant votre enfance et votre scolarité, un représentant du monde magique qui vous apprenez tout ce que vous avez à savoir sur le monde magique ?

- J'ai découvert que j'étais sorcier quand j'ai reçu ma lettre après mon anniversaire, déclara Harry. J'ai toujours vécu dans le monde moldu - avec comme seul tuteur des parents moldus du côté de ma mère - et j'ai découvert le monde magique que lors de ma première visite sur le Chemin de Traverse. Je n'ai pas eu de tuteur magique.

- Si. Si, vous avez forcément dû en avoir un… mais, continua Kurgock sombre, il n'a pas rempli son devoir. Reste à savoir s'il a agit en pleine conscience… et pourquoi. Bien que nous pouvons déjà avoir certaines idées très peu réjouissantes lorsque ce genre de cas se présente…

- Qui sont ? Qu'est-ce que ça cache ? Demanda Tony.

Il sentit lui aussi entourloupe.

- Une spoliation d'Héritage, entre autres. Il vous faut un nouveau tuteur. D'urgence.

- Une spoliation d'Héritage !? C'est grave ! Il faut porter plainte ! s'exclama Tony.

- Nous sommes d'accord. Cependant, au vu de la réputation de votre protégé pour l'instant, il vaut mieux attendre que la situation se tasse. Et qu'il se fasse oublier.

- Et l'école ? Mes amis ?! Et mes affaires !?

- En ce qui concerne votre scolarité, vous pourrez toujours être intégrés dans une école du continent Américain, il y a le choix : Illvermorny, l'EUMS, Everett … et même Castelobruxo, si vous ne souaitez rester sur ce continent bien évidemment, nous vou sfournirons toutes les brochure de toutes le écoles à travers le monde magique... informa en ce qui concernait son éducation Kurgock.

- Pour vos affaires, elles ont dû être récupérées par Gringotts lors de votre disparition. En revanche, je ne voudrais pas paraître sans cœur, toutefois vos amis pourront attendre votre retour s'ils tiennent tant à vous. Ce n'est pas l'urgence. Actuellement, c'est celle de vous éviter la condamnation à tort du Ministère Anglais, la disparition de votre Héritage, et d'agir à propos de votre ignorance sur le monde magique, qui est extrêmement inquiétant soi-disant passant, confia Kurgock. Surtout que pour votre sécurité, il vaut mieux que vous restez en Amérique. Le Gobelin avait presque l'air compatissant sous celui de la sévérité à propos des circonstances.

Harry comprenait ce qui lui était dit, bien qu'il regretta que son pays d'origine soit devenu dangereux pour lui. C'était difficile à accepter pour un garçon de son âge, aussi vite.

Il devait prendre un nouveau départ. C'est pourquoi les Gobelins lui laissèrent le temps de réfléchir.

- Tu sais que je t'ai dit que je n'aurais aucun problème à t'adopter. J'en serais même ravi ! Tu ne me dérangerais pas du tout. On va bien s'amuser tu vas voir en plus… Tony voulait le convaincre d'avoir sa garde. Depuis qu'il avait rattrapé l'enfant du ciel, il s'était attaché à lui - il oserait même penser attaché magiquement, maintenant qu'il était au courant du monde sorcier. Je t'ai promis de te protéger, tu te rappelles…

- Nous procéderons par ordre : si vous souhaitez toujours ouvrir un compte chez nous, nous transférerons toutes vos possessions de Gringott Angleterre à Gringott Amérique. Mais avant cela nous pouvons déjà faire un transfert de tutelle - et annuler les anciennes temporairement - pour que vous soyez protégé en tant que mineur. Vous pourrez ainsi bénéficier d'une protection en plus, et nous choisirons ensemble un nouveau tuteur magique pour une intronisation correcte dans le monde magique.

- Je- oui. Oui j'accepte. fit-il confus. Je veux transférer toutes mes possessions chez Gringott Amérique, s'il vous plaît. Et… Je souhaite être adopté par Monsieur Stark, souffla d'une traite Harry au bout d'une dizaines de secondes.

Tony, à côté de lui, lui adressa un sourire lumineux. Une douce chaleur se propageait à travers sa poitrine, pas loin de son Ark.

Harry, le lui rend plus timide. C'était surprenant pour lui d'être autant voulu adopté. Tony le voulait pour lui et non pour sa réputation de Survivant puisqu'il en connaissait pas toute l'ampleur.

- Parfait, nous ne pouvons qu'en être heureux. Laissez-nous apporter les documents qu'il faut et nous terminerons les transactions et l'adoption.

- Les transactions ? Questionna Tony.

- Eh bien ? Vous souhaitiez un compte vous aussi, non ? Ce n'est plus le cas ? haussa le sourcil Cargnock.

- Si ! Si ! Mais j'avoue qu'avec tous ces rebondissements je me suis un peu oublié… Si, si, je souhaite un compte moi aussi. Mais comme je ne savais pas comment se déroulerait les choses je n'ai pas amené avec moi de liquide… Comment puis-je procéder ?

- Nous ouvrirons un compte et ferons nous-mêmes le transfert, avec votre autorisation, depuis notre banque sous couverture Non-Maj.

- Bien. Très bien. Et pour l'adoption ? Questionna-t-il.

- Il y a plusieurs adoptions possibles. Mais pour l'instant nous privilégierons celle qui vous donnera la tutelle officielle de Monsieur Potter par le monde Non-Maj - avant d'envisager les autres -, comme nous savons que le Ministère Anglais n'est pas très lié à son collaborateur, et éviter une fuite de leur côté. D'aiileurs, ce fossé, en-dehors de l'aristocratie, fait que presque seuls les sorciers sont à votre recherche en tant que "criminel", puisque vous n'êtes recherché qu'en tant qu'Héritier du côté Non-maj…

Le Gobelin prit un air plus sombre avant de continuer :

- En contrepartie, nous sommes obligés de porter plainte contre vos tuteurs actuels pour que le transfert de tutelle soit irrévocable.

Harry sursauta sur son siège.

- Pa-Pardon ?! Porter plainte contre les Dursley !? Impossible !

- Et pourquoi cela ? répliquèrent les trois voix.

- Parce que… parce que c'est pas possible. Les- les Dursley ont beaucoup de- de pouvoirs et- et d'argent et - et ça marchera pas ! s'entêta Harry.

- Eh bien je doute qu'il ait plus de pouvoirs que moi. Je suis quand même l'un des hommes les plus riches - si ce n'est le seul - de cette planète. Ce n'est pas un bourgeois de campagne qui pourrait m'inquiéter ! De plus, j'ai déjà commencé des démarches en ce sens. Ajouta Tony.

- C'est-à-dire !? Se tourna-t-il vers lui.

- Quand tu es arrivé chez moi, au bout de quelques jours j'ai décidé de te faire une toilette. J'ai vu tes cicatrices. Harry pâlit.

- Et j'avais donc commencé à enquêter sur ton arrivée. D'où tu venais, qui étais-tu, comment avais-tu pu arriver ici, comme ça ? J'ai trouvé ton école et ton adresse et pirater tout ce que je pouvais savoir. Avec ça j'ai réussi à constituer un dossier qui pourrait servir à un avocat. J'ai réussi à trouver sur tous les Dursley assez de charge pour les condamner à plusieurs années de prison, notamment dans la corruption, le détournement d'argent, et dans l'abus de pouvoirs.

Tony mit sa main sur l'épaule d'Harry, yeux dans les yeux, pour lui apporter plus de soutien en tant que futur tuteur, comme pour son argument:

- Mais si nous n'en restons pas là, si tu décides de bien vouloir porter plainte, ou que je le fasse pour toi… Nous pourrons les faire couler définitivement. Nous ajouterons d'autres chefs d'accusation à leur encontre. Ils n'auront aucune chance contre nous ! Tu seras enfin écouté… tu pourras enfin demander justice… Je ferais tout pour que tu obtiennes justice !

- C'est… Harry déglutit, sa boule dans la gorge lui donnait du mal à parler, les yeux un peu trop brillants, c'est vraiment possible…? La voix chevrotante, il continuait de fixer dans les yeux Tony qui ne se détournait pas.

- Je te le promets. Il se leva et prit Harry dans ses bras qui craqua.

On le croyait.

Il ne savait pas pourquoi il pleurait maintenant. Ni pourquoi il espérait autant.

Il y avait déjà cru. Avant de tomber de haut.

Après tout, la dernière fois qu'il avait touché du doigt de s'enfuir des Dursley, tout avait vrillé ! Pettigrow échappé, le professeur Lupin transformé, les Détraqueurs à leur poursuite et la nouvelle évasion de Sirius.

Mais aujourd'hui il pouvait de nouveau croire qu'il avait une chance des Dursley. Sans que personne ne s'en mêle. Sans que Dumbledore ne puisse l'obliger à retourner chez eux chaque été.

Il ne sait pas combien de temps il resta dans les bras serrés de Tony. Il y était bien. Mais se décrocha à regret pour se remettre. Il avait honte d'avoir craqué aussi facilement. Ça devait la fatigue à cause du rituel. Oui.

Tony sentant Harry se défaire, s'écarta lui aussi et l'observa. Harry avait les yeux rouges et bouffis. Ses joues étaient trempées - comme sa chemise à lui, mais il n'en fit pas cas. Il passa ses mains sur ses joues pour les sécher, et Harry s'empressa de passer ses manches sur ses yeux, gêné.

- Nous ferons tout pour te sortir de chez les Dursley… Je te le jure sur mon honneur.

Et là, surprise ! Un filet de magie quitta Tony pour rejoindre Harry, au niveau de son cœur.

L'un l'autre se regardèrent ébahis. Qu'est-ce que c'était que ça !?

Et alors qu'ils détachèrent pour se retourner vers le bureau, en vue de poser la question, ils virent qu'ils étaient seuls. Mais surtout se rappelèrent qu'ils étaient dans un bureau et pourquoi ils étaient dans celui-ci. Harry rougit en pensant qu'ils avaient dû se donner en spectacle devant les Gobelins. D'où leurs absences des lieux sûrement.

- Où sont-ils passés ? Demanda Tony en s'approchant de l'imposant bureau. Une note attira son attention, il le prit, et ce fût le bon geste: il était noté que ceux-ci étaient partis récupérer les éléments nécessaires aux prochaines actions, et tapoter sur la sonnette du bureau lorsqu'ils auront repris leur émotions… Prévenant de leur part.

- Ils sont sortis quelque instants, répondant à voix haute pour que Harry le sache. Tu veux voir le mot ? Et il lui montra.

- Okay alors…

- Alors tu vas manger un petit bout… et boire un petit coup… et je t'expliquerai en même temps quelques petits détails en plus. Quand tu te sentiras de nouveau d'attaque on les appelle… ça te vas ?

- Oui, sourit timidement Harry. Et ils s'installèrent de nouveau. Tony continua sur sa lancée:

- Comme je disais, j'ai enquêté un peu sur tout le monde… De ce que j'ai vu aussi, malgré la mauvaise réputation que les Dursley t'ont fait, cela ne les a pas empêchés d'utiliser ton allocation d'orphelin pour développer son entreprise et acheter leur villa à Majorque. Tu n'as jamais su que tu avais une allocation, n'est-ce pas… ?

- Non. Répondit d'une voix blanche Harry.

- J'imaginais bien. Je l'ai compris en voyant les… vêtements que tu portais quand je t'ai trouvé. En faisant mes recherches, nous avons découvert Jarvis et moi que tu étais un fils de Lord, et donc que tu étais un dans le monde-non magique - et maintenant magique. Donc tu aurais toujours dû avoir des privilèges, des cours particuliers pour te préparer à ton Héritage, une pension à la hauteur de ton statut, et une surveillance beaucoup plus accrue sur ta sécurité notamment.

- Passer au-dessus de tout cela, en premier lieu, n'a pu être fait qu'intentionnellement. Et je ne parle même pas de vérifier ta vie de famille ! Et pour bloquer toutes ces démarches, il faut du pouvoir. Beaucoup de pouvoir.

Harry était accablé. C'était trop de choses d'informations, qui en impliquent tout autant de questions, auxquelles il pouvait réfléchir en même temps.

- J'ai conscience que ça doit faire beaucoup d'un seul coup mais on pourra en reparler plus tard. Tout ce que tu as à retenir en résumé à tout cela, c'est que j'ai pris les devant dans l'optique d'une revanche, j'ai racheté l'entreprise en quelques jours, reléguant ton tuteur actuel à banal employé comme les autres, Harry écarquilla les yeux à ce qu'impliquerait la chose. Et Tony l'en assura :

- Donc, non seulement il n'a plus le contrôle de son agence, mais il perd également avec, le contrôle de votre bourgade. Donc plus de possibilité de contrôle du voisinage, de corruption des institutions alentours, comme les autorités ou les établissement scolaires et plus beaucoup d'argent non plus pour lui !

Harry n'osait y croire.

- Et comme je ne fais pas les choses à moitié, j'ai contacté des témoins. Miss Johansson, Mrs Warren et Mr Callen te disent quelque chose…? Questionna Tony en haussant les sourcils, suggestif.

- Oui ! Ils se sont fait virer de l'école quand ils ont osé être de mon côté contre Dudley… je ne les ai plus jamais revu… la voix au ton triste d'Harry s'éteignit.

Ils les avaient appréciés à l'époque, c'était réconfortant de voir qu'on avait essayé de le protéger des Dursley. Mais cela n'avait fait que le démotiver encore plus à réussir un jour à sortir de chez eux…

Pourtant, avec tout ce qu'il entendait aujourd'hui, il y avait réellement de l'espoir.

- Donc pour résumer, j'ai monté un dossier contre les Dursley, zappé leur autorité et les ai presque ruinés… Presque, car il me faut ton accord pour que nous puissions porter plainte et se débarrasser définitivement d'eux.

- Mais on risque pas de reconnaître si je porte plainte ? Si le monde sorcier tombe dessus par hasard… ils me retrouveront ! L'idée l'angoissait.

- Tu es mineur, et au vu des plaintes nous serons sûrement sur un huis-clos. Donc si le procès venait à être publié, seuls tes initiales ou un nom d'emprunt seront donnés selon ton souhait.

- Donc on ne pourra pas me retrouver, ni savoir ce qu'il s'est passé…?

- Je peux toujours demander à ce que les détails du dossier soit confidentiel, si tu veux.

- Oui !

Harry reprit sa part de tarte à la mélasse et ne dit rien de plus pendant quelques secondes, cherchant qu'est-ce qui pourrait cafouiller dans la machine.

- Tu as d'autres questions ?

- Non… Pas pour l'instant.

- Si tu en as, tu pourras toujours demander plus tard si tu veux. N'hésites pas.

- Okay. Tony lui sourit.

- Bon ba on va rappeler les Gobelins alors ?

- Okay.

Il se leva dans le but d'atteindre la sonnette du bureau, quand il ébouriffa les cheveux d'Harry spontanément sur le chemin. Le geste réchauffa le cœur de celui-ci.

Les Gobelins de nouveau venus, reprirent place.

Sans faire cas du pourquoi ils étaient partis sans s'annoncer, il continuèrent la réunion:

- Nous avons été cherchés les documents pour l'adoption Non-magique et Magique afin que vous les emportiez pour les remplir plus tard. Nous avons contacté l'un des meilleurs avocats pour ce genre d'affaires, Me Johnny Harlow, qui a une reconnaissance de qualification du barreaux dans les deux mondes. Voici ses coordonnées.

Kurgock lui tendit le document en question.

- Et nous avons pris également fait avec des Médicomages avec les mêmes qualifications pour un examen médical, complet pour votre dossier certes, mais également pour un état de votre santé actuelle et corriger les négligences de vos tuteurs.

- Nous pouvons dors et déjà nous y rendre mais nous préférons la fin de journée - comme vous je suis j'en suis sûr -, afin d'éviter les affluences pour l'examen qui sera également tenu sous secret de votre identité, un accord entre Gringott et Cliodhna Hospital, qui gardera le secret. Nous leur ferons part de la situation une fois arrivés.

- Sur une note plus positive, voici les documents Monsieur Potter, qui vous permettront le transfert de tous vos biens depuis Gringott Angleterre. Et en ce qui concerne Mr Stark, nous pouvons vous ouvrir un compte dès maintenant. Voici les documents pour chacun.

- Ah oui j'ai une question. Quelque chose revenait en mémoire à Tony.

- Je vous écoute.

- Toute à l'heure, durant votre absence, il s'est passé quelque chose d'étrange…

- Quoi donc ?

- Eh bien au moment où j'ai fait une promesse à Harry, un filet doré est… comme, sorti de moi ? Pour le rejoindre… Auriez-vous une explication à cela ?

Les Gobelins se regardèrent surpris - ils ne s'attendaient pas à cela - avant de sourire de manière entendue.

- Pour une explication sur le phénomène, nous en avons une certainement… Cependant, continua Kurgock, nous vous invitons d'abord à vous faire examiner avec votre pupille, avant d'avancer quoi que ce soit… s'il vous plaît, ajouta-t-il à la vue de Tony qui s'apprêtait à se récrier.

- Bien. bougonna-t-il finalement au bout de quelques secondes de réflexion.


- Courage !

- Il en faut bien…

Ce furent les seules paroles qu'il pût prononcer - et encore du bout des lèvres - avant que la séance ne commence.

Il était terriblement angoissé depuis ce matin et Tony avait dû le forcer quelque peu à avaler quelque chose… après tout, il aurait été fâcheux, bien que compréhensible, de s'évanouir en pleine séance.

Aujourd'hui était le début de sa transgression public envers l'une des consignes que lui ont toujours inculquées de force les Dursley : ''Taire tout ce qui se passe entre les murs du 4, Privet Drive''.

Il se sentait un peu mal à l'aise dans son costume trois pièces que son nouveau gardien lui avait dégoté pour l'occasion… qu'il avait tenue à payer évidemment. Son complet était noir avec une chemise blanche ainsi qu'une cravate et un mouchoir du même vert que ses yeux.

Tony avait tenu à les assortir sous le prétexte qu'étant encore un enfant, cette fantaisie passera bien…

Se concentrer sur les moindres détails ne l'aidait pas à se détendre, mais au moins lui permettait de faire semblant d'oublier quelques secondes par-ci par-là ce qui les attendait – qui l'attendait.

Hélas, ce qui ajoutait un nouveau chef de haine personnelle à Tony – et d'accusations envers ses adversaires du jour –, le taillé sur mesure du costume soulignait sa trop fine – pour être normale – silhouette, dû aux mauvais traitements subis.

Chasser le naturel et il revient au galop… en l'occurrence ses pensées sur la situation. - Vous pouvez entrer…

Ils entrèrent dans le tribunal, en premier leur avocat les suivant. Tous ceux concernés par le procès étaient présents, et sachant qu'il s'agit de celui d'un mineur, la séance se tenait à huis-clos. Le Dursley, depuis leur place, s'efforçait - dans grand résultats - de ne pas regarder son pupille avec haine.

Comme toujours Tony n'avait voulu que le meilleur, de ce fait il n'avait pas lésiner les moyens, s'offrant l'un de meilleurs dans la défense de ses clients, notamment les mineures… durement éprouvés, vas-ton dire.

- Me Harlow.

- Oui Monsieur Stark ?

- N'oubliez pas… Je veux qu'il ne leur reste plus rien.

- Bien sûr Monsieur Stark.

- La séance est ouverte ! fit le juge.

...oOo…

Mon Dieu… ils méritaient bien une pause !

Assis dans un restaurant haut de gamme dans le Londres - accompagné de leur avocat que Tony se plaisait à inviter tous les midis - pour la pause méridional du procès, ils tentent de reprendre des forces afin de leur faire face de nouveau.

Ces Dursley… étaient insupportables !

Et tous purent le constater durant les deux premiers jours du procès.

Leur avocat - le dernier restant par obligation après la fuite de tous ses prédécesseurs devant un tel cas à défendre… - savait lui-même que c'était mission impossible !

Le pauvre bougre assigné à la tâche, un commis d'office qui eut le malheur d'être engagé il y a peu après son stage au barreau, finit comme simple décoration lors du premier "Act" – ne trouvant aucun moyen de justifier des actes qui dépassait clairement l'entendement et la compassion humaine.

Il avait préféré garder le silence que d'aggraver la situation, dont ceux qu'il était censé défendre se débrouillent déjà… magnifiquement bien pour ça !

Flashback

- Comme vous le savez, entama Me Harlow, la tutelle du jeune héritier Potter - et potentiel hériter Black de son parrainage - a été laissé à sa tante du côté maternelle, ainsi que son mari, après la mort tragique des derniers Lord et Lady Pot- Ses parents étaient des bons à rien ! C'est un menteur !

La voix stridente de Marjorie Dursley se fit entendre.

Que c'est dommage… si elle avait un peu plus réfléchi - et eu plus de jugeote que son cher frère - elle ne se serait pas retrouvé là !

Tout ça c'était la faute du morveux comme toujours! Ils auraient dû se débarrasser de lui il y a si longtemps !

Tous se tournèrent vers elle et purent voire son avocat essayait de le faire taire pour son bien.

- Ce sont des faits Miss Dursley. Il n'y a pas lieu de statuer leur véracité… cependant, si vous aviez pris la peine de faire des recherches sur la charge de votre frère et de sa femme vous l'auriez su, bien que ce ne soit pas à vous de prendre la parole.

Me Harlow qui s'était tu repris depuis le début. Grand bien lui fasse, il fallait qu'il marque les esprits, et sans le savoir, son intervention ne faisait qu'encore plus démarquer son discours :

- Comme je vous le disais, répéta Me Harlow, la tutelle du jeune héritier Potter - et potentiel hériter Black par parrainage je tiens à préciser - a été laissé à sa tante du côté maternelle, ainsi que son mari, après la mort tragique des derniers Lord et Lady Potter: détenteurs de la Victoria Cross à titre posthume et assassinés dans leur fonctions d'agent d'État lors des attentats qui ont secoué l'Angleterre de 1978 à fin 1981. Sans eux, nous ne saurions pas jusqu'à quand ses tragédies auraient continué…

Il prit une pause, laissant ces informations s'imprimer dans les esprits des juges.

- Outre le fait qu'on s'attend à ce qu'un enfant sous la garde de personnes responsables soit éduqué dans le respect de la dignité et des droits de l'homme, il s'agit même en plus de leur neveu et fils de Lord et de héros nationaux que les Dursley ont hautement négligés et maltraités en toute connaissance de cause.

- Le pauvre enfant n'eût jamais droit à un seul geste d'affection. Il ne connaissait même pas son nom avant son entrée à l'école, ses tuteurs l'ayant nommés par nombres de noms les plus dégradants les uns que les autres, en voici quelques-uns Messieurs les jurés : bon à rien, incapable, attardé, anormal, monstre...

-Il ne sut jamais rien de la vie, des noms, de quoi que ce soit à propos de ses parents. Pire, il eut droit qu'à des mensonges, des brimades, une négligence des privations élémentaires comme la nourriture, dans le but purement intentionnel de le dévaloriser lui et son estime.

- C'est faux ! Il ment ! Rugit Vernon.

Tous se tournèrent vers lui et purent voir son avocat essayer de le faire taire pour son bien.

- Ce n'est pas à vous de décider Monsieur Dursley. Nous sommes là pour ça, trancha le juge sévère, arrêtez de nous interrompre ! Reprenez Me Harlow.

- Merci M. le juge. Donc comme je disais, les Durlsey ont failli à tous leurs devoirs envers leur neveu Harrison James Potter. Nous voilà tous aujourd'hui pour le procès, près de deux mois après la disparition de leur charge - dont je tiens à dire qu'ils n'ont pas signalé - car il nous a fallu aider M. Potter à sortir de l'endoctrinement ses relatifs - à l'aide d'un professionnel qualifié, qu'il y a également fait une expertise psychologique, dont vous trouverez le nom dans mes documents que je vous vous fournirai - afin de pouvoir enclencher le procès.

- M. Stark a eu la prévenance de récolter des preuves de son état de santé - physique notamment - avant de procéder à… un traitement adapté, ainsi qu'un rééquilibrage alimentaire, pour récupérer du mieux que possible après toutes ces années de maltraitance. Voici de quoi constater par vous-mêmes.

Me Harlow retourna à son bureau récupérer des pochettes, que tout le monde supposa être les preuves. Il rejoint les juges et distribue à chacun d'eux des documents tout en disant "vous trouverez entre autres, photos, scanner radiographie, examen biologique… mais également compte-rendu diététique ainsi que psychologique avec une journée/semaine type de ce que vivait le garçon" avant de diriger vers les practitiens pour en faire de mêmes.

Les réactions ne se firent pas attendre.

Il y eut des exclamations étouffées et des froncement de sourcils face aux photographies : palette d'hématomes à différents stades, la visibilité de côtes qui siérait plus à un anorexique qu'à un enfant en bonne santé, scarifications et cicatrices blanchies par le temps - était-ce une croix chrétienne qu'ils pouvaient voir sur l'omoplate ?! Des traces de morsures sur les bras ?! - et nouvelles…

De plus, et à l'horreur de beaucoup, des brûlures de ce qui ressemblaient fortement à des cigarettes, peu, mais de trop déjà. Quelques résultats d'examens biologiques étaient aussi imprimés.

Ils avaient convoqué deux pédiatres neutres à l'affaire, un de plus qu'il fallait - demande de Tony, plus sa psychologue Amber Johnson, qui avait suivi Harry jusque là - une experte psychiatrique judiciaire, et aux personnes présentes pour analyser les résultats et ses conséquences.

Tony Stark mettait toujours le paquet.

Les radiographies, scanner et autres examens biologiques eurent plus d'effets du côté des professionnels de santé qui arboraient un air sombre, au fur et à mesure de leurs analyses et des compte-rendus, traduisant sans peine la gravité de ce qu'ils avaient sous les yeux.

Tony se dit qu'il avait bien fait de prendre ces photos. Quoiqu'ils diront, il était impossible que les Dursley puissent se défendre face à ça. Aucune morale ne le pouvait.

Il mit sa main sur le genou d'Harry, à sa droite, qui se tortillait gêné qu'on puisse voir ses faiblesses. Tony lui accorde un sourire encourageant alors qu'il le lui rend faible.

Il ne s'était jamais déshabillé devant qui que ce soit avant, même aux tournois des trois sorciers. Il avait demandé à Dobby en prévention, pendant qu'il courait rejoindre les participants pour rattraper son retard alors qu'il s'était endormis à la bibliothèque, de lui transformer son uniforme en une tenue couvrante mais facile pour se déplacer dans l'eau.

Après leurs études du dossier médical, - et mis de côté les Dursley qui ne les laissaient pas lire en paix les documents en hurlant à tout va au "coup monté", aux "documents truqués" et aux "enfants ingrats" qui ne les laissaient pas en paix-, les juges décidèrent de laisser place aux médecins, et intimèrent à Me Harlow de retourner à sa place :

- Messieurs, si vous pouvez nous expliquer les résultats, fit un autre juge, brun, plus jeune il donnait quarante ans, face au précédent qui faisait facilement les soixante-dix ans avec tous ses cheveux gris.

- Bien sûr, répondit l'un deux, les cheveux poivre sel et aux yeux bleus - Nicolas Johansson. Son homologue Marc Williams, roux aux yeux bruns, avait l'air plus jeune et était resté sur son siège. Nous avons là un malheureux classique du Syndrome de Silverman qui consiste en des maltraitances physiques répétées, coups et blessures. Mais aussi et à une négligence des fractures et lésions engendrées par des comportements violents. On peut constater que tous ces mauvais traitements n'ont jamais été soignés, si ce n'est comme il le fallait, et l'enfant a dû être laissé à lui-même malgré ses traumatismes.

Un sentiment général sinistre se propagea dans l'assemblée.

Faire subir tout ceci à un enfant n'était déjà loin d'être reluisant… mais alors à un fils de Lord et Lady - détenteur de la Victoria en plus ! - c'était tout bonnement inadmissible !

- De plus, ajoutant à ce moment-là son homologue plus jeune, les examens biologiques démontrent de graves carences et une malnutrition conséquente qui, pour atteindre les résultats aussi critiques, ont dû être subi depuis des années…

Et le procès continua sur les détails du dossier médical expliqué, en quoi les résultats qu'ils pouvaient voir étaient graves, ce qu'ils impliquent, et le nombre d'années qu'il fallait pour atteindre ce niveaux affolant de dénutrition…

La matinée du premier jour de procès se transforma quasiment en cours de médecine, de biologie et de psychologie, sous les regards toujours plus sombres des juges.

Arrivant à la pause méridionale, le juge le plus âgé décida de s'arrêter là, pour que tout le monde aille se sustenter.

Ses relatifs qu'on avait maintenu entre temps, dans un box sécurisé et insonorisable si on le souhaitait, se virent ramené leurs pauvres repas - du moins, face à leurs standard. La

"Cage" de verre était une procédure réservée aux détenus les plus "agités" - pour ne pas dire violents -, ce que sont définitivement les Dursley.

La précaution a pu être faite grâce à Harry, ayant prévenu les tendances à la violence de son Oncle, et sachant que celui-ci - d'après les les membres de l'ordre qui l'avaient arrêtés - eu besoin de six personnes pour être emmenés.

Fin du Flashback

Ils avaient beau y être enfermés, Harry aurait presque pu sentir leurs ondes de haine traverser les parois de verre.

Il frissonna rien que d'y penser. Il était content que son nouveau gardien avait décidé d'emmener des gardes du corps

Tony qui l'observait, vit bien le frisson qui traversa le corps de l'enfant à ses côtés. Il posa sa main sur son épaule en soutien et intégra Harry dans les suites prévues avec leur Me Harlow après que celui-ci lui rendit un sourire faiblard.

Ils y retourneront plus tard pour voir la manœuvre des juges… sûrement, comme souvent dans ce genre d'affaires pour ne pas trop éprouver les victimes mineurs, ils pourront décider de reporter les témoignages - des victimes, comme témoins - au lendemain. Histoire de laisser les enfants se ressourcer et digérer cette épreuve mentale…

Finalement c'est bien ce qu'il décidèrent, mais le procès dura deux heures de plus pour que ce soit les professionnelles de la psychologie qui fassent cette fois un détail des analyse médicales.


Alors ? Cela valait le coup ?

Review(s) accepté ! ;D

A la prochaine ! :D

Serpy-Slyth