Bonjour ! Bonsoir !
Voici la suite !
Pardonnez-moi les fautes, j'ai fait de mon mieux pour les repérer !
J'ai un peu de retard car je n'avais que la première partie que j'ai décidé de diviser en deux, et aussi au dernier moment qu'il serait cool d'ajouter une partie d'Histoire du côté de l'Angleterre !
Je l'ai écrite en trois jours... inspi, écriture et correction incluse ! XD
So... Enjoy !
Préparer sa rentrée en Amérique
Les voilà sur The Bigger Road of America - ou BRA -, une autre zone célèbre commerçante dans les besoins du sorcier américain…
Le nom à l'air bien égocentrique et révélateur d'un sentiment de grandeur ?
Tout à fait ! Ils sont Américain après tout ! Bien connu à travers le monde pour cela ! Même chez les sorciers apparemment !
C'était les pensées qui traversaient l'esprit de Tony alors qu'il longeait les magasins avec son nouveau fils dans le grand BRA Mall.
Étrange qu'un centre commercial ait le nom d'une rue qu'on attendrait commerçante - comme Le Chemin de Travers, - mais en démesurément plus grande bien évidemment - diriez-vous ?
Ehbien d'après le Gobelin qu'ils ont invité à les accompagner, c''est qu'ils s'étaient attachés à ces créatures qui ne prennent pas la peine de chemins détournés lors de répliques - choses qu'appréciaient grandement Tony et Harry par leur passés et expériences respectifs - , ce fut la création des centres commerciaux dans le monde Non-Maj et après leur succès, que les sorciers l'ont démocratisé également.
Tous les magasins qui longeaient l'ancienne BRA avaient été replacés dans cette structure. Donc personne n'avait été chassé ou mis en liquidation pour se faire. Cependant l'ancien nom des lieux fut gardé pour la nostalgie apparemment.
Et le nom qui faisait la célébrité du lieu à l'époque, bien évidemment.
Tout ne pouvait être affaire de sentiments.
Sa charge et lui étaient revenu désormais avec la liste des fournitures scolaires.
Il entrait à Salem école université faire une quatrième année pour plusieurs raisons :
D'une part, mieux suivre le programme… car Salem fut d'un niveau plus élevé et d'une scolarité plus divers et variés en termes d'apprentissage que celui de Poudlard.
En plus, car avec tout ce qu'il avait appris sur son ancien parcours scolaire, lui faire prendre du recul l'aiderait mieux à consolider ses bases et combler les lacunes qui se sont creusées en s'occupant du boulot des responsables de l'établissement… au lieu de se concentrer sur ses cours.
Cynique, lui ? Non, du tout.
D'autres part, pour encore mieux brouiller les pistes, notamment sa date de naissance.
Effectivement si le fils d'Anthony Stark n'arrivant que maintenant dans le monde Magique fera déjà grand bruit, aider un peu plus à l'éloignement de ces deux personnages sera plus bénéfique et sécurisant pour sa nouvelle couvertu- sa nouvelle naissance comme trouvait plus poétique son père désormais.
Mais tout cela ne le dérangeait pas. Au contraire, être dans les combines et les confidences en y participant activement, - et on l'écoutait dans ses propositions ! -, lui faisait un bien fou après une année et un été qui avait aussi commencé sur les cachotteries - de tous ceux qui l'entouraient alors qu'il savait qu'il y avait quelque chose - et les persécutions - notamment du Ministère depuis des mois. Avec l'aide du journal à leur solde qu'il ne nommait plus, La Gazette du sorcier. .
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A propos de sa nouvelle date de naissance, qu'il choisit d'ailleurs le jour du rituel il y a deux semaines - le 11 Août - , Tony voulait lui faire une grande fête, et avait même tenté de le faire goûter de l'alcool !
Ce qu'il avait refusé en lui expliquant ses raisons, mais avait profité de l'ambiance tout de même de Paris la nuit, sur leur estrade au troisième étages de la tour, puisqu'il avait appris qu'il n'avait jamais voyagé lorsqu'il fit une remarque pendant leur partage de ce qu'il apprenait.
Ils avaient commencé à étudier sérieusement lors des dernières semaines - just eaprès la certification de son innocence - pour leur acclimatation.
Autant le plus jeune que le plus âgé sur l'Amérique sorcière, les fondations de ce pays, son fonctionnement économique et politique, ses liens avec le monde Non-Maj… et ils en passaient.
Du fait de son boulot de PDG pour le plus âgé, et sa remise à niveau pour l'élève, ils avaient finalement eut un planning fait sur-mesure de la part les Gobelins pour tout y placer, car il ne fallait pas oublier que l'enfant avait des cours à rattraper pour sa rentrée qu'il n'avait jamais eut à Poudlard… comme celui sur la sexualité.
Le Mg Smith s'était proposé sur le sujet, disant que connaissant son dossier médical, ses compte-rendu et ses traitements réguliers, il était le plus à même de lui donner ses cours, ce qu'il faisait désormais du Mg Smith une autre de ses connaissances régulières, et leurs médecin personnel après la propositions de Tony.
Mais il n'avait pas que cela. Non. Sinon cela ne nécessiterait pas de planification de ses semaines.
Il avait aussi une fois par semaine, un rendez-vous avec un autre psychologue que celui de son procès. Participer de temps à autre aux avances de l'enquête sur les Dursley… mais également de son cas qui doit être présenté à la Congrès Magiques des Etats-Uni en tant que réfugié politique, pour lui donner toute ses chances de tranquillité, et donner d'autant plus de fils à retordre contre l'Angleterre, si elle venait à le retrouver par le plus grand des cosmique hasard…
Ils avaient privilégié des versions abrégé et courtes pour l'instant, pour une acclimatation rapide et en surface, car trop occupé avec les avancement de l'enquête pour le procès et les charges que le centre du Coeur magique et de l'Esprit avaient trouvés… et ses rendez-vous régulier pour rester assuré de sa stabilité à cause de cet esprits parasite…
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Le mois et quelques de vacances passa, bien rythmé par tout ce kyrielle.
Ils apprendront en profondeur le reste dans l'année qui suivra pour le besoin d'intégration de meilleure qualité. Mais pour l'instant, les apparences tiendront. C'est tout ce qu'il fallait.
Là il commenceront également les cours d'économie et d'étiquettes en tant que Pair Sorciers - bien qu'ils en lisent déjà les livres pour le deuxième - pour son Héritage et que Tony puisse le soutenir en captant toutes les subtilités qui puissent mieux sauté au yeux d'un adulte rodé à la politique qu'à un enfant - qui disons le franchement - fut complètement isolé de ce secteur à raison… malveillantes ? Pas encore assez nettes, du moins.
Entre-temps, Tony l'avait déjà emmené dans DEUX PAYS différents pour faire une pause !
C'était plus de lieux qu'ils n'avaient visité en trois semaines - si on comptait l'Amérique - que toute sa vie jusqu'à maintenant !
Il avait beaucoup aimé le weekend en Italie. Et celui en France.
Bien qu'il eût peur de la proximité de ces deux pays de l'Angleterre, les Gobelins - qui leur avait donné un Magicophone et une boîte de réception pour être contactable en tout temps - leur avaient fourni de quoi se déguiser magiquement…
Et jamais un voyage fut si tranquille pour Tony - de part sa célébrité depuis tout jeune dans le monde Non-Maj ! - et pour Harry - qui s'étant promené plus dans le monde sorcier qui le connaissait que celui moldu !
L'un ayant fini à l'apparence d'un Mr Muscle blond cheveux long et yeux noirs, et l'autre blonds aux yeux bleus cette fois et les cheveux coupé ras, et les petites créatures gardant les mêmes traits pour ne pas attirer l'attention de quelqu'un de si jeune seul, ou sans ressemblance.
Aucun n'avait déjà fait preuve d'un si reposant anonymat.
Mais Tony étant Tony, il n'avait pas oublié ses manières, et surtout sa blackcard… et tout les avantages qui allaient avec malgré la couverture. Et accessoirement continuer à s'offrir le meilleur, non plus pour lui, mais pour eux maintenant.
Et ça changeait toute la donne pour lui !
Il n'était plus concentré sur lui-même, mais faisait attention en tout temps ce qui attirait l'attention de son compagnon - chose même dont il se rendait vaguement compte n'avoir jamais fait pour Pepper - et le lui acheter malgré ses protestations.
Donc le mois et demie de vacances fut passé, bien rythmé par toute la pléiade d'événements.
Il allait entrer dans un magasin de Quidditch, car Tony voulait à nouveau parler balai de course.
Bon sang ! Jamais de sa vie il n'aurait cru parler de cet ustensile de ménage avec autant de sérieux et de passion ! Et encore moins en l'associant avec le mot COURSE !
Malgré ses formidables capacités d'adaptation, il y avait bien des fois où Tony pensait toujours halluciner ou se réveiller d'un rêve !
Dans ses moments il pensait souvent à sa mère, et se demandait pour ne l'avait-elle pas faite découvrir ce monde si merveilleux… Tout ce qu'il avait raté… puis se reprenait, sachant que ce n'était pas de sa faute, qu'elle avait tout de même tout fait pour lui - jouant les deux parents au lieu de son rôle seul de mère.
Et sans compter la loi américaine qui restait assez stricte, outre les cas à part, malgré sa meilleur intégration dans le monde Non-Maj.
A propos, le fait que ce soit un enfant sorcier qui aura atterri chez lui, et de dérives magiques qui le mirent au courant durant son inconscience, feront ingénument partie de cette catégorie, obviously.
- Irons-nous aujourd'hui récupérer la nouvelle baguette chez le spécialiste que vous souhaitiez en particulier ? se tourna Mickeäl vers les Gobelins, il avait déjà acheté ses affaires durant leur dernière sortie avec eux, et s'était seulement "laissé sélectionné" par les éléments de sa future baguette.
Il n'avait plus la sienne, comme toute ses affaires, mais il valait mieux en avoir une nouvelle. Et les Gobelins préférait que tout se tasse dans son pays d'origine avant de faire les démarches pour qu'elles soient moins alarmantes dans le chahut dans lequel se trouvait la GB actuellement.
Il se dirigeait tous actuellement vers Le Vieux Livre du Nouveau Continent, une référence en la multitude d'ouvrages variés sur l'Histoire Américaine parmi ses autres sujets. Elle était dans le fond du BRA Mall, car elle prenait à elle-même une bonne taille d'un Walmart*. (*Auchan américain)
Tout comme les baguettes, les livres avaient aussi leur enseignes spécialisé, malgré de plus petits entrepreneurs et de librairie qui reste contre vent et marée contre ces grandes enseignes.
- Oui, nous avons pris rendez-vous avec lui en fin de journée. Si tout va bien, vous aurez une bonne semaine pour revoir tous vos sorts et vous y habituer en comptant la pré-rentrée.
- Très bien. Hocha la tête l'Héritier en apprentissage.
Les cours d'étiquette lui indiquait de s'exprimer clairement - plus de hochement de tête ou d'hésitation aussi visible qu'à ses débuts - et de regarder le plus souvent dans les yeux la personne à qui on s'adresse.
Après une situation perturbante était toujours à prévoir, sa jeunesse, et surtout sa méconnaissance volontaire depuis plus de temps de vie qu'il fut au courant, il ne fallait pas l'oublier - ce qu'aucun ne faisait parmi ses compagnons du jour.
Au fur et à mesure qu'il voguait entre les rayons il tomba sur des contes pour enfants qui ont sûrement été mis là par eux-mêmes.
Il le prit. Il ne s'en était pas rendu compte, mais maintenant qu'il feuilletait le livre, évidemment les sorciers devaient avoir leurs propres contes pour enfants !
Enfin, sûrement, pas devaient, puisqu' il en avait la preuve sous les yeux.
Il se sentit terriblement idiot sur le moment, et eut envie de se frapper le front avec la main. Ou de se servir de l'étagère devant lui.
Même ce simple fait de la vie de sorciers qu'il avait embrassé il ne l'avait jamais cherché… alors qu'ils ont dû vivre avec leur propre Blanche Neige et Belle au bois dormant aussi !
BOAM !
- Tout va bien !
Il vit son tuteur légale qui arpentait les rayons de l'histoire de la Guerre de Sécession, cherchant encore de nouveaux sujets sur lesquels s'instruire.
Petite précision qui le fit sourire sur ce qu'il dût se passer vu la scène : de sa main droite il se frottait le front avec un air qu'il dû avoir lui-même précédemment sur son idiotie, et regarder de temps à autre un livre dans l'autre main avec air accusateur… avant de disparaître dans un nouveau rayon.
Il était complètement devenu fada de l'Histoire avec la découverte du monde de la Magie !
Il n'aimait pas spécialement ça avant, lui ayant répondu le personnage auquel il pensait, à son interrogation sur sa passion actuelle du sujet. Et lui non plus à cause de son ancien professeur translucide… mais sa raison était moins impactante que la sienne.
Il pensait que l'histoire de l'humanité était vouée à se répéter sur le sujet de la Guerre et que, bien sûr, il était fier de la puissance de son pays et heureux d'y contribuer, depuis son père … jusqu'à qu'il se fasse kidnapper et que la réalité des choses le frappe en plein tête avec la même force du Jerricho qu'il avait inventé à cette époque, dans boîte coulée de béton armé dans 1m² .
Il avait pas trop compris la référence avant qu'il ne le lui explique… mais avait senti à travers sa voix l'intensité du moment.
Un homme qui tombait de haut. Sur tout ce qu'il croyait faire de bon. Et que peut-être…
A ce moment Tony avait commencé à respirer profondément, ne savant, ou n'osant pas dire à voix haute des mots sur ce qu'il ressentait… il avait toujours eu l'habitude de refoulé ou de boire comme plouc pour éviter ça lui avait-il dit lorsque par respect il a ait décidé de le laisser seul mais que celui-ci l'ait gardé pour continuer ses confidences…
Un nouveau cap avait été franchi entre eux à ce moment.
- Regardes Mickaël ! Cria Anthony de l'autre bout des rayons comme s' ils étaient seuls au monde.
Il se précipita vers son père avant que celui-ci n'attire encore plus l'attention, embarquant avec lui un livre sur les créatures magiques américaines et leur habitat à la va vite dans son panier et le livre de contes - bien qu'il se tâtait à le prendre déjà.
- J'ai trouvé un livre sur le fourchelangue ! Regarde ! Histoire et Pratique du Fourchelangue à travers les âges, n'est-ce pas intéressant ?! Lui fit tout excité son père. J'avais déjà lu dans les livres qu'on a emmené qu'il existait des gens qui savent parler le langage des animaux ! Et comme tu dois avoir un ancêtre qui le parlait - selon Maître Ashin - c'est cool d'en apprendre plus !
Les gobelins leur jetait de régulier coup d'oeil pour surveiller l'excentricité de Stark, qui continuait sa tirade au loin :
- Le plus connu est le langage des serpents… C'est trop cool ! Je savais pas qu'il y avait des livres qui en parlait, mais c'est logique quand on y pense ! Si c'est une langue, c'est normal qu'elle soit documentée après tout quan-
- Je n'y avais jamais pensé… et je n'avais jamais vu de tel livre à Poudlard, ajouta-t-il après coup, fronçant des sourcils.
- Okay d'accord. Qu'est-ce qu'il se passe ? Tony comprenant que quelque chose cloche devant la tête de son fils.
- Non ri-
- Erreur. Il y a quelque chose. Mais si tu veux pas me le dire fais-le savoir. Mais ne me dit pas que ça n'a pas d'importance ou que ce n'est rien, pris un visage sévère mais affectif Tony.
Il soupesa le pour et le contre… Tony avait déjà été horrifié de ce qu'il avait appris de sa scolarité pendant le rituel gobelin.
Il n'avait absolument pas conscience que leur visite chez Maître Ashin l'avait poussé sur le sujet. Le pâlissement lorsqu'il lui avait parlé du cœur de l'item et ses capacités liés, il avait répondu un peu trop nerveusement à son goût.
- J- je savais pas que ça existait…
Il le scruta attentivement. Mickaël essaya de toutes ses forces de ne pas ciller sous le regard…
- Mais encore ?
Et il n'en a donné que des grandes lignes…
Alors comment allait-il réagir ?! Un pouvoir maléfique que tout le monde déteste chez son fils… qui le relie aux plus grands mages noirs d'Angleterre ! Pour sûr qu'il le virera de chez lui et qu-
- hey ! Hey ! Mickaël ! Retentit une voix un peu lointaine. Je ne sais pas à quoi tu penses, mais tu vas ralentir la machine c'est certain ! J'ai rien fait encore. Il ne s'est rien passé. Donc respire… et reprend des couleurs ! Je t'assure que ce serait bien plus agréable ! S'égaya un peu sur la fin son faisant-face, pour alléger l'atmosphère sans doute…
Il commençait à cerner le personnage à force de le côtoyer presque 24h/24h 7j/7j.
Harry se calma. Petit à petit. Sous les caresses dans le dos du plus âgé.
Il le regardait. Il attendait visiblement qu'il lui donne le ton de la prochaine parole.
- Je pe- on peut en parler plus tard ? begaya Mickaël.
- Bien sûr ! Tout ce que tu veux. Mais hum… est-ce que je peux prendre le livre ? Ou cela te dérange ?
- Non… je suppose que tu peux le prendre. Ce n'est qu'un livre. Il ne me fera pas de mal ! fit-il dans une veine tentative d'humour aux goût de son tuteur.
Mais celui-ci, loin de se vexer ou de se moquer, arbora un énorme sourire devant son imitation. Et rentra dans le jeux :
- Exactement ! Tu as tout à fait raison ! J'aime cet état d'esprit, fils ! s'exclama Tony.
Une chaleur se propagea dans son torse comme toujours depuis cette nouvelle appellation.
- Tu as fini de choisir ce que tu voulais ? Ca fait une heure qu'on tourne…
Harry se tourna vers son panier divers de période et sujet d'Histoire. Et se dit que ce sera suffisant pour cette matière.
De toute façon, le bloc de cours qu'il avait choisi ne se centrait pas spécialement sur le sujet… cependant, depuis qu'il avait le sang de son tuteur dans les veines, il se sentait comme avide de tout savoir !
- Je pense que oui.
- Qu'est-ce que tu as pris ?
- J'ai deux livres sur les animaux, des sorts et charmes utiles de tous les jours, sur le duels et euh un … autre livre. Il rougit, n'osant pas finir ce qu'il lui était passé par la tête.
- Un quoi ? Pourquoi tu rougis ? C'est un roman d'amour ?! sourit-il canaille
- Non ! rougit-il encore plus.
- Alors sur "comment avoir des enfants" ? continua-t-il de la taquiner.
- Non plus !
- Ah non petit coquin… je sais ! C'est un kamasutra !
- Un quoi ? fit Mickaël tout penaud, les joues encore roses des précédentes insinuations..
- Tu ne sais pas ce que c'est ? le regarda surprit Tony.
- Non. fronça-t-il des sourcils le plus jeune.
- Ba qu'est-ce que tu as fait pendant tes cours avec Smith, Haha ! S'il t'enseigne pas le plus important ! Comme ton innocence est adorable ! Garde la ! s'exclama Tony, sa main sur sa bouche cachant du mieux qu'il put son gloussement.
- Pourquoi qu'est-ce que c'est ?
- C'est un livre pour les grands amoureux pour pimenter leurs vies sous la couette ! lui répliqua-t-il, un sourire de gosse farceur plaqué à son visage.
Mickaël, comprenant alors au bout de quelques secondes la potentielle contenance d'un tel livre, se récria de nouveau, rouge brique, sous les éclats de rire de Tony.
- Enfaite… enfaite, c'est un livre de contes, s'expliquant Mickaël sans se départir de son rougissement.
- De contes ? fit surpris Tony en relevant les sourcils. Pour les enfants ?
- Hum ouais, j-je me suis rendue compte qu'il était logique que les enfants sorciers devaient aussi avoir des histoires comme Blanche neige, La Belle au bois dormant… avec des parents qui leur lisent…
Cette partie ne fut certainement pas destinée à ce qu'il l'entende, mais Tony le fit.
Et comprit malgré lui que s'il n 'avait pas pris conscience que les petits sorciers avaient aussi leurs histoires du soir, lui n'en avait jamais du en avoir tout court de la part des Dursley.
Son cœur serra. Ce simple petit plaisir lui avait été refusé.
Vu qu'il en connaissait les noms, il s'imaginait qu'il avait dû au moins les lire lui-même… mais ce n'était pas la même saveur que de se les faire conter par un autre, au bord du sommeil, bien bordé avec soins dans votre lit !
Lui avait eu sa mère pour ça. Et savait que s'il n'avait pas été là, jamais son père ne l'aurait fait lui-même.
Il comprenait. En partie.
Il avait déjà également goûté l'amère saveur de les lire seuls, après le décidé ses parents - sa mère surtout -, lorsqu'elle lui manquait trop… ce n'était définitivement pas les mêmes sentiments.
- Tu les as lu ?
- Euh ouais dans la bibliothèque de ma primaire… c'était le dernier endroit que fréquenterait mon cousin. Répondit gêné Mickaël.
Oulala ! Danger !
La conversation devient trop sombre à son goût !
- Tu sais ce que moi je lisais pour m'endormir, sourit il.
- Euh non, quoi ?
- "La théorie de la relativité restreinte et générale" ! haussant plusieurs fois des sourcils. Cool, hein ?
- Hein ? Son fils le regardait avec un air de fou.
Il éclata de rire et le prit par l'épaule pour l'emmener à la caisse :
- C'est un livre d'Albert Einstein ! Je te taquine !
Il lui sourit.
- Tu n'es pas lasse de continuer à lire, ça va ?
- Pas du tout ! J'ai l'impression que mon cerveau bouillonne depuis le rituel ! Que j'ai besoin de connaître tout sujet qui le passe sous la main !
Mickaël sourit
- Oui je sais, c'est ça de partager mon sang… le sang d'un génie !
Et ils rigolèrent entre eux.
Mission accomplie.
Mais c'était vrai. Il avait l'impression d'avoir plus ingéré de connaissances - utiles - qu'il ne l'avait fait depuis son entrée à Poudlard ! Et pas assez de temps pour en même temps !
C'est comme si sa mémoire était devenu ultra performante ! Et le cerveau qui tourbillonne en permanence ! Il avait aussi moins besoin de dormir depuis son nouveau corps ! Son père lui avait dit qu'il avait aussi moins besoin de dormir que les normes, tout en le déplorant qu'il ne puisse profiter de la sainte grasse mat' des ados !
Il avait l'impression d'être dans la peau d'Hermione… repenser à elle le rendait nostalgique, il l'avouait.
Mais il avait besoin de cet éloignement et cette reconstruction de lui-même, et non du Survivant, pour se trouver. Savoir qui il était.
Cela faisait peut-être cliché, mais il ne savait réellement pas comment se considérer.
Dès qu'il était rentré dans le monde sorcier tout le monde le considérer déjà comme une lég-
- Tes livres Mickey !
- Ah euh oui tiens !
- Voici M'sieur ! tendant les livres de son fils à leur tour au caissier.
- Merci bien, et il continua de les scanner avec… son bâton ? Tony ne saurait pas définir ce qu'il avait dans les mains, mais ce n'était pas une baguette, de ses nouvelles connaissances sur le sujet !
- Cela vous fera 16 gallions et 18 Mornilles, Monsieur.
- Bien sûr, tenez. Gardez la monnaie !
Le caissier le remercia et ils s'en allèrent.
Comment cela se faisait-il que le caissier ne s'exclame pas devant un Anthony Stark connu dernièrement comme seulement un Non-Maj de l'armement devenu Iron Man ?!
Tout simplement que les Gobelins leur avait fourni de quoi changer leurs traits durant la journée. Plus durable qu'un glamour fait par un adolescent qui se serait vite épuisé à garder les détails du déguisement durant la journée.
Alors qu'il marchait, Mickaël était toujours dans ses pensées et suivait la troupe sans faire trop attention aux alentours.
Une stature dont il n'arrivait pas à se l'intégrer.
Et puis il y avait été pris dans chaque année avec un nouveau problème qui lui prenait l'année à résoudre à son échelle d'élève et n'avait pas le temps de vivre sa vie d'étudiant, occupée à ce que les adultes responsables devait au lieu de se joindre à ses détracteurs lorsqu'il y avait des circonstances atténuantes - oui il parlait bien de la deuxième année avec la chambre et la quatrième année avec le tournoi…
C'était pour son bien, pour une fois qu'il pouvait penser égoï-
Pouf !
- Hey ! S'écria Harry dans son obstacle.
- Oh oui pardon ! Lui adressa le-dit obstacle . J'ai vu de la glace et je me suis dit pourquoi on en prendrait pas…
Vu la tête que tu as dans tes mauvaises pensées… qui ne ne fut pas dit par Tony à voix haute bien évidemment.
- A quoi tu la veux ta glace ?
- Euh je sais pas.
- Entrons voir les choix alors ! S'enthousiasma le plus âgé, le poussant à l'intérieur. Et je vous offre la conso ! Adressa-t-il aux Gobelins. Ceux-ci qui avaient haussé des sourcils aux premières fois, n'en faisaient plus cas à l'attitude bonne enfant de l'homme sur ce genre de situation.
L'homme semblait toujours généreux avec ceux qui l'accompagnaient en toute sincérité… ou du moins juste eux ? Les ayant fait entré dans le monde magique américain ? Peu importe du temps que l'entente restait cordiale.
- Alors tu as fraise Arabella ! Menthe poivrée ! Violette explosive ! Tu as même le duo Courgette courageuse et Piment pleureur pour ce que ça veut dire ! Et aus-
- Je peux lire merci !
- Oh oui bien sûr je t'en prie ! Ne se départissant pas de son sourire Tony.
Tous choisirent - et Tony prit les deux goûts insolites pour le plaisir de tester…
Plaisirs qui se transforma en regrets sous les éclats de rire de son fils et ceux moqueurs et étouffés des Gobelins, alors qu'il s'éventait avec la carte du glacier les joues rouges.
Le glacier se dépêcha de ramener le verre de lait qu'il avait refusé, lorsqu'il avait commandé la glace, par vantardise.
Les larmes aux yeux, alors qu'il les essuyait, il comprit alors le nom de la glace, et la mise en garde du commerçant.
Mais non ! Il devait ne pas faire comme les autres et faire partie des exceptions qui le prenait sans lait… ou qu'il en prenne tout court, car la glace dans la vitrine était quasiment intouché !
Il comprend maintenant pourquoi !
Il ne refera plus la même erreur deux fois, foi de Tony Stark !
A côté de lui, Mickaël, penché sur la table, avait sa main sur son ventre tellement il riait. Cette vision lui donnait aussi chaud au cœur que l'état actuel de sa langue.
Au moins sa bêtise avait eu le mérite de le sortir de ses pensées sombres qu'il devait sûrement retourner dans son esprit lorsqu'il l'observait plus tôt…
…oOo…
- Bonjour Messieurs ! Bienvenue chez Maître Baguettier Ashin ! Vous venez pour un achat ou une récupération ? fit la jeune femme à l'acceuil avec un sourire engageant.
- Nous souhaitons récupérer une baguette sur-mesure. Voici notre ticket, tendit le sien Tony.
- Merci, et elle s'en empara, son regard alternant entre le bout de papier et son ordinateur. Pouvez-vous me confirmer votre nom s'il vous plaît ?
- Bien sûr ! Mr Walmart, Georges Walmart sous la tutelle de John Walmart, c'est pour mon fils la baguette ! Il me semble qu'elle était composée de plusieurs bois avec un coeur de snyga- quelque chose et corne de basilic accompagné de quelques pierres normalement.
Bon il en connaissait plus de détails, mais ça paraîtrait soupçonnable, non ? D'avoir tout retenu pour des parents de Non-Maj.
- … Et un Holster - à baguette - en cuir de Dragon Opale avec les initiales M.M.E.S… Continuait de déblatérer Tony pendant les recherches de la Demoiselle.
Ils avaient gardé leur nom de rendez-vous à Gringrott. On ne change pas une équipe - ou un nom - qui gagne.
- C'est un cœur de Snygallyster, lui sourit-elle gentiment. Cependant, les renseignements corrèllent avec ce que j'ai et votre ticket. Je vous prie de patienter dans la salle d'attente, je vais prévenir Maître Ashin. Et leur ouvrit le chemin jusque là avant de les laisser patienter.
Ils étaient seuls.
Même si il restait des endurcis traditionnelles - ou avec assez dans les poches pour se le permettre - l'artisanat des baguettes pour un pays aussi vaste que l'Amérique n'était plus aussi répandu depuis que les quatre Artisans - deux femmes et deux hommes - les plus célèbres avait fabriqué leurs propres enseignes de baguettes : Shikoba Wolfe, Johannes Jonker, Thiago Quintana et Violetta Beauvais.
Mais ne voulant pas faire comme tout le monde - un Stark n'avait droit qu'au meilleur ! - Tony avait demandé aux Gobelins tous les moyens, les méthodes pour s'en procurer une. Et bien sûr, ceux-ci avec leur contact - leurs avaient partagé les derniers Maîtres en la matière qui ne déméritent pas de leur travail.
Ils choisirent le plus qualifié et expérimenté par l'âge - dont les prix avaient intérêt à valoir le coût - pour lui créer une baguette sur mesure.
…oOo…
Maître John Ashin. Américano-Japonais, son père - fabricant de baguettes comme son père et son père…. avant lui - avait exodé vers l'Amérique bien avant la Première Guerre Mondiale et s'était marié dans le pays.
Son fils, aujourd'hui, aimait ses deux parties, les reconnaissant chacun par leurs qualités comme leurs défauts.
A près de 80 ans, il a vécu deux guerres tout de même ! - il en avait vu des baguettes et des caractéristiques particulières… chaque baguette qu'il vendait, représentait la vie de leur propriétaire. Ses caractéristiques physiques. Son caractère émotionnel. Ses forces. Ses faiblesses. Et même ses peurs, lorsqu'on poussait cet art jusqu'à son niveau.
Avec la compréhension qu'il fallait, cela allait de soi.
Qui était initié aux secrets de leur art pouvait le faire… mais qui cela intéressait ? En-dehors des Maîtres Baguettier.
Le plus souvent, plus une personne qui venait faire sa baguette était âgée, plus sa baguette était travaillée car plus elle avait de détails qui retracent sa vie, ses capacités, ses secrets mêmes…
Rarement des plus jeunes.
Mais c'est ce qui arriva il y a près d'une semaine lorsqu'un garçon nommé Georges Walmart traversa les portes de sa boutique.
Rentrée sombre pour les anglais
Etait-ce son imagination ? Ou Poudlard semblait de plus en plus lugubre ?
Une atmosphère plus adulte… voir plus sombre ce métastasé dans l'air.
Mais devait-elle être surprise ?
Entre la disparition de Harry, le Ministère qui n'en finit pas de le vouloir mort - même pire -, beaucoup des serpentards qui regardaient le reste de l'école d'un air suffisant comme si seuls eux savaient quelque chose d'intéressant… sauf qu'elle le savait aussi, et elle ne parlait pas de cette Miss Ombrage dont la silhouette même à l'intérieur du château semblait avoir les mêmes effets que les Détraqueurs deux ans plus tôt.
Au moins eux ne surgissaient pas de nulle part - à part pour Harry, mais il était toujours une exception face au danger - pour punir cet ou cette élève car il avait respirait trop fort ou son dernier bouton de chemise n'était pas fermé, quitte à ce que vous vous étouffiez.
On pourrait croire qu'elle abusait, mais selon elle on y était presque.
Mais devait-on se surprendre ?
Tous ces désagréments devaient forcément accompagner le discours qu'elle avait tenu un deux et demi plus tôt déjà de mauvais augure, pour qui avait un minimum de jugeote politique, n'avait rien de rassurant, car un malheur n'arrivait jamais seul n'est-ce-pas ?
Là où il se trouvait, s' il était en sécurité et en bonne santé, Hermione ne pouvait être qu'heureuse de l'absence de son meilleur ami à la rentrée.
Mais son inquiétude folle à l'ignorance de localisation l'empêchait de l'être complètement même dans les meilleures conditions.
- Miss Granger ! Dans mon bureau !
Quand on parle du loup. Ou de la grenouille rose.
- Bien madame, accepte sans choix l'étudiante. Elle était préfète, elle ne voulait pas qu'on lui retire son titre alors qu'elle avait travaillé durement ces dernières années pour en être digne.
Elle avait une ressemblance singulière avec cet animal. Elle était sûre que si elle s'habillait en vert à la place, le doute serait permis…
Hermione n'était pas du genre à critiquer quelqu'un sur son physique, qu'en plus elle n'était pas irréprochable non plus de son avis sur ce plan là - même si ses dents s'était rétréci après le sort de Malfoy et son passage à l'infirmerie, ses cheveux continuait de lui donnait du fil à retordre, et des cauchemars à la plupart des filles de sa promo.
Rarement mauvaise langue, donc, et encore moins envers l'autorité, mais cette dame avait le don de lui donner de l'urticaire.
Elle dut se résoudre à perdre des yeux ses amis pour la suivre, et s'en alla sous le regard inquiet et vaguement concerné de Neville et Ron.
- Entrée !
Ce qu'elle fit.
Alors voilà à quoi ressemblait son bureau personnel.
Une avalanche de mauvais goût qui brûlait les yeux. Vivait-elle mal son célibat ? Car son goût pour les chats devient suspect… sans compter son insistance sur le "Miss" qui donnait à croire que ça l'était malgré elle….
- Asseyez-vous !
Elle continua d'obéir docilement.
Qu'est-ce qu'elle avait en tête ? Jusque-là, elle ne l'avait pris à part qu'à la fin du cours, lorsqu'elle ne prenait pas la peine de l'ignorer entièrement même après les avoir dispensés d'eux.
Enfin, "cours" était un bien grand mot. Il passait leur temps à faire des notes de chapitres et elle les interroger à la fin du cours… avait-elle un diplôme en la matière ?
Elle ne prenait même plus la peine de le faire et s'avancer à la place dans ses vrais cours, et à la place de ses devoirs elle aidait Neville à s'améliorer.
Et lorsqu'il n'allait pas lui-même rejoindre le professeur Chourave pour s'occuper avec elle de son Mimbulus mimbletonia. - acquisition dont le professeur était tout aussi ravie que si il lui avait été offert à elle et non à son élève - elle tricotait ses bonnet pour aider les elfes.
Et Ron…
Ehbien Ron, devait sûrement trainer dans les cuisines dans ces moments-là, car il rouspétait déjà lors des devoirs qu'elle ne l'aidait pas assez en rapport à Neville… accusation par laquelle elle lui avait répondu qu'il était plus facile d'aider un élève qui montre toute sa bonne volonté face à un autre pleurnichard qui préférait qu'on lui mâche tout le travail.
Depuis deux semaines d'un Halloween particulièrement lugubre - après avoir naïvement que l'envoyé du Ministère était capable de profieter ou laisser les autres le faire de la fête - , il les battait froid dès qu'ils commençaient leurs devoirs, mais revenait vite lorsqu'ils avaient fini.
Il s'était sûrement rendu compte qu'il avait trop l'habitude qu'elle supporte son caractère, ce que les autres élèves ne prennent pas la peine, bien qu'il ne l'ait pas avoué.
C'est qu'il était têtu.
Mais quatre ans d'am-
- Servez-vous ! Allez-y !
- Pardon ? s'excusa poliment Hermione.
- Votre thé ! Il est à la Rose. Buvez le avant qu'il ne refroidisse !
Elle remarqua alors le verre de thé - à la rose ! qui l'eut cru ? pensa- t-elle sarcastique - face à elle alors qu'elle regardait précédemment les portraits de chats sur la cheminée en face.
Fronçant des sourcils, elle eut un sentiment de malaise.
Pourquoi lui offrait-elle un thé ? Même le professeur Mcgonagall dont elle était le plus proche ne lui en avait jamais proposé.
Et elle ne comptait pas la froideur en cours balançant avec son hypocrisie mielleuse dont elle lui servait de temps à autre lorsqu'elle l'interrogeait à propos d'Harry…
Elle n'oserait pas l'empoisonner, si… ?
Après tout, elle était entièrement couverte par Fudge. Et il n'y avait aucun témoin dans le bureau.
A part Elle.
Qui lui offrait un thé.
Un geste qui passerait pour bien innocent à quiconque n'aurait pas vu comment elle la traitait depuis le début de l'année, et pas assez fute-fute pour se rendre compte de l'incongru de la chose… du temps qu'il aime manger, peut-être.
Elle visait quelqu'un ?
Non du tout !
En soit, heureusement qu'il s'agissait d'elle et pas de lui.
Hermione ne savait pas si elle devenait paranoïaque, ou si elle avait bien vu la lueur doucement menaçante dans les yeux de sa faisante-face.
- Eh bien ?! Qu'attendez-vous ?! Ne savez-vous pas qu'il est malpoli de refuser un thé en la compagnie d'un de vos supérieurs !? Comment compter vous vous intégrer dans le Ministère si vous n'avez si vous manquez de la plus élémentaire des politesses ?! Peut-être que cet insigne n'est pas digne de vous…
Hermione pinça ses lèvres, en une manière parfaitement révélatrice dans le même schéma d'un autre professeur...
Elle n'avait pas le choix. Cette dame pourrait lui donnait mauvaise réputation avant même qu'elle ne puisse entrer au Ministère. Comment fera-t-elle pour ses grands projets d'aide contres la discrimination des créatures et développer la S.A.L.E ?
Réticente, elle prit le verre, et l'approcha lentement de ses lèvres. Trop lentement au goût de Miss Ombrage qui la pressa encore :
- C'est cela, allez-y !
Son insistance était très problématique. Mais elle était contrainte d'obéir. Au moins avait-elle l'assurance que s'il lui arrivait quelque chose, Neville et Ron sauraient où elle se trouvait. Ou du moins le dernière endroits qu'elle avait fréquenté avant sa disparition !
Dumbledore avait beau joué les jambes molles, face à la tyrannie de cet mauvaise femme, ces derniers temps, il ne laisserait pas sa disparition sans conséquence… Ni celle d'aucun élève, n'est-ce-pas ? Elle l'espérait.
Et elle buva.
A sa première gorgée, elle ne put s'empêcher de réagir à sa surprise !
- Quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ?! l'agressa le professeur à moitié surprise, et… inquiète ?
- Qu- Non ri- rien, j'ai é-été… hum, j'ai été surprise par la température ! Oui, et hum, comme j'ai mis du temps à le boire je pensais qu'il aurait été refroidi. fit-elle dans une excuse rapide en reposant sa tasse.
Ombrage, dont elle vit passer l'état de suspicion à douceur de miel empoisonnée l'encouragea alors à utiliser sa cuillère pour refroidir son thé.
Ce que Hermione accepta avec grand plaisir pour retarder son moment. Et essayer de comprendre ce qu'il se passe.
Elle avait menti.
Son thé avait bien refroidi au contraire…
Elle avait juste eu la surprise qu'il ne soit justement pas à la rose.
Le thé était aux fruits rouges ! Son goût préféré d'ailleurs !
Pourquoi il n'avait pas le même goût qu'elle lui avait indiqué ?! Était-ce fait exprès ? La testait-t-elle ?
Peut-être que le poison qu'elle aurait ajouté change le goût du thé… et elle n'avait pas l'air au courant car qui goûterait volontairement le thé qu'il empoisonne ?!
Mais sa surprise n'était pas feinte… Aurait-elle peur qu'elle fasse une réaction aussi vite ? Ou le changement de thé n'était pas de son fait ?
Alors comment ?!
Il ne valait mieux pas l'interroger, surtout qu'elle lui resservirait de sa théière, et qu'elle avait bien remarqué qu'elle ne buvait pas de son verre elle aussi.
Malheureusement elle n'avait pas remarqué si elle s'était servie son verre avant ou après et leurs arrivées du même contenant pour la soupçonner en bonne et dûe forme.
Pour l'instant la situation ne prêtait qu'aux circonstanciels.
Les pensées d'Hermione fusaient sans ralentir sur son incommodité actuelle.
- Dîtes-moi, Miss Granger, dans quoi travaillent vos parents ? Son regard de froideur faussement poli interpella autant Hermione que la question !
Une question qui n'avait pas lieu d'être posé autant qu'un cheveux sur une soupe.
Un "en quoi ça vous concerne là tout de suite ? " serait mal vu non…?
C'est bien ce qu'elle pensait. Hélas.
C'est pourquoi elle répondit sa réticence camouflée au mieux :
- Ils sont médecins, Madame.
- C'est Miss ! Ou professeur Ombrage !
Elle reprit, se calmant :
- Médecins ? Qu'est-ce que c'est ? Son sourire faux plaqué au visage lui demandait plus de détails.
- C'est l'équivalent des Médicomages chez les moldus.
- Aaah… ils ont dû acquérir des connaissances et donc sont très intelligents, n'est-ce-pas ?
une très brève grimace de dégoût lui passa sur le visage.
Elle n'échappa à Hermione - sûrement qu'elle était trop stressée par cette entrevue pour ne laisser aucun détails s'échapper - qui sentit son coeur se révolter face à son jugement voilé.
A l'évidence, elle était une pro Sang-Pur.
Du moins, son observation tendait de plus en plus dans cette direction…
- On a jamais fini d'apprendre selon eux…
- Vos parents ont l'air de gens biens… en démontre votre parcours scolaire sans tâches ! Il serait dommage qu'il leur arrive quelque chose, baissa d'un ton la plus âgée, mais Hermione l'entendit et fronça des sourcils.
Ces insinuations ne lui plaisait pas du tout.
- Mais si je puis me permettre, Miss Ombrage - Hermione refusait de l'appeler professeurs en-dehors de ses mascarades à moins qu'elle ne l'ordonnait spécifiquement -, pourquoi ces ques-
- Buvez, buvez votre il a dû assez refroidir désormais !
Hermione eut une expression pincée face à cette esquive très peu subtile et n'eut pas le choix de porter à nouveau le breuvage à ses lèvres.
Effectivement, il était tiède. Mais elle but sans l'apprécier, angoissée comme l'était.
Elle fit une pause après sa gorgée, essayant de chercher une différence dans son corps. Mais rien n'arriva. Elle ne fut pas pour autant rassurée.
C'était peut-être un effet à retardements.
- Et où habitez-vous ?
- A Londres, Miss.
- Où en particulier ?
Où ces questions les menaient-elles ? C'est bien malgré qu'elle fut obligée de répondre :
- Le quartier Westminster.
- Est-ce là que vous résidiez cet été ?
- Oui, Miss.
Si elle pouvait accéder à son dossier, et verrait qu'elle aurait mentit, elle serait allée aux devants de gros problèmes…
- Comme je disais, vos parents ont dû vous apprendre la prudence et le respect de la hiérarchie, grâce à… grâce à leur métier ? N'est-ce-pas ?
- Oui, Madame.
- Et m'obéirez-vous Miss Granger ?
- Je ferais ce qui a de mieux en coopération avec les professeurs; pour les élèves, selon mon statut de préfète, détourna sa réponse Hermione.
Mais Ombrage ne fut pas satisfaite de la réponse car une expression agacée travers ses traits :
- … Je voulais dire, Miss Granger, à moi particulièrement… pensez-vous que nous puissions nous entendre ?
- Pourquoi ne le ferais-je pas ? Si vous m'ordonnez quelque chose qui n'est pas contre la déontologie du professorat, il n'y a aucune raison pour que nous ne nous entendions pas. affirma-t-elle.
- Sous-entendez vous que je puisse nuire aux élèves, Miss Granger ?!
Ça y est, elle l'avait énervé.
- Du tout Madame, je ne pense qu'au bon déroulement de la scolarité de mes camarades dans les meilleures conditions.
Elle espérait que la réponse la calmerait.
- Justement, je vous ai convoqué précisément dans ce but.
- Ah ? fit-elle sans plus.
- Exactement. Mais buvez votre thé, allez-y ! Je ne vous ai pas vu en boire ! J'espère ne pas trouver ma tasse remplie, ce serait d'une impolitesse de votre part ! l'encouragea Miss Ombrage.
Hermione s'exécuta, prenant une plus grande gorgée. Après l'insinuation qu'elle vérifierait sans doute sa tasse.
- Je vous ai amené ici en ce qui concerne la sécurité des élèves et du Monde Magique, Miss Granger…
- Ah ?
Son manque de participation en son sens semblait grandement agacé le "professeur" qui laissa filtrer un ton désapprobateur :
- Tout à fait ! Et en ce qui concerne celui qui au dernière nouvelle semblait votre ami disparu… vous voyez de qui je parle, sans doute ?
Alors nous y voilà. La même question depuis le début de l'année.
Mais jusqu'à maintenant, elle n'avait fait que l'alpaguer dans les couloirs, entre les cours et ses repas… pourquoi l'interroger dans son bureau aujourd'hui ?
- Ehbien mes nouvelles en ce qui concerne Harry Potter n'ont pas changé, Miss Ombrage. Je ne sais toujours pas où il se trouve. affirma-t-elle avec aplomb.
C'était la vérité. Malgré toutes ses interrogations, elle ne pouvait être changée.
- Et son évasion en plein procès, était-elle préméditée ?
- Non, Miss. Mon ami avait toutes les bonnes intentions du monde en se présentant devant le Magenmagot pour son procès et se défendre de ses accusations.
Elle resterait catégorique sur ce point.
Elle marmonna quelque chose qu'Hermione n'entendit pas. Sûrement ruminait-elle.
- Buvez ! Buvez votre tasse !
Le même cirque recommença.
- Avez-vous une idée où pourrait-il se trouver sans connaître sa localisation ?
- Non, Miss.
- L'avez-vous recherché ?
- Oui, Miss.
- Où ?!
- Chez ses tuteurs, au Chaudron Baveur, sur le chemin de Traverse et à Prés-au-lard.
- Nulle part autre ? s'exclama son interrogatrice.
- Il s'agit des seuls endroits à nos connaissances que nous partageons avec Harry, en-dehors de Poudlard et de King Cross.
- Et aucune trace de son passage !? Elle fulminait.
- Aucune.
- Montrez-moi votre tasse ! tendit-elle impérieusement la main.
Elle le fit docilement, n'ayant rien à cacher puisqu'elle avait obéi plus tôt face à ses menaces.
Il lui sembla que l'agacement d'Ombrage monta d'un cran car elle rougit de colère.
Pourquoi voir sa tasse à moitié vide ne lui plaisait pas ? Elle avait pourtant fait ce qu'elle lui demandait… N'avait-elle pas bu assez vite à son goût ?
- Finissez le reste ! lui ordonna-t-elle.
Et elle lui tendit brusquement la tasse qui versa quelques gouttes sur son bureau.
Elle le fit- culbutant son verre, ne sentit toujours aucune différence, et ne sachant pas si elle devait s'en réjouir…
- Est-ce que toutes les informations données précédemment sont exactes ?
- Oui, Miss.
Un silence de mort résonna durant trente secondes au moins.
- Et que pensez-vous de la pensée du retour de Vous-Savez-Qui ?
Oulà. Question dangereuse.
Aussi dangereuse que la personne citée, elle le sentait.
Essayait-elle de lui faire dire que Voldemort était revenu ?
Dans ce cas, elle provoque la mauvaise personne.
Outre qu'Hermione pouvait avoir une volonté de fer sur un secret…. Ronald était un parfait entraînement en ce qui concerne ce genre de duel de volonté, par une mauvaise foi quasi constante.
Le seul défi qui réside dans cette situation, c'est l'interprétation de la personne en face.
Il était évident pour Hermione qu'il aurait fallu marcher sur des œufs en général sur une telle question, mais celle en face pouvait interpréter à sa guise ses paroles.
Si elle souhaiterait lui faire dire ce qu'elle voulait, à savoir que Voldemort est de retour, elle lui mènerait la vie dure… à contrario, si ce qu'elle lui répondait ne lui plaisait pas assez, elle pourrait la faire accuser d'insolence et d'irrespect envers un professeur, et lui mènerait la vie tout aussi durement.
Hermione gémit intérieurement.
Pourquoi a-t-il fallu qu'elle se retrouve dans cette situation !?
- Je ne comprends pas en quoi cette question concerne la vie étudiante. Mon avis n'entre pas en compte de mes études à Poudlard.
- Bien qûr que si ! Elle effraie les élèves ! Et elle dessert le Ministère qui n'a que le cœur à vos études ! Haussa-t-elle le ton.
- Ehbien je n'ai pas d'avis.
- Vous mentez !
- Pourquoi me poser la question si vous ne me croyez pas ? rétorqua-t-elle.
Elle devait absolument garder son calme.
- Pour que vous disiez la vérité Miss Granger !
- Je l'ai dit: je n'ai pas d'avis.
Du moins à vous partager, pensa-t-elle intérieurement.
- J'arrêterais ces rumeurs ridicules que vous contribuerez ou pas ! Et gare à vous si vous continuez de les propager !
- Mais je ne les propage pas, Miss.
- Ce n'est pas ce que j'ai entendu de la part d'autres élèves… le ton doucereux lui donna des frissons.
- Lesquels, Miss, si je puis me permettre ? questionna-t-elle. Elle était sûre qu'elle n'avait jamais fait ça.
Soit elle bluffait, soit il s'agissait de la clique de lèches bottes, avec en tête Malfoy qui s'amusait - elle l'avait remarqué - à accuser plein d'élèves en toutes circonstances, pour son simple divertissement, à Miss Ombrage. Comme si son insigne de Préfet le plaçait à la tête de tous les élèves confondu - autres préfets inclus.
- Pour que vous alliez les voir et les menacer ?! Pas question !
"Ou encore parce qu'ils n'existent pas et vous ferait perdre toute crédibilité ?" Objecta mentalement Hermione ."Plus de chances, effectivement. "
- Bien, Miss, reprit-elle à voix haute.
- Vous n'avez rien d'autre à partager, Miss Granger ?!
Son calme ne semblait pas du tout lui plaire. Mais à moins de perdre en crédit, elle dût laisser passer.
- Non Miss.
- Bien ! rétorqua-t-elle, fulminante.
Et elle ne semblait même plus prendre la peine de s'embarrasser d'une attitude polie car elle la congédia aussi rapidement, sans prendre de gants :
- Alors veuillez sortir de ce bureau !
Ne se faisant pas prier, elle se releva rapidement, mais lui adressa un au revoir à son image de bonne élève :
- Bien, Miss Ombrage. Je vous remercie du thé bien que je m'excuse de ne pas vous avoir fut d'une grande aide dans vos questions… elle inclina rapidement la tête en signe de respect… Bonne fin de journée Miss Ombrage.
Son comportement n'était pas une assez bonne raison de perdre sa place de préfète, qui sait ce dont elle était capable…
Hermione referma la porte derrière elle.
Elle continua son chemin sans se retourner, et c'est après s'être éloignée d'au moins trois couloirs et de deux étages qu'elle se retrouva isolée.
Libérant tout le stress de la situation dans un souffle, semblant avoir tout retenu depuis le début de son entretien.
Elle prometterait volontiers de ne plus se plaindre des interrogatoires à la volée, si elle lui permettait de ne plus se retrouver dans pareille situation !
Hermione resta quelques minutes encore ici, se remémorant sa discussion…
Elle trouva vraiment louche cette insistance à boire sa tasse. Sans compter qu'elle n'en fait pas de même. Et pourquoi l'interrogeait à nouveau sur les mêmes questions que dans les couloirs dans son bureau ? Surtout qu'elle ne changeait pas tant que ça… à part la menace voilée sur ses parents, si elle était sérieuse.
Elle avait entendu parler des élèves qui passaient de temps à autres dans son bureau pour un thé… mais elle n'avait jamais entendu l'un deux tomber malade, ou pire… Juste une rumeur sur ses retenues dont celles de Snape semblaient préférables…
Cependant, les autres n'étaient pas forcément des amis aussi proches de Harry.
Et personne, à travers Poudlard, - et désormais grâce au fichue articles de journal de Rita Skeeter l'année dernière -, n'ignorait leur proximité… peu importe qu'elle leur soit falsifiée par les rumeurs.
C'est pourquoi elle l'a soupçonnée plus fortement d'avoir potentiellement mis quelque chose dans son verre et pas celui d'un autre.
Entre un élève lambda, et elle, Harry n'aurait pas la même réaction s'il lui arrivait quelque chose, et s'il était mis au courant à travers les journaux si de là où il était il y avait accès et pouvait intervenir… elle en était certaine.
Peut-être même visait-elle Dumbledore également.
Elle ne savait pas.
Mais ce dont elle était sûre également, c'était qu'elle n'allait pas attendre de voir un quelconque effet intervenir, si elle pouvait l'empêcher.
Hermione décida donc de ne pas tenter le diable.
Et, faisant demi-tour du chemin de la tour Gryffondor, elle prit, déterminée, celui de l'infirmerie.
Fin Chapitre
Alors ?
Comme vous l'aurait remarqué pour ceux qui ont lu le livre, j'ai décidé que comme Harry n'était plus là, Ombrage allait forcément devoir se trouver une nouvelle "tête de turc". Se dirigeant forcément vers l'un de ses amis. Et j'ai pensé rapidement au fait qu'elle prenne Hermione à la place, donc, pour la fameuse scène d'"invitation au thé". Je me rappelle plus trop si elle intervient dans le film ou si on en apprend plus sur ses invitations au thé dans les films.
Après avoir donné "cours" de DCFM, Ombrage se serait rendu compte que Hermione serait un choix de suite plus intellectuelle que Ronald, pour ses interrogatoires.
Good ou Bad idée ?
Vos avis m'intéresse !
Et pour ceux qui n'ont pas lu les livres, ehbien soit vous arrivez à lire le tome 5 entre temps pour savoir ce qui s'est passé avec Harry... XD Soit vous apprendrez la vérité dans un prochain chapire ! XD XD
A la prochaine !