Salut


Chapitre 10 : VOUS ?! ICI !? / Débat chez les voisins de colonies

Maître Ashin ? lui parvint la voix de sa secrétaire depuis son chambranle. L'étudiant est revenu avec son père récupérer sa baguette.

- Amenez les moi, je vous prie.

Elle hocha la tête et s'en retourna.

Il se leva, et alla dans l'un de ses placards récupérer l'objet de ses souhaits. Il prit le coffre sous ses yeux, en bois blanc, minutieusement moulé au motifs de cerisier japonais. Un petit fermoir cadenassé se trouve devant. Elle n'était pas encore verrouillée, car elle n'avait pas encore de propriétaire.

Des bruits de pas se firent de plus en plus proches, alors il cessa d'admirer sa boîte, pour se tourner vers l'entrée.

- Messieurs Walmart ! Ravie de vous revoir.

- Monsieur Ashin ! Bonjour à vous aussi ! lui répondit le père.

- Bonjour Monsieur, fit plus timoré l'enfant.

Il espérait voir son expression d'émerveillement lors de sa connexion avec l'item. Il avait aussi hâte qu'un enfant avant d'aller au parc. L'acquisition d'une baguette avait toujours une sorte d'atmosphère symbolique qu'il appréciait particulièrement. Comme un rituel ou une cérémonie importante.

- Voici votre baguette, jeune Mr Walmart, lui tendit-il la boîte.

- De ce que j'ai vu dernièrement dans le monde magique, j'étais sûr qu'une baguette ne représente pas ce genre de dimensions… rétorqua son père.

Il sourit face au trait d'humour.

- Bien évidemment. La baguette se trouve à l'intérieur, dans cette boîte que j'ai moi-même sculpté. Ouvrez-la jeune Monsieur Walmart. l'enjoint-il à nouveau.

- D'accord, entra-t-il de nouveau dans la comédie…

Flachback

- Je ne manquerais jamais de dire que vos glamours sont géniaux !

- Ah ? fit le moins gradé des deux gobelins.

- Ehbien vous avez dit qu'un Maître des baguettes pouvait lire en vous, donc je m'imaginais qu'il découvrirait nos identités à travers ceux-ci.

- Mais ce fut très certainement le cas.

- Vraiment ?! se surprit Tony. Alors pourquoi n'a-t-il fait aucune remarque ?!

- Sûrement car nous le faisons pour une bonne raison.

- Et donc il savait que j'étais Anthony Stark ? A-t-il vu aussi à travers l'adoption ?

- Bien sûr, s'il suit l'Amérique Non-Maj. Mais très rares sont ceux du commerce à ne pas le faire - s'il s'isole dans son travail, il n'est pas non plus un ermite pour cela. En ce qui concerne votre fils, il ne voit que sa nouvelle apparence par son nouveau bagage génétique. Il ne peut pas voir non plus à travers le rituel d'adoption.

- Hum… alors l'une de ses remarques m'était sûrement destinée.

- Laquelle ? demanda poliment le Directeur.

- il avait dit '' chacun se bat avec ses propres armes '', j'avais eu un doute sur le moment, mais maintenant que vous le dîtes… en fait il s'adressait personnellement à moi à travers le glamour.

- Assurément. Il s'attendra également à ce que je vous apprenne qu'il sache la vérité…

Tony eut une moue boudeuse.

- Saura-t-il tenir sa langue ? Pour moi et mon fils.

- Oh oui. Si vous ne lui sonné pas d'occasion. Un Maître des Baguette à la fâcheuse tendance d'une personnalité taiseuse… il n'ira pas discuter à tort et à travers, rassurez-vous.

Fin Flashback.

Cet homme savait qui ils devaient être, pourtant il continuait la mascarade.

Les Gobelins avaient raison. Sûrement ne le dévoilera-t-il pas lui-même qu'il savait. Mais attendrait un moment propice donné par eux. Mais il avait convenu avec son père de n'en donner aucun.

Il s'approcha, et ouvrit le coffret qu'il trouva joli, encore dans les mains de l'Artisan.

Il se figea un moment.

La baguette était superbe.

La première chose qu'on remarquait fut les pierres disséminées le long de la baguette, malgré ça il ne voyait pas d'aspérités qui dépassaient. Chaque pierre était taillée dans sa forme la plus adaptée.

D'ailleurs, ce qu'on voyait après observation plus proche, les différents bois qu'il avait choisis se fondre les uns dans les autres à la manière d'une torsade du manche à la pointe. C'était assez subtile pour qu'on ait besoin de se rapprocher pour le voir, et essayer de trouver les points de conjoncture des différents bois.

Il aima beaucoup le mélange. C'était à la fois discret mais beau.

Alors qu'il capta quelque chose de brillant au niveau d'une des pierres plus proches à la base, il vit de petites lettres manuscrites. ses initiales. Elles ont été peintes en vert… émeraude ? Il pensa qu'il faudrait sûrement se rapprocher pour voir s'il s'agissait à quelle nuance de celui de ses yeux.

La baguette semblait à vue d'œil d'un bon trente centimètre, et pas si épaisse que ça.

Il remarqua le holster suspendu dans la partie supérieure du coffret. Le cuir de Dragon opaline était vraiment magnifique, il vit aussi des initiales de la même couleur sembla-t-il que sur sa baguette.

- Prenez-là, lui parvint la voix douce du Maître des lieux.

Il leva sa main jusqu'au coffre en suspension devant lui… et la prit en main.

Il prit la baguette, et fit un léger tourniquet du poignet…

WoooW !

C'es- c'éta- c'est incroyable ! Indescriptible !

Il ne sut comment le dire… mais, avec la baguette là dans sa maison, il avait l'impression de fusionner avec un autre lui-même… Oui, comme un jumeaux qui lui aurait manqué toute sa vie… et qui avait vécu autant que lui, mais à la fois imperméable à ce que lui-même avait vécu… il dirait, comme s'il était resté debout face à l'adversité alors que lui s'était laissé effondrer au Ministère pendant son procès.

Le lien qu'il avait avec son ancienne baguette lui paraissait dérisoire à côté !

C'était comme si un renouveau de sa personne fusionnait avec lui ! Comme s'il n'avait pas vraiment encore ressentie tout le potentiel du rituel d'adoption... jusque maintenant. Qu'il retrouvait un équilibre qui lui manquait. Même son centre de gravité qu'il pensait avoir récupéré après le rituel semblait s'être encore mieux ajusté qu'il ne l'avait fait !

- Alors ? fit dans l'expectative son faisant face.

Il n'avait pas de mot.

Enfin si. UN seul.

- C'est… waouh, souffla-t-il.

- Parfait, fit-il satisfait. C'est ce que j'apprécie entendre ! lui sourit-il joyeux.

Il ne peut que lui rendre son sourire, comblé.

Et rassuré. Il n'avait plus l'impression d'être sans défense, désormais.

- Pour information des autres petits détails, votre baguette fait 30,6 centimètre, elle est mi-rigide mi flexible, et mi-épaisse.

- Est-ce que ces détails sont à titres informatifs également ? intervint son père.

- Tout à fait Monsieur Walmart. Plus une baguette est longue, sachant que les mesures pour un sorcier sans du sang de géants se catalogue entre 22 et 35 centimètres, plus elle a le potentiel de démontrer une personnalité forte et une capacité de grande ampleur… bien qu'une une baguette courte, ne veut forcément pas dire l'inverse...

Il continua :

- La longueur d'une baguette dépend également du sorcier, les mesures que j'ai prises avant votre départ n'y sont pas pour rien. Les plus longues - sachant que la mesure se fait entre 22 et 35cm - ont tendances à convenir à des personnalité fortes et à ceux capable des magies de grandes ampleur… Bien sûr, une baguette peut être nécessairement plus longues que la moyenne dans le cas de carrure plus forte pour certains - comme des demi-géants - qui dépassent de loin les tailles classiques ! Cependant, une taille plus courtes que la moyenne des baguettes n'a pas de rapport à votre taille plus petite, elle indique le plus souvent une personnalité ou capacités à déficience…

- Hein-hein… l'épaisseur aussi ? lui retourna Tony.

- Bien sûr ! L'épaisseur penche sur le style et l'efficacité du possesseur. Plus une baguette est fine, plus les sortilèges du lanceur seront élégants et raffinés et moins grossièrement exécutés. Ce dont votre fils a de moitié.

- Et le dernier là, euh… ?

- La rigidité ou la flexibilité, quant à elle, caractérise les capacités d'adaptation et d'ouverture au changement. Egalement à moitié.

- C'est vraiment stupéfiant…

- N'est-ce pas ? ET je travaille tous les jours avec cette stupéfaction !

- Arrivez-vous vraiment à l'être à force ? Vous n'êtes pas lassé ou blasé ? fit le père curieux.

- Oh non. Rassurez-vous. Il y a autant de gens sur cette terre que de combinaisons possibles ! Le risque de l'être est aussi faible qu'un Occamy désintéressé !

Il eut un petit rire, sous le sourire des deux autres.

- Quoiqu'il en soit, fabriquer votre baguette, jeune Mr Walmart, m'a énormément plus… certaines de vos spécificités sont partagées avec d'autres… mais je pense qu'il s'agit d'un de mes meilleurs chef-d'œuvre jusque-là !

- Merci Monsieur.

- Aussi bon que les samouraï. C'est ce qui les rendait si exceptionnels de leur temps… Il faisaient partis de la minorité à pouvoir se procurer une arme telle quel… payées eux-mêmes ou offertes par leurs Seigneurs, et affiné avec leur personnalité, il devenait de redoutables combattants.

- Ce fut un plaisir de vous rencontrer Maître Ashin.

Le plus petit hocha la tête.

- Pour moi aussi, leur sourit-il. Non! Non garder la boîte jeune homme ! lorsqu'il le vit commencer à la lui tendre après s'être emparé de ses articles.

- Oh… Mais ça ne fait pas partie du tout, n'est-ce-pas ?

- Je l'ai autant façonné que vos nouveaux outils… et je vous l'offre !

- Ehbien nous vous remercions ! C'est apprécié, intervint le père.

- Aucun souci. Je vous raccompagne ?

- Volontiers !

Après quelques badinages sur le retour, l'artisan les salua sur un dernier "si vous avez besoin d'une autre baguette, peu importe la raison, n'hésitez pas à revenir me voir! ", avant de quitter pour de bon le magasin.

Pourquoi avait-il l'impression qu'il faisait référence à leur glamours… Tony se secoua la tête.

Peu importe.

Il se retourna vers son fils et lui sourit. Il n'en était jamais avare avec lui.

ET à bon escient. Puisqu'il remarquait que Mickaël se permettait de plus en plus d'à l'aise avec lui.

- Qu'est-ce qu'on s'achète maintenant ?!

- Je crois que tu as vraiment des problèmes avec les achats papa…

- Moi ?! se récria-t-il. Absolument pas ! Il lui prit les joues comme à un enfant, pour les pincer. Je pense juste à acheter tout le Mall juste pour toi en cadeaux de Noël comme ton anniversaire est déjà passé la semaine dernière !

Cela lui donna un air bizarre avec son visage horrifié à l'idée.

Il éclata de rire.

- C'est pas drôle, reçut-il une petite tape du plus jeune.

- Si ! Répliqua Tony.

- Non ! Lui renvoya Mickey.

- Si !

- Non !

- Si !

- No- son fils s'apprêtait à nouveau à répliquer, mais il fut coupé dans son élan.

- chhhhhhhhh, fit Tony le doigt sur la bouche de Mickaël. C'est moi le plus grand, c'est moi qui gagne.

Il eut en récompense la mine de son fils proprement scandalisée, son expression disait clairement : '' tu n'as pas le droit ! ''.

Alors que son père se détournait de lui avec le sourire, Mickaël repensa aux derniers mots sibyllins - à croire que ça faisait aussi partie du métier! - que lui avait donné le Maître Artisan... "Jeune Mr Walmart... si vous venez à ressentir un même genre de sentiment pour quelqu'un d'autre maintenant que vous avez cette baguette... ne vous inquiétez pas… laissez-vous porter..." avec air mystérieux sans rien répondre des questions de son tuteur et lui dans le couloir. Les Gobelins qui les avait assuré en appuyant la qualité du travail et qu'il devait savoir de quoi il parlait.


- Moi, Amanda Cunnings, ouvre cette séance du 27 Août de la cours de Justice Américaine Magique.

Le vieille Dame tapa du marteau sur son petit socle, avant de demander au Procureur d'indiquer le sujet du jour.

- Le cas que nous avons actuellement est celui d'un réfugié politique mineur sorcier sur notre territoire en demande d'asile, sous nom couvert entre nos frontières.

- Gringott a dû faire le nécessaire pour s'assurer de la dangerosité de l'individu s'ils l'ont relâché et que nous n'étions pas au courant avant cette séance ? questionna par habitude la Présidente de la cour.

- Exact Madame. Gringrott a préféré garder secret. J'ai également apporté les comptes-rendus de la banque sur l'interrogatoire, ainsi que tous les documents en rapport avec la situation.

- Distribuez-les à-

- Seulement deux dernières choses avant : le nom du nouveau tuteur effectif de l'enfant est lui aussi sous couvert, prévint Addam Johnson.

- Bien, nous voilà prévenu. Quelle est la deuxième ?

- Il s'agit d'un sauvetage d'un cas de maltraitance sur mineur.

Il ne précisera pas encore que la maltraitance fut exécuté par des Non-Maj et sauvé et adopté par un des leurs… et non des moindres.

De toute manière, avec ces révélations, il y aura forcément un suivi de l'enfant désormais. Pour s'assurer que l'histoire ne se reproduise.

Un silence général et compréhensif se fit : ils devaient prêter serment sur la confidentialité du sujet, pour la protection des mineurs.

"En tant que Membres de la cour de la Justice Américaine Magique, je jure solennellement de garder pour moi, et entre mes confrères, le sujet du jour confidentiel et en sécurité, pour le bien de l'enfant, si aucune menace n'est détectée."

Un a capella de voix entre la Présidente et l'assemblée se fit entendre. Tous jurant derrière la femme, la baguette levée comme elle.

- … Qui potentiellement sera porté à une plainte pour négligence envers pupille de la Magie, avec le recours du CIS. Une discrète sierra le mieux d'ailleurs. Mais vous comprendrez, après les différentes données.

- Parfait alors, distribuez-les à l'assemblée.

L'homme invoqua sa copie de l'entretien d'abord - ils feront au fur et à mesure - sous sa main, pour les présenter aux photocopieurs magique de la salle. Il s'agissait d'une techno-magie dont il suffisait seulement d'y faire passer vos documents, et ils apparaissaient en nombres exactes de personnes présentes, instantanément. Puis se redistribuer seul entre eux tous.

Un gain de temps appréciait dans ses salles de réunions notamment où l'on pouvait rester des heures et où ne voulait pas perdre de temps inutiles.

L'assemblée - qui reçurent chacun une copie à l'instantané sur leur table - commença à lire les comptes-rendus de Gringotts… et les premiers hoquets de surprises - comme les inspirations et gros yeux surpris par-ci par-là - ne tardèrent pas à se démontrer comme se faire entendre.

Qui aurait cru que le sujet d'aujourd'hui serait celui qui défrayait la chronique chez leur confrères de langues depuis Samhain dernier ?! Aka Harry Potter lui-même.

Mais tous savaient qu'au lieu de commencer par poser de questions stupides, qu'il valait mieux lire l'entretien entier, après la présentation et la signature des Gobelins dans l'affaire :

- Déclinez votre identité entière et votre date de naissance.

- Harry James Potter. Je suis né le 31 Juillet 1980.

- Pouvez-vous nous décrire les événements de la soirée qui vous ont amené à être considéré en tant que criminel en Angleterre ?

- Je me trouvais dehors avec mon cousin. Il venait de s'en prendre à un enfant plus jeune qui lui avait fait une remarque sur son poids et l'avait battu accompagné de ses amis avec qui il constitue les brutes de quartier.

... J'avais fait des cauchemars sur le meurtre de Cédric que j'ai vu de mes propres yeux au tournoi des trois sorciers juste avant la résurrection de Voldemort. Mon Oncle détestait se faire réveiller par mes cris et ne se privait pas de me le faire comprendre de manière percutante… J'avais passé une mauvaise nuit et j'avais passé la journée à faire des corvées et la cuisine comme toujours… donc j'étais fatigué et ça n'a pas aidé à ma mauvaise humeur.

... J'ai provoqué une dispute avec mon cousin, par frustration je l'avoue, quand il revenait de sa "campagne de respect" comme ils l'appellent. J'ai décidé de faire le chemin avec lui, comme il s'agit de l'enfant parfait pour ses parents, l'heure à laquelle il rentrait n'était jamais tard et si je passais derrière lui même de quelques secondes je savais que je le paierais cher.

- On a eu des mots et à un moment donné, et il s'est mis à se moquer de mes cauchemars de la mort de Cédric et comme quoi il était mon petit-ami. J'ai craqué plus vite et plus fort que d'habitude et j'ai sorti ma baguette mais je n'ai pas fait de magie. C'était que du bluff. Je savais que Dudley avait peur de la magie, à cause d'un mauvais épisode avant ma première année, donc c'était pour l'effrayer.

...Mais tout à coup dans le tunnel, il a commencé à faire froid et sombre, j'ai eu un très mauvais pressentiment. J'ai voulu m'assurer de ce que c'était mais mon cousin m'a mis un coup de poing en pensant que j'étais responsable de ce qui commençait à se passer et m'a fait perdre ma baguette alors qu'il faisait trop sombre pour voir ne serait-ce que nos pieds.

... J'ai fait un peu de magie à ce moment-là, dans la panique de ne plus avoir ma baguette, j'ai dit par pur mécanisme le sort "Lumos" comme si de la lumière pourrait sortir de mes mains… et j'ai eu la surprise de voir le bout de ma baguette s'allumer à deux mètres de moi avant de me jeter dessus.

- J'ai dit à Dudley de se bouger, qu'on devait sortir du tunnel à tout prix ! Mais un Détraqueur apparut devant nous. Je me suis retourné en criant à Dudley de faire demi-tour, mais, à mon horreur croissante, un deuxième Détraqueur nous encercla par où nous sommes venus. Et le sentiment de ne plus jamais ressentir de la joie un jour avait commencé à m'étouffer… j'avais de plus en plus de mal à penser, mais il fallait que je nous défende. J'étais le seul à pouvoir le faire.

...J'ai réussi le sort du Patronus et j'ai eu la surprise de voir une de mes voisines du quartier résidentiel moldu ou je vis chez mes tuteurs nous rejoindre en catastrophe. Et alors que j'allais ranger ma baguette, elle m'ordonna de la garder disant que si des Détraqueurs arrivent de nouveau elle ne serait pas capable de nous défendre, avant de m'apprendre qu'elle était en faite Cracmolle et qu'elle avait des directions de Dumbledore pour me surveiller et qu'elle n'était pas la seule à le faire.

... J'ai dû faire l'impasse sur ma surprise et mes questions car la situation était urgente et qu'en elle n'y répondait pas. Elle avait l'air trop choquée pour le faire, elle ne semblait pas m'entendre. J'ai dû traîner mon cousin jusque chez lui et j'ai failli me prendre une nouvelle raclée à cause de son état. Il m'avait accusé de celui-ci et ses parents ont toujours crû ses paroles comme celle d'Evangile. C'est quand ma Tante Pétunia a avéré l'existence des Détraqueurs qu'ils ont commencés à m'accorder un peu d'attention, sans m'accuser à tout va.

- J'ai reçu plusieurs hiboux dans la soirée au fur et à mesure de la soirée. Alternativement, entre le ministère - qui m'annonçait mon expulsion de l'école comme il s'agissait pas de la première fois qu'il se passait quelque chose de magique dans mes alentours - , et de personne qui font partie d'une organisation contre les Voldemort - qui me disait de rester chez moi en sécurité et de pas donner ma baguette à des représentants du ministère qui viendrait la cassez et m'arrêtez - , et que Dumbledore allait arranger les choses. Mon Oncle déteste les hiboux, qui sont une preuve du monde anormal d'où je viens comme il dit. Il a failli me frapper à cause d'eux alors qu'il était déjà en colère à cause de son fils qu'il considérait comme ma faute alors que j'avais sauvé son âme… et a même voulu m'expulser de chez lui.

...Puis j'ai reçu une audience disciplinaire, et un nouveau hiboux qui me disait de rester chez moi… Et la seul chose qui ait empêché mon Oncle de me jeter définitivement dehors fut une beuglante que ma Tante reçu à son tour… ça ressemblait beaucoup à une menace. Et elle a subitement changé d'avis sur mon expulsion de la maison et n'a jamais voulu me dire de qui venait la lettre.

- Avez-vous des soupçons sur qui aurait envoyé ces Détraqueurs ? Puisqu'au dernière nouvelle, ils étaient censés être sous le contrôle du Ministère Magique Anglais…

- Je crois que c'est Voldemort qui me les a envoyés.

- Pourquoi ?

- Il est dit que dans la Première Guerre contre lui, il avait réussi à avoir les Détraqueurs dans ses rangs. De plus, j'ai survécu à sa résurrection dans le cimetière de Little Hangleton, alors qu'il n'avait sûrement pas l'intention de me laisser en vie. Donc il est normal qu'il veuille me faire taire.

- Êtes-vous sûr de ce que vous avancez ?

- Ce n'est que ma réponse logique à tout ça. Je n'ai pas d'autres d'explications à ce que des Détraqueurs soient venus jusque Little Whining… à ma connaissance, avant de voir Mrs Figgs, j'étais le seul sorcier ou du moins qui avait des liens avec le monde magique.

- Bien. Vous nous dites plus tôt qu' "il s'agissait pas de la première fois qu'il se passait quelque chose de magique dans mes alentours"... il ne s'agit pas du premier incident magique que vous causez dans une zone moldue après votre entrée à Poudlard ?

- Eh bien l'été avant ma deuxième année un elfe de maison s'était introduit chez moi pour m'interdire de retourner à Poudlard comme quoi il y aurait un complot et que ce serait une année dangereuse… plus tard il y aura la réouverture de La Chambre des Secrets de Salazar Serpentard.

... Cependant, Poudlard était le premier endroit que j'ai pu considéré comme mon foyer et je refusais de rester dix mois de nouveau chez les Dursley. Alors l'elfe est descendu dans le salon et a gâché le dîner d'affaire de mon Oncle en faisant tomber par magie un gâteau sur la femme de son potentiel collaborateur. Puis un hiboux est apparu, et il se trouva que cette femme avait la phobie des animaux volants, ce qui m'a pas aidé à m'expliquer.

... Le pire c'était que le hiboux était venu pour me dire qu'il était interdit pour les sorciers de premier cycle de faire de la magie… information que j'avais omis de dire à ma famille car c'était la seule chose qui me protégeait d'eux, puisqu'ils avaient peur de la magie.

- Et pourquoi ce serait un elfe de maison qui viendrait vous prévenir d'un potentiel complot à venir ? brusqua la Directeur. Toute cette situation n'avait aucun sens. Si ce n'avait été le rituel, il aurait de sacré doutes sur toute cette folie.

- Je n'ai jamais vraiment réfléchi à ça.

- Et comment a-t-il pu être au courant ?

- La famille qu'il servait - Les Malfoy - était à l'origine du complot. Le père d'un camarade de classe - Lucius Malfoy, qui fait toujours parti du Conseil d'administration de Poudlard - a fait en sorte que la petite sœur de mon meilleur ami - Ginny et Ron - se retrouve en possession d'un journal qui a appartenu à Voldemort. Petit à petit pris possession de son âme à son tour pour vivre à sa place. Il voulait, avec le journal, se débarrasser de tous les nés-moldus de l'école.

- Est-ce le seul incident ?

- Non.

... Il y a eu un l'épisode l'été suivant avant ma troisième année, avec la Tante Marge : la sœur du mari de ma tante. C'est une femme très désagréable. Elle rajoutait toujours plus de corvées que j'en avais et aimait me les saboter pour me faire passer un tabac avec la bénédiction de mon Oncle. Elle répétait à tout va que j'étais un attardé mental qui ne méritait pas de vivre. Elle a plusieurs fois suggéré qu'elle se serait débarrassé de moi, comme ses chiots qu'elle noie quand ils ont une tare, si c'était sur le pas de sa porte que j'avais été abandonné.

...Un soir, elle avait passé son temps à donner des conseils pour mieux m'éduquer et à me descendre avec mes parents décédés, qu'elle croyait chômeur et prostituée, morts d'ivresse à cause de mes tuteurs qui le lui ont toujours dit. J'avais été tellement en colère au bout d'un moment qu'elle salisse leurs mémoires - alors qu'il avait donné leurs vies pour moi - qu'à un moment donné après avoir fait exploser des couverts, je l'ai fixé très en colère, et elle s'est mise à gonfler comme un ballon avant de flotter à travers le ciel de Little Whinging. Il a fallu l'intervention des Aurors mais j'avais réussi à m'échapper avant leurs arrivés sinon mon Oncle m'aurait fait payer.

- Où est-tu parti ensuite ? Personne n'a su où tu étais ? N'est venu à ta rescousse ?

- Je suis allé au chaudron baveur. C'est un point pour changer de monde à Londres très connu. J'ai eu une visite du Ministre Fudge - le même qui m'a condamné au procès - qui m'a dit de ne pas m'inquiéter pour cet éclat, tout est oublié... puis de rester au chaudron baveur pour les vacances, à cause d'un dangereux criminel qui se baladait à l'époque... avant que je sache qu'il s'agisse de mon parrain qui lui aussi était innocent et n'avait jamais eu de procès - et il est toujours fugitif et n'a jamais pu s'occuper de moi à cause de ça... Ahoui, ma meilleure amie Hermione a voulu m'aider mais elle était en vacances à l'étranger avec ses parents. Elle a voulu que j'aille chez elle en attendant qu'elle revienne mais j'ai refusé... et mon autre meilleur ami m'a déjà accueuillis après m'avoir sauvé avec mes frères de ma séquestration - après l'épisode de la Dame phobique aux hiboux.

- Ton parrain n'a pas eu de procès ? Et fut tout de même condamné ? Qui est-ce ?

- Sirius Black.

- Y-a-t-il un - non - d'autres incidents à déclarer après votre première rentrée ?

- Non.

- Donc, que nous résumons l'affaire, ce que vous reproche le Ministère Anglais est : en premier lieu un accident magique non de votre fait ?

- Oui.

- En second un incident qui implique de la magique accidentel ? Qui pourtant vous a été gracié par le Ministre lui-même ? Sans compter que les magies accidentelles n'ont aucune légitimité à être jugé, ni puni de quelconques manières.

- Oui.

- ... Et troisièmement, un incident qui vous autorise, par le Code Internationale du secret, d'utiliser la magie pour vous sauver la vie ainsi que celle de votre cousin… Est-ce bien cela ?

- Oui.

- Plus tôt, vous m'avez fait part d'un résumé des circonstances de votre audience qui vous ont amené en Amérique. Pourriez-vous, sous le sceau de vérité, me répéter vos paroles précédentes afin d'en vérifier et prouver leurs authenticités ?

- Bien sûr : j'avais eu un mauvais pressentiment qui a commencé la matinée du procès. J'avais le sentiment qu'il finirait mal quoique je puisse faire ou dire pour me défendre… Et mes sentiments ne firent qu'empirer au fur et à mesure du procès. C'était comme un instinct de survie qui essaie de vous prévenir quand vous faites quelque chose qui va vous être fatal… j'avais comme une sensation d'énergie magique couvant sous ma peau comme depuis des mois - je ne saurais pas dire autrement - comme si elle s'était préparée avec le mauvais pressentiment…et au moment de la condamnation elle ne se retenait plus… j'avais eu graduellement de plus en plus chaud malgré que sa n'était pas si désagréable et je me rappelle juste au dernier moment avant le noir d'un grand flash de lumière derrière mes paupières et d'un grand bruit sec… Je ne me suis même pas sentit m'évanouir. A mon réveil j'étais dans une chambre chez Monsieur Romain Walmart, un moldu.

- Ce sera tout. Le reste fera affaire d'autres enquêtes.

...

Les visages variaient entre plusieurs expressions durant leur lecture.

Beaucoup dans l'assemblée, si ce n'est pas tous, fronçaient des sourcils ou affichaient une mine scandalisée devant le nombre et les détails inquiétants faisant référence à la cellule familiale de l'enfant. Et ils ne comptaient même pas la nonchalance avec laquelle celui-ci les communiquait - malgré le rituel de vérité gobelin.

Dumbledore s'est fait connaître comme tuteur et surtout Mentor de l'enfant face au reste du monde… il est surprenant qu'il ne l'eusse jamais sorti d'un environnement aussi abusif ! Et encore il ne s'agissait que d'un échantillon, car le sujet de son interrogatoire ne concernait même pas son traitement chez sa ''famille'', mais sa condamnation par la justice Anglaise !

Et justement, d'autres sujets donnaient matière à réfléchir, malgré les efforts des gobelins à garder le cap de l'interrogatoire… ''Une baguette qui répond à propriétaire à distance'' ?!

Quel était-ce que cela ?

Autre choses encore… Il semblait qu'au dernière nouvelles, les Anglais maîtrisaient très bien leurs vilaines créatures là - ces Détraqueurs. Alors comment l'enfant c'est retrouvé à défendre, non pas sa vie, mais pire, son âme, face à ses funestes phénomènes ?!

Et tout aussi impressionnant, il était capable de créer un patronus corporel depuis sa troisième année !

Entre cela, la baguette autonome, et le transplanage d'une si grande distance même pas majeur, ni sans sa seconde maturation magique… ce jeune homme devait définitivement posséder un grand potentiel qui de ne demandait qu'à se développer !

- Hum… se racla la gorge Mrs Cunnings, voilà un cas particulier…

- Particulier vous-dîtes ?! Epineux vous vouliez dire sûrement ! lui répondit un homme aux cheveux plus sel que poivre à la mine sévère.

- Certes, renvoya-t-elle à son ami, Mr Harlock.

- ''Épineux'' ? Mon cher collègue, je me dois de vous demander d'augmenter le niveau de votre adjectif." Ardu '' me semble un bien meilleur mot représentant ce cas…. intervint avec une ironie sans méchanceté une femme semblant d'un âge moyen car ses cheveux blonds resplendissait sans aucune mèches blanche. Après tout nous attaquons un sujet qui est ni plus ni moins la coqueluche de l'Angleterre… et qui, à l'évidence sous nos yeux, n'a pas vécu une vie aussi choyé que le reste du monde sorcier auraient pu croire… Mais où était donc Dumbledore ? Voilà là, la question que nous nous posons tous. En revanche nous devons nous concentrer sur la demande d'asile de cet enfant.

- Vous avez raison Miss Williams, se reprit Mrs Cunnings. D'ailleurs, nous devons en savoir plus sur son procès dans le monde Anglais magique - comme si la présence d'un procès sur ce sujet de l'autre côté plus tard… comment de tels détails ont pu passé sous silence, alors que trois simples gouttes de véritaserum auraient suffi à le prouver innocent. Ils sont actuellement toujours à sa recherche en tant que criminel, et médisent encore sur cette soi-disante fabulade... or à la lumière de ce que nous avons, l'inverse est prouvé.

Un silence se fit, beaucoup penchaient déjà sur la décision de donner l'asile à un enfant qui en a besoin, mais les protocoles doivent être respectés.

- J'ai ici, intervint Mr Johnson, le procès en Angleterre magique, et celui du côté non Magique qui a conféré la tutelle de Mr Potter à son nouveau protecteur.

- Donc son gardien a déjà intenté un procès ?

- Oui.

- Donc la dernière réglementation est bien de notre côté. Il est protégé du côté Non-Maj, mais pas magique, d'où la demande de notre aide à son cas, revint Miss Williams.

- Tout à fait. C'est le problème.

- Dumbledore a-t-il essayé d'intervenir du côté magique ?

- Pas de nos recherches Miss Williams.

Elle hocha la tête.

- Je dis que nous devrions en référer à Mr King, intervint un autre.

- Assurément. Avoir notre agent de liaison au CIS en confidence facilitera le transfert sans intervention de politiciens anglais, explicita Mrs Cunnings.

- Mais nous devrions, à mon avis, lire les autres compte-rendu, continua d'expliquer sa pensée le plus jeune brun, aux yeux noirs, et dans un fringuant costume moldu, plus loin à la gauche de la Présidente du conseil.

- Bonne idée Mr Riley et que ferez-vous du cas de Dumbledore ?

- Nous aviserons en temps et en heure pour une plainte contre négligence envers un pupille et un à la fois Héritier ainsi que tromperie de la communauté magique… mais, je pense que nous devrons impliquer nos propres équipes sur l'affaire. Savoir si ce Mage Noir est réellement de retour - pour que l'enfant insiste autant, et ainsi si c'est le cas, pourquoi était-il aussi difficile de le démontrer pour les Anglais… car il s'agit là aussi d'un cas d'urgence. Plus à l'échelle d'un pays pays. Mais mondiale.

- D'autant plus qu'il leur suffisait de récupérer un souvenir, si il n'avait pas confiance, continua une rouquine à la peau mate plus petite que la moyenne. Pour aller plus loin dans cette tangente, je crois qu'il n'est pas désillusionné de dire que nous ne pourrons résoudre le cas de l'Héritier Potter sans que cela n'engendre un enquête sur toute les corruptions - que j'imagine - enchassées dans l'institut magie anglaise pour si peu de bonne foi envers un mineur de premier cycle.

- Assurément, Miss Kai… Et je pense avoir l'homme qu'il nous faut pour cette idée.

- A qui pensez-vous, Mr Coulson ?

- A l'un de mes protégés… intervint-il. Il a quelques autres sorciers lui-même sous la main, pour mener cette enquête dans la plus grande discrétion. Il aura les ressources nécessaire, je n'en doute pas.

- Rien d'illégal ? Que ce qui a été découvert ne soit pas discrédité…

- Non, non bien sûr. Il agit sous le couvert de la loi, rassura le vieil homme, aux cheveux blanc long jusque la nuque, semblant a peu près du même âge que la Présidente du conseil.

- Bien, trancha Mrs Cunning. Mais tout cela n'indique pas si certains son contre pour ou contre l'accord de sa présence sur le territoire Américain, et d'officialiser sa nouvelle identité de notre côté... Si certains sont contres, qu'ils se fassent connaître avec leurs raison, avant le vote.

- Nous avouons avoir une certaine réticence… se fit entendre un nouveau participant de l'assemblé.

- ''Nous'', Miss Malfoy ? Laquelle ?

- Oui, ''Nous'', prit la parole un homme fin au cheveux blonds cendré qui tirait sur le châtain, à la droite de la blonde très claire.

- Mr Nott ?

- Vous n'êtes pas sans savoir que la situation tendu dans nos pays d'origine peuvent nous impacter… D'un côté comme de l'autre, entre Dumbledore n'étant du même bord politique de nos relatifs, et celui de ce Mage Noir ou de nos familles qui ne sont pas particulièrement satisfait des cas rejetés comme les nôtres.

Oui c'était cru. Mais il fallait les termes.

Et cela faisait si longtemps qu'ils étaient dans leur situation, que cela ne les touchait plus, émotionnellement parlant.

- Que craignez-vous ?

- Un intérêt dangereux pour nos personnes, nos familles par la même occasion.

- Allons, cela a peu de chance d'arriver… vous savez que la lubie de ce nouveau Mage Noir n'a jamais atteint les consciences de nos territoires. Ni pendant la Première, et encore moins possible pour la deuxième - si existante.

- Certes, ses idéaux non, mais les serviteurs d'un coté, dont fait partie nos jeunes frères, ont des jambes qui le leur permettent… et des bras finit d'une baguette pour nous atteindre ,se décida à intervenir la blonde. Tandis que de l'autre, nous avons un vieil homme dont nous nous avons tout constaté la possessivité envers ce garçon, et qu'il, pourtant, même en semblant l'avoir négligé, ne va pas non plus rester les bras croisés s'il savait que son… élève - sa voix insistante démontrait pour ceux qui la connaissait bien qu'elle avait de sacré remarques à faire sur ce sujet si on lui poserait la question - est chez nous, il pourrait tenté de nous mener une guerre aussi.

Un silence se fit.

Méditatif.

- Donc vous n'êtes pas pour l'accueil de cet enfant parmi nous ? refit une autre voix.

- Ce n'est pas ce que nous voulons dire Mrs Vallurupalli, capta-t-elle le regard bleu, plus sombre que les siens, d'une dame à la coupe garçonne et au cheveux noir de geai. Nous ne voulons empêcher la protection, d'un garçon, qui à l'évidence en a besoin. Nous incitons juste à la prudence et la prise de mesures qui nous assurerons pour lui - comme nous et nos famille - la sécurité de nos vies.

- Nous devons pas juste l'accueillir tel quel, ajouta sa part, Nott. Mais s'assurer de la confidentialité du transfert, de celui des documents officiels, des parties concernées comme de sa personne… si des anglais à la loyauté plus forte pour l'autre côté de l'Atlantique soient enrollées et agissent à notre insu, ou encore si Gringott d'Angleterre puissent trouver sa localisation et la partager à l'administration anglaise sous possible contrainte… lista l'aînée de la famille d'Outre-Atlantique.

- Accueuillir l'enfant parmi nous serait un honneur moral comme politique, dont beaucoup ont consciences, continua Miss Malfoy, malgré sa mauvaise réputation actuelle imméritée dans son pays d'origine. Mais si nous nous assurons de tout ce genre de détails, il n'y a pas de raison que les choses puissent mal tourner… en incident diplomatique, par exemple… ou une guerre ouverte, au pire des cas.

- A l'évidence, pour l'instant Gringott semble s'être assuré que son voyage inoportun et son passage chez eux ne puisse être tracé… comme dommage qu'il n'est pu atterrir chez moi de tel manière… marmonna Mr Coulson.

Mais beaucoup l'entendirent. Dont la blonde Malfoy, qui comme toujours lui adressa l'un de ses sourires les plus chaleureux, réservé qu'à lui.

- Oui oui… tout le monde connaît votre tendance à protéger les petits moutons noirs qui vous passent sous les yeux… taquina, Mrs Cunnings, son ami de longue date.

L'homme eut juste un sourir fier en guise de réponse, comme si le mérite d'avoir envoyé un homme sur la lune lui était attribué.

Et pas comme si on se moquait de lui.

Pas méchamment, bien sûr, mais il savait que malgré les critiques qu'il pouvait avoir dans son dos, cela ne l'arrêterait pas - lui-même n'ayant jamais eu d'enfant naturel, il était fier de ceux qu'il avait pris sous son aile.

- Donc je résume… reprit-elle. A part vos… fortes recommendation sur la discrétion du sujet vous n'êtes pas contre son accueil ?

- Si nous prenons les mesures nécessaires, il n'y a pas de raisons de ne pas le faire, détourna dans l'autre sens Nott.

Après tout, même s'il se sentait pleinement américan désormais, il n'empêche qu'il a fait sa scolarité dans la Maison du Serpent Européenne. ''Prudence'' et ''Réserve'' y etaient les maîtres mots.

- Et comment pourrait-on refuser l'accueil d'un enfant dans le besoin ? Fit rhétoriquement son ancienne camarade de Maison, sur le même schéma que lui. Dans un pays qui en a fait de même pour nous ?

- Ceux qui ont des possibles liens avec l'Angleterre n'y voient pas d'inconvénients non plus ? fit-elle un tour de l'assemblé. Je parle notamment de vous, Mr Abbott, Miss Fawley, Mrs Selwyn... et tout ceux que je ne citerais pas.

- Je pense que Miss Malfoy et Mr Nott ont tout dit... intervint la plus jeune en regardant ses autres collègues.

Des hochements de têtes se partagèrent.

- Alors procédons au vote pour l'accord de l'Héritier Potter sur le territoire Américain et l'officialisation de sa nouvelle identité : ceux qui sont "pour" lèvent la main…

Et il regarda la dirigeante, attendant son accord pour le reste des documents.

- Mr Johnson, si vous pouviez… pas besoin de finir sa phrase, la demande était explicite.

Mais personne ne sut qu'une fois les documents en mains, certains se surprendrait des envies de meurtres envers la communauté Non-Maj malgré les origines de certains… tout autant qu'envers la société de leurs confrères anglicistes, ou leur relation fut jusque-là pacifiste.


- Maintenant, vous voilà avec votre nouvelle baguette… il va falloir vous entraîner. Revenir ce soir pour l'essayer chez nous vous convient-il ? proposa le Directeur. Nous y recevons très peu de clients, vous resterez inaperçues même sans glamour…

Tony se tourna vers sa nouvelle responsabilité pour avoir son avis.

Mickaël considéra la proposition.

Les Techno-magiciens n'avaient pas fini de protéger la tour des chocs possible entre les ondes de magie et les fréquences électro-magnétiques de la technologie moldu… il fallait en plus qu'ils composent avec la magie Gobeline qui se trouvait sur ses appartements cachés - qu'ils avaient déjà fini de construire... Mais il aimait bien habiter actuellement à Malibu avec une nouvelle figure parentale qui voulait de lui…

C'est vrai qu'il serait plus prudent de s'entraîner ici.

Il partagea son accord à voix haute, et décidèrent tous de revenir pour dix-neuf heures. Il pratiqueront pour une heure un large panel de sort les plus usités.

Sur le chemin du retour, Mickaël repensa à son nouvel appartement à New-York - ou tout premier selon le point de vue. Ils décidèrent qu'avec les gens qui entraient et sortaient de chez son père leur secret sera mieux gardé… si l'entré de ses appartements se fait par le Laboratoire, puisqu'il s'agissait du seul lieu où Tony avait une tranquillité totale.

Et il ne choquerait personne ainsi en y ''passant'' son temps alors qu'il serait chez les appartements de son fils. Un sort d'illusion sur ses portes de verres et une alarme dans les appartements de son fils et le tour est joué !

Oui.

Tony s'était très bien adapté aux méthodes sorcières qui s'associaient très bien à son imagination débordante.

Une fois rentré à la villa, Tony lui pris le livre de contes et lui demanda de l'attendre une fois couché ce soir… il avait une surprise.

Avant de détourner le sujet sur le repas de ce soir.

Il avait fait trop vite pour que Mickaël ne puisse retourner sur ses projets en tête, mais il fut obligé de le suivre lorsqu'il constata qu'il se dirigeait seul vers la cuisine pour le repas de ce soir.

Il eut déjà l'occasion de constater les talents culinaires de son tuteur, et il était trop dangereux de le laisser seul dans ces lieux qui furent longtemps à une période, ça torture et libertés à la fois.

Il avait toujours aimé cuisiner.

Et avoir vu Tony raté un simple mugcake lui donnait encore des frissons au souvenir, c'est pourquoi il s'empressa de le rejoindre très rapidement pour ordonner les choses.

…oOo…

- Non vraiment… j'apprécie vraiment les Gobelins. Je ne comprends pas les préjugés des Anglais… ils sont francs et efficaces. Quoi de mieux dans le monde des affaires ?

- Oui je m'en suis rendu compte aussi…

- Certes, ils ne cachent pas aimé l'argent, mais c'est mieux que les hommes - ou devrais-je dire "humains" désormais ? - d'affaires véreux qui se préoccupent plus de toutes les manières retorses d'extorquer ceux des autres dans qu'on leur puisse reprocher.

- Tu en as eu ton lot j'imagine…

- L'État lui-même ! Parler sans détour politique à tous les coins de phrase est agréable. Mais ne t'inquiètes, ajouta l'adulte, tu vas apprendre au fur et à mes-

Soudainement Tony s'arrêta, la mine incrédule :

- VOUS ?! ICI !? S'écria horrifié son père, alors qu'ils venaient d'entrer dans la banque.

Il se tourna alors, et pensant découvrir quelqu'un de visiblement problématique...

Il ne vit qu'un homme.

Vêtu d'un costume mold- non, Non-Maj, tiré à quatre épingles. Pâle, les yeux bleu acier, une calvitie qui avait débuté sur des cheveux bruns… et un air surpris de celui qui arrive rarement à l'être.

- A l'évidence, je devrais vous retourner la question Mr Stark… reprit un air affable son faisant-face.

Tony n'en croyait pas ses yeux… L'adjoint du chef des Men In Black dans le monde magique !

Où allait le monde ?!

Fin chapitre.


Alors ? Sacré rebondissement que NOUS avons là !

Ces personnages m'ont moi-même surprise en entrant dans l'histoire ! Je n'avais aucune idée de leurs existences avant ce chapitre ! Ils ont voulu s'incruster sans mon accord ! Incroyable XO ! Vous me croyez ?! XDXDXD

Avis aux avis aux reviews !