Bonjour Bonsoir !
Voici le nouveau chapitre ! Je fus très occupée dernièrement donc je n'avais pas le temps de mettre en ordre ce chapitre car vue qu'ils sont dispatchés un peu partout, je ne retrouvais plus où est-ce que j'avais mis les deux parties ! Je ne parle même pas de toutes les inspirations de "dernières minutes", de modifications et de corrections qui m'ont fait continuer d'écrire un peu plus de 1000 mots en plus, au lieu de l'avoir posté vers les 18 heures alors qu'il est 23h45 alors que j'écris cette intro ! XD XD
Désolée des fautes, elles ont trouvé un passe d'immunité dans un marché noir, du coup j'ai pas pu les arrêtés !
Enjoy !
*Faut pas hésiter à regarder mes autres histoires aussi : "Un Chemin Différent" (HPxMarvel), "Rabastan et Gabriella: Quand on est frappé par un coup de crème glacée" (HP solo), "Un monde parallèle vous dîtes! " (HP solo en double XD), et la petite dernière ! : "Extended life..." (Marvel solo)
Ils sortirent, en rang de deux par deux, du bâtiment A - pour Alpha ou Administratif – qui étaient le plus à l'ouest de tout le terrain sur lequel l'école a été construite, ils s'y trouvaient la Salle de répartition évidemment mais également les salons professoral, toute l'administration, avec la doyenne au plus haut. De plus, une annexe de stockage d'archives au bout du bâtiment, inaccessible aux élèves à moins d'une justification et d'une autorisation présentée.
Pas loin à droite était le bâtiment Bêta dédiée aux élèves : la structure abritait les locaux de l'ACEM – Association du Corps des Etudiants Magiques avec un Président – des salles de permanence si la météo ne permettait de rester dehors ou si les élèves ne souhaitait simplement rester à l'intérieur, des salles de travail, de repos accompagné de beaucoup meubles qui le permettait comme de très bon canapé et fauteuil confortables tel une salle commune extra large, une salle de jeux était également présente avec des jeux de société fournis par l'établissement ou en dons des élèves… et des salles de détention en cas de retenue, ce que personne ne souhaitait évidemment… Là aussi se localiser la cellule anti-harcèlement et d'aide de toutes sortes entre étudiants. Les élèves grâce à ce système avait une certaine marge d'action, plus grande qu'un préfet classique, surtout pour le Président des élèves qui étaient censé être le meilleur de l'école selon une liste de critères réfléchie, mais tout devait être consigné et amené aux services des professeurs pour s'assurer de la justesse des actions. Et, arrivée à un niveau, c'était aux professeurs d'intervenir.
Encore à droite, se trouvaient celui de la cantine qui longeait toute la lisière de son côté de terrain, et qui d'ailleurs, au vu du nombre d'élèves, ne permettaient pas que chacun se sert mais plutôt par une carte à chaque place des longues files de tables de cantine pour commander les plats proposés du jours.
En face de celle-ci se trouvait aussi les dortoirs pour les étudiants inscrits en internat. lui était en externat.
A la gauche du bâtiment A se trouvait le bâtiment nommé S, dit des matières ''Scientifique'' et ''à hauts risques'', donc le plus sécurisé de tous. Il y avait des salles de potions et de chimie, faites de murs en plomb et lourdement bardés de sorts, au rez-de-chaussée équipés comme celles de chimie chez les Non-maj : flamme bleue, bécher, entonnoir, baguette de verre, des erlenmeyer, tubes à essais, des tubes de bi directionnels en verre et des tuyaux en plastique, des condenseurs et éprouvettes, thermomètre… qui lui fera très certainement bizarre de les accompagner de chaudrons et d'ingrédients magiques ! Le bâtiment était bardé de runes.
On pouvait voir aussi quelques blouses accrochées sur un portemanteau dans la salle, qui fait partie des effets scolaires obligatoires des deux matières, en cas d'oublies des élèves.
Les bureaux étaient faits en plastique renforcé et protégé de tous les sorts et un évier pour se laver les mains se trouvait au bout de chacune. Les murs étaient faits de verres et qui laissaient entrer toute la lumière du jour et dont rien n'échappait à personne.
L'intérieur étaient visibles au travers des fenêtres, mais non l'inverse, afin de garder toute la concentration que nécessite cette matière dangereuse… Les étages du dessus étaient pour les runes, l'arithmancie, les maths, la science physique…
A plus loin encore, quasiment à la lisière de la forêt se trouvait le bâtiment Nu pour toutes les matières en rapport à la nature général : Botanique, Soins aux Créatures Magiques avec leur enclos dans la forêt et même un lac créé par magie pour les créatures sous-marines inaccessible aux Non-maj, comme tout le territoire de l'école jusqu'à Cascade Lake – de l'état de l'Idaho – , Science de la Vie et de Terre, Médicomagie.
Ils n'allèrent pas plus loin…
Apparemment Miss Evanna Miller devait être professeur du secteur Nu puisqu'elle coupa la grande allée par le petit chemin qui menait aux lieux.
Bien ! Il était très heureux de commencer par un lieu qui rappelle la nature, cela l'apaiserait certainement. Il avait toujours aimé les Créatures Magiques et si en plus leur classe donnait sur leur forêt et le jardin botanique ce serait le rêve !
Ils entrèrent dans le bâtiment qui était d'un vert anis lumineux par les rayons du soleil de 10h qui traversaient les murs fenêtres et chauffaient agréablement la peau. Cela donnait l'impression d'être à moitié dans un établissement scolaire et dans la nature !
Il avait eu un coup de cœur en visitant la première fois avec son père et il était définitivement heureux que sa professeure principale soit d'ici… l'air doux de son visage devait sûrement être à la chance de l'habitude à fréquenter un tel lieu tous les jours.
Il le serait aussi !
Ils continuèrent au fond des classes du rez-de-chaussée avant que Miss Miller ne pointe sa baguette sur la serrure pour la déverrouiller de son empreinte magique. Elle fit entrer toute la classe et…
Bingo ! Sa classe donnait bien sur une serre… et pas n'importe laquelle !
La serre N° 16 !
Celle qui accueillait la plupart des plantes exotiques toutes les plus colorés les unes que les autres, de quoi avoir l'impression d'être en vacances toute l'année ! La classe de rêve !
Il s'installa côté baie vitrée, tout guilleret, tout en s'empêchant trop de le montrer, histoire de ne pas avoir l'air déranger.
Une fille le rejoignit, une masse de boucles noires couronnait son visage en teint hâlé plus léger que le sien - qui lui même l'était plus que son père - , arborant un air neutre mais ses yeux bleus, à la limite du blanc, laissaient transparaître de l'espièglerie.
Une fois qu'on passait le possible malaise… Il apprécia tout de suite l'aura qu'elle dégageait !
Une sorte de force tranquille, comme une rivière calme mais déchaînée si elle le décidait. De son avis, elle partageait quelques traits de l'héroïne du film que son père voulait lui faire voir pour sa culture… cinq sœurs de l'Angleterre du XIX° siècle, où une mère désespérée de n'avoir aucun héritier et que des filles à marier, avait tenté de le faire pour la cadette avec un homme d'église lourdaud mais qui avait fini avec un homme qu'elle détestait au début, et son aînée avec l'ami du concerné… c'était quoi le nom déjà ?
"Orgueil et Préjugés". Elle avait l'air aussi sympathique.
Miss Miller avait fermé la porte maintenant que tout son petit monde était entré et allait devant son bureau pour continuer les formalités de cette première journée !
Le soleil qui traversait également la classe après la serre lui donnait une aura naturelle incroyable ! Ses cheveux d'un blond bouclé décoiffé légèrement qui donnait l'impression de sortir d'une promenade énergétique à travers la brousse, semblaient de fil d'or et d'émeraude par les rayons du soleil qui se tentaient de vert à travers les feuillages ajoutés à l'image.
Si ses vêtements, une jupe à carreau blanc et jaune soleil plus une chemise vert clair – qui lui donnait encore des aires d'étudiante –, étaient remplacés par une tenue de fées tel que l'on pourrait le voir dans les contes, on pourrait la comparée à une dryade ou une fée des forêts vu à la loupe. Il manquait juste la poussière de fées qui les suit normalement en tout déplacement ! Ses yeux bleu-vert était aussi doux que son sourire.
D'ailleurs en le regardant, il vit qu'elle s'apprêtait à parler, un enthousiasme enfantin se dégageait de sa personne :
- Bonjour chers élèves !
- Bonjour Madame ! clama la classe en cœur.
- Je me présente, je suis Miss Evanna Miller, Professeurs d'Histoire... Avec un diplôme reconnu double en la matière. J'en ai également un en Créatures Magiques, de même….
Mickaël avait appris que le terme de "double" en Amérique définissait sa reconnaissance dans le monde Non-Maj, comme la plupart des études pour ne pas attirer l'attention dans un pays aussi grand que le leur - dans son pays.
- Je serais votre Professeur Principal pour cette année ainsi que d'Histoire de la Magie. J'aime les animaux, les fruits exotiques et les endroits ensoleillés pour des vacances parfaites ! Et ? En quoi cela vous cerne-t-il, pensez-vous ? Parce que nous allons tous faire connaissance également avant de parler paperasse et compagnie pour bien commencer la journée ! déclara leur professeur clapa-t-elle des mains .
Voilà qui les mit tous dans le bain !
Elle commença à interroger chacun des élèves, au hasard plutôt que de suivre les places de classes pour plus de surprises, et leur demander trois informations qu'il souhaitait bien partager.
- Tessina Holmes ! A votre tour !
Et ce fut sa voisine qui s'y metta :
- J'aime le basket… je suis la plus grande supportrice de mon frère dans l'équipe de notre école, bien évidemment ! Je lis ou regarde le plus souvent des thrillers ou romans policiers… et la peinture fait partie de mes hobbies !
Tout le monde frétilla à la mention du basket - plus encore que le Quidditch.
Le sport le plus apprécié ici, c'est vrai. Son père lui avait promis de l'y emmener. Et l'avait fait.
Il avait été surpris au début lorsqu'il vit qu'il existait des Championnat Magique Interne de Basketball - rien que pour ce sport.
Et que les fans suivaient autant la ligue Non-Maj que Magique.
Il était sûr qu'à part Dean, il n'avait plus entendu de sorcier originaire ou ayant des liens avec le monde Non-Maj continuer à suivre un sport Non-Maj avec autant de ferveur même après avoir découvert le Quidditch…
Miss Miller continua encore et il en apprit sur ses camarades de classe plus que ce que jamais il n'apprit sur les siens en Angleterre : certains aimaient la danse, d'autres avaient des frères et sœurs - plus jeunes ou plus vieux - à Salem ou dans d'autres institutions magiques, ils aimaient telle ou telle activités… beaucoup le basket !
Des choses d'une banalité… mais qui était en somme inhabituellement tranquille pour lui, mais tout aussi rassurant.
Tout devrait bien se passait cette année pour lui norma-
- Mickaël Stark ! C'est le vôtre !
Tous se retournèrent vers lui comme un seul homme.
Il sentit - très surpris - un léger étau au niveau de la poitrine. La scène ressemblait bien trop à ce qu'il a pu vivre de l'autre côté de l'Océan - surtout en deuxième année. Il n'avait interagie avec peu de personne encore jusqu'à aujourd'hui depuis son changement : son père, les gobelins, Maître Ashin et Phil. Ce fut comme une claque qu'il prit ce moment de-
Il sentit un coup de coude dans ses côtes. Pas assez pour lui faire mal, mais le faire réagir. Il ne regarda pas sa voisine et se concentra sur leur professeur pour ne pas bégayer :
- J'j'aime les fruits exotiques, le Quidditch et- et passer du temps avec mon père.
Bon ça devrait passer, il n'a pas sentit son visage trop chauffé. Les gens y verront là quelqu'un du genre famille… mais pour lui son sens était plus profond.
- Bien ! À vous Miss Rodriguez !
La fille maniérée qu'il avait remarqué plus tôt s'y metta à son tour, faisant voler ses cheveux à moitié rose de sa main, avant de répondre : "Moi j'aime…" pour que le tour continue.
- Est-ce que ça va ? Chuchota une voix à sa droite.
Il sursauta légèrement sur sa chaise avant de regarder sa voisine qui l'avait réveillée de son blocage traumatique plus tôt.
- Eu-oui ça va… merci, d'ailleurs, pour toute à l'heure, rosit-il des joues.
- T'inquiètes pas ! continua-t-elle sur sa lancée avec un clin d'oeil.
Il lui sourit discrètement en retour.
Par contre son blocage lui restât en tête.
Est-ce le genre de choses qu'il doit partager à Mr Mikkelson ? Son psychologue.
L'heure suivante fut finie sur les présentations.
– Maintenant que nous avons fait les présentations oral, je vais vous demander de prendre une feuille et un stylo, où vous inscrirez votre nom de famille votre prénom, votre date de naissance et votre classe pour vous retrouver… mais surtout vos objectifs, vos problèmes quels qu'ils soient - santé dont vous pensez je devrais être au courant, famille, vos particularités magiques,... -, si cela vous pensez pourrait impacter votre scolarité… et toute chose que vous pensez nécessaire à partager. Je garderais bien sûr vos confidences pour moi, pour qui le demande je le partagerais aux personnes nécessaires compétentes, si je juge le besoin ou si vous en faîtes la demande… Autant vous prévenir également, la distribution des visites médicales seront faites dans peu de temps.
La classe écoutait religieusement.
- Ensuite… La pause déjeuner ! sourit-elle. Et après, nous ferons une visite de l'école, comme toujours pour les derniers nouveaux arrivés au cas où ! Puis nous nous occuperons de vos documents à remplir chez vous plus tard cette après-midi, avant votre retour à domicile… Cela me semble être une bonne suite de programme pas vous ?! joint-elle ses mains en moine sur son torse.
Elle sourit face à leur assentiment silencieux, et les incita à sortir une feuille et un stylo pour le reste de l'heure.
Elle aimait bien faire léger pour la pré-rentrée, et savait que cette demande terminerait en temps de jeux discrets entre voisins pour discuter et passer le temps… et les pousser inconsciemment à faire connaissance le reste du temps en trop qu'elle leur fournissait.
Le plus souvent les voisins de la même table allaient ensuite manger ensemble.
…
D'ailleurs…
- On va manger ensemble ? Intervint Tessina avant que Miss Miller les fasse sortir de la classe, pour les diriger jusqu'au self.
- Euh oui… pourquoi pas, lui sourit timidement Mickaël.
Il ne s'attendait pas à se faire inviter aussi vite… mais jusque-là ça se passait plutôt bien.
- Cool !
Et elle n'en dit pas plus, alors qu'il continuèrent leur chemin jusqu'au self.
Ils avaient déjà tous leur panier repas.
- Et vous voici au self. Vous pouvez vous installer ou vous souhaitez, mais je vous prie d'être dans le self à treize heures quinze à trente pas après, pour que je puisse venir vous chercher à l'entrée… je vous appellerai. Vous pouvez y aller. Bon appétit !
Un concert de réponses tout aussi enthousiaste lui fut renvoyé.
Et les enfants libérés se déplacèrent vers les portes vitrées multiples pour se sustenter lors de l'heure et demie à venir.
- Viens, j'ai un bon spot au self que je prends d'habitude, l'invita sa voisine en lui prenant la main.
Il n'eut pas le temps de répondre, elle l'avait déjà entraîné derrière lui !
Ils traversèrent d'un bon pas un bon trois quart de la cantine avant d'arriver à son fameux lieu.
Et il ne fut pas déçu !
- Alors ? C'est superbe hein ? Tu veux manger à l'intérieur, sur cette vue ? Ou on va dehors ? Mais sous les arbres parce que y'a du soleil et la fraîcheur du lac ne va pas faire des miracles non plus ! s'exclama-t-elle joyeusement.
- J'aime bien l'idée d'aller manger dehors…
Aussitôt-dit, elle ne lui laissait pas le temps de lambiner ! Elle empoigna son poignet et l'emmena illico aux baies vitrées pour les traverser ! Puis se dirigea sous les saules pleureurs verdoyants.
Il se tourna durant leur marche - enfin la course presque - et remarqua que derrière lui quelques étudiants avaient décidé de manger au bord du lac en contrebas.
- Je t'en prie ! Installe toi ! lança-t-elle avec un geste de la main.
Elle s'affala elle-même dans une ombre plus grande du saule, sortit de son sac un panier repas et sa boisson, pour commencer à manger.
Il remarqua alors sa baguette qu'elle avait posée à côté d'elle.
Le bois semblait presque métallisé. Et quelques pierres qu'ils ne pouvaient distinguer d'ici.
Il se demanda si elle avait fait sa baguette chez Maître Ashin aussi, se rappelait-il de son propre passage, ou si elle l'avait fait chez un autre fabricant artisanal. Lui-même se rappelait encore de son passage chez lui.
Après tout, la présence des pierres indiquait qu'il ne s'agissait pas d'une baguette générique des quatre grands fabricants du pays.
Il l'imita donc et ils commencèrent à déjeuner dans un silence relativement confortable.
Il fut un peu surpris qu'elle ne commence pas de discussion. Elle semblait vachement énergétique tout de même… il s'attendait à ce qu'elle le bombarde de questions à peine assis.
Ou du moins un silence d'aussi vite sans avoir posé de questions sur ton compagnon… il s'attendait encore moins venant d'une fille.
Elle ne le fixait pas non plus pour qu'il parle le premier. Elle regardait le lac. Donc il ne sentait pas oppressé non plus par un silence qui attendrait qu'on le meuble.
Il se dit que ce serait pas mal de commencer, histoire de ne pas paraître asocial dans cette nouvelle vie. Après tout, il n'avait plus de Dudley ou de Malfoy pour lui gâcher ça.
- En quoi est fait le bois de ta baguette… le bois à l'air métallisé, c'est joli.
Alors qu'elle avait levé la tête vers lui de son sandwich, elle avait brièvement regardé sa baguette entre-temps, avant de le regarder à nouveau et lui répondre :
- Elle est faîte de sycomore, de vigne et de tilleul argenté… trente-et-un centimètres. Et pour le style, pour rappeler le nom du tilleul, le fabricant a ajouté une touche de fantaisie pour qu'elle semble métallisée et soit assortie à mes yeux. D'où sa couleur gris-bleu.
- Et les pierres ? Si ce n'est pas indiscret.
Il semblait avoir reconnu la pierre de lune en potion et en divination de ce qu'il avait lu dernièrement après son passage à la boutique.
Elle lui sourit, énigmatique. Il eut du mal à ne pas se focaliser sur ses yeux justement, sortant vraiment de l'ordinaire. Comme sa baguette. Leurs baguettes.
- ça, je vais le garder pour moi… son ton amusé lui fit comprendre qu'elle n'était pas dérangée de ses questions pour un sou. Mais tu peux le déduire en sachant le nom des bois de ma baguette…
- Oh.
Il n'avait rien d'autre à dire. Et le silence reprit.
Cela dura jusqu'à qu'elle entame son petits panier de fruits rouges :
- Alors ? Cette rentrée ? Tu en penses quoi ?
Elle regardait toujours ses fraises.
Néanmoins il sursauta face à ces paroles soudaines.
- Hum pardon ? Excuse moi j'avais la tête ailleurs… se frotta-t-il la nuque.
- La rentrée. Tu en penses quoi de la prof, de la classe… elle a l'air cool non ?
- Heu Ouais ! La prof à l'air géniale.
- Ouais, mon frère il l'a eu il y a deux ans. Il a dit que s'y elle se trouvait dans sa classe après tes cours, si tu as des devoirs à faire, tu peux venir les faire dans sa classe - elle sort même des tables et des chaises dans la serre ! - le temps qu'elle y soit et elle pourra t'aider personnellement… pas obligé d'aller dans les salles d'études ou la bibliothèque. Mon frère m'a dit que c'était cool comme ambiance de travail…
- Oh ouais ? Ça donne envie c'est sûr…
Ehbien elle a commencé, il se doit de rebondir.
- Alors, comme ça tu as un grand frère ? Début-il hésitant. Il est à Salem aussi ?
- Oui ! il s'appelle Sergueï. Il à trois ans de plus que nous !
Son enthousiasme était celui d'une petite sœur qui portait avec fierté son statut. Est-ce en rapport au basketball de toute à l'heure ?
- Donc il rentre en septième année ?
- Ouais ! Je te le présenterais si tu veux !
Et là elle arbora rapidement un sourire… énigmatique ? Et amusé ? Ou avait-il mal vu ?
Son regard brumeux et flottant ne l'aidait pas à déchiffrer ses expressions.
- Ils sont beaux mes yeux hein ?
Il s'était fait surprendre à les fixer. C'était inconvenant ! Il tenta tout de suite de s'excuser pour ne pas se la mettre à dos qui sait ? Il ne voulait pas retenter l'expérience Malfoy !
- Avant que tu te répandes en excuses, ce bleu très - voir trop claire - s'appelle "le brume azuré", c'est une particularité qui apparaît de temps en temps dans ma famille. Donc t'inquiètes pas, tu n'es pas le premier à être perturbé !
Et elle éclata de rire après ses détails. Voilà qui était un soulagement.
Autant qu'elle ne semblait pas se vexer aussi vite qu'une autre, que son rire qui détendit encore mieux l'atmosphère.
- Je te prie de m'excuser, je tiens quand même à le dire. Fit-il contrit.
- Si tu tiens tant à t'excuser, tu peux toujours répondre à une question pour moi…
Et elle le regarda avec un air de malice et de quelque chose qui le fit un peu suer sans savoir pourquoi.
- Quoi- Hum quoi donc ? Sa voix avait un peu déraillé.
- Et je sais que tu t'attends à une remarque de quelqu'un depuis ce matin, tu es beaucoup trop nerveux… autant crever l'abcès tout de suite : Pourquoi donc, après quatre ans à Salem, je n'entends parler - et ne voit - que maintenant le fils et sorcier de surcroît du grand Tony Stark alias Iron Man dans une institution Magique…?
Et elle mis bien l'accent sur tous les mots qui lui posait problème selon elle...
Oh non.
Il n'allait finalement pas y couper.
…oOo…
- Monsieur.
Silence.
- Monsieur.
Silence.
- Monsieur.
Silence.
- J'ai reçu un parchemin électronique qui m'indique que Mickaël a été hospitalisé d'urgence a-
QUOI ! Comment ?! Son fils ! ! !
La plante qui se languissait à travers le meuble, qui finalement se trouvait être un humain, se redressa à une vitesse phénoménale de son support.
- Où est mon armure !? Vite ! il faut que j'y-
- Monsieur, vous avez le contrat avec Mr Varajin Santi, un listing de nouveaux employés à affiner avec Miss Potts. D'ailleurs veuillez vous y mettre ou Miss Potts pourrait s'exaspérer.
Plaît-il ?!
Il se figea dans son salon face à la nouvelle salve d'informations sans intérêt qu'allongeait Jarvis, à côté de son fils, à l'HOPITAAAL ! ! ! !
- Pourquoi tu me parles de Pepper alors que Mikaël-
- Mikaël n'a rien, Monsieur. C'était pour que vous réagissiez. Voilà une heure trente, depuis que vous êtes revenu, que vous vous êtes affalé sur la première chose qui vous a entravé les jambes et que vous végétez sur le canapé.
- Jarvis ! s'écria-t-il outré de s'être fait avoir.
Espèces de fourbe !
Mais-
Mais-i-nen-navait-pas-envie-euh !
- Pensez à Mickael, qui reviendra de sa pré-rentrée en pensant à vous raconter sa journée qui l'a silencieusement angoissé mais qui trouvera un père qui n'a rien fait de sa journée… il pourrait croire que c'est de sa faute. Comment l'expliqueriez-vous à son psychologue ? la voix désincarnée de Jarvis l'interrogeait.
Rhétorique, bien évidemment.
Il devra finalement travailler pour ne pas l'inquiéter.
Tony étudia les dossiers sous la main…
Il rentrait tous dans le cadre. Les connaissances sont là. Les compétences sont là. L'expérience aussi.
Comme toujours, des gens génériques.
Jamais un qui sortait du lot.
C'est ce qu'i- Comment QUOI ?!
Il ose !
"Expérience de cinq ans chez Hammer Industrie"
Et ça postulait ensuite à Stark Industrie !
Deux choix s'offraient à cette impudence : soit il recherche vraiment du travail en toute innocence, et en ce cas c'est tout à son honneur de passer à l'industrie supérieur après avoir fait joujoue dans le bac à sable de Hammer… soit, il était envoyé par son ennemi industrielle pour espionner son entreprise avant la Stark Expo.
C'était déjà arrivé.
Pas qu'ils attestent œuvrer dans ce but dans leur Curriculum Vitae. Évidemment. Ça ferait tâche.
Non. Ils faussaient des fois des indices et venaient à l'entretien.
Mais Tony - quoiqu'en dise Pepper - faisait toutes les recherches possibles sur n'importe qui venant à être embauché chez lui…
Seul le plus proche avait réussi à le trahir.
Et les opérateurs de Obadiah étaient sous son recrutement personnel, et non de l'entreprise, ce qui ne lui avait jamais mis la puce à l'oreille… doit-il préciser à nouveau, que de toute manière, il vouait une confiance aveugle à son Parrain. Celui qui lui avait annoncé leurs morts dans l'accidnet de voiture. Celui qui l'avait élevé après celle-ci. Qui avait dû s'assurer de son bon vivant - avant de le poignarder dans le dos mais ça restait hors propos dans l'époque anté-Iron Man et donc du statut qu'il avait avant cet évènement justement - jusqu'à sa majorité au moins.
Qu'est-ce-qu'il avait été naïf qu'en il y repensait…
Il avait ré-analysé sa vie avant cette félonie.
Et son comportement lui paru évident.
Il n'avait jamais réellement pris soin de lui. Il s'assure qu'il restait vivant. Que sa dernière cuite ne lui avait définitivement pas cuit les neurones. Pour l'entreprise sûrement, maintenant qu'il savait. Il se rappelait dans ses folies créatives sur une arme pendant ses beuveries, Obadiah lui prenait toujours ses dessins, sûrement pour se faire du fric avec… il s'assurait juste qu'il reste en vie. Tout au plus.
"Je n'aurai plus jamais à te supporter…" avait-il expié avec une rage catharsis.
Avait-il été si insupportable que ça ? Une rentrée sûre d'argent et de célébrité ? Même pour la personne censée être la plus proche de lui après ses parents ?
Il se sentit défaillir une seconde. Celui qui avait toujours eu toute sa confiance, ne l'avait jamais considéré plus que ça…
Et voilà. C'est gagné. Il se sentait mal à y repenser. Ses yeux étaient un peu trop humides à son goût….
Qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour une bonne cuite !
Mais l'enfant - son fils - n'aimait pas ça. Ça lui rappelait l'autre ordure sous les barreaux. C'était fou à quel pint il s'était rapidement attaché à cet enfant. A croire qu'il avait autant besoin d'un ancrage que l'enfant.
Alors Tony faisait un effort.
Il regrettait que son fils ne puisse jamais rencontré sa mère… mais bien heureux qu'il soit arrivé après les évènements "Obadiah et les 10 anneaux".
Dieu… rien que d'y penser lui donnait des frissons…
La situation aurait été plus catastrophique. Non seulement ce n'aurait plus été sa vie seul en danger, mais la sienne aussi ! Et ils auraient fait un chantage quelconque pour être sûr qu'il obéisse !
Lui-même ne savait pas s'il aurait refait son évasion casse-cou s'il avait déjà la vie de son enfant en jeu…
Chassant ses mauvaises conjectures, il revint à sa situation actuelle.
C'est pourquoi il était si excessif - dans ses marques d'affections : notamment dans ses achats - avec son nouveau fils.
Essayant d'être pour lui ce que sa mère avait représenté pour lui. Il avait par moment conscience d'être un peu étouffant, mais voulait aider ce petit à développer tout son potentiel sans finir aussi abîmé qu'il l'était lui - mais ne devenant pas plus qu'il le fut par sa vie pire et pourtant plus courte que la sienne… Au moins avait-il eu sa mère seize ans auprès de lui, quand bien même un partie de leur relation fut conflictuelle également avec pour cause son géniteur.
C'était ténu - mais présent - lorsqu'il avait atterrie, littéralement, dans ses bras… mais ses sentiments s'étaient comme décuplés depuis le rituel !
C'était comme si ce petit avait été avec lui depuis toujours et qu'il l'avait vu grandir… Il trouvait ça incroyable !
La magie était incroyable !
C'est tout naturellement, alors qu'il ne fut jamais croyant - l'un des seuls traits de caractère qu'il partageait avec son père hors leurs apparences, leurs intellects et désappréciation mutuelles - il avait décidé de se mettre aux croyances du nouveau côté de sa patrie !
Il voulait croire en Magia tout autant que les sorciers. Car il savait que le développement de la situation - au petit comme la sienne - n'avait rien de rationnel.
Et puis maintenant, il savait qu'il aura quelqu'un de confiance à qui confier son entreprise lors de sa mort - Pepper saurait en prendre soin, le temps que son fils prenne la relève, il l'ajoutera dans le contrat à signer "dans le possible cas d'héritiers…" quelques chose comme ça pour pas mettre le doute -… et pas arraché entre les mains de politique et général de guerre qui s'écharperont sur qui aura le plus gros morceau de la gloire que fut Iron Man.
Plus proche qu'il ne l'aurait jamais voulu la mort.
Foutu Ark.
D'ailleurs, maintenant qu'il y pense, il n'a pas pris son shot imbuvable.
…oOo…
- Donc ce sera tout pour aujourd'hui ! Vous avez une semaine pour rendre les documents dûment complétés. Je compte sur vous ! Pour être aussi à l'heure le jour de rentrée ! Bonne fin de journée les enfants !
- A vous aussi Miss Miller ! Clama en cœur la classe pour la dernière fois de la journée.
Elle leur sourit, et tous purent prendre la sortie et faire ce que chacune avait pour le reste… de la journée oui, il n'était que seize heures sur la montre de Mickaël.
Sa voisine était à côté de lui. Silencieuse encore une fois.
Attendait-elle qu'il se livre ? Ou son esprit paranoïaque lui jouait des tours ? Comme si même protégé sous une autre identité, il sentait les problèmes arriver.
- C'est plutôt cool que la vrai rentrée soit lundi et qu'on est déjà le weekend pour se remettre psychologiquement !
Et elle rigola de sa plaisanterie. Elle avait finalement pris la parole à la sortie du bâtiment.
- Hum hum.
- Tu n'es pas très bavard comme garçon… c'est pas grave je le serais pour deux ! Sourit-elle grandement.
Son aplomb lui donnait l'impression qu'elle savait déjà qu'ils seraient inséparables l'un de l'autre…
Il hésita à sourire face à cette réplique ou à se méfier. Il ne voulait pas forcément d'une pipelette pour compagnie - Lavande et Parvati passèrent brièvement dans ses pensées et il frissonna.
Définitivement pas, non.
- On peut se voir ce week-end si tu veux ? Tu habites où ? Enfin si tu habites aussi autre part que la grande tour de ton père qui domine New-York City … pour venir te chercher !
- Oh, hum non on a aussi une autre maison à Malibu.
Quoique, pensa-t-il avec retard, avait-il l'autorisation de le dire ? Son père ne l'avait pas spécifiquement interdit de partager leur adresse… enfin là s'était seulement la ville, mais le goût de luxe de son père était connu comme son caractère… et donc il serait facile de chercher la maison la plus extravagantes des parages.
- Malibu ?! Ria Tessina brièvement. C'est moi qui devrais venir avec un maillot de bain alors ! On se fera un bronzage et une piscine party tant que le soleil est là !
Il sourit à l'idée. Il ne savait pas si elle plaisantait.
- Il faudrait que je demande à mon père d'abord.
- Ah parce que ça te tente vraiment ?! Je disais pour plaisanter tu sais ! Je t'oblige pas. On peut juste aller à Hooters ou autre ! C'est comme tu veux…
- De toute manière il faut que je demande à mon père d'abord.
- Pas de problème ! Lui sourit Tessina.
Ils arrivaient au lieu de transplanage.
- Bon alors je te laisse ! Je vais aux zones des Transplanage Sud ! J'attend ta lettre !
Et après un clin d'oeil, elle se retourna continuer sa route, lui s'en alla aux zones de Transplanage Ouest-Sud.
il n'était pas le seul. Loin de là. Un cinquantaine d'étudiant devait faire le même trajet que lui vers la zones spécifiques.
Il fit la queue pour s'en aller sur les bonnes démarcation et transplana dans une zone définie. Le sceau sur le sol lui donna la puissance qu'il fallut pour traverser plusieurs états - comme pour tous ceux qui en auraient eu besoin - et atterrit dans une zone Magic de Malibu. Un petit magasin de souvenirs qui servait de passage fait exprès pour les voyageurs venant en transplanage.
Il en ressortit pour transplaner à nouveau vers chez lui dans les broussailles - au cas où il y aurait quelqu'un chez lui - et attendrait une réponse de réponse de Jarvis sur la fréquentation de la maison pour y apparaître.
A pied. Il fallait abuser non plus pour quelques mètres…. Quoique, c'était bien le genre des jumeaux... pensa-t-il en souriant brièvement, maintenant qu'il se rappelait de son bref passage au Square.
- Dis Jarvis… il grimaça légèrement, le garçon avait encore du mal à parler à sa montre comme s'il s'agissait d'une personne. Il avait l'impression d'être ridicule.
- Oui Mickaël ? Répondit la voix robotisée. Si l'IA pouvait en faire de même elle le ferait. Elle avait tout autant de mal à l'appeler par son prénom sous les demande de celui-ci et les encouragements de son Maître - qui l'encourageait d'ailleurs tout autant à le considérer comme son frère.
Ils faisaient bien la paire.
- Y'a quelqu'un à la maison ?
- Non, personne. A part Monsieur votre père. Insista sur le nom l'IA. Elle aussi avait participé à la libération du petit en farfouillant dans son passé. Elle l'appréciait. Il rendait une nouvelle jeunesse et faisait éclore des prémisses de responsabilité chez son Maître.
Elle ne pouvait qu'en être contente. Autant que ses processeurs lui définissent ce que c'était.
- Merci, Jarvis. Sourit-il à sa montre par réflexe.
Il se dirigea alors vers la maison plus détendu que précédemment. Il entra par la reconnaissance faciale de Jarvis et se dirigea vers son bureau où se trouvait son père - il ne laissera jamais, pensa-t-il, de cette appellation - renseigné par l'IA.
- Salut ! Fit-il joyeusement en entrant dans la pièce.
Tony leva la tête rapidement de ses dossiers, pris par surprise. Mais il comprit qu'en étant son fils Jarvis ne l'avait pas prévenu, autant il n'était pas un danger ou indésirable, autant il avait été assez déconcentré en début de matinée pour en ajouter avec sa venue - et lui faire une surprise plaisante. Bien évidemment.
Il sauta hors de sa chaise et se précipita vers Mickaël :
- Tu es rentré ! Enfin ! Et il le prit dans ses bras. Comment va mon Mickey ? (*A dire Maïcky (comme Mike))
Le-dit Mickey sentit toujours cette chaleur dans son torse lorsqu'il fut pris dans les bras avec autant d'empressement de le voir - ce que jamais - les Dursley n'avaient fait… mais ajouta à cela une autre.
- Viens on va manger un morceau ! J' ai commandé !
Celle de l'acquisition d'un surnom.
Il avait toujours chez les Weasley - et même pour Hermione - une appartenance à une famille, comme un point les reliant dans leur affection. "Ron" pour Ronald, "Ginny" pour Ginerva, "Percy" pour Perceval, "Georgy" pour Georges "Fred" pour Frédéric, et "Mione" pour Hermione.
Il avait déjà même entendu des Serpentards appeler Malfoy : "Dray", aussi fou que ça lui paraissait !
Il en avait toujours souhaité un.
Il ne l'avait jamais dit. Ni demandé.
Il aurait eu l'air pathétique.
Il aurait pensé donc que Sirius ou Remus l'auraient fait mais, à part le confondre avec son père pour le premier et son sourire cachant sa peine de ne même pas être reconnu pour lui, et ne garder que le minimum social avec lui pour le deuxième, ils ne firent rien en ce sens.
Et Mini Cornedrue n'est pas un surnom.
C'est juste le dénie de sa propre personne en le comparant constamment à une autre version de leur ami James.
Un parent dont il n'est pas fier des actions aux vues sur quoi il est tombé en quatrième année par hasard…
- Fiston ? Ça va ? Se soucia Tony. Il n'avait toujours pas eu de réponse, malgré qu'il le traînait dans les couloirs jusqu'à la cuisine.
- Euh oui ! J'étais juste perdu dans mes pensées…
- Okay alors qu'est-ce qu'à fait mon Mickey dans sa journée ? Questionna-t-il son sourire rayonnant. Une habitude quand il lui posait des questions sur lui.
Lui, il ne lui avait pas demandé de surnom. Il l'avait fait naturellement. Il l'appelait plus souvent par son surnom qu'il lui a donné, que part son nouveau prénom qu'il lui a donné aussi !
- C'était plutôt tranquille.
- Plutôt ? Saisissant la nuance. C'est-à-dire ?
- c'est juste une fille qu-
- Ouououou une fille ? Insista Tony les sourcils dansant sur son front.
- Pas dans ce sens ! Rougit-il sur le champ. De près ou de loin ! Ajoute Mickaël pour être sûr.
- Oooh, Tony eut la mine boudeuse. Il avait l'air déçu. Et donc cette fille ? Ayant appris les limites de son fils. Vas-y assis-toi. Il lui tira une chaise sur le lounge.
Il en revenait pas ! Pouvoir appeler quelqu'un comme ça ! Alors qu'il pensait mourir seul sans enfants ni enfants ni Héritier. Ça lui faisait un coup au coeur quand s'il s'imprégnait physiquement de plus en plus de la signification de ce mot. En plus de ce soucier des limites de qui que ce soit !
Magia y serais-tu pour quelque chose ? Cachotière va !
Yinsen avait raison.
- Elle m'a juste perturbée à notre propos… elle avait remarqué ne m'avoir jamais vu avant…
- Oh ? Qu'est-ce-qu'il s'est passé ?
- Eh bien elle …
Ses derniers mois ont été plus tranquilles qu'aucune de ses années à Poudlard.
Mais tranquille, ne voulait pas dire vide.
- T'as déjà campé,?
-Euh non…
- Habilles-toi on y va ! On va acheter ton plumard ta tente et les chamallows pour quelques somore et on est parti !
Le matin il se levait, avait une demie heure de gymnastique douce tous les jours - contre une demi heure de footing tranquille trois fois dans la semaine - mardi vendredi soir et samedi matin -, prenait son petit-déjeuner avec son père ensuite, qui sortait de son laboratoire juste pour lui, s'il y avait passé la nuit. S'il n'avait pas pu être là le matin, il s'efforçait de se libérer le midi pour manger ensemble, le prévenant à l'avance alors de ne pas réserver s'il pouvait venir, ce qui arrivait à peu deux à trois fois par semaine.
- T'as déjà visiter des lieux historiques Américain?
- Non.
- Alors c'est partie nos glamour !
Il finissait la journée assez tôt. Il avait plus de temps pour s'occuper qu'il n'en avait à Poudlard.
Au début, perdu car il en avait pas l'habitude, le temps que son père rentre du travail, il étudiait après ses devoirs. Déjà parce qu'il avait eu un retard monstre en tant qu'Héritier sorcier, mais qu'en plus il avait des lacunes en tant que sorcier tout court.
Cours d'économie, de commerce, de gérance de patrimoine, de magie associé,... pour l'instant on lui avait dit que ce qu'il apprenait pour le monde magique lui servirait aussi lorsqu'il reprendra les affaires de Stark Industrie - et le Patrimoine Potter, Serpentard, Peverell et Black en cas de décès de son parrain auquel il essayait de penser le moins possible dans ces moments - donc il gagnait du temps en un sens.
Il avait été surpris par cette liste. Outre pour l'industrie de son père ce qui était normal, et son parrain qui était pour l'instant vivant donc il avait encore moyen d'avoir un Héritier lui-même si les affaires avances, il avait appris qu'il y avait moyen de le faire passer pour le prochain Lord Potter par une lignée "bâtarde", plutôt que de voir son Héritage finir dans les coffres personnel du Ministère Anglais.
Un Potter - Abraham Potter - avait immigrés en Amérique au 17° siècle et fut non seulement un super joueur de Quidditch pour son plaisir personnel, mais l'un des douze premiers Aurors du Congrès Magique des Etats-Unis ! Il avait été dit comme jamais marié... ce qui n'empêchait pas une quelconque relation hors-mariage. Donc un descendant caché ou inopiné était tout à fait possible. Surtout avec la disparition officielle d'Harry Potter. Pour ne pas que leur Héritage ne soit pas perdu, les gobelins pouvait chercher un potentiel Héritier pour éviter cela. Vue l'inimitié des deux espèces - car oui, les sorciers était une espèce magique aussi - ce serait tout à fait normal qu'ils aient eu la mesquinerie de le faire. Et comme la Famille Potter n'avait jamais eu pour habitude de dénigré un membre de sa famille officielle ou non, de la ligne directe du Lord ou d'un frère ou une soeur, pas déjà qu'ils n'ont pas l'habitude de l'infidélité pour commencer, alors il n'y avait pas une réelle politique coercive sur les enfants extra-conjugale. Encore moins en cas de décès ou d'absence d'Héritier de la ligne directe.
En ce qui concernait l'Héritage Serpentard, il apprit ce qu'était le droit de conquête : un genre d'engagement magique qui impliquait tout l'Héritage d'un individu en cas de défaite dans un duel quand il se bat consciemment ou non pour sa vie. Et ce que l'on possédait, matériellement parlant ou d'un simple titre, pouvait être considéré comme une possession de manière abstraite par la(es) personne(s) qui engage(nt) le duel. Et la seule défaite de Voldemort contre lui fut celle d'il y a quatorze ans. Donc grâce à sa mère, il avait réussi à Hériter de tout ce que Voldemort n'avait pu, comme les règles de la dernière famille lié à Serpentard avait des conduites familiales beaucoup plus strictes que celle de chez lui. Si Tom était de nom l'Héritier de Serpentard, lui l'était de fait. Et pourrait le devenir de nom également s'il se manifestait.
Avait-il besoin de préciser que cela lui ferait perdre son anonymat, d'autant que se peut lorsqu'il avait le nom de Stark désormais ?
Merci mais non merci. ça ira.
- Tu connais le karting ?!
Signe de négation de sa part.
Et le même manège recommençait.
Il y avait déjà goûté à cette célébrité et ce ne fut pas fameux.
Il sourit soudainement. Il se faisait l'effet de son père avec de telles répliques.
En ce qui concernait les Peverell il fut encore plus surpris que le reste, et il en fallait encore à ce stade, qu'enfaite il s'agissait de la Maison-Mère de Serpentard et des Potter ! Mais aussi Londubat !
Indépendamment que toute la noblesse anglaise était lié à un embranchement ou l'autre, l'un des descendants Peverell n'avaient eu que des filles et son épouse qu'il avait passionnément aimé fut décédée en couche pour la dernière. Il avait refusé d'en épouser une autre. L'un d'elle fut partie en ménage avec Corvinus Serpentard un ancêtre de Salazar Serpentard, la seconde avec un Hardwin Potter et la troisième un Harfang Londubat. Le nom Peverell ne fut plus usité depuis cette époque. Ce qui faisait que lui ou Neville pouvait revendiqué le nom, étant les plus proche du dernier représentant avant que les enfants des enfants n'éparpillent le sang dans d'autres lignées. Ils étaient les seuls représentants directes du dernier Lord. Ce qui leur donnait également l'accès à certain pouvoir restreints... Il faudrait un jour qu'il partage cela à Neville. Peut-être avait-il plus de lien encore entre eux que celui de cousin de magie et ce dernier lien par le dernier Lord Peverell... On pouvait dire ce que l'on voulait sur les polémiques du sang, mais il apprit des Gobelins que celle-ci avait une forte influence dans tous les sujets que générait la Magie. Et en tant que derniers de la ligne directe, c'est comme s'ils étaient les premiers descendants, au même titres que les filles du dernier Lord.
Il avait appris d'ailleurs, qu'en-dehors du fait que les Peverell avait un conte d'enfant dédié, qu'il n'avait pas encore lu d'ailleurs avec tout ce qu'il avait à faire il oubliait de se poser pour s'y mettre - que le titre de Peverell lui aurait permis de récupérer la Maison Serpentard aussi.
Quoiqu'il en soit, cela expliquait pourquoi il avait autant de Maisons dont il devait absolument apprendre à s'occuper.
Les livres lui servait de bases de connaissance pour sa tâche.
- Du baseball ça te dis ?! Tu veux testé dans le parc d'à côté ou tu préfères un match à regarder …
- Les deux ? Proposa- t-il d'un air hésitant.
- Marché conclu !
Son père l'aidait tout autant.
Cependant, avec le nouveau cerveau qu'il avait - que ce soit le sang neuf qui lui traversait les veines ou les limiteurs éliminés qui en sont la cause, mais il penchait aussi beaucoup sur la deuxième quand il voyait son père additionnée de l'ancien quand il entendait les remarques sur sa mère à l'époque - lui permettait de tout ingérer en un temps record qui l'effrayait lui-même ! Même pas besoin d'aiguise-méninges !
Toutefois son acharnement avait les éloges des Maîtres Gobelin, qui lui disait qu'à ce stade il aurait de solides connaissances d'ici la fin de l'année, et celles de son père qui oscillait entre fierté et vantardise sur son propre parcours accéléré face au reste du système avec son fils qui prenait la relève et inquiétude de le voir "s'épuiser" à la tâche, profitant de toutes les occasions où il était ensemble pour l'emmener en balade, faire du shopping ou en voyage lorsque le temps libre le permettait.
Pour rassurer son père, il avait accepté de sortir avec des amis après les cours, car il s'en était fait.
Eh oui.
Déjà le fait que Tessina ne lui avait plus lâché la grappe depuis son invitation, parce que son père avait insisté pour qu'elle vienne pour voir à quoi elle ressemble - pour demander à JARVIS tout un compte-rendu de ses recherches sur elle et sa famille à partir dune reconnaissance faciale - et les embêter à la piscine, entre deux discussions sur le monde magique pour donner le change. Depuis, elle était celle qu'il fréquentait le plus.
- T'es déjà allé au zoo normal ? Fronça-t-il des sourcils
- Jamais eu l'autorisation… c'était payant.
- Je nous commande un pique nique et c'est partie ! N'oublie pas la casquette en plus des lunettes ! Le soleil tape fort… Appelle Tessina si elle veut venir ! J'en commanderais plus !
Il y avait aussi d'autres avec qui s'entendaient bien. John Abbot, le capitaine de son équipe de Quidditch - et celui du pôle des 11-15 ans.
Le système de sport de Salem, se composait de trois équipes par catégories : basketball, Quidditch, football américain et soccer - avec trois pôle chacun : 11-15 ans, 15-18 ans, 19-21-22… mais le système pouvait dépendre de l'âge que vous aviez en rentrant dans vos classes à la rentrée à cause des dates d'anniversaire et de votre niveau dans ce sport , si vous étiez très douées, vous pouviez passé dans la tranche d'âge supérieur avec les joueurs plus anciens pour plus d'équilibrage. Soyons honnêtes, déjà avant son adoption il n'avait pas ni la forme ni la carrure de pratiquer les autres sports…. alors évidemment il s'était dirigé vers le Quidditch.
- Des ligues de Quidditch à regarder ! Mais oui que je veux des places Mr ! En plus mon fils est super trop doué si vous le verriez sur un balai… commençait Tony à se vanter comme un fier paon devant le stand de billet.
Il avait repris ce loisir, sous les encouragements de son père qui lui avait dit que seulement se concentrer sur son travail allait le lasser ou le rendre fou… que du divertissement était nécessaire à un bon équilibre, alors il s'était présenté, après s'être entraîner dans leur zone protégée, pour se réhabituer à son centre de gravité qui avait changé et se dérouiller de ne pas avoir pratiqué cet été.
Outre celui de juillet plein de rebondissements qui ne lui avait pas laisser le temps, celui de Août, les gobelins avaient envoyé des architectes de leur communauté en compagnie de techno-magiciens pour protéger magiquement la demeure et la rendre imprenable sécuritairement parlant.
- T'es déjà allé à la piscine ?
De sombres souvenirs vinrent à l'esprit de Mickaël.
- Oui… une fois. A six ans.
- Oula… vu ton lugubre ton ce ne fut pas une réussite. Qu'est-ce-qu'il s'est passé ? Si tu veux bien me le dire… bien sûr.
Mickaël le considéra un moment.
Puis il décida d'être honnête. Son psychologue sera fier de lui.
- Dudley a profité d'un moment d'inattention des Maîtres Nageurs pour me noyer… mais, hum…. Mais quand les Maîtres Nageurs l'ont surpris et l'ont référé à ses parents, ils ont pris sa défense et ont détesté qu'on accuse Dudley de quelque chose de mal… puisque c'était un ange qui avait le droit de tout faire, finit Mickey sur note sarcastique. Mais moi je n'ai plus eu le droit d'aller à la piscine ce qui-
- Ce qui… ? Continua Tony, l'encourageant.
Il prit une brève respiration, avant de continuer à voix haute :
- Ce qui l'a encouragé à me... secouer plus durement… puisque si je ne participais plus à la piscine, il n'avait plus peur qu'on puisse voir les traces des coups…
Tony resta cinq secondes en silence, les dents serrés, histoire de respecter le témoignage qu'il lui a fourni…
Avant de s'exclamer :
- Prépare ton maillot et ta serviette on va à la piscine ! Tiens, je vais même en construire une dans l'appartement de New York !
Il en faisaient de même d'ailleurs à celle de New York en attendant - avec la création de ses propres appartements magique sous la pointe de la tour dont il avait vu les photos - , étant les deux maisons principales dans lesquelles il - "ils" maintenant ! - séjournaient.
Ils en feront de même avec les autres un peu partout dans le monde plus tard… et toujours moyennement face à leur célérité, bien sûr.
Il était devenu quasi aussi bien protégé qu'un sénateur de la cour de justice magique américaine, ils y avaient tenu… car ils n'avaient pas oublié que son père avait aussi des ennemis. Surtout depuis l'invention de "Iron Man".
- J'ai appris qu'il y a des Zoos magiques ! Mickey habille toi ! Il faut absolument qu'on visite ça !
Et il avait fait sensation. C'était pas peu dire. Fin… d''après les autres.
Son amie n'arrêtait pas de le lui répéter jusqu'à qu'il arrête sa modestie, lorsqu'il minimise son passage aux élections des joueurs - qui avait rendu John extatique.
Depuis il participe aux entraînements qui ont lieu deux fois par semaine. Il allait bientôt avoir leur match contre l'EUMM - l'École Université Magique du Michigan - dans deux semaines.
Il avait aussi commencé des cours de piano.
Les gobelins avaient laissé entendre qu'il était bien vu de savoir jouer d'au moins un instrument, alors il avait saisi l'occasion !
Son père lui avait assuré qu'il n'était pas obligé s'il n'en avait pas envie. Mais Il avait toujours admiré ces pianistes à travers l'écran de télévision, lorsque Pétunia mettait un récital ou concert pour faire la Dame de culture devant les autres voisines… il avait même osé demandé - timidement - à la maîtresse de mettre du piano quand ce fut le moment de la sieste en maternelle. Il se rappelait encore de son air de surprise. Il s'était toujours sentit touché par les émotions que dégageaient certains morceaux des plus expressifs : "Expérience" de Ludovic Einaudi, "Lacrimosa" de Mozart... mais celui qui lui avait fait toujours monter les larmes aux yeux sans fautes était "Comptine d'un autre été" de Yann Tiersen.
- ça te dit un puzzle en famille pour finir cette soirée ? Je t'avoue que même moi je n'en ai jamais fait avec mon pè- géniteur.
- Oui bien sûr ! S'exclama Mickey, qui lui aussi apprenait du passé de son tuteur.
Il avait l'impression que ces morceaux carthacisait tout ce qu'il ressentait dans cette famille, même du haut de ses six ans il se rendait compte que ça lui faisait du bien, car la boule qu'il ressentait dans le ventre était chaude, pas glacée comme la terreur qui le prenait face à son oncle… Il avait alors demandé à apprendre le piano, à cette époque.
Grave erreur.
Il était jeune et naïf. Il ne s'était pas douter que la demande serait un tel désastre.
Il leur coûtait trop d'argent selon ses dires… il n'allait pas encore payer pour quelque chose qu'il considère comme inutile et efféminée !
- T'as jamais fait de mécanique hein… ?
- Pas vraiment eu de quoi faire… pourquoi ?
- Prends le T-shirt le plus ringard que tu as, je vais t'apprendre à t'occuper d'un moteur à toi tout seul ! Tu vas voir ! Ça va faire bonne impression pour ton permis !
Il s'était pris une raclée gratuite pour l'idée ''stupide''.
Et sous le dédain de Pétunia, à qui sa demande avait donné l'idée d'y inscrire son fils, il s'était senti plus bas encore qu'il ne l'était… jusque la satisfaction qu'il l'avait traversé lorsqu'il avait appris que son cousin était une telle terreur et incompétent qu'il avait été virée sans sommation au bout de deux semaines - sachant qu'il s'agissait d'un cours par semaine.
Mais aujourd'hui, il avait sa revanche ! Et en profitait allègrement.
- Allez Mickey ce soir je te lis une histoire ! Arriva en trombe dans sa chambre son père. Une de celle que tu as acheté avec le livre de fourchelangue.
- Euh… Le-dit Mickey était clairement dubitatif.
- Ba quoi ? Lui fit innocemment Tony. On t'en a déjà lu une ?
- Non mais…
Mickaël voulut dire qu'il avait passé l'âge, un oui peut-être mensonger car il avait honte… honte d'aimer une telle attention alors qu'il avait "passé l'âge"...
Il n'eut même pas le temps de sortir le mensonge. Ni une vérité d'ailleurs.
Car dès qu'il entendit "non", son père décida pour lui :
- Alors c'est réglé ! Allez couche-toi avec ta couette, on va choisir l'une d'elles ! Fais moi une place dans ton lit ! Au cas je m'endors !
Surtout pour qu'il s'endorme avec lui. Il l'avait compris.
C'était l'un des meilleurs été qu'il eût jamais dans sa vie et début de rentrée. Pas deux ou trois jours ne passent sans que son père l'emmène quelque part pour le divertir, comme ferait une vraie famille… enfin, il supposa.
Il allait fêter Thanksgiving dans pas longtemps… il se demandait ce que son père allait lui réserver encore, dans son extravagance qu'il commençait à craindre…
Fin chapitre
Alors Alors ?
Good ? Pas Good ?
Avis en reviews !
Je promet un peu plus d'action au prochain ! Ou du moins une nouvelle surprise... ça depend de quel chapitres je choisirai de mettre en premier !
L'avantage d'écrire désorganisément c'est que certains de mes chapitres sont interchangeable dans l'histoire ! XDXD
A toute ! Biz.