Hi you all ! J'espère ne pas trop vous avoir manqué, d'autant plus que j'ai mis moins de 2 semaines à updater. Ça mérite bien quelques félicitations, non ? ^^

Avant de vous parler un peu de ce chapitre, j'aimerais remercier Mandie et Héloïse qui m'ont aidé à éclaircir certaines choses ( En quelle année se sont rencontrés House et Wilson ? Depuis combien de temps Wilson travaille-t-il au PPTH ? - Bref, ce genre de chose ) Donc voilà, merci à vous les filles :D

Résumé : Après que House soit arrivé chez Cuddy en étant saoul, il se réveille le lendemain matin et réitère ses excuses envers la Doyenne qui a cependant encore quelques doutes sur la nature de celles-ci. House montre ensuite un intérêt quant au dévoilement de sa grossesse en lui disant que son équipe commence à se poser des questions. Elle coupe court à cette conversation et lui dit qu'il a intérêt à arriver rapidement à l'hôpital.

Ce chapitre s'écarte un peu du Huddy (légèrement, ne vous en faites pas ;) ) J'ai en effet voulu me diriger vers d'autres ship, juste pour faire une petite transition.

À Monica : y a pas de soucis, je ne vais pas t'accabler avec ce genre de chose, t'en fais pas ;) Contente que mon précédent chapitre t'ait plu également, ça me fait très plaisir de voir que tu apprécies cette fic ^_^ Pour le vocabulaire, je suis fière de t'en apprendre plein à travers ce que j'écris. Et à ce propos il va falloir que la réciproque s'applique parce que j'aimerais apprendre un peu d'italien :) J'ai vu que tu avais un nouveau compte, je répondrais à ton message plus tard mais je ne sais pas quand :/ Et tu pourras m'apprendre plein de mots ! (si je ne suis pas trop mauvaise élève xD ) Merci de ta fidélité et à bientôt ;)

Voilà, je vous laisse maintenant découvrir ce qui suit en espérant que ça vous plaira toujours. En contrepartie j'attends de vous que vous me donniez vous impressions et avis, alors n'hésitez pas.

Good Read ;)


Chap' 21

Vendredi 26 Octobre 2007, 10h30

Quinze minutes, avait-elle dit ? Eh bien il pouvait déjà se dire qu'elle lui tomberait dessus dans l'instant qui allait suivre son entrée dans la structure. Sa montre indiquait qu'il était déjà dix heures trente trois et il venait tout juste de garer sa Honda sur le parking extérieur. Canne à la main et casque sous le bras, il traversa le hall en veillant à ne pas croiser la Doyenne, alerte au moindre mouvement de chacun. Il signa le registre de présence et ne perdit pas de temps à aller s'engouffrer dans la cage métallique qui avait déjà la gueule béante. L'étage semblait calme lorsque l'ascenseur s'ouvrit et qu'il en sortit. En apparence seulement. Il fit quelques pas - ne se donnant même pas la peine de jeter un rapide coup d'œil en direction du bureau de son ami - avant de s'arrêter un court moment avant que sa silhouette n'apparaisse à travers la baie vitrée. Il était curieux et avide de savoir de quoi il retournait. Son oreille se tendit, reconnaissant sa jeune immunologiste.

plus pris par / semble ailleurs, c'est évident.

Un silence se fit l'espace de deux secondes avant que le neurologue n'enchaîna. À l'expression de sa voix, il venait sûrement de soupirer.

Sans parler du fait qu'il exige de nous des performances à peine réalistes, sans aucune raison apparente.

Il a toujours une raison.

La réplique du blondinet le fit sourire.

Toujours de BONNES raisons ?

Silence à nouveau. Son neurologue commençait vraiment à le fatiguer ! Pourquoi l'avait-il engagé, déjà ?

Bon, et qu'est-ce qu'on peut faire ? Wilson ne nous aidera pas et ce n'est même pas la peine d'en parler à Cuddy

Quelle pleurnicharde !

Elle aussi, elle est bizarre. Ça fait maintenant un joli moment que ça dure.

Tant qu'on n'est pas visé

Non, Chase. Ne fais pas ça.

Ne pas faire quoi ?

Faire comme si ce n'était rien en espérant avoir la paix. C'est fatiguant et en plus

Qu'est-ce qui est fatiguant ? Coupa-t-il le médecin de couleur.

Venant de faire irruption dans la salle de différentiel, House fut satisfait d'avoir coupé court à cette discussion. Elle ne devait pas s'étaler. Il ne fallait pas qu'elle s'étale. Mais il n'était pas dupe, il était conscient que bien des choses avaient déjà dues être dites et que bien d'autres encore allaient sans aucun doute être dites.

Le fait de devoir se lever tôt pour arriver à l'heure tout ça pour vous attendre ici pendant près de deux heures en se tournant les pouces. Déclara Cameron sur un ton solennel.

Ses deux collègues ne pipèrent mot. Son patron, lui, la regarda comme presque surpris. Il n'eut cependant pas le temps de répliquer, son biper se mettant à sonner. Il s'en saisit et ne fut pas des plus étonnés en lisant le message qui y était inscrit.

C'est pas vraiSouffla-t-il dans un murmure. Trouvez-moi un cas intéressant au lieu de vous ''tourner les pouces'', comme vous dites. Il mima les guillemets, s'assurant ainsi de bien se faire comprendre.

Les trois médecins se regardèrent, sans un mot. Fier de son petit effet, House alla poser ses affaires dans son bureau avant d'en sortir pour se diriger une fois de plus en direction de cet ascenseur qui décidément ne faisait que descendre et monter. Comme sa relation avec elle…

Les stores étaient fermés au trois quart lorsqu'il arriva devant la porte du bureau directorial. Il ne perdit pas de temps à entrer à l'intérieur, bien que l'envie n'y était absolument pas. Plus il ferait ça vite, plus elle lui ficherait la paix rapidement.

On convoque ses employés en leur envoyant un billet doux maintenant ? La taquina-t-il en prenant soin de bien refermer la porte derrière lui.

Je ne vais pas me déplacer pour vous faire plaisir !

Le vouvoiement le surprit autant que pas du tout. Depuis qu'il lui avait rejeté la faute en pleine face, elle avait réinstauré cet emploi entre eux. Pas tout le temps, juste de temps à autre. Il en avait l'habitude, mais très franchement il s'attendait à ce qu'elle le tutoie continuellement. Ou qu'elle ne navigue plus entre les deux au moins. Indifféremment de cette pensée, son regard était resté fixé sur la jolie brune. Elle rangeait quelques papiers apparemment, lui tournant le dos. Les yeux de l'homme divaguèrent un instant, se posant sur ses fesses comme un peu plus tôt dans la matinée. Était-il vraiment lucide ?

C'est sûr qu'avec un derrière pareil !

Rhô, taisez-vous !

Cette fois Cuddy se retourna, le regard cerné de ses paupières à présent plissées de mécontentement, sans doute factice. Elle le vit sourire en coin, cet air guilleret plaqué sur son visage sans qu'il ne fît quoi que ce soit pour le lui dissimuler. Des papiers dans les mains, la jeune femme n'y alla pas par quatre chemins.

Pourquoi es-tu venu hier soir ?

Navigation, encore. N'était-il plus le même homme ? Avait-il changé d'apparence, de personne ? Elle ne s'adressait plus au brillant médecin de toute façon.

Je voulais te parler. Hésita-t-il un instant, comme si ce qu'il dirait allait irrémédiablement changer les choses. Ce qui de toute évidence serait le cas.

En étant saoul ? Reprocha la jeune femme, le regard cette fois-ci réellement sombre.

Un soupir lui échappa. Mal à l'aise, il se passa une main derrière la nuque. Se débarrassant de ses papiers encombrants avant de se mettre en appui contre son bureau, elle le regarda attentivement. Elle n'avait eu ce matin que la preuve qu'il pensait sincèrement les excuses qu'il lui avait présentées. Outre cela, Cuddy ne savait pas vraiment de quoi il s'était excusé, ni même la raison qui l'avait poussé à venir chez elle la veille au soir.

Je suis arrivé trop tardPrononça-t-il quasi silencieusement.

Trop tard pour quoi ?

Elle ne comprenait pas ; il ne pouvait pas lui en vouloir. Vainement, elle tentait de savoir le pourquoi du comment, de comprendre pourquoi un tel comportement venant de lui. S'il y avait bien une chose dont elle avait horreur, c'était de ne pas comprendre les choses. Quand une situation sans explication se présentait, Lisa Cuddy essayait toujours, à coup sûr, de porter une analyse afin d'arriver à comprendre quelle était la cause de la conséquence. Elle ne décortiquait pas les choses en approfondissant tel un professionnel de la santé mentale, mais elle était relativement assidue dans le domaine. Et là, elle n'arrivait pas du tout à comprendre ce qu'il était venu faire chez elle alors qu'il n'était même pas en état de parler sans balbutiements. Ses yeux restèrent invariablement rivés sur lui.

Je voulais m'expliquer avec toi à propos de toute cette histoire. Dévoila House non sans peine.

Et tu penses que t'expliquer après quelques verres est une chose tout à fait normale ?

Son sourcil gauche s'arqua sur son front, signe de grande stupéfaction ou même de désapprobation chez elle. Le diagnosticien ne passa pas à côté de ce langage corporel et cela le renfrogna un peu plus.

Écoute, commença-t-il en se passant une main sur toute la longueur du visage, j'étais venu pour te dire que tout ça m'en foutait un coup mais franchement à quoi bon !

° Sous ses mots, Cuddy ne bougea pas. Même ses paupières ne cillèrent pas de manière compulsive. Elle était sans réaction. Inerte.

° Par ce manque de réaction, il semblait perturbé. Quelque chose lui échappait. Il était désemparé. Sonné.

Il ne dit plus rien, ne cherchant pas même à essayer de capter son attention que, de toute façon, il n'aurait pas. Elle n'ajouta rien non plus, scotchée par ses dires qu'elle ressentait avec beaucoup de franchise, d'amertume. Elle s'en voulut. Et lorsqu'elle releva les yeux, elle se rendit compte qu'il n'était plus là. Une fois de plus il avait fui. Une fois encore il l'avait laissée seule. Mais devait-elle le blâmer pour autant ? N'était-ce pas à cause d'elle que cela arrivait ? Elle n'était pas sûre de la réponse pour ces deux questions. Elle savait seulement qu'elle participait activement à l'écriture de ces évènements, et qu'elle composait avec au même titre que lui.

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James Evan Wilson - oncologue réputé et apprécié au sein du Princeton-Plainsboro Teaching Hospital où il travaillait depuis maintenant dix ans - était toujours très appliqué dans ce qu'il faisait. C'était un médecin rigoureux pouvant parfois même se montrer pointilleux, au grand damne de certains de ces collègues et collaborateurs. Cette vérité se vérifiait surtout auprès de son ami, qui lui ne supportait pas tout ce caractère méticuleux. Lui était un génie qui n'avait besoin d'aucune discipline pour être bon. Cela avait d'ailleurs toujours étonné le carcinologue, allant même jusqu'à le fasciner. Il y avait maintenant seize ans que les deux médecins se connaissaient. Ils s'étaient tous deux rencontrés dans un bar à la suite d'un congrès médical à la Nouvelle-Orléans qu'ils avaient qualifié de rasant, aussi bien l'un que l'autre. Ce soir-là, il y avait eu du grabuge et le jeune médecin s'était fait arrêté pour vandalisme, destruction de biens d'autrui ainsi que pour coups et blessures. Wilson se demandait encore aujourd'hui le pourquoi du comment de leur fréquentation, bien que l'explication officielle donnée par House était que celui-ci avait payé sa caution sans même le connaître simplement pour boire un verre avec lui. Pire encore : il se demandait le fondement de leur amitié. Qui aurait pu penser qu'un homme brillant et ordonné qui ne faisait jamais de vague (enfin) puisse devenir - et surtout rester - ami avec un individu misanthrope et caustique au possible qui n'a pas une once de scrupule ? Certainement pas lui en tout cas, ou alors il aurait bien été le dernier de la liste qui sans aucun doute était bien courte.

Bref, James Wilson était pour le moment en train de se demander ce qu'il allait commander. Il tanguait entre le bourguignon à la française et le sauté de porc braisé. Aucun des deux ne savaient faire la différence. Les sauces aux vins lui tournaient l'estomac et la viande de l'autre plat lui semblait avoir été tannée par un four laissé sans surveillance. La bouche lui déformant le visage dans un rictus caractéristique de ce qu'il pourrait bien dire au Chef avec toute la diplomatie dont il faisait preuve, l'oncologue ne fit absolument pas attention à la femme qui se trouvait de l'autre côté du comptoir vitrifié. Avec son tablier rouge portant un badge indiquant un nom qu'il ne put lire, elle s'occupait seule du service de ces estomacs sur pattes qui criaient famine. Sauf celui de cet homme au regard brun roux qui lui faisait face depuis maintenant deux bonnes minutes. Finalement, après être resté figé dans sa ridicule expression grimaçante, Wilson tourna la tête en direction de quelque chose de familier. De quelqu'un en fait. Il aurait cru l'espace d'un millième de secondes voir la directrice mais c'est sur son ami qu'il tomba en dirigeant son regard sur sa droite.

Le barbu bougonnait tout seul, exprimant cet air atrabilaire comme à l'accoutumée. Ses profanations acrimonieuses moururent une fois à côté du jeune médecin, comme ça. Ce dernier le regardait toujours, sans que l'autre ne daigne lui adresser un regard ni même un quelconque geste. Le visage fermé, House se contentait de faire semblant de se décider sur la nourriture qu'il allait avaler aujourd'hui ; son regard était en fait dans le vague, totalement vide. Somme toute, il déclara à l'intention de son collègue :

Tu choisis pas ?

L'autre le regarda encore, comme incapable de se détacher de lui sous prétexte qu'il avait l'esprit ailleurs.

Rien ne me fait envie. Déclara-t-il simplement, conformément à son sentiment. Et puis, un détail important lui revint en tête, là, comme un coup de tonnerre précédent la chute de la foudre. Et avec Cuddy, ça a été ?

Le concerné manqua déglutir de l'air. Sur un ton absent, il répondit :

Ouais.

Bien sûr, c'était évident. Comment est-ce qu'une discussion commençant avec des idées craintives qui s'embuent d'alcool peut-elle bien se dérouler ? Il n'y avait pas eu la moindre chance.

Wilson échappa un inaudible soupir. Il avait besoin de réponse, besoin de porter secours à ceux qui en avaient besoin. Cuddy en avait besoin. Son meilleur ami en avait besoin. Il se demandait en fait s'il avait vraiment pousser ce soupir et si cela n'était pas plutôt le fruit de son imagination. C'était horrible de vivre auprès de personnes qui sont quasi constamment en détresse. Il se montrait pourtant à la hauteur des situations et il lui semblait plus que fortement qu'il ne pourrait jamais vivre autrement. Il baissa la tête subrepticement et se tourna en direction de l'entrée de la cafétéria ; vers la sortie en l'occurrence.

Viens, allons dans un endroit sympa.

Sur ces mots, le cancérologue actionna son pas et quitta la salle. House savait très bien ce qui poussait son ami à vouloir l'inviter à manger ailleurs que sur leur lieu de travail. Il aurait catégoriquement refusé en temps normal, mais étonnement il ne fit aucune opposition et lui emboîta le pas quelques secondes après.

Les deux hommes débarquèrent devant un Burger Grill, un restaurant que le jeune brun fréquentait quelques fois et que le plus âgé connaissait bien. Ils entrèrent et passèrent leur commande aussitôt, restant invariablement dans leurs habitudes. Ils allèrent ensuite s'asseoir à une table pour deux, au fond de la grande salle au ton relativement rétro jonchée de banquettes en cuir rouge.

C'est pas que je m'inquiète de l'heure, fit House en regardant sa montre, mais toi tu ne serais en retard pour rien au monde.

Peu importe, il y a des choses qui en ce moment ont plus d'importance que le fait de reprendre à l'heure.

Le barbu caustique ne répliqua pas. Il savait pertinemment que le jeune médecin ne lâcherait pas l'affaire, qu'il ferait preuve d'obstination pour savoir ce qui devait être su. Tout cela n'était que pour lui venir en aide. Pour leur venir en aide. Et il savait que dans l'histoire ils n'étaient pas seulement deux.

Leurs plats arrivèrent bien dix minutes après que les deux hommes furent assis. Sans perdre de temps comme les individus qui retardaient leur prise de nourriture en remerciant un Dieu auquel eux seuls croyaient, House s'empara de son Cheeseburger et l'entama en en prenant une grosse bouchée. Le fait de manger allait peut-être lui permettre de mettre en pause cette maudite réflexion qui pour l'instant ne le menait nulle part.

Tu ne lui as rien dit, n'est-ce pas ?

C'était bien sûr sans compter sur Wilson et son brillant attachement à rendre les choses meilleures pour tout le monde. Trempant ses lèvres dans la bière blonde de son verre, le diagnosticien prit un certain plaisir à ne pas lui répondre tout de suite. De toute façon, Wilson avait déjà sa réponse.

Vous avez essayé de parler ce matin ?

Pourquoi est-ce que tu fais ça ? De quoi tu te mêles ? Demanda House en plongeant ses yeux dans ceux de son ami.

Celui-ci fut surpris de sa réaction. Quoique non tout compte fait. Le fait qu'il réagisse avec une telle véhémence ne voulait dire qu'une chose : il était touché par cette histoire. Bien qu'il ne veuille en aucun cas le reconnaître, le logicien était particulièrement affecté par la nature de sa relation avec la Doyenne. Il était dans un abîme d'incertitudes, naviguant entre plusieurs hypothèses dont une semblait néanmoins le captiver plus que les autres. Ce n'était pas la meilleure, il le savait. Ce n'était en fait pas celle qui lui convenait le mieux, c'est plus correct ainsi dit.

Wilson n'apprit rien sur ce qui s'est passé durant cette soirée.

Une fois sa journée terminée aux alentours de dix-huit heures, le médecin s'octroya le plaisir d'aller à cette séance cinéma qui le tentait depuis une semaine déjà. Il y aurait bien était accompagné de son ami, mais étrangement il ne lui en avait même pas parlé. Il avait besoin de se retrouver un peu seul, de se mettre un peu en retrait de ''la Société House''. Cela marcherait-il ? Wilson n'en avait pour l'instant pas la moindre idée.

Lorsqu'il regagna sa chambre d'hôtel vers dix-neuf heures cinquante, l'homme se mit subitement à repenser à son vieil ami. Il se souvint d'une conversation avec celui qui n'avait jamais eu de vie sentimentale ; excepté une fois, et révolue depuis maintenant onze ans. Depuis son divorce avec Julie - troisième ex-femme de l'oncologue - , il créchait à l'hôtel parce qu'il n'avait pas voulu rester trop longtemps chez le diagnosticien, ce dernier ne s'étant pourtant jamais plaint de sa présence - jamais avec exactitude en tout cas. En somme, le cancérologue en venait presque à se demander s'il ne regrettait pas son choix… Hum, pas vraiment détendant ce film.

Il avait fini de souper, s'étant régalé du poulet basquaise qu'il avait lui-même concocté. Il adorait cuisiner ; pour lui, pour les autres. Sa mère lui avait appris très tôt les arts et secrets culinaires qu'elle tenait elle-même de son père. Il sourit en y faisant allusion ; c'était un peu comme une tradition qui perdurait au fil des générations. Et après avoir débarrassé la petite table ronde sur laquelle il prenait la quasi-totalité de ses repas du soir, le médecin n'eut pas le temps d'aller s'asseoir devant la rediffusion d'un match de basket que des coups furent donnés contre sa porte.

TBC…


Désolé pour le cliffhanger mais il me semble que ça fait un p'tit bout de temps que je ne vous en avais pas fait, si ? xD

Alors, qui se cache derrière la porte de Wilson ? *attends vos idées avec impatience*

J'espère ne pas trop traîner pour vous poster la suite, ce chapitre 22 que je n'ai pas commencé à écrire bien que j'en ai déjà les idées principales. Je me dis que je suis en 'danger' si je ne fais aucun update pendant 2 semaines, mais là c'est la 2e fois que je vous poste la suite avec 11 jours d'intervalle. Avouez quand même que j'assure pas mal ! :p

- Kisses and see you soon -