Peep-bo ! Une fois de plus je suis désolée pour le temps que vous avez passé sans avoir droit à la suite. Ces quelques mots ne sont que de familières excuses, donc je ne m'attarderais pas sur le sujet. Je veux simplement vous dire que pendant ces 2 mois d'absence je me suis sérieusement demandée si j'allais continuer ou non cette histoire, le fait étant que je manque de temps pour écrire et j'ai l'impression que cette fic n'en finira jamais, que je tourne en rond. Mais heureusement que Hélo est là parce que j'ai tout de même fini d'écrire ce 25ème chapitre et j'ai grossièrement commencé le suivant. Merci à toi, Chibi :D

Résumé : Après s'être endormis côte à côte, House et Cuddy prennent un petit déjeuner dans la bonne humeur. Plus tard dans la journée, Cuddy fixe un rendez-vous avec le Président du Conseil tandis que House a eu une entrevue discrète qui pourtant n'est pas passée inaperçue aux yeux de Brenda. Dans la soirée, House passe chez Cuddy. Celle-ci a des doutes concernant la sincérité du diagnosticien sur leur relation, mais ils finirent par se dissiper… du moins temporairement.

À Anna : et oui, dédicace spécialement pour toi ! Je réponds toujours à mes reviewers, même à ceux qui ne sont pas sur FF. J'espère donc que le monde Housien/Huddyen te plaît. Merci beaucoup en tout cas :)

À New : bonjour à toi :) Dis-moi, tu as lu ces 24 chapitres d'une seule traite ? Non mais parce que si c'est le cas c'est assez éprouvant pour notre pauvre cerveau humain ^^ LOL Je suis ravie que l'histoire te plaise, avec ses hauts et ses bas ; après tout la relation entre House et Cuddy n'est faite que de ça (comme toute relation tu me diras, mais les concernant c'est particulier) En espérant te revoir prochainement :)

Voilà, je pense avoir fait le tour. Je ne vous retiens pas plus longtemps.

Good Read ;)


Chap' 25

Assise sur le canapé, elle sirotait sa tisane aux plantes tout en regardant la télé. Lui n'était pas captivé par cette émission de divertissement montrant des funambules et autres artistes de cirque déployant leurs talents à un public émerveillé. Au bout de plusieurs minutes, cette omerta prit fin lorsque sa voix douce et posée se répandit dans l'espace de la pièce.

Je dois voir Sanford Wells demain.

Il lui jeta un coup d'œil avant de tourner totalement la tête dans sa direction et de lui lancer un air étonné.

Ton amant caché ?

La jeune femme sourit spontanément, amusée par cette petite pointe de jalousie qu'elle reconnut dans sa voix.

Idiot, c'est le président du Conseil. Répliqua-t-elle gentiment, le dos de sa main s'abattant sur son épaule.

Elle vit ses yeux briller de cette lueur d'espièglerie. Elle aimait cette complicité. Et puis la malice s'effaça pour laisser place à une once d'inquiétude, soupçon d'angoisse dans le plus simple appareil.

Mon nom sera cité ?

Il ne s'attardera pas sur ce genre de détails parce qu'il n'a pas assez d'éléments concernant la situation pour se le permettre, élucida-t-elle, la tête quelque peu inclinée du côté droit, mais je suis trop honnête pour ne pas le mettre au courant. Je veux qu'il prenne les mesures qui doivent s'imposer de manière équitable. Il la regarda, parcouru tout d'un coup d'un frisson. Les poils de ses bras s'hérissèrent, ses pupilles grossissantes de part l'émotion ressentie. Je ne lui cacherai rien. Ajouta-t-elle.

En parfait logicien, son esprit prêt à tout décortiquer asséna à toute forme de pensée un coup ne permettant aucun retour en arrière. Dans sa réflexion, il perdit de vue ce qui était essentiel dans l'instant présent, à savoir la femme qu'il ne considérait pas vraiment comme étant sa compagne. Pensif, il avait besoin de démêler chaque évènement, chaque conséquence pour être en mesure d'appréhender plus sereinement ce qui se passera par la suite. N'était-ce pas elle qui passait son temps à peser le pour et le contre ? De son point de vue, c'était une belle perte de temps. Il n'aimait pas trop réfléchir. Pas sur ce genre de chose.

Ça te pose un problème ?

Ce fut lorsqu'elle posa sa main sur son genou gauche qu'il releva la tête, sortant ainsi de sa nébuleuse. Plongé au plus profond de ses yeux colorés de cette teinte verte qu'il connaissait bien, House aurait pu rester dans cette posture, sans bouger, comme hypnotisé par cette expression de douceur.

Non, juste que je me demande comment il va prendre la chose. J'pensais que tu n'étais pas prête à rendre public le fait qu'il y ait un truc entre nous. Avoua-t-il sans qu'il n'y ait la trace d'un mensonge dans ses propos.

Elle eut l'ombre d'un sourire qu'il ne vit pas.

Que je sois prête ou non, il faut que je le mette au courant. Dit-elle avec aplomb, remarquant par la suite son regard quelque peu fuyant. Ça ne serait pas toi qui ne serais pas prêt ?

Possible Admit-il un moment plus tard, les yeux dans le vague.

La main de Cuddy, toujours posée sur le genou de l'homme, voyagea jusqu'à trouver sa main la plus proche afin de l'enserrer. Et dans un doux murmure, sa voix le fit frémir ; encore.

Fais-moi confiance.

À ses mots, le diagnosticien recula légèrement la tête pour avoir une meilleure vue de ce que pouvait révéler son faciès.

Vu ton état, je ne pense pas que ce soit moi qui doit être rassuré.

Et pourtant tu en as tout autant besoin que moi. Dit-elle doucement, son pouce caressant lentement le dos de sa main.

Le regard rivé dans celui de l'autre, leur échange était profond, silencieux parce que prenant. L'emprise sur sa main se fit plus forte. Cuddy le fixa longuement. Il sembla conquis. Elle ne voulait pas le quitter. Dans la même douceur du début, elle embrassa ses lèvres, rien qu'une fois.

Viens, allons nous coucher.

Elle se leva, et docilement il la suivit. Elle éteignit les lumières au fur et à mesure de leurs pas, effaçant par cette obscurité la trace de leur passage. Arrivée dans la chambre, Lisa se glissa aussitôt dans son lit, retirant ensuite l'élastique de ses cheveux qui les avait jusque-là maintenus dans une queue de cheval brouillonne. Il ne fit aucun commentaire et se déshabilla, ne gardant sur lui que boxer et Tee-shirt. Assuré, il posa sa main sur le bas de son ventre, pouvant la sentir frémir sous son geste. Malgré ça, il restait tout de même soucieux quant à cette entrevue qui allait avoir lieu le lendemain.

Le monde gravitait incessamment. On se serait cru dans une fourmilière… une fourmilière humaine. Un hôpital était toujours un lieu où l'effervescence n'avait aucune frontière ; un lieu où le mouvement ne connaissait aucune limite. Perchée sur ses hauts talons, elle se tenait à l'écart de cette fervente dynamique, ce qui pour le coup ne lui fit pas de mal. C'est même sans doute à cet instant précis qu'elle se rendit compte avec conviction qu'elle commençait sérieusement à avoir besoin de calme. Il serait temps, s'entendit-elle penser. L'instant d'après, elle sursauta au son d'une voix masculine.

Vous vous adressez à moi ?

La jeune femme se retourna, le visage gagnant en pâleur au fil des secondes.

Non, euh bien sûr que non. Essaya-t-elle de se justifier, ne parvenant pas à masquer sa gêne ressentie. J'étais plongée dans mes pensées et les mots m'ont échappé.

Rassurez-vous Docteur Cuddy, c'est une chose qui arrive à tout le monde. Annonça l'homme dans son costume gris pastel, un léger sourire au coin des lèvres.

Courtoisement, il la fit entrer dans son bureau - une immense pièce baignée de lumière dans laquelle les reflets argentés étaient bien présents, comme ici depuis toujours. Il aurait trouvé ça immonde. Elle sourit en remarquant une fois de plus qu'elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui. Il était déjà dix-sept heures passées de trois minutes. Elle n'avait pas vu la journée passer. Elle n'avait pas voulu réveiller House en partant ce matin. Et dans le courant de la journée elle ne l'avait pas croisé. Est-ce qu'il la fuyait ? Était-il vexé pour quelque raison que ce soit ? Elle savait qu'il n'était sur aucun cas en ce moment, juste des ''petits trucs sans importances'' comme il lui avait si bien dit. Elle était inquiète. Sans doute lui aurait-il dit que ce n'était pas pour grand-chose. Du moins elle l'espérait.

Alors, résonna la voix de Sanford Wells juste avant qu'elle ne relevât la tête vers lui, j'aurais juste quelques questions à vous poser afin de pouvoir clarifier un peu les choses. Vous êtes prête ?

Oui, nous pouvons commencer.

Ça devait bien faire deux minutes maintenant qu'elle était entrée dans ce bureau et elle ne s'était même pas rendue compte qu'elle s'était assise tant elle était prise dans ses pensées. C'est donc un regard hagard qu'elle effaça bien vite en reprenant contenance devant l'homme d'affaires qui lui faisait face.

Bien. Donc, pour commencer il faudrait que vous remplissiez ce

La paperasse. Elle la connaissait bien ; trop bien selon certain. Sans le moindre étonnement, Cuddy s'immergea dans l'étude du document. Il s'agissait d'un formulaire permettant de souscrire à un statut particulier de par sa situation actuelle, quelque chose dans le genre. Quoi qu'il en soit, elle savait comme instinctivement la façon dont il fallait le remplir. C'est donc une poignée de minutes plus tard qu'elle tendit ledit document à l'homme Afro-américain, celui-ci le plaçant par la suite dans un dossier. S'ensuivit ensuite un défilé de questions, comme il le lui avait dit. La dernière qu'il lui posa fut énoncée clairement, de manière tout à fait banale.

Rappelez-moi, de combien est votre grossesse ?

Cela fait quatre mois. Répondit la jeune femme, se remémorant sans doute certaines choses quant à sa légère inclinaison de la tête.

Et, avez-vous pris contact avec les Ressources Humaines à ce sujet ?

Pas jusqu'à présent, admit-elle avant de poursuivre sur une voix quelque peu songeuse, mais il va de soi que je vais le faire.

Wells acquiesça tout en rangeant les quelques papiers qui traînaient encore sur la surface de son sous-main qui, semble-t-il, était en verre. Quelle idée ! S'exclama la voix de sa pensée, à la fois curieuse de l'objet en question et dédaigneuse de celui-ci. Elle savait qu'ils en avaient terminé là, pourtant elle ne bougea pas. Quelques secondes suffirent à ce qu'il reporte son attention sur elle.

Vous vouliez autre chose ? Questionna-t-il, le visage animé de cette sympathie qu'elle trouvait attachante bien qu'elle ne sut si elle pouvait lui accorder une quelconque confiance.

Eh bien, il y a une chose dont il faut que je vous parle

Elle ne savait comment aborder le sujet, et il le vit très bien. Les mains nouées d'anxiété, la Doyenne cherchait ses mots, ne sachant trop comment respecter la volonté du diagnosticien tout en étant la plus honnête possible. Finalement, ça aussi ce n'était pas si simple.

J'ai une relation avec l'un de mes médecins, et cet enfant est le sien.

Sous ces mots, l'homme d'affaires resta impassible, bien que brilla dans ses yeux une lueur d'une profonde surprise.

Docteur Cuddy, vous connaissez le règlement.

Je le connais, en effet. Assura-t-elle en ne le quittant pas des yeux. Écoutez, si je vous dit ça c'est parce que je ne veux pas que votre sympathie pour moi pèse dans le choix de votre décision.

Je serai impartial, n'ayez aucune inquiétude pour ça. Répliqua-t-il, le ton plutôt froid. Le temps que j'en discute avec les membres du Conseil, je vous tiendrai au courant des mesures prises dans le courant de la semaine prochaine.

Entendu.

L'endocrinologue se leva, lissa rapidement sa jupe d'un geste discret de la main et quitta le bureau de Wells, la mine perplexe une fois la porte refermée derrière elle. Et comme cette dernière, une autre allait se fermer car elle ne voulait pas réfléchir de trop. Se ménager ? Oui, et sans trop comprendre pourquoi elle entendit les prodigieux sermons de sa mère. Sa mère… La migraine pointait le bout de son nez, il fallait la neutraliser au plus vite.

Plongée dans son bain, Lisa profitait de cette atmosphère qui n'était pas parasitée par ce qui lui provoquait à long terme ce stress qu'elle connaissait depuis bon nombre d'années. Elle savait qu'il était là. Il n'avait encore rien fait pour signaler sa présence mais elle avait reconnu le ronronnement de sa moto, chantant dans l'atmosphère froid et sec de cette dernière soirée d'Octobre. Elle n'avait pas envie de bouger, trop flemmarde pour sortir maintenant de sa bulle de sérénité. Un peu après, elle entendit la porte s'ouvrir, quelques pas se faire dans le couloir, et puis plus rien. Son moment de bien-être était fini de toute façon, alors elle partit chercher de quoi se vêtir. Une serviette autour d'elle, Cuddy poussa la porte de sa chambre et tomba alors nez à nez avec House. Dans un premier temps, elle sursauta légèrement de surprise, et puis tout redevint calme. Lui se leva du lit sur lequel il s'était assis quelques instants plus tôt, paraissant soucieux de la réaction de la jeune femme.

Je ne voulais pas te faire peur, mais comme j'ai vu de la lumière filtrer sous la porte j'me suis dit que j'allais t'attendre ici plutôt que dans le salon. Expliqua-t-il, faisant de temps à autre des gestes de main.

Et tu n'as pas trouvé mieux que de te mettre pile en face de la porte ?

Si je ne l'avais pas fait, tu ne m'aurais pas vu tout de suite et tu aurais eu encore plus peur.

Elle le toisa un instant, réalisant au bout du compte qu'il avait raison. Ses yeux étaient restés accrochés aux siens, et puis elle passa devant lui, sans un mot. Elle s'arrêta face à la commode faite de bois clair et ouvrit le tiroir du haut. Elle chercha de quoi s'habiller et n'essaya pas de se mettre à l'abri de son regard, ni même de lui demander de quitter la pièce. Au moment où elle laissa la serviette tomber au sol, elle sentit instantanément son regard glisser sur elle. Ça ne la dérangea pas. Pourquoi cela aurait-il été le cas ? Elle avait bien compris que le fait qu'elle soit enceinte ne le gênait pas, du moins plus maintenant. Sa main posée à plusieurs reprises sur son ventre avait été un signe. Il l'avait accepté.

Dans sa contemplation, il ne s'était pas attardé sur ses fesses ou sur l'ébauche de ses seins qu'il pouvait apercevoir en se décalant un peu. Il s'avança doucement vers elle, presque imperceptiblement. Il était resté fixé sur autre chose, désormais curieux de cela. À sa gauche, il tendit la main en sa direction. Celle-ci releva délicatement le rebord du débardeur rose pâle qu'elle portait, laissant ainsi apparaître le petit ventre rond qui se profilait au-dessus de l'élastique de ce jogging de coton gris. House posa sa main gauche sur cette proéminence, doucement, comme inquiet de la signification de ce geste, soucieux de la réaction à venir. La paume de sa main épousa à merveille l'arrondi de son abdomen, et grâce à ce touché il put sentir qu'elle frissonnait. De la tête aux pieds, Cuddy était parcourue d'une multitude de frissons qui étaient fort agréables. Elle en ferma les yeux, venant d'avoir la confirmation de ses pensées.

Je ne l'avais encore jamais vu.

Son visage proche du sien, ses yeux étaient inexorablement plongés dans les siens. Sa voix avait été tel un murmure, douce et légère, empreinte d'honnêteté et d'affection aussi. Il flottait une teinte d'émerveillement dans son regard, à la fois sombre d'envies et clair de bienveillance. Son pouce caressa sa peau, glissant lentement sur le haut de son nombril. Elle sourit. Elle était ravie, heureuse de sentir la main de l'homme sur ce qui renfermait le fruit de leur amour. Mentalement, elle se reprit. Était-ce véritablement le cas ? Après tout la conception de cet enfant n'avait aucunement été planifié ; et même si de son côté elle avait quelque part été souhaitée, les choses avaient été différentes pour House.

Quand je pense que dans quelques temps ton ventre aura triplé de volume Fit-il remarquer, la sortant de ses pensées.

Et je suis convaincue que tu te feras un plaisir de me rappeler chaque jour à quel point je suis énorme.

Un air mutin prit forme sur son visage. Elle lui rendit son sourire, amusée elle aussi par la situation. Le voir ainsi interloqué la combla d'un sentiment qui la prit au dépourvu. Ému sans réellement le montrer, il voulut s'adonner à elle. Il se rapprocha de la jeune femme, et leurs bouches se trouvèrent. Elle se laissa aller à son contact, entourant son cou de ses mains alors que celles de l'homme étaient à présent sur ses hanches. Cette étreinte, c'était comme une sorte de délivrance. Il aurait aimé la poursuivre.

Qu'est-ce qu'a dit Monsieur-plein-pouvoir ? Demanda-t-il en se détachant de la jolie brune.

Elle eut un léger sourire avant de lui répondre.

Je ne lui ai pas dit qu'il s'agissait de toi, mais je pense qu'il le sait déjà.

Qu'est-ce que tu veux dire ?

Enfin, il n'est pas dupe ! Tout le monde sait qu'il y a quelque chose entre nous.

House baissa furtivement les yeux avant de les reporter promptement sur elle. Il jouait l'étonné, parce qu'au fond de lui il connaissait bien cette réalité.

Bien sûr. Concéda-t-il à demi-mot.

Cuddy l'observa un instant, tentant de percer à jour cette carapace dont il se servait pour lui cacher tant de choses. Et puis plus les secondes défilaient, plus elle se rendit compte que tout bien réfléchi il ne lui dissimulait peut-être rien. Elle vit le trouble s'installer dans son regard, ce qui l'effraya sans qu'elle ne sache vraiment pourquoi. Les hormones n'en avaient pas encore fini avec elle.

Qu'est-ce qui te rend inquiet ? Souffla-t-elle en caressant sa joue.

Rien. C'est juste que Il soupira, hésitant devant cette femme qu'il ne voulait pas décevoir. J'ai du mal à réaliser tout ça. Déclara-t-il prudemment, son regard ne quittant pas le sien. Il y a encore quelques temps je pensais simplement sortir avec toi. Maintenant

Elle ne baissa pas les yeux face à sa mine contrite. Il lui fallut quelques secondes pour bien comprendre ce qu'il pouvait bien ressentir, et à l'issue de celles-ci elle en vint à constater qu'elle éprouvait la même chose.

Je sais. C'est pareil pour moi. Lui avoua-t-elle, se saisissant dans le même temps de sa main droite. J'attendrai que tu sois prêt.

Cuddy se détourna ensuite de lui, regagnant son lit à deux pas de là. Il la suivit des yeux, tournant sur lui-même, se demandant si elle avait fait mine de bien prendre la chose pour ne pas le blesser ou bien si elle était vraiment sincère. Et puis finalement il abandonna l'idée de se torturer avec ça, expulsant silencieusement de l'air par sa bouche entrouverte, le cœur à la fois lourd et léger. Pesant. Libérateur.

TBC…


J'aimerais vous dire que l'on va se retrouver bientôt mais on sait tous très bien que ça ne sera pas demain la veille… J'espère néanmoins que ce chapitre vous a plu malgré le fait qu'il ait tardé et que je le trouve d'un certain point de vue quelque peu vaseux. J'espère également que vous continuerez à me suivre en dépit de mes temps d'absence.

Quoiqu'il en soit j'attends vos impressions comme d'habitude.

- Kisses to you and see you soon -