BONSOIR TRES CHER(E)S MATES ! Un nouveau chapitre rien que pour vous !

Merci à tou(te)s pour vos superbes reviews, vos follows and favorites ! Ca me touche énormément...

Yeap, c'est dégueu le cannibalisme...mais bon, voilà quoi...

Sinon...je devrais être désolée pour le cliffhanger...mais honnêtement, je ne le suis pas ! AAHHAHAHAHHA

J'espère que ce chapitre vous plaira ! Au plaisir de lire vos avis !

;-)


Chapitre 4 :

Trois semaines plus tard.

Une semaine plus tôt, Emma avait perdu la trace de Killian. Il avait disparu. Aucune trace de lui à son motel, ni dans aucun autre de Boston. Mais la jeune agent avait retrouvé sa trace deux jours plus tard. Dans le Maine.

Elle l'avait retrouvé parce qu'un meurtre –du Crocodile– avait eu lieu. Le jeune brun s'était donc rendu dans une bourgade, non loin de la scène de crime, du nom de Storybrooke. Il traquait cette ordure, se rendant vraisemblablement à chaque fois à proximité du lieu du crime. Pour se rapprocher de lui.

Les profilers, bien que n'ayant trouvé aucun points communs entre les victimes, avaient cependant émis l'hypothèse que le meurtrir pourrait être tenté de retourner sur les lieux, d'observer l'avancement de l'enquête, de nourrir son orgueil. Tout comme il avait pris plaisir de les appeler.

L'avantage des petites bourgades était que les informations se diffusaient rapidement –très rapidement. Pour se faire discret, l'Irlandais avait opté pour des habits sombres ainsi qu'une casquette et des lunettes.

Alors assis à l'une des tables du petit restaurant de la ville du Maine, le Granny's, Killian écoutait attentivement les dires d'un certain Leroy.

« -Mais si, j'vous dis que c'te pauvre homme s'est fait étriper ! Il a été retrouvé à un kilomètre de la limite de la ville, par un garde forestier !

-Leroy…toi, ça se voit que tu n'as pas mangé ton bacon ce matin ! répondit la gérante de l'établissement, par contre de la bière t'en as bu, avait-elle ajouté en lui enlevant sa chope de bière.

-Mais si j'vous dis que c'te homme s'est fait étripé ! Vous allez voir, vous allez en entendre parler aux infos ! J'suis pas fou ! Même que j'ai entendu un agent dire que ses organes avaient été prélevés ! riposta l'homme d'un ton grincheux ».


De son côté, Emma avait suivie l'affaire en sous-main puisqu'elle n'était pas censée travailler sur celle-ci. Ainsi, avait-elle appris que la victime –un homme d'une quarantaine d'années– avait été retrouvé à proximité d'une petite route de campagne, dans la forêt.

L'homme, de type asiatique, mesurait 1m62 et pesait approximativement 70 kg selon le légiste. Comme les autres victimes, la raison de sa mort résulte des diverses de l'extraction des organes. Cette fois-ci, tous les organes, à l'exception d'un poumon, avaient été re-rentré dans l'abdomen. Deux mots avaient alors été déposés dans la bouche de la victime.

Le premier, de la main du Crocodile lui-même :

Dans une semaine, cela fera neuf ans que je prends plaisir à vous regarder vous agitez afin de me retrouver…je pense fêter cela coup double.

Le deuxième avait été écrit des mains de son apprenti :

Le poumon, légèrement rosé, accompagné de ses jeunes carottes, était tendre à souhait. Je pense que, pour notre prochain voyage, je tenterais le jus de tomate. Quel délice !

Emma remerciait le ciel d'avoir décalé son déjeuner. Elle l'aurait rejeté après la lecture de ces horreurs. Comment des êtres humains pouvaient-ils perpétrés de telles atrocités ? Comment pouvaient-ils être à ce point sadiques ? Et cet « humour » de mauvais goût…tout cela laissait Emma sans voix.

Jus de tomate. Pourquoi ? Etait-ce là une énigme ? Un indice sur leur prochaine destination ? La jeune agent avait alors appris que le jus de tomate était la spécialité de l'Etat de l'Ohio. Allaient-ils se rendre dans cet Etat ? La jeune femme ne pouvait en être sûr…cela était fou, insensé.

Coup double avait promis le Crocodile. Cela signifiait qu'ils allaient retrouver deux corps. Deux innocents de plus qui donneraient leurs derniers souffles dans d'affreuses souffrances. Emma décida alors de retourner sur les lieux du crime, de partir à la recherche du moindre indice qui pourrait l'aider à les retrouver.

Le soir venu, Killian s'était rendu au port de la bourgade. Assis sur un banc, il contemplait l'horizon. Les reflets argentés de l'étendue d'eau, mélangés aux couleurs acidulées du coucher du soleil, faisaient revenir en lui de merveilleux souvenirs. Des souvenirs de lui et de son frère, de ses parents. Il se rappelait de ces après-midi passés en famille à bord du petit bateau familial.

Tout cela appartenait au passé. Le bonheur appartenait au passé. Ses parents leur avaient été enlevés alors qu'il n'était âgé que de 13 ans. Heureusement, Liam avait été là pour lui. Il avait pris soin de lui. Le bonheur avait alors réapparu dans sa vie en la personne de Milah. Bonheur, une nouvelle fois arraché. Cette fois-ci, Liam ne pouvait pas l'aider. Killian se rappelait de leur dernière conversation, la veille de sa fuite.


Ils étaient dans le bureau de Liam. Ce dernier, en tant que supérieur hiérarchique, l'avait convoqué. Cela n'avait pas enchanté Killian. Il savait ce que son frère allait lui dire et il était hors de question de prendre des vacances.

« -Killian, tu ne peux pas continuer ainsi. Devant ton refus de prendre des vacances, tu me contrains à employer la manière forte. A la fin de la semaine, tu es transféré à la sécurité.

-Pardon ? Tu te fous de moi, Liam ? s'exclama le jeune brun. Comment peux-tu me faire ça ?

-Killian…tu es mon frère, et je ne vais certainement pas participer à ta descente aux enfers ! Tout ça doit s'arrêter…tes accès seront également restreints. Tu ne pourras plus accéder au dossier le concernant.

-Bien, dit-il d'un ton amer en se levant, mais dis-toi que jamais je n'abandonnerais, je trouverais un moyen de retrouver ce fils de pute ! Je peux te le jurer ! Rien n'y personne ne me fera changer d'avis.

-Tu finiras par te faire tuer Killian ! déclara Liam en haussant le ton.

-Je m'en fiche. La seule chose dont je me soucie c'est de le tuer, lui.

-Killian…ce n'est pas toi. Tu ne peux pas risquer ta vie pour lui.

-Liam…je risquerais ma vie pour deux choses : l'amour et la vengeance. J'ai perdu le premier, je mourrais pour accomplir ma vengeance ».

Killian avait quitté son frère sur ses mots. Des mots qui n'avaient cessé de résonner dans l'esprit de Liam. Il avait lu la détermination dans les yeux de Killian. Il savait qu'il disait la vérité. Que jamais il ne s'arrêterait. Qu'il était prêt à donner sa vie dans l'accomplissement de sa vengeance. Son petit frère…détruit, rongé par la colère, par la vengeance…perdu.


Il s'était endormi sur ce banc. Il fut réveillé à quatre heures du matin par les cris des pêcheurs. Le jeune homme se passa alors les mains dans sa chevelure ébène puis, soufflant un bon coup, décida de se lever. Il marchait sans but précis, foulant la rue principale de la ville encore endormie.

Et c'est à ce moment-là qu'il vit sa voiture, à elle, Emma Swan. Un sourire se dessina aussitôt sur son visage. Elle ne semblait pas friande des voitures de fonction du FBI, trop conventionnelles sans doute. Un peu de couleur, de lumière, dans un monde si obscur, cela ne pouvait pas faire de mal, non ? Non.

D'un pas vif, il se dirigea vers l'automobile, une coccinelle jaune. Epingle en main, il réussit à ouvrir la portière côté conducteur en à peine une minute. Il s'assit alors aussitôt. Il fouilla la boîte à gants pour y trouver un carnet ainsi qu'un stylo.

Appuyant sa tête sur le dossier, il leva les yeux au ciel, un sourire béat au visage, tout en se mordant la lèvre inférieure. Puis il écrit :

Tu sais, love, il est assez frustrant, pour un homme aussi diablement beau que moi, que de voir une femme aussi magnifique que toi restée ainsi éloignée. Si tu souhaites de la compagnie –enfin tu vois ce que je veux dire, hein– tu pourras me trouver dans la chambre 3 du Granny's…Mais bon, ça je crois que tu le savais déjà, n'est-ce pas ?

Arborant un sourire fier, le sourcil droit arqué, il déchira la page du carnet et plia le papier. Un petit cygne vit alors le jour. Il repensait aux paroles des médisants, les origamis…ça ne sert à rien. Il déposa l'oiseau de papier sur l'habitacle de la voiture et en sortit.

Il continua ainsi sa marche, à la lumière des réverbères, plongé dans ses pensées, jusqu'aux premiers rayons du soleil. Killian retourna ainsi dans sa chambre. Il devait prendre une douche. Alors qu'il venait de pénétrer dans le petit hôtel, il y croisa une femme d'une quarantaine d'années…pour le moins extravagante.

Celle-ci portait un manteau de fourrure blanc à la doublure intérieure rouge. Granny, la gérante, lui tendit alors une clef de chambre en lui déclarant :

« Bienvenue à Storybrooke, madame Feinberg ».

Feinberg. Le sang de Killian se glaça instantanément. Elle était à moins d'un mètre de lui. Jamais il n'avait été aussi proche. Jamais. L'intéressée se retourna alors et fit face au jeune brun qui, sur le coup de la surprise, bloquait le passage.

Toussotant pour faire marque de sa présence, Feinberg lui déclara le sourire aux lèvres d'un ton aguicheur :

« Hey darling…pourrais-tu t'écarter du milieu ? Ou bien veux-tu m'accompagner dans ma chambre, beau gosse ? ».

Des milliers de frissons parcoururent l'échine du jeune Irlandais. Il fit un grand pas vers la droite, lui laissant ainsi la voie libre. Pour l'instant, il la laissait passer mais ceci était temporaire. Elle et lui étaient dans le même motel et, bien que cette simple idée le mettait dans une fureur incommensurable, il savait qu'il allait la stopper. Qu'elle était le début de la fin du Crocodile.

L'apprentie le regarda des pieds à la tête, se léchant les lèvres sans gêne, puis dit tout en remontant son manteau sur ses épaules :

« Dommage pour toi, darling. Nous aurions passé un temps fort agréable tous les deux, avait-elle ajouté en lui prenant le menton entre ses doigts ».

J'en doute, s'était dit Killian pour lui-même.


Killian grimpa les marches deux à deux et s'enferma dans sa chambre. Cette salope ne savait même pas qui il était…ou du moins faisait semblant de ne pas le connaître. Il avait toujours ses poings serrés. Il aurait aimé cogner dans le mur mais se ravisa. Le jeune brun devait se faire discret. Il se déshabilla alors et pénétra dans la cabine de douche.

L'eau chaude ruisselait sur son visage. Fermant les yeux, il passa sa main dans ses cheveux mouillés, puis son visage. Ce monstre lui avait touché le visage. Pris d'une envie excessive de retirer toutes traces de cette meurtrière, il se mit à se frotter le visage. Son cœur se mit ensuite à battre à un rythme effréné.

Emma se réveilla vers sept heures. Le soleil entrait timidement dans sa chambre. Elle s'habilla en vitesse puis descendit les clefs à l'accueil avant de rejoindre sa voiture. A peine s'y était-elle installée, que la jeune blonde remarqua le petit cygne.

Intriguée, mais le sourire aux lèvres, elle l'attrapa. Elle se demandait ce que pouvait lui avoir réservé Killian cette fois-ci. Parce que, bien entendu, elle sait très bien qu'il s'agissait de lui. Elle déplia alors le petit animal afin de lire le message.

Pas possible ce mec ! Quel idiot ! s'était-elle exclamée en riant. Diablement beau ? Certainement. Etait-elle au courant qu'il couchait dans la chambre 3 ? Evidemment. Besoin de compagnie ? Mmh…légèrement fiancée pour accepter.

Cet homme ne cessait de la surprendre. Et elle ne cessait de se surprendre elle-même. Rester autant de temps dans une ville qu'elle détestait, autant de temps éloigné de l'homme qu'elle aimait…tout ça, pour l'aider lui….non, pour arrêter les meurtres. Voilà. Elle faisait tout cela car cela était le meilleur moyen d'arrêter le Crocodile.

Cruella souriait victorieusement dans sa chambre. Elle savait qui était Killian. Comment n'aurait-elle pas pu le savoir ? En travaillant avec le Crocodile, franchement ? Il lui avait confié son désir de vouloir le détruire. Il lui avait raconté comment sa soif de puissance sur les autres s'était peu à peu transformée en un jeu macabre avec le jeune homme. Bien entendu, il n'avait pas fait l'impasse sur le déclencheur. Le Crocodile poussait même le sadisme au point de filmer ses œuvres (c'est ainsi qu'il les appelait). Sa préférée ? Celle de Milah.


Il était 14 heures. Killian surveillait discrètement le moindre déplacement de Feinberg. Cette dernière descendit alors, afin de rejoindre sa voiture, toute aussi extravagante qu'elle : une excalibur noire et blanche. Alors qu'elle s'apprêtait à monter à bord, elle reçut un coup de téléphone. Killian pu discerner quelques-unes de ses paroles :

« Bien sûr, darling…ouais, il mord…il mord….je ne pense pas, darling…mmh darling, tu sais parler aux femmes toi…bien sûr…dans la cabane des bois ? …une surprise ?... J'arrive, darling ».

Elle savait donc. Killian savait que tout ceci était une nouvelle démonstration montée par le Crocodile. Se pourrait-il que ce monstre se trouve dans cette cabane ? Ou bien était-ce encore un piège ? Killian n'avait pas le temps de réfléchir. S'il se trouvait dans la même ville que lui et qu'il ne faisait rien…non, il voulait le tuer, il se battrait pour.

Il avait donc suivi Cruella, à bord d'une vieille camionnette blanche –volée bien entendu. Celle-ci c'était arrêté à la limite de la ville, sur un bas-côté et s'était engagée dans la forêt. Killian fit de même. Cette femme, si superficielle, pestait toute seule, se plaignait de la terre boueuse et des éclaboussures sur son manteau, mais également des talons coincés par-ci par-là.

La cabane apparue. Une petite cabane de bois, certainement de chasseur. Elle y entra. Killian décida de faire le tour de la cabane, de l'inspecter de l'intérieur. Il voulait vérifier s'il apercevait le Crocodile. En vain…cela était bien un piège…ou pas. Une ombre masculine apparut. Un homme d'environ 1m70-75, assez menu. Le jeune Irlandais ne pouvait voir son visage, celui-ci portait un masque vert ainsi qu'une cape beige. Décidé d'en finir enfin avec ces ordures, il sortit son arme et le chargea. Doucement, il s'avança vers la porte d'entrée.

Sans réaliser la moindre chose, le jeune brun se retrouva au sol. Il avait reçu un coup sur la tête, mais celui-ci ne l'avait que sonné. Alors qu'il essayait de se relever, Cruella donna un coup dans un tas de briques, lesquelles tombèrent sur Killian.

« PUTAIN ! avait juré le jeune brun ».


Alors que Cruella s'enfuyait, légèrement devancée par le Crocodile, l'Irlandais tentait de se relever. Ainsi, en plus d'être légèrement assommé, le jeune brun se retrouvait avec des côtes probablement cassées. Malgré la douleur, il se releva, plus furieux que jamais, et se lança à la poursuite des deux meurtriers.

Dix minutes à crapahuter dans les bois. Dix minutes avant qu'il ne voit s'échapper au loin le Crocodile à bord de l'excalibur. Cruella, elle, semblait en rogne. Il l'avait abandonnée. Elle se rappela aussitôt de la camionnette blanche. Mais elle n'était pas la seule, Killian aussi.

Le jeune homme l'attendait donc à proximité de son véhicule volé. Le jeune homme était essoufflé et en colère. A cinq mètres de lui, elle dégaina instinctivement son arme. Un gros calibre, bien entendu.

« -Crois-tu réellement que ton joujou me fait peur ? déclara Killian en haussant un sourcil.

-Bien sûr, darling. Tout le monde craint la mort. Tu vas me laisser partir maintenant, avait-elle répondu.

-AHAHAH, riait sarcastiquement le jeune Irlandais, je n'ai pas peur de mourir…tu vas me dire qui est le Crocodile, son vrai nom….mais avant, je veux savoir quelque chose d'autre, pourquoi les manger ? Ne les déshumanisez-vous pas assez ? Hein ?

-Mmh, darling…tu sais, je suis une femme passionnée, dit Cruella en agitant son révolver, et j'aime la télévision…vraiment, et la cuisine. Mon show favoris ? Hannibal. J'ai toujours rêvé de m'essayer aux plats qu'il cuisinait. Alors, pourquoi ne pas se jeter à l'eau, hein ?

-Sérieusement ? rétorqua Killian choqué et dégoûté. Pourquoi ne te trouves-tu pas tes passe-temps normaux, hein ? J'sais pas, genre passer tes nerfs en jouant à Angry birds.

-Mmh, j'ai essayé ça, darling, répondit-elle avec impertinence, ça ne fonctionne pas. J'ai besoin de ressentir les choses, de vibrer et Dieu, travailler avec le Crocodile, c'est vibrant ! Alors, maintenant, darling, tu vas me laisser partir.

-Jamais. Le vrai nom du Crocodile, quel est-il ? demanda Killian d'un ton menaçant (bien sûr ces fils de pute l'avaient dépouillé de son arme).

-Tu ne le sauras jamais. Maintenant, dégages-toi de mon chemin ».

Préoccupé par Cruella, par son désir de vengeance, Killian n'avait pas entendu la voiture d'Emma arriver. Celle-ci se rangea rapidement et sortit de la voiture. En l'espace de quelques secondes, la jeune femme se retrouva à un mètre de Killian. Mais il ne l'avait toujours pas vu. Un sourire sarcastique aux lèvres, Cruella dit :

« Peut-être n'as-tu pas peur de mourir, mon mignon…mais elle, fit-elle en pointant son arme vers Emma, je peux la tuer juste devant toi ».

Le jeune Irlandais se retourna alors et vit Emma. Alors qu'elle s'apprêtait à sortir son arme, Cruella tira dans sa direction. Mais Killian s'était interposé. Il avait pris la balle et s'effondra.

Alors qu'Emma avait couru aux côtés du jeune brun, Feinberg en profita pour fuir…du moins jusqu'au moment où la jeune blonde, furieuse, se leva et tira dans les pneus de la voiture, tout en s'avançant pour suivre la voiture.

« SALLE CHIENNE ! criait-elle ».

La voiture fit des zigzags et tomba dans le fossé. La meurtrière sortit alors de la voiture, et tenta de s'enfuir en courant (ce qui était très difficile avec ses talons). Il était hors de question de la laisser s'en tirer. Emma lui tira deux coups, et elle s'effondra au bout du deuxième. Une mare de sang commençait à l'entourer.

Reprenant ses esprits, Emma retourna vers Killian. Il perdait beaucoup de sang. Emma retira alors sa veste et la roula en boule avant de la déposer sous la tête du jeune homme. Il ouvrait péniblement les yeux, et malgré son état, il lui sourit.

« -Pourquoi as-tu fait ça ? s'énerva Emma. Pourquoi t'es-tu foutu devant moi, bordel ?

-Un merci serait suffisant, love, réussit-il à répondre en riant, mais pour répondre à ta question, je n'allais pas la laisser te tuer…tu es innocente, si…si je l'avais laissée faire…je n'aurais pas été mieux qu'eux…j'aurais été comme eux…un monstre.

-Putain ! Idiot ! Me crois-tu assez stupide pour me trimballer sans gilet à proximité d'une scène de crime ? cria-t-elle en se saisissant de son téléphone.

-Hey bien love, j'ai surestimé ton intrépidité, dit-il d'une voix faible.

-Et moi sous-estimé ta stupidité, lança-t-elle en composant le numéro des urgences ».

Killian la regardait. Il n'avait pas remarqué à quel point ses tâches de rousseur étaient magnifiques. Elle semblait inquiète. Vraiment inquiète. Etait-elle inquiète pour lui ? Ou bien était-elle inquiète des risques qu'elle courait pour la simple raison de sa présence près de la scène du crime du Crocodile ? Il perdait trop de sang…ses yeux devenaient lourds, sa vision trouble. Il ne l'entendait dorénavant à peine.

Elle déposa enfin le téléphone au sol. Elle devait freiner l'hémorragie. Elle devait faire pression sur la plaie. Son écharpe. Bon sang, son écharpe préférée…tant pis. Elle fit pression avec elle, ce qui semblait apaiser la douleur de Killian. Dans un murmure, celui-ci déclara en lui souriant :

« Au moins, la dernière im-age que j'em-porte dans ma tom-be est sans dou-te la plus belle…que.. ».


Oui, oui oui...le chapitre se termine ainsi...avec un Killian rendant l'âme...tellement mal qu'il ne peut pas terminer sa phrase ! AHAHAHAHAHAHAH

Va-t-il mourir ? La réponse dans le prochain chapitre ! Et, faites gaffe hein, faut pas chercher l'évidence avec moi; j'aime tellement les faire souffrir qu'il peut réellement mourir ! AHAHAHAHAH Que c'est bon !

So, reviews quand même ? Même si je suis sadique...please...yeux de chiots battus...