VI : Redonner confiance


Adrien referma la fenêtre par laquelle Ladybug était sortie. Il récupéra sur la table basse les anneaux qu'elle avait apportés. Il les contempla. Ce que l'héroïne lui avait appris le réconfortait et l'affligeait tout à la fois. Son père l'aimait et s'était battu pour lui. De son côté, alors qu'on lui avait confié des pouvoirs magiques qui auraient pu le sauver, il s'était conduit comme un froussard et avait trahi tous ceux auxquels il tenait. Il n'avait jamais eu aussi honte de sa vie.

Il ne put se résoudre à passer les anneaux à son doigt. Il les rangea dans sa table de nuit, à côté de la petite boîte à fromage qu'il portait sur lui durant la journée pour nourrir Plagg. Plagg… Il ne reverrait sans doute jamais son kwami. Pourquoi Ladybug s'encombrerait-elle d'un poltron comme lui ? Elle pouvait compter sur Nino et Alya, qui avaient vaillamment combattu. Sur Luka, qui était revenu. Sur tous ceux qui s'étaient un jour vu confier des Miraculous. Il était le seul à ne pas mériter sa confiance.

— Adrien…

Il secoua la tête. Plagg lui manquait tellement qu'il avait l'impression d'entendre sa voix.

— Tu as bien pris soin de mes fromages, j'espère !

Le mannequin se retourna brusquement et découvrit le kami qui flottait juste devant son nez.

— Plagg ! s'écria-t-il avec joie. Tu es revenu !

— Évidemment. Allez prends ta bague, je dois aller inspecter ce qui reste à manger dans le placard.

— Quoi ? Attends ! C'est Ladybug qui t'envoie ?

— Bien sûr.

— Ce n'est pas vrai. Elle était avec moi, il y a juste quelques minutes.

— Je le sais. J'ai fait semblant de partir dans une autre direction, puis je l'ai suivie. Je suis rentré discrètement pendant que vous parliez. Bon, tu la prends, cette bague ?

— Non.

— Comment ça, non ?

— Je ne la mérite pas.

Plagg roula des yeux et fit remarquer :

— Ce n'est pas à nous d'en décider. Ladybug est la gardienne, c'est elle la patronne. Alors, arrête de discuter, et laisse-moi me chercher à manger.

— Plagg, je suis sérieux.

— Moi aussi. Tu sais ce qu'on va faire ? Tu vas prendre cette bague et, quand j'aurai mangé, tu vas te transformer et écouter tes messages. Elle veut te voir. Tu discuteras directement avec elle pour savoir si tu restes Chat Noir ou non.

À contrecœur, Adrien tendit la main et Plagg y laissa tomber le bijou. Le mannequin le passa à son doigt. Malgré lui, il apprécia de retrouver le poids familier du Miraculous.

— Bon retour, Plagg, dit-il radouci. Je ne sais pas s'il reste du fromage, mais je promets de t'en trouver dès demain.

oOo

Ce n'est que le lendemain après-midi qu'Adrien se transforma en Chat Noir. Il aurait pu le faire la veille au soir, après sa virée en cuisine pour récupérer de quoi régaler son kwami, ou tôt ce matin, mais il n'en avait pas eu le courage. Quand il se trouva seul dans sa chambre avant le dîner, il décida qu'il n'avait que trop tardé.

— Plagg, transforme-moi !

Étouffant, soudain, il passa par la fenêtre et fit un petit tour sur les toits. Cela lui fit du bien. Il se trouva un coin tranquille entre deux cheminées et écouta sa messagerie.

Chaton, j'ai hâte de te revoir. Tu serais libre demain en fin de soirée ? Un petit tour sur la tour Montparnasse, ça te dit ? Réponds-moi vite !

Comment Ladybug pouvait-elle lui parler avec autant d'enjouement ? Ne l'avait-il pas laissé tomber ? Il décida de ne pas reculer le moment où il lui rendrait sa bague et lui ferait ses adieux.

— Bonjour Milady. Si tu es toujours libre, je propose qu'on se voie ce soir à vingt-deux heures. Dis-moi si cela te convient.

En refermant son bâton, Chat Noir se dit que sa relation privilégiée avec sa Lady allait vraiment lui manquer.

oOo

Une heure plus tard, Ladybug avait confirmé sa venue. Chat Noir contemplait les toits de Paris, sans doute pour la dernière fois, quand il entendit le crissement léger annonçant l'arrivée de sa Lady.

— Bonjour, Chat !

— Bonjour, Buguinette. Comment vas-tu ?

Elle le rejoignit sur le bord du toit et s'assit près de lui avant de répondre :

— Ça va. Et toi ?

— Je… je suis vraiment désolé de t'avoir laissé tomber.

— Chat, je suppose que tes rêves ont été horribles. Tu n'es pas le seul à avoir préféré ne pas utiliser ton Miraculous. Rena aussi a jeté l'éponge.

— Mais toi, tu n'as pas abandonné.

— Je n'ai pas tout réussi non plus.

— Je pense qu'il vaut mieux que je te rende ma bague, déclara Chat Noir.

— QUOI ?

Elle s'était tournée vers lui, visiblement bouleversée. Il baissa la tête, incapable de soutenir son regard.

— Je t'ai abandonnée. J'ai été faible. Tu as besoin d'un partenaire sur lequel tu peux compter. Je préfère laisser la place.

Il l'entendit suffoquer, et finalement s'écrier :

— Mais c'est maintenant que tu m'abandonnes !

— Tu trouveras un autre…

— Non ! protesta-t-elle. J'ai déjà essayé et ça n'a pas marché. C'est de toi dont j'ai besoin, et de personne d'autre. Il n'y a qu'avec toi que j'ai ce lien, cette confiance, à qui je peux avouer quand je vais mal.

— Mais j'ai échoué le jour où tu as eu le plus besoin de moi !

— Le jour où j'ai vraiment eu besoin de toi, c'est quand j'ai perdu tous les Miraculous ! Quand je pensais que Monarque avait gagné et qu'il ne me restait plus rien. Quand j'étais prête à abandonner, tu m'as tendu la main. Tu m'as redonné confiance en moi. Tu ne m'as fait aucun reproche, alors que j'avais commis erreur sur erreur. De quel droit je te jetterais la pierre aujourd'hui ?

Chat Noir leva les yeux vers Ladybug. Il fut frappé par la fragilité qu'elle dégageait. Son expression paniquée, ses yeux suppliants. Il ne pensait pas compter à ce point pour elle.

— Ma Lady, je… J'ai tellement honte ! Si j'étais venu, je suis certain que Gabriel Agreste ne serait pas mort.

— Chaton, même si tu avais été présent, cela n'aurait pas changé grand-chose.

— Si tu penses que je ne fais aucune différence, pourquoi…

— Ce que je veux dire, c'est que monsieur Agreste avait une certaine responsabilité dans la dernière attaque et…

— Il a fait son possible pour reprendre le contrôle d'Alliance, protesta Chat Noir.

— Justement. Tu n'aurais pas pu le protéger, car il ne voulait pas l'être. Il a décidé de régler les choses à sa manière. Je… J'ai vraiment essayé, Chaton, mais il n'a pas voulu de mon aide.

Chat Noir cligna des yeux, alors qu'il analysait les informations que sa partenaire lui révélait. Cela ressemblait tellement à son père de n'écouter personne, de ne considérer que les objectifs qu'il s'était donnés. Il avait accompli ce qu'il était venu faire. Ladybug le lui avait confirmé, la veille. Et il était mort plutôt que d'abandonner.

— Alors… je reste Chat Noir ? finit-il par demander.

— Oui, si tu veux toujours de moi comme Ladybug, répondit-elle avec un sourire incertain.

— Pourquoi je ne voudrais plus de toi ? interrogea-t-il en haussant les épaules.

— Parce que j'ai perdu le Miraculous du papillon, soupira-t-elle. Quelqu'un me l'a pris, pendant que j'en finissais avec Monarque.

— QUOI ?

— Je t'ai dit que je n'avais pas tout réussi.

— Attends, attends… Ce n'est plus Monarque, mais un autre, aujourd'hui ?

— Tout ce que je peux dire, c'est que lorsque j'ai récupéré tout ce que Monarque avait laissé derrière lui, il y avait tous les Miraculous, sauf celui du Papillon.

— Et le paon, tu l'as repris ? s'inquiéta-t-il.

— Non, mais je ne m'inquiète pas pour ça, assura-t-elle.

— Tu penses que Felix Fathom va te le rendre ?

— Je ne vais pas le lui demander. Désormais, chaque porteur gardera son Miraculous et en sera responsable. On ne me prendra plus jamais tous les Miraculous d'un coup.

— Mais…

Chat Noir s'interrompit de lui-même, ravalant sa désapprobation spontanée. Il se contraignit à trouver des arguments solides, avant de protester. Son rejet, il en était conscient, venait essentiellement d'un motif personnel : il ne voulait pas devenir un assistant parmi les autres et perdre son statut de seul partenaire permanent de Ladybug. Il se raisonna. De quel droit se plaignait-il, alors qu'elle le gardait auprès d'elle malgré son abandon ? Se montrer jaloux était indigne de lui. Et plus il y pensait, plus il reconnaissait que ce n'était pas une mauvaise idée. Mais commencer par Félix ne lui semblait pas de bon augure.

— On ne peut pas faire confiance à celui qui t'a volé ton yoyo et qui l'a remis à Monarque. Sans compter qu'il a utilisé le Miraculous du paon pour faire disparaître tout le monde avec sa lune rouge et qu'il…

Chat Noir enrageait de ne pouvoir exprimer à quel point cet épisode l'avait terrifié. Félix avait joué avec un pouvoir qu'il ne maîtrisait pas. Il avait fait disparaître Marinette et s'était montré incapable de la faire revenir. Le héros frissonna en se souvenant de son désespoir à l'idée de l'avoir définitivement perdue.

— J'ai discuté avec lui, répondit Ladybug comme si cela réglait le problème. Il regrette réellement ce qu'il a fait et il m'a promis qu'il utiliserait son pouvoir de manière plus responsable à l'avenir. J'ai décidé de lui laisser une chance.

Chat Noir se renfrogna. Son cousin mettait décidément tout le monde dans sa poche. Il fallait qu'il le tienne à l'œil. Finalement, c'était une bonne chose qu'ils habitent désormais au même endroit. Il pourra le surveiller. Il savait que, pour faire changer sa partenaire d'avis, il faudrait des faits nouveaux. Il était bien décidé à ne rien laisser passer. En attendant, il allait suivre le conseil que Ladybug avait donné à son alter ego, et regarder vers l'avant.

— Donc, je résume, reprit Chat Noir. Monarque est fini, mais on a un nouveau Papillon sur les bras. Tu vas distribuer les Miraculous pour que les porteurs les gardent avec eux.

— Et Ladybug et Chat Noir vont continuer à lutter ensemble contre les méchants, compléta sa partenaire. On fait comme ça ?

Elle leva le poing pour sceller leur accord.

— On fait comme ça, accepta Chat Noir en entrechoquant ses phalanges aux siennes.

— Merci, souffla Ladybug.

Elle se rapprocha de son partenaire pour caler son épaule contre la sienne. Dans un silence amical, ils contemplèrent les lumières de la ville dont ils avaient la responsabilité.

oOo

Quand Adrien se laissa tomber sur son canapé de retour chez lui, il se sentit le cœur en paix, pour la première fois depuis bien longtemps. Il était encore profondément triste d'avoir perdu son père, était loin de penser qu'il serait un héritier digne de lui, et encore désolé d'avoir laissé sa lady seule face à Monarque. Mais il ne se sentait plus coupable de la mort de Gabriel.

— Tu vois, je te l'avais dit ! fanfaronna Plagg. Ladybug sait ce qu'elle fait.

— Toi aussi, tu penses que je n'aurais rien pu faire pour sauver mon père ?

— Il ne voulait pas être sauvé, répondit le kwami avec un sérieux inhabituel. Je te l'aurais dit si tu me l'avais demandé.

— À quoi ça sert d'être un héros si on ne peut pas sauver ceux qu'on aime ? demanda Adrien avec douleur.

— À montrer ce que l'humanité a de meilleur, répondit Plagg. Et à fournir du fromage aux divinités.

oOo

La dizaine de jours qui suivit son retour d'Angleterre demeurèrent flous pour Adrien. Il ne pouvait pas sortir de chez lui, à cause de sa popularité et des journalistes qui campaient à proximité de sa maison, mais Marinette vint le voir pratiquement tous les jours.

Nathalie suggéra qu'elle passe par l'entrée des domestiques. Sa petite amie fut cependant abordée par un reporter, mais elle sut donner le change. Elle prétendit être une lingère qui récupérait les ballots de tissus et les rapportait sans rien connaître des habitudes de ses clients.

Adrien admira sa virtuosité. Elle ferait une bonne recrue pour porter un Miraculous, songea-t-il, alors qu'elle mimait la scène pour la lui restituer. Mais il était hors de question de conseiller à Ladybug de la recruter. Si les combats reprenaient, il ne pourrait pas se battre sereinement en sachant qu'elle prenait des risques à ses côtés. Et puis, elle était trop empathique. Il lui manquait le côté impitoyable dont sa Lady savait faire preuve quand la situation l'exigeait.

En outre, la gaffe de Nino – la manière dont il avait révélé le prénom de Rena à Papillon – le faisait désormais douter de l'opportunité d'intégrer des couples dans l'équipe. C'était une bonne chose que son cœur se soit tourné vers la douce Marinette. Elle lui convenait mieux que sa coéquipière héroïque, même si l'amitié et le respect de cette dernière comptaient beaucoup pour lui.

Kagami passait aussi régulièrement. Elle ne s'en cachait pas, les relations entre leurs deux familles étant de notoriété publique. Adrien n'arrivait pas à comprendre ce qu'elle trouvait à son cousin. Encore une qu'il avait réussi à mettre dans son camp !

Nathalie et Amélie étaient très occupées. Adrien comprenait que certaines démarches ne puissent pas attendre, mais il trouvait que les obligations sociales, comptables et juridiques qui s'imposaient aux familles plongées dans le deuil étaient inhumaines. Il était reconnaissant aux deux femmes de s'en acquitter et de ne le solliciter que lorsque son avis ou sa présence était indispensable.

Ses tutrices prenaient également le temps de s'occuper de lui. Elles passaient voir s'il allait bien, encourageait les visites de Marinette et Kagami, le protégeait de la curiosité morbide de ses fans. Nathalie lui promit, la voix grave, que son image ne serait plus jamais utilisée sans son accord.

— Elle pourra être retirée des bagues Alliance ? fut la première question qu'il posa.

— Il n'y aura plus de bagues Alliance, répondit-elle d'une voix glacée. Elles ont causé bien trop de mal. Je ne laisserai jamais Tamoe Tsurugi les remettre sur le marché.

— Mais il n'y a plus de Monarque, opposa-t-il avant de se souvenir qu'un autre Papillon était susceptible de se manifester.

— Ceux qui les portaient en étaient bien trop dépendants, justifia Nathalie. La marque Agreste ne s'associera plus jamais à un produit présentant un tel danger.

— Je comprends, dit Adrien. Vais-je devoir défiler pour la Fashion Week de cet automne ? s'inquiéta-t-il ensuite.

— Pas forcément. Je la maintiens, car ce serait un crève-cœur pour tous ceux qui ont travaillé dessus si nous n'y participons pas, expliqua l'assistante. Certains sont dans la maison depuis plus de quinze ans, et il serait cruel de les priver de cette ultime collection. Nous avons prévu plusieurs mannequins pour la présenter. Vous ne défilerez que si vous en avez réellement envie. Le choix vous appartient, Adrien.

Le jeune homme sortit de cet entretien avec des sentiments mêlés. Il était satisfait que ses souhaits soient pris en compte, mais il ne pouvait s'empêcher de se demander quelle en serait la contrepartie. Peut-on vraiment faire ce qu'on veut sans en assumer les conséquences ? Ce n'est pas ce que son expérience lui avait appris.

Avait-il le droit de se retirer ? N'avait-il pas des obligations envers l'entreprise familiale ? Qu'aurait exigé son père s'il avait vécu ? Il garda ses interrogations pour lui-même. Avec qui pouvait-il les partager ? Il n'allait tout de même pas s'en ouvrir à son cousin ! Il n'aimait pas la manière dont celui-ci semblait l'observer.

Kagami était une amie qui l'avait souvent compris, mais elle était désormais trop proche de Félix pour qu'il ait envie de confier ses doutes. Il n'en parla pas non plus à Marinette. Il connaissait déjà la réponse qu'elle allait lui faire : ne s'interroger que sur ses propres envies. Cette réponse ne lui convenait pas, même s'il n'arrivait pas à l'expliquer.

Peut-être que ce n'était pas la bonne question. Ou qu'il ne se la posait que pour éviter de s'en poser d'autres. Comment allait-il vivre à présent qu'il se retrouvait seul ? Pourquoi son père n'avait-il pas laissé Ladybug agir ? Pourquoi avait-il pris ces risques ? Ne savait-il pas que son fils avait besoin de lui ? Comment avait-il pu concevoir qu'Adrien serait heureux à l'idée que son père était mort pour lui ?

Bien sûr, il était fier de son père. Qu'il ne soit pas mort pour rien était réconfortant. S'il avait simplement été une victime d'avoir été au mauvais endroit et au mauvais moment, serait bien plus désespérant. Mais Adrien aurait préféré que Gabriel l'accompagne en Angleterre, au lieu de rester en France pour combattre Monarque.

Non, il n'avait pas le droit de penser cela. Comment osait-il avoir l'égoïsme de regretter que son père se soit dignement battu ? Était-ce sa manière d'excuser sa propre couardise ? Qu'il était pathétique ! Il ne comprenait pas pourquoi Ladybug l'avait gardé dans son équipe. Ni comment Marinette pouvait encore l'aimer. Il avait tenté de leur faire comprendre quel minable il était, mais ni l'une ni l'autre n'avait paru s'en préoccuper.

Alors, la moindre des choses qu'il pouvait faire, c'était de ne causer de souci à personne. Faire ce qu'on attendait de lui. Écouter les explications de Nathalie. Assurer à Amélie qu'il allait bien. S'intéresser à ce que lui racontait Marinette pour l'égayer. Jouer en ligne avec ses copains qui se donnaient la peine de se préoccuper de lui. Supporter la présence de Félix.

Valider tout ce qui était prévu pour rendre hommage à son père, en espérant de ne pas s'effondrer durant la cérémonie.

oOo


Un grand merci à Amélie et Fénice pour leur relecture attentive.

Qui sait quoi ?

Dans ce chapitre, pas grand monde sait grand chose... Adrien et Marinette ignorent l'identité héroïque de leur partenaire. Ni l'un ni l'autre ne peuvent imaginer que Monarque est lié à Chat Noir. Ils savent cependant tous les deux qui est Argos et savent que l'autre le sait (ils l'appellent par son nom dans l'épisode où il enlève Kagami).

NOTE : dans le chapitre précédent, j'ai enrichi le passage où Ladybug rend visite à Adrien. Dans le nouveau passage, Adrien demande à Ladybug si elle sait qui était Monarque et elle lui répond qu'il ne lui a pas dit son nom. J'ai ajouté cet échange car s'il est évident pour Ladybug de ne pas le confier à Adrien, elle aurait pu être tenté de le révéler à Chat Noir s'il le lui avait demandé (ce qu'il ne fait pas, puisqu'il a déjà eu sa réponse).

On se retrouve dans une semaine pour le chapitre 7 qui s'appellera : "Requiem".

GEST : Merci pour ton commentaire. (n'hésite pas à signer le mot, pour que je sache qui tu es !)