Réponse aux reviews :
Maximum Rhapsody : Bonjour, je suis ravi que vous avez apprécié le chapitre et j'apprécies vos recommendations. Effectivement, pour être tout à fait honnête avec vous, j'ai décidé de faire de la terre de MHA une partie de l'univers 11 et j'ai préparé le scénario des dix prochains chapitres. J'ai prévu toute une lignée scénaristique pour nous mener à des conflits plus important, mais cela n'interviendra que d'ici le camp d'été. Suite à quoi je devrais prendre de large libertés concernant le canon de MHA, après tout il s'agit d'un crossover. Après le chapitre 25-26, nous attaquerons des arcs non canons. J'espère que cela sera bien pris et j'apprécie vos conseils de vilains, et il me parait logique, comme étape suivante, de permettre aux humains de cette terre de maîtriser les alters... avec des ajouts intéressant. Je n'en dirais pas plus pour l'instant !
Bradon : Bonjour, très content de voir votre commentaire. C'est vrai que j'étais passé outre cette histoire pour me concentrer sur mon roman, mais je me suis dis que le temps de retrouver des sensations (la page blanche fait effet malheureusement), j'allais avancer un peu sur cette histoire. Concernant ce que font les proches de Gohan dans l'univers de DBZ, oui il se passe des choses par là-bas, et ils ne sont pas totalement oubliés. Il faudrait attendre longtemps je le crains pour les revoir dans la continuité de l'histoire.
Titanium: Je répond ici bien que l'on en ait discuté en privé. Mon roman a bien avancé pendant des mois jusqu'à ce que j'ai des difficultés à écrire un chapitre, puis l'autre, et que finalement je cale complètement. Plutot que de rester bloquer sur une page blanche, je me suis dis que j'allais reprendre cette histoire, certes par un rythme de parution mensuel, mais je pense régulier. Cela est mieux que de laisser cette histoire à l'abandon.
Elkkaz : Merci pour votre commentaire, toutefois je crains que cette histoire ne soit pas focalisé sur la romance, il s'agit plus d'un récit d'aventure/action avec des aspects de tranches de vie dans les passages plus calme, et un peu de romance. Il ne s'agit donc pas d'une priorité dans cette histoire, et je ne prévois pas de développer des romances secondaires, ce n'est pas déjà ma plus grande qualité, alors je ne vais pas m'aventurer sur un terrain glissant comme celui ci. Merci de votre compréhension et j'espère que les chapitres prochains vous plairont néanmoins.
Chapitre 16 – Harmonie, chaos et espoir.
Gohan trembla et sentit un océan de tristesse inonder son cœur, les vagues de sa déception et son désarroi menaçant d'engloutir et de repousser au loin son habituel sourire lumineux. Fumikage… il avait combattu au-delà des attentes, transcendant sa principale faiblesse pour montrer sa valeur, mais il ne put résister aux explosions incandescentes de Bakugo, comme s'il n'avait jamais eu sa chance en premier lieu.
Dès lors que le regard de son ami, emplit d'une résolution magnifique, héroïque dans sa défaite, l'eut atteint, Gohan se sentit obligé de vaincre Katsuki en finale, Fumikage lui avait transmis ses volontés et tous ses efforts ne pouvaient rester non récompensés. L'enchaînement d'attaques puissantes et déterminés à vaincre qu'il avait fourni, sa volonté motivait Son Gohan a gagner tous ses affrontements.
Il ne savait pas vraiment pourquoi Fumikage, de tous ses camarades, avaient décidé de lui confier son désir de gagner, lui avait demandé des conseils, or désormais le jeune saiyan devait mettre un terme à la brutalité bestiale de Katsuki. Sa violence naturelle avait causé bien trop de blessé, comme si une haine sourde l'obligeait à faire du mal à ses adversaires vaincus, et personne n'osait remettre en cause son comportement.
Vu ce qu'il avait fait à Midoriya avant d'arriver à UA, les attaques suicidaires contre Nejire à l'entraînement en début d'année, ses assauts contre ses adversaires durant le tournoi… Gohan n'était pas naïf au point de croire que Bakugo était une fleur quelconque dans le bouquet, ses sentiments négatifs et agressif remontaient bien plus loin qu'il ne pouvait imaginer. S'il continuait comme ça, serait-il véritablement un héros au plus profond de son cœur ? Obtenir un diplôme était une chose, le mériter une autre et en faire un bon usage, une exception.
Résolu, Gohan se leva et ses camarades de classe l'observèrent, semblant tous pensif.
Jiro, d'ordinaire calme, prit la parole. ''C'en est trop de cette violence… Fumikage avait perdu et Midnight s'apprêtait à mettre fin au match quand Bakugo a attaqué.''
Yaoyorozu hocha la tête. ''Je suis d'accord, souvenez-vous ce qu'il a fait à son adversaire en huitième de finale. Il ne l'a pas seulement vaincu, il a brûlé ses cheveux, le pouvoir de cette fille va mettre un moment à récupérer toute sa force…''
Eijiro, sembla lui assez choqué par cette vague de haine envers son camarade. ''Bakugo est un gars viril, il ne fait pas du mal volontairement !''
Kaminari haussa les épaules, l'air nonchalant. ''Vous pensez vraiment que les profs laisseraient faire s'il était méchant ? Je ne pense pas, c'est juste qu'il se laisse aller parfois.''
Gohan, le ton sec, répondit du tac au tac. ''Vous deux ne vous rendez pas compte de la barbarie de ses actes, ses excès ont des conséquences ! Il a assez fait souffrir ses adversaires et il est temps que quelqu'un lui explique que ses actions ne sont pas celle d'un héros !''
Son était véhément, mais il ne pouvait plus supporter cette injustice, l'infirmerie se remplissait toujours après le passage de Bakugo, et c'était rarement justifié. Les autres garçons minimisaient les gestes violents de Bakugo parce qu'ils l'appréciaient, mais ce n'était clairement pas rationnel.
Uraraka, curieuse, regarda Son. ''Tu veux faire quelque chose ?''
Gohan acquiesça et laissa les sentiments s'exprimer. ''Si personne ne fait rien, et qu'une mauvaise personne influence Bakugo, je ne serais pas surpris qu'il sombre dans une voie bien plus sale…''
Kirishima se leva de son siège et tapa son poing dans sa paume. ''Tu ne peux pas être sérieux, Son ! Tu ne le penses pas vraiment, n'est-ce pas ? Tu ne peux pas penser que Bakugo pourrait devenir un vilain ?!''
Le groupe resta silencieux et attendait impatiemment sa réponse, et Gohan pesa délicatement ses mots. ''Je vais agir avant qu'il ne puisse prendre ce chemin. Crois-moi bien, Kirishima, que ça ne me plait pas du tout de penser comme ça, mais la réalité est souvent bien plus dure à accepter que l'on le souhaiterait.''
Eijiro lui jeta un regard froid et se rassit après que Kaminari ne lui prenne l'épaule. ''Si tu le penses vraiment, alors fais ce qu'il y a de mieux pour lui.'' Déclara le blond.
Le reste de la classe sembla partager le point de vue de Gohan, bien qu'il y ait des désaccords par moment, la nature sanglante de Bakugo inquiétait fortement le groupe d'apprenti héro.
Le fait que Bakugo ait un caractère explosif et sanguin était une chose tout à fait respectable, mais qu'il se laisse guider par de bas instinct et qu'il agisse à l'inverse du code moral qui guide les héros… cela n'était pas juste ni acceptable de quelconque façon.
''Tu devrais y aller, Son, ton combat ne devrait plus tarder à commencer. Todoroki doit déjà être dans la salle d'attente.'' Indiqua Sato, plus qu'heureux de changer de sujet et assouplir l'ambiance tendu du groupe.
''Oui, je ferais mieux d'y aller.'' Opina-il du chef avant de descendre la volée de marche d'un pas sec et sans grâce.
Alors qu'il tournait en direction de la salle d'attente, Son sentit une énergie frustrée au bout du couloir, une énergie qui n'avait certainement rien à faire par ici. L'homme et son imposante présence se mit alors en plein centre du couloir, bombant le torse, cherchant à exiger son attention, ses flammes crépitant sur son visage. Il dégageait de lui une force dominatrice, une colère exterminatrice de tout ce qui se refusait à sa volonté pourtant, au plus profond, caché bien en dessous de la surface, une tristesse et une frustration colossale.
Gohan s'arrêta à quelques mètres de lui et garda une expression neutre, il ne connaissait rien de cet homme hormis son lignage. ''Que voulez-vous Mr Todoroki ?''
L'homme ne prit pas de pincette et rentra directement dans le vif du sujet. ''Mon fils… je veux que tu le force à utiliser ses flammes, qu'il utilise le don que je lui ai transmis.''
Gohan haussa les sourcils, tiquant à la formulation de son aîné. ''Les flammes que vous lui avaient transmises ? Il s'agit de son pouvoir, de son corps, et bien que je ne cautionne pas l'usage qu'il fait de son pouvoir, il est libre de faire ses choix.''
Endeavor grimaça et siffla son venin, l'air comme poussé à bout par une simple réponse. ''Tu as du potentiel gamin, tu peux aller loin, et je peux t'y aider si tu me rends ce petit service en retour.''
Cette fois-ci Gohan fut outrée par la proposition, le héros numéro 2 du pays venait-il sérieusement d'essayer de l'acheter ? Pour forcer son fils à utiliser ses flammes ? Gohan ne connaissait pas grand-chose du passé de son camarade de classe, seulement qu'il avait une relation distante avec son paternel, et s'il avait des craintes sur l'intégrité d'Endeavor, elles venaient d'être confirmées.
''Je crains de devoir décliner votre proposition Mr Todoroki, votre fils, et ce malgré votre avis, doit être libre de ses choix et d'utiliser son pouvoir. S'il refuse d'utiliser ses flammes et de m'affronter à cent pour cent de ses capacités, je le vaincrais sans hésiter, et s'il décide de les utiliser, ce ne sera pas pour conforter vos sentiments ! Mais bien parce qu'il est maître de son corps et que son pouvoir lui appartient !''
Endeavor grogna, serra le poing et ses flammes montèrent en intensité, ses yeux fixèrent Gohan jusqu'au plus profond de son être, noyant ses prunelles infernales dans un océan de lave. Gohan état une mer tranquille, et son énergie acharnée balayaient les rivages de sa volonté sans connaître d'autre maître que ses propres décisions.
Le père de Shoto lui renvoya un dernier regard d'un feu glacial et partit sans retourner les talons, déclarant avec apprêté les mots suivants : ''tu regretteras de t'être opposée à moi.''
Le saiyan ne lui répondit même pas et ouvrit la porte de sa salle d'attente, cherchant quelques instants de tranquillité dans le tumulte de cette journée. Chaque heure apportait de nouvelles révélations, son cœur et son esprit battant à tout rompre pour trouver des solutions aux problèmes se dressant contre lui.
La cloche sonna enfin et il s'élança finalement à la rencontre de son destin…
Point de vue de Todoroki, quelques temps avant :
Le jeune homme ouvrit les yeux pour rencontrer la vue éblouissante du néon de l'infirmerie. Il grimaça et tenta de se relever, seulement pour ressentir d'intense douleurs le long de ses côtes, tous ses muscles protestaient comme chaque micromouvement et il se retrouva à se rallonger, dépité. Comment avait-il fini dans pareil état ? Son combat contre Midoriya l'avait poussé dans ses retranchements, l'avait amené à prendre une décision qu'il avait depuis longtemps banni, mais alors qu'il n'aurait dû ressentir que de la honte pour avoir brisé sa promesse, Shoto se sentait libre d'un poids.
Son camarade était couché en face de lui, dans un sommeil paisible, un repos justement acquis après une lutte acharnés. Il aurait pu gagner leur affrontement… pensa-il, mais il avait préféré lui venir en aide, sachant qu'il réduisait grandement ses chances. C'était donc cela l'héroïsme véritable, comme celui de All Might, cette candeur, cette bonté qui allait chercher dans le cœur des autres leurs problèmes pour les libérer de leurs charges ?
Shoto se surprit à sourire et il ne put effacer ce sourire de son visage, pour la première fois de sa vie il venait de se faire un ami, quelqu'un qui avait été là pour lui. La froideur de sa solitude touchait tous ses sens, une mélodie glacée qui jouaient sur les cordes de son cœur abandonné par son propre sang, mais naviguant dans ce triste océan, chaque vague rappel de son isolement, un deuxième navire venait-il de le rejoindre ?
Les navires de son frère et de sa sœur pourraient-ils rejoindre ses eaux mouvementées et calmer les eaux tempétueuses ?
L'amarre qu'était Endeavor sur sa vie venait d'être brisée, le laissant libre, pouvant forger fièrement son futur loin de son emprise terrible. Dans le théâtre des ambitions de son père, il n'était qu'une marionnette, maintenant pourrait-il enfin danser à son propre rythme ?
Midoriya s'éveilla enfin de son lourd sommeil réparateur, était-il même conscient de ce qu'il avait fait pour lui ? Todoroki ne dit rien et profita de la quiétude pendant de longues secondes, laissant à son camarade le temps de récupérer ses sens.
Izuku, réalisant enfin son environnement, se tourna difficilement vers lui. ''Tu vas bien Todoroki ?''
Il hocha la tête en réponse. ''Mieux que je ne l'ai jamais été. Je suis enfin libre de prendre mes propres décisions, non pas en rapport à mon père, mais par ce que je ressens personnellement.''
Midoriya hocha la tête, encore épuisé. ''Tu comptes toujours renier tes flammes ?''
Shoto resta impassible, soupira finalement et répondit enfin. ''J'ai du mal à accepter ces flammes comme étant miennes, j'ai passé ma vie à les repousser… mais quand je vois tout ce qu'il faut pour être un héros, les sacrifices que tu as faits et les obstacles qui m'attendent pour devenir le meilleur… Si je veux vaincre Gohan, je le vaincrai en accord avec moi-même, avec l'intégralité de mon être.''
Il resta silencieux durant de brefs instants, puis il déclara : ''Je veux devenir un héros !''
Izuku sentit que les flammes de la détermination de Todoroki était presque palpable, une sentence de persévérance qui imprégnait l'infirmerie. Dans le feu de son regard de braise, il pouvait y ressentir une volonté inébranlable, prêt à se lever contre les eaux contraires de l'adversité…
Soudainement, la porte d'entrée s'ouvrit et Recovery Girl les observa avec un petit sourire. ''Ah les jeunes, vous débordez d'énergie même après votre combat… c'est une bonne chose parce qu'il va bientôt falloir se préparer au prochain combat, jeune Todoroki.''
Le garçon aux cheveux bicolore hocha la tête, bien conscient de son prochain adversaire et de l'ampleur de la tâche à accomplir : vaincre Gohan. L'intégralité de son corps protesta contre sa décision de se relever, mais il transcenda son état, ne montrant aucun signe extérieur de sa douleur. Il courrait vers son destin, libre de ses pas.
''Allons, allons, dans ton état ce ne serait pas raisonnable, jeune homme ! Mets donc un peu de cette crème contre les douleurs musculaires, ça devrait soulager ton corps.'' Déclara l'infirmière en lui tendant un baume de couleur bleu. ''Ne t'en fais pas, son utilisation est autorisée chaque année au festival, sinon les élèves ne pourraient pas continuer à se battre avec la même ferveur.''
Il hocha la tête et pesa le pour et le contre, ce n'était pas spécialement honorable de prendre ce baume, mais il était lucide sur ses chances de l'emporter avec ses blessures. Il n'avait vraisemblablement pas d'autre choix viable pour parvenir à ses fins. ''Très bien'' répondit-il avant d'appliquer le baume sur ses membres endoloris et sur ses côtes.
Rapidement, il sentit son corps se tendre et la souffrance descendre en flèche, la fatigue s'évapora et il se sentit prêt à faire face à n'importe quelle menace. L'infirmière récupéra le baume et le rangea en soupirant.
''Le baume du Tigre est un médicament très efficace, très couteux, mais qui a aussi des effets néfastes s'il on en abuse. Bon, tu peux y aller maintenant, et essaye de ne pas revenir ici après ton combat !''
Shoto lui fit un bref signe de tête, envoya un dernier regard à Izuku, puis se dirigea vers la salle d'attente. Il put observer sur l'écran le combat fatidique entre Bakugo et Fumikage, et l'étalage de puissance brute du garçon explosif ainsi que sa grande violence, il en était stupéfié.
Néanmoins, il profita des précieuses minutes à sa disposition pour s'hydrater et refaire le plein de force avant son prochain affrontement décisif. Comment allait-il bien pouvoir engager le combat ? Il savait que son adversaire ne pourrait pas être pris au piège par une attaque directe dès le début et qu'il esquiverait probablement, et dans le cas contraire, réduirait sa glace à néant d'un simple kikoho.
Alors, s'il décidait d'un combat d'endurance, il serait aussi en grande difficulté… Honnêtement, l'écart de puissance entre eux était inatteignable en une après-midi, et il ne s'imaginait pas devenir assez puissant pour le vaincre avant très longtemps. Son Gohan avait vaincu un vilain de classe S, et la férocité de leur bataille à mort avait détruit de large pan de Tokyo… Endeavor n'avait certainement pas cette puissance, et Shoto ne pouvait qu'espérer que All Might soit d'une puissance équivalente.
Ses songes, saturés de scénarios incertains, sondaient les secrets de sa stratégie, semant des doutes sur son duel décisif. La cloche sonna, l'alertant de l'inévitable et le jeune homme se leva d'un pas confiant, chassant les brumes moqueuses.
Dans le tumulte silencieux de son cœur battant, Shoto avança, en une audace tranquille et une force paisible face à son redoutable adversaire, traversant le couloir vers l'arène en toute quiétude. Il n'y avait plus de place pour les doutes et l'hésitation, il devait incarner le calme au milieu de la tempête, vidant son esprit.
Lorsqu'il posa le pied sur l'arène, il ne remarqua pas son père le jugeant depuis les tribunes, ni les foules extatiques après son dernier combat. Il fixa simplement son adversaire en silence, remarquant dans le regard onyx de Gohan qu'il débordait lui aussi de motivation éblouissante.
Midnight demanda aux combattants s'ils étaient prêts à se mesurer l'un à l'autre et Shoto donna son accord. Il inspira profondément, fermant les yeux et se concentrant pour invoquer le froid le plus mordant possible, fouillant au fond de son pouvoir l'intensité maximale de ses capacités.
''Commencez !''
Shoto leva les bras, l'air se glace, une bourrasque d'un froid glacial s'élève, cristallisant l'atmosphère. L'atmosphère se durci, se transforme, engendre un glacier colossal. Colossal, imposant, le glacier s'étend, englobe, domine, une merveille de puissance gelée, souveraineté éclatante, un véritable empire de glace surgissant de sa maître force. Force indomptable, majestueuse, le glacier trône tel un titan de givre sous son commandement. Commandement qui façonne l'arène, qui domine, qui éblouit dans une démonstration écrasante de son contrôle glacial.
Gohan bondit en arrière, éclat fulgurant, frappe soudaine. Son énergie brille d'une puissance incandescente, la glace frisonne, choc flamboyant. En un instant, glacier fond, se disperse, se volatilise, la vapeur s'en échappant comme seule reste, rapide et légère, l'attaque gelée se dissout dans l'air sans la moindre résistance. L'air tremble, et Gohan disparait instantanément, ne laissant derrière lui qu'une traînée blanche tranchant le froid mordant de l'arène.
Un coup, un choc, un corps qui tombe au sol, souffrance abrupte et maître de son corps. Shoto se releva sous le regard attentif de son rival, le toisant de sa force. Le jeune homme, le souffle court, cracha une gerbe de sang au sol et laissa son corps dicter les éléments environnants.
Dans un tourbillon de couleurs ardentes, Shoto embrase ses flammes flamboyantes, transformant l'air de l'arène en teintes écarlates et dorées. Chaque étincelle est un pinceau, chaque flamme une touche de lumière vive, ensemble créant une toile vivante de chaleur et de force. L'air, autrefois froid, se réchauffe sous l'emprise de ses flammes, se teintant d'orange et de rouge, comme si un soleil intérieur se levait, illuminant et transformant le paysage.
''Alors tu as décidé d'utiliser tes flammes…'' Annonça le saiyan, un petit sourire gravé sur ses traits.
''C'est mon pouvoir, et pour te vaincre, pour devenir un véritable héros, ces flammes… elles sont miennes !''
Gohan laissa son ki exploser, lançant des lueurs lumineuses, son énergie éblouissante éclairant le ciel tel un braisier splendide dans un spectacle scintillant, signe qu'il répondait au respect de son adversaire.
''Je deviendrai un grand héros ! J'y parviendrai par ma propre volonté !''Annonça-il, la voix empreinte d'émotion, lançant ses flammes rougeâtres à la conquête de l'arène et de sa victoire, fonçant à tout allure vers un Gohan hautement déterminé à répondre à son attaque.
D'un kiai autoritaire, il se fraya un chemin parmi le feu mouvementé, s'élançant vers son adversaire sans défense, or Shoto, dans un pur réflexe instinctif laissa son alter bâtir une protection glaciale face à lui, un véritable rempart de sa volonté. Il cria de toutes ses forces et alimenta sa création avec toute son énergie alors qu'il sentait le poing fulgurant de Gohan martelait son mur comme une enclume.
Gohan rassembla sa force dans son avant-bras gauche, frappant le mur de glace avec une puissance déchaînée. Shoto, tremblant, tenta désespérément de maintenir la barrière, chaque coup ébranlant ce mur, les fissures se formant. Le ki de Gohan s'intensifia dans ce duel de volonté et la glace craquela, témoin de cet affrontement épique.
''Vas-y Gohan !'' Encouragea une voix féminine, motivant encore plus son rival, qui dans un deuxième coup chirurgical, abattit son poing dans la faille, détruisant le mur en un millier d'éclat de glace, poussières étoilées.
''Je ne m'avoue pas vaincu !'' S'exclama Shoto alors que ses flammes réchauffaient tout autant son cœur que son corps. Il devait se prouver à lui-même qu'il pouvait être un grand héros, qu'il accomplirait sa volonté sans être guidé par qui que ce soit d'autre que son libre arbitre.
Le manteau de chaleur l'enveloppant, léchant le sol et calcinant l'air, le feu déclarant son désir de victoire, s'élança et s'abattit sur Gohan à une vitesse extraordinaire. Face à ces flammes, le jeune homme fit se déployer son noble ki, luttant contre l'assaut puissant.
Les flammes s'écartèrent, chassées par l'énergie pure après une âpre confrontation, et alors que le ciel éclairait d'un soleil brulant l'arène, le saiyan fonça vers Shoto, qui tenta vainement de se défendre sans avoir le temps d'ériger une nouvelle barrière de glace.
Un deuxième coup le touchant, ses yeux s'écarquillèrent et la douleur l'hypnotisant dans un monde affreux mais il n'abandonnerait pas. Sous les yeux de son rival, il se releva, ses jambes flageolantes et ses yeux emplit de larmes qu'il ne pouvait rejeter.
Gohan trembla sous le choc, impressionné par pareille résilience. ''Tu es extraordinaire, Shoto. Se libérer des chaînes de ton passé pour tracer ta propre destinée… ça demande un courage hors du commun !''
Todoroki sourit, et alors que lui venait des souvenirs lointains de son enfance tant redoutée, il eut un petit rire amusé. Ce combat faisait voguer son navire à pleine vitesse sur ces eaux déchaînées et courroucées, loin, très loin du rivage terrible de la maison familiale. Ici, aujourd'hui, il était libre, libre de se battre pour ses rêves, rêves guidant désormais ses pas.
''Tu es un combattant bien trop puissant pour que je puisse te vaincre… mais je te remercie, Son, pour m'avoir combattu équitablement. Il est temps que ce combat prenne fin, n'est-ce pas ?''
Gohan hocha la tête avec sérieux, ''Oui, donne-moi tout ce que tu as, Todoroki, ne te retiens pas !''
Le saiyan de sang-mêlé laissa son ki naître comme une étincelle naissante dans l'obscurité. Cette étincelle d'énergie grandit, devient flamme entourée d'éclair crépitant, se transformant en un brasier éclatant. Le brasier s'embrase, devenant un soleil d'énergie furieux, une explosion de ki lumineuse engloutissant l'arène dans un crescendo de puissance magnifique déferlant en vagues d'énergie pure.
D'une main, Shoto invoqua un brasier ardent qu'il peinait à contrôler, les flammes dansantes, crépitantes, grandissantes en une tempête de feu à sa droite. De l'autre, il convoqua un froid glacial, des cristaux de glaces émergeant, s'étendant, formant un tourbillon de givre à sa gauche. Il reposait entre ses mains un équilibre instable, les éléments montèrent en puissance tel un maelstrom de dualité, fusionnant et se séparant inéluctablement.
La dernière passe d'armes allait débuter. Aux yeux des spectateurs en transe, cette confrontation était un duel de titans, une collision de forces absurdes, où le feu, la glace et l'énergie s'affrontaient avec une intensité acharnée. Pour eux, le feu de Todoroki rugissait, avide de victoire, tandis que le ki de son rival défia chaque flamme impétueusement, les deux s'affrontant comme des bêtes sauvages en lutte pour la victoire finale, leurs pouvoirs animés d'une force vitale.
Lumière contre la dualité de Shoto, flammes et glaces contre l'énergie, ils se battaient, braves apprentis héros dans une danse épique. Le feu grandissait, grandissait et enveloppait les sphères de kis brutes qu'envoyait Gohan, les dévorant avec volupté, mais à chaque rencontre, le ki se renforçait, résistait au feu, et coup après coup, attaque après attaque, Gohan avançait, implacable dans son désir de victoire.
Dans un ultime effort, une explosion de ki jaillit de Son, un tourbillon d'énergie engloutissant le feu et brisant la glace, et alors que Shoto s'effondrait, vaincu par l'énergie éclatante et triomphante de son rival, Gohan se tenait debout, ses vêtements déchirés, ses avants bras légèrement roussi et des petites coupures là où les coupeaux de glace l'avait atteint.
Dans l'arène, un frisson collectif parcourt la foule au moment culminant du combat. Les spectateurs, suspendu à chaque action des aspirants héros, éclatèrent en un tonnerre d'applaudissement lorsque Midnight déclara Gohan vainqueur. Des cris d'émerveillements et d'admirations se mêlèrent aux clameurs, tandis que d'autres se levèrent de leurs sièges, les yeux brillants d'excitation. Le souffle coupé par la magnificence de l'affrontement entre ces deux camarades, nombreux étant ceux s'échangeant des regards incrédules, ne parvenant pas à comprendre comment autant de jeunes gens aussi puissants pouvait se retrouver tous ensemble à UA…
L'atmosphère électrique passa à travers tous les spectateurs, les élèves ressentirent de nombreuses émotions lorsque Gohan tendit la main vers un Shoto inconscient, le portant dans ses bras. Admiration, amitié, une petite surprise et pour une poignée d'entre eux, de la jalousie.
Dans ce moment bien précis, la foule prit conscience d'une chose, une chose qu'ils n'auraient même pas pu imaginer avant de pénétrer dans l'enceinte du stade : une nouvelle génération de héros précieusement prometteuse venait de naître sous leur regard admiratif et l'un d'entre eux les éblouissait tous de son talent.
Present Mic cria de joie, renforçant l'excitation de la foule en délire et tandis que Miruko et Naomasa restaient tous deux bouches-bées devant les prouesses de Son Gohan, de nombreux pros héros murmurèrent une chose impensable : et si le successeur d'All Might venait de se montrer à eux ?
Gohan portant son camarade vaincu dans ses bras, se retourna vers les couloirs discrets, en direction de l'infirmerie. Ses nombreuses blessures de guerre apparaissant au grand jour alors que sa tenue de sport était déchirée, il ignorait à quel point les gens commentaient de partout à propos de sa personne. Il voulait et savait qu'il allait se montrer durant ce festival, mais le jeune saiyan ne pouvait avoir conscience de la gloire naissante qu'il venait de tisser.
Loin de là, dans les tréfonds d'un complexe souterrain :
Une souffrance inextinguible rongeait son esprit petit à petit, seconde après seconde, pensées brisées contre espoir vain. Là, en ce lieu maudit où l'avait laissé son père, ne lui accordant qu'un petit sourire d'au revoir, il était captif. Vide pendant des semaines, il s'était forcé à rester fort, à accepter l'injustice, mais il ne pouvait plus supporter cela.
Il passait ses journées couchées dans son lit, le puissant champ d'énergie le retenant prisonnier dans sa cellule… et il ne pouvait rien y faire, ses cris de désespoirs résonnaient creux. Il fixa ses mains bleues d'un air dépité, imaginant un carnage désincarné, comme s'il n'était même plus l'investigateur de la vengeance qu'il poursuivait.
''Père… comment avez-vous pu mourir en me laissant ici ? Vous m'aviez pourtant promis que nous régnerons ensemble sur l'univers.'' Murmura-il en fixant le miroir bas de gamme en face de lui. La chose qu'il voyait dans le reflet était rebutant, bien loin de la perfection paternelle.
Premièrement, il ne partageait pas la même couleur de son père, témoin qu'il n'était qu'un clone inférieur. Deuxièmement, il pouvait poser ses yeux violets tacheté de violet sur l'infame puce implanté au milieu de son crâne, fermement implanté dans son noyau central, l'obligeant à obéir aux ordres.
Le fourbe associé de son père lui avait implanté cette abomination la nuit précédant le départ de son père à UA, le soumettant à sa volonté. Il avait bien tenté de l'arracher, mais à peine l'avait-il touché que son corps entier fut pris de spasme incontrôlable, d'une douleur atroce, et un portail noir l'avait ramené devant son maître geôlier.
Il cria, appelant la mort pour le sauver de son enfer, hélas, la seule vue qui l'accueillit fut celui de son pire ennemi, de l'investigateur de sa souffrance. L'homme qui avait réussi à manipuler son père, qui étendait ses doigts avides sur lui, le faisant esclave de ce monstre.
A ses yeux, chaque pli de son costume noir, chaque ligne de son masque, chaque silence de son regard aveugle racontait l'effroi qu'il causait chez autrui, le mystère qui entourait sa puissance… le prisonnier qu'il était eu un petit rire ironique, le voilà soumis à un être qui ne pouvait pas le voir, mais il savait pertinemment que sous son regard aveugle se cachait une vision clairvoyante, une perspicacité née d'une obscurité suffisante pour convaincre son père de s'allier à lui.
Le maître se leva et dans sa soumission forcée, il reconnut la puissance incontestable de son nouveau maître et dans cette puissance, l'effroi d'une domination implacable.
''Mon garçon'' Commença-il d'un ton condescendant alors que ses bottes tambourinent le sol. ''Tu es comme un oiseau battant désespérément des ailes contre les barreaux de sa cage tu auras beau tenter de t'envoler vers la liberté, n'oublie pas que j'ai emprisonné ton père sous mon joug, tout comme toi.''
La créature cracha une gerbe de sang au sol alors que les spasmes commençaient lentement à diminuer en intensité. Il appuya sur ses bras, les sentant protester, comme si chacun de ses muscles étaient déchirés. ''Mon père était fier et puissant, il a obtenu de vous plus de puissance, d'accord, mais il ne vous a jamais été soumis.''
L'homme, s'il l'avait pu, aurait soulevé les sourcils. ''Oh ? Qu'entends-je ? Es-tu naïf ou tu te mens ? Dis-moi, Cell Jr, pourquoi ton père serait-il resté caché, années après années, loin de son ennemi ? Pourquoi était-il toujours obéissant… pourquoi n'a-t-il jamais refusé les tests du docteur… pourquoi t'as-il laissé seul ici, sans te protéger alors que mes hommes t'implantaient la puce dans ton sommeil ?''
Chaque mot prononcé par All For One résonnaient comme un coup de tonnerre dans l'esprit tourmenté de Cell Jr, et dans le silence assourdissant suivant ces déclarations, il cherchait une réponse qu'il espérait tant être inexistante.
''Ce n'est pas possible ! Il avait d'autres raisons ! Il m'a toujours protégé contre vous !''
''Quelle naïveté… tu auras beau te cacher les yeux face à la vérité, sa lumière t'atteindra forcément. Désormais, tout comme ton père, tu répondras à mes ordres.''
Cell Jr sentait son corps entier hurler de douleur, le forçant à rester au sol, mais il ne pouvait accepter tout ceci sans combattre. Il força son corps à répondre à sa seule et indicible détermination, et Cell jr, semblable à un arbre déraciné par une violente tempête, luttait pour se redresser face à la force brutale qui l'oppressait. Chaque mouvement pour y parvenir était une bataille acharnée contre les vents furieux de la douleur, ses membres tremblant sous le poids invisible de sa triste souffrance mélancolique. Finalement avec une volonté de fer qui défiait les lois de sa condition torturée, il se redressa lentement, glorieux dans sa révolte, faisant face à son ennemi avec une force renouvelée et une volonté inébranlable.
''Je vivrai libre.''
L'homme fut pris d'un fou rire guttural sous les yeux atterrés de son esclave révolté, puis il tendit la main en avant, les cinq doigts bien ouverts, et sans rien dire, Cell Jr se retrouva submergé par un torrent de douleur, comme si chaque fibre de son corps était brûlée à vif par un brasier invisible. Le rire moqueur de All For One résonnait dans sa tête, une chanson cruelle qui se mêlait à la mélodie de sa souffrance. L'éclat de détermination dans ses yeux commença à dangereusement vaciller, remplacé par un voile macabre de tristesse profonde, tel un océan de désespoir où se débattaient naïvement ses espoirs avant de se noyer.
La douleur, impitoyable et insidieuse, s'infiltra profondément dans chaque spasme musculaire, dans chaque tentative de résistance. La puce était une chaîne affreusement visible mais implacable, l'arrimant à la brutalité de son impuissance, une réalité qu'il ne pouvait que constater. Il la ressentait dans ses os, dans son cœur et son âme : il n'était pas libre, pas encore.
Dans un ultime effort, Cell Jr tenta de se dresser contre ce tsunami de tourment, mais la force s'arracha à lui, s'échappant de ses mains avec la fluidité de l'eau. Ses genoux fléchirent, son corps chancelant sous le poids écrasant de la douleur et de la déception. Son regard, autrefois flamboyant d'une flamme froide et déterminé, s'assombrit, les échos de sa résolution se dissipant tandis que son maître se moquait de lui.
Et finalement, tel une bougie soufflée par le vent froid de janvier, la lumière de ses yeux s'éteignit. Son corps, vaincu et brisé de l'intérieur, s'effondra au sol dans un murmure de souffrance, son esprit s'évanouissant dans les ténèbres d'un inconscient sans répit. En cet instant, entre la veille et le sommeil, Cell Jr fut emporté loin de sa cage de souffrance, flottant dans le lointain néant de l'oubli.
Deux semaines s'étaient écoulées depuis ce jour fatidique, deux semaines durant lesquelles il avait été enfermé dans sa prison, un antre de solitude où fermentait en lui une rage empoisonnée. Chaque minute, chaque seconde passée dans cet isolement forcé n'avait fait qu'attiser en lui les flammes de sa vengeance furieuse, chaque battement de cœur résonnait avec le martellement sourd de sa haine embrasée.
Le temps semblait s'être figé dans cette chambre austère, chaque jour n'était qu'une répétition monotone de la précédente, ponctué occasionnellement par le passage d'une figure brumeuse, qu'il avait rapidement associé à la chose qui transporta son père à l'USJ. Cette brume vint lui apporter à manger chaque jour, mais il n'y toucha jamais, ni ne daigna le regarder.
Puis un jour, alors que les murs semblaient se rapprocher de plus en plus, comme pour l'écraser de leur poids, un bruit répugnant brisa le silence oppressant. La brume était là, mais sans assiette à la main… Cell Jr comprit qu'il ne pouvait s'agir que d'autre chose, mais de quoi donc ? Un message ?
''Le maître a une tâche pour vous. Il vous observe car vos yeux sont ses yeux. Ne le décevez pas.'' Annonça-il en lui tendant une lettre d'un blanc immaculé.
La nouvelle pénétra l'esprit de Cell Jr comme un éclair dans un ciel nocturne. Son cœur, qui avait battu d'un rythme las de vie, s'accéléra subitement. Une mission ? Vraiment, maintenant ?! Était-ce une opportunité pour atteindre sa liberté tant désirée ? Ou n'était-ce qu'une manipulation cruelle, un jeu pour son nouveau seigneur impitoyable ?
Peu importait dans le fond. Pour Cell Jr, c'était une lueur dans les ténèbres, la première porte menant à la sortie de ce labyrinthe. Il se leva, ses muscles endoloris protestant contre le mouvement soudain, mais son esprit était d'une clarté lucide. Il fixa la brume du regard et prit la lettre, qu'il ouvrit avec un empressement hésitant.
Ses yeux s'écarquillèrent légèrement et il grimaça, une première ombre au tableau venait de naître. Il ne pouvait pas échouer, il ne devait pas échouer.
''Je suis prêt !'' Déclama-il alors que ses yeux brûlaient d'une intensité nouvelle, ne demandant plus qu'à s'embraser en un violent incendie.
La brume ne dit rien pendant de nombreuses secondes. '' Il vous observe, il connaît chacun de vos actes, et il n'hésitera pas à vous éliminer au moindre écart.''
Il ricana avec froideur. ''Qu'il le fasse. Allons-y, utilise ton alter… cadavre.''
La chose ne dit rien, insensible aux mots, rien n'avait l'air vivant en lui. Il se distordit alors en une marée de brume, engloutissant Cell Jr dans sa noirceur.
Retour à l'arène :
Au cœur des tribunes animées de la classe 1-A, un Gohan fatigué par sa précédente bataille, regardait d'un air méditatif l'arène vide, dans l'expectative. Le prochain combat n'allait pas tarder, et il sentait une tension monter parmi ses jeunes camarades Bakugo n'était certainement pas de bonne humeur, et après la barbarie qu'il avait commise contre Fumikage, nombreux étaient ceux qui se demandaient s'il devait encore continuer à concourir.
Eijiro, qui avait encore la discussion précédente, se releva et fixa Gohan avec un regard empreint d'une confiance inébranlable. ''Bakugo peut sembler rugueux, même brutal à certains… mais je sais qu'au fond il a bon cœur et qu'il ne fera rien de mauvais à Uraraka.
Gohan, le visage éclairé par la douce lumière de l'après-midi, accueillit les mots de Eijiro avec un léger sourire, animé par de lointains souvenirs d'anciennes batailles de sa prime jeunesse. Le ton de sa voix était posé, teinté d'un doux scepticisme, qui hélas, ne passait pas inaperçu aux yeux des autres aspirants héros. ''Je ne doute pas qu'au fond de lui il n'est pas mauvais, mais, comme tu l'auras remarqué, la nature profonde de Bakugo se révèle au combat, et elle en dit beaucoup sur la haine qui l'anime.''
Les camarades de classe se tuèrent subitement, les mots tranchants de Son avait glacé une grande partie d'entre eux. La plupart était d'accord, comme précédemment, or le point de vue de Gohan était sévère, en plus de dire ce qu'une grande partie d'entre eux pensaient secrètement.
''Bakugo… il a en lui une force qui le pousse à se donner au maximum il veut à tout prix exceller, être le meilleur. Sa fierté le détruit, ce n'est pas sain, ce qu'il estime être son droit n'est pas réel. Il est très doué, c'est sûr, mais le monde est composé de guerriers extraordinaires, et ce n'est pas seulement son égo qui l'amenera au sommet.''
Yaoyorozu, discrète mais attentive aux moindres détails, observait les yeux nostalgiques de Gohan depuis quelques temps. ''Si je peux me permettre, tu sembles avoir un exemple en tête, Son.''
Gohan hésita mais finit par acquiescer, il devait leur expliquer, quitte à en dire un peu plus sur son passé. La mélancolie d'une vie passé se peigna subtilement sur ses traits, et alors que sa voix se faisait plus grave, plongé dans l'introspection, il tira les leçons. ''Tu as raison, Yaoyorozu. Il m'arrive souvent de repenser à un homme que j'ai connu, un grand guerrier. Il était fier et d'une puissance incommensurable, mais malgré toute sa force, il a passé une grande partie de sa vie en servitude pour un monstre qu'il haissait. Sa vie entière n'a été qu'emplit de regret, de batailles où il mettait sa vie en première ligne pour rétablir son honneur en tant que fier prince.''
Un prince ? Cela faisait bien longtemps qu'il n'y avait plus de monarchie…
''Il était consumé par une quête de puissance, convaincu que c'était le seul chemin vers la reconnaissance, vers sa propre valeur c'était la seule chose qui le faisait vivre, qui lui donnait un sens.'' Gohan soupira et chassa de puissantes vagues d'émotions mélancoliques alors qu'il allait aborder un sujet toujours sensible. ''Mais dans son besoin d'être le meilleur, de sublimer sa fierté, il s'est éloigné des choses qui comptaient vraiment. Il a rejeté son fils pendant un moment, et il n'a jamais pu exprimer ce qu'il ressentait au fond de lui. Quand Cell a tué son fils, il a explosé de rage, et il n'a jamais pu dire à son fils son amour. S'il avait tué Cell quand il en avait eu l'occasion, bien des vies auraient été sauvés, dont son propre fils, mais son égo l'a amené à prendre tant de mauvaise décision…''
Gohan sentit les larmes lui monter aux yeux lorsqu'il revu l'effroi et la stupéfaction de Vegeta à la mort de Trunks, ce sentiment glacial et de pur désespoir qui les avaient tous traumatisés.
''Je… je veux dire que la puissance et la fierté sont des choses indispensables, mais que ce n'est pas une finalité. Un grand guerrier, un grand héros, c'est aussi savoir pourquoi on se bat, ce qu'on affronte vraiment, et reconnaître la valeur des liens qui nous unissent avant que les regrets ne deviennent tout ce qu'il nous reste.''
Ces mots porteurs d'une grande souffrance, laissèrent un silence pensif derrière eux.
Le silence qui s'installa après les paroles de Gohan était lourd, presque palpable, comme si chaque mot avait résonné au plus profond de chacun, semant des graines de réflexion sur ce qui constitue réellement la grandeur. Les yeux de Gohan, emplis d'une douleur silencieuse et d'une sagesse acquise au prix fort, balayèrent lentement ses camarades, avant de se tourner vers l'arène, signe que le moment était venu de revenir au présent, à la réalité du tournoi qui les attendait tous.
Alors que les derniers échos de cette profonde conversation se dissipaient dans l'air, l'annonce du prochain combat retentit, rompant le voile de mélancolie qui s'était temporairement abattu sur eux. Tous les regards, y compris celui de Gohan, se fixèrent sur l'entrée de l'arène, où Bakugo et Uraraka se préparaient à faire leur entrée. La tension, un instant oubliée, revint en force, électrisant l'atmosphère.
Bakugo apparut le premier, sa démarche confiante et son regard déterminé trahissant sa volonté de fer. Il semblait incarner la rage de vaincre, une flamme impétueuse qui le poussait toujours vers l'avant, vers la victoire. À ses côtés, Uraraka avançait avec une détermination plus calme, mais non moins résolue. Sa présence était comme un rappel silencieux que la force n'est pas le seul chemin vers la victoire, que l'intelligence et la volonté peuvent renverser des montagnes.
Gohan, observant la scène, sentit une onde de respect pour ces deux jeunes combattants. Bakugo, avec toute la complexité de sa nature fougueuse, et Uraraka, symbolisant une approche plus réfléchie et stratégique du combat, incarnaient deux faces d'une même médaille, deux chemins menant au sommet.
Autour de lui, ses camarades se penchaient en avant, l'anticipation peinte sur leurs visages. Quelques-uns partageaient des murmures rapides, spéculant sur l'issue du combat, tandis que d'autres restaient silencieux, absorbés par la tension du moment. Gohan sentit leur excitation, leur inquiétude, se mêlant à la sienne, créant un lien tacite entre eux, une communion dans l'attente de ce qui allait se dérouler sous leurs yeux.
L'arène, baignée par la lumière du soleil déclinant, semblait prête à accueillir le duel à venir. Les deux combattants se faisaient face, la distance entre eux chargée d'attente et d'une promesse de défi.
Et alors que le signal du début du combat retentissait, un frisson parcourut l'assemblée. Gohan, les yeux fixés sur l'arène, savait que ce qu'ils étaient sur le point de témoigner serait plus qu'un simple affrontement. C'était une leçon de vie, une épreuve de caractère, jouée sur le grand échiquier du destin.
Dès l'instant où Midnight déclara le coup d'envoi, Bakugo explosa d'une colère froide, une tempête incarnée, ses yeux lançant des éclairs de défi vers Gohan, comme s'il cherchait à prouver sa suprématie non seulement à Uraraka, mais à l'univers tout entier. Sa première explosion, une manifestation brute de sa rage, fendit l'air avec une vélocité fulgurante, comme un météore enflammé déchirant le ciel nocturne.
Uraraka, loin de se laisser intimider, esquiva avec une grâce presque aérienne, ses pieds à peine effleurant le sol de l'arène, agissant par de pur reflexe. Elle était l'incarnation de la détermination tranquille, chaque mouvement réactif et précis, un contraste saisissant avec la fureur débridée de Bakugo. Son stratagème se révélait peu à peu, utilisant son agilité comme une arme, transformant la gravité en une alliée insaisissable alors qu'elle touchait subtilement les gravats laissés par les mortelles explosions.
Les spectateurs, Gohan inclus, observaient avec une attention haletante. Chaque explosion de Bakugo était répondue par une manœuvre habile d'Uraraka, leurs échanges une danse mortelle de feu et d'air, de force et de finesse. La colère de Bakugo, bien qu'intense, était calculée, ses flammes non pas sauvages, mais dirigées avec une précision chirurgicale, visant à enfermer Uraraka dans un étau de lumière incandescente.
Gohan, depuis son perchoir élevé, percevait la dualité du combat. Bakugo, en proie à une rage qui le rendait à la fois puissant et vulnérable, semblait lutter contre ses propres démons autant que contre son adversaire. Uraraka, pour sa part, esquivait et manœuvrait, son esprit aussi agile que ses pas, un phare de calme dans la tempête déchaînée par Bakugo.
À chaque explosion qui ébranlait l'arène, à chaque mouvement d'Uraraka qui défiait la gravité elle-même, un murmure d'admiration parcourait les rangs des spectateurs. C'était un affrontement épique, non seulement de pouvoirs, mais aussi de volontés, où la rage se heurtait à la résolution, où la force brute affrontait l'ingéniosité.
Et tandis que le combat se poursuivait, Gohan ne pouvait s'empêcher de réfléchir à la leçon cachée derrière ces échanges violents. Dans la fureur de Bakugo, il voyait la quête éternelle de reconnaissance, le désir ardent d'être le meilleur. Dans la résilience d'Uraraka, la compréhension que la force ne réside pas dans la domination, mais dans la capacité à rester debout, à se battre pour ce qui compte vraiment. Tandis que Bakugo se battait pour lui-même, les pensées d'Ochaco allait vers sa famille pour qui elle fournissait tous ses efforts.
Le combat entre Bakugo et Uraraka était plus qu'une simple confrontation physique ; c'était un récit épique de la condition humaine, joué sur le grand théâtre de l'arène, sous les yeux de ceux qui aspiraient à comprendre la véritable essence de la force et du courage.
Alors que le duel entre Bakugo et Uraraka s'intensifiait, chaque explosion, chaque mouvement, devenait une strophe dans l'épopée de leur affrontement. Bakugo, semblable à un volcan en éruption, libérait des salves d'explosions avec une intensité qui semblait vouloir ébranler les fondements mêmes de l'arène. Ses attaques, véritables orages de feu et de colère, peignaient le ciel de stries incandescentes, une manifestation viscérale de sa détermination farouche à écraser toute opposition.
Uraraka, dans un ballet de stratégie et de persévérance, naviguait à travers cette tempête avec une volontée qui défiait la fureur brute de son adversaire. Elle était comme le roseau qui plie mais ne rompt pas, utilisant la force même de Bakugo contre lui, ses pieds dessinant des arabesques dans la poussière de l'arène, traversant les explosions avec une détermination qui outrepassait la douleur naissante.
Le public, suspendu à chaque mouvement, vivait et respirait au rythme du combat. Les visages étaient tendus, les poings serrés, comme si chacun portait une part du fardeau des combattants. Gohan, observant la scène avec une intensité qui reflétait son propre voyage à travers des batailles innombrables, vivant à nouveaux des souvenirs lointains mais si proche en son âme.
À chaque nouvelle attaque de Bakugo, un rugissement remplissait l'air, la puissance de son alter éclatant dans un spectacle de lumière et de son. Et pourtant, Uraraka restait inébranlable, son esprit aussi clair que l'eau d'un ruisseau, trouvant son chemin à travers les obstacles, inaltérable dans sa quête.
C'était un duel de contrastes, où le feu de Bakugo rencontrait l'air d'Uraraka, où la force se heurtait à la souplesse. La colère de Bakugo, palpable dans chaque explosion, n'était pas seulement dirigée contre Uraraka, mais aussi, peut-être, contre lui-même, contre les limites qu'il s'efforçait de dépasser. Ochaco, quant à elle, incarnait la force tranquille, la conviction que même face à l'adversité la plus formidable, il existait un chemin vers la victoire.
Alors que le combat avançait, Gohan et ses camarades témoignaient non seulement d'une confrontation physique, mais d'une bataille d'esprits, d'une lutte pour définir ce que signifie être un héros. Dans le feu des explosions de Bakugo, dans la danse aérienne d'Uraraka, se jouait une histoire d'ambition, de courage et de la recherche incessante de dépassement de soi.
Et dans cet affrontement titanesque, où chaque geste portait en lui les échos de batailles passées et de rêves à venir, se trouvait une leçon pour tous ceux qui observaient : que la grandeur ne réside pas dans la victoire elle-même, mais dans la manière de l'affronter, avec cœur, avec âme, avec la ferme conviction que, quel que soit le résultat, ce sont nos choix, notre volonté de nous dépasser, qui nous définissent véritablement.
Le climax de leur affrontement se dessina lorsque Uraraka, dans un élan de stratégie pure, utilisa les résidus de l'arène, les transformant en un essaim de projectiles menaçants, suspendus tel un présage funeste au-dessus de Bakugo. Ce dernier, loin d'être pris au dépourvu, se tenait prêt, son regard flamboyant d'une détermination sans faille, un prédateur à l'instant précis avant l'assaut final.
Avec une précision et une puissance qui semblaient défier les lois de la nature elle-même, il lança une contre-attaque, ses explosions se muant en une symphonie destructrice, annihilant les projectiles d'Uraraka dans un feu d'artifice d'éclats incandescents. Les débris retombèrent autour de lui comme une pluie de cendres, témoins muets de sa domination.
Alors, dans un mouvement qui semblait concentrer toute l'essence de sa rage et de sa volonté de prouver sa supériorité, Bakugo déchaîna une attaque d'une puissance inouïe. Uraraka, malgré sa bravoure et sa ténacité, fut submergée par cette déferlante de force brute. Avec une résolution qui n'appartenait qu'à elle, elle tomba non sans résistance, éliminée mais inoubliable, laissant l'arène dans un silence chargé d'émotion.
Bakugo, triomphant mais pas apaisé, tourna son regard vers Gohan, un éclair de défi brillant dans ses yeux. C'était plus qu'un simple regard ; c'était une promesse, un avant-goût de la confrontation à venir, un message silencieux mais clair. Gohan, recevant ce défi, acquiesça légèrement, reconnaissant la force de Bakugo, mais aussi la profondeur de l'épreuve qui les attendait.
Autour d'eux, l'arène explosa d'acclamations, mais dans le cœur de Gohan, une tempête plus silencieuse faisait rage, un mélange de respect, d'anticipation et de la certitude que la finale serait le théâtre d'un affrontement qu'il ne pouvait perdre, pour le propre salut de son adversaire. Bakugo avait prouvé sa puissance, mais le regard de Gohan, empreint d'une sagesse forgée dans le feu de combats bien au-delà de cette arène, promettait une bataille où la force rencontrerait l'esprit, où le feu se mesurerait à la lumière.
Et tandis que Bakugo quittait l'arène, l'air toujours empreint de sa colère froide, les yeux de tous étaient tournés vers l'avenir, vers la finale qui déciderait de tout. Le destin de ces deux guerriers était désormais lié, dans une danse de volontés qui promettait d'inscrire leurs noms dans les annales de l'histoire.
Alors que les échos du combat retentissant commençaient à s'estomper, Gohan échangea un dernier regard avec Eijiro, un pont silencieux de compréhension mutuelle se formant entre eux dans le tumulte des émotions. Eijiro s'approcha, son expression mêlant respect, inquiétude et curiosité.
"Votre combat sera différent, pas vrai ? Qu'est-ce que tu comptes faire ?" murmura-t-il, sa voix portant plus qu'une simple question, une requête de réassurance.
Gohan esquissa un sourire, doux et serein. "Chaque combat est un nouveau défi, Eijiro. Mais c'est dans la sérénité que nous trouvons notre force véritable, pas dans la rage ou la colère." Sa réponse semblait porter en elle les échos de nombreuses batailles, de leçons apprises dans la douleur et la réflexion. N'était-ce pas hypocrite de lui dire cela, alors que toutes ses victoires furent acquises à cause de sa rage ? La différence était que la rage du jeune homme était animé par une juste volonté, celle de protéger les siens.
Kirishima acquiesça, son regard s'illuminant d'une nouvelle détermination. ''Affronte-le avec tout ce que tu as, Gohan, il te défie par respect. Tu es le plus puissant ici… et même si je ne suis pas forcément toujours d'accord avec toi, je respecte ta virilité et ton point de vue. Si tu penses pouvoir apprendre quelque chose à Bakugo, alors peut-être pourra-il t'apprendre quelque chose à son tour.'' Avec ces mots, il offrit un dernier signe de tête, un geste d'adieu chargé de confiance et d'espoir, avant de se mêler au reste de la classe qui retrouvait lentement sa place.
Gohan, quant à lui, se dirigea vers les vestiaires, ses pas mesurés résonnant dans les couloirs désormais tranquilles. Le contraste entre l'intensité de l'arène et le calme de ce moment solitaire n'était pas perdu pour lui. C'était dans ces moments de quiétude qu'il pouvait réellement se connecter à ses pensées, à ses convictions.
Les lumières des couloirs baignaient son chemin d'une lumière douce, chaque pas le rapprochant de l'isolement nécessaire pour rassembler ses pensées, pour préparer l'affrontement final. Il y avait une paix à trouver dans cette solitude, une clarté qui émergeait des profondeurs de l'introspection.
Finalement, devant la porte des vestiaires, Gohan s'arrêta un instant, prenant une profonde respiration. Il y avait une finalité dans ce geste, comme si en franchissant ce seuil, il laissait derrière lui les tumultes de l'arène pour se recueillir dans le sanctuaire de son esprit.
Doucement, il poussa la porte, la lumière tamisée des vestiaires l'accueillant dans un havre de calme. Avec un dernier regard vers l'extérieur, comme pour saluer le chemin parcouru et celui à venir, Gohan ferma la porte derrière lui. Dans le silence de ce sanctuaire, le fils de Goku trouvait non seulement la paix, mais aussi la force de faire face aux défis à venir, armé de sagesse, de courage, et d'une conviction inébranlable en ses principes.
En affrontant Bakugo, Gohan savait qu'il ne combattait pas seulement un rival, mais l'ombre d'une rage qui menaçait de consumer l'âme de son adversaire ; sa véritable quête était de le sauver de lui-même, de le ramener de l'abîme où la colère laisse place à la lumière de la rédemption.
Note de l'auteur : Bonjour/Bonsoir à tous, j'espère que vous allez bien et que le chapitre vous aura plu. J'ai taché de faire un chapitre assez long = 9000 mots pour vous donner de quoi lire après un bon mois d'absence. Je pense que le rythme des prochains chapitres seront dans ces eaux-là, sauf exceptions, dites-moi ce que vous en pensez.
Je voulais aussi dire à mon public anglophone que j'ai commencé à publier une traduction anglaise de l'histoire, qui suivra un rythme de parution hebdomadaire jusqu'à rattraper la fic en français, où les chapitres sortiront normalement avec peu d'écart, voire même aucun. Si jamais vous vous sentez de lire les premiers chapitres dans votre langue maternelle, vous aurez de quoi faire, à moins que vous ne préfériez patienter jusqu'à la sortie des chapitres en français chaque mois. Cette traduction n'apporte aucun changement dans le sens du texte, ni de rajoute des éléments, il s'agit donc d'une traduction littérale visant à améliorer votre qualité de lecture. Il est évident que je publie cette histoire en anglais afin de la faire reconnaitre plus, d'améliorer sa qualité, et de m'adapter à un public grandement anglophone. Cela ne veut pas dire que j'oublie mes lecteurs francophile, loin de là, puisque je traduis mes chapitres toujours depuis la version originale.
En tous cas, j'espère que vous avez apprécié ce chapitre, qui je pense a été assez intense en révélation et combats épiques, le tout en développant des personnages que nous n'avons pas beaucoup vu dans l'histoire jusqu'à présent. Je pense que je vais varier les points de vue de manière plus régulière, ce qui permet d'aborder l'histoire de façon différente, d'ajouter de la tension et de l'intérêt aux autres personnages.
J'espère que l'ajout de Cell Jr en tant que principal antagoniste pour les prochains chapitres vous hype, et que l'écriture de son personnage, empreint de vengeance, de questionnement, de remords et d'un puissant désir de liberté, vous plaira.
Comme à chaque fois, je me tiens à votre écoute dans les commentaires, alors n'hésitez pas ! Si vous avez une question, posez là, ça profitera à tous ! Si l'histoire vous plaît, fav et follows sont aussi des marques de soutient important !
Cordialement votre,
Majin Gaetan23
