Son masque n'a pas mis longtemps pour tomber XD j'avoue m'être bien amusée en confectionnant le mix Frollo/Rollo XD


Chapitre 393 : Incendere

Rollo regagne ses appartements, encore chamboulé par ce qu'il a surpris dans l'aquarium. Son sexe refuse de céder au calme, fièrement dressé, sensible au moindre froissement de tissu.

Il s'essaie à la prière, sans grand succès. Il se pince la lèvre, quittant le prie-dieu, tournant en rond, main démangée par l'envie folle et dévorante de s'empoigner.

Il remonte fiévreusement sa robe, en calant le pan avant sous son menton, s'installant sur son lit, se cherchant pour s'extirper. La vue sur son sexe gorgé, extrémité éclose à outrance et rougie d'indomptable désir, décuple son appétit, lui collant un vertige malsain, tête dodelinant tandis qu'il monte la main libre pour tenir sa robe plaquée contre sa poitrine.

Membre surtendu en main, il initie la première allée et venue, en geignant, tendu d'un seul tenant, cambré sur son lit, plaisir lui inondant le corps entier. Les allées et venues, hésitantes et lentes au départ, prennent un tour plus vif et sulfureux.

Les geignements emplissent la pièce sans qu'il puisse les ravaler dans sa gorge déployée. Son pli de visage, d'ordinaire si fermé ou mimant le dégoût féroce, se mût en expressions de pur plaisir.

Ses fesses décollent du lit, tenu sur un bras, hanches donnant entre les reins d'une partenaire invisible et férocement fantasmée. Ses geignements se changent en rauques marqués.

Il finit par céder et inonde de sa semence laiteuse son corps ; ventre et cuisses nus.

"SORCIÈRE !" hors de souffle, nouveau spasme le traversant à l'évocation de ce par quoi il me désigne.

Arrive à présent le meilleur moment aux sens de Rollo. Se levant prestement, peau maculée par son propre vice, il récupère la bougie qui trône dans un meuble. Cette bougie a déjà servi, à l'évidence, en témoignent les traînées de cire dont elle est enduite ainsi que la mèche noircie.

Rollo réactive la mèche par une formule magique et voilà qu'elle se consume.

Lentement, il commence par faire couler la cire brûlante sur un bouton de sein, frémissant tout entier au contact, dans un geignement rauque, puis l'autre, sur la même, gutturale, appréciation. Vient enfin son sexe dont la rigidité refuse de céder tant la perspective l'excite, faisant couler la matière chaude sur le gland sensible encore largement découvert, lui arrachant une nouvelle, fiévreuse giclée sur un rauque extasié tandis que les larmes de bonheur et douleur mêlés s'échappent de ses paupières étroitement closes.


"Il m'énerve !" marchant d'un pas vif si bien que je dois trottiner à côté pour suivre.

"Doucement, Floyd..."

Il ralentit, joues gonflées. "Chaque fois qu'on est dans un bon mood, faut qu'il vienne foutre la merde !..."

"Hey. Ça va, y'a pas mort d'homme." ralentissant mon pas, autre main allant rejoindre celles jointes. "Regarde-moi, Utsubo."

Il inspire et me fait face.

"Je t'aime, Floyd."

Cela le désarme totalement, désamorçant sa colère. Le sourire lui revient.

"Redis-le encore une fois, Shachi."

"Je t'aime, Floyd Leech."

Il m'enserre, frottant sa joue contre la mienne. "Je kiffe !... J'en redemanderai tous les jours."

"A condition que tu survives, vil pécheur."

Floyd se retourne d'un seul tenant, avisant la voix qu'il reconnaît. "TOI !" sortant son stylet magique pour le croiser au sceptre de Rollo.

"Rollo. Assez." grogné.

"Je n'ai pas d'ordre à recevoir d'une dépravée dans ton genre."

"Change de disque, connard !" crisse Floyd. "Dépravée, ha ! Tu m'en diras tant !... Elle est parfaite et toi, mon connard, tu la veux !..."

Rollo le fixe comme s'il le crucifiait.

"Tu nous poursuis comme un requin blanc attiré par un festin !... Ouais, déso, j'partage qu'avec mon frère !"

"Renégat ! Païen !"

Floyd hausse le sourcil. "J'pige rien à ton vocabulaire de coincé ! J'me doute juste que c'est pas sympa alors ouste, dégage le chemin, BOUGE !" menaçant.

"Tu n'as pas encore goûté à tout mon pouvoir, hérésiarque insolent ! DARK FIRE !"

"BIND THE HEART !" déviant le sort.

"DÉMON !"

Le sort atteint un passant qui se consume dans des flammes noires, ravageuses.

"Reste derrière moi, Shachi !"

"Assez, Rollo Flamm." tonne soudain une voix pleine d'autorité.

Malleus !

"Ah... le bien-nommé Malleus, fier descendant des maîtres de la très réputée Valley of Thorns."

"Qu'es-tu venu faire à Wonderland, Flamm ?"

"Penses-tu que la partie soit terminée, mon cher Malleus ? Pas tant que vous serez tous en vie."


Un poids sur ses mollets alors qu'il priait avec ferveur. J'apparais, assise, dos contre l'arrière de ses cuisses, tête reposant pratiquement contre ses fesses.

Sa voix faiblit jusqu'à vaciller.

"J'aime ta voix lorsqu'elle supplie le Tout-Puissant, Rollo." appréciatrice de son oraison. "Elle n'est jamais aussi belle et vibrante qu'à ce moment."

Il camoufle son trouble derrière son mouchoir.

"Nous pourrions cesser de nous combattre..." lissant un pan brodé d'or de son vêtement d'ornement.

"Que proposes-tu ?"

Gasp ! Il se l'entend dire sans pouvoir le ravaler, crispant son mouchoir dans son poing !...

"Ta voix... j'aimerai l'entendre dans un tout autre registre que celui, monotone, des prières."

"Sous-entendrais-tu... ce que je m'efforce de comprendre ?..."

Je ris. Il s'empourpre.

"Tu ne l'as jamais fait, n'est-ce pas, Rollo ?"

"C'est un péché. Capital, si on en éprouve le moindre plaisir." reniflé.

"On l'appelle la petite mort. Il est vrai qu'au plus fort de l'orgasme, on perd presque connaissance."

Il plisse les yeux, oreilles pourtant séduites. "Le murmure du Léviathan..."

Je quitte ses jambes et me dirige devant lui, glissant la main sous son menton alors qu'il demeure agenouillé.

"Voilà le deal : tu me laisses t'y initier et si cela ne remporte pas ton adhésion, que tu trouves cela ennuyant à mourir, dans ce cas, je te laisserai retourner à ta vie monastique."

Il se lève à son tour. Il est élancé. Son corps doit être sublime !... Vierge de tout.

"My sexually repressed boy... You have no idea of this all... but I can tell ; sometimes you have the wildest things on your mind when you look at me, just brain in the gutter. D'où te vient cette aversion pour le sexe, Rollo ?"

"C'est... sale. Dégradant. Répugnant." se camouflant une nouvelle fois derrière son mouchoir.

"N'as-tu pas aimé que je t'embrasse la fois dernière ?"

Un instant. Une hésitation. "Ce n'était... pas suffisant pour que je puisse... en juger." s'en pinçant vivement la lèvre, corps aux abois. "Quel sort me réserves-tu, belle Léviathan ?..." m'attrapant par la gorge avant que sa prise ne se change en caresse, appréciant le soyeux de ma peau.

On s'enhardit, je note ? Fort bien !...

La main chemine, finissant pas échouer mollement sur la forme d'un sein qu'il soupèse, trouble venant teinter son iris qui oscille entre le vert et le gris.

"Trouves-tu ton chemin ?..."

"Je... ahem... serai plus à l'aise dans mes appartements." retirant lentement sa main, ressentant distinctement de délicieux picotements dans le philtrum, caractéristiques d'un désir montant prêt à exploser.

"Vas-y. Je t'y rejoindrai discrètement."


Il plaque son dos contre la porte, se mordillant l'ongle du pouce, stressé.

Ce qu'il s'apprête à commettre... en pleine conscience. Un instant, ses genoux chancellent et il manque de tomber à terre, comme frappé par ses croyances, s'imaginant déjà les longues séances de repentance qui vont suivre... ou pire, la condamnation éternelle qui en découlera.

Péché de chair commis en toute conscience. Ce sont les flammes éternelles, la promesse des tourments infernaux !...

Tétanisé, Rollo rouvre la porte de ses appartements, m'y découvrant.

"Entre." m'attirant par le poignet avec empressement, fermant derrière moi, collant à nouveau le dos à la porte, me fixant.

Son expression entière suinte la convoitise, rictus approprié, dévoilant deux rangées de dents imbriquées.

"Mfufufufu !... Haaaa ha ! HAHAHAHAHA !"

Le rire... me fait dresser tous les poils du corps tant il porte en lui des accents d'arrogance et d'assurance en soi !

Le masque tombe. Définitivement. Et celui face auquel je me trouve n'a plus rien à voir avec celui que je m'imaginais !...

"Ahem." reprenant un semblant de contenance. "Avec quel pantin t'imaginais-tu jouer, dis-moi, Léviathan ?" s'avançant avec assurance, toute crainte envolée. "Je suis Rollo Flamm, Juge et Archidiacre de son Seigneur dans la Cité des Fleurs." retirant son couvre-chef, détachant l'étole qui représente à la fois l'emblème de Notre-Dame ainsi que les ornements de chef religieux, se présentant à moi dans une humble soutane, soulignant à merveille son corps élancé.

Je recule d'un pas.

"Où en étions-nous ?" sur un visage plissé de bien mauvaises intentions. "Ah, oui. Tu voulais m'instruire, m'enseigner le vice, n'est-ce pas ? Ma foi... tu risques d'être fort déçue par ta découverte mais au moins..." me faisant pivoter, dos contre son torse, plaqué à moi, me faisant monter les mains là-haut, abaissant ses paumes le long de mes bras, empoignant ma poitrine - son érection est elle qu'elle soulève tout le pan avant de sa robe ! - glissant plus bas encore, s'y promenant comme sur un territoire conquis, crispant les doigts autour de mon sexe, m'arrachant un fort geignement. "... tu ne seras pas venue pour rien." à mon oreille dont il racle le pavillon des dents.

Je finis par en sourire, ma surprise passée. "Encore plus tordu qu'imaginé."

Il m'attrape par la nuque et me jette sur le lit, se défaisant de sa soutane. "Est-ce pour ce corps que tu es venue me fouler aux pieds ?..."

Son érection, Seigneur !... J'ai rarement vu quelque chose de tel !...

Mon regard passe de la colonne rigide et vivante à son visage au pli démoniaque.

Il s'empoigne par la base. "Retire ce que tu portes." directif.

Je m'exécute, lentement, lui présentant ma nudité.

Et là ça commence ; il vient fureter partout de son sexe. Et quand je dis partout... tout y passe ! Il trace ainsi des sillons des prémisses de sa jouissance à venir. Il vient même un instant se fourrer dans ma bouche, savourant ensuite le pli de l'aisselle, le creux de la clavicule, les aines, l'intérieur des cuisses.

Nos geignements se mêlent en un concerto au dieu Eros - véritable offrande à un dieu étranger !...

Il furète un instant entre mes fesses avant de s'engouffrer sans la moindre hésitation, suffoquant à la manœuvre, voûté tout entier sur moi.

Ses coups de reins sont amples et profonds.

Nous jouissons une première fois, voix secouant nos corps, peaux hérissées de feu.

Il m'observe, tendu sur ses bras, profondément engoncé en moi, érection faiblissant à peine. "Tu vas sortir d'ici en flageolant des jambes, bohémienne !"

Ainsi, le voilà ton véritable visage, toi, le Saint de ces murs ?...

Ha ! La blague !...

Je le retourne de ma force, me retrouvant en position dominante, approchant ma bouche de son oreille. "Si je dois sortir d'ici en flageolant, toi tu ne pourras même plus te déplacer."

Judge Rollo Flamm longed

To purge the world

Of vice and sin

And he saw corruption

Everywhere

Except within.


Je me rhabille, assise au bord du lit dévasté la nuit durant, jetant un œil au corps allongé sur le ventre, drap abaissé à mi-cuisses. Sa tignasse claire est défaite dans l'oreiller, peau claire rongée par les lanières d'un fouet à sept liens. Magique, lui aussi, assurément, au vu des marques.

"Tu profites de la vue, bohémienne ?"

"Je suis Allemande, abruti." poursuivant mon habillage.

Il émerge la tête de l'oreiller, hirsute, tournant un regard dans ma direction, levant la main pour passer la paume dans mon dos avant que le tissu ne le couvre.

Je glisse un regard derrière et il bascule sur le flanc, ne faisant aucun cas de sa nudité.

"J'aimerai savoir... comment t'y es-tu pris pour... en savoir autant sur une activité que tu prétends exécrer, que tu dis sale, répugnante et dégradante."

"Tu aimerais savoir..."

"Tu ne lâcheras rien, évidemment. Chacun ses petits secrets."

Il s'assoit dans le lit. "Il y a... dans ce palais un dispensaire. Qui reçoit des malades sans le sou. Dont un bon nombre de... filles publiques. Je n'ai que l'embarras du choix."

"Tu les... payes ?..."

Son sourire éclate en un rire moqueur. "Leur promettre une vie meilleure et la rédemption suffit à les faire ployer."

"Et... aucune d'entre elles ne te dénonce ?..."

"Ma brave Léviathan... je les passe par le poignard une fois que j'ai obtenu d'elles ce dont mon corps a besoin."

Who is the monster and who is the man ?


Nous visitons les écuries du palais de justice.

Les soldats à son compte sifflent et me désirent de leurs yeux. Rollo leur balance un regard menaçant et ils cessent immédiatement. "Des bêtes. Ahem... Bien. Poursuivons."

Les chevaux sont superbes !... Je m'arrête devant un frison d'une rare beauté, étalon plein.

"Quelle beauté !... Comment s'appelle-t-il ?"

Rollo sort son mouchoir de sa manche, m'annonçant le nom de son destrier d'une voix basse. "Satan." presque inaudible.

"Pardon ?"

"Satan." plus haut.


L'heure est venue. Il faut que le sang coule. Son sang !...

Il avise le martinet magique posé sur cet humble tabouret, se défaisant du haut de sa soutane, présentant son torse nu, peau laiteuse devant cette raie de lumière.

Il attrape le martinet, l'anime d'une incantation magique et commence à s'en flageller profondément, grimaçant de douleur et de reconnaissance à la fois pour faire acte de contrition suite aux orgasmes successifs de la nuit précédente ainsi que de la souillure induite par ces actes.


A cheval, nous visitons la Cité. La vache ! Cette classe qu'il tient à cheval, robe portée courte sur des cuissardes dont le revers est clouté, lui effilant la jambe chaussée dans l'étrier.

Je profite d'un passage dans une ruelle pour l'embrasser, nos jambes se touchant, nous provoquant de violents frissons dans tout le corps.

"J'ai tout de suite senti que tu cachais quelque chose de pas très catholique." à son oreille. "Et je dois dire que je ne suis pas déçue."

Petit rire. "Ton humour est terrible, vipère." avec une forme de tendresse dans l'insulte.

Il note soudain que nous venons d'être surpris par un témoin indésirable et lui donne la chasse sans plus tarder !...

Sur le tapis de neige épaisse, il poursuit la pécheresse coupable, les sabots de son fougueux et terrible destrier foulant le pavé, stoppant en crissant des fers alors qu'elle prend un chemin dérobé, jurant et pestant, hors de contrôle.

Il la rattrape enfin sur un parvis d'église, sortant son poignard, l'attrapant par la chevelure, glissant la lame le long de sa gorge et lui faisant dévaler les marches d'un coup de pied, étrier déchaussé. Elle se rompt la nuque en chutant, gisant là, ensanglantée.

Il admire un instant le portrait, totalement à l'aise avec sa conscience. Tuer la vermine ? Absolument. Et sa croyance lui en donne l'absolu droit !


Mon index chemine depuis son bas-ventre à la fine toison claire jusqu'au nombril.

"Tu ne parleras pas de nous à qui que ce soit à Wonderland, n'est-ce pas, Rollo ?"

"Tout dépend ce que tu es prête à poser sur la table en échange de mon silence." sur un sourire défiant. "Par ailleurs, je ne te savais pas aussi sentimentale pour une pièce rapportée à l'armée du Maître des Enfers." attrapant en bouche le sein qui repose dans sa paume.

Je renifle devant ce qu'il vient de me balancer sans ménagement au visage. "J'ai mes préférences à Wonderland."

"Noté."

Sa langue chemine jusqu'à mon nombril qu'il choie un moment avant de glisser plus bas encore, me gâtant d'une merveille maîtrisée et soignée, m'offrant un orgasme diffus.

"Ces pauvres filles... poignardées pour t'avoir plu et satisfait."

"Ce n'était pas toujours le cas pour ce qui regarde la satisfaction. Tu sais à présent à quel point je puis me montrer insatiable."

"Je ne croirai plus, à l'avenir, à ta grimace lorsque tu craches sur la pratique du sexe."