Bonjour à tous, l'histoire d'Harry Potter ne m'appartient pas, créer par JK Rowling, seule un
personnage vient de mon imagination. Je suis désolée pour les fautes d'orthographes.

Les points de vue vont continuer d'alterner entre les différents personnages de l'oeuvre mais cela reste l'histoire de Harry et Ténébris, vous aurez donc plus souvent leur point de vue. Ceux des autres auront pour but d'expliquer leurs sentiments et leurs points de vue sur ce qu'ils ont vu (verront tout du point de vue de nos héros et ressentiront leurs sentiments mais ne seront que spectateurs)

Les phrases en italique et avec des guillemets = Fourchelangue

Chapitre 25 : La naissance de la lumière et des Ténèbres

Tout est noir. Aussi noir que les abysses et aussi infinie que la galaxie, il n'y a ni fin ni commencement dans ce lieu. Où sont-ils ? Ils l'ignorent. Lily ne sent pas son corps pourtant elle est consciente et sait qui elle est. Elle a ses souvenirs, sa personnalité mais cela s'arrête là comme si c'était la seule chose dont elle a besoin. Elle voit mais n'a pas d'yeux, elle sent la présence des autres mais elle ne peut savoir où ils sont. Elle n'est qu'une présence dans un endroit où l'espace et le temps n'existent pas. Comment elle le sait? Elle n'en a aucune idée, elle le sait, c'est tout.

Dans un tel lieu, beaucoup auraient peur mais ce n'est pas son cas. Elle est calme et a cette sensation que rien ne peut lui arriver. Lily perçoit les sentiments des autres qui sont similaires aux siens, personne ne panique, ils attendent patiemment. Elle a conscience que quelque chose est en train de se produire quand une lumière apparait au loin.

Une lumière douce qui n'est pas agressive dans cette obscurité, on dirait même qu'elle a sa place dans ce lieu. La lumière continue à grossir sans pourtant éclairer ses compagnons.

La Gryffondor commence à ressentir d'autres émotion mais elle sait tout de suite que ce ne sont pas les siennes, elles sont différentes, loin de son calme et plus diffus. Elle a l'impression qu'on lui impose ces sentiments mais elle ne voit pas pourquoi elle les rejetterait alors elle les accueils comme on accueil une vielle amie.

C'est là qu'elle comprend. Pas comme quand elle lit un livre et le retient pour sa culture personnelle ou comme les explications que ses professeurs leur donnent en cours pour qu'ils apprennent de nouvelles choses.

Non.

C'est une connaissance primaire qui vient à elle. Elle sait qu'à partir de maintenant, elle va ressentir, comprendre, assimilé et voir une toute nouvelle perception de la vie.

De leurs vies.

Elle va être une téléspectatrice de la vie de Ténébris et Harry.

Elle en est désormais consciente comme tous les autres.

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Il fait doux en cette soirée d'été. La nuit est calme, il n'y a pas de nuages dans le ciel et on peut entendre les animaux de la nuit sortir de leur cachette pour s'approcher des géants de pierres. Ici, se trouvent des rochers uniques dans leur genre qui viennent des mythes et des légendes. Les Moldus les appellent des monolithes, seules reliques encore présentes du culte Celte. Les guides touristiques expliquent qu'autrefois, les druides venaient dans ces lieux pour prier, faire des offrandes et des sacrifices pour leurs dieux et espérer de meilleure récolte ou leur protection face à de potentielles ennemis. Les Moldus font encore beaucoup de recherches et de suppositions sur cette religion éteinte mais les mystères qui entourent ces pierres ne s'est jamais éteintes.

Seuls les Sorciers savent ce qui en ai vraiment.

La communauté Celte était autre fois une communauté de Sorciers et de Sorcières qui vénérés la nature. Ils ont quitté leurs familles et leur village pour se regrouper dans des lieux où la magie est très forte, ils ont appris à interagir avec la végétation et ont développé leur pouvoir à partir de celle-ci. La légende raconte que ces sorciers ont créé ces immenses pierres gravées pour honorer la nature qui leur aurait offert leur don de comprendre leur environnement.

Malheureusement, ce peuple a disparu et nul ne sait comment ni pourquoi. Tout ce qui reste de leur passage dans le monde, ce sont ces pierres qui ont absorbé une partie de leurs pouvoirs et le rejette dans leur environnement, permettant ainsi une protection naturelle dans cet endroit.

Les sorciers, par respect pour les morts, n'ont jamais cherché à exploiter ce pouvoir qui est bien trop volatile. Ils préfèrent le laisser à sa place, permettant ainsi à la magie de protéger les lieux contre les Moldus qui voudraient détruire ce sanctuaire.

Pourtant, cette nuit, un sorcier va utiliser cette puissance réservée à la nature.

De nulle part, cet être apparait en plein milieu des Monolithe. On ne voit pas son corps ni sa tête, tout son être est recouvert d'une cape, on peut juste supposer qu'il s'agit d'un homme vu la carrure carrée de celui-ci.

De sa manche, sans sortir un seul morceau de peau, il sort une baguette longue et blanche.

Il scanne les lieux pour s'assurer qu'il est seul, ce qui est le cas car tous les animaux se sont enfuis à son arriver. Il commence à agiter son arme dans les airs pour créer un bouclier empêchant qui compte de venir ici, avant de parler, utilisant des paroles oubliées dont le sens est perdu depuis longtemps. Plusieurs minutes s'écoulent ainsi avec uniquement ses mots avant que les pierres sacrées s'illuminent d'une lueur bleue, fessant apparaitre des symboles et un cercle de rune entourant le sorcier et les pierres devenues bleues.

Le mage continue de parler de plus en plus vite avec des gestes plus complexes qu'avant. Le pouvoir contenu dans les Monolithes s'échappe désormais et est capturé par le cercle magique qui le recentre sur le sorcier.

Dans ce lieu perdu au milieu de nulle part, quiconque passe verrait comme en plein jour mais soudain, le sorcier arrête de parler, ramenant le silence autour de lui. Lentement, comme si son geste devait être le plus lent possible, il pointe sa baguette vers son autre main et l'entaille.

Le mage ne provoque aucun son de douleur ou un petit sursaut, laissant son sang couler abondamment par terre. Quand le liquide de vie s'approche du cercle magique, le sang vole dans les airs et commence à créer une forme. De près, on dirait une poupée mais la magie des pierres, de la nature, du cercle et du sorcier se concentre vers cette chose.

Cela prend plusieurs heures mais au douzième coup de minuit, tout s'arrête.

La poupée de sang, désormais de la taille d'un bébé de quelques heures, reste immobile.

Le cercle est toujours présent mais il est beaucoup moins illuminé, une grande partie de sa magie a été offert à cette chose.

C'est seulement maintenant que le sorcier baisse sa baguette vers le cercle et fait un mouvement circulaire, bien simple comparer aux figures précédentes, pour laisser apparaitre un corps enchainé à ses pieds.

Au premier abord, on comprend que c'est une femme qui a connu de meilleurs jours. Ses vêtements sont en lambeaux, elle a des coupures sur tout le corps et le visage. Elle est enchainée par des cordes qui l'empêchent de se mouvoir, elle lève la tête où on distingue un visage ridé et des cheveux blancs mais rien de plus précis dans la nuit noire. Quand elle voit son kidnappeur, c'est d'une voix apeurée mais forte qu'elle s'exclame :

- Vous ! Où m'avez-vous emmenée ?

Le mage la regarde et d'une voix sifflante lui répond :

- Ne vousss inquiétez pas, madame la minissssstre. Cela ne sssssera pas long. Je n'ai besoin que d'une chosssse.

- Quoi donc ? demande-t-elle d'un ton de défi en essayant de cacher sa peur

- Votre vie.

Au moment où il prononce ces mots, un jet de lumière vert la frappe en plein cœur, mettant fin à la vie de la ministre de la magie Anglais qui s'effondre par terre, tuée par le sortilège d'Avada kedavra. Demain, tous les journaux écriront sur le meurtre de la ministre, ce qui permettra de distiller encore plus la peur dans le monde de la magie mais ce soir, la mort de la femme a une autre utilité.

Le mage fait lever le corps sans vie et fait sortir de son corps une petite lumière que sa baguette absorbe.

Il fait transplanner à nouveau le corps vers le Chemin de Traverse, où il y aura bien quelqu'un qui pourra prévenir de cette « terrible » nouvelle. Le sorcier se retourne cette fois vers le corps en forme de bébé, toujours constitué de son sang.

Il tend sa main libre et récupère ce petit paquet qui y tient très facilement. Il pointe sa baguette sur l'endroit où le coeur des humains se trouvent et prononce cette phrase en fourchelangue qui est met en marche le destin:

- « Toi, créé à partir de mon sang. Toi, créé à partir d'une vie que j'ai prise. Vient à la vie. Tu n'es ni humaine, ni une créature magique. Tu es ma création. A partir de ce jour, tu respires, tu penses et tu agis pour m'obéir. Je suis ton créateur, ton dieu et ton père. Alors prend vie, ma fille ».

Les pierres s'illuminent une dernière fois mais d'un bleu saphir, ils deviennent rouge rubis et toute la magie concentrée en ce lieu se dirige vers la forme humaine du mage noir.

C'est ainsi que la poupée de sang fait place à quelque chose avec une apparence humaine. De la peau pousse sur le corps, ainsi qu'une touffe de cheveux d'Eden sur un front parfaitement lisse, des petits doigts et un visage potelé font leur apparition. Quand elle ouvre ses yeux, c'est pour faire apparaitre des iris rouges comme le sang mais ce qui choque le plus c'est qu'elle n'a pas le regard de quelqu'un qui vient de naitre. Elle a le regard d'une personne qui attend et se questionne.

C'est maintenant que le mage retire sa capuche et s'il y avait eu d'autre personne, ils se seraient enfuis en priant pour ne pas être sa prochaine victime.

Le Seigneur des Ténèbres, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, regarde son plus grand chef d'œuvre. Dans un sourire carnassier, il murmure doucement :

- Bienvenue dans le monde des vivants ma chère fille, Ténébris.

Il fait apparaitre des vêtements de bébé noir sur elle et sans un geste de plus, ils disparaissent.

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Il fait chaud, c'est la première pensée que quiconque aurait. Même dans la maternité de Sainte Mangouste, cette chaleur est présente. Elle est encore plus étouffante pour une jeune femme rousse qui est en plein travail pour faire sortir son bébé de son ventre.

Elle se trouve dans une chambre blanche d'hôpital, dans un lit où se trouve au bout un guérisseur qui essaye d'extirper un bébé de ses entrailles.

- Faites encore un petit effort, poussez, madame. Votre bébé arrive, je vois sa tête.

Elle aurait voulu lui dire qu'il n'a qu'à le faire s'il croit que c'est si simple. A sa gauche se trouve son mari qui lui tient la main avec un regard stressé. De sa main libre, il se ronge les ongles. Quand il croise son regard, il lui sourit tendrement et lui dit :

- Vas-y Lily, tu es la meilleure. Il va bientôt être là.

En retour, Lily Potter, née Evans, lui écrase la main quand une nouvelle contraction plus puissante arrive. Elle gémit et met sa tête encore plus en arrière.

James Potter serre les dents pour ne pas crier avec elle, tellement elle lui écrase la main. Quand d'un coup, on entend un cri dans le silence.

Un cri de bébé.

Le guérisseur prend le nouveau-né dans ses bras et coupe avec sa baguette le cordon reliant la mère et l'enfant.

- Félicitation, c'est un garçon.

Il pose le bébé sur le ventre de la mère qui le regarde immédiatement.

Des larmes de joie coulent le long des joues de Lily. En ce 31 juillet 1980, elle est en sueur, essoufflée et fatiguée. Mais son sourire et son bonheur sont immenses.

- Bonjour Harry.

Le bébé arrête de pleurer et lève les yeux vers sa mère et lui sourit. Il commence à faire des petits bruits avant de refermer les yeux et de gesticuler dans tous les sens. James prend son fils dans les bras et le fixe également avec un sourire jusqu'aux oreilles.

- Heureux de te rencontrer, Harry James Potter.

Lily fixe son fils et son mari, heureuse et pleine d'espoir en l'avenir.

C'est ainsi que la porte s'ouvre pour laisser passer le reste des Mauraudeurs, bien décidés à accueillir comme il se doit le nouveau petit de la bande.

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Plusieurs scènes défilent autour de Lily sans qu'aucune ne dur très longtemps. On voit les nouveaux parents avec leur fils dans leur manoir à Godric's Hollow, Sirius Black couvrir son filleul de cadeaux, Remus Lupin s'amuser avec le fils de ses amis. Peter Petitgrow restant à l'écart et tenant Harry dans ses bras, dans de rares occasions. On peut sentir le bonheur de cette famille comme si c'était le sien.

Mais ce bonheur prend fin, un an et 3 mois après la naissance de Harry. Le soir de cette nuit d'Halloween que les esprits allaient vivre en direct.

L'âme du Directeur de Poudlard, des Gryffondors et des Serpentard de 1977 ont vu Voldemort rentrer dans la maison de la petite famille, la mort tragique de James Potter, le sacrifice ultime de Lily Potter pour protéger son fils, le sortilège d'Avada Kedavra rebondissant sur l'enfant et détruisant ainsi le plus grand Mage Noir de son époque et l'apparition d'une cicatrice qui le rend célèbre et reconnaissable.

Ensuite, ils voient Harry être déposé par Albus Dumbledore et le Professeur McGonagall, chez sa tante et son oncle au 4 Privet Drive.

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Au vu de la décoration très « Serpentard », cela ne fait aucun doute qu'ils sont au bon endroit. Albus cherche partout la moindre présence humaine en ce lieu mais force de constater que tous les Mangemorts se sont déjà enfuis. Il ne reste rien, si ce n'est la décoration lugubre.

- J'ai bien peur qu'il ne reste plus rien d'intéressant ici Albus.

C'est l'auror Alastor Maugrey, connu sous le nom de Fol Œil, qui vient de parler. Il a des cheveux courts de couleur paille et ses particularités sont le nombre de cicatrices qu'il a et son œil droit magique. Il tourne dans tous les sens pour observer au-delà des murs pendant que son vrai œil reste fixé sur Albus. Auror confirmé, c'est lui qui est chargé d'escorter le Directeur de Poudlard. Il est responsable de la plupart des incarcérations de Mangemorts peuplant Azkaban. Il fait également partie de l'ordre et lui et Albus sont devenus amis pendant la guerre.

- Je pense que tu as raison, répond Albus qui ne peut s'empêcher de laisser sortir un soupir

- Nous ferions mieux de partir. On vient de m'informer que d'autres Aurors ont mis la main sur les Lestrange. Apparemment, ils ont torturé avec le sortilège Endoloris les Londubat qui sont devenus fous. Seul leur gamin en a réchappé.

- Pauvre enfant, dit Albus en fermant les yeux, jeune et déjà orphelin.

- Comme beaucoup d'autres, rétorque Alastor avec colère. Par Merlin, après Lily et James, ce sont au tour d'Alice et Franck !

Une grande tristesse persiste dans la voix du Sorcier. Tellement de vies perdues pour un espoir si mince. Albus tourne la tête pour analyser une dernière fois cette demeure.

Ils se trouvent dans le hall d'entrée. Un escalier est face à lui et à côté, se trouvent plusieurs portes pour aller dans les autres pièces. Ils ont fait tout le rez-de-chaussée, il y a une salle d'entrainement qui fait la taille de la grande Salle à Poudlard ainsi que les cuisines et des salles de réunion. Il y a également une grande pièce qu'on peut qualifier de Salle du trône avec son siège immense.

Au sous-sol, il n'y a que des cachots et des salles de torture. Ils ont retrouvé beaucoup de cadavres, que ce soit de créatures magiques, de sorciers ou de Moldus.

A l'étage, se trouvent plusieurs chambres simples, dévalisées avant leur venue. Albus suppose que ce sont les chambres de plusieurs Mangemorts fuyant à la disparition de Voldemort.

Pourtant, si c'est bien leur lieu de résidence, ils n'ont trouvé aucune trace de la chambre du Seigneur des Ténèbres.

Albus essaye de trouver des enchantements dans les couloirs reliant les différentes pièces pour trouver une entrée cachée mais rien et même s'il y avait quelque chose, l'oeil magique d'Alastor l'aurait vu.

Cependant, au moment de partir, Albus ressent une aura magique très puissante. Il se tourne, surprenant tous les autres aurors. Alastor regarde Albus qui a les yeux plissés de concentration

- Tu as senti quelque chose ? demande l'auror qui sert plus fort sa baguette, prêt à l'utiliser

- Je pense qu'il y a quelqu'un.

A ces mots, tout le monde est sur ses gardes, attendant la suite. Albus se dirige vers la salle du trône. Il passe dans cette pièce sans la regarder, l'ayant déjà visitée plus tôt, préférant allait au fond, dépassant le trône au centre de la salle.

Là ! Il ne l'a pas remarqué avant mais il y a un sort de dissimulation très puissant, empêchant les artéfacts de fonctionner et camouflant la magie pour que le moins de personne possible puisse le sentir.

Albus pointe sa baguette vers le mur et brise le sortilège avec des incantations complexe. Une porte gigantesque apparait et on entend des exclamations de surprise des aurors présents. Alastor rouspète contre ses camarades et leur ordonne de se préparer à combattre. On ne sait jamais.

Le Sorcier de la Lumière ouvre la porte et après avoir scanné la pièce pour s'assurer qu'il n'y a aucun danger, il entre le premier. Il y a un salon avec une grande bibliothèque murale, des fauteuils confortables, une table basse et un tapis. Il y a également trois portes.

La première s'ouvre sans difficultés. Il s'agit d'une chambre luxueuse qu'Albus devine comme celle de Voldemort, sentant sa magie dans cette pièce. La moitié des aurors commencent à fouiller les lieux mais le directeur de Poudlard est inquiet, ne sentant pas l'énergie magique qu'il a ressentie, il y a peu.

Il se retourne et va vers la deuxième porte où un sort contre les intrus est posé. Albus met un peu de temps pour l'annuler et se retrouve dans le bureau de Voldemort. Sur la table, il découvre des plans, des cartes et des listes.

- Magnifique, dit Maugrey dans un sourire. On va pouvoir apprendre des choses intéressantes finalement.

Albus, lui, se concentre sur les livres. Ceux qui se trouvent dans le salon sont trop « communs » pour le Seigneur des Ténèbres, il suppose qu'ils sont là plus comme décorations qu'autre chose. En revanche, ceux du bureau sont plus intéressants. Ce ne sont que des livres de magie noire, de magie de l'esprit, des livres interdits et même certains en Fourchelangue.

Il n'y a pas à dire, Voldemort a amassé une belle collection de bouquins.

Et pourtant, Albus n'est toujours pas satisfait, preuve en est que le scintillement dans ses yeux n'est toujours pas là.

Il sort du bureau et se dirige vers la dernière porte, laissant les aurors fouillaient le bureau.

Albus sent tout de suite une protection magique derrière la porte bien plus puissante que toutes les autres dès qu'il s'en approche. Quand les sorts l'attaquent pour protéger l'entrée, Albus dresse un puissant bouclier. Malgré tout, la plupart des Aurors encore présents dans la pièce sont balayés par le souffle de puissance. Tous les aurors reviennent dans la pièce principale mais Albus n'y fait pas attention, se concentrant uniquement sur la porte et sa magie. Il lui faut presque 20 minutes pour mettre fin aux charmes et l'effort l'a essoufflé.

Pourtant, il ne laisse entrer personne en premier, voulant découvrir ce que Voldemort tenait tant à cacher, il ouvre la porte et s'arrête net, ne s'attendant pas à cela.

C'est une chambre d'enfant.

Les murs, comme le reste de la demeure, sont vert émeraude mais la fenêtre est obstruée par des rideaux plongeant la chambre dans la pénombre. Albus s'avance lentement et ses accompagnateurs peuvent maintenant voir l'endroit.

A gauche, il y a une armoire où se trouve plusieurs robes et tenues d'enfant, toutes noires ou vertes. A droite, une commode où sont placées les vêtements de rechange. Au milieu se situe un lit de bébé cachant l'enfant avec sa mousse protectrice qui le recouvre.

Il n'y a rien d'autres. Pas de jouets, pas de photos de famille et pas de bruit. Rien.

Pourtant Albus sait que la puissance magique qu'il a sentie est ici. Il s'avance prudemment jusqu'au-dessus du lit et c'est là qu'il la voit.

Une fillette d'un peu plus d'un an, se tenant debout à la barrière. La première chose qu'il voit son ses cheveux noirs et ses yeux rouge sang. Quand elle pose son regard dans les yeux d'Albus, il ressent une puissance magique incroyable qui lui soulève ses poils. Ils se fixent tous les deux sans bouger pendant un long moment, jugent l'autre. L'enfant ne fait et ne dit rien comme si elle attendait un geste, une parole de la part de ce sorcier qu'elle voit pour la première fois.

Elle commence à bouger et faire une grimace quand elle voit d'autres personnes arriver devant elle.

- Je n'y crois pas, murmure Alastor d'effroi. Ne me dit pas que ce monstre a eu un enfant, Albus.

On comprend que Maugrey est sidéré par cette possibilité.

- Mon espion ne m'en a jamais parlé, dit Albus, soucieux

- Alors il ne t'a servi à rien ! S'exclame Alastor en fixant Albus qui ne le regarde pas. Tu connais mon point de vue sur… ton espion

- Oui Alastor et ce n'est pas le moment.

Albus ne détourne pas les yeux et tend les mains vers l'enfant qui réagit immédiatement en propulsant sa magie hors de son corps. Les compagnons d'Albus font un pas en arrière, surpris par cette attaque. Un bébé ne peut pas contrôler sa magie comme elle le fait car elle est bien trop jeune.

- Je vois, murmure Albus pour lui même

- Qu'est-ce que tu vois Albus, demande Alastor prêt à utiliser sa magie et détestant l'idée de ne rien savoir.

- Je pense que Voldemort lui a appris à utiliser ses pouvoirs dès que quelqu'un s'approche d'elle.

La majorité des personnes frissonnent à l'entende du nom.

- Et comment aurait-il pu faire cela ? demande un auror

- Cette petite n'est pas humaine, annonce Albus en fronçant les sourcils. Du moins, elle n'a pas été conçue normalement. Je pense qu'il l'a créée grâce à la magie.

Plus personne ne parle, interloqué par les paroles du sorcier de la Lumière.

- Comment… Comment est-ce possible Albus ?

Pour la première fois depuis cinq ans, on peut entendre de la peur dans la voix du chef des aurors.

- Je ne sais pas pourquoi il l'a fait et comment mais je suis sûr d'une chose, c'est qu'elle est unique en son genre.

- Je me fiche de savoir si elle est unique Albus, dit Alastor en criant. Comment peux-tu le savoir et que fait-on d'elle ?

- Je le sais grâce à son pouvoir. C'est une magie unique et reconnaissable que j'ai consultée dans des livres d'une extrême rareté.

Albus n'ose pas en dire plus, préférant ce concentré sur la chose la plus important.

- Quant à son devenir ? C'est très simple, annonce le directeur en se redressant et en souriant gentiment, laissant apparaitre le scintillement dans ses yeux. Je vais l'emmener avec moi à Poudlard pour la soigner.

- Pardon ?

Ce simple mot résume bien la pensée globale des troupes. Tout le monde a du respect pour Albus Dumbledore mais là, on comprend pourquoi certains le traitent de fou. Avant d'entendre une protestation d'un d'eux, Albus regarde Alastor et demande

- Regarde mieux Alastor, dit moi ce que tu vois sur elle et ce que tu sens ?

Alastor est dubitatif mais obéit. Il ne voit rien de particulier si ce n'est ses yeux rouge carmin mais en fessant plus attention à son corps, il voit les traces sur les couvertures.

Du sang. Il y en a également sur ses mains et ses vêtements et il fait enfin attention à l'odeur que dégage la petite, c'est l'odeur de ce liquide pourpre.

- Tu penses qu'elle est blessée ? demande-t-il

- Je suis sûr qu'elle l'est.

- Mais qui ? Le sort sur la porte la protège…

- Ne sois pas idiot Alastor, coupe le Directeur

Le sourire a disparu et on entend de la colère dans la voix d'Albus Dumbledore.

- Ne me dit pas que…

- Si. Voldemort a sans aucun doute fait couler le sang de sa fille plus d'une fois.

Frisson généra à l'entende du prénom utiliser mais surtout en comprenant qu'il a maltraité sa propre fille !

- Il lui a sans doute appris à utiliser sa magie et ça par la violence, annonce Albus pour justifier le geste de l'enfant à son égard

En disant ces mots, il sort sa baguette et lance un sort de sommeil avant que l'enfant puisse répliquer. Elle sombre dans l'inconscience immédiatement, laissant son corps se poser complétement sur le matelas.

Albus ne perd pas plus de temps et prend le bébé dans ses bras.

- Je pense que vous n'avez plus besoin de moi, annonce-t-il en se dirigent sans plus attendre vers la sortie. Je retourne à Poudlard.

Il sort du château sans attendre la réponse et transplanne à la limite du domaine.

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Albus attend patiemment que madame Pomfresh est terminé avec la fillette. Elle utilise toute sa magie pour évaluer les blessures et les carences de l'enfant pour les guérir. Heureusement que l'enfant dort sinon, elle aurait appris une panoplie de jurons. Albus sourit à cette idée quand la porte de l'infirmerie s'ouvre pour laisser entrer un visiteur peu commun.

Severus Rogue, son espion.

L'homme vêtu de noir ne lance aucun regard au directeur ou à l'infirmière, préférant fixer l'enfant dans le lit avant d'osciller légèrement tellement il ne s'attendait pas à cela. Il vient de vivre un moment fort désagréable avec des Détraqueurs et vient d'être relâcher par le ministère grâce à Albus, il y a maintenant 2 jours. Il l'a défendu et a révélé son rôle d'espion pour le protéger et lui éviter Azkaban mais sa rencontre avec les Détraqueurs lui a laissé quelques séquelles qu'il pensait avoir régler, raison pour lequel il vient tout juste de sortir de ses appartements mais à la vue de l'enfant, il comprend que ses barrières d'occlumencie ne sont pas encore au meilleur de leur forme.

- Je suppose qu'à ta réaction Severus, tu ignorais tout de son existence.

Severus fixe le Directeur et s'assure que toutes ses barrières mentales soient levées avant de répondre.

- Je l'ignorais, personne n'était au courant. Le Seigneur des Ténèbres nous l'a caché. Est-ce que c'est vraiment…

- Sa fille ? poursuit Albus envoyant que Severus ne terminerait pas sa question. Tout semble le croire, oui

- Comment ? demande Severus d'un ton neutre et polis

- Grâce à la magie noir, annonce Albus qui laisse entrapercevoir sur son visage sa colère. Il a créé cette jeune fille sans doute à partir de son sang. Elle n'est pas vraiment humaine mais on ne peut pas non plus la qualifier de créature magique.

- Alors qu'est-ce qu'elle est ?

- Je l'ignore, Severus, dit Albus en secouant la tête. Je suppose qu'on peut dire qu'elle est un mélange des deux.

Et pour que Albus Dumbledore l'ignore alors c'est que c'est très grave.

- Qu'allez-vous faire, Albus ? demande Severus qui veut le plus d'information possible

- J'ai plusieurs idées mais je vais attendre son réveil avant de décider. Parlons donc de toi

- Moi ?

Severus siffle et recule d'un pas, n'aimant pas la tournure des événements.

- Oui Severus, dit le Directeur en le fixant mais sans aucun sourire dans les yeux.

Il attend que madame Pomfresh parte de la salle pour chercher des potions, avant de reprendre

- Nous devons décider de la suite.

- La suite ? S'exclame Severus qui ne peut s'empêcher de cracher ses mots avec beaucoup de venin dans la voix. Il n'y a pas de suite ! Le seigneur des Ténèbres est mort. Potter est mort et son fils est dans sa famille sans doute à se faire choyer.

- Ainsi que Lily.

Severus ferme la bouche malgré sa colère. Albus le tient et il le sait.

- Vous m'avez promis qu'il ne lui arriverait rien, murmure Severus dangereusement en dirigent toute sa colère sur son patron

- Nous avons déjà eu cette conversation, Severus, dit Albus en se levant.

A cet instant, le veille homme fait bien plus peur que le Seigneur des Ténèbres. Il n'utilise pas sa magie comme lui pour insuffler peur et soumission, tout se passe sur son visage mais surtout dans ses yeux. Un simple coup d'oeil et on comprend toute la puissance magique qui se trouve en cette homme. Ne pas savoir, fait des fois plus peur que la connaissance elle même.

- Elle a fait confiance à la mauvaise personne, reprend Albus sans faire attention à ce qu'il inspire au maitre des potions. Comme vous et vous m'avez promis de m'aider à protéger le fils Potter. Pour elle.

- Et je le ferais, Professeur, s'exclame Severus qui veut reprendre l'avantage dans cette discussion. Mais pour l'instant, il n'est pas là !

Severus sert les poings et regarde par terre. Il se sent tellement en colère, prêt à tout faire exploser. C'est si injuste ! Pourquoi elle ? La vie lui a tout pris, il ne lui reste plus rien. A part sa colère, sa haine et son amertume.

- Je comprends ce que tu ressens plus que tu ne crois Severus, murmure Albus.

Il s'avance vers son professeur qui ne recule pas et pose sa main sur son épaule. Ce contact calme le professeur mais il ne laisse rien paraitre, se reconcentrant sur le professeur.

- Mais tu te rendras compte qu'il existe encore des choses qui méritent que tu te battes pour elle.

En disant ses mots, Albus tourne son visage vers l'enfant toujours endormie.

- Je ne vois pas quoi, annonce Severus en crachant ces mots.

Rien ni personne ne pourra jamais le sauvés des Ténèbres qu'il a lui même choisit et Albus est fou s'il croit le contraire.

- Tu comprendras en temps et en heure.

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Le bébé ouvre ses yeux sur un paysage blanc. Elle sent une couverture sur elle mais se redresse immédiatement quand les derniers évènements lui reviennent à l'esprit. Maintenant assise, elle se rend compte qu'elle est dans un lit entouré de barreau en bois mais aucune magie ne les entoure. Elle tourne la tête sur sa droite pour découvrir un manteau bleu, elle lève la tête vers le haut et découvre le monsieur avec les lunettes en forme de lune qu'elle a vu avant qu'il lui lance un sort. Il la regarde droit dans les yeux avec beaucoup de bienveillance dans le regard, ce qui met tout de suite mal à l'aise la petite fille, absolument pas habitué.

- Je sais que tu comprends beaucoup plus de chose que les enfants de ton âge, dit le monsieur avec ce qui ressemble à de la gentillesse et de la compassion dans la voix

Elle ne lui répond pas, ne sachant pas vraiment ce qu'elle doit faire. C'est peut être encore un test de son Père et si elle échoue, elle aura encore mal.

- Je me présente, je m'appelle Albus Dumbledore. Et toi ?

Elle fronce les sourcils en entendant les mots du monsieur. Elle connait ce nom pour avoir entendu son Père l'utiliser plus d'une fois. Il était toujours en colère quand il utilisait ce prénom.

Alors c'est lui, la personne qui a réussi à faire sortir son père hors de ses gonds. Elle continue de le fixer sans lui répondre. Ne pas parler, ne jamais montrer sa faiblesse, l'une des nombreuses leçons que son Père lui a enseignées, à coup de sorts et de sang.

- Je me doute que tu me connais au moins de nom, rigole Albus devant son silence. Je voulais également t'apprendre que ton Père n'est plus.

Il s'arrête de parler, attendant de voir la réaction de la petite qui en dira sans doute long sur elle. Le bébé le fixe intensément et on peut voir de la curiosité apparait dans son regard. Albus continue d'une voix douce pour ne pas faire peur à l'enfant :

- Il est mort. D'une certaine façon même si j'ignore si tu sais ce que cela veut dire.

Elle sait.

Son père a utilisé la magie pour la créer. Même si le monsieur ne le sait pas, elle a une grande partie des souvenirs de son Père, ce qui lui a permis d'apprendre beaucoup plus vite qu'une enfant de son âge, même si elle ne ressemble de base à aucun autre enfant. A vrai dire, son seul problème pour elle, c'est son corps. Elle a celui d'un bébé qui ne lui permet pas de faire ce que les grands font. C'est pour cela qu'elle sait parfaitement ce que veut dire être mort et est consciente de ce que cela signifie pour elle. C'est sans doute pour cela qu'elle ressent un sentiment étrange en elle comme de la… tristesse ?

Elle a déjà ressenti la peur, c'est à vrai dire le sentiment qu'elle connait le mieux mais c'est la première fois qu'elle ressent cette émotion et la réaction de son corps est une première également. Elle sent son corps trembler, ses poings se ferment tout seul et elle sent ses yeux devenir humides. Elle n'aime pas cela, elle n'aime pas ce qu'elle ressent, ni ce que cela provoque dans son être, surtout devant l'ennemi de son père, elle se recroqueville et tourne le dos au monsieur pour qu'il ne la voit pas. Pour elle, la conversation s'arrête là.

Albus le comprend et s'en va sans dire un mot, respectant sa volonté, la laissant enfin seule.

Plusieurs jours passent, l'infirmière prend soin d'elle et Albus vient la voir tous les jours et lui parle. L'enfant a l'impression que le Monsieur voit comme un devoir de lui parler de Poudlard, de ses jeunes années, de sa fonction, du monde et de la reconstruction de la société magique. Elle ne lui répond jamais, préférant être dans un coin de son berceau à le fixer mais l'écoute toujours attentivement. Il lui a fallu du temps pour comprendre qu'il fessait naitre en elle un sentiment d'envie. Elle a envie de connaitre ce monde qu'il lui décrit, elle a envie de connaitre la vie loin de sa chambre d'enfant sans âme, de découvrir de nouvelles choses mais surtout de ressentir toute cette joie qu'Albus lui transmet par ses mots. Ne plus seulement écouter et imaginer mais le voir et touche ce qu'il décrit

Des fois, elle voudrait lui poser des questions mais parler est bien plus difficile que de réfléchir. Alors elle écoute et utilise toutes sortes d'expressions faciès pour communiquer avec le vieux Sorcier pour lui faire comprendre de développer telle ou telle chose, de reprendre un sujet ou encore de ne pas parler d'autres sujets.

Au delà de cela, elle découvre aussi ce qu'elle la gentillesse, c'est la première fois que quelqu'un est gentil avec elle. Avant, elle n'a connu que son Père et il n'a jamais été comme cela avec elle. Jamais il ne lui souriait gentiment, jamais il ne lui expliquer calmement les choses ou lui demander comment elle allait.

Non, il exigé et elle devait réussir même si ce n'était que de petite chose, sans importance alors que le sorcier ne lui demande jamais rien. Un mois s'est écoulé et la jeune fille n'a toujours pas parlé.

Jusqu'à maintenant.

Quand Albus vient cette fois ci, la petite est sortie du lit (grâce à sa magie) et se trouve assise par terre devant la porte à l'attendre, le fixant dès qu'il entre. Albus s'arrête net et ne fait plus un geste, sentant que cela va se jouer maintenant.

- Poukoi ? demande-t-elle avec beaucoup de difficulté mais d'une voix incroyablement douce pour la fille de Voldemort

- Tu veux savoir pourquoi je fais tout cela ? demande Albus pour être sur de comprendre sa question

Elle acquisse et suit du regard les mouvements du Directeur. Si quelqu'un était passé à ce moment précis, il serait mort d'une crise cardiaque en voyant le Grand Albus Dumbledore, s'assoir à même le sol de l'infirmerie devant un bébé.

- Parce que tu es innocente, explique-t-il avec une voix affectueuse

Elle penche la tête, ne comprenant pas ces mots. Albus sourit et sort un flacon de sa poche.

- Ceci est une potion qu'un ami à moi a confectionné à ma demande. Elle permet à un bébé de parler comme un enfant. Cette potion n'est pas dangereuse mais ne sert à rien normalement puisque les bébés de ton âge, ne sont pas censés être capables de penser comme tu le fais. C'est pourquoi je te propose de la prendre pour qu'on puisse avoir une vraie discussion.

Albus se souvient de la tête de son maitre des potions quand il lui a demandé de réaliser cette potion. Severus a passé le mois à faire cette potion et à bougonner, ne voyant pas l'utilité. La fillette prend la fiole après quelques secondes d'hésitation mais n'a pas assez de force pour la tenir dans ses petites mains potelées. Albus la récupère avant qu'elle ne touche le sol et lui propose de lui faire boire. Elle se laisse faire et ces premiers vrais mots sont :

- Qu'est ze que je fais, moi ?

Malgré la potion, elle n'arrive à parler que comme un enfant de quatre ans, ce qui n'est déjà pas mal se dit Albus.

- Qu'est-ce que tu veux faire ? demande-t-il, conscient que cela doit être la première fois qu'on lui laisse le choix de faire ce qu'elle veut.

- Je zais pas. Je… je veux pas être seule, dit elle en baissant la tête

Elle s'est rendue compte qu'elle aime vraiment la présence du Directeur. Elle l'aime bien, il est gentil, la traite bien, lui demande toujours son avis (même si elle ne lui répond pas) et passe beaucoup de temps avec elle. Son père n'a jamais fait cela pour elle.

- Que dis-tu de rester ici avec moi ?

Elle relève les yeux, surprise.

- Vrai ?

- Vrai.

Elle a dû mal à croire en cette promesse. Son Père lui a appris à ne jamais faire confiance à personne et à ne compte que sur soi mais... est ce mal de vouloir croire que quelqu'un veuille d'elle? Que quelqu'un veut bien s'occuper d'elle et peut être même... l'aimer telle qu'elle est ? Chose que son propre Père a toujours refusé de lui offrir.

Albus ignore toutes les interrogations passant par la tête de la petite mais tient à s'expliquer.

- Je veux que tu apprennes ce qu'est la vraie vie, que tu te comportes comme une enfant de ton âge, que tu joues, découvres le monde qui t'entoure et plein d'autres choses.

- Ze peux ?

- Je le compte bien, dit il en souriant.

Prudemment, il avance ses mains vers la petite, chose qu'il n'avait jamais faite avant. L'enfant le laisse faire quand ses mains passent sous ses aisselles, il la lève et elle se retrouve pour la première sur les genoux de quelqu'un. Elle sent la peau d'Albus conte la sienne, sa barbe la chatouille un peu et ce n'est pas très confortable d'être assis sur un os et pourtant, elle aime être assis sur ses genoux, d'être tenu comme une chose fragile qu'il faut chérir et protéger. Elle lève la tête vers son visage pour continuer de le regarder dans les yeux, il y a quelque chose d'envoutant et de rassurant dans ses iris bleu clair.

- Maintenant est ce que je pourrais connaitre ton prénom ? demande-t-il

Elle ne l'a jamais dit à personne, n'ayant jamais vu personne d'autre que son père. Elle pensait que c'était un secret à taire, que c'était une information qu'elle ne devait pas révéler mais aujourd'hui, elle sait qu'un nom est important pour commencer n'importe quel relation et cela, c'est Albus qui le lui a appris.

- Ze m'appelle Ténébris.

- Enchanté de faire ta connaissance Ténébris, dit Albus en lui serrant la main comme s'ils venaient de se rencontrer pour la première fois.

Et c'est ainsi qu'ils passent plus de trois heures à discuter, à se découvrir et apprendre à se connaitre, à l'entrée de l'infirmerie, par terre.

Le temps passe et Ténébris est transportée dans le bureau d'Albus une fois qu'elle est complétement rétablie. Albus l'avait laissée à l'infirmerie dans une salle à part pour sa propre protection jusqu'à présent car ils sont dans une école avec beaucoup d'étudiants qui ont tous des idées et des points de vue différents sur la guerre qui vient de se terminer. Ce qui le conforte d'en l'idée de l'éloigner le plus possible des élèves est qu'en dehors des professeurs et une poignée de gens du Ministère, personne ne sait que la fille de Voldemort se trouve à Poudlard et il veut éviter tout problème tant que son plan n'est pas en marche. Désormais, Albus considère que sa place n'est plus là bas mais est avec lui.

Ténébris est émerveillée par tout ce qu'elle voit. Tous ces objets, ces portraits qui l'observent, cette magie qui flotte dans l'air. Cet endroit est si accueillant, l'inverse de tout ce qu'elle a connu. Albus lui fait faire le tour des appartements en la tenant dans ses bras, Ténébris pensait qu'elle serait gênée et honteuse que le Directeur la porte ainsi mais c'est tout le contraire, elle a l'impression d'être une petite fille comme les autres et elle savoure, autant que lui, cet instant.

Ils vécurent deux semaines ainsi sans problème et Ténébris s'habitue très vite à cette vie, continue de grandir et d'apprendre au côté de l'homme qu'elle voit de plus en plus comme son sauveur. Elle adore passer du temps avec le Directeur qui se rend toujours disponible pour elle malgré ses occupations mais en dehors de l'infirmière qui passe la voir de temps en temps et Albus, elle n'avait encore vu personne.

Cela change pendant les vacances d'hiver.

Elle est réveillée par des cris tôt le matin. Elle lève la tête pour tomber sur le mur de sa chambre d'une belle couleur bleue. Elle est décorée avec plein de bibelots qu'Albus lui a achetés mais elle a également plein de jouets qu'elle adore, étant les premiers de sa vie. Vers sa gauche se tient une armoire qui contient des vêtements de plusieurs couleurs, loin du noir et verts de ses anciennes tenues. Son lit est petit mais il n'y a pas de barreaux, lui permettant de se mouvoir dehors comme elle le souhaite, ce qu'elle fait en descendant du lit et en marchant à quatre pattes vers le bruit. Elle utilise sa magie pour ouvrir la porte. Sa chambre se trouve au bout du couloir dans les appartements privés d'Albus où personne n'a le droit de rentrer. Se lamentant de ne pas pouvoir marcher sur ses 2 jambes rapidement, elle se dirige vers le bureau où elle perçoit des voix.

Dans le bureau se trouvent le directeur lui-même, ainsi que plusieurs professeurs. Ténébris les reconnait car Albus les lui a décrits. Il y a les professeurs McGonagall, Flitwick, Chourave, Rogue et il y a aussi l'infirmière de l'école. Il y a également trois autres adultes qu'elle ne reconnait pas. Elle s'approche discrètement et écoute la conversation. De ce qu'elle comprend, l'homme avec la moustache est le nouveau ministre de la magie et les deux personnes derrière lui sont des aurors. L'un a la peau bronzée et l'autre à un œil magique qui tourne dans la pièce. Elle le reconnait, il était là quand Albus est venu la chercher. Il ne l'a pas encore repérée car il se tient de l'autre côté d'elle.

Elle comprend que le ministre n'est pas content et exige que quelque chose lui soit restitué immédiatement. Ils utilisent trop de mots et vont beaucoup trop vite pour elle. C'est quand elle entend la voix d'Albus qu'elle sait qu'elle est repérée :

- Et si nous demandions l'avis de Ténébris.

- Ténébris ? Qui est ce ? demande l'auror bronzé.

Elle sait que c'est maintenant qu'elle doit se montrer. Elle approche à quatre pattes du bureau et se met en évidence. Elle se met debout grâce à un pied du bureau et fixe les adultes, leur regard est posé sur elle.

Elle n'aime pas ça. Il y a trop de gens, trop de personnes qu'elle ne connait pas. Elle se sent soulevée et sent qu'Albus la pose sur ses genoux. Elle tourne la tête vers lui et lui sourit gentiment. Maintenant, elle a tellement l'habitue que le Directeur la prenne dans les bras, que c'est devenu normal pour elle. Il lui rend son sourire volontiers.

- Alors c'est elle.

C'est le ministre qui parle mais il y a du dégout dans sa voix.

- Albus vous devez remettre cette… chose au ministère de la magie, immédiatement.

- Je vous prierai Albert, de ne pas l'appeler ainsi. Elle s'appelle Ténébris et comprend tout ce que vous dites.

- Ce qui devrait être impossible pour une humaine, s'exclame le ministre

Ces mots sont blessants. Pour se défendre, Ténébris réplique :

- Pas ma faute.

Elle croise ses bras potelés et tourne la tête laissant un air boudeur sur son visage. Il s'avère qu'au contact d'Albus, Ténébris adopte un comportement plus « enfantin » qu'elle n'avait pas avant. C'est sans doute pour cela que tous, hormis Albus, sont surpris par cette attitude. Ils pensaient peut être qu'elle est un petit monstre violent comme son Père. Aux mots de Ténébris, Albus sourit et pose sa main sur sa tête pour la réconforter.

- Tu as raison, Ténébris. Ce n'est pas ta faute. C'est pourquoi…

Il se tourne vers les agents du ministère et dit d'une voix dure et lourde de sens :

- Ils utiliseront ton nom et emploieront un ton poli devant toi.

- Albus, vous ne pouvez pas…

- Que ne puis-je pas faire Albert, alors que vous êtes dans mon bureau ?

Le ministre ferme la bouche, ne sachant pas quoi rétorquer. C'est Alastor qui prend la parole de sa voix bourrue:

- Albus, comprend le ministre. On ne peut pas laisser… Ténébris ici.

- Pourquoi ?

Ténébris comprend que c'est le monsieur avec les cheveux gras, Rogue, qui a pris la parole. D'une voix pleine de haine, Alastor explique :

- Car on ne peut pas laisser la fille de Voldemort (frisson général) dans une école, en liberté. Qui sait ce qu'elle pourrait faire.

- Elle ne fera rien, Alastor. Cela fait presque deux mois que Ténébris est là et aucun incident ne sait produit.

- Rien pour l'instant Albus.

- Et puis c'est au ministère de gérer ce genre de problème. Maintenant que Vous savez qui est mort, on ne peut laisser un futur mage noir en liberté.

C'est l'autre auror du ministère qui parle cette fois. Ténébris n'aime pas ce qui est dit sur elle mais une chose est sûr, elle veut rester ici. Elle n'a jamais connu un lieu si… génial.

- Futur Mage noir, vous dites ? En avez-vous la preuve, Cinart ?

- Mais enfin, Professeur, c'est évident….

- Pourquoi ? Parce qu'elle est la fille de Vous savez qui, son destin est déjà tout tracé ? c'est cela ?

Cette fois, c'est la prof de métamorphose qui parle.

- Eh bien…

- Ténébris est maitresse de son destin et rien ne l'oblige à suivre les pas de son père, réfute Flitwick

- Elle peut très bien rester à Poudlard en sécurité. Elle ne s'est jamais approchée des étudiants et n'a rien fait contre eux, poursuit la prof de Botanique.

- Et si elle le devient ? Si elle devient comme lui ?

Le ministre de la magie n'en démord pas.

- Eh bien nous lui apprendrons et ferons son éducation, répond tranquillement Dumbledore.

- Vous ne pouvez pas ! s'exclame le ministre qui devient rouge de colère

- Pourquoi donc ?

- Elle n'a pas sa place ici ! Elle est orpheline, elle ne peut rester dans cette école et est la fille du Mage noir ! Ouvrez les yeux, Dumbledore

Ténébris a l'impression que le ministre a complétement perdu le contrôle de ses nerfs mais elle comprend désormais qu'on veut l'enlever à Albus, ce qu'elle ne veut pas. Elle se met dos à eux, agrippe les robes du Directeur et sa magie sort naturellement de son corps face à la peur qu'elle ressent. Les aurors se mettent en position de combat et lèvent leur baguette, prêt à protéger le ministre qui est figé. Albus fait un geste simple de la main et les désarme.

C'est là qu'ils entendent les plaintes de l'enfant :

- Ze veux pas. Ze veux pas. Ze veux pas

Elle pleure dans les robes du sorcier qui la réconforte en lui frottant le dos

- Qu'est-ce que tu ne veux pas, Ténébris ? demande Albus d'un ton doux et protecteur

Elle lève ses yeux mouillés vers lui et répond :

- Ze veux pas être loin de toi. Ze veux rester ici avec toi.

Sa magie entoure Albus et il la serre de manière affectueuse contre lui pour l'apaiser. Les agents du ministère pensaient qu'elle attaquait mais en réalité, elle a juste peur. Albus la serre plus contre son cœur et lui répond :

- Personne ne t'enlèvera à moi Ténébris.

- Promis ?

- Je te le promets.

Et il lui fait un bisou sur le haut de la tête. Personne, pas même les professeurs, auraient imaginé un jour cette scène, même Ténébris ne s'attendait pas à cela, au point qu'elle pose sa main sur l'endroit de sa tête qu'il a embrassé.

- Albus… Vous… vous… vous ne pouvez pas faire une telle promesse….

- Bien sûr que si, rétorque Albus au ministre en quittant les yeux de Ténébris

- Albus, est ce que vous comptez …?

Minerva vient de parler car elle sait qu'il existe une clause, dans le contrat du directeur et des professeurs, un peu spécial qui permettrait au Directeur de tenir sa promesse.

- Oui Minerva. Ténébris va rester et grandir ici, à Poudlard.

- C'est… commence le ministre avant d'être interrompus.

- Et avant que vous me disiez que c'est impossible, c'est faux. Il existe une clause dans notre contrat qui stipule qu'il est possible que notre enfant vive et grandit dans l'enceinte de l'école.

Un silence se propage dans la pièce à l'annonce du Directeur et Alastor est le premier à reprendre la parole :

- Ne me dit pas que…

- Si. Je compte adopter Ténébris.

Ses yeux pétillent et il a un grand sourire en annonçant sa décision. Ténébris fixe et croise les yeux d'Albus, ne croyant pas ce qu'elle a compris. Albus veut l'adopter !

- Qu'en dis-tu Ténébris ? demande le Directeur qui reprend ses caresses sur son dos comme ci c'était normal. Que penses-tu de Ténébris Ariana Morgana Dumbledore ? Je trouve que cela te va très bien.

Les autres professeurs se disent en même temps, que vu le nom à rallonge de la petite, ce ne serait pas étonnant qu'elle refuse la proposition mais apparemment ce n'est pas le cas

- Ze… Ze serait très contente. Z'aime beaucoup mon prénom complet

Et elle lui fait le plus beau des sourires en comprenant tout ce que cela siginifie. Si Albus l'adopte alors elle va enfin avoir un vrai père qui l'aime ! Car elle n'est pas stupide, elle a bien compris, au contact d'Albus, que Voldemort ne l'a jamais aimé malgré que ce soit lui qui l'a créé.

- Alors c'est décidé, s'exclame Albus rayonnant. Tu seras ma fille mais avant que cela soit officiel, j'ai quelques papiers à signer pour que cela soit légal mais cela va être rapide.

- Attendez Albus. Vous ne pouvez pas l'adopter sur un coup de tête !

- Ce n'est pas un coup de tête Albert. J'envisage cette possibilité depuis longtemps.

- Je refuse ! Même si elle reste près de vous. Qui ne nous dit pas qu'elle n'est pas comme Lui !

Une longue conversation commence pour convaincre Albus de revenir sur sa décision. Au final, personne ne peut faire plier le directeur qui avait, à la grande surprise du ministère, l'appui des professeurs.

Un marché est néanmoins conclu pour rassurer les agents du ministère. Tous les ans, Ténébris sera évaluée sur sa magie, ses connaissances, son opinion et sur sa personnalité pour permettre de s'assurer qu'elle ne devient pas comme Voldemort.

Le ministre et ses sbires partent à regret, ne pouvant rien faire pour empêcher cette adoption. Albus prend le temps de présenter à sa future fille les membres du personnel présents dans la pièce. Elle consacre quelques minutes pour parler aux différents professeurs qui tombent très vite sous son charme de bébé. Avant de partir, Albus demande à Rogue de rester qui s'était mis en retrait lors des présentations. Une fois seuls tous les trois, Albus commence à expliquer à Ténébris :

- Je veux te prévenir que Severus était…

- Un Mangemort.

Ténébris lui a coupé la parole et a fini sa phrase sans quitter du regard le professeur des Potions qui est surpris qu'elle sache.

- Comment ? demande-t-il avec beaucoup de cyniques dans la voix

- Z'ai une partie de sa m'moire ! Ze t'ai reconnu.

Severus ne sait pas comment réagir en sachant qu'un bébé a pu le voir dans une situation humiliante selon lui. Alors il reste de marbre et statique, attendant la suite. Ténébris demande à descendre des genoux de son père et va à quatre pattes vers Severus. Une fois devant lui, elle lève les bras vers lui pour lui faire comprendre ce qu'elle veut. Severus, réticent et sous le regard insistent de son Directeur, la prend dans ses bras se demandant pourquoi il fait cela. Elle lui sourit malgré qu'il la tienne à bout de bras et dit :

- Tu es comme voi.

- Comment cela, je suis comme toi ? dit il en levant un sourcil

- Voui. On a tous les deux connu Père et il nous a tous les deux blezé. On est pareils et on est ici.

Elle lui fait un bisou sur la joue et l'observe, voulant voir si elle peut provoquer chez les autres les émotions qu'elle ressent quand Albus, non son nouveau papa, lui fait un bisou sur la joue. Elle a découvert qu'un bisou pouvait faire des miracles au contact de papa, alors elle compte bien l'utiliser pour se faire accepter par se professeur si sombre.

Cela fonctionne d'une manière que Severus ne peut expliquer quand il sent son cœur se réchauffer dans sa poitrine. Il a les yeux et la bouche grands ouverts, ses barrières d'occlumencies ont lâché en observant cette petite qui respire l'innocence malgré ce qu'elle a vécu. Mais ce qui le touche le plus, c'est son sourire…

Une révélation lui saute au visage, il sait à ce moment-là qu'il pourrait tout faire pour cette petite parce qu'ils sont identiques et il fera tout pour qu'elle ne devienne pas comme lui. Pour qu'elle ne prenne pas le même chemin, pour qu'elle ne se trompe pas et qu'elle ne voit pas le monde laid qui l'entoure. Il ne veut pas la serrer dans ses bras sous les yeux d'Albus qui a compris son silence et préfère la remettre par terre et de tourner les talons avant qu'il ne face quelque chose qui ne colle pas à sa réputation. Il sait qu'elle ne prendra pas mal son geste même si au fond, il espère qu'elle lui en veuille et ne veut plus lui parler car il perd tous ceux qui ont un jour compté pour lui. Il ne veut pas de cela pour elle, mais c'est trop tard. Elle s'est logée dans son cœur sec et dessécher

Quand la porte claque, Ténébris retourne sur les genoux d'Albus, sans se presser.

- Je crois Ténébris que tu viens de faire un miracle.

- Ah bon ? demande la petite, sans comprendre

- Oui, tu viens de rentrer dans le cœur de Severus Rogue, annonce Albus en la regardant comme ci elle était spéciale. Et avant toi, il n'y a qu'une seule personne qui y soit arrivée.

- Qui ? demande curieusement Ténébris.

- Lily Evans.

- Z'est qui ?

- Tu le seras un jour, annonce Albus. Pour l'instant, nous allons nous occuper de récupérer les papiers d'adoption.

Et c'est ainsi que le monde des Sorciers apprit l'existence de Ténébris Ariana Morgana Dumbledore, fille biologique de Voldemort et fille adoptive d'Albus Dumbledore, les 2 plus grands sorciers de leurs temps.

§

C'est officiel, vous savez désormais qui est vraiment Ténébris, d'où elle vient et ce qu'elle est. J'espère que ce personnage que j'ai inventé vous plait et que je continuerais à réussir à vous tenir en halaine la concernant. Harry n'est pas le centre de ce chapitre car je voulais vraiment que vous ai les informations essentielles concernant Ténébris pour le reste de l'histoire et j'ai raccourci au maximum ce qui s'est passé la nuit d'Halloween 1981.

Au prochain chapitre, je parlerais de l'enfance d'Harry et Ténébris et de leur première rencontre à Poudlard.