Bonjour tout le monde !

J'ai commencé il y a peu Assassination Classroom, et j'ai juste a-do-ré le côté déjanté, drôle et touchant du manga :)
Je n'ai pas vu beaucoup d'OC, donc j'arrive ici avec la mienne ! :3

Alors, s'il y a des mecs ici, qu'ils ne s'éloignent pas tout de suite (plz) : cette fiction ne sera pas concentré sur la romance, mais plus sur l'humour (je vais faire mon maximum u_u), l'amitié et l'action, afin d'essayer de rester un maximum dans l'esprit du manga.

Il y aura plusieurs langues utilisées, pour ceux qui auraient plus de mal, je mets la traduction entre parenthèses.

Le rating K+ est là pour la grossièreté de mon OC (la vilaineuh).

Disclaimer : Assassination Classroom et ses personnages ne m'appartiennent pas (malheureusement *soupir*), mais à Yusei Matsui. Seule mon OC m'appartient (maigre compensation si vous voulez mon avis /Sbaf/).

Bonne lecture !

INFO : L'histoire commence vers la fin du Tome 3/début tome 4.

Niveau de spoil : Aucun. Bon, vaut mieux avoir lu le tome 1/épisode 1, mais ne spoile pas.

EDIT : Désolée aux premiers malchanceux qui avaient sûrement étonné en lisant le premier chapitre... Je m'étais trompée en postant le chapitre 17 d'une autre fiction... Encore désolée . (#PasDouée)


Chapitre Premier : Leçon d'intégration

« Chérie, c'est génial, on part au Japon ! »

Il y a six mois, son père annonçait gaiment sa mutation.
Su-per.

Certes, elle aimait ce pays, la culture, les mangas, c'est vrai qu'elle les appréciait énormément.
De loin.

Elle s'était fait des amis très important à Oxford ! Elle allait devoir quitter la ville, ses amis, ses repères, encore une fois.

Eve était née en France, l'avait quittée, avait dû apprendre à parler anglais et maintenant qu'on la confondait avec les natifs, elle partait au Japon.
Bon, elle relativisait : le Japon, en somme c'était super. Elle aurait pu tomber sur un pays un peu paumé, mais là-bas, ça restait une destination de choix. Même si on la jalousait un peu, elle préférait le confort qu'elle avait actuellement en Angleterre.

Elle commencerait le collège dans une semaine : le temps d'arriver dans sa maison, de s'habituer au quartier et d'aménager sa chambre (son père avait fait le nécessaire pour le reste de l'habitation). Malgré tout, l'adolescente avait ressenti un peu d'excitation mêlée à la peur de sa nouvelle vie. Mais maintenant qu'elle était dans l'avion, loin de chez elle, Eve ne put s'empêcher de ressentir une certaine frustration. Sa mère la regardait tendrement, tandis que l'adolescente fixait les nuages et les lumières d'un Tôkyô nocturne, dont elle se rapprochait de plus en plus.

Une voix japonaise se diffusa dans l'avion, souhaitant probablement la bienvenue aux passagers.

…xX*Xx…

— C'est quoi ce bordel, c'est quoi ce bordel… ? murmura l'étudiante.

La semaine était passée bien trop rapidement, voilà qu'elle se retrouvait en Avril, à la rentrée, ne sachant pas où donner de la tête.

Tous les élèves se rassemblaient derrière leurs rangs et elle restait au milieu de tout.
Son père lui avait dit qu'elle était dans une classe en fonction de ses résultats, fort bien ! Mais comment était-ce organisé ? Elle n'en avait aucune idée, ou presque. Le collège Kunugigaoka était bien étrange.

La brune s'approcha des tableaux et ne prit pas la peine de regarder les classes A et B : elle savait pertinemment que son niveau était insuffisant pour les intégrer. Son intuition lui dit d'observer la classe C, malheureusement après de longues secondes de recherche, elle n'y vit pas son nom.

À tous les coups, c'était ses notes en japonais qui avaient tout fait foiré. Après tout, elle n'avait pas particulièrement révisé avant, et ce n'était pas ses maigres compétences en lectures de kanji qui allaient l'aider.

Elle espéra trouver son nom dans la classe D. Si elle avait bien compris, la classe E était la pire et sa courte entrevue avec le proviseur —qu'elle avait trouvé plus qu'étrange—, lui avait bien fait comprendre qu'il ne valait mieux pas se retrouver dans cette classe. Elle soupira. C'est avec soulagement qu'elle lut son nom dans la liste. Il était mis en valeur, car c'était le seul écrit en katakana, suivi de l'écriture en romaji.

L'étrangère se dirigea vers sa classe, qui commençait d'ailleurs à partir.
Après un tirage au sort, elle reçut la place treize qui se situait à côté de la fenêtre, ce qui l'arrangeait bien. Le professeur parlait très rapidement et elle ne comprit absolument rien du premier cours.

Oui, c'était le premier jour et ils commençaient déjà les cours.
Les japonais étaient fous.

Néanmoins, l'anglaise tenta d'écouter son professeur et de prendre des notes. Elle décrocha à la sixième minute, où elle décréta que les leçons étaient officiellement trop compliquées à comprendre pour elle. Non mais sérieusement, en cinq minutes elle ne savait même pas dire quel cours se déroulait, bien qu'elle hésita franchement entre du japonais et de l'histoire.

L'année promettait d'être longue.
Très longue.

…xX*Xx…

Les premiers examens étaient passés. Eve, qui pourtant était rarement stressée en ce qui concernait tout ce qui était scolaire, dû admettre qu'elle était plutôt craintive quant aux résultats. Son père, entre temps, était retourné à Londres pour régler quelques affaires de sa famille. Sa mère bien que trop occupée à surprendre ses supérieurs, lui avait montré son mécontentement lorsqu'elle avait vu qu'elle n'était que dans la classe D. Alors si ses résultats l'envoyaient à la classe E… Oui, Eve stressait carrément même.

Le système éducatif était tellement oppressant… Déjà que l'anglaise n'était pas ce qu'on pouvait qualifier de très sociable naturellement, mais si tous les élèves l'ignoraient car elle était dans les dernière du classement, ça n'allait pas l'aider à relativiser.

Puis, les élèves de sa classe l'avait d'ores et déjà exclue lorsqu'ils avaient vu qu'elle ne travaillait pas. Rien que le premier jour.
D'autres filles étaient tout de même venues lui adresser la parole mais après les premiers contrôles, où elle avait obtenu des résultats épouvantables, elles se firent bien plus distantes. L'anglaise n'osait imaginer ce qui se passerait si elle atterrissait dans la classe E.

Le lendemain, c'est en retard qu'elle arriva en cours, sous le regard moqueur des autres élèves. Non, elle ne se déciderait jamais à les appeler ''camarades'' comme son professeur lui répétait. Quel enfoiré aussi celui-là, pensa-t-elle grinçante.

Elle s'assit le plus calmement possible, en essayant de calmer les grognements de son ventre, lui rappelant sans cesse qu'elle n'avait pas mangé ce matin.

— Beru ! l'apostropha le professeur

Elle tourna lentement la tête vers lui. Ce débile ne savait toujours pas prononcer son nom ? Bell, ce n'était pourtant pas compliqué, elle ne demandait pas l'accent, non juste le bon son.

Nani ? (Quoi ?) répondit-elle agacée.

Il lui répondit par un amas de mots prononcés trop rapidement pour qu'elle puisse en saisir le sens. Voyant sa mine qui demeurait toujours sur l'agacement, le professeur lança une phrase qui fit bien rire la classe, cette fois, elle comprit un seul mot.

— Baka toi-même connard… murmura l'adolescente.
What did you say Beru ? demanda le professeur qui apparemment l'avait entendue.

Eve se raidit. Elle n'allait pas pouvoir répondre par un « nani ? » étonné comme elle en avait l'habitude à chaque fois qu'un japonais lui posait une question à laquelle elle n'avait pas envie de répondre.

Nani mo sensei (Rien sensei), rétorqua-t-elle dans un japonais qu'elle espéra correct.
I hope for you, dit-il avec un accent à couper à la tronçonneuse

Le cours se termina sans qu'elle n'ait pris une seule note. Au début, ça gênait le professeur… Comment s'appelait-il déjà ? Ah oui, Kobayashi-sensei.
Eve préférait le surnommer Kobayashit-sensei, c'était nettement plus drôle.

L'heure étant finie, elle sortit de la classe où elle se fit appelée dans tous les coins : « Beru Beru ! The rebel ! (Bell ! Bell ! La rebelle !) »
Elle leur en foutrait des claques.

Elle s'en fichait, du moins c'est ce qu'elle se tuait à penser : ce n'était pas maintenant qu'elle allait pouvoir sociabiliser avec eux. Elle les avait cernés et ses notes étaient un mur trop grand à franchir. Le pire fut encore le jour de la remise des résultats des examens. Là, elle eut envie de pleurer. Ses résultats, étaient dans l'ensemble catastrophiques.

Japonais : 40/100
Anglais : 98/100
Mathématiques : 52/100
Sciences : 46/100
Sciences sociales* : 10/100

Soit un minable total de 246/500. Elle était à quatre misérables points de la moyenne.

À part en anglais, et en mathématiques, les autres matières étaient en chute libre. Pour ne pas dire en direction du noyau de la Terre.

Elle jeta un coup d'œil à sa place dans la classe. Avant-dernière.

Ils étaient drôles les japonais ! Ils imaginaient qu'avec des sujets aménagés en anglais et en japonais, et qu'avec le reste des examens de traduit, il était possible d'avoir de bonnes notes ? Faudrait-il encore comprendre les cours ! Les larmes aux yeux, la gorgé nouée, elle serra son relevé entre les mains.
Jamais elle n'avait essuyé une telle humiliation.

Certes, elle ne fichait pas grand-chose en cours en Angleterre, mais elle s'était toujours maintenue à des notes suffisantes pour être juste en dessous des meilleurs. Là, elle se retrouvait au fond du gouffre.

Le Japon, elle en avait plus que marre.

Essuyant de nouvelles fois les regards amusés et les commentaires moqueurs, elle rentra chez elle où elle cacha ses notes, le temps de bidouiller un mensonge suffisant pour ne pas être privée des quelques gadgets dont elle pouvait se servir ici.

Le jour suivant, elle arriva en avance. Pas question de toujours paraître la nullarde de service. Elle s'assit tranquillement à sa place attendant que Kobayashit-sensei n'arrive pour commencer son cours.

À quoi bon de toute façon ? Kobayashi va encore faire un cours incompréhensible, je ne pigerais rien, et je serais bonne à essuyer un autre échec, pensa-t-elle

Pendant qu'elle divaguait sur des pensées moroses, quelques débiles de sa classe l'appelèrent :
Ne Beru ! (Eh Bell !) Are you affraid to join the E class? commença un garçon qui était sûrement dans les premiers de sa classe.
Iie ! (Non !) She wants go to the A class ahah!, ajouta une fille qui ne devait pas être des moindres non plus.

L'anglaise les ignora. Ils se croyaient drôles ? Intelligents ? Charismatiques ? Ils avaient l'air d'oublier qu'ils étaient dans la classe D. Ils étaient eux aussi à la limite de l'humiliation.
Le garçon s'approcha d'elle, suivie de son amie.

You are a looser. Just like the E class, chuchota le japonais.

Elle mit un certain temps avant de comprendre son accent. Elle releva les yeux et piquée au vif, elle rétorqua violemment dans son anglais parfait :
— Je vais dans la classe E quand je veux, votre système de classe, j'en ai rien à péter. Vous êtes des petits japonais studieux ? Fort bien ! Grandissez et devenez aussi insipides que vous l'êtes maintenant ! Vous n'êtes rien d'autres que des pantins manipulés par des adultes, continuez ainsi ! Peut-être que dans la classe E, ils sont humains !

Même si certains n'avaient pas tous compris, ils avaient sûrement saisi le message de sa tirade. Après avoir fini son monologue, qui en boucla plus d'un, elle resta de marbre. Rejoindre la classe E, vraiment ?

Après sa réplique meurtrière, ce n'est pas comme si elle avait vraiment le choix, pour son honneur et sa fierté, elle allait leur montrer, oui.

Ici ou là-bas, ça sera quasiment pareil, se dit-elle pour se rassurer.

La ''Rebelle'' attrapa son sac, fit quelques pas et s'arrêta sur le seuil de la porte.

— Sayonara baby ! lança-t-elle avec une joie presque forcée.

Dès qu'elle fut sortie du bâtiment, elle courut en riant aux éclats vers le bâtiment de la classe E. Ah ! Leurs têtes ! Elle aurait payé cher pour immortaliser l'instant ! Elle courut à en avoir mal aux poumons et dès qu'elle sentit sa respiration devenir sifflante, elle s'arrêta et continua sa marche.

L'anglaise les avait vus, les élèves de la classe E. Pendant l'assemblée, ils étaient humiliés.
Le système jouait très bien son rôle, même elle s'était mise à penser le fameux « Je ne veux pas aller dans cette classe. ». Ce n'était qu'une classe ! Ce n'était pas la vraie vie, bon sang !

Elle arriva devant un bâtiment... En ruine ? Il était clairement pourri. Y avait-il l'air conditionné ? Vu l'insalubrité, elle devinait que penser à la climatisation était une illusion.

Eve, bien que peu rassurée, entra.
La jeune fille avança avec précaution vers la salle, indiquée par un petit panneau « 3E».

Elle inspira un bon coup, et ignora tous les bruits étranges qui provenaient de la pièce.

— … What's ?

Des balles fusaient de partout. Toutes convergeaient vers le tableau, où si l'on observait bien, pouvait voir quelque chose se déplacer.

— Kimura ?
— Présent ! répondit un élève tout en continuant de tirer.
— Kurahashi ?
— Présente !

C'est comme ça qu'ils faisaient l'appel dans la classe E ? Interloquée, elle continua de fixer la scène pour la moins étrange dont elle était spectatrice.

— Khuhuhu, vous n'avez toujours pas réussi à me toucher !

Une espèce de poulpe tout jaune, avec une tête grosse et ronde comme un ballon parlait. Il avait une tenue de professeur et un sourire tout sauf naturel. Il était presque effrayant.
Des bandes vertes apparurent sur son visage.

— Oh my… commença Eve.

Tous les regards se tournèrent vers la nouvelle venue.
Apparemment, elle n'aurait pas dû voir ça.

— Fucking god…
— Attrapez-là ! hurla un des élèves.

Le temps qu'elle comprit ce qui allait lui arriver, Eve fut assaillie de toutes part par la classe E.

Pour elle, c'était maintenant évident :
Le Japon était un endroit où la drogue se consommait plus que raison.


*Sciences sociales : Histoire-géo et économie

Voilà, le premier chapitre est posté !
J'espère que ça vous plaît, si c'est le cas, une review, follow, message privé, me feraient hyper plaisir !
Si vous avez des remarques, ou juste que vous appréciez le texte ça se passe dans les reviews aussi :3

Voilà, merci à la prochaine !

Diamly~~~