Intro :

Si vous vous demandez comment deux jeunes filles tout à fait normales se sont retrouvées en plein milieu de Marineford, alors sachez que nous aussi !

Pour être tout à fait honnête, on n'est pas vraiment sûr de comment tout ça est arrivé… Mais tout a commencé un putain de lundi enneigée où un camion à décidé que respecter les feux rouges, bah franchement c'était surfait et que la mairie c'est dit que mettre une fontaine à côté de la route c'était une bonne idée…

Chapitre 1: Notre cher Camion

Cries et hurlements de douleur submergeaient le champ de bataille. La veille, Marineford aurait été considérée comme magnifique, aujourd'hui les corps sans vie jonchaient le sol et la banquise glaciale. Tous les yeux étaient rivés sur le personnage central de cette bataille, Portgas D. Ace, et sur celui considéré comme son petit frère, Monkey D. Luffy.

Une fois Ace libéré de ses chaînes, ils se mirent à courir à travers les forces ennemies… Se battant comme un seul être, une force inaltérable avec un seul but: sortir d'ici vivant.

Alors qu'ils voyaient enfin la mer, leur porte de sortie, une voix rauque retentit derrière eux.

"Vous pensez donc pouvoir libérer Ace aux Poings Ardents et vous retirez en sécurité ? Quelle bande d'imbéciles vous faites, Pirates de Barbe Blanche !"

"Quoi ?!"; un cri unanime retentit à cette remarque, la colère palpable dans leurs voix.

"Il essaye de nous provoquer ! C'est évident qu'il veut qu'on s'arrête !-"

"Bah, je suppose que ce n'est pas surprenant, étant donné qui est votre capitaine. Après tout, Barbe Blanche n'est rien d'autre… Qu'un perdant d'une ère morte !", un ton moqueur pouvait être entendu dans la voix de l'amiral, regardant ses ennemis comme des lâches.

A ces mots, Ace s'arrêta net, ignorant le cri de son petit frère.

"Un perdant ?!", il serra ses poings, laissant le Mera-Mera no mi s'échapper dans une éruption de flammes. "Retire ce que t'as dis !"

Autour de lui, son équipage essayait de le convaincre de continuer de courir, tentant de lui faire voir raison. D'un coup sec, il s'échappa de leur emprise, s'avançant vers Akainu.

"Il a bafoué le vieux !", il ignora encore une fois les cris de Luffy, ses yeux fusillant son ennemis.

"Le retirer ? Je n'ai aucune intention de faire ça. Pourquoi le ferais-je ?", un sourire narquois émergea sur le visage de l'amiral. " Ton père, Gold Roger, a conquis Grand Line ! Il a donné sa vie pour ouvrir la porte d'une nouvelle ère, le Grand ère des pirates.", son sourire s'agrandit, laissant apparaître ses dents: un sourire d'un chasseur attrapant sa proie.

"Un marine comme moi ne devrait probablement pas dire ça, mais cet homme a vraiment mérité le titre de "Seigneur des pirates. Qui est Barbe Blanche comparé à lui ? Je veux dire, a-t-il déjà eu le courage de se battre contre Roger ? Tout ce qu'il a jamais fait est de se cacher dans un coin sûr du monde et de se préserver des problèmes, n'est-ce pas ?", un rire lui échappa. "Ces jours-ci, quelques imbéciles ont prétendu que le nom de Barbe Blanche maintenait la paix sur de nombreuses îles. Mais d'aussi loin que je suis concerné, il ne fait qu'intimider le menu fretin et il se prend pour un héro pour ça. Ridicule !"

Il regarda Ace dans les yeux.

"Roger a maintenu son honneur aussi longtemps qu'il a vécu, et même mort ses compagnons pirates l'ont acclamé comme un roi. En d'autres mots, Barbe Blanche est un perdant éternel qui ne surpassera jamais Roger ! Voilà tout ce qu'il est. Tout ce que j'ai dis est la vérité."

S'avançant la tête basse, les flammes d'Ace s'intensifiaient, prenant peu à peu ses bras.

"Maintenant que j'y pense, il est vraiment pitoyable. Dire à ses subordonnés de l'appeler "Vieux" ou "Père" ou peu importe… Naviguer sur les mers et jouer à la dinette !"

"Arrête ça."

"Il a régné sur les mers pendant des décennies, mais il n'est jamais devenu roi, et n'a jamais gagné quoique ce soit !", il regarda l'équipage du coin de l'œil, s'arrêtant particulièrement sur un d'entre eux. "Il s'est fait poignardé par un de ces imbéciles de "fils" qui a cru chacun des mots que je lui ai dis, et maintenant il va mourir pour protéger ce même imbécile. Quelle existence vide de sens."

"Arrête !"

" Ne te fais pas avoir Ace, fais demi-tour !", Izo qui était juste derrière, cria de nouveau, tentant de le convaincre. Ses cris se mélangeant aux cris de ses autres coéquipiers.

En vain.

"Le Vieux nous a donné un endroit où appartenir ! Qu'est-ce que t'en sais de la grandeur du Vieux ?!", ses flammes, alimentées par sa rage, s'agrandirent de plus en plus.

"Si un homme ne vit pas juste, il ne mérite pas du tout de vivre ! Vous les félons de pirates ne méritez pas d'avoir un "endroit où appartenir" !"

"LA FERME !"

"Barbe Blanche mourra en perdant ! Une fin parfaite pour un petit poisson dans un grand étang !"

"Barbe Blanche est un grand pirate qui a créé cette ère ! NE TE FOUS PAS DE L'HOMME QUI M'A SAUVÉ LA VIE !", dans une éruption soudaine, le feu l'engloutit. Il ferma sa main dans un poing et s'élança, imitant l'amiral qui préparait son attaque.

"LE NOM DE CETTE ÈRE EST "BARBE BLANCHE" !"

Dans une attaque faisant trembler l'atmosphère les deux attaques se percutèrent. Feu et magma étaient en collision, deux éléments si proches et pourtant si différents.

"Barbe Blanche et vous, les imbéciles qui l'appellent "Père", partagez le même destin de perdant que lui !", l'amiral intensifia son attaque et repoussa Ace, qui s'envola dans un cri de douleur.

Tentant de se redresser, la confusion envahissait Ace.

"Tu étais trop sûr de toi après avoir mangé un logia, le plus puissant de tous les Fruits du Démon, n'est-ce pas ? Mais tu n'es que le feu ! Je suis le magma, celui qui brûle même les flammes !", il regarda le pirate au sol, " Il y a un énorme fossé entre toi et moi !"

Son regard se déplaça, plus loin, sur un point encore inconnu d'Ace.

"Le Seigneur des Pirates, Gold Roger. Dragon, le Révolutionnaire. Les fils de ces deux hommes étant frères est une pensée effrayante. Votre destin a été décidé! Peu importe qui fuit, je jure de ne jamais vous laisser vous échapper ! Regarde bien maintenant…", l'amiral sauta, passant à côté du pirate, subjuguant Luffy de toute sa hauteur.

"Attends ! Luffy- !"

Dans un silence de mort, Ace s'interposa entre l'amiral et son petit frère, prêt à recevoir un coup qui lui sera très certainement fatal. Les yeux fermés, le Second Commandant attendait la douleur lorsqu'il sentit une main dans son dos le poussant.

"Juste à temps !", une voix inconnue brisa le silence, emportant avec elle Portgas D. Ace et Monkey D. Luffy hors de danger.

A terre et indemne, Ace regarda vers leur saveur, son souffle coupé court à la vue de boucles blondes et de yeux ronds. Un chapeau haut de forme et des lunettes familières s'ajoutaient à l'illusion qui était devant lui.

"... Sabo ?", pas plus haute qu'un murmure, sa voix était pleine de doute et d'incompréhension.

L'illusion lui sourit, un soulagement apparent sur des traits fatigués. D'un air satisfait, le fantôme de son frère le regarda.

" Qui d'autre veux-tu que ce soit ? Je vous laisse un instant et voilà où tu te retrouves, bien sûr que j'allais revenir !" Ses yeux se plissèrent, une lueur de joie en eux, "alors, on y va Ace ? On a un pleurnichard à protéger après tout."

Le livre se ferma d'un coup sec.

"Tu vois, ça c'est ce qui aurait dû arriver !" S'écria en pleurant Marion en écrasant son visage sur la table dans un long cri de désespoir . Elle gargouilla quelques mots dans le métal, dont les rares compréhensible était quelque chose comme s'approchant fortement de :

"mon bebouuuu"

A côté d'elle, Lili acquiesça avec désespoir, ses yeux vidés par la tristesse.

" Si seulement je pouvais forcer Oda a réécrire tout ça, il a même dessiné ce qui aurait pu se passer si Sabo avait été là !" Sa voix se haussa progressivement pour au final s'étrangler dans un cri de désespoir, "Ace, mon bébé ! Pourquoi !"

Soudainement, le téléphone de Marion sonna, coupant court à leur malheur. Elle releva la tête pour y jeter un coup d'œil rapide.

"Merde, il faut que j'y aille" fit elle en grimaçant. "Fais chier, je voulais encore parler de One Piece" grommela-t-elle en rangeant ses affaires dans son sac.

"Déjà ?", Lili regarda son téléphone, étonnée. "Oh merde il est déjà cette heure-là ?! Bah attends je viens avec toi, ça sert à rien de rester si t'es pas là."

"Merci ma cocotte… Tu rentres direct après ?" demanda Marion en se levant, mettant au passage son sac sur son épaule.

Se levant elle aussi, Lili se rhabilla avec son manteau, son écharpe et son bonnet, et réfléchit quelques secondes.

"Je pense que je vais rentrer ouais, il fait beaucoup trop froid pour que je traîne dehors pour rien !", elle regarda par la fenêtre, faisant une grimace à la vue du givre qui se formait.

" C'est clair, ça tiendrait qu'à moi j'irai me réfugier sous ma couette. Mais non, il faut absolument que j'aille faire une activité cohésion…. Cohésion cohésion, mes couilles en slip, la cohésion… Déjà que dans les bons jours c'est pas fou alors avec ce froid je vais vraiment finir par buter quelqu'un ! Grrr…." la brune enfila son bonnet avec rage et mit son écharpe d'un mouvement sec et colérique.

"Tu pars par où du coup ?" Demanda-t-elle une fois préparée à affronter le froid.

"Hum~" Lili ouvrit la carte de son téléphone, analysant son chemin, "vers la… Droite ? … Je crois ?"

"Bah ! Ça me va je pars par là hahaha, au pire tu finira bien par retrouver ton chemin !" Ria Marion en ouvrant la porte. Elles furent assaillies par une vague de froid et de neige alors qu'un courant d'air leur battait le visage.

" Putain de région, grogna Marion, pourquoi diable j'ai décidé d'aller habiter dans le nord hein ? J'étais bien dans le sud ! Il y avait du soleil ! La mer !" Pleurnicha t elle en sortant, montant son écharpe de plus en plus si bien qu'on ne vit bientôt plus que ses yeux.

"Ah, la mer… Marion viens on déménage, je veux la mer. J'suis pas faite pour vivre ici. J'veux du soleil, de l'eau, DE LA CALIENTE!"

"Non mais oui, je suis d'accord, acquiesça Marion en marchant, les mains fourrées dans les poches, imagine nous, sur le sable chaud ! En plein été… Le rêve !" Soupira t'elle d'un air envieux. Elle s'arrêta, faisant signe à Lili d'attendre alors que les voitures passaient devant elles. Les routes étaient pleines à craquer de voitures malgré la neige et le verglas…

"Oh putain, maintenant je veux être en vacance… Pourquoi on doit travailler déjà ?Je veux mes vacances moi ! Être payé pour être en vacances, le rêve !" Lili regarda en l'air, rêveuse.

Le feu piéton passa au vert, Marion lui tapota le bras, la ramenant malheureusement sur terre.

"A qui le dis-tu ! Depuis que je suis arrivée ici j'ai perdu trois teintes de peau…. Je vais vraiment finir par investir dans une lampe UV…" réfléchit Marion en commençant à traverser. Au-dessus d'elle, une mouette passa.

"Trois teintes ?!", un petit rire de désespoir échappa à Lili, "dis-toi que mes teintes sont définies comme "Blanc comme un cul", "blanc comme un cadavre" et "mais dis moi tu n'es pas malade ?!" !" elle soupira et leva les bras en l'air, regardant le ciel comme si quelque chose allait répondre à ses prières, "JE VEUX BRONZER PUTAIN DE MERDE !"

Marion éclata de rire à ses propos.

Puis soudain, le pandemonium…. Un crissement de pneu et face à elles, un camion énorme qui arrivait à pleine vitesse. Il tanguait dans tous les sens, sans ralentir… il allait les tamponner !

"PUTAIN DE MERDE, A TERRE" S'écria Marion en choppant Lili par le col et en sautant le plus loin possible.

Qui se trouvait être une fontaine située au bord de la route….

"MAIS ÇA VA PAS NON ?" S'écria Marion en sortant sa tête de l'eau, les yeux collés et les cheveux trempés. " ON VOUS A JAMAIS APPRIS À RESPECTER LES FEUX ROUGES ? CONNARD ! CHAUFFARD ! ASSASSIN ! ATTENDEZ UN PEU QUE JE VOUS ATTRAPE JE VAIS VOUS APPRENDRE MOI À PAS RESPECTER LE CODE DE LA ROUTE" S'époumone-t-elle en faisant des grands gestes, essayant en vain de dégager ses cheveux de ses yeux.

Surprise, Lili ressortit sa tête de l'eau en toussant, crachant l'eau qu'elle avait avalée sans faire exprès.

"Qu'est-ce que- ! T-Tu vas bien Marion ?!", elle ouvrit un œil, tentant de voir dans quel état elles étaient, puis s'écria de surprise. "M-MARION PUTAIN REGARDE !"

" T'INQUIÈTES PAS LILI JE VAIS LE CHOPER ! MÉMORISE SON VISAGE JE VAIS LUI PÉTER LA GUEULE SI FORT QUE MÊME SA MÈRE LE RECONNAÎTRA PAS !" ragea Marion en essayant de sortir de la fontaine. Elle s'abaissa, essayant de trouver le bord sans réussir.

"PUTAIN MARION OUVRE LES YEUX ON EST PAS DANS LA FONTAINE !", battant ses jambes comme une folle, Lili essayait de garder la tête hors de l'eau.

"Qu'est ce que tu racontes ?" Demanda Marion en dégageant enfin sa vue. Elle cligna des yeux un instant face au soleil et à la mer qui l'aveuglait et regarda autour d'elle.

"Bordel de merde ?"

Note de bas de page:

*Lili en train d'écrire la scène d'affrontement entre Akainu et Ace*: C'est quand que cette pute va arrêté de parler putain de merde ໒(╬⊙ᴗ⊙)७✎▤

*Pensée horrible de Lili en écrivant la scène*: Je t'aime bebou mais t'aurais pu ne pas répondre aux picks de Acacainu quand même, on aurait eu moins de problème au moins uu (Aka J'aurais eu moins à écrire et t'aurais été vivant)

*Finissant enfin la scène*: DEUX PUTAIN DE PAGES PUNAISE ! IL A DÉCIDÉ DE FAIRE TOUT SON QUOTA DE PAROLE EN CETTE SEULE SCÈNE LE COCO OU QUOI ?! FAUT QUE JE RÉÉCRIVE TOUT CA EN ANGLAIS MAINTENANT EN PLUS !