Je vous salue !
Aujourd'hui je publie le chapitre 14.
Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la merveilleuse J K Rowling, sauf l'histoire.
Makoto
Tome 2
Résumé : Makoto et Ayaka rencontrent enfin les Malefoy. Ils vont également faire leur entrée en deuxième année à Poudlard. Une chambre des secrets, un monstre, et des manipulations. Que demander de plus ?
Réponses aux Reviews :
Guest
Coucou, merci pour ta Review, voilà la suite. Bonne lecture. Biz.
Holybleu
Salut, merci pour ta Review, voilà la suite. Bonne lecture. Biz.
Asunadu83
Hey, merci pour ta Review, ouiiiii Lucius est gentil ! Et si, il est Mangemort, mais il est gentil ! Voilà la suite. Bonne lecture. Biz.
Nda : Des mots japonais seront utilisés. Je mettrais la traduction avant chaque chapitre.
Matsushita : Sous le pin, au pied du pin.
Ayaka : Fleurs colorées.
Makoto : Sincérité.
Takehiko : Avisé.
Rin : Honoré, sévère.
Aniki : Frère.
Aneki : Sœur.
Sensei : Professeur.
Arigato gozaimasu : Merci beaucoup.
Kudasai : S'il te plaît.
Gomen : Pardon.
Merii Kurisumasu : Joyeux Noël.
Voilà fin du blabla
On se retrouve en bas.
Bonne Lecture
Chapitre 14 :
Lorsque Makoto se réveilla le lendemain matin, il remarqua qu'il était couvert de sang... oh... la malédiction... pourtant, il avait vidé son esprit la veille.
Il se rendit dans la salle de bain aussi silencieusement que possible, en sachant qu'il était encore tôt. Il se nettoya au mieux, les blessures ne se voyant pas une fois qu'il fut habillé d'un kimono noir. Retournant dans sa chambre, il ouvrit sa malle, attrapa la flûte de pan, puis quitta la maison. Il ferma les portes derrière lui, s'installa au sol, en tailleur, puis porta l'instrument à sa bouche.
Jouant tranquillement un air tout en songeant à Ayaka, il ferma les yeux, appréciant le chant des oiseaux autour de lui, l'eau qui coulait non loin, le bruit du vent jouant avec les feuilles...
Il aimait bien venir ici avec sa Aneki et Takehiko. Ils restaient assis, appréciant cet instant paisible durant une heure, voir deux.
Il poursuivit son morceau, même s'il pouvait entendre que les autres étaient levés.
Oh... il allait devoir préparer le petit-déjeuner.
Il termina donc son morceau, puis il se leva et entra chez lui.
Lorsque la porte coulissa, il remarqua que le repas était déjà prêt.
« Bonjour Makoto-San. On ne voulait pas te déranger pendant ton morceau, j'ai donc préparé le petit-déjeuner. » Le salua Narcissa-San.
« Arigato Gozaimasu Narcissa-San, mais c'est moi qui dois préparer les repas. » S'opposa le japonais.
« Je comprends bien, mais on peut se répartir les tâches. »
Makoto posa la flûte de pan au sol, se frottant la nuque de sa main droite. Il soupira.
« D'accord, mais je m'occupe des repas du midi et du soir avec Théodore-Kun et Drago-Kun. Y a-t-il du citron dans vos plats ? » Accepta-t-il.
« Non. Pourquoi ? »
« Je n'aime pas. »
Il n'allait tout de même pas avouer qu'il était allergique.
Narcissa-San échangea un regard avec Lucius-San. Finalement, elle hocha la tête.
Makoto alla donc s'installer pour déguster le repas préparé par la mère de Drago-Kun. Étonnamment, elle avait cuisiné des plats japonais et anglais. Le japonais constata que c'était excellent, il complimenta donc la femme.
« J'aimerai vous proposer une chose. » Commença Lucius-San, alors qu'ils avaient terminé de manger.
L'attention se tourna vers lui.
« Que diriez-vous d'aller faire vos achats pour Noël aujourd'hui ? »
Makoto haussa les épaules. Il s'en moquait. Il jeta un coup d'œil à sa montre, l'aiguille qui portait le nom de Ayaka était dirigée sur Poudlard, lui rappelant cruellement que sa Aneki ne serait pas présente ce Noël-ci...
Théodore-Kun se glissa derrière lui, l'entourant de ses bras. Makoto se laissa aller contre lui, ses pupilles vertes fixant le plafond.
« Tu as fait un cauchemar cette nuit... » Lui murmura son âme sœur.
Ce n'était pas une question. Il le savait. Il l'avait senti par le lien qui les unissait. Makoto ressentait tout l'amour que Théodore-Kun éprouvait pour lui. Un amour réciproque. Maintenant, il comprenait pourquoi il avait vu le brun dans le miroir du Riséd. Il s'était renseigné au sujet de ce miroir spécial. Le miroir du Riséd qui montrait ce que le cœur désirait...
« Haï. » Répondit tout de même Makoto.
« Tu es blessé. Je sens que tu as mal... »
« Ne fais pas comme Ayaka, kudasai... »
Théodore-Kun resta silencieux.
Lorsque tout le monde fut prêt, les parents Malefoy les firent transplaner au Chemin de Traverse. Théodore-Kun aida Makoto, le retenant avant qu'il ne tombe.
Ils se séparèrent se donnant rendez-vous devant la banque sorcière. Makoto monta sur le dos de son âme sœur, puis ils se dirigèrent vers Fleury et Bott, dans le but d'acheter quelques livres pour Drago-Kun et Ayaka. Parce que même si elle n'était pas présente, Makoto tenait tout de même à lui offrir quelque chose pour Noël, même si elle ne l'ouvrirait qu'à son réveil.
Il se rendit ensuite dans une bijouterie magique, achetant un collier pour Narcissa-San. Une chaîne d'argent, ayant pour pendentif une pierre bleue nuit. Un lapis-lazuli. Le japonais laissa Théodore-Kun seul alors qu'il achetait quelque chose, puis ils quittèrent la boutique, leur précieux cadeaux emballés.
Lucius-San appréciait les objets rares, alors Makoto se rendit dans l'Allée des Embrumes, chez Barjow et Beurk. Là-bas, il observa tout les objets qui se trouvaient sur les étagères. Un collier empoisonné, une main squelettique... oh... une potion couleur or. Ça c'était intéressant.
« Felix Felicis. » Lut Nott-Kun.
« J'ai déjà lu quelque chose là-dessus. De la chance liquide. Tu penses que Lucius-San appréciera ? » Demanda Makoto.
« Oh, je pense qu'il aimera ce cadeau précieux. Après tout, elle donne la réussite à la personne qui la boit. »
Makoto hocha la tête, achetant la potion. Une fois de retour dans l'allée légale, il haussa un sourcil, cherchant un cadeau qui pourrait convenir à Théodore-Kun. L'an dernier, il lui avait offert des confiseries et quelques livres sur la magie. Mais cette fois, le japonais voulait faire mieux.
Une montre ? Un bracelet ? Un objet magique ? Un vêtement ? Quelque chose qui rappellerait leur lien ? Oh... Makoto avait une idée, mais ce n'était pas quelque chose qu'on achetait... et il voulait tout de même lui offrir quelque chose.
Ah, une autre idée lui vint. Une pierre qu'il avait vu dans la bijouterie. Il y retourna, laissant Théodore-Kun à l'extérieur.
« Bonjour. »
« Oh, rebonjour jeune homme. Que puis-je pour vous ? » Demanda la vendeuse, une rouquine aux yeux bleus nuits.
« Je suis intéressé par cette pierre. »
Makoto montra la pierre noire qui était exposée en vitrine.
« La pierre de téléportation. »
« Exactement. »
« C'est pour offrir ? »
« En effet. Comment fonctionne-t-elle ? »
« Vous déposez une goutte du sang de la personne que vous voulez rejoindre. La pierre changera de couleur, preuve qu'elle a assimilé la magie du sang. Pour l'actionner vous la touchez et vous prononcez le nom de la personne que vous voulez rejoindre, celle qui a mit son sang sur la pierre. » Expliqua la rouquine.
« Et tant que le sang n'a pas été mis, elle ne fonctionne pas ? »
« C'est cela. »
« C'est illimité ? »
« Oui. Cela fonctionne un peu comme un Portoloin, vous pouvez emmener des objets ou même des personnes avec vous, mais seule la personne qui la possède peut l'activer. Avec cette pierre vous pouvez passer toutes les barrières posées. »
Ça c'était un cadeau digne de Théodore-Kun. Il lui offrirait cette pierre, en plus d'un petit quelque chose...
« Pouvez-vous y mettre une chaîne ? » Demanda Makoto.
Elle accepta d'un sourire, puis il lui tendit la somme exacte, repartant avec son présent emballé.
Il retrouva Nott-Kun qui resta silencieux, puis Makoto sur son dos, ils rejoignirent les Malefoy à la banque.
Noël arriva rapidement. Makoto se réveilla sans blessure ce matin là. Comme chaque jour, Narcissa-San prépara le petit-déjeuner. Makoto avait proposé aux autres de déballer les cadeaux après le repas, ce qu'ils avaient accepté.
Alors une fois qu'ils eurent fini de manger, ils s'éloignèrent du Kotatsu, se réunissant plus loin dans le Washitsu, les paquets de chacun disposés en pile.
Narcissa-San attrapa le premier paquet. Drago-Kun l'imita, tout comme Théodore-Kun et Lucius-San.
Makoto se massa la nuque. Finalement, il attrapa le premier paquet. Le coinçant entre ses genoux, il déchira délicatement le papier. Il n'aurait pas de cadeau de la part de sa Aneki...
Le cadeau était un livre qui traitait tous les poisons connus au monde. C'était intéressant. Lucius-San avait eu une bonne idée.
Passant au suivant, il trouva des bonbons sorciers et une brosses à cheveux. Il haussa un sourcil, il en avait déjà une.
« Elle est magique. » Expliqua Narcissa-San. « Tu pourras t'en servir tant que Ayaka n'est pas là pour te coiffer. Il te suffit simplement de la passer dans tes cheveux et de penser à la coiffure que tu veux. »
Oh... c'était gentil. Makoto enfonça l'outil dans sa chevelure, tout en songeant à une tresse. Il retira la brosse et constata que sa coiffure avait changée. C'était pratique, mais ce n'était pas pareil lorsque Ayaka le coiffait.
Le présent suivant fut un kimono vert et noir de la part de Drago-Kun. Makoto était actuellement vêtu d'un kimono rouge, mais il promit au blond de le porter.
Un dernier paquet l'attendait. Sachant qu'il s'agissait du cadeau de Théodore-Kun, Makoto le déballa avec soin. Cependant, il fut surpris de se retrouver face à une pierre. Le cadeau qu'il avait offert à son âme sœur.
Il haussa un sourcil et se tourna vers le brun. Oh... en réalité, ils avaient eu la même idée...
« Narcissa-San, pouvez-vous faire apparaître une aiguille, kudasai ? » Demanda Makoto, se tournant vers la blonde.
Elle lui accorda un sourire, faisant apparaître d'un coup de baguette l'objet demandé.
« Arigato Gozaimasu Narcissa-San. » Makoto s'inclina deux fois vers elle.
« De rien. »
Le brun remarqua qu'elle portait le collier qu'il lui avait offert. Il s'avança en boitillant jusqu'à son âme sœur, il se piqua l'index gauche, déposant une goutte carmin sur la pierre sombre. Elle vira immédiatement au vert émeraude, signe qu'elle reconnaissait le japonais comme destinataire.
Théodore-Kun serra la pierre verte dans sa paume, lançant un doux sourire à l'autre brun.
« Makoto. » Lâcha-t-il.
La pierre se mit à briller, puis le Serpentard disparut, réapparaissant devant le japonais.
Théodore-Kun prit délicatement l'aiguille que tenait Makoto. À son tour, il déposa une goutte de son sang sur la pierre que tenait Makoto. Étrangement, l'objet resta noir. Makoto haussa un sourcil, mais il serra la petite pierre entre ses doigts, prononçant le nom de son âme sœur.
« Théodore. »
Il avait laissé les formalités de côté. Si il s'agissait d'un cas d'urgence, il n'aurait pas le temps d'ajouter la formule de politesse.
Il disparut, une sensation étrange l'envahissant. Il ferma les yeux pour essayer d'atténuer la nausée qui montait dans sa gorge. Le mal être passa et il rouvrit ses paupières, faisant face au Serpentard. Il s'inclina une fois à trente degrés.
« Arigato Gozaimasu Théodore-Kun... »
Il lança un doux sourire au brun, ses perles vertes brillants d'amour pour le garçon qui lui faisait face. Il posa doucement ses doigts sur la joue de Nott-Kun, puis il déposa lentement ses lèvres contre celles de son âme sœur. Ce dernier répondit doucement au baiser.
Pour Makoto, ce fut comme si tout ce qui l'entourait avait disparu. Ils n'étaient plus que tout les deux. Lui et Théodore-Kun. Deux Serpentard qui partageaient un moment unique. Un instant magique...
Lorsqu'ils se séparèrent doucement, se souriant tendrement. Makoto se réfugia contre le brun, qui le serra dans ses bras, sous le regard attendrit des Malefoy.
« Joyeux Noël Makoto. » Lança Théodore-Kun.
« Merii Kurisumasu, Théodore-Kun... » Répondit Makoto.
Il ferma les yeux, se laissant aller contre son âme sœur. Il était bien là. Il se sentait en sécurité, apaisé.
Le moment de rentrer à Poudlard arriva rapidement et une fois de retour au château, Makoto fila à la bibliothèque. Il avait des recherches à faire... ce jour là, il resta dans son dortoir, lisant attentivement le livre sur le Fourchelang qu'il avait emprunté.
Le lendemain, il reprit les cours. Évidemment, Ronald Weasley ne l'avait pas oublié.
« Oh Matsushita est de retour. » Lança le rouquin.
Le brun l'ignora, s'adossant contre le mur, attendant que Lockhart Sensei daigne les faire entrer dans sa classe.
« Ça doit faire mal de la savoir à l'infirmerie par ta faute. »
Makoto le fixa de ses pupilles vides. Il le savait bien que sa Aneki était pétrifiée par sa faute. Il n'avait pas besoin de le lui rappeler.
Makoto masqua ses sentiments, une façade neutre se glissant sur son visage.
« Tu ne sais pas te renouveler. Avant de venir me parler, accepte de te cultiver. » Lança calmement le japonais.
Weasmoche allait répliquer, mais le Sensei arriva enfin, coupant court à la dispute qui se profilait.
À partir de la rentrée, chaque jour, Makoto consultait un livre ou deux. Les sujets restaient les mêmes. La Chambre des Secrets. Les créatures magiques. Salazar Serpentard.
Il allait en cours bien sûr, cependant il refusait l'aide de Drago-Kun dans les matières lors desquelles Ayaka l'aidait habituellement. Ses notes commencèrent à chuter en Potions, en Botanique... Et lors du début du mois de Mars, Makoto fut encore convoqué dans le bureau du directeur...
Poussant un profond soupir, il observa la gargouille qui le laissa passer. Il se demandait vraiment pourquoi il était le seul à ne pas avoir besoin de mot de passe.
Mettant ses pensées de côtés, il fit le vide dans son esprit et frappa quelques coups contre la porte de bois, recevant l'autorisation d'entrer, prêt à faire face à Bubus.
« Bonjour monsieur... » Salua-t-il.
Il s'avança dans le bureau, remarquant immédiatement que Fumseck-San était absent.
« As-tu des problèmes mon garçon ? » Demanda le vieil homme.
Makoto resta impassible. Il fixa le directeur.
« Je n'ai pas de problème. »
« Voyons, je sais que tes notes ont baissées. »
Makoto allait répliquer quelque chose, mais l'adulte pénétra dans son esprit...
Une nouvelle fois, Dumbledore-Sama se retrouva face aux premières portes de bois. Le japonais songeait qu'il allait encore se brûler, ou tomber dans un piège, en essayant d'ouvrir une porte. Mais il brisa les protections avec une facilité déconcertante, les portes claquant contre les murs du long couloir.
La peur tordit brusquement le ventre du garçon. Non ! Il ne devait pas aller plus loin ! Le vieux sorcier avait brisé ses protection en un claquement de doigt. Alors, s'il pouvait faire cela, il pouvait très bien découvrir ses secrets !
Usant de toute la force qu'il pouvait rassembler, il expulsa l'adulte de son esprit, fuyant le bureau sans un mot pour le directeur.
Il courut, chutant, se relevant, comme si il était poursuivit. Il ne l'était pas vraiment, mais Dumbledore-Sama lui faisait peur. Il était une trop grande menace.
Mais où pouvait-il aller ? Qui pourrait le protéger du directeur ? Qui serait assez fort pour l'aider ?
Seule une personne lui vint à l'esprit. Ayaka.
Sa jumelle était actuellement à l'infirmerie, pétrifiée, incapable de le protéger, mais elle était la seule personne avec qui il voulait être en ce moment. Alors il fonça jusqu'à l'infirmerie, personne en vue, il entra dans la pièce où se trouvait sa Aneki. Il ferma doucement la porte, entendant du bruit dans la pièce voisine, il se cacha sous le lit de sa jumelle, restant silencieux de peur que le directeur ne le trouve.
Essoufflé, il resta là, jusqu'à ce qu'il n'entende plus aucun son derrière la porte qui menait à l'infirmerie. Une fois sûr que Dumbledore-Sama n'était pas là, il se glissa hors de sa cachette, se relevant lentement et observa sa jumelle toujours pétrifiée dans ce lit.
Il se glissa sur le lit, s'allongeant près de Ayaka, dans le petit espace qu'il restait près de son corps. Une fois installé, il essaya de contrôler au mieux sa respiration qui était toujours précipitée.
« Ayaka... le directeur... il a brisé... il a brisé mes portes... » Murmura-t-il, bien conscient qu'il n'aurait pas de réponse.
Une larme glissa sur sa joue, il ne fit rien pour l'essuyer. Il se sentait bien auprès de Ayaka. Il ferme les yeux, sa respiration devenant lente, la peur s'éloignant doucement, finalement il s'endormit...
Makoto qui auparavant se nommait Harry Potter se trouvait dans le noir. Il avait terriblement faim, cela faisait quelques jours que son Maître lui avait refusé de la nourriture. C'était sa punition, tout cela parce que la dame, à qui habituellement on le confiait lorsque ses maîtres partaient en voyage, se trouvait à l'hôpital et que par ce fait seuls la maîtresse et le jeune maître étaient partis. Le laissant seul avec le Maître pendant un mois entier.
La porte de son placard s'ouvrit avec brutalité, la lumière soudaine l'éblouissant. Le petit garçon, âgé de trois ans et demi, n'eut pas le temps de faire le moindre geste avant qu'une poigne de fer ne l'attrape par le bras, le sortant de sa chambre sans ménagement.
« Tu pensais vraiment pouvoir te cacher ? » Cracha son Maître.
Se cacher ? Mais de qui devrait-il se cacher puisque son Maître savait très bien qu'il était ici ? L'enfant n'eut pas le temps de répondre que le Maître lui donnait déjà des coups. La raison : sans doute son existence...
Makoto ouvrit brusquement les yeux, sentant immédiatement le sang couler de son visage. Il poussa un petit gémissement, alors que la douleur percutait d'un coup son corps.
Toujours auprès de Ayaka, il remarqua bien vite qu'il n'était pas seul. En effet, autour de lui se trouvait l'infirmière de Poudlard, Pomfresh-San, mais également Albus Dumbledore...
La panique s'empara immédiatement de Makoto. Il se redressa vivement et recula, tombant du lit, s'écrasant au sol. Cet homme ne devait pas l'approcher. Cet homme ne devait plus l'approcher. Son souffle se coupa et il porta une main à sa poitrine, ses doigts rencontrant une bosse. Oh ! La pierre de téléportation.
« Théodore... » Murmura Makoto, serrant la pierre.
Comme à la première utilisation, la nausée l'envahit et il ferma les yeux. Le sol sous ses fesses disparut, et ce furent les paroles d'un Sensei qui lui firent ouvrir les yeux.
« C'est de la métamorphose avancée, Monsieur Zabini, ce n'est pas... »
McGonagall Sensei s'interrompit brusquement, remarquant enfin la présence de Makoto. Ce dernier était assis au sol, couvert de sang, la respiration saccadée, la panique brillant dans son regard vert vide.
« Makoto ? » S'inquiéta immédiatement Drago-Kun.
« Monsieur Matsushita, comment êtes vous arrivé ici ? » Demanda le Sensei. « Comment vous êtes vous blessé ainsi ? Vous devriez être à l'infirmerie. »
« Non ! » Cria Makoto.
Il se recroquevilla sur lui-même, secouant vivement la tête. Il ne voulait pas aller à l'infirmerie. Il ne voulait pas revoir le directeur.
Deux bras rassurants le soulevèrent du sol. Théodore-Kun...
« Malefoy accompagnez Nott à l'infirmerie. » Ordonna McGonnagall Sensei.
Instantanément, Makoto se crispa, essayant de se débattre entre les bras de l'être qu'il aimait. Son âme sœur resserra sa prise autour de lui, s'arrêtant une fois hors de la salle de cours.
« Kudasai... kudasai... Pas là-bas... » Supplia Makoto.
« Qu'est ce qu'il se passe ? » Demanda Drago-Kun.
« Makoto... qu'est-ce qui t'a fait peur ? » Souffla Théodore-Kun, l'inquiétude perçant son ton.
« Sensei... je veux... Voir Rogue Sensei... kudasai... » Murmura Makoto.
« On y va. » Répondit son âme sœur.
Le brun se mit en route, mais la panique de Makoto était toujours là. Oh bien sûr, il savait qu'il pouvait avoir confiance en Théodore-Kun, mais qu'est-ce que le garçon qu'il aimait pouvait faire face au directeur ? La terreur empoignait toujours son cœur, tandis que la douleur de ses blessures le paralysait.
« Attends là. » Intervint Drago-Kun.
Théodore-Kun s'arrêta, Makoto constata qu'ils se trouvaient devant la salle de classe de Potions.
Le blond frappa quelques coups contre la porte, et la voix du Sensei se fit entendre.
« Entrez. »
Drago-Kun poussa la porte.
« Je suis désolé de vous déranger en plein cours professeur, mais j'aurais besoin de vous. » S'excusa Malefoy-Kun.
« Et de quoi s'agit-il ? »
« Je ne peux en parler ici. Je préfère vous montrer, c'est juste ici. »
« Surveillez la classe en mon absence Montigny. »
Quelques instants plus tard, Rogue Sensei sortait de la pièce.
« Matsushita ? Que vous est-il arrivé ? » Demanda l'adulte, remarquant l'état son élève.
« Kudasai... je... »
« Un cauchemar ? »
« Le manipulateur... »
Le Sensei se figea.
« Il est entré ? »
Makoto hocha la tête.
« Nott, emmenez Matsushita dans votre dortoir, j'annule mon cours et j'arrive. »
Théodore-Kun hocha la tête, se dirigeant vers leur salle commune.
« De quoi parlait-il ? » Lança Drago-Kun.
Makoto resta silencieux.
Finalement, il fut déposé doucement sur son lit. Sa main attrapa le poignet de son âme sœur.
Théodore-Kun s'installa sur le lit, lui prenant la main.
Rogue Sensei les rejoignit quelques minutes plus tard. La première chose qu'il fit, fut de soigner le japonais, lui donnant quelques Potions, refermant les plaies d'un coup de baguette. Mais malgré la douleur apaisée, la peur était toujours présente.
« Souhaitez-vous en parler devant Malefoy et Nott ? » Demanda Rogue Sensei.
Makoto haussa les épaules. Il s'en moquait.
« Racontez moi. »
« Chourave Sensei et vous-même... vous avez dit à Dumbledore-Sama que mes notes avaient baissées... » Marmonna Makoto, fixant ses pupilles vides sur le Maître des Potions.
« Je n'ai pas fait cela, mais il est possible que le professeur Chourave en ait touché quelques mots au directeur. Il a dû en déduire, à cause de votre main handicapée, que vos résultats dans mes cours avaient baissés, bien que vos copies soient toujours parfaites. Je sais parfaitement que vous êtes affecté par l'absence de votre sœur. Et sachez que lorsque j'ai quelque chose à dire à un élève, je parle au concerné. Cela est inutile d'en parler au directeur, puisque ce n'est pas lui qui va vous remplacer lors de mes cours. »
« Peut-être... mais il m'a convoqué pour cela. »
Théodore-Kun et Drago-Kun observaient l'échange en silence. Makoto serra brièvement la main de son âme sœur.
« Ce n'était pas la première fois qu'il entrait dans mon esprit... » Avoua-t-il finalement. « Quand ma Aneki s'est fait pétrifiée, il m'a convoqué. Vous vous souvenez ? »
Le Sensei hocha la tête.
« Il a touché une des portes, mais il s'est brûlé. Mais aujourd'hui... il... il est entré de force. Il a brisé mes protections si facilement... il était dans le couloir... J'ai réussi à l'expulser, mais il... Sensei... il allait pénétrer dans ma bibliothèque... »
Makoto remarqua qu'il tremblait, Théodore-Kun le serrant contre lui. Des perles salées glissaient sur ses joues.
« Que s'est-il passé ensuite ? »
Makoto fixa le Maître des Potions.
« Je me suis enfui. Il est dangereux. Très dangereux et plus puissant que moi. J'ai... j'ai peur qu'il force le passage. J'ai peur qu'il découvre mes secrets... je suis allé à l'infirmerie, avec Ayaka. Au début, je me suis caché, je pensais que Dumbledore-Sama me suivait. Puis je me suis allongé près de ma Aneki. J'ai réussi à me calmer et je me suis endormi... j'étais trop effrayé et j'ai oublié de vider mon esprit. En plus, je crois que les premières portes sont restées ouvertes... donc oui, j'ai fait un cauchemar. Et quand je me suis réveillé, Pomfresh-San et Dumbledore-Sama étaient là. »
« Vous avez paniqué. » Comprit Rogue Sensei.
« Haï. »
Oui, c'était ça. Il avait paniqué. Et il avait encore peur.
« Souhaitez-vous que je regarde l'état de vos protections ? »
Makoto pinça les lèvres. Que risquait-il ? Dumbledore-Sama avait pénétré son esprit sans sa permission. Alors que la seule fois où Rogue Sensei avait passé les portes, il n'avait pas touché aux livres. Et puis, cet homme avait fait un serment. Si par pur hasard, il découvrait un secret, il ne pourrait pas le révéler. Alors, il donna son accord d'un hochement de tête.
Le Sensei attrapa sa baguette, puis il entra doucement dans l'esprit du japonais.
Makoto vit que effectivement, les premières portes étaient toujours ouvertes. Alors, il les referma, l'adulte observant attentivement les portes.
« Vos protections sont intactes. Le directeur est simplement très puissant mentalement. Sa conscience a écrasé la votre. » Déclara le Sensei.
Puis, il quitta l'esprit du garçon.
« Faites le vide dans votre esprit avant de dormir. » Conseilla l'adulte, avant de quitter le dortoir.
Théodore-Kun lui lança un petit sourire auquel Makoto répondit doucement. Ils s'embrassèrent, exprimant leur amour. Puis finalement, le brun aux yeux verts se laissa aller contre son âme sœur.
Un nouveau chapitre fini.
Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?
À bientôt.
Biz
Gin' pour vous servir
