VII : Requiem


Les amis d'Adrien se retrouvèrent devant le manoir Agreste, une demi-heure avant le début de la cérémonie d'adieu. Ils s'étaient tous vêtus de sombre et n'osaient ni plaisanter, ni rire. Ils rejoignirent la file des personnalités qui, comme eux, avaient le carton mauve bordé de noir, qui leur permettrait d'être reçus dans la demeure. Pour les anonymes qui souhaitaient porter un dernier hommage au styliste, des écrans avaient été installés de part et d'autre du portail. Les parents de Marinette avaient choisi de suivre la commémoration chez eux, à la télévision.

La cérémonie allait se tenir dans la cour principale du manoir, le plus vaste endroit disponible. Des estrades avaient été dressées sur les côtés, encadrant les rangées de chaises qui faisaient face au perron. Sur celui-ci, un pupitre avait été installé, devant six fauteuils qui attendaient leurs occupants.

Les invités étaient priés de rejoindre la place qui leur était attribuée, dont le numéro se trouvait sur l'invitation. Marinette et ses camarades se trouvaient sur le côté, tout près de la maison. C'était un emplacement discret, ce qui convenait parfaitement à la jeune fille. Tout le gratin de la mode s'installait peu à peu, repérant et saluant leurs connaissances. Marinette nota que madame Tsurugi, accompagnée de sa fille, se trouvait au premier rang, au centre de la rangée de chaises.

La veille, Nathalie et la mère de Kagami avaient publiquement annoncé que le programme Alliance ne serait pas relancé. Les deux entreprises ne voulaient prendre aucun risque avec un bijou technologique qui s'était montré plus intrusif que prévu dans la vie de ses possesseurs. Marinette supposait qu'il était utile pour la réputation de Gabriel que les deux familles donnent l'impression de rester unies. Cela expliquait aussi pourquoi Kagami entrait par le portail principal quand elle venait voir Adrien et Félix. Cela arrangeait tout le monde.

Un air de musique classique sortant des haut-parleurs réduisit l'assemblée au silence.

— C'est l'ouverture du Requiem de Mozart, souffla Luka à l'oreille de Marinette.

Après les premières mesures, calmes et lentes, un crescendo s'amorça, soutenu par des percussions. Puis les chœurs firent leur entrée, en un air puissant. Marinette, qui n'avait pas pour habitude d'écouter ce genre de musique, fut surprise de l'émotion qu'elle ressentit.

Au-dessus de l'entrée de la maison, un écran géant, qui jusque-là était noir, s'éclaircit peu à peu pour dévoiler une photographie récente du styliste, en habit de soirée. L'atmosphère était parfaitement recueillie, quand la porte du manoir s'ouvrit, laissant passer Amélie, accompagnée d'Adrien, suivis par Nathalie et Félix. Un homme et une femme que Marinette n'identifia pas fermaient la marche. Ils prirent place sur les fauteuils.

Le visage d'Adrien, très pâle, semblait sculpté dans la pierre. La jeune fille savait qu'il avait anticipé cette cérémonie avec angoisse. Même s'il s'efforçait de faire croire qu'il allait bien, certains signes ne trompaient pas. Sa manière nerveuse de faire tourner sa chevalière qu'elle supposait être de famille, son regard trahissant un esprit qui s'était envolé loin de son entourage, son manque de vitalité. Elle s'était sentie si impuissante à l'aider. Ce matin, il semblait encore plus absent qu'il ne l'avait été les jours précédents. Son corps était parfaitement immobile, comme pétrifié.

Amélie se leva et prit la parole. Elle évoqua la vie du styliste. Une famille modeste, un génie qui s'était précocement manifesté, sa rencontre avec la femme de sa vie, la révélation par Audrey Bourgeois, les premiers succès, la naissance d'Adrien, la consécration. Puis le décès de son épouse et, en conclusion, sa fin tragique.

— C'était une personnalité forte, bien souvent dure, qui restera dans les mémoires, conclut-elle.

Percussion et chœur explosèrent dans un chant nerveux et rapide, alors qu'Amélie se détournait pour reprendre son siège, étouffant toute velléité d'applaudissement dans le public. Marinette regarda Luka :

Dies irae, jour de colère, chuchota-t-il.

Oui, c'était bien ce que le chant évoquait. Gabriel Agreste avait semé dans son sillage colère et désolation. Marinette admira la manière dont les organisatrices de la cérémonie avaient permis à ces sentiments de s'exprimer.

Ce fut ensuite le tour d'Adrien. Quand il prit place derrière le micro, livide dans son costume noir, Marinette durant un court instant crut qu'il s'était fait remplacer par Félix. Mais la voix fragile, qui peina à se stabiliser, confirma que c'était bien son petit ami qui venait de prendre la parole.

— Vivre avec un génie n'est pas toujours facile, commença-t-il d'une voix tremblante. On se demande comment être à la hauteur d'un tel modèle. Comment mériter le privilège d'être apparenté à un grand homme. Vous connaissez le créateur, l'homme d'affaires, le chef d'entreprise qui a bâti une marque de renommée internationale. J'ai eu le privilège d'être son fils. De connaître le père responsable et aimant qu'il a su être. Ma seule consolation, aujourd'hui, c'est de savoir que son sacrifice n'a pas été vain. Ladybug m'a confirmé personnellement qu'elle n'aurait pas vaincu Monarque sans son aide. Il avait involontairement fourni un moyen à notre ennemi de nous attaquer, il a assumé jusqu'au bout les conséquences de ses actes. Il a offert sa vie pour nous protéger. C'est à nous, à présent, de suivre son exemple.

Pendant qu'Adrien se rasseyait, les chants reprirent, lancinants, évoquant les lamentations d'un cœur en peine. Marinette cligna les yeux pour retenir les larmes qui y montaient. La musique entrait en résonance avec les tourments que Marinette devinait derrière l'attitude impassible d'Adrien.

Lacrimosa, fit la voix douce de Luka quand le chœur se tut.

Ce fut le tour de Nathalie. Elle narra les moments les plus marquants de la carrière de son ancien employeur. Les modèles de sa jeunesse, dont personne n'avait voulu, qu'il avait ensuite fait applaudir sur les podiums du monde entier. L'album, créé de bric et de broc, qu'il avait réussi, motivé par son culot, aidé par son ingéniosité, à mettre sous les yeux de l'impératrice de la mode. Les succès incroyables qui avaient suivi. Nathalie souligna la capacité de Gabriel à garder la tête froide et à ne pas se laisser griser par les compliments. Il avait su utiliser l'admiration qu'il suscitait pour poser les bases d'un empire. Il avait obtenu des fonds, fait venir à lui les compétences dont il avait besoin pour donner vie à ses crayonnés. Sa force de travail, sa volonté et son perfectionnisme avaient fait le reste. Il avait donné à la mode ce qu'il avait de meilleur en lui.

C'est un quatuor, léger et gracieux, qui conclut le discours de l'assistante. À l'écran, des croquis de mode se succédèrent. En réponse au regard interrogatif de Marinette, Luka indiqua : Recordare - Souvenez-vous.

La séquence était en train de se terminer quand Marinette réalisa que le choix de présenter les dessins plutôt que les photos de modèles avait permis de ne pas utiliser les clichés de mode où posait Adrien. Marinette espérait que son petit ami en était satisfait. Il semblait très indécis sur la reprise de sa carrière de mannequin. Elle ne savait pas trop quoi lui conseiller. Elle sentait qu'il avait besoin de garder un lien avec son père absent, mais elle pensait qu'il lui serait plus bénéfique de mener une vie normale.

L'homme et la femme que la jeune fille ne connaissait pas se levèrent à leur tour. Ils se présentèrent comme responsable de collections et couturière en chef des ateliers Agreste. Ils exprimèrent leur bonheur d'avoir travaillé avec un styliste aussi talentueux, témoignèrent de leur émerveillement renouvelé chaque fois qu'ils découvraient les croquis qu'il leur transmettait.

— Collaborer avec Gabriel Agreste nous a donné l'opportunité de créer la beauté, conclut la couturière. Sa dernière collection est entre nos mains, notre hommage sera de lui donner vie. Nous vous donnons rendez-vous à la Fashion Week de Paris pour découvrir ce qu'il nous a légué.

Alors que les dates de l'événement s'inscrivaient à l'écran, Nathalie, Amélie, Félix et Adrien se levèrent et rejoignirent les deux orateurs. Ils se placèrent en ligne et baissèrent la tête en signe de recueillement. Tandis que toute l'assemblée les imitait, le chœur éclata, dans un chant vigoureux et enlevé, où les voix semblaient se poursuivre. Kyrie selon Luka. Marinette ne savait pas ce que cela signifiait, mais elle retrouva dans ce chant le caractère bouillonnant et puissant du père d'Adrien. La conclusion, à d'unisson, soutenue par les cuivres, la laissa frissonnante et exaltée. Le message était clair : on ne pleurait pas Gabriel Agreste. On se souvenait de ses réalisations et de sa force de caractère.

Quand le silence retomba, nul n'osa le briser. Les six officiants relevèrent la tête et descendirent du perron. Une nuée de domestiques surgit de l'arrière de la maison. Les invités se trouvant au centre de la cour furent invités par geste à se placer en une file sur le côté. Les chaises furent pliées et enlevées alors que des tables étaient dressées à leur place.

Les quatre membres de la famille se positionnèrent au pied du perron pour recevoir les condoléances. Les gradins se vidèrent lentement tandis que tout le monde prenait son tour pour l'exercice imposé.

oOo

Les camarades d'Adrien passèrent en dernier. Autour d'eux, les conversations avaient repris et les invités se réinstallaient dans les gradins par petits groupes, avec leurs verres et leurs petits fours.

Quand le tour de Marinette arriva, son cœur se tordit devant l'expression d'Adrien. Il semblait à bout. Elle se contenta de lui serrer silencieusement les doigts, tentant de lui transmettre sa tendresse du regard. Elle n'eut pas l'impression qu'il en fut conscient. Elle salua rapidement les trois autres, qu'elle avait côtoyés les jours précédents et à qui elle n'avait rien à dire de plus. Le reste de la classe passa derrière elle. Elle projetait de rejoindre Adrien dès que l'horrible défilé aurait pris fin, mais un groupe de personnes se déplaça et le cacha un moment à sa vue. Quand ils furent passés, Amélie et Natalie étaient en train de se fondre dans la foule et Félix rejoignait Kagami. Adrien avait disparu.

Marinette fonça sur Félix :

— Où est Adrien ? s'écria-t-elle.

— Il était malade comme un chien ce matin, répondit Félix d'une voix indifférente. Je suppose qu'il est retourné se terrer dans son trou.

Marinette le fusilla du regard avant de s'élancer vers la maison. Un serveur tenta de l'intercepter quand elle pénétra dans le hall, elle l'évita prestement. Un second se précipita vers elle, mais le garde du corps d'Adrien posa sa grosse patte sur l'épaule du domestique trop zélé, le bloquant efficacement. D'un signe de tête désigna l'escalier. Marinette ne s'attarda pas et s'empressa de se rendre dans la chambre de son amoureux.

Dans un premier temps, elle crut que la pièce était vide. Elle se dirigea vers la salle de bain avec l'intention d'y frapper, puis découvrit Adrien assis par terre, le dos contre son lit. Elle s'agenouilla devant lui.

— Je n'ai jamais réussi à être à la hauteur de ce que mon père espérait de moi, prononça Adrien d'une voix rauque. Il m'avait tout donné : une vie facile, une éducation supérieure, un rôle dont tout le monde rêve, et je trouvais encore le moyen d'aller pleurnicher que cela ne me convenait pas. Et je m'étonne qu'il ait préféré m'écarter quand sa vie était en danger ! Que pouvait-il faire de moi ?

— Adrien, dit doucement Marinette, tu n'avais pas une vie de rêve. Même s'il croyait bien faire, la vie que ton père te faisait mener n'était pas la bonne, car ce n'était pas la tienne. C'est normal que tu t'y sois senti mal et que tu l'aies exprimé. Si mon père exigeait que je devienne boulangère, ça n'irait pas non plus.

— Mais toi, tu ne te laisserais pas enfermer dans ta chambre ! Tu ne te laisserais pas faire.

— Comment peux-tu en être aussi certain ? Tu crois vraiment que je réussis tout ce que j'entreprends ? Qu'il serait facile pour moi de m'opposer à des parents que j'aime ?

— Je me sens tellement nul…

— Adrien, c'est normal de se sentir coupable quand quelque chose d'aussi terrible se produit. Je ne suis pas directement impliquée, mais, moi aussi, je ressens des émotions négatives. Je suis triste de ne pas pouvoir t'aider davantage, je suis en colère contre ton père qui t'a laissé derrière lui et contre Ladybug qui n'a pas réussi à le sauver.

— Le pire, c'est Chat Noir, cracha Adrien avec ressentiment. Il s'est planqué et n'a rien fait.

— Les rêves étaient horribles, tu le sais bien. Moi, je rêvais que je te faisais du mal. J'imagine que lorsqu'on possède un pouvoir de destruction, on craint de l'utiliser contre ceux qu'on aime. Je comprends que Chat Noir ait préféré s'abstenir.

Adrien soupesa son explication et demanda :

— Et Ladybug, alors ? Elle devait rêver qu'elle échouait à sauver Paris. Est-ce que cela l'a arrêtée ?

— Elle ne pensait pas forcément affronter Monarque. Elle a dit à la presse qu'elle était venue ici pour se protéger. Elle se planquait aussi, non ?

— Tu n'as pas une haute opinion de Ladybug, fit Adrien d'un ton de reproche.

— Je n'ai rien contre elle, assura Marinette. Simplement, je ne la mets pas sur un piédestal. C'est une personne comme toi et moi, avec ses réussites et ses échecs, ses compétences et ses faiblesses.

— Tu ne penses pas qu'elle est extraordinaire ? insista-t-il.

— Pas plus que toi, Adrien. Je sais que tu t'en veux pour plein de choses mais, moi, je vois tout ce que tu accomplis. Tu as eu une vie douloureuse, frustrante, compliquée, et tu as réussi à rester généreux, humble, ouvert aux autres. C'est ça qui est extraordinaire.

— Oh, Marinette, je ne sais pas ce que je deviendrais sans toi, souffla Adrien, le visage bien plus serein que lorsqu'elle l'avait rejoint.

Elle se déplaça pour s'asseoir contre lui. Il posa sa tête sur son épaule et ils entrelacèrent leurs doigts.

— C'était une belle cérémonie, remarqua Marinette. Les musiques étaient bien choisies.

— Elles proviennent du Requiem de Mozart. Mon père aimait l'écouter en travaillant.

— C'est violent et énergique.

— Et magnifique.

— Aussi. Cela ressemble à ton père.

Adrien releva la tête :

— Tu penses qu'il était violent ?

— La manière dont il imposait sa volonté à son entourage, toi le premier, n'était pas douce. Je ne pense pas que tu méritais la manière dont il te traitait, dont il décidait de ta vie sans prendre tes demandes en compte.

— Je comprends que tu le juges durement. Il était opposé à notre relation.

— C'était plus profond que ça, Adrien. Nous avions une manière totalement opposée de voir les choses.

— Sauf pour la mode, crut savoir le mannequin.

— Surtout pour la mode ! le contredit-elle.

— C'est de ça dont vous avez parlé quand tu es venu le voir ? Je pensais que vous aviez discuté cuisine. En quoi différait vos points de vue ? s'intéressa Adrien.

— Il pensait que la mode servait à contrôler les gens, à façonner leurs désirs, et ne leur donner que l'illusion du choix dans une gamme qu'il était le seul à décider. Pour moi, la mode doit écouter les désirs des gens et leur donner ce qu'ils veulent pour qu'ils se sentent bien et se connectent aux autres.

Adrien ne répondit pas. Il reposa sa tête sur l'épaule de son amie sans parler. Marinette se demanda si elle n'avait pas été trop directe. Ce n'était sans doute pas le bon jour pour amener Adrien à douter de son père. Elle cherchait un sujet de conversation, pour interrompre le silence qui la mettait mal à l'aise, quand on frappa à la porte.

— J'entre, Adrien, dit une voix douce.

Adrien se redressa et les deux adolescents virent Amélie s'avancer dans la pièce, avec un plateau. Elle ne montra aucune surprise à les découvrir assis par terre. Elle posa son fardeau sur la table basse, et dit :

— Il faut que tu manges, Adrien. Et ton amie aussi. Il n'y en a plus pour très longtemps. D'ici à une petite heure, tout le monde sera parti.

— Je dois y retourner ?

— Seulement si tu en as envie.

— Mes amis sont venus pour moi.

— Je les ferai monter plus tard, si tu le veux. Rien ne presse. Ils discutent entre eux en mangeant. Prends le temps de souffler un peu.

— Merci, Amélie, dit Adrien en se relevant et tendant la main à Marinette pour l'aider à en faire autant.

— Ce n'est rien.

La femme leur sourit et se dirigea vers la sortie. Arrivée à la porte, elle s'arrêta et dit :

— Je sais que Félix n'est pas facile, mais il a un bon fond. Donne-lui sa chance, Adrien. Il te ressemble davantage que tu ne l'imagines.

Elle referma la porte derrière elle, avant que son neveu n'ait pu répliquer.

— Mais qu'est-ce que vous avez tous à vouloir me faire adorer mon cousin ! s'agaça Adrien. Il ne me ressemble pas du tout !

Marinette sourit sans répondre. Elle inspecta le plateau. Petits fours salés, petits fours sucrés, de bonne facture à ce qu'elle pouvait en juger. Ainsi qu'une bouteille de jus d'orange. Et deux verres. Il était clair que sa présence auprès d'Adrien était encouragée. Elle espérait que cela l'aiderait à faire le deuil de son père, comme il avait fait celui de sa mère en s'intégrant dans leur groupe de classe.

Il la rejoignit, renfrogné :

— Toi aussi, tu vas me dire que je ressemble à mon cousin ?

— Je vois une grande différence entre vous, commença-t-elle pour le dérider. Vous avez tous les deux subi des épreuves, et il a réagi en se fermant aux autres, alors que, toi, tu t'es tourné vers nous pour aller mieux. Mais je vois aussi une ressemblance, continua-t-elle avec honnêteté. Vous tentez de devenir de meilleures personnes.

— Tu crois vraiment ça de lui ?

— Oui, Adrien. Mais c'est vrai qu'il a encore beaucoup de chemin à faire. J'ai dû me retenir de ne pas le gifler, tout à l'heure.

— Oh, dommage que tu ne l'aies pas fait.

— Il n'est pas si mauvais. Il m'a dit où te trouver.

— Cela ne suffira pas pour me donner une bonne opinion de lui.

— Cela viendra. Mais tu n'es pas obligé de commencer aujourd'hui.

Elle prit un canapé salé sur le plateau, le goûta et estima :

— Nathalie sait choisir ses fournisseurs. Allez, viens manger, c'est délicieux.

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Un grand merci à Amélie et Fénice pour leur relecture attentive.

Merci à celles et ceux qui laissent un petit mot en passant. C'est très encourageant pour poster la suite.