Soundtrack : The drunk Scotsman (musique populaire)


Chapitre 1

Seidr


Un grincement léger s'échappait de la charpente au moindre mugissement du vent, vestige de la tempête ayant fait rage la nuit passée. Elle avait maintenu les bateaux à quai, retardait le départ en haute mer de bon nombre de marins, si bien qu'il avait fallu les entasser dans les dizaines d'auberges peuplant l'île. Les femmes avaient pullulé aux bras de ces hommes privés de leur véritable amour ; leurs rires et le vin avaient coulé à flots toute la soirée pour oublier, dans l'ivresse d'un godet ou d'une étreinte, la rage céleste. Une ambiance bien proche de celle emplissant les tavernes de sa lointaine contrée, familière et nostalgique à la fois, sans pour autant qu'il y porte grand intérêt. Car, au-delà du mal-être exprimé par son cœur d'être si loin des siens, il n'oubliait pas la raison de son départ, l'objectif de ce long voyage dont il avait cessé de dénombrer les années. Ainsi, s'il s'était permis les faveurs d'une demoiselle aux longues boucles sombres dans l'ombre de ses camarades, il l'avait au final délaissé à l'orée de sa porte, l'esprit clair et l'estomac exempt d'alcool.

D'un mouvement vif, il s'aspergea le visage d'eau glacée, savoura la morsure du liquide contre ses traits fatigués. Puis, s'appuyant sur les rebords de la commode supportant la bassine, il releva son regard vers le miroir face à lui. L'objet, fissuré sur sa phase inférieure, lui renvoya alors l'image d'un homme privé de sommeil. Le bleu de ses yeux s'était terni au fil de son voyage, à mesure que l'espoir s'effeuillait, au même titre que les pistes à parcourir. Il n'y avait plus cet éclat candide tant affectionné par sa mère, seulement des cernes violacés auxquelles s'accrochaient des perles d'eau. Un soupir mourut au bord de ses lèvres. Il n'aimait pas cette image, car elle en disait trop sur son état profond, masquant le guerrier fort qu'il avait toujours prétendu être pour ne laisser plus que… lui. L'image d'un homme faible, loin des parures, des champs de bataille. L'image d'un marin quelconque en quête d'un mirage, d'une chimère.

Pour autant, il n'abandonnerait pas.

Se redressant, il saisit la chemise d'un blanc crasseux délaissée la veille sur le bord d'une chaise et l'enfila, avant de chausser une vieille paire de bottes au cuir endommagé par le sel marin. Sur le lit voisin, un comparse de buverie dormait encore profondément. Ses ronflements permirent de masquer le claquement de ses talons contre le parquet tandis qu'il rejoignait la porte, un cordon carmin entre les dents et ses doigts dans ses cheveux. Ils avaient poussé depuis la dernière fois, alors qu'il devait renoncer aux longues mèches mordorées pour rejoindre les galères espagnoles, mais ils n'avaient pas encore retrouvé leur splendeur d'antan, à peine assez longs pour être maintenus dans une queue basse. Sa mère aurait certainement fait une attaque face à son crâne proche du nu, elle qui affectionnait tant tresser autrefois des fleurs et des rubans dans son blond solaire. Cependant, contrairement à beaucoup de choses, une coiffure n'était que temporaire, une erreur facile à réparer, que le temps pouvait rapidement effacer. Contrairement à bien des choses. Contrairement...

Le soupir retenta sa chance au bord de ses lèvres ; il ne lui offrit pas l'accès. Au lieu de cela, il ouvrit la porte et laissa l'animation matinale de la taverne l'accueillir. Une douce odeur de pain grillé se répandait dans les couloirs, recouvrant les effluves de rhum et de vomi de la veille. Des rires résonnaient au rez-de-chaussée, une femme criait pour répéter les commandes aux cuisines et un homme jouait gaiement un air sur son concertina. Après avoir esquivé deux ou trois personnes endormies à même le sol du corridor, il emprunta les escaliers et laissa son esprit divaguer au rythme du refrain entêtant.

Ring-ding-diddle-iddle-aye-dee-oh !

Ring-die-diddilee-aye-oh !

Was nothing more than God had graced him with upon his birth.

[Ce n'était rien de plus que ce que Dieu lui avait accordé à sa naissance.]

Des sifflements accompagnèrent la prestation alors qu'il rejoignait le comptoir pour régler sa nuit. Visiblement, l'histoire de ce pauvre écossais ivre comme un trou était plaisante de bon matin. Et, tout aussi sûrement, il poursuivrait de hanter sa mémoire pour les trois prochaines heures. Tout autant que le sourire de la charmante serveuse qui se pencha au-dessus du comptoir, dévoilant ses doux attributs dans un corset bien trop serré. Ce même sourire auquel il avait fermé la porte la veille, coiffé de boucles sombres.

« Au plaisir de vous revoir chez nous, bel Apollon. » Sa voix était suave, attrayante, aussi langoureuse que ses doigts qui s'attardèrent sur les siens pour récupérer les pièces. Il lui rendit son sourire sans s'attarder davantage.

Ring-ding-diddle-iddle-aye-dee-oh !

Ring-die-diddilee-aye-oh !

Well, lad, I don't know where you've been but I see-

(Eh bien, mon garçon, je ne sais pas où tu étais mais je vois-)

Il referma la porte de la taverne derrière lui ; très vite, le chant graveleux laissa place à la rumeur lointaine des marins. Le bâtiment était construit à proximité du port, perdu parmi une farandole d'enseignes semblables bâties pour le divertissement des marins. Directement face à eux, des bateaux aux mas vertigineux attendaient leurs occupants pour reprendre la mer. L'aurore perçait à peine à l'horizon, une douce éclaircie veillait sur leurs voiles à peine gonflées de vent. Il ferait beau et clair, parfait pour rejoindre les vagues.

« Un temps idéal. Bien joué. » La voix grave résonna sur son côté gauche. Sans surprise, il retrouva la silhouette de son vieil ami, Heimdall, faisant face comme lui à la mer. Ses iris d'un or pur contemplaient l'ouvrage des pêcheurs sans jamais ciller, attentifs à ce qui se passait à la fois ici et ailleurs. Il était apparu de nulle part, sans soulever le moindre grain de poussière, sans attirer le moindre regard. À la fois présent et absent, à l'instar d'un mirage dont il aurait lui-seul connaissance.

« As-tu retrouvé sa trace ? » La question était idiote, mais il avait besoin d'entendre sa réponse, de se raccrocher à ce faible espoir.

Le gardien du Bifrost tourna son attention vers lui ; le mouvement fit miroiter les premiers rayons solaires sur son armure. « Le terme trace est approprié, je dirais. Votre frère poursuit de se cacher là où mes yeux ne peuvent l'atteindre. » Pour la énième fois de la journée, il retint un soupir à l'entente de ces mots. Les suivants firent serrer sa mâchoire : « Mais, dans un monde dépourvu du seidr comme Midgard, il ne peut effacer totalement son existence. Du moins pas encore. » Heimdall tourna de nouveau son regard vers l'horizon, plus particulièrement en direction d'un navire marchand dont les hommes s'affairaient autour pour charger les vivres. « À mesure que le temps s'effile, il me devient de plus en plus difficile de le percevoir.

- Dis-moi. » La lassitude de ces décennies de traque futile – cent quatre-vingt-sept ans - pesait lourdement sur sa voix. Le temps s'effilait, oui, et bientôt il devrait rentrer. Mais jamais son âme, ni même son cœur, ne pourraient le suivre. Pas sans lui à ses côtés. « Jamais sans toi. »

D'un mouvement de sa mâchoire large et solide, Heimdall indiqua les deux hommes en train de discuter devant la passerelle sur laquelle le reste de l'équipage s'activait. L'un devait être le capitaine du navire, l'autre le marchand ayant fait affaire avec lui. Ils n'étaient pas seuls ; une femme se tenait près du premier, les mains appuyées sur son épaule et les lèvres relevées en une moue tendre. Ses boucles étaient d'un blond vénitien, retenues dans une tresse lâche décorée d'un foulard au rouge intense. Elle ne semblait guère âgée, bien loin d'atteindre le quart d'un siècle humain. Pourtant, il flottait sur son minois encore rond de candeur une certaine intelligence, celle-là même qui nourrissait les esprits les plus vifs, les plus malicieux. Les plus chaotiques. Une simple étincelle, bien loin du brasier en quête duquel il s'était mis.

« Une trace » reprit Heimdall à ses côtés. « Cette midgardienne est tout ce qu'il y a de plus normal. Si on omet cette trace de seidr autour de son aura.

- Penses-tu qu'en la suivant… » Il s'interrompit, les sourcils froncés. Le trio venait de bouger. Une accolade entre les deux hommes mit momentanément la demoiselle de côté. Elle les observa faire, un sourire poli sur les lèvres, une main occupée à triturer le pendentif autour de son cou. Une fine pierre cérulée de laquelle émanait une faible force, comme les battements d'un cœur léger.

« Ainsi est l'espoir mon prince. Fugace, incertain, trompeur, plein de promesses. » Comme une dague. « À vous de choisir s'il vaut le coup d'être poursuivi. »

« Toujours » ; la réponse fusa dans son esprit avant toute autre pensée. Alors, sans même hésiter – et parce que cela ne lui avait jamais vraiment ressemblé de trop réfléchir -, il fit un pas en avant et quitta l'ombre du bâtiment.

Avant qu'il n'ait pu en faire un second toutefois, la voix du gardien résonna une dernière fois derrière lui : « N'oubliez pas cependant, il vous faudra bientôt rentrer afin d'accomplir votre rôle. Tel était votre accord avec votre père.

- Je n'oublie pas. Encore merci mon ami. »

Il n'eut pas besoin de tourner la tête pour deviner l'inclinaison respectueuse du heaume doré. Ses derniers mots, « Tvi, tvi, mon prince » l'accompagnèrent ensuite, tandis qu'il se remettait en route, l'esprit clair dans ce nouveau jour chaleureux.

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Se faire passer pour l'un des marins du Commodore ne fut pas chose complexe : aucun homme ne prêtait vraiment attention à son voisin, trop occupé par le poids de sa charge et par le mouvement de leurs pieds sur les lattes du bateau. Sa tenue crasseuse et sa barbe de plusieurs jours lui donnaient une apparence quelconque. Il n'avait eu qu'à saisir un tonneau d'eau, léger pour ses muscles habitués à combattre des colosses, et à infiltrer cet équipage parmi les autres nouvelles têtes – les désertassions, voulues ou non, étaient fréquentes à bord, et il n'était pas rare de recruter de nouveaux bras dans une taverne. Puis, une fois tous les vivres chargées à bord, l'ancre fut levée et le bateau quitta le rivage en se dandinant au milieu des vagues calmes.

Très vite, la haute mer s'offrit à leurs yeux, remplaçant les contours rassurants du quai par l'horizon d'un azur profond. De quoi égailler le cœur des hommes qui se mirent à l'ouvrage en chantonnant en chœur des paroles trop récentes dans son esprit.

Ring-ding-diddle-iddle-aye-dee-oh !

Ring-die-diddilee-aye-oh !

He stumbled off into the grass to sleep beside the street.

[Il s'affala sur l'herbe et s'endormit au bord de la rue]

La journée s'écoula sans qu'il ne la voie passer - elle ou bien la jeune femme désignée par Heimdall. Les muscles de ses bras avaient durement été sollicité pour hisser, affaler, border ou même choquer les voiles suivant les directives capricieuses du vent. Il accueillait cependant cette douleur comme un calmant pour ses nerfs peu habitués à attendre. Patience était le maître mots de cette mission – il avait eu le meilleur professeur dans ce domaine - ; pourtant, il la percevait davantage comme un bourreau intraitable. Un supplice sans fin.

Cent quatre-vingt-sept ans, huit mois. Trop de jours.

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La nuit était tombée depuis moins d'une heure. Les eaux étaient calmes autour d'eux, et le ciel complètement dégagé annonçait une nuit calme pour l'équipage. Aussi, le capitaine s'était montré généreux pour leur premier soir en mer et avait permis à l'équipage un moment de répit autour d'un bon repas. Ils avaient aussi chacun reçu une ration de rhum, histoire de réchauffer leur gosier et leur cœur. Le breuvage n'avait rien du délicieux hydromel qui coulait à flots dans les tavernes d'Asgard, mais Donar avait accepté le boujaron tendu avec un sourire. Car c'était ce genre de petites joies qui marquait la vie de ces mortels midgardiens. Ils chantaient à présent, les bras entrelacés par-dessus leurs épaules, pour ceux de garde et ceux encore trop énergiques pour rejoindre leur couche. Et c'était plaisant, une ambiance cosy qui lui aurait presque fait oublier la solitude sombre enracinée dans son esprit.

« Toi, t'es un p'tit nouveau toi, pas vrai ? » Un quinquagénaire au sourire troué lui adressa la parole par-dessus le feu. Ses vêtements étaient rapiécés, son crâne dégarni et sa peau plissée par le temps. Pourtant, une bienveillance illuminait ses traits, chaude et réconfortante. Il répondit d'un hochement de tête bref, incapable de l'ignorer, mais aussi de développer sa réponse. Alors, le vieil homme poursuivit : « Comment t'appelles-tu ? Moi, c'est l'vieux Hector.

- Donar » il répondit entre deux bouchés.

« Donar. Eh bien mon garçon, j'dois avouer que t'es un sacré moustique ! » s'exclama son interlocuteur en se frappant la cuisse de sa main libre, avant de le désigner de sa cuillère. « J't'ai vu dompter les voiles toute la journée, un vrai matelot ! Bien joué ! » s'exclama-t-il ensuite en soulevant son godet dans sa direction.

Avec un sourire timide, Donar frappa le sien contre avant de prendre une gorgée. Ses papilles s'agitèrent sous le goût de vanille relevée d'épices. Pas assez fort pour le faire oublier, comme toujours. Peut-être était-il temps pour lui aussi de rejoindre sa banette et de se perdre dans les brumes du sommeil. Il n'était pas vraiment fatigué, le passé resurgirait en lui pour le hanter plusieurs heures, mais au moins son corps pourrait se reposer.

Cependant, alors qu'il envisageait de finir son verre d'une seule prise, une silhouette attira son attention plus loin sur le pont. Difficile à louper, car fine au milieu des corps musclés et crasseux des marins, la jeune femme désignée par Heimdall déambulait en compagnie d'un marin d'une tête plus grand qu'elle. Ses boucles blondes détachées flottaient dans le vent, et le pendentif à son cou luisait d'une faible aura cérulée. « Belle comme une frégate » auraient déclaré les hommes autour de lui.

« Mon pauvre garçon, elle serait ta perte. » Interpellé par la voix granuleuse d'Hector - murmure destiné à n'être entendu que de lui -, Donar tourna de nouveau son attention en direction du marin âgé.

« Pourquoi donc ? » demanda-t-il aussitôt. C'était sa chance d'en apprendre davantage. L'envie de rentrer se coucher était bien loin à présent. « Qui est-ce ?

- Sylvie, le bras droit du capitaine. Une femme comme timonier… » marmonna-t-il ensuite contre le rebord de son godet. « Une femme sur un navire, a-t-on jamais vu ça ? » Il but une gorgée, grimaça au goût, puis ajouta face au visage sans doute intrigué de son interlocuteur : « Ça porte malheur, mon garçon. L'océan n'aime que les hommes qu'elle peut séduire. Sa jalousie nous emportera. » Il tourna son regard vers la dénommée Sylvie ; le jeune prince fit de même. « Ou bien le venin de cette femme le fera à sa place.

- Je vois qu'elle ne vous inspire pas grande compassion. »

Le vieux marin rit, avant d'ajouter : « Mon garçon, jamais aucune sirène n'aura mon âme. »

Et ce fut tout ce qu'il put obtenir de son nouvel ami car, déjà, d'autres matelots s'étaient mêlés à eux, le cœur débordant de joie et la bouche de chants. Séduit, le bon Hector s'était joint à leur troupe pour conter l'histoire de ce pauvre homme perdu en mer, en quête d'un navire pour le secourir.

De son côté, Donar conserva son attention sur la jolie blonde. Stoppée sur la proue avec son compagnon, elle riait gaiement face aux mots de ce dernier. Il y avait quelque chose en elle qui troublait le jeune prince. Toujours cette pointe de chaos qui flottait autour d'elle, et qui lui donnait l'envie irrémédiable de venir à elle pour la lui arracher. Car cette malice ne pouvait appartenir qu'à une seule personne ; cette même personne qu'il recherchait depuis des années, des décennies, à l'opiniâtreté détestable qui causerait sans doute sa folie. Ou bien sa perte.

Son idiot de frère. « Ne m'en veux pas si je te déteste. »

Cette femme était le seul indice qu'il possédait, l'unique trace décelée par Heimdall depuis bien trop d'années à tâtonner dans le noir. Il n'avait pas le droit de la gâcher. Il ferait tout.

« Car je te déteste. »

Soudain, son regard croisa celui de la timonière. Aussi bleu que les flots derrière elle, pétillant de vie, et de bien plus. Lorsqu'elle lui adressa finalement un sourire, charmeur et espiègle, par-dessus l'épaule de son interlocuteur, Donar comprit enfin les mots du vieux Hector. Une sirène qui ferait son malheur. La discorde.

Le chemin tracé vers Loki.


Notes de l'auteur

Et coucou ! Alors ce premier chapitre, qu'en avez-vous pensé ? On débute doucement mais sûrement. Le décor se met progressivement en place ; promis, il y aura un peu plus d'action dans le prochain. En attendant, place aux petites notes :3

Note 1 : Le seidr désigne, de manière grossière, la magie dans la mythologie nordique (c'est du moins comme ça que nous le résumerons dans cette histoire). À savoir que c'est une pratique plutôt réservée aux femmes.

Note 2 : Les paroles sont tirées de The drunk Scotsman, une musique populaire notamment chantée dans les tavernes et par les marins. Pour la petite anecdote, c'est lors de ma période « sea shanties » (ou chants de marins) que l'idée de cette histoire m'est venue, couplée avec la découverte que Tom, l'acteur de Loki, avait prêté sa voix au capitaine Crochet dans un film de la Fée Clochette. Tout s'est mélangé et POF ! Voici mes chocapics XD

Note 3 : Peut-être info inutile mais Midgard désigne notre terre/monde, en opposition avec Asgard d'où proviennent les Ases (synonyme Æsir, féminin Asynes).

Note 4 : « Tvi, tvi ! » est un équivalent norvégien de « Bonne chance ! ». En effet, la formule consiste à poser un charme sur la personne afin d'éviter qu'un esprit, possiblement mauvais, puisse le faire ensuite. C'est aussi une manière de se séparer d'une personne proche avant une longue absence, toujours comme nous dirions « Bonne chance » avant de quitter quelqu'un pour longtemps.

Note 5 : Le Commodore est une référence au nom du vaisseau volé par Thor dans le troisième film. Le personnage de Sylvie est quant à lui directement inspiré de la jolie blonde éponyme présente dans la série Loki (j'en dirais pas plus pour ceux qui ne l'ont pas vu, si ce n'est « mais qu'attendez-vous pour le faire ?! » XD).

Note pratique : Les paroles en italique représentent les pensées ou les souvenirs des personnages :3

Merci d'avoir lu ! Et à la semaine prochaine pour la suite !

Chu