Bonjour à tous !

Je vous présente humblement… ma fanfiction.

Je vous dois la vérité : quand j'ai commencé à l'écrire, ce n'en était pas une du tout. En fait, c'était la veille d'un événement extrêmes stressant (donc avec surplus insomnie), j'ai donc prit mon ordi et j'ai écrit n'importe quoi.

Ah mais vraiment ! N'IMPORTE QUOI. Je n'avais RIEN en tête, ni personnage, ni histoire.

De plus, j'avais vraiment besoin de challenge parce que je tournais en rond depuis un moment sans parvenir à écrire quelque chose de lisible. Du coup j'ai décidé d'un commun accord avec moi-même d'utiliser une narration que je n'avais jamais utilisé avant (en toute honnêteté, parce que je ne l'aime pas à la base) à savoir la première personne. Et parce que ce n'était pas déjà assez compliqué, au présent.

Voilà donc je partais sur des bonnes bases bien hardcore pour moi. J'adore me prendre la tête.

Puis quand je me suis rendue compte que j'aimais bien ce que je faisais (ce qui est très rare), je me suis dit que ce serais sympa de la poster sur ffnet, pour avoir un ou deux retours. Du coup je l'ai croisé avec l'univers qui collait le mieux avec le monde que j'avais en tête et boum !

Fanfiction sur One Piece.

J'ai recollé certains morceaux, arrangé les personnages et l'histoire, et au final c'est devenu une fanfiction à temps plein.

Petit détail important : cette fanfiction à pour personnage principal… un OC.

PAS TAPER ! Quand j'ai croisé mon histoire avec One Piece, aucun personnage féminin n'allait avec ce que j'avais déjà écrit (sans que se soit bancale). Et je l'avais déjà trop développé pour en changer.

Pas de Mary-Sue, pas de self-insert, pas le centre du monde et pas de romanc- ah, si. Si y'a de la romance.

Mais il est loin d'y avoir QUE de la romance. Il y a aussi des crimes, des meurtriers, des musiciens, des familles, des mafieux (beaucoup de mafieux), des D…

Cette intro n'a que trop durer, j'abrège :

Cette histoire se déroule sur une île, transformée en Cité-Etat se situant quelque part entre le Japon et les Etats-Unis. La mixité culturelle y prime, toutes les couleurs de cheveux et d'yeux sont naturelles (rose et vert inclus) et la monnaie est le Berry. Je vous laisse découvrir le reste au long de l'histoire.

PS : On sait jamais mais je précise que les points de vue des personnages (en particulier celui du personnage principal) ne sont pas forcément mon point de vue ou ce que j'estime être une vérité existentielle ? Il s'agit de personnages avec un vision des choses qui lui sont propre ?

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Très important à lire : Cette fanfic possède un rating M, et ce n'est pas pour rien ! Que ce soit le langage, les personnages ou les scènes !

Attention, je ne fais pas l'apologie de quoi que ce soit d'immoral ! Soyez prévenus que certaines scènes pourront être un peu dures… (quoi que vous avez vu l'œuvre originale avec un peu de recul ? « C'est pour les enfants », mon œil !)

… Je m'en suis rendue compte en le relisant, qu'il pouvait peut-être en choquer quelques-uns. Ou pas. Je ne suis pas sûre. Je veux dire… rien de plus violent que le manga quoi (immolations, esclavages, meurtres de masse… j'adore One Piece). Et j'ai franchement édulcoré le tout pour que ça soit plus simple

Quoi qu'il arrive, vous êtes prévenus.

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Disclaimer : One Piece est la propriété de son vénéré créateur, le Grand, le Seul, l'Unique Maître Oda

Un immense merci et une salutation à mes chers bêtas ! Merci pour votre patience.

En vous souhaitant une bonne lecture !

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Carpe Diem

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Arc I

Quam minimum credula postero

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Partie I

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Chapitre 1

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Ça, c'est définitivement ce qui s'appelle une journée de merde.

Pour commencer, il pleuvait. En fait, il ne s'était pas arrêté de pleuvoir depuis le début de la saison des pluies, et je commençais à en avoir marre. Même si d'ordinaire j'aime bien la pluie, je ne supporte pas ce qui l'accompagne trop souvent à mon goût : l'orage.

Résultat, je m'étais prise plusieurs fards en sursautant violemment dans le silence complet de la salle d'examen. Un professeur m'avait même demandé si j'avais besoin d'aller à l'infirmerie. Oui, j'ai une peur panique de l'orage, c'est déjà assez honteux comme ça pour une lycéenne de seize ans, merci de ne pas enfoncer le clou monsieur !

Ensuite, aujourd'hui était notre dernier jour de cours avant les deux longs mois de vacances d'été. Et donc notre dernier jour d'examen. Bref, après des semaines de travail acharné, je suis plutôt soulagée d'en avoir fini. Même si je ne pense pas aller bien loin dans la plupart des matières, à part peut-être la littérature et l'histoire. Pas gagné non plus donc.

Et pour ne vraiment pas me remonter le moral, ma colocataire est partie depuis le début de la semaine voir son père à l'autre bout du pays. Je me retrouve donc toute seule le soir en rentrant. Ça ne m'aurait pas dérangé plus que ça, si le tonnerre ne grondait pas dehors, me flanquant une frousse de tous les diables. Là, être seule, je le sens moyen.

Et en arrivant au bar où je travaille comme barmaid et serveuse, j'étais encore plus crevée que d'habitude. J'ai inversé la commande d'habitués au moins deux fois, et même si je les ai remerciés de ne pas m'en avoir tenu rigueur, c'est le genre d'erreurs que je ne peux pas me permettre alors que je travaille là-bas depuis un an et demi maintenant.

Comme tous les vendredis soirs, après l'inventaire, la caisse et la fermeture, j'avais quitté mon uniforme avec dans l'idée de me coucher au fond de mon futon et de dormir de tout mon saoul jusqu'au lendemain quatorze heures au moins. J'ai du sommeil à rattraper.

Mais ce petit gougnafier va encore prendre de l'avance -en me tirant la langue au passage- à en juger par ce que j'ai sous les yeux. Quelque chose qui me dit que je ne vais pas beaucoup dormir cette nuit.

Pourtant, on habite un coin assez tranquille. Un immeuble -une copropriété- de deux étages, pas très grand, où ma coloc et moi occupons le dernier appartement tout au fond du couloir, au second. L'immeuble est vieux et un peu délabré, légèrement insalubre à certains endroits, mais il est plutôt bien placé. Le quartier est calme. Alors je pensais être à l'abri de… de ça quoi.

Mais là, j'ai l'impression, assez tordue, d'être dans un drama ou un film. Et ce n'est vraiment pas pour me rassurer. L'orage gronde au loin et je sursaute en frissonnant, quittant du regard une seconde la cible de tout mon désespoir. On est fin juin et juillet s'annonce brûlant, mais le tonnerre me glace le sang.

Je préfère l'ignorer et je m'accroupis, parapluie en main, devant notre porte. Oui notre porte. Pas celle du voisin ou au centre-ville. Ou mieux, devant la porte d'un hôpital ! Nan, devant chez moi, à des kilomètres de la clinique la plus proche.

Je remonte mes lunettes rondes de toute façon aussi dégoulinantes que mon parapluie et me penche un peu pour voir l'étendue des dégâts.

Il y a un type assis, ou plutôt affalé, contre notre porte.

Évanoui. Sa tête dodeline un peu et sa respiration est lourde. Un spasme agite sa main tenant son flanc gauche. Ses doigts sont égratignés et du sang tâche son jean. Sûr, lui, il ne s'est pas fait ça en tombant dans les escaliers. Il est bon pour l'hôpital.

- Hey, vous m'entendez ?

Je n'ose pas le toucher, j'ai un peu peur qu'il ait une réaction épidermique et qu'il m'en mette une. C'est qu'il est particulièrement grand, même à moitié allongé, par rapport à mon pauvre mètre cinquante-huit. Et assez musclé si j'en crois ses épaules carrées sous son sweat noir. Je suis plus ou moins persuadée qu'il pourrait me faire un torticolis d'une pichenette sur la joue.

- Monsieur ? Vous pouvez m'entendre ?

Aucune réponse, il est vraiment dans les vapes. Allons-y pour la manière forte alors, ça le fera peut-être réagir et ce sera déjà bon signe.

Du bout des doigts, j'attrape une mèche de ses courts cheveux noirs poisseux de sang et tire assez fort dessus.

- Oh, tu es vivant ? Du nerf, que j'appelle pas une ambulance pour rien.

Ah, ça marche ! Il entrouvre un œil. Hou là ! Son regard est perdu dans la fièvre. Pas bon du tout. Sans plus attendre, je sors mon portable et commence à composer un numéro.

Je sursaute quand une main pleine de sang et étrangement ferme par rapport à l'état de son propriétaire m'interrompt.

- Pas… hôpital…

- Miséricorde, je soupire. Je voudrais pas être défaitiste, mais si c'est pas toi qui va à l'hôpital ou l'hôpital qui vient à toi, tu vas avoir une sacrée gueule de bois demain matin. Si tu te réveilles.

Merde. J'y suis peut-être allez un peu fort. Réflexe stupide. Faut que je me calme. Mais pour ma défense, ce gars aux yeux métallisés et soulignés de cernes ne m'aide vraiment pas là.

Il secoue la tête et du sang perle de son visage pour se fondre dans le noir de son sweat.

- Surtout… pas… Laisse-… moi.

Ben voyons, comme si !

- Pas d'hôpital ?

Il hoche la tête même si ça lui semble difficile. Il n'a sans doute plus la force de parler.

- Sûr hein, tu regretteras pas ?

Encore plus faiblement, il secoue le menton.

Bon.

- Ben tu l'auras voulu mon gars, je vais m'en occuper moi. Mais viens pas te plaindre de mes piètres qualités d'infirmière.

Il ne m'entend pas, il est déjà de nouveau dans le vague. Sa main glisse sur mon poignet et je remarque alors les tatouages sur chacune de ses phalanges.

« D.E.A.T.H. »

Et ben ça promet tiens.

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Merci pour votre lecture !