Jour 16 (16/05/2024)
- Prompt : Vieillir ensemble
- Contraintes : Objet : Miroir du riséd ; Personnage : Franck Londubat

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Vieillir ensemble

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— Ah ! Tu étais là, Neville ?

Il détacha son regard du miroir du risèd et adressa un sourire à Pansy.

— Je ne pensais pas te voir ce soir.

— Vous me manquiez…

Elle se colla à son dos et l'enlaça étroitement. Avec ses talons aiguilles, elle dépassait très légèrement Neville. Elle posa son menton sur son épaule.

— Qu'est-ce que tu vois, Mon Coeur ?

Il appuya sa tempe à sa joue.

— Je vais te décevoir, Mon Pipaillon.

— Tes parents ?

Il lui adressa un sourire triste à travers le miroir.

— J'aurais aimé qu'ils me voient vieillir. Qu'ils nous voient ensemble.

— Tu crois qu'ils auraient approuver ?

— Ils ont grandi dans les années soixante-dix. J'espère bien !

Pansy ricana et déposa un baiser sur sa jugulaire.

— Et toi, Mon Pipaillon, qu'est-ce que tu vois.

— Toi.

Elle posa une main sur sa hanche, à la lisière de sa ceinture.

— Lu, continua-t-elle alors que sa paume s'approchait dangereusement de son entrejambe. Et ce que je m'apprête à vous faire subir ce soir, acheva-t-elle en lui mordillant le lobe de l'oreille.

— Elle. Elle est où ?

— Dans la Clairière, j'imagine… On la rejoint ?

Neville hocha la tête, enserra sa taille et la guida au fil des couloirs. Lorsqu'ils franchirent la salle de classe préférée de Luna, elle était assise en tailleur dans l'herbe, en train de consulter un énorme grimoire. Elle leva ses grands yeux bleus vers eux et leur adressa un sourire resplendissant.

Pansy enleva ses escarpins et avança, toujours sur la pointe des pieds, sur la pelouse brillante d'une rosée qui ne mouillait pas. Elle s'allongea de côté, à peine redressée sur un coude. Neville s'accroupit et s'empara des lèvres de Luna.

Elle glissa ses doigts derrière sa nuque et le chatouilla à la racine de ses cheveux. Il lui adressa un sourire désarmant, elle le lui ravit et approcha son autre main du cou de Pansy. Ses doigts coururent jusqu'à son épaule puis le long de son bras.

La brune se redressa et vint embrasser le creux de son oreille gauche. Neville appliqua la même sentence au creux de son oreille droite. Luna ferma les yeux et se laissa tomber en arrière.

Pansy dégagea les pans de sa lourde robe professorale et découvrit ses cuisses, si pâles que chacune de ses veines ressortait sous sa peau. Les mains de Neville se joignirent aux siennes. La chaleur de ses doigts provoqua une chair de poule immédiate.

Luna se mordit la lèvre et écarta les cuisses, sans même y prendre garde. Pansy posa son index sur sa culotte déjà humide, qu'elle remplaça tout aussi vite par la paume de sa main. Neville la recouvrit à son tour et, d'une pression calculée, entama un lent va-et-vient à travers le tissu.

La main de Pansy remonta vers son ventre, qu'elle embrassa avec délicatesse, traçant un sillon humide. Les doigts de Neville taquinèrent la bordure de sa culotte. Il l'écarta et explora sa chair.

Les soupirs de Luna se firent plus profonds. Pansy alla les cueillir, l'un après l'autre, s'en abreuvant, insatiable. La main de Neville qui n'était pas perdu dans le corps de Luna rejoignit les fesses de Pansy.

Il se mordit la lèvre. Il pourrait mourir heureux. Tout de suite. Il préférait continuer à vieillir ensemble, avec elles.