Titre : Le plus beau cul du monde, selon Mineta.

Disclaimer : Les personnages et l'univers de My Hero Academia ne nous appartiennent pas, ils sont la propriété pleine et entière de Kõhei Horikoshi.

Pairing : Aucun.

Genre : OS / Friendship / Humour.

Bêta : Loute.

Résumé : Enfin ! Il l'a vu ! Enfin ! Il ne pensait pas tomber un jour sur une telle perfection ! C'est le plus beau jour de sa vie... ou peut-être pas.

Note des auteures : L'idée est venue en conduisant en rase campagne au milieu des champs... Autant dire qu'on ne sait pas d'où elle est sortie exactement. Mais elle nous a fait marrer du coup, voilà... On espère que ça vous fera un peu sourire.

Bonne Lecture,

Yzan & Lili.

~Le plus beau cul du monde, selon Mineta.~

La journée de cours était finie et les élèves de seconde A de Yuei rejoignaient leur dortoir en discutant joyeusement. Ils avaient terminé leur journée studieuse par un cour héroïque, et commentaient les progrès des uns et des autres tout en marchant. Izuku conversait avec Shoto, Tenya et Ochako, tout en pénétrant dans la salle commune du dortoir, quand il vit Minoru arriver en courant.

- Tout va bien Minoru ? demanda-t-il en voyant la tête de son camarade.

- Tu as une tête bizarre, commenta Shoto en observant le plus petit des secondes.

Mineta était livide, les yeux brillants de larmes, le menton humide de salive, et il tremblait comme une feuille. Il était essoufflé, ayant visiblement couru depuis les vestiaires jusqu'aux dortoirs.

- Les gars, dit-il d'un ton larmoyant. C'est terrible ! Il faut que je vous parle ! On peut aller dans ma chambre ?

- Qu'est-ce qu'il t'arrive ? s'inquiéta immédiatement Ochako.

- Je... commença Mineta. Non, je ne peux pas en parler à une fille ! Les mecs, pitié !

- D'accord, le rassura Izuku inquiet de voir son ami dans cet état. Mais on va plutôt aller dans ma chambre.

- Si tu veux, concéda Mineta au grand soulagement des trois autres.

Shoto, Tenya et Izuku avaient déjà eu l'insigne honneur de mettre les pieds dans la chambre de leur camarade. Et une fois leur avait largement suffit. La décoration de celui-ci étant bien trop... érotique à leurs goûts. Ochako regarda les quatre garçons s'éloigner vers les ascenseurs. Mineta semblait terrifié, et elle se demandait bien ce qui avait mis son camarade dans cet état.

La porte se referma dans le dos de Tenya et le délégué s'assit sur la chaise de bureau d'Izuku. Shoto avait pris place au sol, et Izuku s'était assis sur le bord de son lit. Tous attendaient que Minoru leur explique ce qui le bouleversait à ce point.

- J'ai vu le plus beau cul du monde, avoua Mineta. Et c'est... terrifiant !

Un lourd soupir désabusé échappa aux trois autres.

Voyant clairement la réaction de ses amis, l'élève le plus pervers de la classe se défendit :

- Non, mais vous comprenez pas ! Le... Plus... BEAU... Cul... Du... MONDE ! Et je vais mourir ! Vous devez m'aider !

- Je ne comprends pas, avoua Shoto. Pourquoi tu vas mourir ? Un postérieur n'a rien de meurtrier en soi.

- Tu as encore été faire le voyeur ! s'offusqua Tenya. Tu vas vraiment finir par t'attirer de graves ennuis tu sais !

Izuku fronça les sourcils, essayant de comprendre cette sombre histoire. Mineta était certes un obsédé avec une forte tendance au voyeurisme, et il n'était pas le moins froussard de la classe. Cependant qu'il soit autant terrifié pour une histoire de fesse, ça n'avait rien de normal. Voyant que Tenya était lancé dans une leçon de morale auprès de son camarade qui se défendait en assurant que sa vie était en danger, il se décida à intervenir.

- Et si tu nous racontais tout depuis le début, dit-il à Minoru. Peut-être qu'on comprendrait mieux ta situation.

- Oui, parce que là j'avoue que je ne comprends pas grand chose, soupira Shoto.

- D'accord, accepta Mineta, mais vous me laissez finir sans me juger, ni m'interrompre !

- On va essayer, grogna Tenya sûr et certain que son camarade avait fait quelque chose de répréhensible.

- Bon, commença Mineta, en sortant du vestiaire tout à l'heure, je me suis aperçu que j'avais oublié un truc dans le gymnase. J'y suis retourné. En revenant, je suis passé par le couloir et c'est là que j'ai vu une des filles entrer dans le vestiaire.

Ce que Mineta ne dit pas à ses camarades, c'était qu'il n'avait absolument rien oublié dans le gymnase. Mais il s'était servi de cette excuse pour aller se cacher dans un coin et guetter le moment propice pour s'introduire dans le vestiaire des filles.

En quittant le gymnase, il avait remarqué que Momo était restée discuter avec Aizawa-Sensei. Sachant que les filles préféraient prendre leur douche dans la salle de bain du dortoir plutôt que dans le vestiaire, quand c'était le dernier cours de la journée, il savait qu'elles quitteraient le local rapidement. Quand Momo irait à son tour se changer, elle serait donc seule.

C'était là sa chance de voir la demoiselle en petite tenue, voire carrément à poil, et il n'allait pas la laisser passer. Il s'était donc dépêché de se changer, avait trouvé un prétexte bidon pour retourner vers le gymnase et s'était caché dans le placard à balai, dont la porte donnait sur le couloir. De là, il avait une vue imprenable sur les portes des vestiaires et la porte de sortie du gymnase. Il ne pourrait donc pas rater sa camarade.

Prudent, il resta soigneusement enfermé, en silence, quand il entendit ses camarades sortir. Ils n'étaient pas discrets, lui facilitant ainsi la tâche de guetter leur départ. Une fois le silence revenu dans le couloir, Minoru entrouvrit la porte et jeta un œil. Juste à temps pour voir une jambe, vêtue du survêtement bleu et blanc réglementaire, disparaitre par la porte d'un des vestiaire. Se frottant les mains pour son plan si génial et en passe de réussir, il se faufila dans le couloir.

Un rapide coup d'œil dans le gymnase lui confirma que celui-ci était vide. C'était donc bien Momo qui était dans le vestiaire des filles. Fort de cette certitude, Mineta s'approcha à pas de loup de la porte du vestiaire et colla son oreille contre le battant. Il devait s'assurer que Momo était seule. Mais il n'entendit rien. Absolument rien. Prudemment, il poussa la porte, et jeta un œil dans la pièce.

Celle-ci était vide. Seuls la porte d'un casier ouvert et un survêtement abandonné sur un banc signalaient la présence de quelqu'un dans la pièce. Le bruit de l'eau coulant d'un pommeau de douche renseigna Mineta : Momo prenait une douche ! C'était sa chance de la voir entièrement nue ! Pas question de rater une telle occasion ! Furtif comme un sioux, Mineta se faufila dans le vestiaire, fermant soigneusement et surtout silencieusement la porte derrière lui.

Tel un ninja, rapide et discret, il traversa la pièce pour atteindre l'ouverture menant aux douches communes. Il remercia intérieurement tous les Dieux qu'il connaissait pour avoir permis que les vestiaires de Yuei soient dotés de douches communes et sans cloisons. Une seule grande pièce avec dix pommeaux de douche. C'était absolument parfait pour lui. Collé contre le mur, il glissa la tête par l'ouverture... Et tomba en extase !

Devant lui, à quelques mètres à peine, se trouvait la paire de fesses la plus parfaite au monde ! Divinement bombées et surmontées de deux fossettes dans le creux des reins... En grand connaisseur, Mineta savait que la présence des deux fossettes à cet endroit signifiait un postérieur magnifique, avec une cambrure de rein idéale. Ni trop prononcée, ni pas assez, juste... parfaite ! Et là, il avait cette divinité absolue à portée de main !

Il lui suffirait de quelques pas pour pouvoir les toucher. Elles semblaient délicieusement fermes et musclées, et l'eau qui coulait dessus ne masquait nullement la peau sans défaut qu'elle lavait. Oui, il n'avait qu'à faire quelques pas pour s'assurer que ce cul magnifique était aussi doux qu'il en avait l'air. Juste quelques pas et il pourrait poser ses mains, ses lèvres mêmes, sur cette magnificence fessières !

- Des fossettes aux creux des reins ? s'étonna Shoto interrompant le délire de son ami qui bavait littéralement, des étoiles dans les yeux, en décrivant le postérieur qu'il avait vu. Je ne savais même pas que c'était possible.

- Ah si, c'est possible, lui répondit Izuku. En revanche, je ne savais pas que c'était signe d'un beau postérieur.

- Et c'est quoi la cambrure de rein parfaite ? reprit Shoto.

- C'est le nid parfait pour une main d'homme, assura Mineta avec emphase.

- Tu as encore fait le voyeur, soupira Tenya désabusé par le comportement de son camarade.

- Ceci dit, se permit de faire remarquer Izuku, je ne vois pas en quoi ça met ta vie en danger. Sauf si Momo t'a pris sur le fait !

- Si Momo l'avait surpris en train de la regarder sous la douche, il ne serait pas là pour nous en parler, fit remarquer doctement Shoto.

- Hmmm... Maintenant que vous le dites, il me semble que j'ai vu Momo arriver juste avant nous dans le dortoir, avec Jiro et Mina, les informa Tenya.

- C'est justement ça le problème ! pleura Mineta. Mais vous m'avez pas laissé finir !

Devant les trois regards curieux de ses amis, Mineta repris son explication.

- En fait, je ne suis pas très grand, comme vous avez dû le remarquer...

Shoto, Tenya et Izuku approuvèrent en silence, commençant à craindre le pire. En quoi la taille de Minoru entrait en ligne de compte ?

- En fait, j'ai la taille parfaite pour mater des culs, c'est pile à la hauteur de mes yeux, avoua le petit pervers. Du coup, je n'ai pas vu tout de suite que ce n'était pas Momo sous la douche. C'est quand... la personne... a parlé que je me suis rendu compte qu'il y avait un problème. Et je suis parti très vite du vestiaire !

Oui, il avait filé à la vitesse de l'éclair quand il avait entendu le corps dénudé marmonner :

- Fait chier ! Plus de shampooing !

Il avait alors levé les yeux vers le dos et la tête devant lui, et avait immédiatement reconnu le propriétaire de cette fantasmagorique paire de fesses. Sa fuite avait été immédiate, telle une proie devant un prédateur, l'instinct de survie lui donnant des ailes.

- Ce n'était pas une fille ! annonça Mineta d'un ton dramatique. Je me suis trompé de vestiaire !

- Aucun de nos camarades ne te tuerait pour l'avoir... maté sous la douche, fit remarquer Tenya en remontant ses lunettes, agacé par la tendance au drame de son ami.

- Hm, confirma Shoto. Surtout que les bains du dortoir sont communs. On s'est déjà tous vus plus ou moins à poil.

- Je suis sûr et certain qu'il va me tuer ! assura Mineta. S'il n'avait pas parlé, je lui aurais peloté le cul !

Pendant que Mineta affirmait haut et fort que sa survie était en jeu, et que Tenya, soutenu par Shoto, le rassurait tant bien que mal, Izuku réfléchissait. Il était certain que si Minoru avait été jusqu'à poser ses mains sur le fameux postérieur il ne s'en serait pas sorti sans dommage. Izuku pensait qu'une bonne moitié des garçons de la classe auraient réagi assez violemment, lui le premier.

En revanche, essayer de porter atteinte à l'intégrité physique de Mineta pour un simple matage, même un peu trop appuyé, ne correspondait à aucun des garçons de la classe. Sauf peut-être...

- Oh mon Dieu ! C'était Kacchan ! s'exclama-t-il aussi amusé qu'horrifié.

Il se serait bien passé du descriptif précis du postérieur de son ami d'enfance, mais il comprenait, un peu, la terreur de Minoru.

- Ah... souffla Shoto. Effectivement, il risque de mal réagir.

- Ah ! Vous voyez, s'écria Mineta. Je le savais ! Je vais mourir !

- Pas forcément, tempéra Izuku. Il t'a vu ?

- Non, répondit Mineta. Mais j'ai pas été très discret en partant.

- Mais il n'a à priori aucune raison de te soupçonner de quoi que ce soit, assura Izuku. Et même s'il t'a entendu partir, il a pu croire que tu avais oublié un truc.

- Izuku a raison, confirma Tenya. En plus, Katsuki n'est pas du genre pudique. Il ne met jamais sa serviette autour des hanches quand il va au bain.

- On l'a déjà tous vu à poil, enchérit Shoto. Je n'avais jamais remarqué qu'il avait des fossettes aux reins, ceci dit.

- Bref, conclut Tenya. Il n'y a aucune raison pour en faire une telle histoire ! Katsuki ne saura jamais ce que tu as fait, et toi... tu vas arrêter tes bêtises ! Que ça te serve de leçon !

- Tu as raison, souffla Mineta soulagé. La bonne nouvelle c'est que j'aurai l'occasion de revoir le plus cul du monde à chaque fois qu'on prendra notre bain. Il prend son bain tôt, non ? Je crois que...

Shoto, Tenya et Izuku soupirèrent de concert, laissant Minoru planifier ses passages dans la salle de bain commune pour s'y trouver en même temps que Katsuki, et pouvoir ainsi se rincer l'œil en toute impunité. Aucun d'eux ne diraient rien à Katsuki, mais si ce dernier surprenait Minoru en train de mater son cul avec un peu trop d'insistance, ils n'empêcheraient pas le blond explosif de lui donner une bonne leçon. En espérant que cette fois Mineta la retiendrait, la leçon...

Cependant, aucun d'eux trois ne put résister à la tentation de regarder attentivement la plastique fessière de leur camarade, si peu pudique, quand ils se retrouvèrent en même temps que lui dans la salle de bain. Mineta ayant visiblement vanté la beauté du postérieur de Katsuki à d'autres garçons de la classe, ils furent nombreux à fixer le même point. Ce qui bien évidemment ne fut pas discret.

- Quoi ? grogna Katsuki en se tournant vers eux. Il a quoi mon cul pour que vous le matiez tous comme ça ?! Hein ?!

- Tu as vraiment des fossettes dans le creux des reins, répondit platement Shoto que ce détail anatomique intriguait particulièrement.

Katsuki cligna des yeux, se demandant quelle mouche avait piqué ses comparses. Ils le voyaient à poil tous les jours, ou presque ! Pourquoi, soudainement, un tel intérêt pour son cul ?! Et donc ses fossettes... Ouais, il avait des fossettes aux reins, il le savait, merci bien. C'était quoi le problème avec ça ? C'était pas comme s'il y était pour quelque chose, hein ! Il les avait toujours eu ! Il était né avec, putain ! Comme Deku avec ses foutues tâches de rousseurs, ou Double face avec ses cheveux bicolores.

Renonçant à comprendre, et estimant n'avoir ni temps ni énergie à dépenser pour éclaircir le pourquoi du comment son cul devenait soudainement un tel centre d'attention, Katsuki se rhabilla et quitta la salle de bain. Il n'entendit pas Mineta soupirer, des étoiles dans les yeux et la bave aux lèvres :

- Le plus beau cul du monde...

Hanta appuya sur la tête de son camarade pour le couler, plus par réflexe qu'autre chose, tous les garçons approuvant machinalement les dires de Mineta d'un hochement de tête silencieux. Oui, Katsuki Bakugo avait effectivement un très beau postérieur, et tous l'envièrent un peu pour ça. Cependant aucun d'eux ne prendraient le risque de le dire au principal concerné, ils tenaient un peu trop à leur vie pour ça.

Fin.

Commentaire des auteures :

Et voilà, une petite idée toute conne. On espère qu'elle vous a plu.

Bureau des plaintes et réclamations des personnages martyrisés :

Pendant que Lili sirote son coca en réfléchissant à une autre idée, et à comment l'agencer avec la dernière idée en date d'Yzan, Aizawa, Shoto et Yzan discutent tranquillement.

- On peut vraiment avoir des fossettes dans le creux des reins alors ? demande Shoto.

- Oui, tout à fait, confirme Yzan. C'est très joli d'ailleurs. Lili trouve ça trop sexy...

- Elle a souvent ce genre d'obsession ? intervint Aizawa.

- Une par chouchou, sourit Yzan. Pour Sasu c'est les pieds. Pour Grey, c'est les tétons ou plutôt l'absence de tétons.

- Et pour Katsuki c'est ses fossettes aux reins, conclut Shoto.

- Non, c'est son cul, le détrompe Yzan. C'est toi qui fait une fixette sur cette histoire de fossettes. Tu n'aurais pas des choses à nous avouer par hasard ? Tu peux tout nous dire tu sais. Et qui sait, peut-être même que j'arriverai à convaincre Lili de te caser avec Katsuki dans une histoire.

- Je n'ai rien demandé, moi, se défend Shoto. Célibataire, ça me va très bien. Surtout ne vous sentez pas obligé de me caser avec quelqu'un.

Laissant Yzan parlementer avec Shoto sur un potentiel couple entre lui et un certain blond explosif, Aizawa se tourne vers Lili et lui demande :

- Rassure moi, tu n'as aucune obsession particulière à mon sujet.

- Pour l'instant non, admet Lili. Mais ça peut venir... Tu sais, ça prévient pas ce genre de chose...

Se tournant vers les lecteurs, Lili sourit :

- Et vous chers lecteurs, une obsession particulière à partager ?