Titre : L'alter d'obeissance.
Genre : Humour.
Pairing : No couple.
Résumé : Quand Katsuki est touché par un alter d'obéissance, il fera tout pour que personne ne le sache. Surtout pas Izuku.
Note des auteures : Une idée toute bête, venue comme ça. On espère qu'elle vous amusera.
Bonne lecture.
Yzan & Lili
~ L'alter d'obéissance. ~
Au début, Katsuki ne vit aucune différence. Il ne ressentit rien d'inhabituel, se sentit très exactement comme d'habitude. Bref, tout fut parfaitement normal.
Le doute commença à germer dans son esprit quand Denki lui gueula de se "bouger le cul" et qu'il ressentit le besoin impérieux de gigoter son postérieur. Heureusement, il était assis et ses potes étaient bien trop concentrés sur la partie de jeux vidéo en cours pour s'apercevoir de son léger tortillement. Mais lui, le sentit ! Une bonne gueulante après le blond électrique qui osait lui parler ainsi et ça passa.
Mais quand même, le doute était là. Ce dernier grandit dangereusement quand le lendemain, Aizawa annonça un devoir surprise. Toute la classe protesta de manière plus ou moins discrète selon les individus. Rien d'inhabituel. Katsuki commença à soupirer lourdement mais s'arrêta net quand Aizawa dit :
- Et inutile de soupirer !
Pire encore ! Malgré toute sa bonne volonté, Katsuki fut totalement incapable de soupirer à partir de cet instant. Devant Aizawa du moins. Il eut beau prendre une profonde inspiration dans le but de la relâcher bruyamment, rien n'y fit ! Il se retrouvait à soit retenir bêtement sa respiration, soit à expirer en toute discrétion et tout à fait normalement. Heureusement cet empêchement n'existait qu'en présence de son professeur.
Le doute étant cette fois bien ancré dans sa tête, Katsuki se renseigna discrètement. Cette saleté de vieillard sénile qu'il avait croisé deux jours plus tôt lui avait fait un truc. Ca c'était certain, vu qu'il s'en était vanté, haut et fort.
- Ah ! Je vais t'apprendre à obéir, sale gosse ! avait déclaré le vieil homme en posant sa main toute ridée sur le poignet de Katsuki.
Une étrange chaleur s'était alors diffusée depuis la main âgée dans tout le corps du plus jeune, sous le sourire goguenard du vieil homme.
Tsss... Tout ça parce que Katsuki avait refusé de le laisser passer devant lui à la caisse du konbini où il était allé faire quelques achats. Il n'avait que trois pauvres articles alors que le vieux en avait un panier plein à ras bord ! Merde ! Il n'allait pas poireauter pendant des plombes pour payer son stylo, ses paquets de mouchoirs en papier et son putain de gel douche ! Et le vieux avait sorti ça, comme si c'était Katsuki le mal élevé !
Bref, donc... le vieux avait fait un truc. Sûrement un truc en lien avec son alter... Sauf que Katsuki ne connaissait pas l'identité du vieux en question. Et sans, impossible de consulter le registre d'enregistrement des alters pour connaître le sien. Résolu à éclaircir ce mystère, Katsuki prit donc la direction du konbini. Nul doute que le vieillard était un habitué et donc sûrement que les caissiers le connaissaient.
Deux heures plus tard, Katsuki était de retour dans sa piaule et en état de choc. Un alter d'obéissance ! Ce connard de petit vieux avait un putain d'alter d'obéissance ! Qu'il avait utilisé sur lui ! Et le fonctionnement de cet alter était... atroce ! Le coupable, un honorable octogénaire, avait fini par tout expliquer à un Katsuki remonté à bloc. Katsuki qui lui avait sauté dessus comme une hyène sur une charogne dès qu'il avait posé les pieds dans l'épicerie.
Donc, cet alter... Cet horrible et épouvantable alter... obligerait Katsuki à obéir à tout ordre ou demande prononcée par une personne qu'il respectait ou estimait. Et plus son respect et/ou son estime pour cette personne était forte, plus l'alter était puissant. C'était une catastrophe ! Si quelqu'un, n'importe qui, s'en rendait compte, sûr qu'il serait dans une merde intersidérale. Bordel, cet alter lui volait carrément son libre arbitre ! Merde !
Tentant de juguler la panique qui englua son cerveau, Katsuki prit de profonde respiration, maudissant ses mains tremblantes et son cœur battant bien trop vite et trop fort. Il devait se reprendre ! Il y avait forcément un moyen de cacher ça ! Il devait réfléchir ! Ça ne devait durer qu'une semaine, une toute petite semaine... Ca faisait déjà deux jours... Il ne lui restait que cinq jours... cinq très longs jours !
Une fois un peu calmé, Katsuki entreprit de lister les personnes qu'il estimait et/ou respectait, les classant par ordre d'importance. Denki était un de ses potes les plus proches, plus proche que Todoroki mais moins qu'Eijiro. Si un "bouge ton cul" de l'électrique lui donnait envie de gigoter son arrière train comme un putain de canard, il avait peur de sa réaction si Eijiro disait la même chose.
Heureusement, Eijiro n'était pas du genre à donner des ordres à tout va. Mais Denki non plus... et pourtant ! Même une putain d'exclamation de colère dans le cadre d'un jeu vidéo l'obligeait à réagir. Il ne fallait surtout pas que ces potes découvrent le pouvoir qu'ils avaient sur lui à cause de cet alter. Ils en profiteraient pour se foutre de sa gueule dans les grandes largeurs, et Katsuki ne tenait pas à savoir jusqu'où la connerie profonde de ses amis pouvait aller.
Aizawa était son prof, un héros pro par-dessus le marché, son second héros préféré après All Might. Niveau estime et respect, il était en haut du classement. Et à cause d'une injonction lancée à toute la classe, Katsuki se retrouvait dans l'incapacité physique de soupirer en sa présence. Il avait intérêt à la jouer profil bas avec Eraserhead durant les prochains jours. Heureusement que cette semaine, il n'y avait pas de stage parce que Katsuki n'était pas sûr qu'il aurait survécu entouré de héros comme Endevor et ses acolytes.
Le vrai gros problème de Katsuki, c'était clairement Izuku. Pas qu'Izuku profiterait de la situation, loin de là. Au contraire, il serait sûrement le premier à l'en protéger autant que possible. Non, le problème c'était que, malgré toute la mauvaise foi de Katsuki à l'admettre, Izuku tenait le haut de son classement en termes d'estime et de respect. Et donc... La moindre suggestion de sa part, aussi innocente soit-elle, allait faire jouer l'alter d'obéissance et obliger Katsuki à s'exécuter.
Histoire de bien faire, Izuku était un stalkeur né, incapable de s'empêcher d'observer et d'analyser tout autour de lui, et il connaissait très bien Katsuki. Il comprendrait donc rapidement qu'il y avait un truc qui clochait et n'aurait de cesse de savoir ce qui n'allait pas pour aider le blond explosif. Au grand damne de celui-ci. Il n'y avait qu'une seule solution : éviter Izuku le plus possible et limiter au strict minimum ses interactions avec lui.
En fait, s'il pouvait se terrer dans sa piaule jusqu'à la fin de la semaine, ce serait l'idéal. Mais voilà, cette option était difficilement envisageable, ses potes ne le laisseraient pas faire. A peine eut-il le temps de formuler cette constatation que des coups furent frappés à sa porte et la voix d'Eijiro se fit entendre à travers le battant :
- Kats ! On a un super jeu à essayer ! Râle pas et viens avec nous !
Par principe, Katsuki voulu protester, mais s'en trouva incapable. Son corps réagit malgré lui, le dirigeant vers la porte qu'il ouvrit sur son meilleur ami. Et merde ! Ce fut donc contre son gré que Katsuki se retrouva dans le salon commun à jouer au Time's up avec toute la classe. Heureusement pour lui, tout le monde était trop pris dans le jeu pour remarquer les réactions étranges qu'il eut durant la partie.
Ainsi il se retrouva à parler plus vite quand Hanta lui enjoignit d'accélérer de "Plus vite ! Plus vite !" pressants. Il s'immobilisa comme un con, dans une position grotesque, quand Eijiro s'écria un "Attend ! Bouge pas ! J'ai !" lors d'un mime. Il ragea intérieurement quand Denki lui cria "Mais laisse moi causer" l'empêchant de parler sans le savoir, alors que Katsuki avait les réponses, contrairement à cet abruti de Kaminari !
Les jours suivants furent un enfer pour Katsuki, qui réussit tant bien que mal à cacher la situation à son entourage. Cependant, il maudit mille fois l'alter du vieux grabataire sénile qui le mit en mauvaise posture plus d'une fois. Que ce soit au cours d'une conversation lambda où une expression toute bête était utilisée ou lors des entraînements, l'alter d'obéissance lui causa plus d'une fois des sueurs froides.
- Fais pas cette tronche, lui lança Mina un jour.
Et Katsuki sentit clairement ses muscles faciaux se mouvoir pour transformer son expression bougonne en quelque chose de plus avenant.
- Je sais pas ce qu'ils ont aujourd'hui, j'arrive à rien, soupira Momo un matin en se débattant avec sa chevelure récalcitrante. Pitié que quelqu'un m'aide !
Et Katsuki, passant juste à côté à ce moment-là, s'arrêta pour lui faire son habituelle queue de cheval, s'attirant les regards surpris et choqués de ses camarades. Il ne dit rien, laissant croire qu'il faisait ça de son propre chef alors que son corps agissait sans son accord.
Lors d'un entraînement, il faillit se retrouver englouti sous des gravats à cause de Todoroki lui hurlant "Restes ici" avant de s'élancer à la poursuite d'un de leurs adversaires. Si Deku n'avait pas rugi un "Kacchan ! BOUGE !" retentissant, le libérant de l'ordre précédent, nul doute qu'il se serait retrouvé à l'infirmerie, voire carrément à l'hôpital. Et il avait assez vu Recovery girl et les médecins pour cette année, merci bien.
Aujourd'hui c'était le dernier jour, dans quelques heures il serait enfin libéré de cet alter de merde. Malgré quelques moments délicats, Katsuki trouvait qu'il s'en était plutôt bien sorti. Personne n'avait grillé qu'il se passait un truc bizarre avec lui et il avait brillamment réussi à éviter Izuku au maximum. Demain, il serait enfin parfaitement libre de ses mouvements. Il avait hâte putain !
Hélas, Katsuki avait négligé un détail important dans son analyse. Et ledit détail lui revint en pleine tronche quand il se retrouva trainé dans la salle de classe vide qu'il venait de quitter pour aller au réfectoire, l'heure du déjeuner étant arrivée. Grognant, il voulut se dégager de la prise sur son poignet, pas décidé à rester seul en tête à tête avec celui qu'il avait brillamment réussi à éviter depuis le début de cette merde.
- Lâche moi putain ! ragea-t-il.
- Non ! claqua Izuku en le fixant d'un regard noir. Pas tant que tu m'auras pas dit pourquoi tu m'évites ! Qu'est-ce qu'il se passe Kacchan ? J'ai fait quelque chose de mal ? Dit un truc qu'il ne fallait pas ?
Katsuki lutta contre l'envie de tout déballer, se mordant les lèvres jusqu'au sang pour les empêcher de s'ouvrir. Malgré lui sa gorge s'activa pour produire une réponse qui sortit en un borborygme inintelligible. Cela ne plut pas à Izuku qui resserra son emprise sur le poignet de son ami d'enfance et fronça les sourcils.
- Je croyais qu'on avait dépassé ça Kacchan ! râla Izuku. Qu'on était redevenus amis. Et toi, d'un coup, tu me fuis comme la peste !
Devant le silence persistant du blond, Izuku soupira lourdement, sa déception se lisant parfaitement sur son visage. Il relâcha sa prise et tourna les talons, vexé, s'apprêtant à quitter la pièce en lâchant sèchement :
- Tu sais quoi, Kacchan ? Tu m'énerves ! Alors va chier !
Ayant tourné la tête vers le blond, Izuku vit clairement les yeux de celui-ci s'écarquiller largement alors que son teint virait au blanc maladif.
Avec horreur, Katsuki sentit ses intestins se tordre pour obéir à l'ordre d'Izuku. Il ne perdit pas une seconde pour quitter la pièce, bousculant Izuku au passage, piquant le sprint de sa vie jusqu'aux toilettes les plus proches. Il se jeta littéralement dans la première cabine qu'il trouva, déboutonnant son pantalon à toute allure. Il posa ses fesses sur la cuvette juste à temps pour éviter une catastrophe.
Putain ! Voilà ! C'était exactement pour ça qu'il avait éviter Izuku toute la semaine ! Parce qu'il savait qu'au moindre semblant d'ordre ou de suggestion il ne pourrait pas s'empêcher d'obéir. Les bruits disgracieux sortant de son arrière train le mortifièrent au plus haut point. Dépité, il posa ses coudes sur ses genoux et se prit la tête dans les mains, condamné à attendre que ses intestins estiment avoir répondu à l'ordre donné.
- Kacchan ?
L'appel empli d'inquiétude lui fit brutalement relever la tête ! Putain ! Evidemment qu'Izuku allait le suivre ! Et merde, hein !
- Quoi ? Sérieusement, tu vois pas que je suis occupé là ! cracha Katsuki à deux doigts de craquer nerveusement tellement il n'en pouvait plus de cette situation de merde.
- Ah oui... Désolé... souffla Izuku. Mais Kacchan, je suis pas aveugle, ni stupide. Je vois bien qu'il y a quelque chose de pas normal depuis quelques jours. J'aimerai juste comprendre...
La timide supplique audible dans le ton doux de celui qu'il estimait le plus fit craquer Katsuki qui, toujours assis sur les toilettes où son côlon se vidait joyeusement, rugit :
- Un putain d'alter d'obéissance ! Ok ! Voilà ce qu'il y a ! Un putain d'alter de merde qui m'oblige à obéir à la moindre petite suggestion, micro demande ou semblant d'ordre qu'on me donne ! Et plus j'estime et respecte la personne plus c'est irrépressible ! C'est bon là ! Tu piges ? Ou tu veux un exemple plus parlant que toi me disant "Va chier" et moi en train de chier parce que tu me l'as ordonné !
Essoufflé par sa tirade enragée, Katsuki soupira lourdement avant de souffler dépité :
- Quelques heures putain ! Il restait que quelques heures avant que ça cesse de faire effet ! Merde hein ! Tu fais chier Izuku !
De l'autre côté de la porte un léger pouffement lui parvint. Bien malgré lui, Katsuki sourit aussi. Ouais, Izuku le faisait sacrément chier, au propre comme au figuré sur ce coup là.
- Désolé Kacchan, finit par dire Izuku. Je peux faire quelque chose pour t'aider ?
- Ouais, grogna le blond. Dis moi d'arrêter ! Je vais pas passer ma journée sur les chiottes hein !
- D'accord, répondit Izuku avant de se racler la gorge avec embarras. Kacchan, arrête de chier !
Immédiatement les intestins du blond cessèrent leur danse infernale, faisant soupirer de soulagement ledit blond.
- Pour aujourd'hui ! Rajouta précipitamment Izuku avant de se justifier : Je voudrais pas que tu ais le soucis inverse non plus...
Katsuki hocha silencieusement la tête tout en se nettoyant soigneusement, reconnaissant à Izuku d'avoir parer à l'éventualité que l'ordre dure plus de temps que prévu. Il se rhabilla et tira la chasse d'eau avant de sortir de la cabine, retrouvant Izuku qui l'attendait appuyé contre les lavabos.
- C'est pour ça que tu m'évites ? s'enquit doucement Izuku pendant que Katsuki se lavait soigneusement les mains.
- Ouais, avoua Katsuki.
- L'entraînement avec Todoroki ? La queue de cheval de Momo ? demanda Izuku ayant visiblement remarqué plus de choses que Katsuki ne le souhaitait.
- Ouais, confirma-t-il.
- Et ça se termine quand ?
- Ce soir normalement.
Izuku fronça les sourcils et se mit à marmonner, son menton coincé entre ses doigts. Un léger rictus étira les lèvres de Katsuki qui s'essuya les mains, attendant de voir ce qu'allait donner le fruit des réflexions de son nerd.
- Kacchan, finit par dire ce dernier d'un air très sérieux.
- Hm ?
- Je t'interdis d'obéir à qui que ce soit à part moi ! déclara Izuku avec solennité.
- Quoi ? s'offusqua Katsuki. Mais...
- C'est la meilleure solution, expliqua Izuku. Tu m'as évité toute la semaine. Moi et personne d'autre. Donc, j'en conclus que je suis celui qui, selon toi, risque d'avoir le plus d'influence sur l'alter d'obéissance. Donc mon ordre prime sur tout le reste. Comme ça, tu es tranquille avec les autres. On s'évite jusqu'à demain, pour éviter tout risque.
Le sourire lumineux de fierté d'Izuku amusa Katsuki qui abdiqua, admettant que l'idée était loin d'être bête.
- Ok, on fait comme ça.
- Par contre, à partir de demain, on reprend comme avant hein ? demanda Izuku avec espoir.
- Ouais, le nerd. A partir de demain on reprend comme avant, confirma Katsuki avec un sourire en sortant des toilettes Izuku sur ses talons.
A peine eurent-ils fait deux pas dans le couloir que Denki et Hanta leur tombèrent dessus en riant :
- Ben alors les gars ? Qu'est-ce que vous faisiez tous les deux aux toilettes en même temps ? Hein ? Oh oh ! Vous nous faites des cachotteries ?
Les deux compères semblaient très fiers de leurs sous-entendus, et Katsuki échangea un regard désabusé avec Izuku. En voyant la lueur de malice dans les yeux verts de son nerd, Katsuki eut un rictus et souffla discrètement :
- Allez, vas-y, profites-en !
Un hochement de tête, et Izuku tendit un index vindicatif vers les deux larrons en ordonnant :
- Kacchan... ATTAQUE !
Pour une fois, Katsuki n'eut pas à lutter contre son propre corps, suivant l'ordre avec plaisir au grand damne de ses deux amis qui fuirent en hurlant des excuses sous le regard hilare d'Izuku.
FIN.
Commentaires des auteures :
On plaide coupable, ça nous a fait rire d'imaginer certaines scènes.
On espère que ça vous a amusé un peu aussi du coup.
Bureau des plaintes et réclamations des personnages martyrisés :
- La scène dans les chiottes s'était obligé ? Sérieusement ? rugit Katsuki, ses joues et ses oreilles rougies par l'outrage.
- Tu sais Katsuki, explique posément Yzan, c'est ce genre de petits détails qui humanisent des personnages fictifs.
- Tout à fait, confirme Lili. Que ce soit des besoins naturels comme pisser ou déféquer, ou des gestes du quotidien comme se raser, se brosser les dents etc... C'est tout ça qui vous rend humains et donc plus attachants.
- Je comprends l'idée, intervint Izuku. Mais justement vous auriez pu aussi me faire dire que "Kacchan, tu me rases !" et il aurait été obligé de me raser.
Yzan et Lili éclatent de rire en fixant les deux chouchous si adorablement gênés.
- Ça ne se dit pas : tu me rases ! fait remarquer Lili.
- En plus, je ne vois pas bien de quoi vous vous plaignez, on a fait soft, ajoute Yzan.
- On aurait pu te faire dire : Va te faire foutre...
- Ou : Tu m'emmerdes...
- Et Katsuki aurait dû aller tendre son cul vers le premier volontaire venu...
- Ou te recouvrir de merde...
- Ok, ok, on a rien dit ! s'exclament en chœur Izuku et Katsuki.
- Surtout que l'idée de base s'était de montrer, de manière un peu drôle, que ce genre d'alter c'est la mort du libre arbitre, enchérit Lili
- Et que donc ça n'a rien de fun pour la victime, conclut Yzan.
- Sur que se retrouver à ch... commence Katsuki.
- Déféquer ! l'interrompt Izuku.
- Ouais si tu veux, bref, se retrouver à faire ça juste parce qu'un trou du cul l'a ordonné, c'est pas cool.
