Je vous salue !

Aujourd'hui je publie le chapitre 5.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la merveilleuse J K Rowling, sauf l'histoire.

Makoto

Tome 2

Résumé : Makoto et Ayaka rencontrent enfin les Malefoy. Ils vont également faire leur entrée en deuxième année à Poudlard. Une chambre des secrets, un monstre, et des manipulations. Que demander de plus ?

Réponses aux Reviews :

Holybleu

Hey ! Merci pour ta Review. Oui, j'espère aussi. Ils disent qu'il faut faire un truc par rapport aux mails, mais ça ne fonctionne pas. Du coup, j'ai téléchargé l'application sur mon téléphone et j'y vais une fois par jour pour voir les notifs. Voilà la suite. Bonne lecture. Biz.

Stormtrooper2

Coucou, merci pour ta Review. Et oui, tu verras dans ce tome qu'ils se rapprocheront tout les deux, surtout à partir du chapitre onze. Voilà la suite. Bonne lecture. Biz.

Nda : Des mots japonais seront utilisés. Je mettrais la traduction avant chaque chapitre.

Matsushita : Sous le pin, au pied du pin.

Ayaka : Fleurs colorées.

Makoto : Sincérité.

Takehiko : Avisé.

Rin : Honoré, sévère.

Sensei : Professeur.

Voilà fin du blabla

On se retrouve en bas.

Bonne Lecture


Chapitre 5 :

Comme chaque soir, avant de s'endormir, Makoto fit le vide dans son esprit, tout en serrant sa jumelle contre lui.

Mais il le savait, cette méthode ne fonctionnait pas à chaque fois. Personne ne pouvait repousser les mauvais rêves éternellement. Si seulement il existait un moyen, il l'aurait déjà utilisé. Mais cette nuit-là, ses anciens maîtres vinrent le hanter...

Le petit garçon était en train de s'occuper du jardin, il était âgé de presque trois ans, son anniversaire était pour bientôt il le savait, mais ses maîtres refusaient de le fêter, alors que son jeune maître lui le faisait tous les ans.

Tout autre enfant dans sa situation aurait trouvé ça anormal, mais pour lui cela était son quotidien.

Lorsqu'il eut terminé sa tâche, laissant de côté la pensée concernant son anniversaire, il entra dans la maison, trouvant la maîtresse dans la cuisine. Elle était actuellement en train de boire une tasse de thé qu'il avait préparé avant d'aller s'occuper du jardin.

Aujourd'hui le jeune maître n'était pas là, il était parti jouer avec des amis. Harry se demandait bien ce que pouvait être un ami, lui il n'en avait jamais eu, lui il n'avait personne, lui il était seul. Il avait envie de poser la question à la maîtresse, mais il savait très bien que chaque question engendrait une punition. Il resta là, attendant que la femme le remarque. Il le savait, il ne devait pas interrompre les gens lorsqu'ils faisaient quelque chose. Si il osait interrompre la maîtresse, elle le dirait au maître et il se chargerait de le punir correctement.

C'était toujours le maître qui infligeait les punitions, la maîtresse, elle, se contentait de hurler, ou alors elle l'enfermait dans sa chambre. Et l'enfant le savait, le maître était doué pour trouver de nouvelles punitions chaque jour. Alors il faisait toujours tout pour ne pas contrarier les maîtres.

« Que veux-tu ? » Demanda la maîtresse, le fixant avec dégoût.

« J'ai fini maîtresse. » Déclara-t-il.

« Eh bien recommence ! »

Comment cela recommencer ? Mais il venait de finir. Pourquoi devait-il recommencer ? Tout était propre, non ? Avait-il été trop vite au goût de la maîtresse ? C'était sans doute cela.

« Mai... maîtresse, pouquoi ? »

« Ah ! Premièrement, on ne dit pas pouquoi, mais pourquoi. Tu ne veux pas le faire ! Vernon sera au courant, fil dans ta chambre. »

Le petit garçon trembla en entendant le nom de son maître, mais il ne pouvait pas désobéir, il fila dans sa chambre. À peine eut-il fermé la porte, que la maîtresse tournait le verrou, l'enfermant dans le placard.

Qu'avait-il fait ? Il avait désobéi. Il avait désobéi et il allait être puni... c'était de sa faute, c'était lui qui n'avait pas voulu recommencer le travail imposé par la maîtresse. Il avait voulu poser une question et maintenant il allait en payer le prix.

Il laissa ses larmes couler, alors qu'il redoutait la venue du maître. Quelle punition allait-il lui infliger ? Allait-il lui donner davantage de corvées, en plus d'une bonne correction ? La peur lui tordit le ventre. Elle le maintenait éveillé alors qu'il était épuisé.

Le temps s'écoula, et bientôt il entendit la porte d'entrée claquer, ainsi que les pas lourds de son maître dans la maison. Il passa devant le placard sans l'ouvrir et avança directement jusqu'à la cuisine.

Mais après avoir entendu les explications de la maîtresse, Vernon Dursley fit demi-tour et ouvrit avec fureur la porte du placard.

Sans lui adresser un mot, il attrapa l'enfant et le traîna dans les escaliers. Une fois à l'étage, il abattit ses poings sur le petit, sans aucun remord.

Le garçon essaya de retenir ses cris, mais la douleur était trop forte et le maître n'arrêtait pas, il frappait encore et encore et encore et encore.

Lorsque les coups s'arrêtèrent, le garçon resta au sol incapable de bouger, mais le maître n'en avait pas fini avec lui. Il l'attrapa par un bras blessé et le traîna jusqu'à la salle de bain. Il le laissa quelques instants au sol, faisant quelque chose que le gamin ne pouvait voir. Au bout d'une seconde, le maître l'attrapa, l'asseyant dans la baignoire contre la paroi la plus éloignée du robinet. L'enfant était trop faible, il voyait à peine devant lui, il sentait qu'il allait perdre connaissance. Cependant un bruit attira son attention. Le bruit de l'eau.

De l'eau ? Que se passe-t-il ? Qu'allait faire le maître ?

La peur lui tordait le ventre, mais il sentait vraiment les ténèbres qui l'envahissaient. Il allait succomber au noir, mais une main lui frappa le visage. Le maitre le réveillait sans remords. Le garçon pouvait sentir l'eau froide qui se répandait lentement sous lui.

« C'est froid hein ? » Se moqua le maître, un sourire cruel aux lèvres.

Oui c'était froid, le petit garçon avait froid. Et il ne pouvait rien faire. Il ne pouvait pas bouger, il était trop faible pour cela.

Plusieurs fois, il manqua de tomber dans l'inconscience, mais à chaque fois le maître le ramenait d'un coup de poing. Et il voyait avec horreur la baignoire se remplir lentement d'eau glacée, qui le faisait trembler de manière incontrôlable.

Son petit corps ensanglanté glissa lentement le long de la paroi se retrouvant rapidement sous l'eau. Il ne put qu'inspirer de l'eau, alors qu'il cherchait de l'air, ses membres trop faibles bougeant à peine sous l'eau. L'obscurité le rattrapa bien vite, alors qu'il se disait qu'il allait peut-être enfin mourir et être délivré de ses maîtres...

Makoto ouvrit brusquement les yeux, se penchant sur le côté pour expulser l'eau qui était encore dans ses poumons... il entendait à peine les voix autour de lui, ne reconnaissant même pas son environnement.

Alors qu'il finissait d'expulser le liquide, il sentit une main se poser sur l'une de ses joues. Ayaka...

Sa gorge était douloureuse, son corps tremblait encore, sa respiration était courte et sifflante et il pouvait sentir la sueur sur son corps...

« Vous m'entendez monsieur Matsushita ? »

Rogue Sensei ?

« Ayaka... »

Sa respiration était incontrôlable, il était incapable de reprendre un souffle normal, alors qu'il pouvait encore sentir l'eau sur son corps et l'eau qui entrait dans ses poumons, c'était comme si il était encore en train de se noyer... quelque chose fut pressé contre ses lèvres, il avala la Potion sans chercher, se calmant lentement au bout de quelques minutes, le sommeil le reprenant dans ses bras...


Un nouveau chapitre fini.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

À mardi pour le prochain chapitre.

Biz

Gin' pour vous servir