Station de surveillance, Coruscant
Les hommes et femmes travaillent avec ardeur pour s'assurer que le trafic de la capitale ne soit aucunement perturbé. C'est un travail continu car le monde capital ne dort ou ne s'arrête jamais. Une tension est palpable, car ils ont été mis au courant concernant l'arrivée d'un vaisseau venant d'une planète nouvellement découverte. Planète qui, aux dires des récits, est parvenue à vaincre une flotte de la grande armée. Finalement, la flotte venue récupérer les rescapés sort de l'hyperespace.
Les contrôleurs devinent aisément le vaisseau de ladite planète. Un des Venator a un marquage totalement différent.
- Vaisseau inconnu, veuillez décliner votre identité, déclare un contrôleur avec une voix rauque et ferme.
- Ici l'amirale Naima Botros de la Terre, commandant l'UFT Enterprise. Nous avons notre corps diplomatique. Nous attendons l'autorisation pour que le navire et son escorte puissent décoller.
- Escorte ? s'étonne le contrôleur. Il m'a semblé comprendre qu'il ne devait pas en avoir.
- Un événement imprévu nous a imposé de lui adjoindre une escorte. Cette dernière sera composée de six chasseurs.
- Très bien amirale Botros, je transmets la demande.
La demande est transmise et la réponse est rapide.
- Amirale Botros, votre vaisseau diplomatique, de même que son escorte ont l'autorisation de décoller. La zone d'atterrissage est la C. Elle est proche du Sénat.
- J'acquiesce la demande.
Le partie dorsale de l'Enterprise s'ouvre et les contrôleurs sont curieux de voir le navire provenant de ce monde. Le navire est longiligne, d'une couleur blanche et bleu. Sur son front on y voit le même symbole que peint sur le Venator. A peine quitte-t-il le vaisseau que des ailes sont déployées. Six chasseurs viennent l'escorter. L'escorte est composée de deux Ouragans, deux Soukhoï Su-105 et deux F-53 Eagles. Les contrôleurs n'ont jamais vu de chasseur avec une telle apparence. Les deux pilotes utilisent un système d'aide pour arriver vers la zone.
Zone d'atterrissage C
Padmé ne cache aucunement son ennui face à ce qu'elle observe. Un attroupement de sénateurs, prêts à refuser la reddition que cette planète, la terre, a osé donner à leur force. Elle n'est pas la seule à trouver cela désolant. Le sénateur Bail Organa d'Alderaan et la sénatrice Mon Mothma de Chandrila sont à ses côtés.
- Voilà bien un spectacle honteux à observer, déclare Mon Mothma.
- Oui. Les voir faire pareils actes est déplorable. Que montrons-nous à ce peuple, pire, à la galaxie ?
- Toute la corruption qui gangrène le sénat, déclare Padmé. Cette même corruption qui est derrière cette guerre entre la confédération des systèmes libres et la république.
- Voyons, sénateurs, ne parlaient pas avec un tel pessimisme, prononce une personne.
Les trois sénateurs saluent la quatrième personne, le chancelier suprême Sheev Palpatine. Ce dernier est accompagné par Mas Amedda
- Chancelier Palpatine, pourquoi nous avoir caché une intervention aussi importante sur un monde reculé ?
- Car, selon les dires de mon service des renseignements, ce monde aurait pu devenir un danger pour la république. J'ai donc pris les mesures qui devaient être prises. Je ne m'attendais aucunement à ce que notre grande armée puisse être neutralisée par un seul monde.
- Ils n'ont sans doute fait que de se défendre face à une force ressemblant plus à celle d'une invasion que d'une mise en garde, énonce Padmé. Il est heureux qu'ils aient été pragmatiques et n'aient pas été rancuniers.
- J'admets avoir fait une erreur de jugement. C'est pour cela qu'ils sont ici, pour que l'on officialise la reddition de notre force et de la paix envers eux.
Padmé acquiesce. Elle se sent malgré tout mal à l'aise. Elle sait qu'Anakin n'appréciera pas qu'elle ait mise dans la confidence Bail Organa et Mon Mothma sur cette mission secrète. Cependant, ni elle ni les deux autres sénateurs ne sont à l'origine de la fuite d'information concernant cette mission. Des voix commencent à s'élever tandis qu'un navire descend, escorté par six appareils.
Ils décident de rejoindre le cortège de sénateurs quand le navire et son escorte atterrissent. Les sénateurs ne sont pas impressionnés par les appareils et commencent déjà à élever la voix. Une ouverture se forme. Les sénateurs sont prêts à se faire entendre, cependant, ils ne sont pas préparés à ce qui arrive.
Des bruits de pas lourds mécanique se font entendre. Les sénateurs perdent leur voix quand les premiers individus qui descendent du navire terrien ne sont pas des diplomates, mais d'imposants guerriers portant une armure complète. Ils sont au nombre de cinq et tiennent une arme imposante. Les sénateurs ne savent pas s'ils ont affaire à des créatures organiques ou bien à des droïdes. Ils ont des yeux bleus sauf celui du milieu qui sont rouges. Les sénateurs semblent prendre peur et s'écartent instinctivement. Puis, une fois le calme retrouvé, le maréchal-commandeur Duvall, le maître jedi Illi et les sept diplomates terriens descendent, escortés par neuf UASB armés.
Les sénateurs s'écartent pour les laisser passer. Ils arrivent devant le chancelier suprême.
- Chancelier suprême Sheev Palpatine, je présume ? demande Azur.
- Je le suis. Vous devez être le maréchal-commandeur Duvall.
Il acquiesce.
- Suivez-moi. Nous allons clarifier la reddition entre la république et la terre.
Ils suivent le chancelier, laissant le cortège de sénateurs sur place, avec un air ridicule.
Chambre du chancelier
Les terriens ont laissé à l'extérieur les cinq paladins et les neuf UASB. Le neuvième n'est autre qu'Anrakyr. Ce dernier observe méticuleusement les alentours. Puis, il pose son regard sur les gardes républicains. Ces derniers prennent peur quand il tourne la tête. Il les analyse, que cela soit leur habits, leur morphologie ou leur armement. Les gardes semblent apeurés par les cinq paladins, les prenant sans nul doute pour de puissant droïde. Cela amuse Anrakyr.
Dans la chambre, le corps diplomatique terrien observe les sénateurs Bail Organa, Mon Mothma et Garm Bel Iblis qui ont été choisis par le chancelier pour officialiser la reddition et la paix.
- Je déclare ouverte cette cession, proclame Palpatine.
- Pour commencer, s'exprime Bail Organa, nous tenons à nous excuser au nom de la république pour l'agression que vous avez subi.
- Nous prenons vos paroles en compte, sénateur Organa, s'exprime Diana. Avant d'aller plus loin, nous pouvons déjà vous annoncer que la terre restera neutre dans le conflit qui vous oppose avec la CSI.
- Nous en prenons compte, lui répond Mon Mothma.
Les terriens acquiescent.
- Pour tout vous dire, admet Palpatine, j'ai été très surpris par votre action pour calmer l'ardeur des sénateurs. Vos droïdes les ont impressionnés.
- Les paladins ne sont pas des robots et encore moins des droïdes, chancelier. Il s'agit de soldat équipé d'une armure assistée, prononce simplement Azur.
- Vraiment ? s'étonne le chancelier. C'est très impressionnant.
- Sinon, j'aimerais que nous revenions sur le nombre de Venator que l'on vous a laissé, s'exprime Bel Iblis. Pourquoi prendre autant alors que vous semblez posséder une arme puissante ?
- Par pragmatisme, lui répond Ye Zong. Nous n'avons plus l'effet de surprise. Il nous faut donc un moyen de pouvoir combler notre désavantage. Les membres jedis présents ont accepté la demande. D'autant plus qu'une bonne partie de ces vaisseaux sont bien trop endommagés pour être remis en état.
Le sénateur acquiesce. Puis, ils arrivent sur les autres termes de la reddition.
- Concernant votre demande d'aide pour la construction d'un spatioport, je pense que Kuat Drive pourra aider, prononce Mon Mothma.
- Je le préviendrais de vous envoyer une aide, assure Palpatine.
- Je pense que plusieurs planètes seront intéressées pour commercer avec vous, la mienne en fera partie, annonce Organa. Nous avons été des plus intrigués d'apprendre que votre monde possède tous les biomes possibles.
- Est-ce si étrange que cela ? questionne Luna étonnée.
- Oui. La plupart des mondes de la galaxie possède au mieux deux biomes, voire très rarement trois. Votre monde est unique en son genre.
- Je vois, cela peut amener des convoitises, conclut Mathieu.
- Mais ne vous inquiétez pas. Je doute que des pirates et brigands osent vous attaquer après avoir repoussé les flottes respectives des deux belligérants.
- Malheureusement, sénateur Organa, il existera toujours des inconscients pour tenter la pire des folies, répond Manuel. Seulement, il va nous falloir parler des échanges économiques. Nous n'avons pas de monnaie unique.
Cette affirmation étonne les trois sénateurs.
- La plupart des pays gardent une certaine fierté de leur monnaie, car elle a une histoire. Nous avons néanmoins plusieurs monnaies qui sont les plus souvent utilisés : l'euro européen, le dollar américain, le yen japonais, le rouble prussien, le yuan chinois, la roupie indienne et enfin le quetzal noir pour l'union africaine. Il faudra trouver un échange équilibré entre nos monnaies et le crédit républicain.
- Cela est possible, assure Bel Iblis.
- Maintenant, nous aimerions plus d'explications concernant le dernier terme de la reddition, demande Mon Mothma. J'avoue ne pas comprendre la demande.
- Il est simple, sénatrice Mon Mothma, s'exprime Dania tout en sortant un appareil qui affiche en 2d les informations, que cela soit son lieu de naissance, ses parents, les vaccins faits et d'autres informations. Il s'agit d'un moyen pour certifier que la personne est bien celle qu'elle prétend être.
- N'est-ce pas trop ? demande Bail.
- Non, car nous devons connaître l'état de santé de la personne. Imaginez que je sois allergique à un médicament et que, ne sachant rien de mon état de santé, les médecins m'en font prendre. Je peux avoir des séquelles voir même mourir. C'est à cela que servent ces informations.
- Hm…Il est vrai que nous ne prenons guère attention à cela, admet Palpatine. Cependant, nous avons d'excellents médecins. Transmettez-nous les souches des virus et ils feront des vaccins.
- Le risque que nous pensons qu'il y a une possibilité d'adaptation d'un virus de provenance animale. Notre camarade Ye Zong peut en témoigner. Il faudra penser à mettre en quarantaine les infectés, le temps qu'ils puissent avoir un traitement adapté. Après tout, il existe nombre de peuples et chacun à un système immunitaire qui lui est propre.
Les échanges continuent jusqu'à aboutir.
- Nous comprenons mieux votre raisonnement. Cela va prendre un moment pour préparer tout ça.
- Ce n'est pas un problème à notre niveau, répond Azur. La capitale Atlantide est encore en cours de construction. Peut-être d'ici deux trois semaines, le spatioport et les bâtiments administratifs et d'accueil seront construits.
L'information est prise en compte.
- J'aimerais ajouter que nous risquons sans doute d'explorer et d'annexer les systèmes voisins du nôtre. Nous vous tiendrons informer des évolutions pour éviter que nous ne rentrions en conflit avec d'éventuelles flottes d'explorations. Après tout, nous nous trouvons dans ce que vous nommer les régions inconnues.
- Nous ferons de même avec nos flottes. Si jamais vous venez à découvrir des peuples, nous aimerions également être mis au courant.
La demande est prise en compte pour les terriens. Finalement, les deux parties sont d'accord pour les termes et la reddition qui se transforme en traité de paix et de facto ratifié.
- Je tiens à vous prévenir qu'un siège vous sera offert dans le sénat, annonce le chancelier. Même les mondes neutres peuvent participer.
Ils acquiescent et ils sont amenés dans leur quartier. Le maître jedi Illi les laisse et rejoint son ordre pour préparer la visite de l'ordre jedi. Azur fait réunir les diplomates pour avoir leurs avis. Tous le donnent, même s'ils divergent sur certains points, ils sont tous d'accord sur le même.
- Il est surprenant que vous pensiez tous la même chose concernant le chancelier suprême.
- C'est son attitude que nous trouvons étrange. Il a toujours été très conciliant avec les termes. Il n'est jamais intervenu. Il a laissé les sénateurs poser les questions. Et puis, ce visage toujours jovial est déconcertant. Nous ne devons pas faire confiance au chancelier, dit Diana avec fermeté.
Les autres diplomates sont du même avis.
- Je suis du même avis, admet Azur. Pour le moment, nous devons nous préparer aux futurs échanges que nous pouvons avoir. Il y a également la visite de l'ordre jedi.
- Pour les échanges, je propose d'abord qu'ils voient notre invité pour qu'ils puissent se faire une première idée de nos produits.
Azur ne semble pas apprécier la proposition.
- J'ignore s'il sera d'accord.
- J'en pense le contraire, rétorque Diana avec certitude. Je le connais bien. Il a toujours une idée derrière la tête.
- Très bien. Je lui transmets votre proposition, dit-il en pianotant sur son ordinateur. C'est envoyé. Maintenant, pour l'ordre jedi, il y a de fortes chances que j'en fasse partie.
- Je propose d'envoyer nos camarades plus jeunes, propose Calvin. Ils ont l'esprit plus ouvert que nous.
Hikira, Luna et Braxton acceptent de faire partie du groupe.
- Je pense que je vais ajouter également la capitaine Zhuravel. Elle et son équipe ont fait un très bon travail.
- Oui. Ils ont réussi à taire leur réprimande et même à les effrayer. On voit qu'ils sont corrompus car ils ont eu peur pour leur vie.
- Maintenant, je pense que nous pouvons prendre du repos. Nous allons avoir bien du travail avec les journées qui vont suivre.
Tous acquiescent et vont dans leur chambre
Lendemain, Temple Jedi
Azur, accompagné par Rosalie, les diplomates Minamoto, Whitford, Hurtado et d'Anrakyr se trouvent devant l'imposant et majestueux temple jedi. Les terriens sont impressionnés par la taille du bâtiment. Ils sont également étonnés de ne pas le voir recouvert de symboles de l'ordre, comme plusieurs ordres religieux font tant. Le maître jedi Illi arrive.
- Bien le bonjour, terriens. Je vous souhaite la bienvenue au temple jedi. Je serais votre guide. Veuillez me suivre, je vous prie.
Ils suivent le trandoshan à travers le méandre de salles que regorge le temple. Ils virent nombre de salles de méditations ou de dortoirs. La zone la plus intéressante fut les archives dans lesquelles se trouvaient moultes informations sur l'histoire de l'ordre ainsi que sur la galaxie en elle-même. A leur surprise, ils purent la consulter un bref moment avant d'être amené à une des nombreuses zones d'entraînements que cela soit pour les jeunes, les apprentis voire même des chevaliers.
A ce moment dans la salle, se trouvent plusieurs chevaliers et un groupe de jeunes s'entraînant sous le regard d'un vieux maître, Tera Sinube. Ce dernier fait arrêter l'entraînement et salue les visiteurs.
- C'est un plaisir de vous rencontrer, s'exprime le cosien avec politesse.
- C'est un plaisir également pour nous, répond Azur en lui rendant la politesse.
Rosalie et les diplomates échangent également les politesses. Les jeunes sont curieux des terriens.
- Il semblerait que vos jeunes apprentis sont curieux, dit Rosalie avec amusement.
Tera acquiesce et permet aux jeunes d'étancher leur curiosité. Les terriens leur décrivent leur monde, une partie de leur histoire et évidemment les événements récents. Plusieurs jeunes observent la capitaine Zhuravel.
- Est-ce vrai que vous avez tenu tête au maître Plo Koon ?
- Oui, répond la femme.
- Mais pourtant vous n'avez pas de lien avec la force.
- Avoir un lien avec la force ne fait pas tout, lui répond Rosalie. Le plus important est l'entraînement et avoir une grande détermination. J'ai suivi l'art du combat de nombreux maîtres. D'ailleurs, j'ai même réussi à battre maître Illi. Bien sûr, il avait un handicap, ne pas user de la force. C'était un pur duel de talent.
Les jeunes sont impressionnés devant les paroles de Rosalie. Seulement, les chevaliers jedis présents ne semblent guère prendre au sérieux les paroles de cette dernière. Une Twi'lek à la peau rouge vient les voir.
- Veuillez excuser mes paroles, mais vous ne pouvez dire vrai.
- Vous êtes ?
- B'ink Utrila, originaire de Ryloth et Chevalier jedi.
- Très bien, chevalière Utrila, puisque vous semblez douter de mes paroles, pourquoi ne pas faire un duel ?
- Êtes-vous sérieuse ? s'étonne la twi'lek.
- On ne peut plus, dit-elle en sortant deux shinai.
Elle en lance un à B'ink qui l'attrape et l'observe.
- Qu'est-ce donc ?
- Un shinai, répond Rosalie. Il s'agit d'une arme utilisée dans un art de combat. Son intérêt est qu'il permet de frapper sans blesser sévèrement son adversaire.
- Je vois, répond B'ink en le maniant. Il ressemble beaucoup à nos sabres laser. Soit, j'accepte votre offre de duel. Je n'userais pas de la force contre vous.
Rosalie acquiesce et les deux se mettent en position tandis que les autres observent avec attention. Frontairth s'occupe de faire le juge et le duel peut commencer. A la surprise des jedis présents et en particulier de B'ink, Rosalie est un adversaire vraiment talentueux. La twi'lek use de son lien avec la force pour prédire les mouvements de son adversaire. Mais même les prévoir ne suffit pas totalement, car Rosalie adapte ses mouvements avec une facilité déconcertante. Son ambidextrie lui offrant un large panel de mouvements. Les deux sont à égalité. Puis, Rosalie fait un mouvement d'estoc direct. B'ink saute pour l'éviter. Elle profite de l'ouverture de la garde pour frapper Rosalie. Cette dernière ramène son sabre et bloque l'attaque. B'ink se retrouve dans une mauvaise situation. Rosalie lui attrape le bras et la ramène violemment au sol. Une fois au sol, la twi'lek ne peut qu'observer l'arme de son adversaire juste au-dessus de sa tête.
- Je pense que je gagne ce duel, chevalière Utrila.
- Je le pense également, dit-elle en se relevant.
La twi'lek s'incline.
- Je m'excuse d'avoir mis en doute vos paroles. Vous êtes vraiment une duelliste talentueuse.
B'ink lui rend le shinai.
- C'est une arme vraiment pratique, admet B'ink.
- Vous pouvez la garder. Ainsi, si l'envie vous prend, nous pourrons refaire un duel.
- C'est très généreux de votre part. J'avoue que le duel fut très bénéfique pour ma part. Également pour les jeunes apprentis.
Rosalie constate que les jeunes enfants ont apprécié leur duel.
- Les paroles d'Utrila sont vraies, lui dit Tera Sinube. J'ai vécu longtemps, mais rares sont les individus non affiliés à la force capable de faire jeu égale avec un chevalier jedi. Quels ont été vos enseignements ?
Rosalie leur énumère la quasi-totalité des arts d'escrime et d'arts martiaux. Cela les impressionne de voir un monde avec une telle variété d'arts de combat. L'un des chevaliers jedis vient voir Azur. Ce dernier demande si le droïde se trouvant à côté de lui est un droïde de combat.
- Ce n'est pas un droïde, répond Azur. Il s'agit d'un robot de combat du modèle UASB. Il se nomme Anrakyr.
- Un robot de combat ? N'est-ce pas la même chose qu'un droïde ?
- Ne me rabaissez pas à ces tas de ferraille inintelligent, lui répond Anrakyr, outré.
- Je m'excuse de la teneur de mes paroles. Puis-je affronter ce robot pour comprendre la différence avec les droïdes ?
Anrakyr toise Azur. Ce dernier soupire.
- Très bien Anrakyr. Evite juste de le tuer.
- S'il est à moitié mort, cela compte ? dit-il avec un humour noir.
- Anrakyr ! reprend Azur.
- Désolé, désolé. Je rigolais. J'accepte, mais les règles seront les mêmes que celle du duel avec la capitaine Rosalie.
Le jedi accepte. Les deux se mettent en position. Le duel est lancé et il est bref. Le jedi est envoyé au loin par un simple coup d'Anrakyr. Le jedi atterrit au sol, inconscient. C'est un peu l'incompréhension pour les jedis.
- Oups, il semblerait que j'ai omis de préciser qu'Anrakyr a subi les dernières modifications concernant son modèle. Il est donc bien plus capable que les autres modèles. Il n'est pas à sous-estimer.
La remarque semble venir bien tard. Le jedi blessé est emporté pour être soigné. Cependant, certains jedis présents ont malgré tout l'envie de combattre Anrakyr. Ce qui ne semble aucunement déranger ce dernier, bien trop content de pouvoir user de ses capacités.
Pendant ce temps, dans la salle d'archive, quelque chose se déplace. Une fois arrivée devant le terminal de connexion des archives, la chose désactive son camouflage optique. De sa main droite il sort un embout similaire à ceux des astromécanos. Il le branche.
- Freeman, ici Zeratul, je suis connecté aux archives.
- Parfait. Je commence le téléchargement. Cela va prendre du temps cependant.
- Alors faites le rapidement. J'ignore si Anrakyr et la capitaine Zhuravel vont pouvoir occuper l'attention longtemps.
- Tu ne peux pas activer ton camouflage ?
- Impossible si je suis connecté à un appareil.
Freeman en prend note. Ce dernier se trouvant ni plus ni moins dans la navette Serenity. Il pianote sur ses claviers, transformant les fichiers télécharger du temple jedis en fichiers exploitables. Le téléchargement continu quand soudain, il constate un fichier bien étrange. Ce dernier est caché sous une autre dénomination et semble bien enfoui dans les archives. Comme si on ne voulait pas qu'il soit trouvé. Il commence le téléchargement, mais ce dernier semble bien plus volumineux que prévu.
Zeratul, lui, a ses capteurs audio à l'affût du moindre bruit. Il entend un bruit de pas venir dans sa direction.
- Freeman dépêchez-vous ! Quelqu'un arrive.
- C'est bientôt terminé, lui assure l'informaticien.
Zeratul se braque et attend. Les secondes s'allongent pour lui quand la bibliothécaire des archives, Jocasta Nu arrive à la borne.
- Etrange, il m'a semblé sentir une présence dans les archives.
Elle observe les alentours mais ne sent aucune présence.
- Peut-être me suis-je trompé, conclut-elle simplement.
Elle part, ne sachant pas qu'elle a vu juste. Zeratul a réussi à activer son camouflage in extrémis. Il active son com-link.
- Maréchal-commandeur Duvall, ici Zeratul. Opération réussie.
- Très bien. Retourne sur la navette.
Le Scythe obéit. Au même moment, les duels contre Anrakyr se sont enchaînés. Le robot a fait d'excellents duels. Il en a perdu, mais il en a gagné une grande partie. Il vient de battre un maître jedi du nom de Foul Moudama. Ce dernier félicite le robot.
Un dernier jedi veut s'opposer à Anrakyr. Il s'agit également d'un maître jedi, se nommant Roron Corobb. Les deux se saluent et le duel commence. Anrakyr use comme à son habitude de sa capacité d'analyse rapide pour s'adapter. Le shinai vole avec une rapidité insoupçonnée. Cela ne désarçonne aucunement son opposant, qui les bloque tous. Le duel est encore une fois bien équilibré.
Lors d'un échange, Corobb fait reculer Anrakyr. Ce dernier va le rejoindre quand il fit une action étrange. Il s'abaissa au maximum et ancra fermement ses pieds. La réponse à cette action arrive. Corobb use de la capacité de son peuple et envoi un puissant cri. Tout le monde est obligé de se boucher les oreilles. Anrakyr supporte de son mieux l'onde de choc. Elle finit par faiblir. Corobb est épuisé par l'effort. Anrakyr bondit et mit son shinai juste sous le cou du jedi.
- Je gagne, dit-il simplement.
Corobb accepte la défaite et Anrakyr aide ce dernier à se relever. Puis, il se met à parler.
- Comment as-tu pu comprendre mon action ?
- Grâce à mes scanners intégrés dans ma tête. J'ai constaté que vos poumons avaient plus que doublé de volume. J'ai donc agi en conséquence.
- Remarquable. Tes prouesses nous ont permis de mieux saisir nos faiblesses et de comment agir face à un adversaire de ta trempe.
- Vous faites allusion au général Grievous ? J'ignore si le général Skywalker l'a déjà fait remonter, mais un ami a constaté qu'il n'a pas usé de tous ses stratagèmes. Ne le sous-estimez pas.
- Je ne pense qu'aucun de nous ne le prendra à la légère après son arrivée, lui assure Corobb.
Anrakyr rejoint Azur.
- Très belle prestation.
- Zeratul a réussi sa mission ?
- Oui. Il me l'a confirmé juste avant ton dernier duel. Une fois la visite terminée, tu rejoindras la navette. Tu vas avoir besoin d'une sérieuse révision.
- Cela me fera le plus grand bien. Je sens plusieurs membres grincer sous les efforts que j'ai fournis.
Tera Sinube vient les voir.
- Ce que vous nous avez montré terriens, nous prouvent que malgré la violence qui vous habite, vous arrivez à trouver la sagesse.
- De bien grands mots, maître Sinube, prononce Azur. Mais nous avons malheureusement tendance à laisser court à nos mauvaises émotions.
- C'est pour cela que je vous le dis. Je ressens en vous la volonté de défendre votre monde et de le voir en paix.
Les terriens acquiescent. Les jeunes apprentis viennent voir Anrakyr. Ils lui demandent s'il n'est pas un sensible à la force pour être aussi doué. Ce dernier s'en amuse, avant de leur expliquer qu'il est une I.A.
- Quant au fait de savoir si je peux user de la force, regardez.
Il tend sa main gauche et la canne de Sinube lui échappe des mains pour arriver dans celle d'Anrakyr. Cela surprend tout le monde.
- Je plaisante. Je ne peux pas user de la force. Ce n'est qu'un petit tour que je vous ai joué. Mes pieds et mains peuvent se magnétiser au sol. J'ai juste utilisé les parties métalliques comprises dans les sabres pour parvenir à vous le prendre. Tenez, maître Sinube, votre canne/sabre.
Le vieil cosien le reprend, mais ne peut s'empêcher de sourire devant l'attitude de l'I.A. Puis, il observe maître Illi.
- Je vois que mon ancien apprenti a beaucoup appris.
- Bien évidemment maître, s'incline humblement le trandoshan.
Une fois tout cela fait, Illi reprend la visite du temple avec les terriens. Une fois cela fait, il les raccompagne dehors.
- Ainsi donc, ce vieux maître t'a pris comme apprenti ?
- Oui. J'ai été son dernier avant qu'il ne décide d'enseigner aux plus jeunes. Il m'a appris à canaliser mon tempérament. Je lui dois beaucoup.
Une fois les terriens partis, Illi rejoint le conseil.
- Membres du conseil, les terriens sont partis. Ils m'ont précisé qu'ils ont apprécié la visite.
- Nous en prenons note, maître Illi, lui répond Windu.
- Continuez à suivre les terriens vous devez, lui dit Yoda.
Le trandoshan accepte la demande et part. Les membres du conseil sont en pleine réflexion. Ils ont observé les duels qu'ont effectués Rosalie et surtout Anrakyr.
- Je dois admettre que leurs compétences sont vraiment grandes, s'exprime Oppo Rancisis. Si cette femme avez des prédispositions pour la force, elle serait peut-être la duelliste la plus douée de l'ordre.
- Nous nous réduisons contre eux, maître Rancisis, lui répond Windu. Si nous usions de notre véritable pouvoir, ils ne pourraient rien faire.
- Justement, je me dois de rebondir sur cela, maître Windu, intervient Plo Koon. Je l'ai affronté personnellement avec son équipement. J'ai eu bien du mal à percer sa défense. Je pense que nous devrions demander aux terriens si nous pouvions prendre contact avec leurs différents maîtres. Qui sait ce que nous pourrions apprendre d'eux ?
- Sages, ces paroles elles sont, maître Koon.
- Il n'y a pas que ça. L'arme que la capitaine Zhuravel a offerte à la chevalière B'ink Utrila pourrait nous permettre de nous entraîner sans risquer de nous blesser, s'exprime Obi-Wan.
- J'aimerais faire une proposition au conseil, s'exprime Kit Fisto. Nous pourrions demander aux terriens que leur robot de combat se nommant Anrakyr puisse nous aider à nous entraîner.
- Éclaircissez votre demande, maître Fisto, demande Shaak Ti, intriguée par la demande.
- Nous avons pu observer ses compétences. Elles ne sont pas sans rappeler celles du général Grievous. Nous avons appris d'ailleurs de Skywalker qu'il n'utilise pas entièrement ses compétences. N'oublions pas que nous avons perdu plusieurs membres lorsqu'il est apparu. Nous ne devons pas le prendre à la légère. Maître Shaak Ti et maître Ki Adi Mundi peuvent aisément en témoigner. Il nous permettra de combler nos lacunes face à un tel combattant.
- Hm…Reste à savoir si cela est raisonnable. Il pourrait nous espionner et comprendre nos styles de combat, s'exprime Saesee Tiin avec inquiétude.
- Je pense qu'il est un peu tard pour y penser, lui répond Eeth Koth avec une pointe d'amusement. Il a affronté de nombreux jedis, autant des chevaliers que des maîtres. Chacun usait d'un de nos styles. Il a donc pu les observer.
- La force semble nous avoir amené vers eux. A beaucoup de choses nous devons réfléchir. Curieux, ils sont.
- Oui, ils sont bien étranges, admet Windu.
Sur ces dernières paroles, le conseil se dissout.
Azur et Rosalie ont raccompagné les diplomates, puis se sont dirigés vers la navette. L'informaticien Freeman est déjà en train de décortiquer les fichiers télécharger.
- Alors, que donne le téléchargement, Freeman ?
- Pour le moment, avec l'aide d'IA, nous modifions les fichiers pour qu'ils soient exploitables par nos systèmes d'exploitation.
- Il n'y a eu aucun problème ?
- Non, lui répond Zeratul. Le camouflage optique a fonctionné. De même que les virus pour m'effacer de leur flux vidéo ont également fonctionné. Cependant, malgré tout, leur bibliothécaire a quand même senti ma présence.
- La force agit comme un sixième sens pour eux. Tu as bien réussi ta mission, Zeratul. Beau travail.
- Je ne fais qu'obéir aux ordres, maréchal-commandeur Duvall.
- Arrête de te la jouer, Zerat, lui dit Anrakyr. Accepte les compliments quand il le faut.
- Dixit celui qui s'est retrouvé sous les projecteurs, lui répond le robot noir.
Les deux robots s'échangent des pics, tout en semblant bien s'entendre.
- Sinon maréchal-commandeur, j'ai découvert un curieux dossier.
- Expliquez.
- Il semblait être profondément enfoui dans la base de données des archives. C'est comme si on ne voulait pas qu'il soit découvert.
- Essayez de le récupérer entièrement.
- J'ai déjà commencé. Celui-ci est crypté par rapport aux autres. Et d'un très bon niveau. Je pense que je ne vais pas m'ennuyer.
- Prenez votre temps Ronan. Je préfère que le fichier soit récupéré dans son entièreté.
- Cela sera fait. Si vous le permettez, je m'y retourne, dit-il totalement joyeux.
Azur, Rosalie et Anrakyr les laissent.
- Azur, es-tu sur que c'est une bonne idée ? Nous avons abusé de leur générosité.
- Je le sais bien, Rosalie. Cependant, nous devons connaître le linge sale que l'ordre jedi cache pour nous assurer que nous n'avons rien à craindre d'eux.
Son amie comprend le raisonnement. Cependant, elle n'apprécie pas la méthode.
Bâtiment du Sénat, au moment de la visite du temple
Un homme âgé observe la vue. Il peut voir le va-et-vient interminable des vaisseaux, les bâtiments resplendir sous les effets du soleil. Il attend simplement. Un UASB vient à sa rencontre.
- Monsieur, ils viennent d'arriver.
- Merci Alfred. Je vais leur ouvrir.
- Je peux m'en occuper. Il est inutile que vous vous déplaciez pour si peu.
- Tant que je peux tenir sur mes jambes, je continuerais. Préparer plutôt les produits.
- Comme vous voudrez monsieur, répond simplement le robot.
Le vieil homme se lève et active l'ouverture de la porte. De nombreuses personnes se montrent, l'homme les saluant avec politesse et courtoisie. Nous avons les sénateurs Bail Organa et Mon Mothma qui ont rédigé l'acte de reddition et le traité de paix. I également les sénatrices Padmé Amidala représentant Naboo, Meena Tills représentant le monde Mon Cala, le sénateur Lodhi Kar'tha représentant Caamas, Devysal Nadèsa Stasim avec son compagnon représente l'entreprise Stasim et enfin, la sénatrice Umiko Kaapanis représentant Slujusa.
Si beaucoup sont des humains, plusieurs sont des extraterrestres. Le partenaire de Devysal Stasim est un Anx dont l'apparence ressemble à s'y méprendre à un ptérodactyle sans ailes, tandis que la sénatrice Meena Tills est une mon calamarienne dont la tête ressemble à un calamar. La sénatrice Umiko Kaapanis appartient au peuple des Slujus qui ressemble à un axolotl humanoïde. Elle mesure à peu près un mètre soixante. Elle est de couleur bleu clair avec des tâches bleu nuit. Les poils de ses six branchies sont bleu foncé, tandis que ses yeux sont noirs et ses iris bleus.
Le vieil homme leur propose de s'asseoir.
- Eh bien, s'exclame-t-il de surprise, je ne pensais pas recevoir autant d'invités.
- Vos diplomates nous ont prévenu de vous voir, s'exprime Bail.
- Oui, ils ont parlé de vous avec beaucoup d'éloges, Beauvau Fabien, lui dit Mon Mothma.
- Ah, les personnes de mon monde m'idolâtrent bien trop. Je ne suis qu'un simple homme.
- Qui a réussi à sortir son état-nation de sa crise. Ce n'est pas rien, lui assure Padmé.
- Je n'ai fait que ce qui me semblait le mieux. Mais trêves de paroles, si vous êtes ici, c'est pour pouvoir savoir comment faire des échanges commerciaux avec la terre.
Ils acquiescent tous.
- Dans ce cas, permettez-moi de vous faire découvrir quelques mets de mon monde. Alfred, tu peux amener les produits.
Le robot arrive avec des plateaux contenant des bols. Dans le premier plateau, se trouve des bols remplis de fruits, fraises, bananes, kiwi, pêche, pomme, poire, ananas et bien d'autres. Dans l'autre se trouve des mets fabriqués tels que des madeleines, du pain d'épices, des donuts, des mochis, des macarons, des cornes de gazelles, des baklavas et d'autres pâtisseries du monde. Ils sont assortis avec des vins et des alcools adaptés.
Les invités goûtent et sont charmés par les mets. Ils sont bien différents de ce qu'ils ont l'habitude de manger.
- Je constate que les mets sucrés sont appréciés comme il se doit, même ici.
- Je dois admettre que cela est des plus surprenant, admet Devysal. Votre monde semble regorger d'une multitude de produits.
- Oh, certains ont été faits de mes propres mains, dit-il en parlant des madeleines et des macarons.
- Vous n'avez pas un cuisinier pour cela ? demande Meena Tills, surprise.
- Oui, mais je tiens cela de ma mère. Un véritable cordon bleu, si je puis dire. Elle m'a transmis son amour pour la cuisine. La cuisine permet de se libérer l'esprit et de parfois essayer des idées saugrenues, finit-il par dire avec une touche d'amusement.
- Le produit le plus étrange est ce chocolat, dit Umiko. Une fois avalé, on ne peut s'empêcher d'en manger.
- C'est à cause d'une molécule du cacao. Il donne un effet de dépendance, similaire à de la drogue. Bien évidemment à un degré moindre. Il peut être travailler de moultes façons. Alfred, amène je te prie le chocolat chaud.
- Cela sera fait, monsieur.
Il ramène les verres contenant un liquide brun et chaud. Ils sont intrigués, voire hésitants. Mais la curiosité finit par l'emporter. Ils en avalent une gorgée et finissent rapidement leur verre. Ils ont apprécié.
- Avez-vous d'autres produits ? demande Umiko avec intérêt.
- Bien évidemment. Ce que je vous ai proposé n'est qu'une infirme partie de ce que nous possédons sur notre planète. Nous avons également des légumes, des viandes, des fleurs et bien d'autres produits qui pourraient plaire.
- Cela est intéressant, admet Padmé. Nous sommes également présents pour parler de tourisme. Avez-vous des lieux et des bâtiments susceptible d'intéresser les peuples de la galaxie ?
- Nous en avons beaucoup. Cependant, je ne vais montrer que ceux de mon pays natal, la France.
Fabien fait apparaître plusieurs images montrant des bâtiments historiques comme la Tour Eiffel, le château de Versailles, le Haut-Koenigsbourg, le château des rêves, le musée du Louvre et d'autres bâtiments. Il y a également des images de paysage comme le Cirque de Gavarnie, les champs de lavande de Haute-Provence, les balcons de la mer de Glace, les falaises d'Etretat, la baie du Mont-Saint-Michel et bien d'autres lieux à visiter en fonction de la saison.
- Est-ce que tous les Etats-nations de la terre sont pareils ? demande Lodhi Kar'tha avec grand intérêt.
- Tous, mais certains ont subi les affres du temps et l'action de la stupidité humaine. Il y a également de nombreux musées pour représenter les arts, la biologie, l'histoire etc…Nous aimons vraiment apprendre et avancer.
- Je pense que l'avis général des personnes ici présentes sont du même avis que vous. Que pensez-vous de Coruscant ?
L'homme regarde par la fenêtre avant de revenir sur ses invités.
- C'est un monde fascinant, mais comme je m'en doutais, une planète recouverte d'une œcuménopole est d'une tristesse. Il suffit de gratter la surface pour voir tous les maux qui y règnent.
Les invités sont étonnés par le mot qu'il vient d'employer.
- Pardonnez-moi. Le terme œcuménopole est un terme que nous utilisons souvent dans nos histoires de sciences-fictions. Il s'agit d'une planète recouverte par une ville sur plusieurs strates. Les termes proviennent du grec ancien pour définir ''monde'' et ''ville''.
- Vous êtes une personne cultivée, admet Bail.
- J'aime m'instruire. J'apprécie de pouvoir discuter avec une personne qui s'y connaît.
- Que pensez-vous de tout cela ? questionne Padmé.
Fabien comprend de quoi la sénatrice et reine de Naboo fait allusion. Ses traits se durcissent.
- Je pense que tout cela aurait pu être évité depuis longtemps. La faute est certes à mettre sur la corruption plus qu'honteuse des sénateurs, mais également de l'attitude des mondes du noyau envers les autres mondes. Il y a également les abus des grandes entreprises qui ont eu les mains bien trop libres. Voilà où mènent plusieurs siècles de paix sans conflit ou en oubliant ce que cela signifie. Ce qui est arrivé à votre monde, sénatrice Amidala est terrible. Seulement, si vous aviez une armée, une telle chose ne serait jamais produite.
- Naboo est un monde pacifique. Nous ne voulons pas de conflit.
- Un monde peut être pacifique tout en ayant une armée. Une armée ne sert pas forcément à attaquer. Elle sert à protéger son monde, son peuple, son idéal, sa vision. Mon pays est un pays démocratique et prône la paix. Cela ne veut pas dire qu'il renonce à son armée, au contraire. Notre armée permet de défendre notre pays, de soutenir d'autres et de dissuader d'éventuels ennemis. Un pays sans armée n'existera pas longtemps ou il deviendra le vassal d'un plus puissant et le peuple perdra sa liberté. Cependant, cet acte n'a pas eu que des effets indésirables. Il a également permis aux différents peuples de votre monde de s'allier pour vaincre. Sans cela, auriez-vous une grande estime pour les Gungan, sénatrice Amidala ?
La sénatrice ne parvient pas à lui offrir une réponse convenable devant la question posée.
- Je m'excuse si mes paroles vous ont semblé déplacées ou insultantes, sénatrice Amidala. Je ne disais que mon point de vue. Concernant la guerre, il est malheureusement normal que des mondes désabusés décident de faire sécession. Si pour une partie c'est pour gagner en pouvoir, j'estime que pour une grande majorité, c'est uniquement pour survivre. Devant un sénat totalement sourd à leurs problèmes, qui sommes-nous pour les blâmer d'essayer de survivre ? La guerre était maintenant juste inévitable.
Les invités sont impressionnés par la teneur du discours de l'ancien président français. Néanmoins Fabien saisi que ses paroles ont été malgré tout dérangeantes pour son interlocutrice.
- Pour parler de choses plus positives, permettez-moi de vous offrir un cadeau et des présents pour vous tous.
Alfred s'avance et dépose à chacun un imposant cube.
- Ce cube contient plusieurs denrées, de même que des listes des nombreux lieux à visiter dans notre monde. J'ignore comment les entreprises de tourisme s'y prendront, mais je sais qu'elles le feront avec beaucoup d'attention.
- J'ai une question, Mr. Beauvau. Comment allez-vous faire pour exporter ces denrées ? Cela va se chiffrer aisément en plusieurs milliers de tonnes, s'exprime Devysal.
- J'ai ma petite idée là-dessus.
Fabien déclenche une projection holographique de la terre avec la lune.
- Il est prévu de construire des stations orbitales agricoles. Elles seront sur un orbite héliosynchrone. Grâce à nos avancées sur les panneaux solaires, ces derniers fourniront l'énergie suffisante pour faire fonctionner les stations. Les cultures pourront se développer sans la présence de parasites ou d'insectes. Le rendement sera important. Bien entendu, tout cela est pure hypothèse, mais les ingénieurs travaillent ardemment pour les créer. Est-ce que cela répond à vos inquiétudes, madame Stasim ?
Il semblerait que oui avec son hochement de tête. Fabien les raccompagne et le mari de Devysal remercie avec beaucoup de respect le cadeau qu'il vient d'offrir. La dernière à partir est la sénatrice Amidala.
- Je tiens à m'excuser d'avoir mal accepté vos paroles. Il y a des vérités qui sont difficiles à entendre.
- Elles sont difficiles à entendre et encore plus à accepter, sénatrice Amidala. Les personnes qui arrivent à les comprendre peuvent avancer pour un meilleur lendemain. Vous n'avez pas à rougir devant votre parcours. Bien des miens n'auraient pas réussi ce que vous avez fait. N'ayez pas honte de votre parcours et continuez dans cette voie. Vos valeurs sont importantes.
Padmé sourit et sert chaleureusement la main de Fabien avant de partir avec son droïde protocolaire C-3PO portant le cadeau. Une fois seul, il s'assoit et Alfred lui offre un verre d'alcool.
- Je te remercie Alfred. Tu peux me laisser seul.
Le robot part. Fabien observe les bâtiments rutilants de la capitale intergalactique. Il se demande comment va se dérouler le futur pour la terre.
Devysal et son mari Strez'ien rejoignent leur appartement.
- Cela n'est pas lourd, Strez'ien ?
- Aucunement Nadèsa, lui assure l'Anx. Ce terrien est vraiment généreux et poli.
Sa femme sourit. Sur leur monde, appeler quelqu'un par son deuxième prénom est un signe d'intimité et de respect. Une fois arrivés, ils sont attendus par deux femmes magnifiques et plantureuses. L'une a les cheveux et yeux blonds avec les cheveux allant jusqu'aux hanches. La deuxième a une longue chevelure écarlate séparée en plusieurs nattes épaisses et des yeux noirs. Les deux femmes sont grandes.
- Qu'a donné cette entrevue Nadèsa ? demande la femme aux cheveux blond.
- Beaucoup d'informations, admet-elle. La terre est vraiment un monde unique.
- Est-ce que nous avons à gagner quelque chose en faisant des échanges ?
- Oui, Serenna. Strez'ien, dépose le cadeau offert par Mr Beauvau.
L'anx le fait et Devysal ouvre le cube pour révéler son contenant. Beaucoup de mets et des appareils affichant les lieux à visiter ou des produits à échanger.
- C'est impressionnant, admet la femme aux cheveux écarlates. Peut-on en gouter certains ?
- Tu le peux, Eleena. Mais contrôlez-vous bien, car on devient vite dépendante de leur goût.
La remarque de leur patronne et grande amie suscite une grande curiosité pour les deux femmes. Elles ne se font pas prier et après avoir goûté, elles comprennent la phrase de Nadèsa.
- C'est vraiment exquis. Si nous arrivons à être le fournisseur exclusif de notre monde pour ces mets, l'entreprise gagnera beaucoup en popularité, exprime Serenna.
- Il va falloir toutefois penser à agrandir nos zones de stockage et préparer des zones froides pour conserver une partie de ces aliments, commence à réfléchir Eeleena.
- Et concernant le tourisme, qu'en pensez-vous ?
- Je pense qu'il va falloir réfléchir pour les échanges entre les différentes monnaies de ce monde, mais le tourisme sera important, cela est clair.
- Je rejoins l'avis d'Eeleena, continue Serenna. Moi-même, j'ai la furieuse envie de visiter ce monde. Il semble regorger de paysages à observer, de lieux à visiter et d'endroit pour la culture. Vraiment, nous avons tout à gagner.
Nadèsa acquiesce.
- Très bien. Maintenant nous allons préparer les prémices des accords que nous pourrons proposer aux diplomates terriens. Je compte sur vous trois.
Padmé finit par arriver à l'entrée de ses appartements. Une personne semble l'attendre.
- Tu m'attendais, Ani ?
- Disons que je voulais te faire une visite surprise, Padmé. Que porte donc ce cher C-3PO ?
- Des produits offerts par Beauvau Fabien.
- Ah, le président français à l'origine de leur sixième république. J'ai beaucoup entendu parler de lui. Il semble être fort respecté par les siens.
- Il est quelqu'un de pragmatique et réfléchi.
Ils rentrent et C-3PO pose le cadeau. R2-D2 fait ses bip et le droïde doré semble le prendre mal. Anakin et Padmé se posent sur un canapé. Padmé sent le regard accusateur de son compagnon.
- Pourquoi as-tu fait fuiter notre mission Padmé ? dit-il sur ton accusateur.
- Je n'ai rien dit, Anakin. Je te le jure. J'en ai fait part à Bail Organa et Mon Mothma. Eux aussi n'ont rien fait transmettre.
- Alors quelqu'un dans l'entourage du chancelier s'en est occupé. Comment s'en sont tirés les terriens avec les sénateurs ?
Padmé lui décrit leur arrivée et Anakin ne put s'empêcher de rire.
- Ha, ha, ha, ha. Le maréchal-commandeur Duvall leur a vraiment cloué le bec. Utiliser des paladins, leur unité d'élite pour intimider les sénateurs, c'était finement bien joué.
- Sont-ils si puissants que cela ?
- Oui. J'ai observé l'entraînement qu'ils ont fait face à des droïdes. Ils ont balayé les droïdes, alors qu'ils avaient augmenté leur intelligence pour pousser l'essai au maximum. Leur groupe de trente membres serait aussi efficace qu'une force de clones contenue dans un venator. Vraiment je ne plaisante pas.
- Sinon, décris-moi leur monde.
Anakin le fait. Il ne décrit que les pays dans lesquels les forces ont été envoyées. Padmé semble de plus en plus apprécier ce monde.
- Et donc, il t'a offert quoi comme produit ?
- Je ne l'ai pas encore ouvert, mais je compte faire des échanges commerciaux avec eux. Il est même étrange qu'ils n'aillent pas également voir le sénat de la CSI.
- Ils ont estimé qu'un groupe n'usant que de robots n'est pas digne de confiance, non pas qu'ils nous font confiance. Ils y vont avec précaution.
Puis Anakin lui explique comment s'est déroulée la bataille à son niveau. L'inquiétude se lit sur le visage de sa femme quand elle apprend qu'il a été blessé. Il la rassure qu'il a été pris en charge par les médecins terriens. R2-D2 projette une image. Anakin se trouve alité entouré d'infirmières. En la voyant, Padmé devient rouge.
- Je vois que l'on prend du plaisir tandis que d'autre s'inquiète, lui dit sa femme, la voix remplit de jalousie et de colère.
- Ce n'est pas ce que tu crois, Padmé. Elles n'ont pas voulu me lâcher.
- Ani, tu as intérêt à trouver une meilleure excuse que celle-ci.
- Mais c'est la vérité, Padmé. Tu peux me croire. Certains médecins ont dû faire pression pour qu'elles me laissent respirer.
Sa femme finit par accepter l'excuse avant d'enserrer avec force le bras d'Anakin.
- J'ai toujours cette peur de te perdre.
- Nous sommes en guerre, Padmé. Je suis un jedi, je me dois de défendre la République. Je connais les risques, mais je sais également les dangers que peuvent subir les mondes qui sont sous la domination des séparatistes.
- Je sais, mais c'est plus fort que moi.
Anakin caresse la chevelure de Padmé pour la rassurer.
Le chancelier suprême est enfin seul. Il active la communication avec le comte Dooku. Ce dernier s'agenouille et se relève.
- Comment se sont passés les pourparlers, maître ?
- Ils ont abouti. Dès demain j'annoncerais la reddition de la république face à la terre et le traité de paix fait avec cette dernière.
- Avez-vous pu cerner leur comportement ?
- Je m'y suis abstenu. J'ai senti un fort sentiment de suspicion à mon égard. Je préfère attendre avant de décortiquer leur philosophie.
- Voulez-vous que j'envoie une flotte pour leur montrer leur insignifiance ?
- Non, plus d'attaques sur la terre, pour le moment. Il est inutile de les provoquer davantage. Envoyez plutôt une flotte de navires offerts par la Confédération pour s'excuser de les avoir attaqués.
- Très bien. Je prends note, mon maître. Pour le moment, nous progressons sur plusieurs secteurs. La république semble encore sous les effets des stratégies du général Grievous.
- Fort bien. Continuez sur votre lancée seigneur Tyrannus.
Le comte ne dit d'autre mot et salue son maître avant que la communication se coupe. Palpatine se pose sur son siège.
''Si vous pensez avoir gagné, terriens, vous allez apprendre que les mots ont plusieurs manières d'être prononcés. Je vais attendre, mais dès que possible, vous subirez une catastrophe comme vous n'en avez jamais vu.''
Le lendemain, le chancelier officialise la reddition de la république et le traité de paix à l'ensemble du sénat. Ce dernier devient un véritable capharnaüm de paroles. Mas Amedda dut se reprendre à plusieurs reprises pour faire taire tout ce chaos. Le chancelier explique les événements tout en disant que cela peut aider la république en faisant des échanges commerciaux avec la Terre. Les terriens ont écouté sur leur plateforme le discours.
Une personne semble être très intéressée par les compétences de la terre.
- Ils seraient peut-être notre chance pour notre monde. Prévenez mon mari. J'ai une proposition à lui transmettre.
- Il sera fait selon vos désirs, majesté, s'exprime son majordome.
L'annonce est diffusée dans tout le réseau Holonet de la République. Elle est captée dans une chambre. L'une des deux personnes semble captivée par l'annonce, comme si on lui redonnait de l'espoir.
- Ils sont peut-être ma chance, prononce la femme.
- Es-tu sur de toi ? demande l'autre femme. Ton corps ne pourra pas supporter une dose supplémentaire si jamais cela se trouve être une déception.
- Je connais les risques. Seulement, je sens qu'avec eux, je peux y arriver. Ils sont mon dernier espoir pour sauver mon peuple.
- On t'aidera avec les autres pour assurer que tu réussisses, lui assure la deuxième femme.
- Merci. Tu es vraiment une amie fidèle, répond la première femme en enserrant son amie.
Autre part, dans les régions inconnues, la transmission de cette annonce est également captée par une petite flotte. L'information est transcrite. Un sous-officier se dirige vers le quartier du commandant de ladite flotte. Une fois arrivé, il salue son supérieur.
- Mon commandant, les appareils d'écoute ont capté une information.
- Est-elle importante ? demande son commandant.
- Je le pense, dit-il en la déposant sur le bureau de son commandant.
Son supérieur la lit, tandis que l'homme observe le quartier du commandant. Elle est décorée de nombreuses sculptures d'arts provenant de différents peuples.
- Intéressant, finit par dire son supérieur. Cela est même impressionnant. Un peuple d'un monde reculé qui parvient à repousser l'assaut des deux plus grandes puissances de la galaxie. Je dois l'admettre, cette information a de la valeur.
- Commandant Mitth'raw'nuruodo, pensez-vous qu'ils pourraient être une aide contre la menace que l'ascendance suspecte ?
Le commandant Mitth'raw'nuruodo dans sa tenue de commandant reste silencieux un moment.
- Il est plus judicieux que nous en apprenons plus sur ce peuple, les terriens, avant de nous avancer. Qu'en ait-il de l'investigation des vaisseaux détruit ?
- Très faible. L'ennemi s'est assuré pour ne rien laisser qui puisse identifier leur origine.
- Très bien. Je vous remercie pour cette nouvelle. Vous pouvez retourner à votre poste.
- Oui mon commandant.
L'homme part. Le commandant chiss se lève de son siège et observe en silence le reste des navires que sa flotte vient de détruire. Il est curieux de rencontrer ces terriens. Un sourire se forme sur son visage bleu habituellement impassible.
